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Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’évacuation de 450 clandestins du Théâtre de la Gaîté Lyrique après trois mois de dérive et de pression de l’extrême gauche.

Et puis dans le dossier du jour, Jean-Michel Décugis, grand reporter police-justice au Parisien, Pauline Guéna, romancière, et Marc Leplongeon, journaliste à L’Équipe, invités par Léa Salamé et sur "C Politique" ont tenté d’occulter le caractère raciste du meurtre de Thomas à Crépol, tué parce que blanc sous les cris de sale “gwer”.


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📌 Sommaire :

🎥 L'image de la semaine : L’évacuation du Théâtre de la Gaîté Lyrique
📰 Le dossier du jour : Crépol : Quand les infâmes réécrivent le drame !
💡 Les pastilles de l'info :
- Louis Boyard, grand remplacé à Villeneuve-Saint-Georges
- BFMTV ferme son antenne parisienne dans l’indifférence
- France Télévisions : les chaises musicales !
- Manuel de survie : on veut vous fait peur
📅 Conclusion


🎙️ Portrait piquant : Delphine Ernotte

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:22– Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau numéro d'E-Média.
00:26Bonjour Jean-Yves. – Bonjour Floriane.
00:27– Alors nous sommes ravis, parce qu'un téléspectateur m'a dit la semaine dernière
00:31qu'il fallait que je vous inclue Jean-Yves, donc c'est chose faite.
00:34Nous sommes ravis de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'E-Média.
00:39Avant de lancer le programme de la semaine,
00:41je voulais vous remercier là encore pour vos partages.
00:45Sur la plateforme X, l'un des extraits d'E-Média a fait plus de 3000 retweets,
00:51c'est grâce à vous.
00:52Alors merci beaucoup et n'hésitez pas à vous abonner bien sûr
00:55au compte de Jean-Yves Le Gallou et le mien, Floriane Jeunin,
00:59de façon assez classique, qui s'intitule de cette même façon.
01:02Bien sûr, sans oublier le pouce en l'air, les commentaires, etc.
01:05Comme vous le savez, j'y réponds, je mets des petits pouces sur ceux que je vois.
01:10Le programme de cette semaine, c'est bien sûr l'image de l'évacuation
01:14des 450 migrants du théâtre de la Gaieté lyrique.
01:20On reviendra sur cet événement.
01:23Et puis, le dossier de cette semaine sera consacré aux journalistes
01:27qui sont en train de réécrire l'histoire à Crépole
01:31et qui voudraient peut-être tuer Thomas une deuxième fois.
01:34E-Média numéro 532, c'est parti.
01:43Si vous vous rendez sur le site de la Gaieté lyrique,
01:48Google vous indique que, pour l'instant, le lieu est fermé temporairement.
01:52Je vous propose de regarder l'évacuation des 450 migrants par les forces de l'ordre.
02:18Alors, Jean-Yves Irenne, il y a un grand bazar.
02:25Vous avez peut-être un commentaire à faire sur cette évacuation.
02:27Oui, je vous reproche de parler le politiquement correct.
02:31Migrant, c'est un terme de novlangue qu'on ne parlait pas il y a 5 ans ou 10 ans.
02:35On parlait d'immigrés, où là, en l'occurrence, il s'agit de clandestins,
02:40ou pour être plus précis, d'illégaux.
02:43Voilà, ce sont des délinquants étrangers illégaux
02:47qui sont protégés, en fait, par l'extrême-gauche,
02:51puisque le problème de la police dans ce genre d'évacuation,
02:54ce n'est pas seulement le migrant, pour parler le politiquement correct,
02:58ou le délinquant clandestin illégal, c'est le gauchiste, l'extrême-gauchiste.
03:05L'extrême-gauchisme qui s'était rassemblé, effectivement,
03:08peut-être pour les accueillir chez eux.
03:10– Ce serait généreux, oui, je conseille aussi, si on doit les accueillir,
03:15il y a beaucoup de conseillers d'État immigrationnistes
03:18qui ont de grands logements, donc ça pourrait être aussi une option.
03:23– C'est ça le vrai visage de l'humanisme, en fin de compte.
03:25– Oui, mais oui.
03:26– Je vous propose maintenant de vous plonger dans ces politiques.
03:31Que serait un numéro d'Immedia sans un extrait de ces politiques ?
03:34C'est Patrick Cohen qui pose une question à Laurent Nunez, vous allez voir.
