Soir Info Été (Émission du 28/07/2024)
Pendant tout l'été, les invités de CNEWS débattent des grands thèmes de l'actualité de la journée dans #SoirInfoEte
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00:00:00Chers amis, bonsoir à tous, bienvenue dans Soir Info Eté.
00:00:04Nous sommes ensemble jusqu'à minuit, nous allons revenir sur toute l'actualité de la journée.
00:00:08Nous allons la décrypter avec nos invités pour vous accompagner ce soir pour cette première heure et demie autour de ce plateau.
00:00:14Régis Le Semier est avec nous, bonsoir mon cher Régis.
00:00:17Bonsoir Olivier.
00:00:18À vos côtés, Patrick Bonin, expert en communication. Patrick, bonsoir.
00:00:21Claude Aubadia nous accompagne également, agrégé de philosophie. Bonsoir Claude.
00:00:25Bonsoir Olivier.
00:00:26Et Vancry de Gerpel, journaliste Valeurs Actuelles est avec nous.
00:00:28Bonsoir Olivier.
00:00:29Bonsoir mon cher Vendry.
00:00:31Nous allons donc, je le disais, revenir sur toute l'actualité de la soirée.
00:00:34À commencer par cette bonne nouvelle, la France est fière ce soir,
00:00:39puisque Cocorico Léon Marchand, il y a quelques minutes, a remporté la médaille d'or 400 mètres nage libre.
00:00:54Toujours est-il qu'il décroche une médaille d'or ce soir.
00:00:57On va tout de suite aller se rendre au Club France, retrouver Thibaut Marcheteau avec des supporters sur place.
00:01:03Mon cher Thibaut, on imagine, ce soir à cette heure, que l'ambiance est incroyable au Club France.
00:01:11Absolument Olivier, des milliers de personnes sont présentes ici au Club France,
00:01:15et notamment ce groupe d'amis qui nous vient de Saint-Marcelin en Isère, pas Grenoble, Saint-Marcelin en Isère.
00:01:21Vous avez assisté à cette victoire de Léon Marchand, victoire écrasante, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:01:26C'était une finale grandiose, il était à deux doigts de battre le record du monde.
00:01:29Il l'a tenue sur toute la course, et juste à la fin il l'a perdue, mais la course était grandiose, elle a été fantastique.
00:01:36Deux médailles d'or pour l'équipe de France, peut-être une nouvelle ce soir.
00:01:39Une médaille en bronze également, encore une belle journée pour l'équipe de France, à ses Jeux Olympiques de Paris.
00:01:44Vraiment, les Français nous régalent depuis le début, et ce n'est pas fini, il y a Yannick Borel ce soir.
00:01:50Sûr il va décrocher la médaille d'or portée par le public français, que ce soit ici au Club France,
00:01:54ou alors dans les stades, ça va être fou.
00:01:56C'est super, vous l'avez vu Olivier, allez les Bleus ce soir, parce que le bilan est très bon.
00:02:01Deux médailles d'or, une médaille de bronze déjà, et peut-être une nouvelle médaille d'or ce soir en Escrime.
00:02:05Eh bien nous l'espérons, nous allons suivre tout cela de très près.
00:02:09Thibault, cher Thibault, ça fait effectivement sept médailles françaises depuis hier,
00:02:13avec cette magnifique Régis Le Saumier, médaille d'or de Léon Marchand, incroyable.
00:02:17Je crois qu'il y a eu une troisième, non ? Cet après-midi en VTT, non ?
00:02:20Il y a eu une médaille d'or en VTT, exactement.
00:02:23Pauline Ferrand Prévost, trois médailles d'or, c'est quand même extraordinaire,
00:02:26avec une victoire de Léon Marchand tout de même impressionnante.
00:02:29Et c'est vrai qu'on se laisse prendre au jeu, une vitesse assez incroyable,
00:02:33il a devancé ses adversaires, je ne sais pas si vous avez pu voir,
00:02:36vous étiez peut-être dans le taxi remarqué ?
00:02:38Oui, j'étais au volant de ma voiture, je n'aurais pas pu voir quoi que ce soit,
00:02:41mais j'avais ça à la radio.
00:02:42Eh bien on y a pensé, et regardez, on va regarder les dernières images
00:02:45de cette victoire justement pour vous chers amis, regardez.
00:02:48Regardez comme il devançait.
00:02:53Et voilà, donc, effectivement, Claude Aubadier, mais ça fait du bien,
00:02:57cette petite victoire, ça rassemble, parce que c'est vrai que l'actualité,
00:03:00on le sait, est particulièrement lourde, depuis plusieurs jours,
00:03:04plusieurs mois, même ici en France, une victoire française,
00:03:07on sent que la fête est en train de prendre finalement.
00:03:10Oui, c'est ça, on sent que la fête est en train de prendre,
00:03:12et puis c'est sportif de haut niveau, qu'il soit français ou qu'il ne soit pas français,
00:03:18mais a fortiori, s'ils sont français, s'il vous plaît,
00:03:21ils suscitent une forme d'admiration par le sérieux de leur préparation,
00:03:27leur abnégation à l'entraînement, leur opiniâtreté,
00:03:30donc il y a quelque chose ici qui force un petit peu l'admiration
00:03:35dans l'effort athlétique, dans l'effort sportif,
00:03:39et qui nous rappelle qu'effectivement, le sport, c'est tout de même
00:03:43une sacrée école de la vie.
00:03:44C'est vrai, effectivement, et puis ça nous permet aussi,
00:03:46ces Jeux Olympiques, de découvrir d'autres sports.
00:03:48Vendri, on a découvert le VTT.
00:03:50C'est vrai que ce ne sont pas des épreuves que nous suivons particulièrement à l'année,
00:03:54mais là, on voit avec cette médaille d'or cet après-midi de Pauline Ferrand Prévost,
00:03:58effectivement, en VTT, une nouvelle discipline
00:04:00que peut-être certains ont pu découvrir.
00:04:03La natation, un peu plus connue effectivement,
00:04:05mais là, voilà, Léon Marchand qui est maintenant sur le toit du monde ce soir.
00:04:10Voilà, c'est aussi ça, les Jeux Olympiques.
00:04:11Oui, et puis le rugby A7 aussi, qui est tout jeune
00:04:14dans l'histoire des Jeux Olympiques.
00:04:16On a eu une belle victoire des Français hier soir,
00:04:20mais Emmanuel Macron avait mis la barre très haute.
00:04:23Il avait dit qu'on serait dans le top 5.
00:04:25J'ai regardé, les experts sportifs avaient dit que pour être dans le top 5,
00:04:28il fallait qu'on ait une cinquantaine de médailles et une vingtaine en or.
00:04:31Donc, je pense que le pari peut être réussi,
00:04:34je crois au sérieux et à la préparation des athlètes.
00:04:38Vous avez parlé d'Emmanuel Macron.
00:04:39Allez-y, mon cher Claude.
00:04:40En tout cas, ce soir, en fait, le pari, il est tenu
00:04:43puisque j'ai regardé avant de venir la France.
00:04:45Elle est cinquième, justement.
00:04:47Devant les États-Unis.
00:04:48Oui, oui.
00:04:49Alors finalement, Emmanuel Macron qui tient ses paris.
00:04:51Une cérémonie qui s'est déroulée sans quack.
00:04:54Une cérémonie d'ouverture sans quack sécuritaire, en tout cas,
00:04:58avec des tableaux qui se sont déroulés parfaitement.
00:05:01Un peu de pluie quand même, mais ça, il n'avait pas le contrôle.
00:05:03Peut-être, peut-être, on y reviendra tout à l'heure.
00:05:06Quelques conséquences, pourquoi pas diplomatiques,
00:05:09puisqu'on l'a vu, cette cérémonie d'ouverture,
00:05:11qui a été critiquée dans des pays étrangers.
00:05:13On en parlera longuement tout à l'heure.
00:05:15Mais avant Emmanuel Macron, on va y revenir.
00:05:17On a vu Emmanuel Macron, Gabriel Attal,
00:05:19depuis le début des Jeux Olympiques,
00:05:21très présent, très présent sur le terrain,
00:05:23notamment hier.
00:05:24On va peut-être revoir cette séquence d'Emmanuel Macron
00:05:26aux côtés d'Antoine Dupont,
00:05:28le joueur de cette équipe de rugby A7.
00:05:30Je vous le rappelle, l'équipe de France de rugby A7,
00:05:32qui elle aussi a eu la médaille d'or hier.
00:05:34On regarde cette séquence.
00:05:42Alors, on a vu aussi Gabriel Attal,
00:05:44très présent depuis le début de ces Jeux Olympiques.
00:05:47Patrick Bonin, on a vu également.
00:05:49Anne Hidalgo, on verra tout à l'heure,
00:05:51qui a communiqué en disant
00:05:53première médaille d'or, c'était hier.
00:05:55On a vu son visage.
00:05:56On aurait pu s'attendre à voir l'équipe de rugby, finalement.
00:05:59Mais on a vu son visage.
00:06:00On a vu son visage.
00:06:01On a vu son visage.
00:06:02On a vu son visage.
00:06:03On a vu son visage.
00:06:04On a vu son visage.
00:06:05On a vu son visage.
00:06:06On a vu son visage.
00:06:07On a vu son visage.
00:06:08On a vu son visage.
00:06:09On a vu son visage.
00:06:17On a le sentiment que nos dirigeants surfent aussi
00:06:19sur l'événement, ces dernières heures.
00:06:21On a le sentiment que nos dirigeants surfent aussi
00:06:23sur l'événement, ces dernières heures.
00:06:25Le président Macron a eu beaucoup de mal
00:06:27à faire accepter, notamment, à Anne Hidalgo,
00:06:29la bonne idée que pouvaient représenter
00:06:31ces Jeux Olympiques.
00:06:32Donc, ils en retirent aussi les fruits.
00:06:34Alors, évidemment, il y a une forme de récupération.
00:06:36Regardez la récupération d'Anne Hidalgo,
00:06:38au début de l'aventure, elle n'était pas forcément, et on le sait tous,
00:06:41très fan de ces Jeux olympiques pour Paris.
00:06:43Donc, elle rattrape un petit peu en ce moment ces éléments.
00:06:46Après, elle a notamment Pierre Rabadon à ses côtés,
00:06:48qui a beaucoup fait pour les Jeux olympiques à Paris.
00:06:51Donc, oui, c'est une manière aussi de récupérer au moment où les résultats
00:06:54sont bons. On verra dans les prochains jours parce que, effectivement,
00:06:57c'est plus facile de féliciter des athlètes qui gagnent que de féliciter
00:07:00des athlètes qui ne gagnent pas.
00:07:01Donc, en ce moment, effectivement, c'est plutôt bon.
00:07:04La suite va quand même aussi être un peu plus difficile.
00:07:08Pour l'instant, on a des épreuves qui se passent bien parce que c'est du judo,
00:07:11parce que c'est de la natation et que c'est traditionnellement des sports
00:07:14dans lesquels la France se débrouille très bien.
00:07:16Dans quelques jours, commenceront d'autres épreuves.
00:07:18L'athlétisme, notamment, on sait que ce sera peut-être un peu plus difficile.
00:07:21Donc, oui, là, ils en profitent et sans doute qu'ils ont raison.
00:07:25Le président Macron, lui, essaye d'aller là où la France gagne.
00:07:29Donc, on sait combien c'est difficile de l'anticiper.
00:07:33Donc, il faut quand même se féliciter d'une France qui gagne.
00:07:35Juste un point, Léon Marchand, il a 22 ans.
00:07:39On voyait peut-être des images de tennis de table avec les frères Lebrun,
00:07:42notamment Félix, qui a 17 ans.
00:07:43C'est aussi, ce sont des jeunes générations, des jeunes athlètes.
00:07:47Les frères Lebrun sont de jeunes athlètes.
00:07:49Léon Marchand a 22 ans.
00:07:50Donc, il y a aussi une nouvelle génération de sportifs et d'athlètes français.
00:07:54On a souvent, et d'ailleurs parfois sur ces plateaux,
00:07:57raillé les tennismans français qui n'ont pas toujours eu des résultats
00:08:01très probants à Roland-Garros ou dans d'autres disciplines.
00:08:04On a parfois aussi raillé le comportement de certains sportifs,
00:08:07notamment footballeurs ou rugbymans avec des excès.
00:08:11Là, c'est un moment où on peut au moins tous être dans une forme d'allégresse.
00:08:14La France triomphe.
00:08:16Est-ce qu'elle le triomphera jusqu'au bout ?
00:08:17Je ne sais pas, mais en réalité, la France triomphe et c'est plutôt positif.
00:08:21Le soleil est revenu.
00:08:22Une forme d'allégresse, ce n'est pas plus mal.
00:08:24Vous êtes expert en communication, mon cher Patrick, et vous le disiez,
00:08:28Emmanuel Macron va là où la France gagne.
00:08:31Forcément, il y a une intention politique aussi derrière.
00:08:35On se souvient qu'il avait appelé à une trêve olympique
00:08:37puisque la situation politique, on ne vous apprend rien, elle est floue.
00:08:42Aujourd'hui, on a traversé une crise en quelque sorte.
00:08:44On ne sait pas quel sera notre gouvernement finalement à la rentrée prochaine.
00:08:48Pour le moment, on n'en parle plus.
00:08:49Emmanuel Macron, qui s'affiche aux côtés de la France qui gagne,
00:08:52bien évidemment, on pense qu'il essaye aussi de récolter les fruits de ses victoires.
00:08:57Oui, de façon politique.
00:08:58Peut-être que politiquement, il va en tirer des avantages.
00:09:01Mais en même temps, s'il n'était pas là, on lui en aurait aussi voulu.
00:09:04On se serait dit, mais où est-ce qu'il est, Emmanuel Macron ?
00:09:06Il est sur le terrain, c'est lui qui a initié ces Jeux olympiques.
00:09:09Il est peut-être là où la France gagne.
00:09:11Mais on se serait posé la question s'il n'était pas là.
00:09:14D'un point de vue sécuritaire, il faut le reconnaître, c'est une réussite pour l'instant.
00:09:17Gérald Darmanin a fait un sans-faute, ça, je le crois factuellement.
00:09:20On ne peut pas dire le contraire.
00:09:21Il était sur le terrain le jour où il y a eu le sabotage,
00:09:23il était sur le terrain avec les policiers à Paris.
00:09:26Sur ce coup-là, il est plutôt bon, le bilan.
00:09:30Néanmoins, par contre, quand j'ai vu le tweet d'Anne Hidalgo,
00:09:33je me suis dit, elle essaie quand même de se mettre un peu partout.
00:09:35Elle aurait pu féliciter quand même l'athlète.
00:09:37Et au lieu de là, on aurait pu imaginer, effectivement,
00:09:41voir l'équipe de rugby au moment où elle envoie ce message.
00:09:46En tout cas, on se félicite de cette victoire de Léon Marchand.
00:09:50Léon Marchand, donc, qui a gagné dans la magnifique piscine olympique
00:09:53de la Défense Arena.
00:09:55Il y aura d'autres nageurs qui n'auront peut-être pas ce plaisir-là.
00:09:59Les triathlètes, puisque l'entraînement de triathlon a été annulé aujourd'hui.
00:10:03Pourquoi ? Parce que la scène était trop polluée.
00:10:06Le triathlon, je vous le rappelle, c'est la première épreuve olympique
00:10:08qui doit se tenir dans la scène avant la natation en eau libre,
00:10:12qui, elle, aura lieu la deuxième semaine des Jeux olympiques.
00:10:15Alors, pour bien comprendre ce qui s'est passé,
00:10:17nous avons appelé Michel Chevalet, journaliste scientifique CNews,
00:10:21pour qu'il nous explique un peu pourquoi la scène était polluée.
00:10:23On se souvient, il y a 15 jours, Amélie Houdéac, etc.
00:10:26faisait un plongeon dans la scène sous les caméras.
00:10:2815 jours plus tard, les triathlètes ne peuvent pas.
00:10:30Pour quelles raisons ? Michel Chevalet nous dit tout.
00:10:33Les taux de pollution par deux bactéries sont légèrement,
00:10:37je reprends les mots, légèrement supérieurs.
00:10:40Donc, aujourd'hui, on dit pas d'entraînement.
00:10:42Alors, il va falloir attendre quoi ?
00:10:44Un mécanisme d'auto-épuration, d'auto-lavage.
00:10:48Il pleut.
00:10:49Ça a arrêté, fort heureusement pour nous.
00:10:51Donc, il n'y a pas de solution, ça.
00:10:53La seule solution, mon cher, c'est le temps, la météo.
00:10:57Et donc, on va vers une période de beau temps, pas de pluie,
00:11:00donc moins de rochers dans la scène et un mécanisme d'auto-épuration.
00:11:051,5 milliard pour rendre la scène baignable ont été dépensés.
00:11:09Rappelons-le, Régis Le Saumier.
00:11:11Ce qui peut interpeller, c'est que l'hypothèse d'une éventuelle
00:11:15pollution après les pluies n'ait pas été prise en compte.
00:11:18Ou alors, si on se rend compte qu'effectivement, s'il pleut,
00:11:20la scène sera polluée.
00:11:23Pourquoi avoir fait ce choix ?
00:11:25On peut s'interroger ce soir, finalement.
00:11:27Faire de la politique, c'est faire des choix.
00:11:29Vous avez évoqué la baignade de Madame Odéa Castera,
00:11:33mais il y a eu aussi la maire de Paris qui s'est baignée.
00:11:35Donc, on pensait que tout était impeccable.
00:11:38C'est vrai que le problème incommensurable à Paris,
00:11:42c'est la question des égouts.
00:11:43Et c'est vrai qu'à chaque fois qu'il y a trop de pluie,
00:11:47ça revient dans la scène, mathématiquement presque.
00:11:50Et ça, on n'arrive pas à gérer.
00:11:53On a beau dépenser des fortunes,
00:11:55c'est quelque chose qui reste une sorte d'épée de Damoclès.
00:11:58Alors, ce que dit Michel Chevalet est quand même peut-être
00:12:01comme un porteur d'espoir pour la deuxième semaine, en tout cas.
00:12:05Et peut-être que le triathlon va être décalé et que dans quelques jours,
00:12:10à ce moment-là, l'eau de la scène, il faut espérer,
00:12:13pourra être favorable.
00:12:14Ils ont annoncé des orages jeudi, nous disait Michel Chevalet.
00:12:17Il risque de pleuvoir une nouvelle fois.
00:12:19Espérons effectivement que ce triathlon se déroule effectivement dans la scène.
00:12:26Mais Claude Baillat, ça serait un tel gâchis
00:12:28s'il n'y avait pas en plus ce spectacle.
00:12:32Croisons les doigts, ça va bien se passer, très certainement.
00:12:33Mais les Français, déjà qu'un milliard cinq, ça a fait pas mal réagir.
00:12:37Ah oui, bien sûr, c'est un budget énorme.
00:12:41Les autorités se sont fondées sur des valeurs statistiques
00:12:45qui laissaient espérer évidemment que la scène pourrait être baignable,
00:12:50si on peut dire.
00:12:52Mais je rappelle tout de même que lorsque Anne Hidalgo s'est baignée
00:12:55dans la scène il y a quelques jours, en fait, la scène était à peine propre.
00:13:00C'est-à-dire qu'il y avait un taux de présence de cette fameuse bactérie,
00:13:03dont j'ai oublié le nom, qui était supérieur à 900, mais inférieur à 1000.
00:13:09Et à ce qu'il semblerait, bon, on a décidé que pour les athlètes,
00:13:14le taux serait à 1000, mais il était au-dessus de 900
00:13:18lorsque Anne Hidalgo s'est baignée.
