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Dans "La tempête qui vient", le journaliste indépendant Nicolas Vidal, fait le constat d’une France dévastée et ruinée. Pour lui, l’affrontement entre le peuple et l'oligarchie n’est plus qu’une question de temps, il est malheureusement inévitable. Pour des millions de Français, il est devenu insupportable d’assister à ce saccage. Il apparaît aujourd’hui inconcevable de laisser une caste détruire ce pays avec l’alibi d’une démocratie qui leur a été volée progressivement depuis 40 ans et qui revêt aujourd’hui tous les codes de la tyrannie. Pour beaucoup, le seuil d’alerte est à présent dépassé. Il prévient : "Ne sous-estimez jamais la férocité d’un peuple qui décidera un jour de se lever pour empêcher une oligarchie d’anéantir ce pays, et de salir, comme bon lui semble, l’âme de la France. Car ce peuple n’a ni raison, ni tort. Il décide".

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Transcription
00:00Il ne reste que quelques heures, il faut foncer.
00:04Nous avons atteint 90% de nos objectifs de financement pour 2025.
00:09C'est important, mais ce n'est pas suffisant.
00:11Vous savez comme moi que payer 90% des loyers, des salaires ou des prestataires
00:15ne satisfait personne, ni le propriétaire, ni le salarié, ni les entreprises qui nous font confiance.
00:21Il ne nous reste donc que quelques heures pour inverser la tendance
00:25et protéger TV Liberté pour l'année à venir.
00:28Ce sont les heures les plus cruciales puisqu'elles déterminent tout le reste.
00:31Il faut donc foncer.
00:33En 2025, TVL va se renouveler en s'appuyant sur de nouveaux lieux d'expression libre
00:38et en s'adressant à des publics nouveaux.
00:40En 2025, le processus de remplacement de la presse de grand chemin par les médias alternatifs va s'enclencher.
00:47La France va vivre demain ce que les Etats-Unis vivent aujourd'hui
00:51et ce sera un tournant historique.
00:54En 2025, de grands enjeux et des défis immenses s'annoncent devant nous.
00:58L'avenir nous appartient.
01:00Alors soutenez TVL.
01:02Devenez acteur de ce grand changement.
01:04Aidez-nous au cours des prochaines heures.
01:07Notre avenir vous appartient.
01:09Foncez !
01:24Bonjour à tous.
01:37Bienvenue dans notre Zoom aujourd'hui en compagnie de Nicolas Vidal.
01:41Bonjour Nicolas Vidal.
01:42Bonjour.
01:43Nicolas Vidal, vous êtes journaliste.
01:46Vous animez la chaîne YouTube Nicolas Vidal Putsch.
01:49Vous êtes l'auteur de plusieurs ouvrages.
01:51Médias Le Grand et Hermant.
01:53Lettres aux autruches et aux tubes digestifs.
01:56Et le dernier en date dont on va parler dans un instant, La Tempête qui vient.
02:00Comme d'habitude, ouvrage à retrouver sur la boutique de TV Liberté.
02:04Alors Nicolas Vidal, vous commencez votre ouvrage avec une citation de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe.
02:11Je cite, il y a une colère rentrée dans la population française qui va exploser.
02:16Quelle pourrait être, selon vous Nicolas Vidal, le détonateur qui pourrait changer les choses dans la tête des Français ?
02:23Oui, vous l'avez dit, effectivement, cette citation d'Édouard Philippe, il faut la remettre dans son contexte,
02:28elle a été faite en mai 2021 au mardi de l'ESSEC.
02:32Donc en fait, ce n'était pas sur un plateau télé.
02:34Donc ils ne pensaient pas qu'elle allait avoir une exposition incroyable, cette citation,
02:37qui a été filmée et reprise sur les réseaux sociaux.
02:39Et je pense qu'Édouard Philippe, il dit tout.
02:41À ce moment-là, il dit tout.
02:42Il dit pas mal de choses, mais celle-ci, il dit tout.
02:44Cette colère rentrée des Français, elle est de moins en moins rentrée, cette colère.
02:46Elle est manifestement de plus en plus apparente.
02:48On le voit en ce moment avec les agriculteurs depuis janvier dernier.
02:51On le voit avec toute une série de professions, les pompiers, le corps médical,
02:56et pas mal d'autres corps dont on ne parle pas,
02:58parce que les médias, vous le savez, se gardent bien d'en parler,
03:00puisqu'il ne faudrait quand même pas donner de mauvaises idées à l'autre partie de la population.
03:04Mais cette colère, elle est là, elle est latente.
03:06Je voudrais rappeler ce qui s'était passé pendant les Gilets jaunes.
03:09Ça s'est cristallisé avec la taxe du diesel, mais il n'y avait pas que la taxe du diesel,
03:12on en a parlé déjà ici.
03:14Mais en fait, cette colère-là, elle pourrait éclater pour une loi,
03:17pour un comportement, pour une affaire qui pourrait sortir,
03:20et qui sort d'ailleurs tous les jours.
03:22Et c'est pour ça qu'Édouard Philippe le dit.
03:24Concrètement, ce que veut dire Édouard Philippe là, l'ancien Premier ministre,
03:27dans la répression des Gilets jaunes, il n'a quand même pas été mal.
03:31Évidemment, il dit que ça pourrait arriver à n'importe quel moment,
03:34à n'importe quel moment, pour une chose parfois considérée par le pouvoir en place à Naudine.
03:39Rappelez-vous d'ailleurs les dépenses de l'Élysée qui avaient explosé,
03:42ça a été révélé il y a quelques semaines dessus,
03:44sur les frais de bouche, frais de communication, frais de déplacement.