03:38– La gaieté lyrique au cœur de Paris est occupée depuis plus de trois mois
03:41par 450 migrants mineurs isolés.
03:45C'est une salle de spectacle municipale qui ne dispose pas de sanitaires.
03:50D'ailleurs, la mairie de Paris a refusé jusque-là de faire appel à la force publique
03:54pour forcer l'État à prendre ses responsabilités.
03:56Vous avez pris cet après-midi un arrêté pour faire évacuer les lieux.
03:59Donc, il y a deux types de questions que je peux vous poser,
04:02c'est pourquoi est-ce qu'il a fallu attendre trois mois ?
04:04Et pourquoi, ou alors pourquoi lancer une répression contre ces migrants
04:11qui n'embêtaient personne ?
04:14– Vous avez un commentaire à faire sans doute Jean-Yves
04:16sur ce cher Patrick Cohen qui met toujours les pieds dans le plat.
04:19– Alors, toujours un petit correctif, mineurs, mineurs isolés,
04:23vous savez très bien que les mineurs isolés généralement ne sont pas mineurs,
04:27ils ne sont pas isolés puisqu'ils chassent en baronde, ils chassent en groupe, enfin passons.
04:32Quand il nous dit qu'il ne gêne personne, il se moque du monde
04:35parce qu'il gênait le voisinage, il gênait notamment,
04:40ils ont tué un commerce de proximité, voilà quelqu'un qui travaillait…
04:46– C'est la fameuse Elia qui était venue témoigner d'ailleurs il y a quelque temps dans les médias.
04:50– Et qui a peut-être contribué au fait que l'État a finalement décidé à agir.
04:57Donc, ce Patrick Cohen se moque du monde comme d'habitude,
05:01mais il faut dire que c'est un de nos meilleurs clients,
05:03c'est un des meilleurs clients du Média.
05:07– Écoutez, merci Jean-Yves, et place maintenant au dossier du jour.
05:11– Jean-Michel Decujis, grand reporter police-justice au parisien,
05:21vient de sortir un livre, Une nuit en France, avec deux autres journalistes.
05:27Il a été invité sur France Inter, et ce livre est consacré à Crépol.
05:33Vous allez voir ce qu'il en dit, c'est assez intéressant.
05:36– La pression politique est très forte, on parle de francocide,
05:42un certain nombre de… les réseaux sociaux parlent de francocide,
05:46il y a même le procureur de la République qui parle,
05:49et c'est là aussi qu'on voit que la justice est sous pression politico-médiatique,
05:55parce que lui il va parler d'expédition programmée,
05:57et c'est ça aussi qui va mettre le feu aux poudres.
05:59– Pourquoi ils ont écrit ça quand même ?
06:01– Peut-être que la gendarmerie veut faire du zèle,
06:03peut-être que la gendarmerie, il y a aussi un prisme idéologique,
06:08qui fait qu'ils se sentent obligés de faire un pv,
06:11d'extraire un certain nombre d'auditions du dossier,
06:16il y en a neuf, neuf témoins qui disent avoir entendu un jeune parler,
06:23de dire qu'il veut tuer du blanc.
06:26Et donc à partir de là, ils vont extraire ces neuf témoins,
06:30ces neuf témoignages, et dire que ce meurtre peut avoir un caractère racial.
06:40Et si vous voulez, ça ne correspond pas du tout à la réalité du dossier.
06:45– Vous qui avez enquêté pendant plusieurs semaines,
06:47qui êtes allé là-bas, qui avez tout épluché, vous nous dites non,
06:50ils ne sont pas allés là-bas pour tuer un blanc.
06:57– Non, tout le dossier montre le contraire.
06:59– Il n'y avait pas d'intention raciste.
07:00En revanche, qu'il y ait eu des insultes racistes échangées de part et d'autre
07:05pendant la bagarre, c'est certain.
07:07– Voilà Jean-Yves, je vous laisse faire peut-être un premier commentaire rapide,
07:10avant que je présente un peu plus en détail au spectateur
07:15le profil de ce Jean-Michel Decujys.
07:18– Alors, il y a la volonté d'effacer une partie de la réalité,
07:24à savoir le caractère raciste, anti-blanc, de l'agression.
07:30Que dit ce PV ?
07:32Ce PV fait la synthèse de neuf témoignages.
07:34Donc, ce n'est pas quelqu'un qui aurait entendu quelque chose.
07:37C'est quelque chose qui a été répété, et il y a la volonté, évidemment,
07:42de mettre ça sous la table, de camoufler la réalité.