00:13:20Puis je voudrais rajouter une chose, c'est que moi qui fréquente souvent,
00:13:23puisque je suis marin, les bords de mer,
00:13:26il arrive qu'en bord de mer, sur le littoral,
00:13:29en fait, on interdise la baignade dans des régions où il y a de très fortes pluies.
00:13:35Donc le paramètre météorologique ici, il est malheureusement,
00:13:41il est malheureusement, comment dire, relativement impondérable.
00:13:45Je vois Patrick Bonin qui veut réagir par rapport à toutes ces interrogations.
00:13:49Je vous sens beaucoup plus rassuré, finalement, visiblement.
00:13:52Oui, clairement.
00:13:53D'abord, juste un chiffre, c'est que ces fameux 1,5 milliards investis,
00:13:56c'est un plan baignade pour la Seine et la Marne qui a pour but,
00:13:59à terme d'ici deux ans, de pouvoir permettre à se baigner
00:14:03sur une partie de la Seine et de la Marne, avec des investissements
00:14:07effectivement très importants de la part de l'État,
00:14:09mais pour aussi, à terme, on est certes pour les Jeux olympiques,
00:14:12mais on est aussi sur un plan à dix ans pour ce plan baignabilité.
00:14:16C'est un investissement assez colossal.
00:14:18D'ailleurs, il y a d'autres, dans ce plan baignabilité,
00:14:20il y a d'autres choses, notamment pousser des jeunes à pratiquer la natation.
00:14:24Donc c'est un ensemble.
00:14:25Et puis la deuxième chose, oui, effectivement, c'est le temps.
00:14:27On sait tous que sans doute la cérémonie d'ouverture,
00:14:30s'il n'avait pas plu, aurait été encore plus belle qu'elle ne l'a été.
00:14:34Le temps, c'est un impondérable.
00:14:36Et même si on s'appelle Anne Hidalgo, on n'a pas forcément un impact sur le temps.
00:14:40En revanche, ce qu'on sait, c'est que le temps s'améliore,
00:14:43que aussi dans les prochains jours, il y aura moins de passages sur la Seine
00:14:47puisqu'une partie des bateaux qui sont passés sur la Seine
00:14:50pour la cérémonie d'ouverture, on va ralentir le trafic
00:14:53et donc on va pouvoir aussi mieux gérer les débits de la Seine,
00:14:57ce qui n'était quand même pas le cas, puisqu'on a vu beaucoup de bateaux
00:15:00aller sur la Seine, avec parfois des comportements
00:15:03qui ne sont pas forcément des comportements vertueux.
00:15:06Donc il fait beau, les choses s'améliorent.
00:15:08On croise tous les doigts pour que ça se passe.
00:15:10On s'était dit aussi que la cérémonie d'ouverture ne pourrait pas avoir lieu
00:15:14s'il pleut, qu'il y aurait énormément de complications.
00:15:17Puis finalement, cette cérémonie, elle, a eu lieu sous la pluie,
00:15:20même si ceux qui étaient dessous et j'en ai fait partie
00:15:22n'étaient pas forcément les plus heureux comme cela.
00:15:25Donc soyons là aussi positifs.
00:15:27C'est un pari.
00:15:28Pour l'instant, il n'est pas complètement gagné,
00:15:30mais comme tout pari qui n'est pas gagné, il n'est pas perdu.
00:15:32Il n'est pas perdu, effectivement.
00:15:33Vous parliez de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris
00:15:36qui divise, c'est formidable.
00:15:38Mais je ne voudrais pas couper la chic,
00:15:41si je puis employer cette expression, à Vendredi de Garpel.
00:15:44Vous vouliez réagir effectivement sur la béniade des petits athlètes.
00:15:48C'était un pari audacieux, il faut le reconnaître.
00:15:51Mais pour l'instant, un coup de communication raté.
00:15:531,5 milliard d'euros, c'est beaucoup d'argent.
00:15:56Les Français peuvent être déçus et énervés de voir
00:16:00qu'on ait dépensé autant d'argent pour juste voir Amélio De Castera
00:16:05et Anne Hidalgo faire pouf pouf dans la Seine.
00:16:10L'ambition de la rendre nageable est vraiment louable
00:16:13et j'espère qu'elle le sera dans les prochaines années.
00:16:15Mais pour l'instant, c'est un coup de communication raté.
00:16:17Coup de communication raté pour vous, peut-être.
00:16:19Claude Aubayas, vous partagez.
00:16:21Oui, mais je nuancerai quand même ce que vient de dire mon voisin,
00:16:23parce qu'en fait, le projet, si vous voulez, qui consiste
00:16:27à vouloir rendre la Seine navigable, ce n'est pas un projet
00:16:31qui est béni à l'articuler exclusivement.
00:16:34Elle est navigable sur les Jeux olympiques.
00:16:36Exclusivement aux Jeux olympiques, puisque c'est un projet,
00:16:39sauf erreur de ma part, qui remonte à 2002-2003,
00:16:42c'est-à-dire quand on a lancé le plan Paris-Plage.
00:16:44Alors évidemment, ce projet subit une forme d'accélération
00:16:47dans le calendrier de sa réalisation depuis 2015
00:16:52et en vertu aussi des Jeux olympiques.
00:16:55Mais bon, le budget consacré à la baignade ici dans la Seine,
00:17:01on ne peut pas dire que ce soit un budget, si vous voulez,
00:17:03qui est uniquement corrélé aux Jeux olympiques.
00:17:06Il vise à rendre la Seine navigable.
00:17:08On sait qu'il est interdit de se baigner dans la Seine.
00:17:11Oui, encore une fois, c'est la navigation qui reprend le pas.
00:17:14Exactement, c'est le marin.
00:17:15Donc, on sait que la baignade a été interdite depuis un siècle.
00:17:20Et donc, c'était quand même un sacré challenge pour les Français.
00:17:22Nous y reviendrons. Je vous le propose tout à l'heure.
00:17:24Je vous propose de revenir à présent sur cette cérémonie d'ouverture de Paris
00:17:28qui continue à faire couler beaucoup d'encre,
00:17:30notamment l'un des moments de la mise en scène de Thomas Joly,
00:17:33le directeur artistique de l'événement.
00:17:35Celui où Philippe Catherine est mis en scène dans une séquence.
00:17:38Certains y voient un moment de la Seine, d'autres.
00:17:41Alors depuis, il y a eu des réactions en disant non, c'est le tableau,
00:17:45le festin des dieux.
00:17:46Bref, quoi qu'il en soit, la cérémonie a été censurée dans plusieurs pays.
00:17:50On voit cela avec Kylian Salé. On en parle ensuite.
00:17:52C'est l'une des polémiques de la cérémonie d'ouverture.
00:17:56La séquence intitulée Festivité, faisant penser à la Seine,
00:17:59le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.
00:18:02On peut y voir notamment des drag queens.
00:18:04Certains pays ont interprété cette scène comme un blasphème.
00:18:06En Afrique, sur Internet, la cérémonie a même été bloquée.
00:18:10Pour le directeur artistique de la cérémonie,
00:18:12c'est une référence au tableau le festin des dieux avec le chanteur
00:18:15Philippe Catherine en tant que Johnny Zos.
00:18:17La Seine, ce n'était pas mon inspiration.
00:18:19Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie,
00:18:22de démigré, quoi que ce soit.
00:18:23J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie.
00:18:26Je crois que c'est assez clair.
00:18:28Il y a Johnny Zos qui arrive sur cette table.
00:18:30Il est là, pourquoi ? Parce qu'il est le dieu de la fête,
00:18:32du vin et père de Sequana, déesse reliée au fleuve.
00:18:35Les nombreuses critiques d'une partie de la classe politique
00:18:38et des évêques de France ont poussé le comité olympique
00:18:41à présenter ses excuses.
00:18:43Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect à un groupe religieux.
00:18:46Au contraire, je pense que Thomas Joly avait vraiment l'intention
00:18:49de célébrer la tolérance communautaire.
00:18:52C'était son mot hier.
00:18:53Et en regardant les résultats des sondages que nous avons partagés,
00:18:56nous croyons que cette ambition a été atteinte.
00:18:59Si des personnes ont été offensées,
00:19:01nous sommes bien sûr vraiment, vraiment désolés.
00:19:03Le comité international olympique a réalisé une enquête
00:19:06à travers 15 pays dans le monde.
00:19:08Selon l'organisation, 88% des répondants ont approuvé la cérémonie.
00:19:13Régis Le Sommier, il y a effectivement deux aspects.
00:19:16Il y a les polémiques en France.
00:19:18On pourra y revenir également.
00:19:19Et puis, il y a aussi ces pays étrangers,
00:19:21beaucoup de pays qui ont été choqués par certaines scènes de la cérémonie,
00:19:25même si l'intégralité de la cérémonie dans l'ensemble,
00:19:30on le répète, était particulièrement réussie, sauf des moments.
00:19:33Et on ne parle que de ces moments-là aujourd'hui, notamment à l'étranger.
00:19:36Est-ce qu'il y a un aspect diplomatique qui n'a pas été pris en compte ?
00:19:40Puisqu'on le rappelle, c'est le monde entier qui a vu Paris
00:19:43ce vendredi soir lors de cette cérémonie d'ouverture.
00:19:46Je pense que c'est un paramètre qu'on aurait dû,
00:19:50en termes de situation présente de la France dans le monde,
00:19:54et en particulier en tenant compte du fait que ces dernières années,
00:20:00on va dire sur les dix dernières années, la France est en recul dans le monde.
00:20:03Elle a perdu notamment une part de son influence en Afrique.
00:20:08Coup sur coup, elle s'est faite chasser d'un certain nombre de pays
00:20:12qui avaient sollicité son aide à une époque, en particulier une aide militaire.
00:20:16Le Moyen-Orient, on a beaucoup reculé aussi.
00:20:21Et en fait, aujourd'hui, si vous voulez, notamment depuis la guerre en Ukraine,
00:20:26qui a bouleversé la tectonique des plaques,
00:20:29on a l'émergence du sud global,
00:20:31où les pays n'ont pas tous la même culture,
00:20:34ni la même disposition d'esprit, si vous voulez.
00:20:38Mais il y a une tendance à ce que l'Occident soit perçu
00:20:40comme le summum de la décadence,
00:20:43et en tout cas, un vecteur d'attaque des sociétés traditionnelles.
00:20:47C'est très, très présent en Afrique.
00:20:49Moi, j'ai eu des discussions avec des Maliens là-dessus.
00:20:51Ce n'est plus tellement le côté néocolonial des Français qui le reproche,
00:20:56ou même la captation des richesses supposées,
00:20:59parce qu'elles n'étaient pas toujours fondées,
00:21:01auxquelles les Français auraient procédé pendant des années,
00:21:07qui est le cœur du problème.
00:21:09Le cœur du problème pour eux, c'est que vous attaquez notre mode de vie.
00:21:14Votre décadence et ce que vous émettez dans l'universel attaque notre mode de vie.
00:21:18On n'est pas les seuls là-dessus.
00:21:20L'idéologie wokisme, les Etats-Unis sont perçus de cette manière.
00:21:24Et attention, parce que je parle de l'Afrique,
00:21:26c'est aussi valable pour le Moyen-Orient.
00:21:28C'est évidemment valable pour la Russie et pour une grosse partie de l'Asie.
00:21:33Ça fait beaucoup de monde, sans compter que pour ce qui est de la Seine,
00:21:37il y a un milliard, et je parle de la Seine, pas la Seine dans laquelle on se baigne.
00:21:42Le dernier repas du Christ.
00:21:43Le dernier repas du Christ.
00:21:45Il y a plus de 4 milliards de catholiques et en particulier en Amérique du Sud.
00:21:49Donc si vous voulez, quand on fait le constat, ça veut dire quoi ?
00:21:56Ça veut dire qu'on montre à un milliard d'individus qui suivent la cérémonie,
00:22:00un spectacle de drag queen parodiant le moment le plus sacré du catholicisme.
00:22:07Et ce qui peut m'incarculer, c'est que c'est vrai que Patrick Baudin,
00:22:11il y a cet aspect-là et donc un aspect diplomatique.
00:22:14Je m'en fiche de Patrick Baudin, qu'il fasse ce qu'il veut dans sa sphère privée,
00:22:19qu'il ait les mœurs qu'il veut, mais si vous voulez...
00:22:21C'est votre voisin de droite.
00:22:22Je pensais que vous étiez dans les tomates.
00:22:24Oui voilà, Patrick Baudin est en bas.
00:22:27Je vous trouvais particulièrement virulent avec votre voisin.
00:22:32Si vous voulez, je reviens et je fais court.
00:22:36Pardon, je reviens et je fais court sur cette cérémonie en tout cas.
00:22:42Je crois que là, il y avait des mesures à faire
00:22:47et je pense qu'Emmanuel Macron a une responsabilité édifiante là-dedans.
00:22:52Je ne peux pas imaginer qu'Emmanuel Macron n'ait pas su à l'avance qu'il y aurait eu cette scène.
00:22:59C'est effectivement, il y a énormément de secrets, Patrick Baudin, autour de cette cérémonie,
00:23:03mais on ne peut pas imaginer qu'Emmanuel Macron ne connaisse pas l'intention de l'artiste.
00:23:08Il ne s'agit pas de mettre en cause l'artiste, puisque lui, il a son intention, il propose,
00:23:12mais derrière, peut-être que diplomatiquement, il y a attention.
00:23:14Là, peut-être, revoir, peut-être présenter les choses différemment,
00:23:17puisqu'on va être vu dans le monde entier.
00:23:19Il y a eu cette réflexion ou pas, Patrick Baudin, selon vous ?
00:23:21Parce qu'on peut se poser la question, si c'est une erreur diplomatique ou non, aujourd'hui.
00:23:25Thomas Joly a fait une cérémonie, effectivement, vos sondages le montrent.
00:23:29Dans la grande majorité, tout le monde l'a trouvé assez extraordinaire.
00:23:32Effectivement, il y a eu énormément, d'ailleurs, sur cette antenne,
00:23:33on a montré les unes de la presse étrangère qui, dans leur grande majorité, ont salué le travail.
00:23:39Bon, effectivement, certains ont pris ça pour être un parallèle avec la scène.
00:23:45Thomas Joly et les équipes de communication du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024
00:23:51ont précisé que ça n'était pas leur volonté et qu'il y avait un parallèle.
00:23:54Ça a été précisé après, donc est-ce qu'il y a une reculade ou pas ? Le débat est ouvert.
00:23:58France 2 l'a précisé.
00:24:00Non, attendez, ce que vous dites est faux.
00:24:02France 2 l'admet puisqu'ils font un tweet.
00:24:05Scène légendaire.
00:24:06Voilà, scène légendaire.
00:24:07Et là, c'est vrai qu'il y a des artistes aussi, me semble-t-il, qui prient l'événement, je n'en suis pas au courant.
00:24:13On s'est aussi trompé dans certains synthés.
00:24:15Et on est sur un plateau de télévision, donc on sait ce que ça représente.
00:24:18Parfois, on se trompe aussi dans le synthé.
00:24:20Il y a eu ce tweet qui a bien existé.
00:24:22Alors, encore une fois qu'il y ait eu une mauvaise interprétation
00:24:26et que beaucoup de populations aient mal pris cette interprétation,
00:24:29il n'y a pas de doute.
00:24:30Et effectivement, le comité d'organisation s'en est excusé.
00:24:34Après, non, effectivement, Emmanuel Macron n'a pas regardé 4h30 de déroulé
00:24:38et n'a pas validé scène après scène en lui demandant si ça ne le dérangeait pas
00:24:42de voir la tête de Marie-Antoinette avec un groupe de hard rock
00:24:45ou si, au fond, des spectacles pyrotechniques sur le pont d'Austerlitz
00:24:50convenaient à Emmanuel Macron.
00:24:51Donc, oui, il y a eu une liberté de l'artiste.
00:24:53Il y a eu effectivement, et ce n'est pas discutable,
00:24:55une interprétation faite par plusieurs pays, par plusieurs personnes
00:25:00et qui a pu choquer.
00:25:01Les gens s'en sont excusés.
00:25:02C'est une polémique qui est naturelle.
00:25:05Sans doute qu'il faut aussi réussir à la terminer.
00:25:0859 pays ont décidé de mettre autre chose à l'antenne à ce moment-là.
00:25:16Il faut quand même rappeler que cette cérémonie a duré quatre heures,
00:25:18que dans l'immense majorité, les pays ont salué ça.
00:25:22C'était la première cérémonie hors d'un stade.
00:25:23Elle n'est plus disponible en replay sur le site internet du comité.
00:25:26Alors, il y a effectivement...
00:25:29Alors là, on a effectivement regardé...
00:25:33On a essayé cet après-midi sur la plateforme YouTube du comité olympique.
00:25:40Effectivement, elle n'est plus disponible.
00:25:42Néanmoins, il y a eu des explications.
00:25:45Ce sont des affaires de droits de diffusion aussi,
00:25:48puisque c'est racheté par France Télévisions.
00:25:50Est-ce que le comité olympique peut mettre à disposition
00:25:54pour tout le monde ces images ?
00:25:55Visiblement, voilà l'explication qui a été donnée.
00:25:58Certains se disent que ça a été supprimé parce que la cérémonie a choqué.
00:26:01D'autres, non, c'est une affaire d'images, de droits à l'image.
00:26:05C'est l'explication.
00:26:06Pourquoi les cérémonies sont-elles disponibles ?
00:26:07Elles sont disponibles après coup, après de nombreuses années.
00:26:11Il y a eu des polémiques, on peut en trouver.
00:26:13Je pense que ceux qui étaient pile en face de la scène de Lady Gaga
00:26:16et qui se sont aperçus que Lady Gaga était en différé,
00:26:20ce n'est pas forcément non plus apprécié quand on a payé sa place
00:26:23et qu'on est face à un spectacle qui, finalement, n'a pas lieu.
00:26:26En réalité, des polémiques, on peut en trouver beaucoup sur cette cérémonie.
00:26:30Dans son ensemble, cette cérémonie s'est très bien passée
00:26:34et le monde entier félicite.
00:26:36Le différé de Lady Gaga n'a aucun intérêt.
00:26:37On va donner la parole à Vendrick de Garpelle et Claude Aubadia.
00:26:41On aura l'occasion d'en reparler, bien évidemment, tout au long de la soirée,
00:26:45avant la coupure, peut-être.
00:26:47Vendrick de Garpelle, Claude Aubadia, votre regard.
00:26:49On en parlera largement tout au long de la soirée.
00:26:51J'ai quand même l'impression que le comité d'organisation navigue à vue
00:26:54face à la polémique, puisqu'il savait très bien, en réalité,
00:26:57que c'était une représentation de la scène.
00:26:59On en a parlé tout à l'heure.
00:27:00France Télévisions qui tweet « scène légendaire »,
00:27:03avec la scène C, E, accent grave, N, E.
00:27:08Et puis, il y avait aussi une actrice, Barbara Butch,
00:27:10qui met dans sa story un montage avec la scène et la photo du tableau,
00:27:18en disant « the new gay testament ».
00:27:21Donc, il y avait vraiment une volonté de choquer.
00:27:23Au nom de l'inclusivité, on a exclu certains chrétiens et catholiques.
00:27:27Il y a 2,5 milliards de chrétiens dans le monde,
00:27:291,4 milliard de catholiques dans le monde aussi,
00:27:32comme disait Régis Le Sommier.
00:27:33Donc, évidemment, c'est une erreur diplomatique.
00:27:36On peut avoir le droit au blasphème, c'est un droit,
00:27:39que ce soit dans des sphères privées, dans un théâtre, dans un spectacle.
00:27:42Quand on sait qu'on va aller voir ça,
00:27:44ce ne me paraît pas choquant, mais que ce soit fait par l'État français,
00:27:47qu'au moment où il y a toutes les caméras du monde entier
00:27:49qui sont braquées sur notre ville, je trouve ça pas nécessaire.