03:47L'Élysée a fait marche arrière, a essayé de dire,
03:49on allait baisser notamment les frais, ou du moins le budget de communication de l'Élysée.
03:52C'était le cas aussi, rappelez-vous, Yael Brown-Pivet,
03:55président de l'Assemblée nationale, qui avait dit un jour chez BFM
03:58qu'il n'y aurait pas d'économie à faire à l'Assemblée nationale.
04:01Trois jours après, pression sur les réseaux sociaux, l'eau monte.
04:05Yael Brown-Pivet avec Gérard Lachet, vous savez, le gastronome du CELIN,
04:09ont fait un communique presque au moins pour dire,
04:11finalement si, on va quand même essayer de faire des économies.
04:14Cet exemple pour quoi dire ?
04:15Pour dire qu'en fait, ils ont quand même conscience qu'à un moment donné,
04:18tout aujourd'hui peut être une cause de basculement, de renversement,
04:23de manifestations monstres, et bien entendu de dérapages incontrôlables.
04:27– Vous dites, in fine, parce qu'il y a ces dépenses, ces gabegies,
04:30que les Français constatent, mais il faudrait vous dire
04:33que les Français prennent conscience que l'État joue contre les intérêts du peuple.
04:38Mais comment est-ce qu'on peut leur faire comprendre ça,
04:40leur faire prendre conscience de ça ?
04:42– C'est la prise de conscience du déclassement en fait,
04:44et c'est ce que j'écrivais dans mon dernier Lettres autruches et autudigestives,
04:47c'est-à-dire qu'il y a encore une partie des Français
04:49qui n'arrivent absolument pas à se rendre compte
04:51qu'ils sont en train d'être déclassés.
04:53On le voit notamment, moi je le vois puisque j'habite
04:55dans un petit village du sud de l'Hérault,
04:57et il y a des gens que je connais, que je fréquente,
04:59que je mets de plus ou moins loin, qui ne se rendent pas compte
05:01que le fait d'être déclassé ne serait-ce que sur leur achat alimentaire.
05:04Quand vous allez à une grande surface généraliste
05:06et que vous vous retrouvez à aller chez un hard, hard, hard discounter,
05:09ces gens-là vous disent, c'est compliqué, c'est dur,
05:11donc je préfère faire des économies et aller dans une ancienne bas de gamme.
05:15Mais en fait, ils n'ont pas conscience que c'est un véritable déclassement.
05:18– C'est ce que vous appelez la morphine de la consommation,
05:21les gens, quand ils peuvent encore remplir le caddie…
05:24– Même à bas prix, même à très bas prix,
05:26même s'ils mangent des choses qui ne sont pas bonnes pour la santé
05:28pour ne pas dire autre chose.
05:30Et puis il y a aussi cette idée qui m'effraie, je vous le dis très sincèrement,
05:33c'est l'idée même que beaucoup de gens, ou du moins une partie de la population
05:37partent du postulat totalement faux, totalement avarié
05:41que l'État est là pour leur bien.
05:43C'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas concevoir, à un moment donné,
05:45un État, un gouvernement, un président de la République, une oligarchie
05:49soit là pour autre chose que pour leur bien.
05:51Donc s'il y a manifestement une divergence d'intérêts
05:53qui est en train de nous emmener dans le mur
05:55par une classe dirigeante politique,
05:57on en parlera probablement, qui n'a plus du tout les mêmes intérêts
06:00que les Français, c'est la sécession des élites,
06:02qu'avait très bien décrit Christophe Herlache.
06:04Mais cette idée que finalement, pourquoi ils voudraient nous faire du mal ?
06:07Pourquoi ils ne voudraient pas nous protéger ?
06:09Pourquoi ils ne feraient pas le tout pour nos intérêts ?
06:11Et ça c'est une question de fond qui, à mon sens,
06:14marque la synthèse parfaite d'une régression démocratique et collective
06:18d'une nation, la plupart des citoyens qui n'ont plus l'impression
06:21de faire une nation, qui se sont eux-mêmes dissous,
06:25auto-dissous de ce destin collectif qui est le nôtre
06:27et qui sont finalement, leur souveraineté s'arrête à eux-mêmes,
06:30à leurs amis, à leurs enfants.
06:31Mais ça c'est vieux comme le monde,
06:33à Tocqueville déjà on parlait depuis un certain temps,
06:35mais là c'est criant de vérité et ça nous plonge en la crise.
06:38Également, ça nous plonge en le chaos.
06:40– Nicolas Vidal, vous sillonnez la France de haut en bas,
06:43de gauche à droite, vous étiez même il n'y a pas longtemps au Canada.
06:47Est-ce que vous constatez dans cette colère populaire
06:50une appartenance politique, une couleur politique
06:53dans cette colère ?
06:54– Franchement, je vais vous le dire, non, moi je ne le constate pas.
06:57C'est le procès qu'on a fait aux Gilets jaunes, rappelez-vous,
07:00ce sont des islamophobes, des antisémites,
07:02ils sont de droite, d'extrême droite ou d'extrême gauche.
07:05Je parle des Gilets jaunes des 6 premiers mois,
07:07des Gilets jaunes canal historique.
07:09Et on nous a fait le même coup, on nous fait le même coup
07:11les agriculteurs, on dit qu'ils sont d'extrême droite,
07:13eux ce syndicat-là, plus qu'un autre.
07:15Non, en fait, tout ça, il n'y a pas de couleur politique.
07:17D'ailleurs, une nouvelle fois, je suis désolé de revenir dessus,
07:19mais les Gilets jaunes, s'il y a eu la manifestation des Gilets jaunes
07:22et des agriculteurs, mais surtout les Gilets jaunes,
07:24c'est que les gens ne se sentaient plus représentés,
07:26ni par les syndicats, ni par les partis politiques.
