L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin publie Choisir un chef chez Michel Lafon, « évocation du leadership à travers les âges ». Mais qu’est-ce, au juste, le leadership ? « C’est la capacité de construire un projet et de conduire les autres vers ce projet. C’est, au fond, quelque chose qui s’applique à la personne même, avec le développement personnel, mais aussi à une nation ou à une entreprise. C’est la capacité à pouvoir emmener des équipes vers des objectifs. »
Notre invité ajoute : « Il y a des dérives du leadership. Le manichéisme ou encore l’exercice solitaire du pouvoir. Le leadership n’est pas vertueux en soi mais c’est une nécessité aujourd’hui, pour des démocraties, pour des entreprises, pour mobiliser les autres et faire grandir tout le monde. Le leader, c’est celui qui fait grandir les autres. »
Mais être leader dans une dictature, ce n’est pas la même chose que de l’être au sein d’une démocratie. « Ça n’a strictement rien à voir, confirme Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, sur le plan international notamment, beaucoup de nations dirigées par des leaders autoritaires ont une certaine puissance face à une relative fragilité des démocraties. Je trouve que les démocraties ne travaillent pas ensemble pour s’améliorer, notamment sur la place de l’autorité dans la démocratie. Il faut un front des démocraties face aux démocratures, face à la Chine, face à tous les régimes autoritaires. »
« L’autorité est un problème dans nos démocraties, explique-t-il encore. Il y a de moins en moins d’autorité, de respect, et donc de plus en plus de désordre et de violence. La légitimité de la démocratie devrait être renforcée. »
Au sujet de l’élection présidentielle qui se profile, Jean-Pierre Raffarin explique : « Pour battre Emmanuel Macron, il faudra être très fort. Il a les atouts formidables d’être jeune et expérimenté (...). Et globalement, il a géré la crise de manière relativement satisfaisante. Mais il a des fragilités, aussi. Par exemple, aujourd’hui, je ne le vois pas gagner facilement les législatives ! »
Enfin, concernant l’émergence d’Eric Zemmour sur le plan médiatique, Jean-Pierre Raffarin analyse : « Je ne crois pas qu’on peut être un leader quand on est pessimiste. Et c’est pour cela que je pense qu’Eric Zemmour aura des difficultés. Celui qui peut prétendre au rôle de leader est celui qui propose un projet. Il s’agit de faire grandir les autres. C’est ça l’essentiel du leadership. C’est forcément un appel à l’optimisme, à la mobilisation. »
Notre invité ajoute : « Il y a des dérives du leadership. Le manichéisme ou encore l’exercice solitaire du pouvoir. Le leadership n’est pas vertueux en soi mais c’est une nécessité aujourd’hui, pour des démocraties, pour des entreprises, pour mobiliser les autres et faire grandir tout le monde. Le leader, c’est celui qui fait grandir les autres. »
Mais être leader dans une dictature, ce n’est pas la même chose que de l’être au sein d’une démocratie. « Ça n’a strictement rien à voir, confirme Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, sur le plan international notamment, beaucoup de nations dirigées par des leaders autoritaires ont une certaine puissance face à une relative fragilité des démocraties. Je trouve que les démocraties ne travaillent pas ensemble pour s’améliorer, notamment sur la place de l’autorité dans la démocratie. Il faut un front des démocraties face aux démocratures, face à la Chine, face à tous les régimes autoritaires. »
« L’autorité est un problème dans nos démocraties, explique-t-il encore. Il y a de moins en moins d’autorité, de respect, et donc de plus en plus de désordre et de violence. La légitimité de la démocratie devrait être renforcée. »
Au sujet de l’élection présidentielle qui se profile, Jean-Pierre Raffarin explique : « Pour battre Emmanuel Macron, il faudra être très fort. Il a les atouts formidables d’être jeune et expérimenté (...). Et globalement, il a géré la crise de manière relativement satisfaisante. Mais il a des fragilités, aussi. Par exemple, aujourd’hui, je ne le vois pas gagner facilement les législatives ! »
Enfin, concernant l’émergence d’Eric Zemmour sur le plan médiatique, Jean-Pierre Raffarin analyse : « Je ne crois pas qu’on peut être un leader quand on est pessimiste. Et c’est pour cela que je pense qu’Eric Zemmour aura des difficultés. Celui qui peut prétendre au rôle de leader est celui qui propose un projet. Il s’agit de faire grandir les autres. C’est ça l’essentiel du leadership. C’est forcément un appel à l’optimisme, à la mobilisation. »
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