Emmanuel Macron a-t-il gagné la bataille sur la réforme des retraites ?
Merci, Laurent Berger et la CFDT, qui ont planté un coup de couteau dans le dos des travailleurs en lutte et qui, donc, à mon avis, ont une grande part dans la démoralisation du mouvement, là, depuis quelques jours. Je crains qu’il gagne à la fin. À cause de ça et puis aussi parce qu’aujourd’hui on est dans l’Union européenne : cette loi, c’est simplement une transposition de ce que souhaite la Commission européenne depuis des années. Et donc, Macron n’est pas un décisionnaire, c’est un exécutant. Tous les matins, il doit avoir Angela Merkel au téléphone qui lui dit : « Schnell », « Dépêche-toi », « Applique la réforme ». Et la Commission européenne lui dit la même chose, il y a eu des communiqués de presse. Donc, on ne négocie pas avec un exécutant, on ne négocie qu’avec un décisionnaire. C’est le problème de notre appartenance à l’Union européenne : ça tue la démocratie et ça tue aussi la démocratie sociale. On a l’impression que 1995 n’est plus possible dans ce contexte.
Est-ce que la haine est en train de monter en France ?
Oui, incontestablement, ça se tend. Il y a des mots… Il y a un phénomène qui est celui des réseaux sociaux qui peut amener des gens à parler trop vite, à la va-vite, et puis des gens qui, avant, ne parlaient pas et qui n’ont que de la haine à proposer, et qui parlent. Donc, effectivement, on a le sentiment qu’il y a plus de haine qu’avant parce qu’il y a tout simplement plus de canaux de communication qu’avant. Mais, aussi, je dis aussi que Macron et son gouvernement ont une grande responsabilité dans ce climat de tension, parce qu’ils prennent les gens pour des imbéciles : d’abord, ils dégradent les conditions de vie objectives des gens, et je peux vous dire que c’est dur à vivre pour beaucoup de Français. Et ensuite, il les prend pour des imbéciles, sur le grand débat qu’il nous a présenté comme un exercice de démocratie, sur Marlène Schiappa qui va chez Cyril Hanouna et qui ne tient rien de ses engagements un an plus tard, sur les fake news de M. Castaner sur les hôpitaux attaqués ou je ne sais quoi…. Il y a beaucoup d’agacement, et qui peut ensuite se traduire en tensions, voire en violences, mais le premier responsable, c’est toujours le gouvernement, c’est toujours le pouvoir le premier responsable, c’est lui qui a la balle.
Merci, Laurent Berger et la CFDT, qui ont planté un coup de couteau dans le dos des travailleurs en lutte et qui, donc, à mon avis, ont une grande part dans la démoralisation du mouvement, là, depuis quelques jours. Je crains qu’il gagne à la fin. À cause de ça et puis aussi parce qu’aujourd’hui on est dans l’Union européenne : cette loi, c’est simplement une transposition de ce que souhaite la Commission européenne depuis des années. Et donc, Macron n’est pas un décisionnaire, c’est un exécutant. Tous les matins, il doit avoir Angela Merkel au téléphone qui lui dit : « Schnell », « Dépêche-toi », « Applique la réforme ». Et la Commission européenne lui dit la même chose, il y a eu des communiqués de presse. Donc, on ne négocie pas avec un exécutant, on ne négocie qu’avec un décisionnaire. C’est le problème de notre appartenance à l’Union européenne : ça tue la démocratie et ça tue aussi la démocratie sociale. On a l’impression que 1995 n’est plus possible dans ce contexte.
Est-ce que la haine est en train de monter en France ?
Oui, incontestablement, ça se tend. Il y a des mots… Il y a un phénomène qui est celui des réseaux sociaux qui peut amener des gens à parler trop vite, à la va-vite, et puis des gens qui, avant, ne parlaient pas et qui n’ont que de la haine à proposer, et qui parlent. Donc, effectivement, on a le sentiment qu’il y a plus de haine qu’avant parce qu’il y a tout simplement plus de canaux de communication qu’avant. Mais, aussi, je dis aussi que Macron et son gouvernement ont une grande responsabilité dans ce climat de tension, parce qu’ils prennent les gens pour des imbéciles : d’abord, ils dégradent les conditions de vie objectives des gens, et je peux vous dire que c’est dur à vivre pour beaucoup de Français. Et ensuite, il les prend pour des imbéciles, sur le grand débat qu’il nous a présenté comme un exercice de démocratie, sur Marlène Schiappa qui va chez Cyril Hanouna et qui ne tient rien de ses engagements un an plus tard, sur les fake news de M. Castaner sur les hôpitaux attaqués ou je ne sais quoi…. Il y a beaucoup d’agacement, et qui peut ensuite se traduire en tensions, voire en violences, mais le premier responsable, c’est toujours le gouvernement, c’est toujours le pouvoir le premier responsable, c’est lui qui a la balle.
Category
🗞
News