07:46Et alors que la justice n'a pas avancé en 18 mois,
07:50on nous dit à vous, Jean-Michel Decujys, vous avez fait une enquête, voilà.
07:55– Alors, Jean-Michel Decujys, d'ailleurs, a fait cette enquête
07:58accompagnée de deux journalistes, Marc Leplongeon et Pauline Guéna,
08:02donc la femme qu'on entend à la fin de cette intervention,
08:06de cet extrait que je vous passe.
08:09Jean-Michel Decujys, c'est un habitué du beau bar, Jean-Yves.
08:13Il avait déjà, après les tueries de Mohamed Merah,
08:17déclaré que c'était un individu qui avait un passé néo-nazi,
08:22une piste qui était purement spéculative et qui avait été ensuite
08:27largement reprise par la presse, puis écartée dans un second temps.
08:30Mais le mal est déjà fait, une fois qu'on l'a dit.
08:34Il avait également annoncé l'arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès,
08:40ce qui avait permis de relancer un peu ce dossier qui était enfoui,
08:43puisqu'on n'a toujours pas, finalement, de traces de cet individu.
08:47Il avait également parlé de Philippe Koopman.
08:50Il avait tout minimisé en prétendant que c'était, en fait,
08:53un pédophile qui s'était fait piéger et que, donc, ce n'était pas grave.
08:57Voilà, il a ses habitudes, ce reporter, ce grand reporter.
09:02– Alors, ce qui est fabuleux, c'est qu'il multiplie les bobards,
09:07les gros bobards, les gros bobards.
09:10Meyra, Dupont de Ligonnès, retrouvé en Écosse,
09:15Koopman, il multiplie les gros bobards, mais il continue d'accéder,
09:21il a toujours le poste polyjustice au parisien,
09:24et il continue d'accéder aux médias.
09:27Non pas malgré ces bobards, mais grâce à ces bobards.
09:32C'est parce qu'il ment, c'est parce qu'il intoxique
09:35que c'est un grand journaliste, un grand intoxiqueur.
09:40– D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'il a son accès ?
09:42C'est sans doute aussi parce qu'il a écrit un livre avec ces deux individus,
09:46Marc Le Plongeant et Pauline Guéna, qui s'intitule
09:48La Poudrière, et qui revient finalement sur le danger de l'extrême droite.
09:54Marc Le Plongeant, d'ailleurs, Jean-Yves, je vous propose,
09:57on l'écoute tout de suite, parce que non content d'avoir été invité
10:00sur France Inter pour proférer ce genre de choses
10:03de la part de ce spécialiste, son équipe, les co-auteurs,
10:07a été invitée également sur ces politiques,
10:09donc on les écoute pour une deuxième fois.
10:11– Mais la circonstance aggravante d'insultes racistes
10:14n'a pas été retenue par les magistrats ?
10:16– Non, pas à ce stade, elle sera peut-être demandée,
10:18elle sera peut-être examinée, il faut aussi remettre un petit peu
10:21dans le contexte ce qu'est le racisme anti-blanc.
10:23Le racisme anti-blanc, c'est un concept qui vient de l'extrême droite,
10:28qui fait appel à des notions de submersion migratoire
10:32et où les blancs ne pourraient plus vivre tranquillement dans leur pays.
10:36En jurisprudence, devant les tribunaux, le racisme anti-blanc, ça n'existe pas.
10:39En tout cas, la justice n'en concue pas que c'est un geste qui a été prémédité
10:45et que ce n'est pas parce qu'il y a des insultes en tirant au moment de la rive
10:49qu'ils veulent tuer du blanc.
10:50– C'est extrêmement intéressant tous ces développements,
10:54c'est la volonté de nier qu'il puisse y avoir un racisme anti-blanc.
11:01Pourquoi ? Parce que le racisme des blancs, le racisme réputé systémique des blancs,
11:07c'est ce qui permet la domination des Européens,
11:12c'est ce qui permet de légitimer l'invasion migratoire,
11:16c'est ce qui permet de légitimer une sorte de réparation post-coloniale ou antiraciste.
11:24Et donc, il faut absolument interdire l'idée qu'il puisse y avoir du racisme anti-blanc,
11:29qu'il puisse y avoir des francocydes.
11:32Et c'est toute la démarche de ces trois journalistes
11:35qui sont non pas des journalistes d'investigation,
11:39mais des journalistes d'intoxication.
