Le Nouvel I-Média : Le front ripoublicain ?
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur le clip de rap ultraviolent contre le RN promu par les médias.
Le dossier du jour constatera l’alliance du système allant de l’extrême gauche à l’extrême centre pour empêcher Jordan Bardella d’être premier ministre.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) Macron, Baffie et L'agence tous risques !
2) Débat Trump-Biden : le fiasco démocrate
3) Un journaliste de beIN Sports licencié après avoir insulté les électeurs RN ?
4) Un nouveau Crépol occulté ?
5) Hollande et la gauche caviar
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Julian Assange, un portrait d’actualité puisque le courageux lanceur d’alerte vient d'être libéré !
Le dossier du jour constatera l’alliance du système allant de l’extrême gauche à l’extrême centre pour empêcher Jordan Bardella d’être premier ministre.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) Macron, Baffie et L'agence tous risques !
2) Débat Trump-Biden : le fiasco démocrate
3) Un journaliste de beIN Sports licencié après avoir insulté les électeurs RN ?
4) Un nouveau Crépol occulté ?
5) Hollande et la gauche caviar
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Julian Assange, un portrait d’actualité puisque le courageux lanceur d’alerte vient d'être libéré !
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00:00Dans les semaines et les mois à venir, TVL va avoir un rôle prépondérant, indispensable.
00:06En fin de semaine passée, la mobilisation en faveur de TV Liberté a été importante,
00:11soyez-en remerciés. Cette aide n'est pas encore suffisante, alors nous comptons sur votre engagement.
00:17Libérons-nous des chaînes. Merci de votre soutien, maintenant.
00:30Sous-titrage Société Radio-Canada
01:01Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté, et bienvenue dans le numéro 498 d'eMedia.
01:10Bonjour Jean-Yves. Bonjour Lucas.
01:13Aujourd'hui, dans l'image de la semaine, nous reviendrons sur le fameux clip de rap
01:17Nopa Saran, ultra violent et ultra vulgaire, promu par les médias.
01:21Le dossier du jour, quant à lui, sera consacré à l'alliance du système allant de l'extrême gauche à l'extrême centre
01:28pour empêcher Jordan Bardella d'être Premier ministre.
01:31Les pastilles de l'info ne seront pas oubliées.
01:33Le portrait piquant, quant à lui, sera consacré à Julian Assange,
01:37un portrait d'actualité car le courageux lanceur d'alerte vient d'être libéré.
01:41N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos proches,
01:44de vous abonner ou de vous réabonner à TV Liberté.
01:47C'est parti pour le numéro 498 d'eMedia.
01:50L'image de la semaine, un clip de rap ordurier promu par les médias, le clip Nopa Saran.
02:00C'est une actualité qui a montré la partialité des médias, leur duplicité aussi,
02:05la manière dont ils ont traité ce collectif de rappeurs qui manifestent
02:10via des paroles extrêmement violentes contre la montée du RN.
02:14Et on va écouter quelques extraits pour s'en rendre compte.
02:20On a d'ailleurs Pascal Praud lui-même qui a repris ce clip sur CNews,
02:34ce qui a donné lieu à une séquence plutôt cocasse.
02:37Vous voyez, je baise la mère de Bardella, je baise la mère de Bardella.
02:43Marine Le Pen et Marion Maréchal sont des putes.
02:53Si on continue sur le florilège de témoignage de l'élégance française,
02:57on aurait pu citer aussi d'autres passages.
03:00Fuck le RN, si les fachos passent, je vais sortir mon Big Calibre.
03:03C'est tous des francs-maçons, Nick Zemmour, mon cœur est en Palestine, je baise les faffes.
03:08Bon, on va s'arrêter là.
03:09Mais ce qu'on note, c'est aussi que les médias, d'habitude si pronds à rappeler
03:13le prétendu antisémitisme de Jean-Marie Le Pen, oublient de dénoncer celui de ses rappeurs,
03:18comme le souligne notamment Philippe Prigent.
03:21L'antisémitisme de ses rappeurs dit expressément que les années 1930 sont de retour.
03:26Le RN est satanique, le shaytan, car il est avec les juifs, Netanyahou.
03:30Al Capote, l'un des rappeurs anti-RN du clip Nopa Saran,
03:35dont les médias mainstream font la promotion, a indiqué
03:38que ce sont les juifs qui contrôlent le monde, et donc le rap.
03:41Ils sont partout écoutés.
03:42J'ai appris récemment que tu n'as pas le droit de parler des homosexuels et des juifs.
03:46Tu n'as pas le droit de toucher à ces gens-là.
03:48Bientôt, tu n'auras plus le droit de les traiter, ces gens-là.
03:50Parce que c'est un peu eux qui contrôlent le rap aussi.
03:52Ils contrôlent tout, ils contrôlent la planète, donc ils contrôlent le rap aussi.
03:54Ils sont derrière la télé, ils sont derrière les maisons de disques, ils sont partout.
03:58Donc il vaut mieux pas trop les insulter, les titiller.
04:00Jean-Yves, que pensez-vous de ce depoids de mesures médiatiques ?
04:04Il démontre de manière évidente que ce qu'on a raconté pendant 40 ans,
04:11à savoir que la diabolisation du RN était due au soi-disant antisémitisme
04:18de Jean-Marie Le Pen et à certaines de ses déclarations,
04:21eh bien ce n'était pas exact.
04:24Puisque le RN aujourd'hui a totalement rompu avec Jean-Marie Le Pen,
04:34qu'on voit apparaître un fort antisémitisme d'extrême-gauche
04:41et un fort antisémitisme islamiste,
04:43mais que ça n'empêche pas que les médias relaient l'extrême-gauche,
04:47l'extrême-gauche, que les médias relaient cet antisémitisme islamiste
04:51et continuent de diaboliser le RN.