00:27:53Oui, parce que c'est une organisation, finalement, nationale de l'État français,
00:27:57une organisation officielle.
00:27:58C'est ça aussi qui peut, eh bien, choquer, heurter.
00:28:02Et on peut le comprendre, certains Français aussi, aujourd'hui.
00:28:06Oui, tout à fait.
00:28:07Mais si on peut parler d'erreur diplomatique,
00:28:09moi, je vais faire une hypothèse, en fait, un peu provocatrice.
00:28:14On me demande ici si ce n'est pas un mal pour un bien.
00:28:16Alors, premier volet, si vous voulez, de mon propos,
00:28:20Thomas Joly nous dit qu'il n'a jamais voulu offenser les chrétiens.
00:28:24Qu'à cela ne tienne, dont acte.
00:28:26Mais on peut quand même lui tenir grief
00:28:30de, semble-t-il, ne pas avoir imaginé,
00:28:32soi-disant, qu'il allait, comment dire,
00:28:36froisser la susceptibilité des chrétiens, des catholiques
00:28:40et la susceptibilité des croyants de par le monde.
00:28:42Et non seulement. Pourquoi faire ça ?
00:28:44Alors, effectivement, je suis d'accord.
00:28:46Pourquoi mettre des travestis à la place des apôtres
00:28:48et une lesbienne revendiquée à la place du Christ ?
00:28:52Alors, je vais essayer, je vais vous répondre.
00:28:55Je vais vous dire comment, moi, je vois les choses ici.
00:28:58Donc, effectivement, Thomas Joly aurait pu imaginer
00:29:02qu'il pouvait froisser les croyants.
00:29:06Bon. Mais ici, il faut quand même rappeler une chose.
00:29:10La France, c'est quand même un pays dans lequel
00:29:13il n'y a pas de blasphème.
00:29:15Donc, lorsque Jean-Luc Mélenchon nous parle de blasphème,
00:29:18le blasphème n'existe pas dans le droit français.
00:29:20Il n'y a pas de blasphème.
00:29:21On va y revenir, mon cher Claude.
00:29:22Malheureusement, je suis obligé de vous couper.
00:29:24Ce n'est pas une volonté de ma part.
00:29:26C'est que c'est l'heure de la pub.
00:29:28Vous voyez, on se la passe trop vite.
00:29:29Mais je vous rassure, nous allons avoir l'occasion
00:29:31tout au long de la soirée de revenir sur cette cérémonie.
00:29:34Mais c'est dommage parce que je voulais dire quelque chose.
00:29:36Si vous avez 10 secondes, vous pouvez conclure
00:29:38et vous reprendrez plus tard.
00:29:40En fait, le mal pour le bien, le bien c'est quoi ici ?
00:29:43Moi, il ne me paraît pas absolument choquant
00:29:45que la France, à travers cette cérémonie,
00:29:48ait affirmé ses valeurs.
00:29:50Et les valeurs de la France, c'est certes d'abord les valeurs
00:29:53qu'elle doit à son héritage judéo-chrétien,
00:29:56mais les valeurs de la France, c'est aussi les valeurs
00:29:59qui sont celles du droit à la critique,
00:30:01du droit à la liberté d'opinion,
00:30:02du droit à la liberté de conscience
00:30:03et du droit de critiquer les religions.
00:30:05Donc, il est tellement aberrant
00:30:07qu'on affirme ses valeurs à la face du monde,
00:30:09j'en suis pas certain.
00:30:10Suite du débat dans Soir Info dans un instant.
00:30:13Très courte pause à tout de suite,
00:30:14chers amis, sur CNews.
00:30:17De retour sur le plateau de Soir Info RET,
00:30:19bienvenue si vous nous rejoignez
00:30:20pour vous accompagner ce soir.
00:30:22Claude Aubadia, Vendrille de Guerpel,
00:30:25Régis Le Sommier et Patrick Bonin.
00:30:28Nous allons revenir, bien évidemment,
00:30:30sur les Jeux Olympiques,
00:30:31c'est l'actualité du moment.
00:30:32Dans un instant, nous parlerons également
00:30:35de cette crainte d'un embrasement
00:30:37après le tir de missiles du Hesgola hier
00:30:39dans la région du Golan.
00:30:41Mais avant, je vous propose
00:30:43que nous nous intéressions à ce sujet
00:30:45qui agite, il est vrai, régulièrement le débat,
00:30:47notamment depuis les élections législatives
00:30:50avec l'entrée dans l'Assemblée nationale
00:30:52de députés dont on a appris
00:30:54qu'ils étaient fichés S plus tard.
00:30:56Alors à cette question,
00:30:57faut-il rendre inéligibles les personnes fichées S ?
00:31:00Selon un sondage CNews européen,
00:31:02le JDD, les Français sont 80%
00:31:05à y être favorables.
00:31:06Certains juristes alertent
00:31:08sur les implications et les dangers
00:31:10que pourrait entraîner une telle décision.
00:31:12On va comprendre pourquoi
00:31:14et puis on essaiera aussi de décrypter
00:31:16pourquoi les Français s'expriment
00:31:19dans ce sens.
00:31:20Effectivement, c'est également révélateur.
00:31:22Mais avant les précisions de Maxime Legay,
00:31:25le débat ensuite.
00:31:27C'est un résultat sans appel.
00:31:30Interrogés sur la question
00:31:32de rendre inéligibles les personnes fichées S,
00:31:34les Français sont 80%
00:31:37à y être favorables.
00:31:38Pourtant, pour le directeur
00:31:40de l'Institut pour la Justice,
00:31:42une telle mesure pourrait introduire
00:31:44une part d'arbitraire dangereuse
00:31:46pour notre démocratie.
00:31:47Je pense que ce serait une mauvaise idée
00:31:49parce que la fiche S,
00:31:51ce n'est pas une décision juridictionnelle.
00:31:54C'est une part d'arbitraire
00:31:55puisque c'est l'État lui-même
00:31:56qui fiche ces personnes-là.
00:31:58Si demain, le pouvoir central
00:32:00arrive entre les mains
00:32:02des mauvaises personnes,
00:32:03il pourrait mettre des fiches S
00:32:04sur tous ses ennemis
00:32:05et les rendre tous inéligibles.
00:32:06Ce ne serait pas digne
00:32:08d'un État démocratique.
00:32:10Alors, comment expliquer
00:32:12un tel souhait de la part des Français ?
00:32:14Le sentiment que les délinquants
00:32:16bénéficient d'une impunité
00:32:18pourrait être un premier élément de réponse.
00:32:20Les Français ont le sentiment
00:32:23que, de manière générale,
00:32:25les fiches S,
00:32:26comme tous les délinquants,
00:32:27comme toutes les personnes louches,
00:32:29ne sont pas correctement punies
00:32:31et sanctionnées par la justice.
00:32:33À mon sens,
00:32:34une fiche S qui est légitime
00:32:36devrait ensuite déboucher
00:32:38sur une condamnation pénale.
00:32:40Mercredi dernier,
00:32:41la députée LR Virginie Duby-Muller
00:32:44a déposé une proposition de loi
00:32:46pour empêcher les personnes fichées S
00:32:48de se présenter à une élection française.
00:32:51Il est vrai, Clodo Badiac,
00:32:53que la fiche S,
00:32:54c'est une mesure administrative.
00:32:56Ce n'est pas une mesure judiciaire.
00:32:58C'est un moyen, au fond,
00:32:59pour les forces de l'ordre,
00:33:01pour les services de l'État,
00:33:02d'avoir des renseignements
00:33:03sur des personnes
00:33:04qui sont soupçonnées
00:33:05de vouloir porter atteinte
00:33:06aux intérêts de l'État, justement.
00:33:08Donc, effectivement,
00:33:09il pourrait y avoir une dérive
00:33:11si vous interdisiez
00:33:13des fichées S
00:33:14de rentrer à l'Assemblée nationale.
00:33:15Puisqu'il s'agit,
00:33:16pour le ministre de l'Intérieur,
00:33:17de dire, lui, je vais le ficher S,
00:33:19je vais le ficher S,
00:33:20comme ça, il ne rentrera jamais.
00:33:21Et là, c'est là
00:33:22où on est dans la dérive,
00:33:23à ce moment-là.
00:33:24C'est ce qu'en tout cas,
00:33:25on a pu comprendre
00:33:26avec ce reportage.
00:33:27Oui.
00:33:28Le risque d'arbitraire
00:33:29est majeur,
00:33:30vous l'avez dit,
00:33:31ça a été dit dans le reportage.
00:33:33Mais le problème de fond,
00:33:35c'est le suivant,
00:33:37c'est qu'en fait,
00:33:38les fichées S ne sont pas,
00:33:39contrairement à ce qui est dit
00:33:40dans le reportage,
00:33:41pour le coup,
00:33:42puisqu'il y a eu une assimilation
00:33:43à un moment,
00:33:44la personne parle
00:33:45des fichées S
00:33:46et des délinquants.
00:33:47Mais les fichées S
00:33:48ne sont pas des délinquants.
00:33:49Pas tous,
00:33:50en tout cas, oui.
00:33:51Les fichées S
00:33:52sont soupçonnées
00:33:53de viser terroriste
00:33:57et d'atteindre
00:33:58la sécurité de l'État.
00:33:59Donc, il y a
00:34:00un problème de droit ici
00:34:02qui se pose
00:34:03et qui est majeur.
00:34:04Est-ce qu'il est légitime ou non ?
00:34:06Juridiquement,
00:34:07moralement aussi,
00:34:08de rendre inéligible
00:34:09une personne
00:34:10qui n'a pas commis un délit,
00:34:12ni une infraction,
00:34:13ni un crime,
00:34:14mais qui est simplement
00:34:15soupçonnée
00:34:16de pouvoir le faire,
00:34:17c'est le premier problème.
00:34:18À cet effet,
00:34:19j'ai retrouvé,
00:34:20en fait,
00:34:21cet après-midi,
00:34:22j'ai retrouvé
00:34:23une déclaration
00:34:24de Najav Allo-Belkacem.
00:34:25Alors,
00:34:26cette déclaration,
00:34:27elle remonte
00:34:28à 2016.
00:34:29On est un an
00:34:30après les attentats
00:34:31de 2015
00:34:32et on interroge
00:34:33la ministre de l'Éducation
00:34:34sur les fichées S
00:34:36dans l'Éducation nationale.
00:34:37Et voilà
00:34:38ce que répond
00:34:39Najav Allo-Belkacem
00:34:40en 2016.
00:34:42Les informations
00:34:43sont transmises
00:34:44par le ministère
00:34:45de l'Intérieur.
00:34:46Notre réponse
00:34:47déclare la ministre
00:34:48est simple.
00:34:49Suspension immédiate
00:34:50et procédure disciplinaire
00:34:51en vue d'une exclusion
00:34:52définitive.
00:34:53Le problème...
00:34:54Donc,
00:34:55si vous voulez...
00:34:56Alors,
00:34:57ici,
00:34:58pourquoi j'évoque
00:34:59une déclaration
00:35:00de Najav Allo-Belkacem ?
00:35:01Tout simplement
00:35:02parce que
00:35:03si on imagine,
00:35:04si on considère
00:35:05en France,
00:35:06collégialement,
00:35:07collectivement,
00:35:08qu'un fiché S
00:35:09ne peut pas exercer
00:35:10les fonctions
00:35:11d'enseignant,
00:35:12les fonctions
00:35:13de professeur,
00:35:14alors,
00:35:15est-il tel que
00:35:16aberrant
00:35:17que ce même fiché S
00:35:18se voit fermer
00:35:19les portes
00:35:20de l'éligibilité ?
00:35:21Parce que,
00:35:22au fond,
00:35:23le problème,
00:35:24c'est que,
00:35:25Patrick Bonin,
00:35:26c'est vrai que
00:35:27la question
00:35:28de la fiché S
00:35:29a été finalement
00:35:30un élément marketing,
00:35:31si je puis dire,
00:35:32pour les politiques
00:35:33puisqu'un fiché S,
00:35:34normalement,
00:35:35personne ne doit le savoir.
00:35:36Ce sont les services
00:35:37de renseignement,
00:35:38les services de l'État
00:35:39qui sont au courant,
00:35:40mais une fiché S
00:35:41n'est pas destinée
00:35:42à être rendue publique
00:35:43à la base.
00:35:44Donc,
00:35:45peut-être que
00:35:46les politiques
00:35:47s'en sont servis
00:35:48pour attaquer
00:35:49tel ou tel
00:35:50autre candidat.
00:35:51Oui,
00:35:52tout à fait.
00:35:53Votre sondage,
00:35:54il montre une chose claire,
00:35:55c'est que les Français
00:35:56veulent des hommes politiques
00:35:57et des femmes politiques
00:35:58le plus irréprochable possible.
00:35:59Ils ne veulent pas de voyous
00:36:00pour les représenter.
00:36:01C'est ça,
00:36:02l'enseignement.
00:36:03C'est ça,
00:36:04l'enseignement.
00:36:05Et ça,
00:36:06il n'y a pas de discussion.
00:36:07Et au fond,
00:36:08d'ailleurs,
00:36:0980%,
00:36:10ça ne fait pas beaucoup.
00:36:11Peut-être qu'on pourrait même
00:36:12se dire que 100% des Français
00:36:13aimeraient avoir
00:36:14des hommes politiques.
00:36:15Il y a deux choses
00:36:16très différentes.
00:36:17Il y a le fait
00:36:18qu'on soit condamné
00:36:19pour inéligibilité.
00:36:20On a eu des hommes politiques
00:36:21ou d'autres,
00:36:22d'ailleurs,
00:36:23qui ont eu des condamnations pénales
00:36:24à être inéligibles.
00:36:25Et d'autres
00:36:26qui sont dans un fichier
00:36:27qui est là
00:36:28de l'ordre
00:36:29de la direction de la police,
00:36:30de la sécurité intérieure.
00:36:31On a eu le cas,
00:36:32d'ailleurs,
00:36:33parfois dans d'autres...
00:36:34Je vais faire un rapide parallèle
00:36:35avec le sport,
00:36:36mais on a parfois eu des gens
00:36:37qui étaient fichés
00:36:38pour des soupçons
00:36:39d'hooliganisme
00:36:40dans les stades.
00:36:41On pouvait avoir,
00:36:42à l'époque,
00:36:43des consignes de renseignement
00:36:44généraux,
00:36:45mais, encore une fois,
00:36:46on n'est pas,
00:36:47et vous le disiez à très juste titre,
00:36:48on n'a pas été condamné.
00:36:49Donc, du coup,
00:36:50là, c'est une forme de délit
00:36:51qui est...
00:36:52Alors, tu es sur un fichier,
00:36:53on pense que peut-être
00:36:54tu peux poser problème
00:36:55et donc on t'empêche
00:36:56de le faire.
00:36:57Qu'une fois qu'on a la conviction
00:36:58que ce soit le cas,
00:36:59on ne puisse pas passer
00:37:00des concours de recrutement,
00:37:01notamment le concours
00:37:02de l'agrégation,
00:37:03qu'on devienne,
00:37:04effectivement,
00:37:05membre de la fonction publique.
00:37:06C'est une chose,
00:37:07mais dans ces cas-là,
00:37:09Là, en fait,
00:37:10on fait peser sur des gens
00:37:11une forme d'incertitude.
00:37:12Alors, et on a eu,
00:37:13quand même, aussi,
00:37:14juste un point,
00:37:15certains hommes politiques
00:37:16qui avaient des condamnations
00:37:17pour inéligibilité,
00:37:18qui, le lendemain
00:37:19de leur condamnation
00:37:20pour inéligibilité,
00:37:21se sont représentés
00:37:22et, parfois,
00:37:23pas souvent,
00:37:24mais parfois,
00:37:25ces hommes et ces femmes
00:37:26ont été réélus
00:37:27triomphalement
00:37:28parce qu'ils ont eu,
00:37:29c'est le cas,
00:37:30notamment,
00:37:31dans une ville
00:37:32pas très loin de ce studio,
00:37:33une relation de proximité
00:37:34avec leurs électeurs.
00:37:35Alors,
00:37:36il y a eu
00:37:38Donc,
00:37:39il ne faut pas confondre
00:37:40une décision judiciaire
00:37:41et le fait d'être inscrit
00:37:42sur un fichier
00:37:43parce que l'administration
00:37:44a un doute,
00:37:45mais le doute
00:37:46n'est pas toujours vrai.
00:37:47Il est,
00:37:48parfois,
00:37:49il n'y a pas de discussion
00:37:50là-dessus.
00:37:51En revanche,
00:37:52on ne peut pas
00:37:53fonder une décision
00:37:54d'inéligibilité
00:37:55s'il n'y a pas
00:37:56une décision de justice.
00:37:57Vendrille de Gerpel
00:37:58et Régis Le Saumier.
00:37:59Moi, je pense que cette mesure,
00:38:00elle finira rapidement
00:38:01à la poubelle
00:38:02parce que,
00:38:03pour deux raisons,
00:38:04déjà,
00:38:05la première,
00:38:06c'est qu'il n'y a pas
00:38:07une sanction.
00:38:08Oui, voilà,
00:38:09c'est ce qu'on nous disait
00:38:10tout à l'heure.
00:38:11Et puis aussi
00:38:12parce qu'elle existe
00:38:13à titre informatif
00:38:14et que ce n'est pas
00:38:15une sanction.
00:38:16Dire à quelqu'un
00:38:17qui n'a pas le droit
00:38:18de se présenter
00:38:19à une élection
00:38:20parce qu'il est fiché S,
00:38:21c'est,
00:38:22quelque part,
00:38:23le sanctionner.
00:38:24Ensuite,
00:38:25je comprends
00:38:26la volonté des Français,
00:38:27en tout cas,
00:38:28leur inquiétude
00:38:29et leur colère
00:38:30parce qu'ils ont vu arriver
00:38:31Raphaël Arnaud
00:38:32qui est triplement fiché S
00:38:33à l'Assemblée nationale
00:38:34qui est aussi
00:38:36qui est présumé innocent
00:38:37mais qui, effectivement,
00:38:38a des dossiers judiciaires
00:38:39en cours.
00:38:40Exactement.
00:38:41Notamment,
00:38:42la jeune militante
00:38:43Alice Cordier,
00:38:44vous savez,
00:38:45de Nemesis
00:38:46où Raphaël Arnaud
00:38:47lui avait menacé
00:38:48de lui mettre
00:38:49une balle dans la tête.
00:38:50Effectivement,
00:38:51les Français ont peur.
00:38:52On verra.
00:38:53Il y a des enquêtes
00:38:54en cours.
00:38:55Les dossiers sont en cours
00:38:56donc prudence.
00:38:57Je n'accuse pas
00:38:58forcément Raphaël Arnaud.
00:38:59Non, non,
00:39:00mais il est présumé innocent
00:39:01et on le dit,
00:39:02bien évidemment,
00:39:03de ces faits.
00:39:04L'inquiétude des Français,
00:39:0580%
00:39:06me semble
00:39:07un sondage
00:39:08qui révèle véritablement
00:39:09la colère,
00:39:10l'inquiétude des Français.
00:39:11Peut-être qu'on aurait pu
00:39:12obtenir 100%.
00:39:13Oui, voilà.
00:39:14L'enseignement,
00:39:15effectivement,
00:39:16de ce sondage,
00:39:17c'est pas de voyous
00:39:18sur les bancs
00:39:19de l'Assemblée nationale
00:39:20puisqu'on a vu,
00:39:21effectivement,
00:39:22des scènes
00:39:23en tout cas
00:39:24qui ont interpellé
00:39:25ces derniers jours.
00:39:26Après,
00:39:27durant les élections législatives,
00:39:28vous me faites
00:39:29non, mais si.
00:39:30Les Français ne veulent pas
00:39:31de voyous
00:39:32ou de comportement de voyous
00:39:33à l'Assemblée nationale.