07:28Donc là, il n'y a plus d'incarnation politique,
07:30de ce qu'à un moment donné, c'est une chose qui pourrait changer.
07:33Quand il n'y a plus cette incarnation politique-là,
07:35qu'est-ce qui reste aux gens ?
07:37Je pose la question à nos gouvernants, qu'est-ce qui reste aux gens ?
07:39Il reste la rue, il reste la création de collectifs,
07:42il reste la création d'associations, il reste le lancement de manifestations
07:46plus ou moins spontanées.
07:47– La question pour vous, c'est terminé, vous ne croyez plus aux urnes,
07:51à la démocratie représentative.
07:53– Trois exemples, 2005, on en parle souvent,
07:56le référendum sur le traité constitutionnel,
07:59on a voté à 54% de non, 2008, Sarkozy le fait passer en force
08:03au congrès de Versailles, et pas plus tard qu'avant.
08:06Législative, je crois que le RN arrive avec 11 millions de devois,
08:10le NFP, l'Alliance de gauche, Élargie, Élargie et Baroque,
08:149 millions de devois, et ces gens, et Emmanuel Macron,
08:17pas ces gens, Emmanuel Macron va nommer Michel Barnier avec 46 députés,
08:20ensuite on se retrouve avec Michel Barnier censuré,
08:22et on se retrouve maintenant avec, quand même, formidable,
08:24avec François Bayrou, vous savez, le haut commissaire au plan plan,
08:27d'ailleurs on aurait aimé voir les plans de François Bayrou,
08:29mais apparemment ce n'est pas le projet,
08:31et quelqu'un qui avait 36 députés à la semaine nationale.
08:34À un moment donné, il y a une volonté manifeste,
08:36cette sécession des élites, de ne plus écouter le peuple,
08:38dire que la démocratie, c'est devenu la démocratie Ikea,
08:41c'est-à-dire qu'on va le samedi après-midi,
08:43pour certains, bien entendu, et pas pour tous les Français,
08:45heureusement, on va voter avec sa carte bleue
08:47pour aller acheter une étagère Billy ou autre chose,
08:50mais le peuple a été littéralement congédié,
08:52et aujourd'hui, ce que nous vivons, véritablement,
08:54c'est la suite et la fin de 2005,
08:57c'est-à-dire que là, on a clairement dit aux gens,
08:59on se fout de ce que vous votez, ça ne nous intéresse pas,
09:02il y a une politique qui est menée,
09:04il y a une élite qui défend les intérêts de Bruxelles,
09:07qui défend l'intérêt d'une classe mondialiste,
09:09d'une oligarchie également, de grands groupes privés,
09:12on le sait maintenant, et finalement,
09:14il faut absolument tenir, coûte que coûte, cette ligne-là,
09:17donc on est prêt à nommer des gens
09:19qui seraient en faveur de cette ligne-là,
09:21celle d'Emmanuel Macron, et par contre,
09:23on ne veut plus du tout accorder aucune voix,
09:26aucune inclinaison politique au peuple français,
09:29quelle qu'il soit, qu'il soit de gauche ou de droite,
09:31c'est assez rapide, mais voilà,
09:33et là, on se rend compte que maintenant,
09:35c'est dit, c'est assumé, c'est justifié,
09:37et sinon, on nous dit quoi ?
09:38Si ce n'est pas ça, ce sera le chaos,
09:39parce que c'est un peu la rhétorique permanente,
09:41c'est soit c'est notre politique à nous,
09:43qui est la destruction de la nation,
09:44la dissolution...
09:45– Il n'y a pas d'alternative pour eux.
09:46– C'est nos alternatives de l'Union Européenne,
09:49il n'y a plus d'alternative, c'est ça ou c'est le chaos.
09:52– Et vous dites qu'il pourrait rester la rue aux Français,
09:54mais quand on a vu les violences
09:56qui sont abattues sur les gilets jaunes,
09:58et l'apathie actuelle, ça peut passer par où maintenant ?
10:02Ou alors, il faut vraiment qu'il y ait vraiment
10:06une aggravation des violences contre les Français ?
10:10En fait, ça passera par quoi ?
10:12– C'est une grande question,
10:13et c'est une question passionnante,
10:15cette question de la révolte populaire,
10:17puisque la tempête qui vient, comme je l'ai écrit,
10:19essaie de donner quelques pistes de réflexion à ce sujet,
10:21c'est-à-dire que déjà, la situation des gilets jaunes
10:24et la situation aujourd'hui économique de la France
10:26est démocratique, pas que l'économique,
10:28démocratique de la France est beaucoup plus entamée,
10:31beaucoup plus dégradée qu'en 2018,
10:33et je continue de penser que quand vous avez déjà
10:36une population qui est massacrée,
10:38qui a été concassée dans la mondialisation
10:40de ce politique bruxellois,
10:42ce qui va encore nos intérêts,
10:44je pense qu'à un moment donné,
10:46tous les Français qui n'avaient pas encore compris
10:48ce qui se passait, manifestement,
10:50ne vont pas avoir le choix en fait,
10:52parce que la question qui se pose à nous,
10:54avant c'était l'intérêt ou pas pour la chose publique,
10:56l'intérêt ou pas pour la politique,
10:57aujourd'hui, est-ce que les Français
10:59qui ne veulent pas comprendre,
11:00qui n'ont pas compris pendant les gilets jaunes,
11:01qui n'ont pas rien compris pendant la réforme des retraites,
11:03qui ont regardé de loin les agriculteurs,
11:05est-ce qu'ils auront vraiment le choix ?