04:55Donc ce n'était pas à cause de l'antisémitisme que le RN était diabolisé,
05:00c'était à cause de ses positions sur l'immigration.
05:03Et nous avons donc là la démonstration, on aurait pu le savoir avant,
05:09puisque des gens comme Enoch Powell, l'anglo-britannique,
05:15avait été diabolisé dès 1968,
05:17alors qu'il n'avait jamais pris la moindre position
05:20sur les questions de la Seconde Guerre mondiale,
05:24qu'il avait d'ailleurs fait dans le camp britannique.
05:28D'autres avaient été diabolisés là aussi sans aucune de ces raisons.
05:32Donc c'est bien l'immigration qui explique la diabolisation du RN
05:37et l'antisémitisme n'a servi que de prétexte.
05:40L'antisémitisme ça sert de prétexte quand on veut diaboliser les gens,
05:44mais quand on ne veut pas les diaboliser, on trouve ça finalement très bien,
05:48et tous les médias ont relayé ce clip de rap,
05:56parfaitement, non seulement d'ailleurs antisémite,
06:02mais aussi sexiste, puisqu'il parle de violer des femmes, et j'en passe.
06:07Mais aussi tout ça est trouvé très bien par la bien-pensance,
06:12puisque c'est pour la bonne cause.
06:14Et quand on va dans l'analyse de ce traitement médiatique,
06:16on voit bien que les journalistes du système, comme vous l'avez dit,
06:19ont fait preuve de bienveillance, voire de soutien,
06:22envers ce clip ultra-violent, ultra-vulgaire,
06:24comme le relève Lojim dans cette revue de presse.
06:27Et comme le rappelle Laurent Burton, les premiers à avoir promu ce clip
06:30sont les habituels journalistes de propagande de l'AFP.
06:33On a surtout le journal Le Parisien, également,
06:36qui a fait preuve d'un soutien particulier à ce rap coup de poing,
06:40je cite dans un tweet,
06:42et submergé par les condamnations de son tweet,
06:45le Parisien l'a supprimé, mais nous l'affichons quand même à l'écran.
06:48Nopas Saran, ce clip bourré de punchlines incisives.
06:52Punchlines incisives, c'est formidable.
06:55Punchlines incisives pour des propos qu'on qualifierait
06:59pour tout autre auteur d'antisémite ou de sexiste,
07:05ou faisant l'apologie de violences sexistes.
07:08Mais là, c'est des punchlines incisives.
07:11Et Destination Télé commente à ce sujet,
07:14les consignes de Bernard Arnault sont strictement appliquées,
07:17le patron du Parisien.
07:19Le patron de LVMH, propriétaire du Parisien.
07:22Il y a un petit échelon en effet.
07:24Un petit échelon intermédiaire.
07:26Et donc, Le Parisien publie entre 10 et 15 infos par jour contre l'URN,
07:29le pire étant ce matin, où la journaliste Marie Poussel
07:32trouvait incisif le brûlot antisémite des rappeurs contre l'URN.
07:35Et en réalité, quand on gratte un peu,
07:37cette prise de position du journal Le Parisien s'explique assez aisément.
07:42Jean-Yves, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
07:44Il y a un lien entre le promoteur du clip,
07:49Ramdane Touhami,
07:51Le réalisateur.
07:52Le réalisateur du clip, Ramdane Touhami, pardon,
07:55c'est pas toujours facile à prononcer,
07:58qui est un créatif de LVMH et du musée du Louvre.
08:06Donc on voit une espèce d'interconnexion
08:09entre le milieu interlope du rap
08:13et le milieu du luxe et l'oligarchie.
08:18C'est quand même un composé tout à fait intéressant.
08:24Il faut bien reconnaître que Arnaud et LVMH
08:29posent un vrai problème,
08:31puisque indépendamment des médias que Bernard Arnaud peut contrôler,
08:37c'est lui le principal importeur,
08:40ou l'un des principaux apporteurs de la publicité,
08:44et en particulier dans la publicité,
08:46dans les journaux ou les médias qui sont lus par l'oligarchie
08:51et qui forment l'opinion.
08:53Donc on voit une espèce de fabrique de l'opinion
08:55avec ce type de créatif qui intervient aussi dans la publicité,
09:00dans la communication,
09:02et à travers ce clip politique de barrage au RN.
09:08Avec un effet toujours pareil,
09:10et comme les déclarations anti-israéliennes,
09:13sinon antisémites de Mélenchon,
09:16de mobiliser l'électorat des banlieues.
09:19Il y a quand même une visée électorale derrière.
09:22L'électorat de l'immigration dans les banlieues s'abstenait beaucoup,
09:27parce qu'ils considéraient que,
09:29beaucoup considéraient que cette affaire-là ne les concernait pas,
09:31et donc pour les concerner,
09:33on les mobilise, on les a mobilisés,
09:36à propos de l'affaire de la Palestine,
09:38qui est une sorte de nation de substitution.
09:42J'ajoute que le même Ramdan Touhami déclarait
09:44« je n'aime pas la France » dans un interview,
09:46donc c'est assez clair,
09:48on mettra cet extrait.
09:50Ouais, en France ouais,
09:52les flics te le rappellent,
09:55le regard des autres.
09:57C'est pour ça que je n'aime pas la France.
09:59Je n'aime pas vivre en France.
10:01Ah si, il y a des trucs très mignons,
10:03je vais dire un truc, je vais le dire,
10:05je ne l'ai pas dit, je ne l'ai jamais dit à personne,
10:07si je vends Bulli, ce qui est le cas,
10:09parce qu'il y a plein de gens qui veulent l'acheter,
10:11j'ai 12% avec LVMH qui a investi avec moi,
10:13ça va pour moi, j'ai...