11:42Quand on dit d'ailleurs un journaliste d'investigation,
11:44qu'est-ce que c'est qu'un journaliste d'investigation ?
11:46C'est un journaliste qui travaille avec la police et la justice
11:49pour avancer dans le cadre d'un agenda politique.
11:54Et donc, il y a la justice ou la police qui passent des informations
11:59ou les avocats, en l'occurrence, les avocats des criminels.
12:06Et donc, le journaliste d'intoxication,
12:09il vise à faire passer un message à partir de sources policières
12:15ou judiciaires sélectionnées.
12:17On l'a vu avec ce qu'ils ont fait avec La Poudrière,
12:20qui était un livre fait à partir de ragots de police.
12:24Voilà, ça, c'est le journaliste d'intoxication.
12:27– Ce qui est intéressant quand Média et Justice jouent la même partie,
12:32c'est par exemple l'interpellation de Damien Rieu hier,
12:38qui a été convoquée par la direction de la lutte
12:40contre la criminalité organisée et la délinquance spécialisée,
12:44au 36, parce qu'il avait divulgué les identités des auteurs
12:50du meurtre de Thomas.
12:53Donc, d'un côté, on efface la réalité médiatiquement,
12:58de l'autre, on attaque juridiquement ce qu'ils la disent, ce qu'ils la dévoilent.
13:05– Absolument, alors c'est intéressant, c'est triste dans cette affaire de Crépole,
13:09c'est que pour le moment, la justice n'a pas avancé
13:14sur les poursuites sur les coupables.
13:18On attend le procès, pour le moment, il y a un certain nombre de personnes
13:21qui sont en détention préventive et qui s'amusent sur les ordinateurs,
13:26sur Instagram… – D'ailleurs, l'un des suspects de ce film
13:27fait des stories de lui en train de fumer des pétards,
13:30tout a l'air d'aller bien.
13:31– Tout va bien pour les délinquants, par contre,
13:35il y a déjà eu de la répression pour ceux qui ont dénoncé ces délinquants.
13:43Damien Rieu a été convoqué, effectivement, au 36,
13:48qui est des orfèvres, pour avoir révélé un certain nombre de choses
13:52sur le crime de Crépole.
13:54Il y a des jeunes twittos qui ont été condamnés pour des tweets,
14:01et il y a eu des garçons qui ont fait deux mois de préventive…
14:08– Quatre mois, je crois.
14:09– Quatre mois sans base légale, simplement parce qu'ils avaient voulu manifester
14:15du côté du quartier de la Monnaie à Romand-sur-Isère,
14:20et le propre maire de Romand-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval,
14:25explique, parce que j'ai voulu dire les choses,
14:29c'est moi qui me trouve en accusation.
14:32Donc, on voit qu'il y a une inversion des valeurs,
14:35il y a ce que j'appelle la narcotyrannie,
14:37une grande faiblesse dans la répression de la délinquance,
14:42où en tout cas on traîne beaucoup, on essaye de noyer le poisson,
14:46et puis une grande fermeté vis-à-vis de tous ceux qui posent des problèmes
14:53et qui, pour eux, la justice va pouvoir être rapide avec l'appui des médias.
14:58Il y a évidemment une connexion justice-média
15:02contre, au fond, les Français et contre les victimes.
15:07– On tient là notre conclusion, Jean-Yves,
15:09place maintenant aux pastilles de l'information.
15:16Jean-Yves, direction Villeneuve-Saint-Georges,
15:18et on va s'intéresser au cas Louis Boyard qui, un mois et demi seulement
15:24après les élections partielles municipales où il était tête de liste,
15:31eh bien il se retrouve déjà mis sur la touche par ses colistiers.
15:37Il avait passé sept élus,
15:40il n'est maintenant plus que seul avec encore un de ses colistiers
15:45qui reste à ses côtés.
15:46Les cinq autres ont décidé de faire bande à part.
15:49Qui a repris tout ça ?
15:52C'est Mamadou Traoré qui était dans la liste en troisième position,
15:59qui a embarqué avec lui Mohamed Beniaklef,
16:05Juliette Gagbo, Insaf Cheban, ainsi qu'Alpha Caméra.
16:10Jean-Yves, vous avez un commentaire à faire, j'imagine.
16:12– Ben oui, ça s'appelle le grand remplacement.
16:14Monsieur Louis Boyard, qui était le candidat bleu
16:19et les filles porte-parole de la liste,
16:22s'est fait toucher par ses colistiers issus de l'immigration
16:28ou créolisés, comme on dirait chez les filles.