11:07Est-ce qu'ils auront vraiment le choix,
11:08à un moment donné,
11:09quand vous n'avez plus à donner à bouffer à vos gamins,
11:11que vous ne pouvez plus payer l'assurance de votre voiture,
11:13ni le contrôle technique,
11:14ni votre carburant,
11:15ni votre alimentation,
11:16et je ne parle même pas des loisirs,
11:18qui ont déjà été remis à la cave depuis très longtemps,
11:20et que vous avez par exemple des fêtes de fin d'année
11:22comme Noël,
11:23où vous avez un budget extrêmement limité,
11:25si vous ne comprenez pas,
11:27je pense que vous êtes perdus pour la cause.
11:28Il y a des gens qui vont être obligés
11:30de comprendre avec un déni de réalité,
11:32et la réalité va s'écraser sur le mur de la réalité,
11:36qui va devoir, à un moment donné,
11:38les appauvrir à une telle vitesse et d'une telle puissance,
11:41qu'ils n'auront absolument plus le choix.
11:44– Pour qu'on comprenne bien la trahison de notre classe politique
11:47que vous dénoncez dans votre ouvrage,
11:49ça serait dans quel but pour eux ?
11:51– Je pense qu'on a parlé ici,
11:54je pense qu'il y a eu une volonté délibérée
11:56d'abrutir les gens depuis 40 ans,
11:58on le voit avec le classement PISA de l'éducation nationale,
12:01donc il y a une partie de la population aussi
12:03qui a été littéralement abrutie,
12:04on leur a vidé le cerveau à la louche,
12:06on leur a mis la télévision, l'hédonisme,
12:08et je pense qu'également, l'intérêt de la classe politique,
12:11je pense qu'elle a aussi subi ce déclassement intellectuel,
12:14je pense qu'elle a aussi subi ce désastre cognitif,
12:17même si, bien entendu, on le sait,
12:18on l'a vu d'ailleurs avec l'affaire Amélie Boudet-Acastérat
12:21sur la scolarisation de ses enfants à Asta,
12:24ou l'ancien émérite ministre de l'éducation nationale Papendiaï,
12:28il n'y a pas qu'eux, parce que ça a été médiatisé,
12:30je pense tout de même que ces gens ont subi un désastre cognitif,
12:34un abrutissement également, une perte des repères,
12:37une perte des valeurs, une inculture,
12:39parce que quand on voit certains membres du gouvernement
12:41depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron,
12:42même peu avant aussi, ce n'était pas le cas,
12:44mais Emmanuel Macron par contre,
12:45lui ça a été le musée de l'effondrement culturel,
12:49on voit bien que ces gens finalement
12:52n'ont plus la France chevillée au corps,
12:55parce qu'ils sont pour beaucoup acculturés,
12:57ils n'ont pas le sens de l'histoire,
12:58ils n'ont pas le sens des valeurs, pas le sens du patrimoine,
13:01ils voient la France finalement comme un rayon de supermarché,
13:05et ils ont perdu la vision de la France,
13:07et quand vous avez perdu la vision de la France,
13:09vous devenez un consommateur,
13:10et là pour le coup, un consommateur, mais vous êtes actif,
13:13vous êtes les acteurs même de lobby,
13:15vous êtes des acteurs même d'intérêts privés,
13:17donc vous tournez naturellement vers des intérêts privés,
13:20vers une carrière politique, regardez la situation aujourd'hui politique,
13:24vous avez une France qui s'effondre,
13:25et vous avez des députés de tous les bords
13:27qui cherchent des postes,
13:28en fait ils veulent savoir simplement quel va être le diamètre,
13:31la profondeur de la gamène
13:32à laquelle on va leur servir la soupe de la République,
13:34de la République mackerel,
13:35on se rend compte que ces gens sont devenus des rapaces,
13:37pour beaucoup ils sont possédés par cette volonté
13:41d'avoir une carrière personnelle,
13:43une carrière personnelle,
13:44et comme ils sont à des fonctions
13:45où ils devraient à un moment donné représenter les Français,
13:48qu'ils soient députés, qu'ils soient ministres,
13:50qu'ils soient même au Conseil Constitut, au Sénat ou autres,
13:53finalement en fait pour beaucoup,
13:54pas pour tous, mais malheureusement beaucoup,
13:56ils ont totalement perdu la vision de la France,
13:58ils ne sont plus là pour l'intérêt des Français,
14:00et on le voit bien,
14:01et ils essayent de répondre à des conflits d'intérêts.
14:03– Ils auraient pu, comme vous le dites dans votre ouvrage,
14:06c'était en juin dernier,
14:07utiliser l'article de la Constitution
14:09pour destituer le chef de l'État,
14:12pourquoi n'ont-ils pas profité de ce moment-là,
14:14ils auraient pu changer, renverser la table ?