00:39:34Moi, je crois
00:39:35que c'est pas simplement ça.
00:39:36Moi, je crois
00:39:37que les Français
00:39:38qui disent
00:39:39à 80%
00:39:40qu'ils sont favorables
00:39:41à ce que les fichés S
00:39:42soient frappés
00:39:43d'inéligibilité,
00:39:44ils nous disent
00:39:45autre chose.
00:39:46Ils nous disent
00:39:47qu'alors qu'ils passent
00:39:48leur temps
00:39:49à réclamer
00:39:50des libertés individuelles,
00:39:51ils acceptent
00:39:52que demain,
00:39:53sous le fondement
00:39:54d'un seul soupçon,
00:39:55on prive
00:39:56d'éligibilité
00:39:57en fait
00:39:58un individu.
00:39:59Autrement dit,
00:40:00ils nous disent quoi ?
00:40:01Ils nous disent
00:40:02qu'ils sont attachés
00:40:03à la liberté,
00:40:04mais que
00:40:05sitôt que la sécurité
00:40:06en fait
00:40:07est mise en péril
00:40:08ou qu'ils peuvent
00:40:09se sentir inquiets,
00:40:10alors là,
00:40:11ils seraient partisans
00:40:12du fichage
00:40:13et qui menacent
00:40:14évidemment
00:40:15de l'arbitraire
00:40:16comme vous l'avez dit.
00:40:17Moi, je trouve
00:40:18qu'il y a quelque chose
00:40:19d'extrêmement intéressant.
00:40:20Nous vivons
00:40:21dans une démocratie,
00:40:22nous sommes attachés
00:40:23à la liberté
00:40:24et parce que,
00:40:25effectivement,
00:40:26nous avons peur,
00:40:27parce que
00:40:28nous nous sentons
00:40:29en insécurité
00:40:30et bien,
00:40:31il se trouve que là,
00:40:32nous sommes prêts
00:40:33à aliéner
00:40:34les principes de droit
00:40:35qui doivent régir
00:40:36la société,
00:40:37à savoir que
00:40:38et ce principe du droit,
00:40:39c'est celui
00:40:40de la présomption
00:40:41d'innocence.
00:40:42Lorsque les Français
00:40:43entendent parler
00:40:44de fiche S,
00:40:45c'est dans des contextes
00:40:46de terrorisme,
00:40:47c'est dans des contextes
00:40:48de violence
00:40:49d'ultra-gauche
00:40:50par exemple
00:40:51et je pense que
00:40:52c'est davantage,
00:40:53ce n'est pas tant
00:40:54les libertés individuelles,
00:40:55mais c'est davantage
00:40:56le fait de dire stop
00:40:57à la liberté,
00:40:58c'est-à-dire
00:41:00finalement.
00:41:01Oui, mais
00:41:02soit un individu
00:41:03est soupçonné,
00:41:04soit un individu
00:41:05est soupçonné,
00:41:06soit il est condamné.
00:41:07Là, le fiche S
00:41:08n'est pas condamné.
00:41:09S'il n'est pas condamné,
00:41:10il n'a pas commis de délit,
00:41:11il n'est pas délinquant,
00:41:12il n'est pas criminel.
00:41:13Nous sommes d'accord.
00:41:14Donc,
00:41:15pourquoi à ce moment-là
00:41:16adopter un régime
00:41:17de droit spécifique
00:41:18pour une catégorie
00:41:19de personnes
00:41:20qui n'est pas
00:41:21condamnée
00:41:22et qui donc
00:41:23doit bénéficier
00:41:24comme tout autre individu
00:41:25de la présomption
00:41:26d'innocence ?
00:41:27Moi, je vois
00:41:28surtout
00:41:29une espèce
00:41:30de renversement
00:41:31assez inquiétant
00:41:32et
00:41:33ce renversement
00:41:34c'est celui
00:41:35qui voit
00:41:36des individus
00:41:37attachés dans la démocratie
00:41:38à la liberté individuelle
00:41:40prêt
00:41:41à la sacrifier
00:41:42sur l'autel
00:41:43de la préservation
00:41:44de la sécurité.
00:41:45Peut-être que
00:41:46certains peuvent lire
00:41:47ce sondage différemment
00:41:48en se disant
00:41:49ce que veulent les Français,
00:41:50ce sont des députés
00:41:51irréprochables,
00:41:52Régis Le Sommier.
00:41:53Oui, je pense que
00:41:54globalement,
00:41:55les personnes
00:41:56qui répondent à ce sondage
00:41:57sur la technicité
00:41:58des fiches S,
00:41:59vous savez,
00:42:00il y a 16 niveaux
00:42:01de fiches S
00:42:02donc ça veut dire
00:42:03que
00:42:04voilà,
00:42:05il y a 16 niveaux
00:42:07dans lesquels
00:42:08de dangerosité
00:42:09ou en tout cas
00:42:10d'observation
00:42:11d'une personne.
00:42:12Après, vous avez
00:42:13d'autres fichiers
00:42:14ce qui concerne
00:42:15la radicalisation
00:42:16FSPRT
00:42:17où là,
00:42:18je pense que
00:42:19naturellement,
00:42:20vous n'êtes pas éligible
00:42:21si vous êtes
00:42:22sur ce fichier-là.
00:42:23Mais en tout état de cause,
00:42:24il y a quand même,
00:42:25il existe quand même
00:42:26autour de la fiche S
00:42:27une sorte de psychose.
00:42:28Alors,
00:42:29c'est bien de rappeler
00:42:30les fondements
00:42:31et à quoi ça sert
00:42:32et que
00:42:33ça existe depuis
00:42:34un petit moment
00:42:35et que
00:42:36effectivement,
00:42:37dans le contexte
00:42:38du terrorisme en France
00:42:39dans les dix dernières années,
00:42:40cette marque
00:42:41est devenue
00:42:42comme
00:42:43un petit peu
00:42:44une marque
00:42:45d'infamie
00:42:46et qu'aujourd'hui,
00:42:47quand on demande
00:42:48aux Français
00:42:49est-ce que vous
00:42:50vous refusez
00:42:51qu'un fichier S
00:42:52soit élu,
00:42:53d'autant que
00:42:54il y en a un
00:42:55qui est élu
00:42:56et comme l'a rappelé
00:42:57Vendrie de Gerpel,
00:42:58je ne savais plus
00:42:59si c'était vous,
00:43:00mais en tout cas,
00:43:01comme ça a été rappelé,
00:43:02oui,
00:43:03c'est vrai
00:43:04qu'il y a
00:43:05de quoi
00:43:06il perd son latin
00:43:07pour le coup.
00:43:08Juste un point.
00:43:09Allez,
00:43:10pour conclure
00:43:11et on marquera une pause.
00:43:12Juste un point.
00:43:13Il y a un fichier S
00:43:14dont on sait
00:43:15qu'il est fichier.
00:43:16Il faut rappeler
00:43:17ce que disait
00:43:18tout à l'heure
00:43:19le monsieur
00:43:20à très juste titre.
00:43:21Il y a un fichier S
00:43:22dont on sait
00:43:23que le monsieur
00:43:24a très juste titre.
00:43:25La fiche S
00:43:26est normalement secrète.
00:43:27Elle n'est pas publique.
00:43:28Il y a un député
00:43:29parmi les 577
00:43:30qui l'est.
00:43:31En réalité,
00:43:32il peut y en avoir d'autres.
00:43:33C'est juste
00:43:34que nous ne le savons pas
00:43:35et que nous n'aurions
00:43:36d'ailleurs pas dû
00:43:37le savoir
00:43:38puisque c'est une information
00:43:39qui, d'une manière
00:43:40ou d'une autre,
00:43:41a fuité.
00:43:42En l'occurrence,
00:43:43la personne ne s'en est pas
00:43:44non plus vraiment cachée
00:43:45donc la question
00:43:46n'est pas forcément là,
00:43:47mais peut-être qu'il y en a
00:43:48d'autres parmi les 365
00:43:49sénateurs ou d'autres.
00:43:50Il y a aussi peut-être
00:43:51des députés
00:43:52qui ont eu une fiche S
00:43:53et qui ne l'ont plus.
00:43:54Exactement.
00:43:55C'est possible aussi.
00:43:56Allez, on va marquer
00:43:57une très courte pause.
00:43:58L'actualité internationale
00:43:59dans un instant
00:44:00marquée par cette crainte,
00:44:01crainte d'un nouvel embrasement
00:44:03après cette frappe
00:44:05du Hezbollah
00:44:06hier sur le plateau
00:44:07du Golan.
00:44:08On en parle dans un instant.
00:44:09Nous serons en liaison
00:44:10avec Benjamin Toiti,
00:44:11directeur adjoint
00:44:12Elnett Israël.
00:44:13Restez avec nous
00:44:14sur ces nouvelles.
00:44:15De retour sur le plateau
00:44:18de Soir Inforété.
00:44:19De retour comme nos invités
00:44:20qui ont pris une petite pause,
00:44:21qui ont quelques minutes
00:44:22de retard.
00:44:23On ne vous en veut pas
00:44:24pour vous accompagner
00:44:25encore jusqu'à 22h30.
00:44:26Régis Le Sommier,
00:44:27journaliste à vos côtés.
00:44:28Patrick Bonin,
00:44:29expert en communication.
00:44:30Claude Obadia,
00:44:31agrégé de philosophie,
00:44:32nous accompagne également
00:44:33tout comme Vendrille
00:44:34de Guerpel,
00:44:35journaliste de Valeurs Actuelles.
00:44:36Dans un instant,
00:44:37la situation au Proche-Orient,
00:44:38alors que la guerre
00:44:39continue de faire rage
00:44:40entre Israël
00:44:41et les terroristes du Hamas,
00:44:42eh bien la situation
00:44:43s'est fortement tendue
00:44:44hier à la frontière libanaise.
00:44:45On en parle dans un instant.
00:44:46Mais avant,
00:44:47il est important
00:44:4822h.
00:44:49Bienvenue,
00:44:50si vous nous rejoignez
00:44:51sur ces news.
00:44:52Barbara Durand
00:44:53est avec nous.
00:44:54Bonsoir,
00:44:55ma chère Barbara.
00:44:56Le point sur
00:44:57les toutes dernières actualités,
00:44:58c'est avec vous
00:44:59tout de suite.
00:45:00Bonsoir, Olivier.
00:45:01Bonsoir à tous.
00:45:02Vous n'avez certainement
00:45:03pas vu les images,
00:45:04Olivier,
00:45:05puisque ça s'est passé
00:45:06pendant votre émission.
00:45:07Mais Léon Marchand
00:45:08a décroché l'or
00:45:09sur le 400 mètres.
00:45:10Quatre nages,
00:45:11il n'a laissé
00:45:12aucune chance
00:45:13à ses adversaires.
00:45:14Il s'agit de la troisième
00:45:15médaille d'or
00:45:16pour la France.
00:45:17Deuxième médaille d'or
00:45:18de la journée
00:45:19après la victoire
00:45:20cet après-midi
00:45:21de Pauline Ferrand-Prévot.
00:45:22Lors d'un entretien téléphonique,
00:45:23Emmanuel Macron a assuré
00:45:24au Premier ministre israélien
00:45:25que la France était
00:45:26pleinement engagée
00:45:27à tout faire
00:45:28pour éviter
00:45:29une nouvelle escalade
00:45:30dans la région.
00:45:31Hier,
00:45:32un tir de roquette
00:45:33sur le plateau du Golan
00:45:34qu'Israël attribue
00:45:35au Hezbollah libanais
00:45:36a causé la mort
00:45:37de 12 jeunes.
00:45:38Enfin,
00:45:39dans la bande de Gaza,
00:45:40une frappe sur un camp
00:45:41de déplacés
00:45:42a fait s'éteindre
00:45:43sur le plateau
00:45:44du Golan.
00:45:45Un camp de déplacés
00:45:46a fait ce dimanche
00:45:47cinq morts
00:45:48selon la Défense civile.
00:45:49L'armée israélienne
00:45:50avait prévenu lundi
00:45:51que ces soldats
00:45:52allaient agir avec force
00:45:53dans la zone de Ranounès,
00:45:54notamment après
00:45:55s'y être retiré
00:45:56en avril dernier.
00:45:57Merci beaucoup,
00:45:58chère Barbara.
00:45:59On vous retrouve
00:46:00à 23h.
00:46:01Vous en parliez,
00:46:02Emmanuel Macron,
00:46:03qui assure aujourd'hui
00:46:04à Benyamin Netanyahou
00:46:05que la France
00:46:06est pleinement engagée
00:46:07pour éviter
00:46:08une nouvelle escalade.
00:46:09Dans le contexte
00:46:10de cette tension,
00:46:11cette situation
00:46:12qui s'est fortement tendue
00:46:13hier à la France,
00:46:14à la frontière libanaise,
00:46:15je vous le rappelle,
00:46:16une frappe contre Israël
00:46:17a causé la mort
00:46:18de 12 personnes.
00:46:19La majorité sont des enfants
00:46:20et 19 blessés.
00:46:21Le tir de roquette
00:46:22imputé au Hezbollah
00:46:23du Liban.
00:46:24Le Hezbollah
00:46:25qui nie d'ailleurs les faits.
00:46:26Le rappel
00:46:27de ce qui s'est passé
00:46:28avec Célia Gruyère
00:46:29et ensuite,
00:46:30nous retrouverons
00:46:31Benjamin Twati,
00:46:32directeur adjoint
00:46:33Al Net, Israël.
00:46:34Le Premier ministre israélien,
00:46:35Benyamin Netanyahou,
00:46:36a écourté son déplacement
00:46:37aux Etats-Unis
00:46:38et s'est déroulé
00:46:39à la frontière
00:46:40de l'Israël.
00:46:41Le président de la République
00:46:45en Israël
00:46:46vers une réunion
00:46:47au cabinet de sécurité.
00:46:48Israël a promis
00:46:49de frapper l'ennemi
00:46:50avec force
00:46:51le lendemain de l'attaque
00:46:52qui a touché
00:46:53la ville de Majdal
00:46:54dans le nord du pays.
00:46:55Le Hezbollah
00:46:56qui nie cette attaque
00:46:57est accusé
00:46:58d'en être à l'origine.
00:46:59C'est un massacre
00:47:00qui a été commis hier
00:47:01par le Hezbollah.
00:47:0212 enfants
00:47:03de 10 à 20 ans
00:47:04dont des garçons
00:47:05et des filles
00:47:06qui jouaient au football
00:47:07dans un stade.
00:47:08La réaction israélienne
00:47:09est obligatoire
00:47:10face au Hezbollah
00:47:11qui depuis le 8 octobre
00:47:12attaque,
00:47:13menace,
00:47:14bombarde Israël
00:47:15et soutient le Hamas
00:47:18dans la guerre
00:47:19que nous menons
00:47:20contre le Hamas
00:47:21au détriment des Libanais
00:47:22mais là cette fois-ci
00:47:23une ligne rouge
00:47:24a été franchie.
00:47:25Cette attaque a suscité
00:47:26de vivres réactions.
00:47:27L'ONU a mis en garde
00:47:28contre une conflagration
00:47:29plus large dans la région.
00:47:30L'Union européenne
00:47:31a quant à elle
00:47:32réclamé une enquête
00:47:33internationale indépendante.
00:47:34A l'international
00:47:35Berlin a appelé
00:47:36à agir avec sang-froid
00:47:37et la Suisse
00:47:38a condamné la frappe.
00:47:39Paris a appelé
00:47:40à ce que tout soit fait
00:47:41pour éviter
00:47:42cette guerre
00:47:43et a assuré
00:47:44qu'elle continuera d'agir
00:47:45auprès de ses parties
00:47:46à cette fin.
00:47:47Au total,
00:47:4812 jeunes âgés
00:47:49de 10 à 16 ans
00:47:50sont morts dans la frappe
00:47:51et 30 autres environ
00:47:52ont été blessés.
00:47:53Et Benjamin Toiti,
00:47:54directeur adjoint
00:47:55de Net Israel
00:47:56est en liaison avec nous.
00:47:57Benjamin Toiti,
00:47:58bonsoir.
00:47:59Merci d'avoir accepté
00:48:00notre invitation.
00:48:01Nous avons donc vu
00:48:02le rappel des faits
00:48:03de Célia Gruyère
00:48:04à l'instant.
00:48:05Question peut-être
00:48:06pour démarrer.
00:48:07Quel est l'état d'esprit
00:48:08de la population israélienne
00:48:09ce soir ?
00:48:11Tout d'abord,
00:48:12bonsoir.
00:48:13Écoutez,
00:48:14l'état d'esprit
00:48:15de la population israélienne,
00:48:16il est de plus en plus
00:48:19en faveur
00:48:21d'une opération importante
00:48:23dans le nord d'Israël
00:48:25et au sud de Liban.
00:48:26Ça fait déjà plusieurs mois,
00:48:28quasiment dix mois maintenant,
00:48:29que le nord d'Israël
00:48:31est évacué
00:48:32d'un bon nombre
00:48:33de sa population.
00:48:34On parle de plus de 100 000
00:48:35personnes évacuées
00:48:36des villes du nord d'Israël
00:48:37avec des attaques quotidiennes
00:48:40qui sont menées
00:48:41par le Hezbollah
00:48:42qui viennent aussi même de Syrie.
00:48:44Mais la majorité des attaques
00:48:46proviennent du sud de Liban
00:48:48et du Hezbollah
00:48:49qui revendiquent d'ailleurs
00:48:51ces attaques.
00:48:52Et aujourd'hui,
00:48:53la population a le sentiment,
00:48:55essentiellement la population du nord,
00:48:56mais la population,
00:48:57en règle générale,
00:48:58d'Israël,
00:48:59a un peu le sentiment
00:49:00d'avoir été abandonnée
00:49:01et réclame une opération
00:49:03ou une riposte militaire,
00:49:04en tout cas,
00:49:05qui ramènera le calme
00:49:07dans le nord d'Israël.
00:49:08Parce qu'effectivement,
00:49:09les craintes entendues depuis hier,
00:49:10c'est ce risque d'embrasement,
00:49:12l'ouverture d'un nouveau front
00:49:13finalement à la frontière libanaise.
00:49:15Mais à vous entendre,
00:49:16c'est déjà le cas
00:49:17depuis le 8 octobre ?
00:49:20Écoutez,
00:49:21on subit des attaques
00:49:22tous les jours.
00:49:23Il n'y a pas eu une journée
00:49:24quasiment depuis le 7 octobre
00:49:26sans attaques.
00:49:27Donc il y a effectivement
00:49:29énormément d'attaques,
00:49:30essentiellement sur le nord d'Israël
00:49:32jusqu'à,
00:49:33dans l'ouest de la Galilée aussi,
00:49:37jusqu'à Haïfa ou Nahariya,
00:49:39qui sont attaquées régulièrement.
00:49:41Un petit peu moins,
00:49:42mais essentiellement
00:49:43sur le nord d'Israël.
00:49:44Et aujourd'hui,
00:49:45oui, la population…
00:49:46D'abord,
00:49:47les gens qui ont été évacués
00:49:48dans le nord
00:49:49ont besoin de rentrer chez eux
00:49:50parce qu'ils sont évacués
00:49:51depuis le 7 octobre,
00:49:53craignant justement cet embrasement.
00:49:55Et aujourd'hui,
00:49:56l'état d'esprit général,
00:49:57ce n'est plus de savoir
00:49:59s'il va y avoir une opération
00:50:01ou si une guerre
00:50:03de plus grande envergure
00:50:04va se développer.
00:50:06dans le nord d'Israël,
00:50:07mais plutôt quand.
00:50:08C'est la question aujourd'hui
00:50:10que se pose
00:50:11la population israélienne.