16:33Et donc, comme dirait Renaud Camus,
16:38le sort des remplacistes est d'être remplacés.
16:41Monsieur Louis Boyard est remplacé,
16:44comme tous ces zigotos d'extrême-gauche de LFI
16:50ont vocation à être remplacés dans toutes les banlieues de l'immigration
16:55où, finalement, ils ne sont plus utiles
16:58parce qu'au fond, ces gens issus de l'immigration
17:02qui ont le droit de vote par les facilités du code de la nationalité française
17:08peuvent se dire, après tout, pourquoi pas nous ?
17:11Pourquoi avons-nous besoin de ces gens extérieurs pour nous représenter ?
17:19On a, au fond, un développement ethnico-racial dans les banlieues
17:25et les filles n'y échappent pas.
17:27– Je vous propose d'écouter Rima Hassan
17:29qui avait tenu justement un propos qui va un peu dans votre sens Jean-Yves,
17:33elle parlait des porte-parole, on peut l'écouter.
17:37– L'antiracisme a besoin de voix et de visages incarnés
17:42et non pas de porte-parole éloignés de ces réalités.
17:46– Cette époque du porte-parole est révolue,
17:57nous la voulons derrière nous car tout ce qui est fait sans nous est fait contre nous.
18:03– C'est d'une clarté lumineuse, le « nous » c'est le « nous » ethnique,
18:07le « nous » ethnique des Arabes ou des Noirs, des non-blancs.
18:13Et elle dit cela en regardant Mathilde Panot, le porte-parole est terminé.
18:20C'est toi Cocotte, là, tu vas dégager, tu vas passer à l'échafaud.
18:25Et d'ailleurs, Mathilde Panot, elle est consciente
18:28parce qu'on le voit au début, elle tarde à applaudir.
18:32Quand la foule applaudit, elle se met à applaudir.
18:34Vous savez, quand on applaudit, elle sait que son compte est bon
18:38et qu'elle sera dégagée, c'est le grand remplacement.
18:43– Une information dont vous n'avez sans doute pas entendu parler
18:47mais qui a quand même sa petite importance,
18:49BFM Paris-Île-de-France a fermé sa chaîne, a fermé ses portes
18:55après 8 années d'existence, ça n'a pas fait un bruit.
19:00Heureusement qu'ils étaient là même pour en parler
19:02parce que les seuls articles qui en parlent sont des articles de BFM TV,
19:07BFM TV d'ailleurs Paris-Île-de-France,
19:10pour remercier les spectateurs de leur fidélité.
19:13– Mais manifestement, il n'y avait pas beaucoup…
19:15– Il n'y avait plus de téléspectateurs, il n'y avait plus de moyens.
19:18Qu'est-ce que ça vous évoque, ça Jean-Yves ?
19:20C'est la fin de la presse régionale peut-être ? Le début de la fin ?
19:23– Non, je crois que c'est surtout la crise de BFM.
19:26– Oui.
19:27– Voilà.
19:27À partir du moment où BFM est totalement politiquement correcte,
19:32sur le politiquement correct en Île-de-France,
19:34il y a François Île-de-France qui fait très bien le travail.
19:37Et donc BFM n'apporte rien de plus.
19:39Il y a un créneau pour dire autre chose.
19:42Mais à partir du moment où BFM répète les mêmes sornettes
19:45que François Île-de-France, quel intérêt ?
19:50– Une autre chaîne en pleine transformation,
19:52cette fois-ci elle nomme pas en pleine fermeture,
19:54il s'agit de France Télévisions.
19:56Et ça bouge, ça bouge, ça bouge.
19:58Jean-Yvon Valvoire, c'est véritablement les chaises musicales.
20:01Muriel Plenet vient d'être nommé à la tête de France Info.
20:07Donc Nathalie Saint-Cricq lui succède,
20:10elle prend donc sa place pour la rédaction nationale de France TV.
20:15Nathalie Saint-Cricq, c'est un peu la dianastie du Hamel.
20:20Jean-Yves, je vous laisse peut-être faire la présentation
20:23de cette grande famille médiatique, politique et artistique aussi,
20:28parce qu'ils font de tout, ils sont éclectiques dans la famille.
20:30– Alors surtout, sur le plan média, ils contrôlent tous les terrains.