10:15Et comme le souligne F. de Souches, c'est pour ça...
10:17Ils n'aiment pas la France, mais ils travaillent pour le musée du Louvre,
10:19tant qu'il y a de l'argent.
10:21C'est pour ça que Le Parisien a boosté le truc,
10:23il y a un lien avec LVMH,
10:25qui a le même propriétaire,
10:27Bernard Arnault est au courant
10:29que son empire promeut un clip antisémite,
10:31francophobe, complotiste et sexiste.
10:33Tout ce petit monde se côtoie,
10:35défend ses intérêts aussi,
10:37et après avoir vu le soutien du système politico-médiatique
10:39à cette propagande anti-RN,
10:41nous allons voir dans notre dossier du jour
10:43que le système de l'extrême gauche
10:45à l'extrême centre
10:47est dans la main pour tenter d'empêcher
10:49l'accession au pouvoir du RN.
10:55Dossier du jour,
10:57l'alliance des communistes et des libéraux
10:59pour empêcher l'accession au pouvoir
11:01des patriotes.
11:03La droite qui vote communiste, d'abord,
11:05dans ce dossier du jour, nous allons voir
11:07le traitement médiatique de ces divers ralliements,
11:09d'abord avec Édouard Philippe,
11:11l'ancien Premier ministre, qui dit
11:13dimanche je voterai pour un candidat communiste,
11:15comme le relaie ici le journal Libération,
11:17et comme le souligne Julien Rochedi,
11:19on nous a bassinés avec une prétendue bourgeoisie
11:21qui préférait Hitler au Front populaire,
11:23je cite, alors qu'en fait les représentants
11:25du bloc bourgeois vont sans état d'âme
11:27jusqu'à voter pour le PCF
11:29pour éviter à tout prix les patriotes.
11:31On a même des politiques, qu'on croyait
11:33oubliées, qui ressortent des tréfonds
11:35pour faire le fameux Front républicain,
11:37à l'instar d'un certain
11:39Dominique Strauss-Kahn.
11:41Je n'ai pas de problème à voter LFI, déclare-t-il.
11:43Écoutez Dominique Strauss-Kahn.
11:45Ce qu'il faut essayer de faire, c'est choisir
11:47entre deux situations mauvaises.
11:49La moins mauvaise, c'est qu'il ne soit pas majoritaire
11:51tout seul. Ça veut dire que vous,
11:53Dominique Strauss-Kahn, vous vous imaginez mettant
11:55théoriquement un bulletin LFI dans l'urne ?
11:57Oui, je n'ai pas de problème à cela.
11:59Jean-Yves, que pensez-vous de ce
12:01retour de DSK ? Est-ce que ces
12:03prises de position, de personnalité,
12:05au nid, ne fait pas un peu monter le Rassemblement
12:07national, justement ? Alors, je ne sais pas
12:09si ça fait monter le Rassemblement national, peut-être.
12:11C'est assez intéressant.
12:13C'est l'alliance
12:15du grand capital et de l'extrême-gauche.
12:17DSK,
12:19c'est le fonds monétaire international.
12:21Enfin, c'était le patron du Fonds monétaire international
12:23jusqu'au moment où il a eu
12:25cet incident avec
12:27cette lingère
12:29africaine de New York
12:31ou afro-américaine de New York.
12:33Mais c'est le...
12:35C'est vraiment
12:37la grande oligarchie financière DSK.
12:39Et en même temps,
12:41c'est l'alliance avec
12:43l'extrême-gauche qui marche la main dans la main.
12:45Il y a eu d'ailleurs un livre assez intéressant
12:47qui a été publié il y a quelques années qui s'appelait
12:49« La gauche du capital ». Eh bien, la gauche du capital, on y est.
12:51Alors,
12:53ce qui est intéressant, c'est de voir
12:55que les médias promeuvent cela.
12:57C'est-à-dire qu'il y a une alliance
12:59politico-médiatique. Quand M.Philippe
13:01déclare
13:03qu'il va voter communiste,
13:05eh bien, il le fait
13:07parce que
13:09ça va conforter son image médiatique
13:11qui va passer dans les médias.
13:13Donc, les médias
13:15inspirent et soutiennent
13:17ce type de proposition
13:19alors qu'à contrario,
13:21quelqu'un qui prendrait
13:23une position favorable au Rassemblement
13:25national serait immédiatement
13:27démoli par les médias,
13:29comme l'est par exemple M.
13:31Schiotti,
13:33qui est passé
13:35au cas de vérité le matin
13:37sur le service
13:39public et qui a été
13:41littéralement
13:43interpellé par M.Soto,
13:45mis en cause par M.Soto, qui s'est
13:47comporté de manière militante
13:49contre un élu
13:51qui avait fait le choix
13:53qui a d'ailleurs été plutôt validé
13:55par les électeurs LR, ou une partie
13:57des électeurs LR, de rallier
13:59le Front national, le Rassemblement national,
14:01pardon.
14:03Comme Dominique Stroskal, L.Burton
14:05commande son retour avec humour quand le socialiste
14:07Olivier Faure joue sur la corde sensible
14:09en contant l'histoire d'une femme noire
14:11qui lui serait tombée dans les bras.
14:13L.Burton commande, c'est l'effet DSK.
14:15Enfin, c'est les macronistes
14:17eux-mêmes qui en appellent à voter pour l'extrême-gauche.
14:19En effet, le Premier ministre Gabriel Attal
14:21a appelé au désistement de ses candidats
14:23pour faire gagner le Front populaire
14:25alors que le 13 juin dernier,
14:27donc il n'y a pas si longtemps, il reprochait justement
14:29l'alliance des socialistes et des LFI
14:31dans ce même Front populaire.