14:17– Mais vous avez raison,
14:18parce que la soupe est bonne,
14:19la soupe est très bonne,
14:20ces gens ont déjà vécu une dissolution d'Emmanuel Macron
14:23le 9 juin dernier suite à la perte de bouffe électorale
14:25qu'il a prise aux Européennes,
14:26déjà ils ont eu très peur,
14:27ils ont déjà très peur pour probablement,
14:29on verra s'il y a une dissolution ou si ça pètera avant,
14:32mais oui, vous avez raison,
14:33ils auraient pu voter la destitution,
14:34c'est-à-dire l'article 68,
14:35il y a quelques mois de ça, quelques semaines de ça,
14:38mais vous imaginez bien que ces gens,
14:39c'est comme les marchés,
14:40il y a un truc qu'ils détestent par-dessus tout,
14:42c'est l'instabilité,
14:43c'est ne pas savoir ce qu'ils vont faire demain,
14:45donc ne pas voter la destitution,
14:47ou du moins saisir ou engager la prostitution,
14:51parce qu'il faut que tout change pour que rien ne change,
14:54et quelques semaines après,
14:55dans le cirque que nous vivons aujourd'hui,
14:58que nous voyons aujourd'hui,
14:59que nous constatons impuissants,
15:01mais on voit bien que ces gens finalement,
15:02quel que soit leur bord politique,
15:03je suis désolé de le dire manifestement,
15:06ne veulent absolument pas que ça change,
15:07parce qu'il y a des intérêts,
15:09il y a des gracieuses, des indemnités, pardon,
15:13très généreuses, on va le dire,
15:15et puis voilà, c'est un jeu politique d'opérettes,
15:17et c'est en ce sens,
15:18notamment qu'on voit un effondrement de la classe politique,
15:20et qui s'accompagne de fait,
15:21ou qui est la conséquence bien entendu,
15:23d'une perte de valeur,
15:24et quand je dis de valeur,
15:25c'est de valeur démocratique,
15:26c'est une valeur d'intérêt général,
15:28et ça pose un vrai problème,
15:30parce que là, je pense que c'est vraiment
15:32le dernier stade de la putréfaction de notre vie politique,
15:35et on en parlait en début d'entretien,
15:36si les Français ne peuvent plus avoir espoir,
15:39ne serait-ce qu'à n'importe quel parti,
15:41qu'est-ce qui se passe après ?
15:42C'est ça aujourd'hui,
15:43la capacité d'avoir une réplique parlementaire,
15:45où vous votez pour un député,
15:47d'un groupe politique,
15:48où vous vous dites,
15:49bon, moi je vais voter pour ce candidat,
15:50parce que j'estime qu'il est en accord avec mes valeurs,
15:52mes opinions politiques,
15:53et à un moment donné, ça changera,
15:55mais aujourd'hui, il n'y a rien qui changera,
15:57on voit bien qu'Emmanuel Macron décide tout seul,
15:59il a fait voter des trucs,
16:01le Mercosur, rappelez-vous,
16:02il a fait voter quand même aux députés de l'Assemblée,
16:04un texte sur le Mercosur,
16:05les députés savaient très bien que ça ne servirait à rien,
16:07mais de qui se moquent ces gens ?
16:09Alors qu'ils sont allés voter,
16:10comme un seul homme.
16:11– Contre.
16:12– Oui, contre,
16:13mais ils auraient pu danser la Macarena
16:15sur la place de la République,
16:16ça aurait été pareil,
16:17ces gens se moquent de nous,
16:18véritablement,
16:19il y a eu les accords de sécurité à l'Élysée
16:21que Macron a signé tranquillement à l'Élysée,
16:23avec une bonne bouffe payée par nos impôts,
16:25pareil, il y a eu un vote,
16:27mais c'était un vote consultatif,
16:28pareil, moi je pose la question aux députés d'opposition,
16:30qu'ils soient à gauche ou RN,
16:32pourquoi vous avez accepté d'aller poser vos fesses
16:34sur les bancs rouges de l'hémicycle ?
16:36Il fallait à un moment donné faire un blocage de l'Assemblée,
16:38constitutionnel et institutionnel,
16:39je parle bien, on est d'accord,
16:41il n'y a pas un appel à l'émeute parlementaire,
16:43mais au moins dire,
16:44cette mascarade ça suffit,
16:45nous on n'ira pas voter,
16:46vous pesiez assez lourd et vous pesez assez lourd aujourd'hui,
16:48ne serait-ce que pour ne pas aller voter,
16:50faire un énorme barouffe comme on dit chez moi,
16:52et faire une grande conférence de presse,
16:54tout parti d'opposition réunis,
16:55je sais que certains ça va leur faire saigner les oreilles,
16:57mais je pense qu'il aurait été quand même
16:59une union nationale de trois quarts d'heure,
17:00m'aurait semblé évident,
17:01dont dans ce sens là,
17:02quand on voit que la plupart des députés
17:04se sont couchés devant la mascarade démocratique
17:06que nous a imposée Emmanuel Macron,
17:07mais pas qu'Emmanuel Macron,
17:08une classe politique qui trahit les français
17:10depuis très longtemps,
17:11je crois que là on arrive vraiment,
17:13je le dis,
17:14à un stade de putréfaction
17:15qui n'amène rien de bon,
17:16et qui va surtout amener cette tempête
17:18dont je parle.
17:19– Et vous tirez aussi à bout les rouches
17:21sur certains journalistes,
17:22vous les rendez co-responsables
17:24de la situation actuelle,
17:25comment vous expliquez que leur pouvoir,
17:28le pouvoir médiatique,
17:29soit aussi aligné sur les intérêts
17:31de la classe politique ?
17:32– C'est une endogamie,
17:33c'est une véritable endogamie
17:34de gens qui se cooptent,
17:35qui se connaissent,
17:36qui partent en vacances ensemble,
17:38qui à bien des égards
17:39ont des relations conjugales,
17:40c'est-à-dire qu'il y a une véritable endogamie,
17:42et ces gens en fait n'ont aucun intérêt
17:44comme pour certains députés de l'opposition,
17:46ne généralisons pas,
17:47mais tout de même,
17:48ils n'ont aucun intérêt à ce que ça change,
17:50donc ils font de la palabre politique.