20:35C'est-à-dire que vous avez Nathalie Saint-Cricq qui est sur le service public,
20:42son fils Benjamin du Hamel qui est sur la télé privée BFM TV,
20:49et vous avez surtout le frère de Nathalie Saint-Cricq
20:54qui est le patron de la presse dite républicaine du centre de la France,
21:01c'est-à-dire la PQR du centre de la France.
21:04C'est la famille Saint-Cricq.
21:06– Sans oublier Alain Duhamel.
21:08– Sans oublier Alain Duhamel et tout,
21:10mais je crois que c'est important de re-connoter avec la presse quotidienne régionale,
21:16et alors figurez-vous, c'est une presse extrêmement brillante,
21:20la presse quotidienne régionale de la famille Saint-Cricq,
21:24parce que je voyais, il y a 17 classes qui vont être fermées primaires,
21:31qui vont être fermées dans le département de l'Indre,
21:34et le journal L'Echo républicain titre 2 classes restent ouvertes.
21:40Vous voyez le traitement de l'information,
21:42eh bien c'est le traitement de l'information par la famille Saint-Cricq,
21:46on montre ce qu'on veut montrer, on cache ce qu'on veut occulter,
21:51et c'est pour ça que toute cette famille progresse dans la PQR,
21:56dans la presse, dans la télévision publique
21:59et dans la télévision privée, occultée et déformée.
22:04– D'ailleurs Jean-Yves Muriel Pleynet succède,
22:07prend ce poste parce qu'elle succède à Laurent Delpêche,
22:10il y avait donc un trou parce qu'il a été écarté
22:13par une motion de censure de la part de la rédaction,
22:16suite à l'organisation d'un débat très sérieux
22:20sur s'il était opportun de faire de Gaza une destination touristique,
22:25donc là on voit bien le monde journalistique
22:28qui s'affronte finalement entre Israël, Palestine sur la bande de Gaza
22:32et ça peut être dramatique pour son poste
22:36quand on prend un certain positionnement.
22:39Tout cela, ça a vraiment beaucoup d'importance sur Téléspectateurs,
22:42on va essayer de vous expliquer pourquoi et de vous le faire comprendre,
22:46parce qu'en fait France Télévisions
22:51est en train de vivre beaucoup de modifications en interne,
22:53il n'y a pas que ce jeu de chaises musicales,
22:55qui déplace, de qui devient directeur, de quoi, de qui.
22:58France Info, bientôt, va gagner en visibilité,
23:01ils vont changer de numérotation sur la TNT,
23:06ils sont actuellement au canal 27,
23:08ils vont désormais atterrir sur le canal 16.
23:11Il y en a également France 4 qui va arriver,
23:14elle, sur le canal 4 de la TNT,
23:17à la place d'ailleurs d'une chaîne de canal plus,
23:20donc il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de mouvements.
23:23Jean-Yves, vous avez une explication à nous faire
23:25sur ces positionnements sur la TNT et pourquoi est-ce que c'est important ?
23:28Alors, il y a deux manières de gagner des parts de marché,
23:31de gagner des spectateurs,
23:33c'est de répondre à leurs demandes,
23:35par des bonnes émissions ou en parlant des problèmes qui les intéressent
23:39et avec un angle qui n'est pas toujours l'angle politiquement correct.
23:42Ce n'est évidemment pas ce que fait le service public.
23:45Et donc, pour gagner des parts de marché,
23:48ils bricolent l'accès auprès des téléspectateurs,
23:54notamment en changeant les numéros d'accès
23:58parce que c'est ainsi, bon, les grandes chaînes,
24:02il y a un côté très historique,
24:04il y a la une, il y a la deux, il y a la trois et donc la quatre.
24:07Si on met la quatre en quatre, ça va gagner de la visibilité.
24:11Si on met France Info juste derrière BFM TV et CNews,
24:16ils vont gagner en facilité d'accès.
24:19Donc, on fait tout ce petit bidouillage pour pouvoir,
24:24non pas répondre à la demande des gens,
24:26mais pour pouvoir en intoxiquer davantage.
24:28– On bricole la zapette en fait.
24:30– On bricole la zapette, voilà.
24:32– Alors, il y a d'autres choses à comprendre
24:35parce qu'il y a ces changements de numéros,
24:37mais il y a aussi des enjeux politiques qui arrivent pour France Télévisions.
24:44En effet, Télérama nous dit qu'en coulisses se joue une étonnante partie
24:49puisque, vous le savez, on en parlait la semaine dernière,
24:52la future patronne ou patronne,
24:55mais j'aurais tendance à dire patronne de France Télévisions va changer le 22 mai.