14:33Rappelez-vous ce que disait Gabriel Attal il y a
14:35quelques semaines seulement.
14:37Je me désole de voir que le Parti socialiste
14:39dont j'ai été membre
14:41fasse aujourd'hui un accord de la honte
14:43avec la France insoumise
14:45après avoir expliqué par ailleurs pendant toute la campagne des Européennes
14:47aux Français qu'après les élections européennes
14:49il n'y aurait pas de retour à la nupes
14:51parce que M.Mélenchon
14:53n'était plus fréquent.
14:55Ces gens n'ont définitivement aucune conviction.
14:57Ça c'est de l'opportunisme électoral
14:59c'est de la tactique électorale
15:01mais le problème
15:03c'est qu'à chaque fois
15:05on pose un principe.
15:07Le principe c'est que LFI ce n'est pas supportable
15:09c'est moralement inacceptable
15:11qu'il y ait une entente entre
15:13la France insoumise
15:15et les autres partis de gauche.
15:17Ça c'était il y a 15 jours.
15:19Et maintenant, toujours au nom de la morale
15:21on globalise tout le monde
15:23contre la RN
15:25en fait c'est de la tactique électorale.
15:27Ce qui est étrange c'est que c'est une tactique électorale
15:29encouragée
15:31validée par les médias
15:33puisque
15:35ça se place toujours
15:37entre guillemets sur le champ des valeurs
15:39sur le champ de la morale, sur le champ de la République
15:41qui est
15:43le champ idéologique commun
15:45des médias et donc là encore
15:47il y a une opération politico-médiatique
15:49et je crois qu'il y a un putsch
15:51politico-médiatique pour ce deuxième
15:53tour des élections législatives.
15:55Alors est-ce que le putsch politico-médiatique
15:57va fonctionner ?
15:59C'est pas sûr. Peut-être.
16:01En tous les cas, le jeu politique a le mérite
16:03de se clarifier, comme le
16:05commande Vincent Trémont-Lezuyer sur Europe 1.
16:07Le nouveau front populaire
16:09peut se féliciter d'avoir recruté
16:11hier soir Emmanuel Macron,
16:13le président de la République, et Gabriel Attal
16:15son premier ministre.
16:17Il est temps, il est loin le temps
16:19où les deux hommes voulaient nous faire croire
16:21qu'ils pourraient remplacer la droite.
16:23Maintenant, ils rejoignent sciemment au nom de la lutte
16:25contre le RN, l'improbable
16:27patrouille des castors qui construit son barrage
16:29avec Raphaël Arnault, le candidat
16:31Fiché S, avec Louis Boyard,
16:33avec Sandrine Rousseau et avec
16:35Rima Hassan. Le premier ministre
16:37dit qu'il fait ses choix au nom de ses valeurs.
16:39Mais comment parvient-il à les
16:41conjuguer, ses valeurs, avec Olivier Faure
16:43qui dit que de Philippe Poutou
16:45à Raphaël Glusman, il
16:47assume tout. Le nouveau front
16:49populaire peut se féliciter d'avoir recruté
16:51hier Emmanuel Macron et Gabriel Attal.
16:53Ce qui est
16:55notable, c'est également
16:57l'occultation médiatique concernant
16:59en fait la négation de la volonté
17:01populaire, comme le souligne ici
17:03Laurent Oberthon. LFI, je cite,
17:05va sauver le cul de Macron, la Macronie
17:07va faire élire des communistes, des antiprisons,
17:09le parti unique contre le
17:11peuple. Ce à quoi, Pascal Praud
17:13commente également dans son édito de
17:15mardi, vous avez voté à droite,
17:17vous aurez la gauche.
17:19Cette stratégie vise à contourner
17:21le vote des français. Vous avez
17:23voté ? On s'en fiche.
17:25Vous avez voté à droite ?
17:27Vous aurez un gouvernement de gauche.
17:29Depuis des années, bien avant
17:31Emmanuel Macron, cette stratégie
17:33du contournement de la voix des français
17:35a produit les effets que
17:37chacun observe dans le pays. Défiance
17:39ou rejet ?
17:41Est-ce que vous pensez qu'on assiste à un hold-up démocratique ?
17:43Bah oui, en tout cas
17:45à un hold-up médiatico-
17:47politique.
17:49Parce que
17:51il n'y a pas un traitement
17:53équitable de l'information.
17:55C'est-à-dire que si on regarde
17:57les principaux médias, à part
17:59les médias
18:01Bolloré et puis
18:03les médias alternatifs,
18:05mais qui ne touchent
18:07qu'une petite partie de l'opinion,
18:09l'ensemble du rouleau compresseur
18:11médiatique, l'ensemble du rouleau
18:13compresseur médiatique va dans
18:15le sens du vote de barrage.
18:17Donc,
18:19il n'y a pas d'égalité
18:21d'accès au temps d'antenne.
18:23Vous pensez que le RN obtiendra la majorité absolue ?
18:27Je pense que c'est pas impossible,
18:29malgré effectivement le barrage.
18:31Bon, actuellement,
18:33les sondages
18:35et les estimations
18:37pronostiquent
18:39une
18:41absence de majorité absolue
18:43pour le RN,
18:45en pensant que le barrage fonctionnera.
18:49C'est possible, ce n'est pas certain.
18:51Il est possible
18:53qu'il y ait une réaction de l'opinion.
18:55Je rappelle quand même, alors la situation
18:57est un peu différente parce que le taux de participation
18:59au vote n'est pas le même, mais en 2022,
19:01il y a énormément
19:03de députés RN
19:05qui avaient à peine atteint 30%
19:07au premier tour, voire certains
19:09qui n'avaient atteint, un d'entre eux en tout cas,
19:1130% qui ont été élus au deuxième tour.