00:50:13Et quand on voit
00:50:14ce qui s'est passé hier,
00:50:15on se dit qu'un événement
00:50:16de ce genre-là,
00:50:17comme on a subi hier,
00:50:19ne peut pas rester sans réponse
00:50:21et que c'est un petit peu
00:50:23cet événement-là
00:50:24qui risque de mettre
00:50:25le feu aux poudres
00:50:26et de nous faire passer
00:50:29à une étape supérieure
00:50:30dans cet escalade de violence
00:50:32dans la région.
00:50:33Vous nous avez dit
00:50:34plutôt quand cette réponse
00:50:35Benyamin Netanyahou
00:50:36qui était aux Etats-Unis
00:50:37est revenue rapidement
00:50:39justement pour tenir
00:50:40notamment une réunion
00:50:41de sécurité.
00:50:42Est-ce que vous en savez plus
00:50:44sur place des conclusions
00:50:45de cette réunion ?
00:50:46Est-ce qu'il a été décidé
00:50:47une opération militaire
00:50:48dans les heures,
00:50:49les jours qui viennent ?
00:50:50Vous avez des informations
00:50:51dans ce sens ou pas ?
00:50:52Les informations
00:50:53qu'on a aujourd'hui,
00:50:54c'est qu'il y aura
00:50:55une opération,
00:50:56c'est qu'il y aura
00:50:57une réponse.
00:50:58Les questions qui se posent
00:50:59aujourd'hui,
00:51:00qui sont dans les mains
00:51:01du Premier ministre
00:51:02et du ministre
00:51:03de la Défense Galante
00:51:04vont être en fait,
00:51:05quelle va être
00:51:06ce type de réponse ?
00:51:07Alors,
00:51:08il y a plusieurs scénarios
00:51:09qui ont été proposés
00:51:10et qui ont été envisagés
00:51:11par l'état-major militaire
00:51:12en Israël
00:51:13et la question
00:51:14qui se pose maintenant
00:51:15et qui est dans les mains
00:51:16du Premier ministre
00:51:17et du ministre de la Défense,
00:51:18ça va être
00:51:19de quelle force
00:51:20et de quelle envergure
00:51:21va être la réponse
00:51:22qui va être apportée
00:51:23à cet attaque hier ?
00:51:24Je vous rappelle
00:51:25que le village
00:51:26qui a été attaqué hier
00:51:27où 12 enfants
00:51:28ont été tués
00:51:29par des policiers
00:51:30et qui ont été
00:51:31attaqués hier
00:51:32où 12 enfants
00:51:33sont morts
00:51:34sur un terrain de football
00:51:35est un village druse
00:51:36donc qui sont
00:51:37des Arabes israéliens
00:51:38et que eux-mêmes
00:51:39réclament aussi
00:51:40une très forte réponse
00:51:41à l'attaque
00:51:42qui a été commise hier
00:51:43sur le sol israélien.
00:51:44Je le disais tout à l'heure
00:51:45Emmanuel Macron
00:51:46a assuré
00:51:47Abednami Netanyahou
00:51:48que la France
00:51:49était pleinement engagée
00:51:50pour éviter
00:51:51une nouvelle escalade.
00:51:52La crainte,
00:51:53c'est cette nouvelle escalade
00:51:54puisque Tsahal
00:51:55a indiqué
00:51:56qu'il y avait
00:51:57un problème
00:51:58avec la France
00:51:59et qu'il y avait
00:52:00un problème
00:52:01avec la France.
00:52:02Tsahal a indiqué
00:52:03que le missile
00:52:04qui a été tiré
00:52:05était un missile iranien
00:52:06ce qui montrerait donc
00:52:07que c'est le Hezbollah
00:52:08qui a tiré ce missile.
00:52:09Est-ce que
00:52:10il n'y a pas au fond
00:52:11aussi derrière
00:52:12ce risque d'escalade ?
00:52:13Est-ce que
00:52:14l'armée israélienne
00:52:15est prête ?
00:52:16On s'est déjà
00:52:17très engagé
00:52:18dans la bande de Gaza
00:52:19pour lutter contre
00:52:20les terroristes du Hamas
00:52:21avec ce nouveau front.
00:52:22Est-ce que
00:52:23effectivement
00:52:24l'armée israélienne
00:52:25est en mesure
00:52:26finalement
00:52:27de tenir
00:52:28ces deux fronts ?
00:52:29On a le sentiment
00:52:30que depuis dix mois
00:52:31on se prépare
00:52:32un petit peu
00:52:33à ce scénario-là
00:52:34dans le nord d'Israël
00:52:35et que
00:52:36comme je vous disais
00:52:37tout à l'heure
00:52:38on n'a pas vraiment
00:52:39de moyens
00:52:40de l'éviter.
00:52:41Donc le front
00:52:42du sud
00:52:43aujourd'hui
00:52:44sur la bande de Gaza
00:52:45a pris des proportions
00:52:46un petit peu différentes
00:52:47de ce qu'elles étaient
00:52:48depuis le début
00:52:49des événements
00:52:50depuis le 7 octobre
00:52:51et aujourd'hui
00:52:52oui on a
00:52:53des fortes indications
00:52:54que l'armée
00:52:55est prête
00:52:56à ouvrir
00:52:57ce deuxième front.
00:52:58On a évité
00:52:59depuis 7 octobre
00:53:00justement
00:53:01d'avoir ces deux fronts
00:53:02craignant
00:53:03qu'on puisse pas
00:53:04assumer les deux fronts.
00:53:05Aujourd'hui
00:53:06et ça fait des mois
00:53:07que l'armée se prépare
00:53:08on est en capacité
00:53:09de pouvoir
00:53:10ouvrir
00:53:11ce deuxième front
00:53:12et en finir
00:53:13avec la menace
00:53:14du Hezbollah.
00:53:15Alors ça va
00:53:16pas être
00:53:17une partie de plaisir
00:53:18ça risque
00:53:19de durer
00:53:20quelques semaines.
00:53:21Ici on parle
00:53:22de quelques jours
00:53:23assez
00:53:24intenses
00:53:25au niveau
00:53:26des
00:53:28affrontements
00:53:29parce que le Hezbollah
00:53:30a des moyens
00:53:31qui sont différents
00:53:32des moyens du Hamas
00:53:33mais en tout cas
00:53:34l'armée est prête
00:53:35la population aussi
00:53:36est prête
00:53:37et on a besoin
00:53:38même au niveau social
00:53:39ici en Israël
00:53:40de voir
00:53:41des résultats
00:53:42dans
00:53:43ce conflit
00:53:44qui
00:53:45n'en termine
00:53:46pas
00:53:47depuis des mois
00:53:48dans le nord d'Israël.
00:53:49Merci beaucoup
00:53:50Benjamin Touati
00:53:51pour vos éclairages
00:53:52ce soir.
00:53:53Je le rappelle
00:53:54directeur adjoint
00:53:55Elnet Israël
00:53:56nous reviendrons
00:53:57certainement
00:53:58les prochains jours
00:53:59pour suivre
00:54:00avec vous
00:54:01l'évolution
00:54:02de la situation.
00:54:03Vous nous dites
00:54:04donc Israël
00:54:05se prépare
00:54:06ce soir
00:54:07à une offensive militaire
00:54:08contre le Hezbollah
00:54:09Régis Le Sommier
00:54:10il faut dire
00:54:11que le Hezbollah
00:54:12c'est autre chose
00:54:13que les terroristes du Hamas
00:54:14c'est la même
00:54:15mouvance
00:54:16effectivement
00:54:17mouvance terroriste
00:54:18néanmoins
00:54:19militairement
00:54:20ils sont beaucoup plus armés
00:54:21cela risque d'être compliqué
00:54:22aussi
00:54:23je parle d'un point de vue
00:54:24stratégie militaire.
00:54:25On peut comparer
00:54:26le Hezbollah
00:54:27et le Hamas
00:54:28mais il faut
00:54:29la comparaison
00:54:30atteint assez vite
00:54:31sa limite
00:54:32le Hezbollah
00:54:33est présent
00:54:34au Liban
00:54:35je dirais
00:54:36dans la communauté chiite
00:54:37qui correspond environ
00:54:38à 30%
00:54:39de la population
00:54:40libanaise
00:54:41le Hezbollah
00:54:42c'est une organisation
00:54:43colossale
00:54:44qui s'est fortifiée
00:54:45avec la guerre
00:54:46en Syrie
00:54:47qui a des ramifications
00:54:48jusque chez les Houthis
00:54:49au Yémen
00:54:50qui influence
00:54:51directement
00:54:52les milices chiites
00:54:53en Irak
00:54:54et qui est soutenue
00:54:55par derrière
00:54:56par le corps
00:54:57des gardiens
00:54:58de la révolution
00:54:59iranienne
00:55:00qui est aussi
00:55:01une organisation
00:55:02tentaculaire
00:55:03une sorte
00:55:04de double pouvoir
00:55:05en Iran
00:55:06donc si vous voulez
00:55:07attaquer le Hezbollah
00:55:08à mon sens
00:55:09cela demandera
00:55:10plus
00:55:11de 5 jours
00:55:12comme le disait
00:55:13votre invité
00:55:14et
00:55:15en termes de tunnels
00:55:16ils s'y connaissent aussi
00:55:17en termes de guérillas
00:55:18ils ont innové
00:55:19à plein de niveaux
00:55:20notamment
00:55:21pendant l'occupation
00:55:22du sud
00:55:24du Liban
00:55:25par Israël
00:55:26une occupation
00:55:27qui a laissé
00:55:28quand même
00:55:29d'assez mauvais souvenirs
00:55:30à Israël
00:55:31et le problème
00:55:32aujourd'hui
00:55:33c'est de déclencher
00:55:34une opération terrestre
00:55:35parce qu'en termes
00:55:36d'échanges de missiles
00:55:37hier
00:55:38il y a 50 missiles
00:55:39qui ont été tirés
00:55:40par le Hezbollah
00:55:41là c'est un missile
00:55:42qui est tombé
00:55:43en effet
00:55:44sur une population
00:55:45d'enfants
00:55:46druzes
00:55:47du plateau du Golan
00:55:48d'ailleurs
00:55:49on peut
00:55:50légitimement
00:55:51croire
00:55:52Tzahal
00:55:53quand ils disent
00:55:54c'est un missile
00:55:55de fabrication iranienne
00:55:56tiré par le Hezbollah
00:55:57que le Hezbollah
00:55:58tire sur des enfants
00:55:59druzes
00:56:00dans une partie
00:56:01du Golan
00:56:02qui était
00:56:03qui a d'abord
00:56:04été occupé
00:56:05par Israël
00:56:06de 1967
00:56:07à 1981
00:56:08et ensuite
00:56:09annexé
00:56:10mais dans lequel
00:56:11beaucoup de gens
00:56:12ont gardé
00:56:13une appartenance
00:56:14et une inclinaison
00:56:15syrienne
00:56:16c'est quand même
00:56:17voilà
00:56:18ils n'ont pas attaqué
00:56:19des israéliens
00:56:20enfin
00:56:22le caractère
00:56:23délibéré
00:56:24de l'acte
00:56:25en tout cas
00:56:26c'est un massacre
00:56:27c'est barbare
00:56:28il faut le condamner
00:56:29c'est évident
00:56:30mais
00:56:31ce qui est clair
00:56:32c'est qu'il existe
00:56:33depuis
00:56:34le 7 octobre
00:56:35une montée
00:56:36en puissance
00:56:37des armes
00:56:38entre
00:56:39le Hezbollah
00:56:40et Israël
00:56:41qui s'attaquent
00:56:42mutuellement
00:56:43qui ont détruit
00:56:44respectivement
00:56:45des bases
00:56:46les uns et les autres
00:56:47dans leurs territoires
00:56:48le nord d'Israël
00:56:49est impossible
00:56:50c'est impossible
00:56:51pour les populations
00:56:52qui ont été évacuées
00:56:53de retourner chez elles
00:56:54à cause justement
00:56:55de cette menace incessante
00:56:56qui
00:56:57comme le disait
00:56:58là
00:56:59votre invité
00:57:00va jusqu'à Haïfa
00:57:01mena jusque la ville d'Haïfa
00:57:02donc voilà
00:57:03il y a vraiment
00:57:04un aspect critique
00:57:05maintenant
00:57:06il faut prendre la décision
00:57:08avec l'Iran derrière
00:57:09le risque
00:57:10c'est l'embrasement général
00:57:11pour la région
00:57:12l'embrasement général
00:57:13effectivement
00:57:14on y reviendra
00:57:15à 23h
00:57:16justement
00:57:17sur la situation
00:57:18au Proche et Moyen-Orient
00:57:19mais avant
00:57:20les conséquences
00:57:21on le sait
00:57:22depuis le 7 octobre
00:57:23les conséquences
00:57:24ici
00:57:25en France
00:57:26de ce conflit
00:57:27et conséquences également
00:57:28pendant les Jeux Olympiques
00:57:29puisqu'une banderole
00:57:30génocide olympique
00:57:31et des gestes antisémites
00:57:32se sont déroulés
00:57:33lors du match
00:57:34Israël-Paraguay
00:57:35un match émaillé
00:57:36d'incidents
00:57:37et une plainte
00:57:38a été déposée
00:57:39on l'a appris aujourd'hui
00:57:40une plainte déposée
00:57:41par le comité
00:57:42d'organisation
00:57:43des Jeux Olympiques
00:57:44ces incidents
00:57:45ont donc été observés
00:57:46pendant cette rencontre
00:57:47entre les équipes d'Israël
00:57:48et le Paraguay
00:57:49c'était hier soir
00:57:50au Parc des Princes
00:57:51pour les Jeux Olympiques
00:57:52donc
00:57:53l'hymne israélien
00:57:54qui a été hué
00:57:55plusieurs gestes
00:57:56à caractère antisémite
00:57:57je vous le disais
00:57:58ont été observés
00:57:59Marc Varnot
00:58:00vous savez
00:58:01que vous connaissez bien
00:58:02chers amis téléspectateurs
00:58:03qui est régulièrement
00:58:04sur notre plateau
00:58:05était justement
00:58:06dans les tribunes
00:58:07hier soir
00:58:08et il est en liaison
00:58:09avec nous
00:58:10ce soir
00:58:11merci
00:58:12bonsoir mon cher Marc
00:58:13merci d'être avec nous
00:58:14de prendre quelques minutes
00:58:15je sais que vous êtes
00:58:16en vacances
00:58:17mais il est important
00:58:18de vous entendre
00:58:19parce que vous
00:58:20vous étiez
00:58:21hier
00:58:22dans les tribunes
00:58:23du Parc des Princes
00:58:24et vous avez vu
00:58:25très clairement
00:58:26ce qui s'était passé
00:58:27je le rappelle
00:58:28le comité d'organisation
00:58:29des Jeux Olympiques
00:58:30a décidé de porter plainte
00:58:31qu'est-ce que vous avez vu
00:58:32mon cher Marc ?