25:01Delphine Ernotte peut-être va être renouvelée
25:04ou alors il y aura un ou une remplaçant.
25:08Mais également, il y a un vieux rêve au sein de l'équipe de Macron
25:13qui est d'ailleurs soutenu actuellement fermement par Rachida Dati,
25:16c'est de faire une sorte de BBC à la française.
25:20Et ça, ce serait une holding qui conviendrait France Télévisions,
25:25également Radio France, également France Média Monde et aussi l'INA.
25:30Et tout ça deviendrait une sorte de giga plateforme unique
25:34qui serait donc concurrentielle des autres grosses plateformes de diffusion.
25:40Et donc, Delphine Ernotte, je le disais,
25:43Télérama nous dit également qu'elle a des chances de conserver son fauteuil.
25:48C'est visiblement un secret de Paul Echinelle qu'elle souhaite se représenter.
25:52Télérama nous le confirme cette semaine.
25:54D'ailleurs, elle peut s'appuyer sur un petit satisfecit
25:57qui a été livré par l'ARCOM de façon bien pratique en janvier.
26:03Et il faut souligner que dans cette bataille politique,
26:07donc il y aura Delphine Ernotte qui est pour ce projet de regroupement,
26:10cette holding, il y a la PDG de Radio France, Sybille Veil,
26:14qui elle est un peu plus mesurée sur le projet, qui est même plutôt hostile.
26:19Il y a beaucoup d'intérêts convergents là sur cette période.
26:21Bon, Ernotte, c'est une grande politiquement correcte.
26:25Donc, elle mérite de garder son poste.
26:27Elle a rendu beaucoup de services, elle peut encore en rendre.
26:30L'idée d'une grande machine, alors les grandes machines, ça coûte cher.
26:35C'est compliqué, il y a des holdings, mais c'est un avantage.
26:40Quel est l'avantage de restructurer ?
26:42C'est que vous pouvez purger, vous pouvez promouvoir.
26:46C'est-à-dire que quand on bouscule,
26:48on peut remettre devant les personnes les plus complaisantes
26:55par rapport aux intérêts politiquement corrects.
26:57Donc, il y a un vrai intérêt pour le pouvoir à ce jeu
27:01qui peut paraître assez stérile.
27:03Mais quand on réorganise, on désorganise aussi.
27:07Et c'est le but.
27:08Mais symboliquement, ce serait intéressant si Delphine Ernotte
27:10conserve son siège parce qu'elle ferait un mandat plus long
27:14que les mandats des présidents.
27:16C'est quand même unique.
27:19Cinq ans pour un président, c'est possible de le faire deux fois.
27:23On est en train de se questionner si Macron va réussir
27:26à obtenir un troisième mandat.
27:27Pour Delphine Ernotte, visiblement, ça ne pose de problème à personne.
27:31Donc, il y a déjà un chemin qui lui est grand ouvert devant elle.
27:36Mais elle le mérite, elle le mérite, elle le mérite.
27:41Et pour finir, Sébastien, revenons sur cette information
27:44qui vous a sans doute touché, le manuel de survie, Jean-Yves.
27:49Eh oui, une grande idée du gouvernement.
27:52Un manuel de survie va être envoyé à tous les Français,
27:57à tous les foyers français.
27:59Et on s'interroge actuellement sur ce qu'il va contenir.
28:03Europe 1 a eu des informations, visiblement.
28:05Nous indiquant que ça permettrait d'éclairer les situations
28:09de conflits armés ou de crises sur le sol français,
28:12sur ce qu'il faudra faire.
28:14Libération, en revanche, nous dit que l'état de guerre n'y sera pas traité.
28:18En tout cas, ça permet d'agiter, encore une fois,
28:20la sonnette d'alarme sur que nous sommes en guerre.
28:23Les peurs, c'est la stratégie de la peur, c'est la stratégie du chaos.
28:27On veut faire peur aux gens et ça marche un peu.
28:30Ça marche en particulier sur les catégories les plus âgées,
28:35qui sont aussi celles qui votent le plus.
28:37Et donc, ça marche.
28:38Mais Macron est coutumier du fait.
28:41Déjà, au moment du Covid, il nous avait dit c'est la guerre.
28:43Nous sommes en guerre.
28:45Là, il continue avec les numéros qu'il a fait sur la Russie.