17:52On a quand même vu des journalistes,
17:54que ce soit avant la nomination
17:55de Michel Troïka-Barnier,
17:56c'est-à-dire Michel Barnier
17:57ou François Bayrou,
17:58le commissaire au plan-plan,
17:59on a vu quand même des journalistes
18:01passer 4, 5, 6 heures,
18:027 heures, 8 heures, 9 heures
18:03devant le trottoir de l'Elysée,
18:05en plein vent,
18:06avec des monnaies à attendre.
18:07Ah, une voiture qui arrive !
18:08Ah, ça bouge !
18:09Mais vous imaginez cette nullité
18:11du commentaire politique
18:12tout en ne disant pas finalement
18:14qu'il y avait un déni de démocratie féroce
18:16et qu'il aurait été nécessaire
18:17tout de même,
18:18sur ces médias,
18:19d'inviter peut-être des gens
18:20qui passent sur TVL
18:21ou d'autres médias indépendants
18:22pour donner un autre son de cloche.
18:23– Surtout, c'est entre gens consensuels.
18:25– Oui, c'est quand même un peu le projet.
18:27Et puis bon,
18:28quand vous gagnez,
18:29vous avez un salaire à 5 chiffres,
18:30autant vous dire
18:31que vous n'avez pas envie
18:32de mettre un gros coup
18:33d'un pied dans la fourmilière
18:34ou de renverser la table.
18:35Le but, c'est quand même
18:36que cet angle de gagné
18:37s'auto-protège,
18:38c'est un peu le fort à la mode
18:43autour de ça,
18:44d'expliquer qu'il y a un centre-droit,
18:45un centre-gros,
18:46un gauche,
18:47et puis peut-être que lui,
18:48si ça l'évolue,
18:49mais les gens s'en foutent de ça.
18:50On ne peut pas impunément
18:51décrire ce gouvernement fantoche
18:53et surtout cette classe politique de clowns.
18:55Je suis d'accord,
18:56c'est une classe politique de clowns.
18:57– Voilà.
18:58Vous nous dites aussi
18:59que la sphère privée est visée
19:02comme dans tout régime totalitaire.
19:04Vous les voyez où aujourd'hui ?
19:06Les attaques contre la sphère privée
19:08des Français exactement ?
19:09– On l'a vu très clairement
19:10contre la crise sanitaire.
19:11Je pense que là,
19:12avec les belles régressions démocratiques
19:13et même de nos libertés
19:14les plus fondamentales,
19:15on a aujourd'hui,
19:16ne serait-ce que,
19:17regardez la sphère privée,
19:18ce n'est pas forcément
19:19rentrer chez vous,
19:20c'est déjà le cas,
19:21on rentre déjà chez vous
19:22avec la télévision,
19:23la propagande et autres,
19:24mais ne serait-ce que
19:25sur les impôts également.
19:26Quand vous payez le nombre d'impôts,
19:27quand on est le pays
19:28le plus imposé du monde,
19:29notamment de l'OCDE
19:30et qu'on continue
19:31à vous ponctionner,
19:32notamment les classes moyennes,
19:33par diverses taxes,
19:34divers et variées,
19:35la taxe foncière
19:36et toutes sortes d'impôts,
19:37on rentre chez vous.
19:38On vous enlève la capacité
19:39d'agir,
19:40on vous enlève la capacité
19:41d'élever votre famille,
19:42on vous enlève la capacité
19:43d'éduquer vos enfants,
19:44on vous enlève la capacité
19:45de choisir le collège
19:46ou le lycée de vos enfants,
19:47c'est-à-dire qu'en fait
19:48on vous réduit
19:49à une forme
19:50d'esclavage économique
19:51ou financier
19:52dans laquelle vous êtes pris,
19:53parce que dans ce pays
19:54vous bougez un doigt
19:55là à là,
19:56on tape dessus
19:57et je pense que
19:58ne serait-ce que ça,
19:59on parle aujourd'hui
20:00de l'épargne,
20:01parce que ces gens,
20:02vous comprenez bien
20:03qu'il y a 3 400 milliards
20:05d'épargne,
20:06je ne suis pas sorti de Ulm,
20:07mais je me dis qu'à un moment donné,
20:08quand on regarde
20:09les choses froidement,
20:10on va aller essayer
20:11de piquer dans nos épargnes,
20:12on le dit,
20:13ça fait un moment
20:14qu'on en parle de tout ça.
20:15Là aussi,
20:16c'est tombé
20:17dans l'affaires privées,
20:18il y a des gens
20:19qui ont travaillé,
20:20qui ont eu des transmissions
20:21de maisons,
20:22de patrimoine,
20:23ou qui ont simplement bossé
20:24et qui ont pu mettre
20:25un peu de côté
20:26et on va dire à ces gens-là
20:27maintenant qu'on va venir
20:28chercher dans les épargnes,
20:29qu'on va continuer
20:30à faire des contrats internes
20:31ou des empruntes
20:33littéralement,
20:34c'est une violation
20:35du droit de propriété privée,
20:36on ne parlerait pas ici
20:37de la maison
20:38et de tout ce qui attend
20:39les Français,
20:40notamment sur la propriété
20:41immobilière,
20:42mais là,
20:43on a des gens
20:44qui viennent vous faire
20:45les poches,
20:46littéralement,
20:47et puis vous avez d'autres
20:48qui sont sénateurs,
20:49qui sont députés,
20:50qui sont premiers magistrats
20:51de la Cour des Comptes,
20:52qui sont présidents
20:53du Conseil Constitutionnel,
20:54qui sont présidents du Sénat,
20:55présidents de l'Assemblée nationale
20:56et qui se coinfrent.
20:57Faut-il le dire ?
20:58Alors maintenant,
20:59on a le droit de le dire
21:00de plus en plus.