19:13Par conséquent,
19:15je crois que
19:17les jeux ne sont pas faits.
19:19Les sondages ont été globalement
19:21exacts pour les européennes, ils ont été
19:23globalement exacts pour le premier
19:25tour des législatives.
19:27Je ne suis pas sûr
19:29qu'ils le soient pour le deuxième
19:31tour des législatives. A voir.
19:33Je prends mes risques.
19:35Et dans cette situation,
19:37certains journalistes se remettent en cause,
19:39mais pas de la manière dont on pourrait l'attendre.
19:41Notamment ce monsieur, Hervé Gardette.
19:43Ces résultats devraient aussi nous inciter,
19:45nous journalistes, contribuant au débat public
19:47et nous interroger sur notre responsabilité
19:49dans ce qui arrive.
19:51Les infos répondant, a priori, ça fait
19:5340 ans que vous répétez que tout va bien,
19:55que vivre ensemble c'est génial et que le danger
19:57c'est l'extrême droite. Jean-Yves,
19:59on entend parfois dire que c'est les journées
20:01qui font monter la guerre. Ah oui, ça fait effectivement 40 ans,
20:03ça fait effectivement 40 ans
20:05que les journalistes se disent
20:07qu'on n'aurait jamais dû en parler.
20:09Alors, ils ont d'ailleurs
20:11pas complètement tort,
20:13parce qu'il y a
20:15un modèle, si j'ose dire,
20:17qui est le modèle belge,
20:19ou plus exactement le modèle
20:21wallon, c'est-à-dire la partie francophone
20:23de la Belgique,
20:25où tout ce qui,
20:27toute personnalité
20:29qui critique un tant soit peu
20:31l'immigration, est interdit.
20:33Et où, de fait,
20:35les partis
20:37nationaux sont
20:39rigoureusement interdits
20:41de tout accès à tout média,
20:43et ça a un effet,
20:45c'est que la
20:47Wallonie est complètement
20:49gouvernée
20:51par la gauche et l'extrême gauche,
20:53ça a aussi un effet, c'est que c'est
20:55une région en pleine décrépitude.
20:57Mais, c'est vrai, à partir
20:59du moment où, malgré tout,
21:01il y a un accès aux médias
21:03à des gens qui pensent de manière
21:05politiquement incorrecte,
21:07ben oui,
21:09ça a un effet, oui, c'est sûr.
21:11– Au sein des journaux considérés comme de droite,
21:13ce n'est pas beaucoup mieux,
21:15notamment au sein de Figaro, près d'une centaine
21:17de membres de la rédaction du quotidien Le Figaro
21:19ont écrit mardi à leur direction
21:21pour leur demander si le journal soutenait désormais
21:23le Rassemblement National. C'est dû à un édito
21:25d'Alexis Brézet au lendemain des élections
21:27législatives. Jean-Yves,
21:29pour cette centaine de journalistes de Figaro,
21:31il ne faudrait pas préférer le Nouveau Front Populaire
21:33au Rassemblement National ?
21:35Est-ce qu'ils ne devraient pas plutôt faire des piges pour Libération,
21:37ces gens-là ? – Certainement. Alors, ce qui est intéressant,
21:39c'est qu'effectivement,
21:41le seul journal un peu
21:43mainstream qui a émis des critiques
21:45sur cette alliance
21:47de la carpe et les filles
21:49et du lapin macroniste,
21:51le seul journal
21:53qui est mainstream, qui a un peu émis
21:55des réserves, c'est effectivement
21:57Le Figaro, avec Vincentre Molette-Villers
21:59et Alexis Brézet.
22:01Et significativement,
22:03il y a quand même une centaine de journalistes
22:05dans leur rédaction qui protestent.
22:07Et donc, cette centaine de journalistes
22:09de la rédaction du Figaro
22:11montrent finalement le vrai jour
22:13du reste des médias
22:15qui occultent
22:17ce rapprochement électoral
22:19tactique qui devrait être
22:21à minima,
22:23comment on dit, interrogé.
22:25Donc c'est très intéressant,
22:27l'affaire du Figaro.
22:29Mais toutefois, on a quand même
22:31certaines personnalités médiatiques,
22:33même issues du système,
22:35qui commencent à trouver ça un peu abusé.
22:37Notamment Rotelle Criève qui commente
22:39Proposer à des Français
22:41qui, deux fois après les Européennes,
22:43puis après le premier tour et le deuxième tour,
22:45disent qu'ils veulent plus de sécurité,
22:47moins d'immigration,
22:49et un discours sur l'autorité,
22:51et leur dire,
22:53on va mettre quelqu'un qui va du côté
22:55de nous aujourd'hui, d'accord, mais enfin,
22:57envisager cela, c'est une provocation.
22:59Et dans les couloirs du pouvoir,
23:01les petits arrangements entre amis
23:03qui se fomentent, comme le relève France Info,
23:05repris ici par Destination Télé.
23:07Selon France Info, l'Élysée est déjà en train de former
23:09un nouveau gouvernement avec le nouveau Front Populaire.
23:11Boris Vallaud, Valérie Rabault
23:13pourraient être nommés premiers ministres.
23:15On pense aussi
23:17à Madame Tondelier. Et justement, au sujet
23:19de Madame Tondelier, c'est une habituée
23:21du pathos politico-médiatique
23:23qui s'exprime à travers,
23:25notamment, ses pleurs nicheries,
23:27qui affirment notamment que Bardella est misogyne,
23:29sous prétexte qu'il refuse de débattre avec elle.
23:31La Verte déclare, le R.N. a manifestement
23:33un problème avec les femmes.