00:58:33j'ai vu ce que
00:58:34entre guillemets
00:58:35tout le monde a vu
00:58:36j'ai vu une tribune
00:58:37dans laquelle
00:58:38il y avait
00:58:39une trentaine d'activistes
00:58:40c'était pas des supporters
00:58:41c'était des activistes
00:58:42qui brandissaient
00:58:43des drapeaux palestiniens
00:58:44et qui n'ont pas cessé
00:58:45de provoquer
00:58:46les tribunes israéliennes
00:58:47en criant
00:58:48en faisant des gestes
00:58:49etc etc
00:58:50tout ça
00:58:51à contact
00:58:52direct
00:58:53des stadiers
00:58:54qui étaient autour d'eux
00:58:55qui sont restés
00:58:56impassibles
00:58:57qui sont restés
00:58:58impassibles
00:58:59pendant
00:59:00j'allais dire
00:59:01des dizaines de minutes
00:59:02à la fin de la rencontre
00:59:03ces mêmes
00:59:04supporters
00:59:05pseudo supporters
00:59:06palestiniens
00:59:07ont
00:59:08brandi
00:59:09une pancarte
00:59:10enfin
00:59:11une banderole
00:59:12génocide olympique
00:59:13et là
00:59:14effectivement
00:59:15à ce moment-là
00:59:16ils ont été
00:59:17la banderole a été retirée
00:59:18alors j'étais loin
00:59:19mais je pense que
00:59:20c'était les stadiers
00:59:21qui l'ont
00:59:22qui l'ont retirée
00:59:23et puis ils sont
00:59:24ils sont partis
00:59:25et c'est vrai
00:59:26que c'est
00:59:27ce qui s'est passé hier soir
00:59:28est optimiste
00:59:29avec une foule
00:59:30qui était là
00:59:31effectivement
00:59:32c'était des activistes
00:59:33pour reprendre
00:59:34vos termes
00:59:35mon cher Marc
00:59:36oui
00:59:37ce sont des activistes
00:59:38mais
00:59:39on peut quand même
00:59:40se poser
00:59:41un certain nombre
00:59:42de questions
00:59:43comment se fait-il
00:59:44que si vous
00:59:45si vous osez
00:59:46fumer une cigarette
00:59:47dans les tribunes
00:59:48vous êtes expulsé
00:59:49ben nul militari
00:59:50que
00:59:51ces gens-là
00:59:52puissent rentrer
00:59:53avec leur banderole
00:59:54avec leur drapeau
00:59:55tous vêtus de noir
00:59:56je veux dire
00:59:57il faut quand même
00:59:58se poser
00:59:59quelques bonnes questions
01:00:00ce sont les tribunes
01:00:01hauteuil
01:00:02les tribunes
01:00:03qui sont particulièrement
01:00:04incontrôlables
01:00:05je rappelle que
01:00:06ces mêmes supporters
01:00:07incontrôlables
01:00:08ont
01:00:09ont coûté au PSG
01:00:1050 000 euros d'amende
01:00:11le 7 mai dernier
01:00:12pour avoir
01:00:13mis un bazar
01:00:14pas possible
01:00:15dans les tribunes
01:00:16ces mêmes supporters
01:00:17déjà
01:00:18le 25 octobre dernier
01:00:19donc
01:00:2018 jours après
01:00:21le 7 octobre
01:00:2218 jours après
01:00:23brandissaient
01:00:24des banderoles
01:00:25en soutien à Gaza
01:00:26au Parc des Princes
01:00:27et il se passait
01:00:28il se passait rien du tout
01:00:29il y a un vrai sujet là
01:00:30c'est pas possible
01:00:31que ça continue comme ça
01:00:32alors
01:00:33il y a un vrai sujet
01:00:34effectivement
01:00:35le comité
01:00:36d'organisation
01:00:37des Jeux Olympiques
01:00:38et Paralympiques
01:00:39qui s'est saisi
01:00:40de l'affaire
01:00:41une plainte a été déposée
01:00:42pour bien intervenir
01:00:43après les propos de Marc
01:00:44oui
01:00:45le parallèle
01:00:46entre ce qui se passe
01:00:47au Parc des Princes
01:00:48traditionnellement
01:00:49dans un contexte
01:00:50de Ligue 1 de football
01:00:51et ce qui se passe là
01:00:52et à mon sens
01:00:53un peu
01:00:54peut-être que ce sont les mêmes
01:00:55d'ailleurs on ne sait pas
01:00:56et c'est ce qu'il va falloir
01:00:57déclarer
01:00:58justement on ne sait pas
01:00:59donc en fait
01:01:00on ne sait pas
01:01:01la plainte qu'a déposée
01:01:02le comité d'organisation
01:01:03va permettre justement
01:01:04de saisir les images
01:01:05et de pouvoir remonter
01:01:06ce qui s'est passé
01:01:07après il se trouve
01:01:08que c'était au Parc des Princes
01:01:09mais l'assimilation
01:01:10entre un match
01:01:11de Paris Saint-Germain
01:01:12et le Paraguay
01:01:13et les supporters
01:01:14du Paris Saint-Germain
01:01:15qui ne sont pas toujours
01:01:16qui ne sont pas toujours
01:01:17exempts de tout reproche
01:01:18alors sans doute
01:01:19parce que je suis aussi
01:01:20supporter du Paris Saint-Germain
01:01:21mais sans doute
01:01:22que le parallèle là
01:01:23est un peu rapide
01:01:24mais j'ai une interrogation
01:01:25est-ce qu'il n'y avait pas
01:01:26une interdiction
01:01:27de ces drapeaux palestiniens
01:01:28dans les tribunes
01:01:29à partir du moment
01:01:30où la Palestine
01:01:31ne joue pas
01:01:32est-ce que
01:01:33alors c'est une interrogation
01:01:34que je pose ici
01:01:35peut-être que
01:01:36l'un d'entre vous
01:01:37a un élément de réponse
01:01:38il me semblait avoir entendu
01:01:39que eh bien
01:01:41il ne fallait pas
01:01:42en tout cas de
01:01:43une chose dont je me souviens
01:01:44par rapport à
01:01:45bien avant
01:01:46le 7 octobre
01:01:47c'est la coupe du monde
01:01:48au Qatar l'année dernière
01:01:49il y avait des drapeaux palestiniens
01:01:50et des manifestations
01:01:51pour les palestiniens
01:01:52en permanence
01:01:53dans les stades
01:01:54alors est-ce que
01:01:55c'était encouragé
01:01:56par le Qatar
01:01:57aussi
01:01:58derrière
01:01:59mais en tout cas
01:02:00les drapeaux palestiniens
01:02:01dans les stades
01:02:02ça commence à devenir
01:02:03quelque chose
01:02:04d'extrêmement récurrent
01:02:05voilà quoi
01:02:06c'est une réalité
01:02:07alors effectivement
01:02:08je pose
01:02:10allez-y Marc
01:02:11oui
01:02:12juste dire une chose
01:02:13je sais que tout le monde
01:02:14moi le premier
01:02:15on a essayé d'avoir des places
01:02:17pour des épreuves
01:02:18des Jeux Olympiques
01:02:19on sait que c'est
01:02:20extrêmement difficile
01:02:21je rappelle que hier soir
01:02:23ceux qui ont brandi
01:02:24les bannières
01:02:25et les drapeaux palestiniens
01:02:26étaient au moins
01:02:27une trentaine
01:02:28donc pour ceux
01:02:29qui connaissent un tout petit peu
01:02:30le parc
01:02:31et la façon dont les billets
01:02:32sont distribués
01:02:33on peut déjà se poser
01:02:34une première question
01:02:35c'est comment se fait-il
01:02:36que ce groupe entier
01:02:37a pu avoir
01:02:38une place à cet endroit-là
01:02:39voilà je pose juste la question
01:02:40alors je donne un
01:02:42je vous propose ce rectificatif
01:02:44effectivement concernant
01:02:45il y a des règles
01:02:46concernant les drapeaux
01:02:47il n'est pas possible
01:02:48de brandir par exemple
01:02:49un drapeau breton
01:02:50un drapeau russe
01:02:51un drapeau de la Biélorussie
01:02:52puisque ces athlètes
01:02:53de ces pays
01:02:54concourent sous bannière neutre
01:02:55mais la Palestine
01:02:57participe donc à ces Jeux
01:02:58donc il est possible
01:02:59voilà ce rectificatif
01:03:00qui était important
01:03:01j'avais effectivement
01:03:02cette idée en tête
01:03:03voilà les précisions
01:03:04Claude Aubadière
01:03:05oui bah écoutez
01:03:07ce que cette séquence
01:03:09nous montre
01:03:10c'est que quand on veut chasser
01:03:11en fait l'antisémitisme
01:03:13par la porte
01:03:15il revient par la fenêtre
01:03:16nous sommes en période
01:03:17des Jeux Olympiques
01:03:18les Jeux Olympiques
01:03:19sont les Jeux de la Fraternité
01:03:21les Jeux Olympiques
01:03:22sont les Jeux de la Paix
01:03:23mais nous sommes évidemment
01:03:25rattrapés par la réalité
01:03:26et la réalité
01:03:27c'est que l'antisémitisme
01:03:29galope dans notre pays
01:03:31que les actes antisémites
01:03:33ont explosé de 1000%
01:03:35en un an
01:03:36et qu'un certain nombre
01:03:37d'élus de la République
01:03:38jettent de l'huile sur le feu
01:03:40sans arrêt
01:03:41posent des cibles
01:03:42sur un certain nombre d'individus
01:03:43et entretiennent
01:03:44un climat d'hostilité
01:03:46à l'égard des Juifs de France
01:03:48et à l'égard
01:03:50de la politique israélienne
01:03:52qu'ils confondent d'ailleurs
01:03:53souvent allègrement
01:03:54quoi qu'ils en disent
01:03:55qui fait qu'on ne peut pas
01:03:56s'étonner aujourd'hui
01:03:58de cette situation
01:03:59donc évidemment
01:04:00on est dans le temps
01:04:01de la trêve
01:04:02on est dans le temps du sport
01:04:03mais on est aussi
01:04:04dans le temps
01:04:05de la crise sociale
01:04:06et de la crise profonde
01:04:08que connaît notre société
01:04:10Et sur ces faits
01:04:11effectivement
01:04:12Vendrick de Garpelle
01:04:13nous pouvons nous interroger
01:04:14à un match paraguay-israël
01:04:15quand vous voyez des individus
01:04:16arriver avec des drapeaux palestiniens
01:04:17on imagine bien
01:04:18que ce n'est pas l'Etat
01:04:19c'est pas l'esprit sportif
01:04:21qui va animer
01:04:22ses supporters
01:04:23en tout cas dans ce contexte-là
01:04:25il y a aussi une question
01:04:26de bon sens
01:04:27Oui, ce que montre
01:04:28cette séquence
01:04:29c'est qu'il y a véritablement
01:04:30une importation
01:04:31mais ce n'est pas de nouveau
01:04:32une importation du conflit palestinien
01:04:33sur notre sol
01:04:34Il y a une grande partie
01:04:35par la responsabilité politique
01:04:36d'extrême-gauche
01:04:37de la France Insoumise
01:04:38notamment Sébastien Delaugue
01:04:40quand il avait brandi
01:04:41le drapeau palestinien
01:04:42au sein de l'hémicycle
01:04:43de l'Assemblée Nationale
01:04:44les images me font
01:04:45un peu penser à ça
01:04:46vous savez
01:04:47le stade
01:04:48l'hémicycle
01:04:49ça m'a fait un peu
01:04:50penser à ça
01:04:51et puis aussi
01:04:52par Thomas Portes
01:04:53qui avait, je vous rappelle
01:04:54déclaré
01:04:55que les athlètes israéliens
01:04:56n'étaient pas le bienvenu
01:04:57en réalité
01:04:58en France
01:04:59donc en réalité
01:05:00il leur mettait une cible
01:05:01dans le dos
01:05:02donc il y a une vraie responsabilité
01:05:03des élus
01:05:04d'extrême-gauche
01:05:05et également
01:05:06il y a des questions
01:05:07de sécurité aussi
01:05:08voilà
01:05:09comment est-ce
01:05:10qu'ils ont réussi
01:05:11à avoir un groupe
01:05:12où toutes les places
01:05:13sont à côté
01:05:14il y a une interrogation
01:05:15et c'est ce que devra
01:05:16effectivement
01:05:17déterminer l'enquête
01:05:18et qui étaient
01:05:19ces individus
01:05:20donc présents
01:05:21dans ces tribunes
01:05:22pour ce match
01:05:23Paraguay-Israël
01:05:24on va marquer
01:05:25une courte pause
01:05:26on va vous remercier
01:05:27Régis Le Sommier
01:05:28merci de nous avoir
01:05:29accompagné
01:05:30c'était un plaisir
01:05:31les téléspectateurs
01:05:32de CNews
01:05:33qui vont vous retrouver
01:05:34demain matin
01:05:35me semble-t-il
01:05:36tout à fait
01:05:37dès 6h
01:05:38oui dès 6h
01:05:39alors il est temps
01:05:40d'aller vous coucher
01:05:41mon cher Régis
01:05:42et nous allons accueillir
01:05:43dans un instant
01:05:44les visages diaz
01:05:45des plus TRN
01:05:46Rélu Gironde
01:05:47qui sera avec nous
01:05:48restez avec nous
01:05:49très courte pub
01:05:50on va revenir
01:05:51sur cette belle victoire
01:05:52de Léo Marchand
01:05:53dans un instant
01:05:54c'est l'actualité
01:05:55la belle actualité
01:05:56de la soirée
01:05:57à tout de suite
01:05:58sur CNews
01:05:59de retour sur le plateau
01:06:00de Soir Info ET
01:06:01nous vous rejoignez
01:06:02sur CNews
01:06:03nous décryptons
01:06:04analysons l'actualité
01:06:05de la journée
01:06:06pour vous accompagner
01:06:07ce soir
01:06:08jusqu'à minuit
01:06:09Edwise Diaz
01:06:10députée RN
01:06:11réélue en Gironde
01:06:12nous a rejoint
01:06:13Madame la députée
01:06:14bonsoir
01:06:15merci d'être avec nous
01:06:16ce soir
01:06:17à vos côtés
01:06:18Patrick Bonat
01:06:19expert en communication
01:06:20Vendrille de Gerpel
01:06:21journaliste
01:06:22Valeurs Actuelles
01:06:23nous accompagne également
01:06:24ainsi que Claude Obadia
01:06:25agrégé de philosophie
01:06:26et pour démarrer
01:06:27eh bien je vous propose
01:06:28de revenir sur cette actualité
01:06:29réjouissante
01:06:30ce soir
01:06:31nouvelle médaille d'or
01:06:32pour les français
01:06:33c'est Léo Marchand
01:06:34on va peut-être pouvoir
01:06:35revoir les images
01:06:36de cette très belle victoire
01:06:37au 400 mètres
01:06:38Catenage
01:06:39alors c'était absolument
01:06:40splendide comme victoire
01:06:41il a devancé ses adversaires
01:06:42donc c'est la sixième
01:06:43sixième médaille d'or
01:06:44pour l'équipe de France
01:06:45après celle de Pauline Ferrand
01:06:46Prévost en VTT
01:06:47regardez
01:06:48on revoit ces images
01:06:49si jamais vous les avez manqué
01:06:50aujourd'hui
01:06:51formidable victoire
01:06:52qui a été saluée
01:06:53c'était la fête
01:06:54ce soir
01:06:55au Club de Marseille
01:06:56c'était la fête
01:06:57ce soir
01:06:58au Club de Marseille
01:06:59c'était la fête
01:07:00ce soir
01:07:01au Club France
01:07:02Hall de la Villette
01:07:03où se trouvent
01:07:04Thibaut Marcheteau
01:07:05et Charles Pousseau
01:07:06mon cher Thibaut
01:07:07on imagine
01:07:08ce soir
01:07:09une ambiance de folie
01:07:10si je puis dire
01:07:11absolument Olivier
01:07:12une ambiance de folie
01:07:13vous pouvez le voir
01:07:14juste derrière moi
01:07:15parce que des médailles
01:07:16pourraient encore arriver
01:07:17dans la soirée
01:07:18notamment par Yannick Borel
01:07:19qui est en finale
01:07:20des Scream
01:07:21et donc pourrait rapporter
01:07:22une nouvelle médaille d'or
01:07:23pour une journée
01:07:24qui serait encore formidable
01:07:25pour cette équipe de France
01:07:26deux médailles d'or
01:07:27vous l'avez dit
01:07:28Léon Marchand
01:07:29un petit peu plus tôt
01:07:30dans la soirée
01:07:31en natation
01:07:32et une autre en VTT
01:07:33une médaille de bronze
01:07:34également par les judokas
01:07:35c'est un très bon bilan
01:07:36depuis le début
01:07:37des Jeux Olympiques
01:07:38par cette équipe de France
01:07:39ici évidemment
01:07:40toute la journée
01:07:41depuis 10h
01:07:42c'est la fête
01:07:43des milliers de personnes
01:07:44dans 40 000 m²
01:07:45ici
01:07:46au Hall de la Villette
01:07:47on attend encore
01:07:48énormément d'émotions
01:07:49dans les jours à venir
01:07:50et peut-être encore ce soir
01:07:51avec des médailles d'or
01:07:52qui pourraient encore arriver
01:07:53et bien
01:07:54on l'espère
01:07:55bien évidemment
01:07:56tenez-nous au courant
01:07:57mon cher Thibault
01:07:58merci beaucoup Thibault Marcheteau
01:08:00avec Charles Pousseau
01:08:01derrière la caméra
01:08:02effectivement
01:08:03on peut le dire
01:08:04sportivement
01:08:05la fête est plutôt bien lancée
01:08:07Edwige Diaz
01:08:08pour les Français
01:08:09tant mieux
01:08:10je pense que c'est ce que
01:08:11tout le monde souhaitait
01:08:12et puis ça nous permet aussi
01:08:13de prendre un peu
01:08:14de la hauteur
01:08:15par rapport aux polémiques
01:08:17qu'on a clairement subi
01:08:19ces derniers jours
01:08:20les polémiques
01:08:21des provocations
01:08:22du microcosme
01:08:23bobo parisien
01:08:25donc là ça y est
01:08:26on est rentrés
01:08:27dans le vif du sujet
01:08:29avec les Jeux Olympiques de Paris
01:08:31moi j'étais sur ma circonscription
01:08:32toute la journée
01:08:33et oui
01:08:34en tout cas les habitants
01:08:35de ma circonscription
01:08:36m'ont dit
01:08:37ça y est
01:08:38on y va
01:08:39on soutient nos athlètes français
01:08:40il y a de la fraternité
01:08:41il y a de l'union
01:08:42et on souhaite
01:08:43le plus beau
01:08:44palmarès possible
01:08:45à notre belle équipe de France
01:08:46et c'est vrai
01:08:47que ça fait du bien
01:08:48de parler sport
01:08:49Claude Aubagna
01:08:50on l'avait oublié
01:08:51le sport
01:08:52ces dernières heures
01:08:53finalement
01:08:54avec
01:11:26à de très nombreuses reprises
01:11:27fracturées
01:11:28ça fait un peu décaler
01:11:29parce qu'on se dit
01:11:30que parler de ça
01:11:31maintenant
01:11:32c'est dommage
01:11:33or pour autant
01:11:34et je parle
01:11:35sous le couvert
01:11:36d'experts
01:11:37agrégés
01:11:38de philosophie
01:11:39mais
01:11:40le sport
01:11:41c'est aussi
01:11:42une des valeurs
01:11:43importantes
01:11:44de notre société
01:11:45donc très nombreux investissements
01:11:46ont été réalisés
01:11:47et le sport
01:11:48c'est une des vertus
01:11:49qui permet
01:11:50encore une fois
01:11:51ce lien social
01:11:52on a eu des ministères
01:11:53des ministres
01:11:54qui ont fait un ciment
01:11:55pour la société française
01:11:56ça peut aussi montrer
01:11:57que le sport
01:11:58c'est un moyen
01:11:59d'abattre
01:12:00quelques cloisons
01:12:01alors
01:12:02il ne s'agit pas
01:12:03d'être des rêveurs
01:12:04on a vu que
01:12:05le symbole d'Imagine
01:12:06et d'être un doux rêveur
01:12:07pouvait être brocardé
01:12:08par les uns et les autres
01:12:09mais il s'agit
01:12:10de se dire
01:12:11que le sport
01:12:12ça permet que nos jeunes enfants
01:12:13puissent être en bonne santé
01:12:14ça permet
01:12:15que des personnes
01:12:16atteintes de cancer
01:12:17puissent faire des réinsertions
01:12:18et puissent avoir
01:12:19des rééducations
01:12:20grâce au sport
01:12:21le sport a énormément
01:12:22de vertus
01:12:23on peut se dire
01:12:24que pendant
01:12:25cette parenthèse olympique
01:12:26on essaye tous
01:12:27de discourir
01:12:28sur la vertu sociale
01:12:29et sociétale du sport
01:12:30et de montrer
01:12:31que le sport
01:12:32au fond
01:12:33peut nous rassembler
01:12:34alors qu'au fond
01:12:35énormément d'autres choses
01:12:36peuvent nous diviser
01:12:37je regardais
01:12:38pendant que vous parliez
01:12:39quelques comptes
01:12:40quelques comptes
01:12:41sur X
01:12:42de politique
01:12:43notamment de gauche
01:12:44et je m'interrogeais
01:12:45est-ce que la gauche
01:12:46a oublié le sport
01:12:47ces derniers temps
01:12:48parce que c'était une valeur
01:12:49plutôt de gauche
01:12:50à une époque
01:12:51dans ces valeurs
01:12:52la femme politique
01:12:53évidemment s'exprimait
01:12:54en revanche
01:12:55ce qu'on sait
01:12:56c'est qu'on n'en a sans doute
01:12:57pas suffisamment parlé
01:12:58puisque énormément
01:12:59d'autres sujets
01:13:00sur le pouvoir d'achat
01:13:01sur les investissements
01:13:02sur les enjeux
01:13:03diplomatiques
01:13:04ont pris le pas
01:13:05ce qu'on sait
01:13:06en revanche
01:13:07c'est que ça a été
01:13:08quand même
01:13:09beaucoup le parent pauvre
01:13:10de politique publique
01:13:11ça a été un peu moins
01:13:12le cas avec
01:13:13le président Macron
01:13:14il a beaucoup poussé
01:13:15notamment à ce que 2024
01:13:16soit une année
01:13:17pour la pratique sportive
01:13:18il y a eu des éléments
01:13:19qui sont faits
01:13:20en revanche
01:13:21ce qu'on sait
01:13:22c'est que ça n'est pas
01:13:23encore suffisant
01:13:24qu'il y a des disparités
01:13:25sur le territoire
01:13:26puisqu'à certains endroits
01:13:27vous pouvez faire
01:13:28plusieurs dizaines de kilomètres
01:13:29avant de trouver
01:13:30des infrastructures sportives
01:13:31il faut pousser
01:13:32la jeunesse
01:13:33comme d'ailleurs
01:13:34sans doute
01:13:35toutes les catégories
01:13:36de population
01:13:37à faire du sport
01:13:38plus on fait du sport
01:13:39et moins on fait
01:13:40d'autres choses
01:13:41c'est essentiel
01:13:42faites du sport
01:13:43La place du sport
01:13:44au sein du Rassemblement
01:13:45national
01:13:46ou en tout cas
01:13:47les propositions
01:13:48je vous pose la question
01:13:49dans un instant
01:13:50on va voir après cette victoire
01:13:51le Léon Marchand
01:13:52C'était exceptionnel
01:13:53il a failli
01:13:54il était à
01:13:55stade de bateau
01:13:56encore du monde
01:13:57donc c'était incroyable
01:13:58franchement c'était fou
01:13:59il a trop bien nagé
01:14:00et c'était magistral
01:14:01l'ambiance ici
01:14:02au Club France
01:14:03c'était fou
01:14:04donc exceptionnel
01:14:05Ah c'était incroyable
01:14:06franchement
01:14:07l'ambiance au Club France
01:14:08et puis
01:14:09il nous fait rêver
01:14:10déjà depuis quelques années
01:14:11avec les championnats du monde
01:14:12et là
01:14:13il nous régale
01:14:14je pense que c'est
01:14:15la première
01:14:16et pas la dernière
01:14:17C'est cool
01:14:18c'est vraiment bien
01:14:19c'est une fierté
01:14:20pour la France
01:14:21L'occasion de parler
01:14:22de sport
01:14:23effectivement
01:14:24Edwige Diaz
01:14:25on a beaucoup parlé
01:14:26de pouvoir d'achat
01:14:27d'insécurité
01:14:28d'immigration
01:14:29et c'est vrai que
01:14:30lorsqu'on parle politique
01:14:31on parle assez peu de sport
01:14:32c'est un sujet qui
01:14:33en règle générale
01:14:34passe après
01:14:35est un peu oublié
01:14:36c'est important
01:14:37pour vous
01:14:38effectivement
01:14:39aujourd'hui
01:14:40de remettre le sport
01:14:41au centre de la vie
01:14:42des français ou pas ?