28:48Et puis, le petit kit de survie va en rajouter une couche d'angoisse.
28:54Ce qui, franchement, n'est pas forcément ce qui est le plus positif pour le pays,
28:59ni pour sa vitalité physique, ni pour sa vitalité économique.
29:06Et voilà, on arrive à la fin de cette émission.
29:10Merci à tous de nous avoir suivis.
29:12Merci pour votre fidélité.
29:14Je vous le rappelle, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air.
29:16Si je soulève les deux, peut-être que vous serez deux fois plus à le faire.
29:19Ce serait formidable, en tout cas, parce que cela aide réellement l'algorithme de YouTube.
29:25N'hésitez pas également à laisser des commentaires.
29:27Ça se passe juste en dessous.
29:29Comme je vous le rappelle, chaque semaine, on les lit.
29:31Jean-Yves, on ne laisse pas nos téléspectateurs tout seuls.
29:35Ils ont, bien sûr, le portrait piquant.
29:36Et cette semaine, c'est une rediffusion.
29:38Delphine Ernotte, elle le mérite.
29:41Elle le vaut bien.
29:42Elle le vaut bien.
29:44La patronne de France Télévisions.
29:46Merci à tous.
29:47On se retrouve très vite sur TVL.
29:48Et d'ici là, portez-vous bien.
29:52Delphine Ernotte, née en 1966 à Bayonne,
29:55a fait toute sa carrière à France Télécom,
29:58devenue orange, avant de devenir la patronne de France Télévisions.
30:03Elle est diplômée de l'école centrale de Paris.
30:06Elle rentre à France Télécom en 1989 comme analyste financière
30:10et sera tour à tour ingénieure économiste,
30:13directrice de la communication et enfin directrice générale en 2011.
30:18À la surprise générale, le 23 avril 2015,
30:22Delphine Ernotte est élue par les membres du CSA,
30:26le Conseil supérieur de l'audiovisuel,
30:28à la présidence de France Télévisions pour une durée de 5 ans.
30:32Cette nomination cause une intense polémique,
30:35car elle n'a jamais été journaliste et n'a jamais dirigé de médias.
30:39Elle est dénoncée comme une preuve supplémentaire
30:42de la mainmise de l'entre-soi politico-économique
30:45sur le monde médiatique et notamment sur les médias publics.
30:50Olivier Chramek, président du CSA,
30:52a en effet changé la procédure d'usage le jour du scrutin,
30:56ce qui a permis de favoriser l'élimination de candidats plus sérieux.
31:01Une plainte pour abus d'autorité et trafic d'influence
31:05a été classée sans suite par le parquet de Paris en juillet 2016
31:09et l'a reconduite pour un second mandat en juillet 2020.
31:14Delphine Ernotte n'est pas encartée dans un parti.
31:16Cependant, une partie de son entourage est très marquée à gauche.
31:20Son directeur de cabinet, Stéphane Sidbon-Gomez,
31:24était conseiller de Cécile Duflot au ministère du Logement.
31:28Son assistante, Catherine Bessis,
31:30est conseillère municipale à Paris et militante PS.
31:34Son conseiller en communication, Denis Pingot,
31:37est un visiteur du soir de François Hollande.
31:39Membre du club Le Siècle, elle a un fil rouge dans son action.
31:43Évincer le mâle blanc.
31:45Pardon, je me suis trompé.
31:47Ma prononciation est défectueuse.
31:49Éliminer le mâle blanc, le mâle blanc,
31:53de l'antenne et de tous les services de France Télévisions.
31:56Je cite sa déclaration, surprenante,
31:59sur Europe n°1 le 23 septembre 2015.
32:02Je cite « Il faut impérativement que France Télévisions soit à l'image,
32:07résonne avec son public.
32:08Et honnêtement, en arrivant, mon premier constat,
32:11c'est que ce n'est pas le cas.
32:12On a une télévision d'homme blanc de plus de 50 ans.
32:16Et ça, il va falloir que ça change. »
32:18Elle réitère sur Le Monde en novembre 2020.
32:22Je cite « D'après le CSA, les personnes perçues comme non-blanches
32:26représenteraient environ 25% de la société française,
32:30contre 15% à la télévision.
32:33On a un énorme rattrapage à faire.
32:36Ce sera le fil rouge de mon nouveau mandat. »
32:40200 ou 300 000 migrants extra-européens
32:43s'installent en France chaque année.
32:45Delphine ne va pas manquer de candidats.

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