23:35Beaucoup de femmes se sentent insultées par cette absence
23:37dans les débats. Jean-Yves,
23:39qu'est-ce qu'on pourrait dire sur Madame Tondelier ?
23:41Alors, je crois que Madame Tondelier,
23:43qui est devenue la personnalité
23:45que les médias mettent en scène
23:47en ce moment,
23:49qu'on présente peut-être comme une possible
23:51première ministre,
23:55c'est une fabrication médiatique.
23:57Je rappelle que politiquement,
23:59elle a fait
24:015% aux élections européennes
24:03et qu'elle est
24:05maintenant présentée,
24:07construite, comme éventuellement,
24:09une future première ministre
24:11parce qu'elle a un effet
24:13moins repoussoir que Mélenchon.
24:15Mais c'est une
24:17fabrique médiatique, Madame Tondelier.
24:19C'est une fabrique médiatique
24:21qui s'auto-fabrique elle-même,
24:23puisqu'elle est élue
24:25de Hénin-Beaumont et, au début,
24:27elle avait des relations assez courtoises
24:29avec ses collègues R.N.
24:31et puis elle a compris qu'elle devait marquer ses distances,
24:33refuser de leur serrer la main
24:35pour se construire une image
24:37d'antifasciste de pacotille.
24:41C'est un peu...
24:43C'est du balsa, Madame
24:45Madame Tondelier. C'est pas très solide.
24:47Dans le même genre,
24:49un petit peu pathos, on a les articles
24:51du Monde qui témoignent
24:53cette personne.
24:55Dans ma commune de 6000 habitants,
24:57la candidate du RN est arrivée en tête
24:59au premier tour avec 45% des voix.
25:01Je me dis donc qu'il y a forcément des électeurs dans ma rue.
25:03Ça crée une forme de curiosité.
25:05J'y pense tout le temps.
25:07Alors, heureusement que les valeurs
25:09de la République, les résistants
25:11d'Operette sont là pour défendre la veuve
25:13et l'orphelin de la bête immonde.
25:15Et Thomas Guénolé, en ce sens,
25:17a annoncé la création d'un réseau
25:19de résistance sur France Info,
25:21un média d'État. Jean-Yves, quel courage.
25:23Parce que l'extrême droite sera
25:25probablement au pouvoir en France
25:27dans 7 jours, le réseau
25:29de résistance à l'extrême droite a été créé
25:31qui est constitué essentiellement
25:33de fonctionnaires et dont
25:35les principales méthodes seront le refus par des fonctionnaires
25:37d'exécuter certains ordres,
25:39la désobéissance civile et l'activisme judiciaire.
25:41Il s'agit essentiellement
25:43de fonctionnaires parce que quand l'extrême droite
25:45va gouverner ce pays,
25:47un certain nombre d'ordres porteront atteinte
25:49aux valeurs républicaines fondamentales.
25:51Ça c'est formidable, annoncer un réseau de résistance
25:53sur un média d'État,
25:55c'est formidable quand même, non ?
25:57C'est une forme
25:59d'anarcho-tyrannie.
26:01Après avoir constaté les tentatives du système
26:03de faire alliance pour préserver ses intérêts,
26:05place au pastis de l'info.
26:09Premier pastis, le débat Trump-Biden,
26:11le fiasco démocrate.
26:13Aux États-Unis, le camp de Biden s'inquiète
26:15lors du débat face à Trump.
26:17Le président candidat a montré de nouvelles faiblesses
26:19qui démontrent la dégradation
26:21de sa santé mentale. Regardez,
26:23ne serait-ce qu'un extrait de ce naufrage.
26:41En réaction à cela,
26:43le célèbre journal,
26:45le Time, titre panique,
26:47avec Biden qui sort
26:49du cadre.
26:51Le journaliste Ronopilla pourtant disait
26:53à ceux qui se moquent de la chute de Biden,
26:55un vieillard, il se trouve qu'il est le président américain
26:57le plus impressionnant en Réunion depuis longtemps.
26:59Selon les diplômes français, c'est un cador.
27:01Jean-Yves, Biden semble atteint
27:03de sénilité mentale.
27:05Est-ce que l'élection paraît pliée d'avance
27:07en faveur de Trump ?
27:09Biden a donné des signes
27:11de troubles depuis 2 ou 3 ans
27:13et on en a beaucoup parlé, y compris
27:15sur ce média, mais ça a été
27:17occulté. Ça pose d'ailleurs
27:19un problème gravissime
27:21car quand on voit
27:23l'état mental de Biden
27:25tel qu'il apparaît dans
27:27beaucoup de séquences publiques,
27:29on se demande s'il est apte
27:31à gouverner. Qui dirige les Etats-Unis ?
27:33Qui dirige les Etats-Unis ?
27:35C'est ça la vraie question.
27:37Il y a manifestement
27:39un pouvoir occulte parce qu'il est un peu
27:41dans l'état où était
27:43le président algérien Boutlefika
27:45à la fin de sa vie,
27:47ou le secrétaire général
27:49du Parti communiste de l'Union
27:51soviétique, Léonide Bradjev
27:53à la fin de sa vie, c'est-à-dire
27:55en quelque sorte des momies qu'on laisse en place
27:57pendant que d'autres
27:59tirent les ficelles. Donc ça pose
28:01un problème réel. Parce que j'ai cité l'Algérie
28:03qui n'est pas une démocratie,
28:05j'ai cité l'Union soviétique
28:07qui n'était pas une démocratie.
28:09Les Etats-Unis sont censés être une démocratie.
28:11C'est un vrai problème.
28:13Comment ils vont faire pour le maintenir
28:15en place ou pour le remplacer
28:17et par qui ?
28:19La candidate naturelle serait d'ailleurs
28:21la vice-présidente, Mme Camilla Harris,
28:23qui semble-t-il
28:25est hors course pour des raisons
28:27que je ne connais pas.