21:01Vous savez,
21:02vous ne pouvez pas,
21:03ces gens-là,
21:04vivre sous les ordres
21:05de la République
21:06avec des indemnités
21:07très généreuses,
21:08tous les avantages
21:09afférents à la fonction.
21:10Ces gens,
21:11doctement,
21:12viennent sur les plateaux télé
21:13pour vous expliquer
21:14et faire des efforts.
21:15Manifestement,
21:16même si ça paraît
21:17un peu hâtif,
21:18je crois que ce n'est plus
21:19du tout hâtif
21:20et que ce deux poids
21:21deux mesures,
21:22manifestement,
21:23ne fait que mettre
21:24des pins de C4
21:25sous une marmite
21:26en ébullition.
21:27Je ne vois pas
21:28ce qu'ils cherchent de plus,
21:29ces gens-là.
21:30– Vous dites que vous avez
21:31des lumières
21:32dans votre ouvrage
21:33Nicolas Vidal
21:34et en même temps,
21:35vous dénoncez
21:36le mépris de classe
21:37des politiques
21:38qui nous ont gouvernés
21:39décennie après décennie.
21:40Est-ce que vous ne pensez pas
21:41qu'il y a un lien
21:42de corrélation
21:43entre justement
21:44cette idéologie des lumières
21:45et ce mépris de classe ?
21:46– Alors moi,
21:47oui,
21:48c'est-à-dire,
21:49lumières,
21:50je le pensais avec,
21:51on a eu Pierre Mendes France,
21:52on a eu Léon Blum,
21:53on a eu des grands hommes,
21:54Charles de Gaulle et d'autres.
21:55On pourrait inciter
21:56quelque soit
21:57nos obédiences politiques.
21:58Et puis aujourd'hui,
21:59on a des affaires
22:00qui nous sont très étrangères,
22:01on a Maude Bréjean,
22:02on a Attal et d'autres.
22:03Il y a manifestement,
22:04on en parlait tout à l'heure,
22:05un déclassement intellectuel
22:06de nos élites.
22:07– Le problème,
22:08ce n'est pas ce qui est devenu
22:09la République ?
22:10– Non,
22:11je pense,
22:12je suis convaincu
22:13et là,
22:14c'est intéressant
22:15comme question,
22:16très intéressant,
22:17c'est-à-dire que je pense
22:18véritablement
22:19que cet effondrement
22:20intellectuel
22:21est un peu
22:22la cause
22:23de tous nos maux.
22:24C'est une grande question
22:25que j'ai avec mes amis,
22:26certains qui sont
22:27protégés de République,
22:28c'est une chose
22:29que je n'appelle pas
22:30pour la bonne et simple raison
22:31que je pense que
22:32ce ne sont pas
22:33les institutions
22:34à mettre en jeu,
22:35hormis,
22:36on pourrait avoir
22:37quelques réserves
22:38pour le Conseil d'État
22:39et les conséquences cites,
22:40ça, je vous l'accorde
22:41bien volontiers,
22:42mais je continue de penser
22:43que le problème
22:44n'est pas la structure
22:45des institutions,
22:46le problème
22:47est l'effondrement,
22:48une nouvelle fois,
22:49je n'en parle pas beaucoup
22:50parce que je pense
22:51que c'est véritable,
22:52des gens qui les occupent,
22:53des gens qui les mènent,
22:54des gens qui sont censés
22:55nous mener
22:56vers un monde meilleur
22:57et la façon
22:58d'avoir cet affaissement,
22:59il a aussi énormément joué
23:00et je pense que,
23:01malheureusement,
23:02ça a touché
23:03toutes les sphères
23:04de notre vie politique,
23:05que ce soit les députés,
23:06que ce soit les sénateurs,
23:07que ce soit les ministres,
23:08parce qu'on voit quand même
23:09des gens en tant de ministres,
23:10enfin, il y a des ministres
23:11quand même,
23:12et ce n'est pas un ministère
23:13qui leur fausse
23:14un atelier d'éveil
23:15avec des gommettes
23:16et des cubes,
23:17manifestement,
23:18ça c'est sûr et certain
23:19et on se retrouve
23:20avec ces gens
23:21qui sont là
23:22à la tête de l'État
23:23et en plus,
23:24pour certains,
23:25ils sont méchants
23:26parce que je le pense
23:27et donc,
23:28quand vous mettez des gens
23:29avec un pouvoir,
23:30parce que la cinquième
23:31était intéressante
23:32à partir du moment
23:33où vous aviez quelqu'un
23:34comme De Gaulle,
23:35c'est ça que c'était intéressant.
23:36– C'était le seul d'ailleurs.
23:37– Ben oui,
23:38c'était quelqu'un
23:39qui avait compris
23:40qu'à un moment donné,
23:41l'intérêt supérieur
23:42c'était la nation,
23:43voyez-vous ce que je veux dire,
23:44la Cour suprême en France
23:45c'est le peuple,
23:46il l'avait dit,
23:47ces phrases,
23:48tout le monde les connaît
23:49et je sais que
23:50les téléspectateurs de TV
23:51la connaissent bien,
23:52mais aujourd'hui,
23:53on a eu des Gabriel Tal,
23:54et quand vous mettez
23:55dans les mains
23:56les outils de la cinquième
23:57avec Emmanuel Macron
23:58qui est là,
23:59qui est véritablement,
24:00Macron est un danger,
24:01littéralement,
24:02car il a la tête
24:03de la cinquième république,
24:04enfin du moins président,
24:05donc il a tous les outils
24:06de la cinquième,
24:07là on se retrouve
24:08en grand danger,
24:09c'est le problème,
24:10c'est-à-dire qu'on se retrouve
24:11dans un grand danger
24:12avec des gens
24:13qui sont devenus
24:14des VRP de mondialisme,
24:15des VRP de Bruxelles
24:16et puis avec Emmanuel Macron,
24:17enfin le sale gosse
24:18Emmanuel Macron
24:19qui est absolument
24:20capable de tout,
24:21c'est dans ce sens,
24:22voyez-vous,
24:23que ce soit le problème
24:24des institutions en elles-mêmes,
24:25mais c'est de la qualité,
24:26la qualité dégradée
24:27des gens qui les occupent
24:28surtout,
24:29et qui les gèrent,
24:30voilà.
