Lors de son intervention télévisée à 13h, le président de la République s'en est pris aux forces syndicales qu'il accuse de n'avoir proposé aucun compromis lors des discussions sur la réforme des retraites. "Il y a une tendance dans nos démocraties à vouloir s'abstraite du principe de réalité", a estimé Emmanuel Macron.
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00:00 Je regrette qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis.
00:04 Et c'est ça aussi, il faut voir depuis le début.
00:06 Là où historiquement, les forces syndicales pouvaient proposer des compromis.
00:09 Faites pas 65 ans, 63 ans et demi, augmentez la durée.
00:13 On nous a dit aucune réforme.
00:15 Vous n'avez commis aucune erreur.
00:18 De ne pas réussir à convaincre, mais en même temps,
00:21 je constate qu'il y a aussi une tendance dans nos démocraties
00:24 à vouloir s'abstraire du principe de réalité.
00:26 Et ça, c'est aussi sans doute les conséquences d'une situation après le Covid,
00:32 ou pour beaucoup de nos compatriotes, mais aussi des forces politiques, syndicales.
00:35 Je note que le secrétaire général de la CFDT, pour qui j'ai estime et respect,
00:39 était allé devant son congrès en proposant d'augmenter les durées.
00:42 Il n'a pas été suivi par son propre...
00:44 Mais il avait cette volonté de faire travailler davantage.
00:47 Il nous aurait proposé un compromis.
00:48 D'ailleurs, le gouvernement a changé les choses.
00:49 On n'est plus à 65 ans en 2030, mais 64 ans,
00:52 et une accélération de l'augmentation de la durée de cotisation.
00:55 mais il n'y a pas eu de proposition de compromis.