28:29On parle aussi de Michelle Obama.
28:31Une rumeur devient de plus en plus persistante,
28:33celle du remplacement de Biden par la femme
28:35de l'ancien président Obama,
28:37comme le relaie ici BFM TV.
28:39Et vous, cette option vous paraît crédible ?
28:41Peut-être, oui. Dans les sondages, je serai
28:43vraisemblablement la seule à être devant Trump.
28:45Deuxième pastille,
28:47un journaliste de Bainsport,
28:49licencié peut-être après avoir insulté
28:51les électeurs du Rassemblement national,
28:53comme le relaie ici le journal L'Équipe,
28:55Benjamin Bernard, présentateur de Bainsport,
28:57qui avait tweeté 12 millions de FDP,
28:59fils de pute entre guillemets,
29:01dans notre pays, après la sortie
29:03des résultats des législatives,
29:05pourrait être licencié pour faute grave et violation
29:07de la clause de moralité.
29:09Jean-Yves, que peut-on dire sur ce journaliste,
29:11et surtout sur sa chaîne Bainsport ?
29:13Alors, la chaîne Bainsport, il faut savoir que c'est
29:15Al Jazeera, en fait. C'est une chaîne
29:17qui a pris le nom de Bainsport,
29:19qui est un peu plus
29:21discrète, on va dire, mais c'est une chaîne
29:23qui est à Paris.
29:25Donc, on peut penser qu'il ne voit pas
29:27forcément d'un bon oeil
29:2912 millions d'électeurs
29:31en faveur du Rassemblement national,
29:33mais c'est aussi des clients, quand même.
29:35Dans ces 12 millions d'électeurs
29:37du RN, il y a sûrement
29:39des amateurs de sport
29:41et des gens qui suivent,
29:43qui s'abonnent à cette chaîne de sport.
29:45Donc, il y a un équilibre à trouver.
29:47Bon, regardons la suite.
29:49Sera-t-il
29:51effectivement licencié ?
29:53Est-ce une fausse alerte ? On ne sait pas. A suivre.
29:55Autre pastille,
29:57un nouveau Crépole
29:59occulté, peut-être. Un nouveau cas
30:01semblable, en tout cas, cette fois se déroulant
30:03au sable d'Olonne, a été occulté
30:05par les journalistes dans ce contexte d'élection,
30:07bien entendu, sauf par les médias alternatifs.
30:09Ici, c'est Boulevard Voltaire qui titre.
30:11Après Crépole, c'est
30:13Antonin et Lucas plantés au couteau.
30:15Le collectif Argos décrit
30:17les faits. Même scénario que pour
30:19Thomas, Antonin, 20 ans, a été poignardé
30:21avec l'un de ses amis à la sortie d'une boîte de nuit
30:23au sable d'Olonne par 5 jeunes hommes
30:25de type maghrébins et africains, dans la nuit
30:27de vendredi à samedi dernier.
30:29Jean-Yves, comme vous avez l'habitude de le dire,
30:31la plus grande désinformation, c'est l'occultation.
30:33Nul doute que si une affaire défavorable
30:35au Rassemblement national arrivait,
30:37les médias se feraient le relais
30:39matin, midi et soir. Que pouvez-vous dire
30:41de cela ? Rien de plus.
30:43La plus forte
30:45des désinformations, vous l'avez dit, c'est l'occultation.
30:47Et là, on est dans ce cas-là.
30:49Hollande
30:51et la gauche caviar.
30:53Un phénomène médiatique de cette dernière
30:55semaine, c'est le retour en politique
30:57de l'inénarrable François Hollande.
30:59Alors, toujours aussi normal, il a été refoulé
31:01au bureau de vote après s'y être présenté
31:03et sans ses papiers. Mais ce n'est pas ce qui a
31:05marqué le plus les esprits. C'est un
31:07autre élément. C'est que l'ancien président
31:09s'est présenté avec sa compagne qui portait
31:11un sac Hermès à 22 000 euros.
31:13Alors, Jean-Yves, rien de mal
31:15à avoir ce genre de sac. Mais Hollande,
31:17qui a fait sa campagne contre les riches,
31:19n'en est plus à une incohérence près.
31:21Est-ce que ces gens se rendent compte de la déconnexion
31:23qui est la leur ? J'ai l'impression que c'est
31:25étrange parce qu'on sait très bien que quand
31:27on va voter, quand on a une personnalité politique
31:29ou même simplement un candidat, on sait que
31:31quand on va voter, on va être photographié
31:33et on va être filmé. Donc, a priori,
31:35on pense
31:37à la veste
31:39qu'on met, éventuellement à la cravate qu'on met.
31:41Et
31:43si on est accompagné
31:45par une femme,
31:47la personne qui accompagne, elle pense aussi
31:49qu'elle va être filmée,
31:51qu'elle va être photographiée.
31:53Donc,
31:55ça paraît
31:57étrange d'arriver avec
31:59un sac de luxe,
32:01mais apparemment, ça ne leur revient
32:03même pas à l'esprit.
32:05C'est un monde à part.
32:07– Un monde merveilleux.
32:09– Un monde merveilleux, oui, absolument.
32:11– Dernière pastille,
32:13nous venons de l'apprendre,
32:15Priscia Thévenot a été agressée.
32:17Alors, c'est assez intéressant, j'enlève du point de vue
32:19du traitement médiatique. Que pouvez-vous nous en dire ?
32:21– Alors, il y a eu
32:23une agression d'une candidate Rassemblement
32:25national, qui a huit jours d'ITT,
32:27dont on a très peu parlé.
32:29Un petit peu quand même, mais dont on a très peu parlé.