01:14:43Oui absolument
01:14:44parce que
01:14:45au sein du Rassemblement national
01:14:46le sport a une place importante
01:14:47parce que
01:14:48c'est un sujet
01:14:49qui est très important
01:14:50du sport à l'école
01:14:51parce que ça développe
01:14:52l'esprit d'équipe
01:14:53et aussi
01:14:54parce que c'est bon
01:14:55pour la santé
01:14:56de nos jeunes
01:14:57et pourquoi je vous dis
01:14:58que nous avons été
01:14:59précurseurs
01:15:00sur ce sujet
01:15:01et que vous disiez
01:15:02tout à l'heure
01:15:03que la gauche
01:15:04l'a abandonné
01:15:05oui je suis d'accord
01:15:06avec vous
01:15:07mais c'est vrai
01:15:08que la gauche
01:15:09a abandonné
01:15:10et je vais vous dire
01:15:11pourquoi
01:15:12nous au Rassemblement national
01:15:13nous sommes les alliés
01:15:14des sportifs
01:15:15et notamment du sport
01:15:16à l'école
01:15:17nous avons indiqué
01:15:18que le sport
01:15:19avait été pris en otage
01:15:20par l'idéologie islamiste
01:15:21par exemple
01:15:22les piscines
01:15:23voilà
01:15:24où il y a des femmes
01:15:25qui ne veulent pas
01:15:26aller faire
01:15:27cours de sport
01:15:28à la piscine
01:15:29on a eu aussi
01:15:30tous les débats
01:15:31sur le voile
01:15:32dans le sport
01:15:33nous nous défendons
01:15:34la laïcité
01:15:35dans le sport
01:15:36nous avons aussi
01:15:37condamné
01:15:38les choix
01:15:39financiers
01:15:40d'Emmanuel Macron
01:15:41notamment en matière
01:15:42d'investissement
01:15:43par exemple
01:15:44de dotation globale
01:15:45de fonctionnement
01:15:46des subventions
01:15:47qui sont allouées
01:15:48chaque année
01:15:49aux collectivités locales
01:15:50qui se retrouvent
01:15:51je pense aux petites communes
01:15:52et j'en ai beaucoup
01:15:53sur ma circonscription
01:15:54nos petites communes
01:15:55qui n'ont pas
01:15:56les moyens suffisants
01:15:57pour par exemple
01:15:58rénover
01:15:59les installations sportives
01:16:00donc on a
01:16:01une vétusté
01:16:02dans nos installations sportives
01:16:03et un dernier point
01:16:04je voudrais vous rappeler
01:16:05que l'année dernière
01:16:06au moment de l'explosion
01:16:07des prix de l'électricité
01:16:08un certain nombre
01:16:09de communes
01:16:10ont dû fermer
01:16:11leurs piscines
01:16:12précisément
01:16:13parce qu'elles ne pouvaient pas
01:16:14supporter
01:16:15parce que les macronistes
01:16:16ont refusé
01:16:17de mettre en oeuvre
01:16:18les propositions
01:16:19que nous défendions
01:16:20avec Marine Le Pen
01:16:21et Jordan Bardella
01:16:22et on le comprend
01:16:23on lui rappelle
01:16:24les politiques
01:16:25qui s'emparent
01:16:26des Jeux Olympiques
01:16:27et du sport
01:16:28à commencer par
01:16:29Emmanuel Macron
01:16:30notre chef de l'Etat
01:16:31on va peut-être
01:16:32voir quelques images
01:16:33on l'a vu notamment
01:16:34vous le voyez
01:16:35ici avec Antoine Dupont
01:16:36Antoine Dupont
01:16:37et l'équipe de France de rugby
01:16:38c'était la première médaille d'or
01:16:39Gabriel Attal
01:16:40également qu'on a vu
01:16:41bref nos dirigeants présents
01:16:42en même temps
01:16:43s'ils n'étaient pas là
01:16:44les Français auraient dit
01:16:45mais on sent aussi
01:16:46qu'il peut y avoir
01:16:47une intention politique
01:16:50derrière
01:16:51oui et puis
01:16:52je vais vous dire
01:16:53moi je sais où elle est
01:16:54la gauche
01:16:55elle est en campagne
01:16:56en campagne pour Matignon
01:16:57Sikasté est en train
01:16:58de faire son tour de France
01:16:59des circonscriptions
01:17:00des territoires
01:17:01elle était à Dijon
01:17:02hier d'ailleurs
01:17:03exactement
01:17:04non au fond
01:17:05en fait
01:17:06cette séquence
01:17:07donne vraiment
01:17:08au moqueur
01:17:09on...
01:17:10ah c'était Lille ?
01:17:11oui
01:17:12aujourd'hui
01:17:14cette séquence
01:17:15nous donne du beau moqueur
01:17:16parce que
01:17:17on a arrêté la politique
01:17:18il y a une vraie trêve politique
01:17:19et olympique
01:17:20on a tout le monde
01:17:21tous les Français
01:17:22on les a fait
01:17:23trêve politique
01:17:24pas pour tout le monde
01:17:25pas pour la gauche
01:17:26mais pour la plupart des Français
01:17:27en tout cas
01:17:28ils sont en train d'assister
01:17:29à ce qu'il y a de plus rassembleur
01:17:30en vérité
01:17:31en ce moment
01:17:32c'est-à-dire le sport
01:17:33Antoine Dupont
01:17:34qui rapporte
01:17:35une médaille d'or
01:17:36avec son équipe
01:17:37ça c'est fabuleux
01:17:38je pense que
01:17:39ça ne divise pas
01:17:40je pense que justement
01:17:41ça rassemble
01:17:42mais il faut aussi
01:17:43des moments comme ça
01:17:44qui sont peut-être éphémères
01:17:45mais nécessaires
01:17:46alors la cérémonie
01:17:47un mot
01:17:48Claude Obadia
01:17:49puis après on viendra
01:17:50sur la cérémonie d'ouverture
01:17:51puisque
01:17:52alors effectivement
01:17:53une victoire de l'équipe de France
01:17:54ça rassemble
01:17:55la cérémonie d'ouverture
01:17:56elle
01:17:57bien visiblement
01:17:58elle a divisé
01:17:59à l'international même
01:18:00on y vient dans un instant
01:18:01mais avant
01:18:02Claude Obadia
01:18:03sur ses valeurs du sport
01:18:04oui pour dire que
01:18:05en fait d'une certaine façon
01:18:06pour revenir aussi
01:18:07à ce qui a déjà été dit
01:18:08le sport
01:18:09c'est bien une école de la démocratie
01:18:10pourquoi c'est l'école de la démocratie
01:18:11parce que
01:18:12en fait
01:18:13c'est l'école de la loyauté
01:18:14c'est l'école du respect de l'adversaire
01:18:16c'est l'école de l'honnêteté
01:18:18or
01:18:19ici
01:18:20et l'école du goût de l'effort aussi
01:18:21et ici on peut revenir en fait
01:18:22au propos d'une philosophe contemporaine
01:18:24Chantal Mouffe
01:18:25Chantal Mouffe définit la démocratie
01:18:27comme un espace d'échange
01:18:28dans lequel
01:18:29on combat des adversaires
01:18:31mais dans lequel
01:18:32on n'a pas d'ennemis
01:18:33et je crois que
01:18:34effectivement
01:18:35si on veut cultiver
01:18:36la démocratie
01:18:37il faut qu'on apprenne
01:18:38à respecter ses adversaires
01:18:40il faut qu'on apprenne
01:18:41à ne pas voir
01:18:42dans l'adversaire
01:18:43un ennemi
01:18:44on ne reviendra pas ici
01:18:45sur certaines scènes
01:18:46qui ont pu se dérouler
01:18:47à l'Assemblée Nationale
01:18:48et qui montrent que
01:18:49un certain nombre
01:18:50de députés de la nation
01:18:51n'ont pas forcément
01:18:52bien compris
01:18:53la distinction
01:18:54de Chantal Mouffe
01:18:55entre l'ennemi
01:18:56et l'adversaire
01:18:57je crois que le sport
01:18:58ça peut être aussi
01:18:59pour nos enfants
01:19:00une formidable occasion
01:19:01de découvrir
01:19:02qu'effectivement
01:19:03on peut s'opposer à l'autre
01:19:04on peut critiquer l'autre
01:19:05on peut combattre l'autre
01:19:07mais on peut le combattre
01:19:08dans les règles
01:19:09on peut le combattre
01:19:10en le respectant
01:19:11on peut le combattre
01:19:12de façon loyale
01:19:13on peut le combattre
01:19:14sans en faire un ennemi
01:19:15juste un point
01:19:16on parle bien de jeux olympiques
01:19:17et de sport
01:19:18le sport c'est d'abord
01:19:19un jeu
01:19:20et c'est le principe même
01:19:21des jeux olympiques
01:19:22on parle souvent de sport
01:19:23d'ailleurs parfois même
01:19:24sur cette antenne
01:19:25dans un sport professionnel
01:19:26la notion de lutte
01:19:27de combat
01:19:28là il y a une notion
01:19:29de jeu
01:19:30le sport c'est d'abord
01:19:31et avant tout un jeu
01:19:32quand on a des enfants
01:19:33de 4, 5, 6 ans
01:19:34qui font du foot
01:19:35on doit d'abord
01:19:36leur expliquer
01:19:37que c'est un jeu
01:19:38qu'ils s'amusent
01:19:39qu'ils font
01:19:40un exercice physique
01:19:41et pas nécessairement
01:19:42un sport
01:19:43parce que parfois
01:19:44on met sur le mot sport
01:19:45des éléments
01:19:46qui ne sont pas nécessairement
01:19:47ceux qui conviennent
01:19:48et encore une fois
01:19:492024 qui a été l'année
01:19:50de la grande cause nationale
01:19:51du sport
01:19:52le sport doit être
01:19:53dans ce cadre là
01:19:54une notion de jeu
01:19:55d'amusement
01:19:56qui rapproche les gens
01:19:57plutôt que
01:19:58qui s'éloigne
01:19:59et effectivement
01:20:00la notion que vous évoquiez
01:20:01sans doute que certains
01:20:02hommes politiques
01:20:03qui nous gouvernent
01:20:04n'ont pas tout à fait
01:20:05assimilé cette notion
01:20:06entre le combat
01:20:07la lutte
01:20:08et l'adversité
01:20:09on peut avoir des adversaires
01:20:10sans forcément
01:20:11être dans un combat
01:20:12permanent
01:20:13et une nouvelle médaille
01:20:14on vient de la prendre
01:20:15pour la France
01:20:16en escrime
01:20:17Yannick Borel
01:20:18médaille d'argent
01:20:19ce qui nous fait
01:20:20donc 8 médailles
01:20:21si je ne m'abuse
01:20:227 médailles peut-être
01:20:23à présent
01:20:24on va peut-être
01:20:25me préciser
01:20:268 médailles
01:20:27me dit Coralie
01:20:28donc voilà 8 médailles
01:20:29ça commence bien
01:20:30on va peut-être
01:20:31arriver vendrille
01:20:32au cap fixé
01:20:33par le chef de l'État
01:20:34c'était
01:20:35c'était le top 5
01:20:36on y était
01:20:37on y était
01:20:38en fin d'après-midi
01:20:39on était 5ème
01:20:40mais à la fin
01:20:41Emmanuel Macron
01:20:42à la fin
01:20:43mais oui voilà
01:20:44mais bon
01:20:45pour le moment
01:20:46nous y sommes
01:20:47d'après les experts sportifs
01:20:48c'est tout de même
01:20:4950 médailles
01:20:50dont 20 en or
01:20:51donc ça va être compliqué
01:20:52impossible n'est pas français
01:20:53alors impossible n'est pas français
01:20:54nous l'avons entendu
01:20:55cette expression
01:20:56notamment après
01:20:57la réussite
01:20:58organisationnelle
01:20:59de la cérémonie
01:21:00d'ouverture
01:21:01alors
01:21:02il est vrai que
01:21:03au niveau sécuritaire
01:21:04c'est un véritable défi
01:21:05et soulignons
01:21:06que
01:21:07eh bien ça a été
01:21:08une véritable réussite
01:21:09avec
01:21:10les forces de l'ordre
01:21:11mobilisées
01:21:12H24
01:21:1345 000 forces de l'ordre
01:21:15dans les rues
01:21:16de Paris
01:21:17de la capitale
01:21:18forces de l'ordre
01:21:19également mobilisées
01:21:20en province
01:21:21ils ne prennent pas leurs vacances
01:21:22on peut les saluer
01:21:23et les remercier
01:21:24ce soir bien évidemment
01:21:25une cérémonie
01:21:26donc qui a fait
01:21:27l'unanimité
01:21:28en ce qui concerne
01:21:29le défi sécuritaire
01:21:30qui a
01:21:31également été
01:21:32un événement
01:21:33à la hauteur
01:21:34la barre était
01:21:35très haute
01:21:36pour les Etats-Unis
01:21:37pour les prochains
01:21:38Jeux Olympiques
01:21:39puisque
01:21:40c'était hors d'un stade
01:21:41donc là
01:21:42il y a eu effectivement
01:21:43une cérémonie
01:21:44d'ouverture
01:21:45de qualité
01:21:46néanmoins
01:21:47néanmoins
01:21:48une cérémonie d'ouverture
01:21:49qui fait parler d'elle
01:21:50puisque
01:21:51eh bien il s'agissait
01:21:52d'en faire un événement
01:21:53rassembleur
01:21:54et cela
01:21:55semble que ça a été raté
01:21:56c'est vrai que
01:21:57beaucoup
01:21:58de personnes
01:21:59ont dénoncé
01:22:00des incartades
01:22:01idéologiques
01:22:02notamment sur
01:22:03la droite
01:22:04des incartades
01:22:05wokistes
01:22:06les chrétiens
01:22:07des chrétiens
01:22:08de tout continent
01:22:09ont été heurtés
01:22:10par la parodie
01:22:11de la scène
01:22:12notamment
01:22:13c'est le dernier repas
01:22:14du cri
01:22:15je vous le rappelle
01:22:16avec cette fois
01:22:17des personnes trans
01:22:18lors de cette cérémonie
01:22:19d'ouverture
01:22:20eh bien à gauche
01:22:21ce tableau
01:22:22n'était pas le bienvenu
01:22:23alors ça a pu m'étonner
01:22:24puisque
01:22:25Jean-Luc Mélenchon
01:22:26lui aussi
01:22:27n'a pas apprécié
01:22:28certains passages
01:22:29de cette cérémonie
01:22:30d'ouverture
01:22:31on fait le point
01:22:32Jean-Luc Mélenchon
01:22:33le leader
01:22:34de la France insoumise
01:22:35dit avoir apprécié
01:22:36la cérémonie
01:22:37d'ouverture
01:22:38des jeux olympiques
01:22:39de Paris
01:22:40mais garde quelques réserves
01:22:41au sujet de certains tableaux
01:22:42notamment celui
01:22:43représentant la reine
01:22:44Marie-Antoinette
01:22:45décapitée
01:22:46pourquoi elle
01:22:47plutôt que lui
01:22:48n'était-il pas
01:22:49non seulement
01:22:50comme elle
01:22:51un traître vendu
01:22:52aux ennemis
01:22:53de la France
01:22:54mais qui avait juré
01:22:55respecter la constitution
01:22:56et être loyal
01:22:57à son pays
01:22:58la peine de mort
01:22:59et l'exécution
01:23:00de Marie-Antoinette
01:23:01Jean-Luc Mélenchon
01:23:02dit également
01:23:03ne pas avoir aimé
01:23:04le tableau
01:23:05de la scène chrétienne
01:23:06je n'entre pas bien sûr
01:23:07dans la critique du blasphème
01:23:08cela ne concerne pas
01:23:09tout le monde
01:23:10mais je demande
01:23:11à quoi bon
01:23:12risquer de blesser
01:23:13les croyants
01:23:14même quand on est
01:23:15anticlérical
01:23:16nous parlions au monde
01:23:17ce soir là
01:23:18mais le leader
01:23:19de la France insoumise
01:23:20termine son poste
01:23:21avec des compliments
01:23:22une cérémonie audacieuse
01:23:23et à l'esprit rebelle
01:23:24selon lui
01:23:25qui nous représentait
01:23:26comme un peuple
01:23:27d'insolence
01:23:28et de poésie
01:23:29il y avait bien évidemment
01:23:30des diplomatiques
01:23:31derrière cette cérémonie
01:23:32d'ouverture
01:23:33Edwige Diaz
01:23:34vous auriez pu reprendre
01:23:35mot pour mot
01:23:36au fond ce soir
01:23:37les mots de Jean-Luc Mélenchon
01:23:38je pense que nous sommes
01:23:40comme environ
01:23:4180% des français
01:23:42qui disent avoir
01:23:43apprécié
01:23:44cette cérémonie
01:23:45et c'est là aussi
01:23:46qu'on reconnaît
01:23:47la grandeur
01:23:48du peuple français
01:23:49parce que
01:23:50oui il y a eu des provocations
01:23:51de la part
01:23:52d'idéologues
01:23:53de la part
01:23:54d'un microcosme
01:23:55biberonné
01:23:56subventionné
01:23:57et voilà
01:23:58biberonné au wokisme
01:23:59bon
01:24:00je pense que les français
01:24:01ont voulu retenir
01:24:02ce qui était beau
01:24:03c'est à dire
01:24:04la chanson de Céline Dion
01:24:05la reprise d'Edith Piaf
01:24:07en haut de la tour Eiffel
01:24:09la marseillaise aussi
01:24:10qui était assez
01:24:11la marseillaise
01:24:12de la part
01:24:13de la magnifique
01:24:14Guadeloupéenne
01:24:15le passage de relais
01:24:16avec Zidane
01:24:17et Nadal
01:24:18le magnifique
01:24:20l'espèce de feu d'artifice
01:24:22de fumée
01:24:23bleu blanc rouge
01:24:24au début
01:24:25de la séquence
01:24:26donc voilà
01:24:27je pense que c'est ce que
01:24:28les gens ont envie
01:24:29de retenir
01:24:30on sait que dans notre pays
01:24:31il y a des provocateurs
01:24:32sur ma circonscription
01:24:33tout à l'heure
01:24:34quelqu'un m'a dit
01:24:35finalement je ne suis pas étonnée
01:24:36parce qu'il paraît
01:24:37je n'ai pas été vérifiée
01:24:38mais il paraîtrait
01:24:39que Thomas Joly
01:24:40en 2022
01:24:41a appelé à voter
01:24:42pour Jean-Luc Mélenchon
01:24:43donc en fait
01:24:44les français
01:24:45ne sont plus surpris
01:24:46par ces provocateurs
01:24:47mais Jean-Luc Mélenchon
01:24:48qui lui a été déçu
01:24:49a été déçu
01:24:50de la proposition
01:24:51de Thomas Joly
01:24:52à l'entendre finalement
01:24:53oui mais je ne sais pas
01:24:54pourquoi Jean-Luc Mélenchon
01:24:55a dit ça
01:24:56mais je vous dis
01:24:57le ressenti que j'ai eu
01:24:58sur le terrain
01:24:59c'était plutôt celui-là
01:25:00et très sincèrement
01:25:01je m'en réjouis
01:25:02il y a quelque chose
01:25:03qui a été souligné aussi
01:25:04je vous fais des remontées
01:25:05de terrain
01:25:06ce week-end
01:25:07vraiment le travail
01:25:08des forces de l'ordre
01:25:09a été fortement apprécié
01:25:10et certaines personnes
01:25:11que j'ai croisées aujourd'hui
01:25:12m'ont dit
01:25:13vous voyez au moins
01:25:14avec le déploiement
01:25:15de ces 45 000
01:25:16forces de l'ordre
01:25:17de ces policiers
01:25:18qui ont sacrifié
01:25:19ces policiers et gendarmes
01:25:20qui ont sacrifié
01:25:21leurs vacances
01:25:22eh bien au moins
01:25:23on démontre
01:25:24qu'il n'y a pas de
01:25:25provocateur
01:25:26et au moins
01:25:27on démontre à l'extrême gauche
01:25:28que non
01:25:29la police ne tue pas
01:25:30mais la police protège
01:25:31et je trouve que
01:25:32c'est un bel hommage
01:25:33qui a été rendu
01:25:34à nos forces de l'ordre
01:25:35et une belle prise de conscience
01:25:36de la part
01:25:37de nos compatriotes
01:25:38et notons qu'à Paris
01:25:39et sa région
01:25:40la délinquance
01:25:41est quasi nulle
01:25:42depuis qu'il y a
01:25:43ce déploiement
01:25:44de forces de l'ordre
01:25:45comme quoi peut-être
01:25:46que nous avons
01:25:47la solution
01:25:48sous les yeux
01:25:49plus de bleu
01:25:50comme voudrait le faire
01:25:51l'extrême gauche
01:25:52dans notre pays
01:25:53vous parliez de remontées
01:25:54de terrain
01:25:55c'est une personne
01:25:56qui apprécie particulièrement
01:25:57de se promener
01:25:58dans les rues de la capitale
01:25:59en toute sécurité
01:26:00comme s'il y avait
01:26:01une bouffée d'air
01:26:03finalement
01:26:04depuis le début
01:26:05de chez eux l'Olympique
01:26:06revenons à cette cérémonie
01:26:07d'ouverture
01:26:08Claude Aubadia
01:26:09puisque effectivement
01:26:10Jean-Luc Mélenchon
01:26:11lui-même
01:26:12qui s'est dit choqué
01:26:13est-ce que ça vous choque ?