24:31– On assiste,
24:32Nicolas Vidal,
24:33ce sera ma dernière question,
24:34vraiment à une multiplication
24:35des médias alternatifs,
24:36mais vous nous dites
24:37qu'au fond,
24:38l'information indépendante,
24:39ça ne leur suffit plus
24:40aux Français
24:41qui veulent servir
24:42à quelque chose.
24:43Qu'est-ce qui,
24:44selon vous,
24:45pourrait servir
24:46pour l'intérêt du pays
24:47à titre individuel
24:48pour le Français
24:49qui se pose des questions,
24:50qui dit,
24:51mais qu'est-ce que je pourrais faire ?
24:52– Alors,
24:53moi j'ai vraiment
24:54des rapides observations
24:55là-dessus,
24:56moi j'ai dit ça
24:57parce qu'on me le dit
24:58très souvent
24:59sur mes émissions
25:00sur ma chaîne YouTube,
25:01on me dit,
25:02mais non,
25:03c'est bien de parler,
25:04on sait tout ça,
25:05certains,
25:06mais il faut agir,
25:07il faut passer à l'action.
25:08Autre chose,
25:09quand je fais mes conférences
25:10pour mes livres,
25:11je vois qu'il y a
25:12beaucoup d'associations
25:13et beaucoup de collectifs
25:14partout,
25:15donc déjà,
25:16je me dis,
25:17moi je ne peux faire
25:18que des observations
25:19parce que je ne suis pas
25:20ni homme politique,
25:21ni politique,
25:22il y a des gens
25:23qui aujourd'hui
25:24passent à l'action
25:25ne seraient-ce qu'avec
25:26des conférences,
25:27des collectifs,
25:28toute une série de choses
25:29qui amènent
25:30et qui montrent
25:31que la citoyenneté
25:32pour bien des gens
25:33aujourd'hui
25:34est une ébullition
25:35permanente pour eux,
25:36ils sont obsédés aujourd'hui
25:37d'arriver à eux-mêmes
25:38à leur niveau,
25:39d'agir pour essayer
25:40de trouver une solution
25:41à tout ça,
25:42il y en a
25:43qui réécrivent
25:44la Constitution,
25:45d'autres qui invitent
25:46des conférences,
25:47qui invitent des gens,
25:48des auteurs,
25:49des hommes politiques
25:50à première vue
25:51ça ne suffit pas
25:52puisque ce qui devrait suffire
25:53ce qui devrait suffire
25:54dans ce pays
25:55ça s'appelle le vote,
25:56ça s'appelle le référendum,
25:57c'est la vie des Français
25:58et manifestement
25:59cette classe politique
26:00a décidé
26:01d'excommunier les Français
26:02en faisant de leur vote
26:03un cadeau bonus
26:04dans un paquet
26:05de décès.
26:06– Est-ce que vous pensez
26:07qu'on évitera la violence
26:08Nicolas Vittère ?
26:09– J'ai dit que l'affrontement
26:10était inévitable,
26:11je continue à penser
26:12et je le dis immédiatement
26:13je déplore ça
26:14parce que c'est
26:15à une fois
26:16qu'il y a un affrontement
26:17qui pourrait être
26:18un affrontement
26:19qui pourrait
26:20advenir tel qu'il est
26:21– Vous ne pouvez même pas
26:22imaginer ce que ça serait
26:23– Exactement,
26:24c'est incontrôlable,
26:25c'est souhaitable pour personne
26:26il faut être clair
26:27mais je leur pose la question encore
26:28à quoi vous entendez-vous ?
26:29Comment voulez-vous
26:30que cette histoire finisse bien ?
26:31Ça ne peut pas bien se finir
26:32et vous continuez
26:33– Vous êtes prêt à tuer des gens ?
26:34– Voilà
26:35– Il faut tout faire
26:36pour que ça n'arrive pas
26:37– Bien sûr,
26:38en fait c'est ça
26:39mais il faudrait qu'à un moment donné
26:40ces gens se ressaisissent
26:41et puis je pense que certains
26:42ne peuvent pas se ressaisir
26:43parce qu'ils ont quand même
26:44coulé dans le bac de la bêtise
26:45donc manifestement
26:49et oui moi je pense
26:50que ce n'est vraiment pas souhaitable
26:51parce qu'une fois
26:52qu'il y a une explosion populaire
26:53qui est bien plus intense
26:54que celle des gilets jaunes
26:55après ça devient incontrôlable
26:56et franchement
26:57ce n'est pas souhaitable
26:58mais que nous apportent
26:59ces gens-là
27:00si ce n'est du néant
27:01du chaos et de la bêtise
27:02rien
27:03– La Tempête qui vient
27:04c'est l'ouvrage
27:05de Nicolas Vidal
27:06à retrouver sur
27:07la boutique en ligne
27:08de TV Liberté
27:09Merci à vous Nicolas
27:10– Merci beaucoup
27:11de votre invitation
27:12– Sous-titrage par SousTitreur.com

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