32:31Et puis, on a beaucoup parlé
32:33de l'agression de Priscia Thévenot,
32:35ministre
32:37porte-parole et
32:39candidate dans les
32:41Hauts-de-Seine, candidate macroniste
32:43dans les Hauts-de-Seine. Et on nous a dit
32:45qu'elle était agressée sans dire
32:47ce qui s'était passé. En fait,
32:49elle est allée distribuer des tracts
32:51dans une cité, ce qui n'est pas
32:53forcément une bonne idée, ce qui prouve qu'elle ne doit pas avoir
32:55une très grande expérience
32:57politique ou qu'elle ne sait pas ce qui se passe
32:59dans les cités de sa circonscription.
33:01Et elle a été agressée par des racailles.
33:03Voilà. Et
33:05il semblerait qu'un certain nombre de racailles
33:07qui l'aient agressée soient des racailles
33:09qui avaient participé aux émeutes
33:11en
33:132023.
33:15Voilà. Donc, on met ça.
33:19On va essayer, je pense que le système
33:21va essayer d'occulter
33:23la nature
33:25des agresseurs de
33:27Mme Priscia Thévenot. Il faut savoir
33:29qu'elle est candidate face à
33:31elle. Elle a un candidat.
33:33Elle est fille.
33:35Voilà. Et donc,
33:37elle est allée dans une cité à
33:39voter les filles. Donc, forcément, on ne l'a
33:41pas bien accueillie. C'est normal. Il y a des propos qui ont été
33:43rapportés sur le Coran. Ramène
33:45tout le monde. Voilà. C'est sûrement des gens
33:47d'extrême droite. Absolument. Certainement.
33:49Certainement.
33:53On arrive déjà
33:55au terme de ce IMEDIA
33:57numéro 498. Merci pour votre
33:59fidélité. N'oubliez pas d'aimer cette vidéo,
34:01de la partager avec vos proches,
34:03de vous abonner ou de vous réabonner à TV Liberté.
34:05C'est important. On ne se quitte pas
34:07sans le portrait piquant du jour consacré
34:09à Julian Assange. Un portrait
34:11d'actualité puisque le lanceur d'alerte
34:13vient d'être libéré. A la
34:15semaine prochaine, Jean-Yves.
34:17Nous dressons le portrait
34:19d'un combattant de la
34:21liberté. Celui de Julian
34:23Assange. Ancien informaticien
34:25et hacker, fondateur
34:27de la plateforme Wikileaks,
34:29Julian Assange a mis en lumière les
34:31dessous de la guerre d'Irak. Ses documents
34:33ont permis de chiffrer à plus de 100 000
34:35le nombre de morts irakiens causées
34:37directement par le conflit de
34:392004 à 2009, dont
34:4160% de civils.
34:43Julian Paul Hawkins,
34:45son vrai nom, alias Julian
34:47Assange, naît en Australie en 1971.
34:49Ses parents sont séparés
34:51et il est élevé par son beau-père.
34:53Il étudie la proclamation, il est mathématique
34:55mais ne complète aucun de
34:57ses deux cursus. Avec deux amis,
34:59il pirate par jeu
35:01le Pentagone et le Département
35:03de la Défense américain. Jugé en
35:051996, il est condamné à une
35:07simple amende car il n'a pas démontré
35:09d'intention malveillante.
35:11C'est en 2006 qu'il
35:13fonde la plateforme Wikileaks
35:15qui s'illustre en 2010
35:17en faisant fuiter des câbles diplomatiques
35:19confidentiels américains,
35:21puis publier en 2011 plus de
35:23250 000 documents
35:25sur le conflit en Irak.
35:27À l'été 2015, la
35:29plateforme démontre que la NSA
35:31a directement espionné les présidents
35:33Chirac, Sarkozy
35:35et Hollande. Au même moment,
35:37il demande l'asile à la France,
35:39demande rejetée par François Hollande.
35:41En août 2010,
35:43soit un mois seulement après
35:45la fuite des documents, il est accusé
35:47de viol par deux femmes suédoises.
35:49Il est blanchi en 2017.
35:51Mais trop tard, car en
35:53liberté conditionnelle entre temps,
35:55il s'est réfugié le 19 février
35:572012 dans l'ambassade londonienne
35:59de l'Équateur. Après un accord
36:01entre les États-Unis et le
36:03nouveau président équatorien,
36:05il est expulsé et arrêté
36:07le 11 avril 2019
36:09et condamné à 50 semaines de prison
36:11par la justice anglaise
36:13pour avoir violé les termes
36:15de sa liberté conditionnelle.
36:17Il est ensuite accusé de conspiration,
36:19placé en prison de haute sécurité
36:21où il risque l'extradition
36:23aux États-Unis, qui l'en réclame
36:25avec 18 chefs d'accusation.
36:27La Haute Cour de Justice de Londres
36:29autorise son extradition
36:31fin 2021.
36:33La Cour suprême britannique
36:35la confirme en mars 2022,
36:37lui faisant courir le risque
36:39de pas moins de 175 années
36:41de détention. Son sort
36:43dépend maintenant du Home Office,
36:45le ministre de l'intérieur britannique
36:47qui peut à tout moment prononcer
36:49l'extradition ou la reculer
36:51si nédié. Au total,
36:53Julian Assange aura passé 2600 jours
36:55dans une chambre de 9m2
36:57à l'ambassade équatorienne.
36:59Malade,
37:01il est depuis plus de 1100 jours
37:03incarcéré au secret
37:05dans une prison de haute sécurité.
37:07La France
37:09s'honorerait à demander
37:11sa libération en lui accordant
37:13un droit d'asile, un droit donné
37:15très facilement à des délinquants,
37:17des meurtriers
37:19et des violeurs.
37:21En un mot,
37:23libérez Assange.