01:26:14Qu'est-ce que vous voyez
01:26:15comme stratégie ?
01:26:16Parce que ça a étonné
01:26:17tout le monde
01:26:18même dans son propre camp
01:26:19ce n'était pas du tout
01:26:20ce que nous pouvions lire
01:26:21du côté du nouveau front populaire
01:26:22depuis la fin de la cérémonie
01:26:23et des gens qui réagissaient
01:26:25qui étaient choqués
01:26:26heurtés
01:26:27on peut le comprendre aussi
01:26:28par certaines scènes
01:26:29ce n'était pas du tout
01:26:30la ligne du nouveau front populaire
01:26:32et de la France insoumise
01:26:34Jean-Luc Mélenchon
01:26:35prend à rebours
01:26:36son propre parti
01:26:37vous l'expliquez comment ?
01:26:38Vous le décryptez comment ?
01:26:39Il y a une intention derrière
01:26:40forcément
01:26:41Ecoutez moi
01:26:42ça ne m'étonne pas du tout
01:26:43Madame la députée
01:26:44vous demandiez
01:26:45il y a deux secondes
01:26:46quel projet
01:26:47poursuivait Jean-Luc Mélenchon
01:26:49en faisant ses déclarations
01:26:51je ne suis pas certain
01:26:52d'avoir tout compris
01:26:53mais j'ai au moins
01:26:54deux hypothèses à formuler
01:26:55Regardez Marine Tondelier
01:26:57bon les fachos
01:26:58on a suivi vos commentaires
01:26:59réacs toute la soirée
01:27:00sur la France
01:27:01est-ce que ça devrait être le cas
01:27:02donc Jean-Luc Mélenchon
01:27:03est-il un facho ce soir ?
01:27:04Voilà pardonnez-moi
01:27:05je trouvais ça intéressant
01:27:06Jean-Luc Mélenchon déclare
01:27:07qu'il ne veut pas entrer
01:27:09dans la critique du blasphème
01:27:11dit-il
01:27:12Pourquoi une telle déclaration ?
01:27:14En fait
01:27:15tout simplement
01:27:16pour flatter
01:27:18l'opinion de ceux
01:27:21qui refusent
01:27:23qu'en France
01:27:25on critique les religions
01:27:27or le droit français
01:27:28ne reconnaît pas
01:27:29le droit au blasphème
01:27:30l'article 1 de la constitution
01:27:32il interdit de penser
01:27:34que le blasphème
01:27:36puisse être en quoi que ce soit
01:27:38une notion juridique
01:27:39donc il est clair ici
01:27:41que lorsque
01:27:42Jean-Luc Mélenchon
01:27:43évoque la notion
01:27:45de blasphème
01:27:46il est clair
01:27:47selon moi
01:27:48je peux me tromper
01:27:49mais je maintiens
01:27:51ici mon opinion
01:27:52à savoir que
01:27:53ici Jean-Luc Mélenchon
01:27:54flatte
01:27:55les lobbies
01:27:57religieux
01:27:58qui refusent
01:27:59qu'en France
01:28:00on critique
01:28:01les religions
01:28:02le deuxième point
01:28:03le deuxième point maintenant
01:28:05nous parlons au monde
01:28:06dit-il aussi
01:28:07il y a aussi cette dimension
01:28:08diplomatique
01:28:09on s'y arrêtera ensuite
01:28:10mais Jean-Luc Mélenchon
01:28:11dit aussi dans sa déclaration
01:28:12dans son tweet je crois
01:28:13à quoi bon risquer
01:28:14de blesser les croyants
01:28:16mais là encore
01:28:17faut-il rappeler
01:28:18à Monsieur Mélenchon
01:28:20et aux députés
01:28:21de la France Insoumise
01:28:22que
01:28:23blesser les croyants
01:28:24n'est pas
01:28:25un délit
01:28:26en France
01:28:27faut-il aussi rappeler
01:28:28à Jean-Luc Mélenchon
01:28:30que
01:28:31l'argument
01:28:32selon lequel
01:28:33la laïcité
01:28:34ne justifie pas
01:28:35qu'on blesse
01:28:36les croyants
01:28:37est l'argument
01:28:38que depuis
01:28:39plusieurs décennies
01:28:41en France
01:28:42les partisans
01:28:43de la laïcité
01:28:44dites ouvertes
01:28:45qui sont les partisans
01:28:46du différentialisme
01:28:48communautariste
01:28:49c'est l'argument
01:28:50que ces partisans-là
01:28:51invoquent
01:28:52contre la laïcité
01:28:53donc là encore
01:28:54lorsque Jean-Luc Mélenchon
01:28:55invoque
01:28:56le ressenti
01:28:57du croyant
01:28:59il
01:29:00flatte
01:29:01l'opinion
01:29:02le préjugé
01:29:03et le positionnement
01:29:04de ceux
01:29:05qui
01:29:06refusent
01:29:07qu'on puisse
01:29:08critiquer les religions
01:29:09au nom
01:29:10du droit
01:29:11de chacun
01:29:12de ne pas être froissé
01:29:13dans ses opinions
01:29:14sauf que ce droit
01:29:15n'est pas reconnu
01:29:16dans la Constitution française
01:29:17Il faut souligner
01:29:18un paramètre
01:29:19assez important
01:29:20puisque là
01:29:21il ne s'agissait pas
01:29:22d'une critique
01:29:23de la religion
01:29:24d'un journal privé
01:29:25par exemple
01:29:26ou d'un spectacle privé
01:29:27mais bien d'une organisation
01:29:28officielle
01:29:29Vendrille de Gerpel
01:29:30qui s'adressait aussi
01:29:31au monde entier
01:29:32et c'est cela
01:29:33aussi qui a créé
01:29:34la polémique
01:29:35que l'on décrypte
01:29:36ce soir
01:29:37Oui
01:29:38ce qui a
01:29:39le plus choqué
01:29:40je pense que ce n'est pas
01:29:41forcément
01:29:42le fond
01:29:43mais c'est surtout la forme
01:29:44c'est une institution
01:29:45une organisation officielle
01:29:46qui fait
01:29:47une scène
01:29:48blasphématoire
01:29:49ce n'est pas
01:29:50un spectacle
01:29:51un théâtre
01:29:52évidemment
01:29:53ou une une
01:29:54de journal
01:29:55libre à chacun
01:29:56d'aller voir
01:29:57ce qu'il a envie
01:29:58d'aller voir
01:29:59comme spectacle
01:30:00etc.
01:30:01Donc là-dessus
01:30:02il y a une vraie incompréhension
01:30:03dans le monde entier
01:30:04on rappelle
01:30:05il y a 2,5 milliards
01:30:06de chrétiens
01:30:07je ne crois pas
01:30:08que c'était nécessaire
01:30:09et puis en réalité
01:30:10c'est assez simple
01:30:11aussi de
01:30:12taper
01:30:13blasphémer
01:30:14parce qu'il y a
01:30:15une culture du pardon
01:30:16qui fait que souvent
01:30:17on passe vite
01:30:18à autre chose
01:30:19quand on est chrétien
01:30:20et catholique
01:30:21les chrétiens
01:30:22sont souvent
01:30:23blasphémés
01:30:24et c'était le cas
01:30:25sur le service public
01:30:26déjà en 2020
01:30:27lorsque Frédéric Formé
01:30:28au service sur France Inter
01:30:29avait chanté
01:30:30Jésus est pédé
01:30:31et il n'avait jamais
01:30:32été sanctionné
01:30:33par le CSA
01:30:34qui est l'ancien ARCOM
01:30:35et je trouve ça
01:30:36dommage
01:30:37et regrettable
01:30:38Oui parce qu'on sait tous
01:30:39que taper sur les chrétiens
01:30:40il y a une certaine
01:30:41forme de facilité
01:30:42au-delà de ça
01:30:43effectivement
01:30:44il y avait un enjeu
01:30:45diplomatique
01:30:46derrière selon vous
01:30:47Edwige Diaz
01:30:48il y a la liberté artistique
01:30:49bien évidemment
01:30:50il ne s'agit pas
01:30:51de remettre cette liberté
01:30:52en cause
01:30:53néanmoins il y avait
01:30:54quand même un enjeu diplomatique
01:30:55est-ce qu'il n'y a pas
01:30:56une forme d'erreur
01:30:57puisqu'il a fallu
01:30:58énormément de rétro-pédalage
01:30:59on le voit depuis
01:31:00la fin de la cérémonie
01:31:01d'ouverture
01:31:02des excuses
01:31:03à des pays étrangers
01:31:04cette fois
01:31:05ce n'est plus
01:31:06une affaire nationale
01:31:07mais une affaire mondiale
01:31:08finalement
01:31:09Oui c'est vrai
01:31:10que ça a pris
01:31:11une vraie ampleur
01:31:12il y a un peu
01:31:13de lâcheté
01:31:14de la part des organisateurs
01:31:15qui essayent
01:31:16d'être dans la provocation
01:31:17et puis
01:31:18à la moindre
01:31:19levée de bouclier
01:31:20ils vont
01:31:21rétro-pédaler
01:31:22présenter leurs excuses
01:31:23bon si jamais
01:31:24ils estiment
01:31:25qu'ils ont fait
01:31:26une bourde
01:31:27et bien voilà
01:31:28maintenant il faut
01:31:29passer à autre chose
01:31:30on n'est peut-être pas
01:31:31obligé d'en parler
01:31:32pendant toute
01:31:33la compétition
01:31:34parce que je trouve
01:31:35vraiment que
01:31:36ça entache
01:31:37la beauté des jeux
01:31:38et finalement
01:31:39ça éclipse
01:31:40peut-être
01:31:41le travail
01:31:42qui est réalisé
01:31:43depuis des années
01:31:44par les sportifs
01:31:45qui donnent tout
01:31:46précisément
01:31:47pour aller
01:31:48décrocher
01:31:49ces médailles
01:31:50donc oui
01:31:51c'est sûr
01:31:52que ce n'est pas très
01:31:53malin de leur part
01:31:54mais bon
01:31:55je vous dis
01:31:56il ne fallait peut-être
01:31:57pas s'attendre
01:31:58à autre chose
01:31:59de la part
01:32:00de ces walkistes
01:32:01J'ai fait une petite
01:32:02parenté
01:32:03j'ai un message
01:32:04d'un commandant
01:32:05de gendarmerie
01:32:06qui remercie
01:32:07pour les petits mots
01:32:08de soutien
01:32:09voilà
01:32:11c'est important
01:32:12également
01:32:13de souligner
01:32:14le travail
01:32:15des forces de l'ordre
01:32:16revenons à nos moutons
01:32:17Patrick Bonin
01:32:18effectivement
01:32:19sur cette question
01:32:20diplomatique
01:32:21est-ce qu'il y a
01:32:22un sujet
01:32:23selon vous
01:32:24est-ce que
01:32:25Emmanuel Macron
01:32:26il a dû savoir
01:32:27la teneur
01:32:28de ce spectacle
01:32:29il ne s'agit pas
01:32:30de Thomas Joly
01:32:31le metteur en scène
01:32:32effectivement
01:32:33ce ne sont pas
01:32:34ses oignons
01:32:35si je puis dire
01:32:36les enjeux diplomatiques
01:32:37en revanche
01:32:38ce sont ceux
01:32:39de Jean-Luc Mélenchon
01:32:40oui c'est sûr
01:32:41en même temps
01:32:42le Président de la République
01:32:43n'a pas lu
01:32:44le déroulé
01:32:45de 4h15
01:32:46de cérémonie
01:32:47le point sur
01:32:48Jean-Luc Mélenchon
01:32:49je voulais juste
01:32:50répondre à votre question
01:32:51pourquoi il fait ça
01:32:52parce qu'en fait
01:32:53on est dimanche
01:32:54et que sinon
01:32:55si Jean-Luc Mélenchon
01:32:56ne sort pas
01:32:57une telle déclaration
01:32:58on ne parlerait pas
01:32:59du tout
01:33:00de Jean-Luc Mélenchon
01:33:01donc Jean-Luc Mélenchon
01:33:02il n'a besoin
01:33:03que sur cette chaîne
01:33:04comme sur d'autres
01:33:05on parle de la position
01:33:06de Jean-Luc Mélenchon
01:33:07alors que
01:33:09je ne vais pas
01:33:10me permettre de commenter
01:33:11sur l'intérêt ou non
01:33:12mais c'est important
01:33:13de dire quelque chose
01:33:14pour être sûr
01:33:15qu'on parle de nous
01:33:16au passage
01:33:17beaucoup de ses collaborateurs
01:33:18ou de ses collègues LFI
01:33:19ont tenu des propos
01:33:20sur les Jeux Olympiques
01:33:21vous en rapportiez
01:33:22certains tout à l'heure
01:33:23qui étaient
01:33:24à minima
01:33:25honteux
01:33:26notamment sur
01:33:27la délégation israélienne
01:33:28et donc effectivement
01:33:29le groupe LFI
01:33:30ne s'est pas non plus
01:33:31comporté sur l'ensemble
01:33:32des Jeux Olympiques
01:33:33comme sur d'ailleurs
01:33:34d'autres sujets
01:33:35d'une manière
01:33:36qui est
01:33:37un sujet
01:33:38d'une manière
01:33:39très vertueuse
01:33:40un point sur
01:33:41cette cérémonie
01:33:42cette cérémonie
01:33:43elle a montré
01:33:44tout de même
01:33:45un savoir-faire français
01:33:46alors on parlait
01:33:47des savoir-faire
01:33:48de sécurité
01:33:49qu'il faut évidemment
01:33:50féliciter
01:33:51mais le savoir-faire
01:33:52d'organisation
01:33:53d'un événement
01:33:54de telle ampleur
01:33:55l'événementiel
01:33:56c'est un
01:33:57domaine économique
01:33:58important
01:33:59pour la France
01:34:00ce sont des groupes
01:34:01internationaux
01:34:02c'est le groupe GL event
01:34:03on ne va pas pouvoir
01:34:04citer les marques
01:34:05mais c'est le groupe F
01:34:07des enjeux d'artillerie
01:34:08et de feu d'artifice
01:34:09ça a démontré
01:34:10au monde entier
01:34:11que la France
01:34:12était capable
01:34:13d'organiser
01:34:14des événements
01:34:15internationaux
01:34:16au passage
01:34:17lors de la présence
01:34:18de la délégation
01:34:19de Los Angeles
01:34:202028
01:34:21la délégation
01:34:22américaine
01:34:23s'est renseignée
01:34:24sur les prestataires
01:34:25français
01:34:26capables d'organiser
01:34:27cela
01:34:28plusieurs prestataires
01:34:29français avaient organisé
01:34:30une partie de la cérémonie
01:34:31des JO de Tokyo
01:34:32donc il est important
01:34:33de montrer quand même
01:34:34un savoir-faire
01:34:35extraordinaire
01:34:36dans l'événementiel
01:34:37c'est incontestable
01:34:38et dans le sport également
01:34:39et dans le sport également
01:34:40cette première cérémonie
01:34:41hors d'un stade
01:34:42c'est une
01:34:43avancée
01:34:44incroyable
01:34:45c'est un savoir-faire
01:34:46que de nombreux pays
01:34:47nous envient
01:34:48et qui montre
01:34:49au monde entier
01:34:50que la France
01:34:51est capable
01:34:52de faire
01:34:53de telles choses
01:34:54que le savoir-faire français
01:34:55est capable
01:34:56de faire de telles choses
01:34:57alors oui
01:34:58il y a des polémiques
01:34:59on en a parlé
01:35:00moi je suis assez d'accord
01:35:01avec ma voisine
01:35:02je pense qu'on peut peut-être
01:35:03passer à d'autres polémiques
01:35:05Encore quelques minutes
01:35:06parce que vous parliez
01:35:07du savoir-faire français
01:35:08qui s'exporte
01:35:09en termes de spectacle
01:35:10c'est le cas du Puy du Fou
01:35:11par exemple
01:35:12connu, reconnu
01:35:13à l'international
01:35:14justement
01:35:15Philippe de Villiers
01:35:16son créateur
01:35:17il a réagi
01:35:18dans les colonnes du JDD
01:35:19autant vous dire
01:35:20qu'il n'a absolument pas
01:35:21apprécié cette cérémonie
01:35:22tout était laid
01:35:23tout était woke
01:35:24c'était décoiffant
01:35:25des gens étaient
01:35:26difformes, disgracieux
01:35:27nous avons acté
01:35:28devant le monde entier
01:35:29le suicide de la France
01:35:30ainsi violenté, blessé
01:35:31déshonoré
01:35:32avant d'ajouter
01:35:33on va le voir à l'antenne
01:35:34dans un instant
01:35:35Marie-Antoinette
01:35:36qui porte sa tête décapitée
01:35:37dégoulinante dans ses mains
01:35:38cette vision mélenchoniste
01:35:39fait partager au monde entier
01:35:40qu'en France
01:35:41et nous allons voir la suite
01:35:42aujourd'hui
01:35:43l'arc républicain
01:35:44légitime la peine de mort
01:35:45quand il s'agit de faire
01:35:46une semelle pâtée
01:35:47à quiconque
01:35:48s'oppose à la marche
01:35:49de l'histoire
01:35:50Vendri de Garpelle
01:35:51au fond
01:35:52est-ce que cette cérémonie
01:35:53d'ouverture
01:35:54des Jeux Olympiques
01:35:55c'était l'Anti
01:35:56puis du Fou ?
01:35:57On a beaucoup parlé
01:35:58de l'Anti
01:35:59puis du Fou
01:36:00moi je pense que
01:36:01cette cérémonie
01:36:02cette cérémonie
01:36:03d'ouverture des Jeux
01:36:04a montré
01:36:05qu'en réalité
01:36:06la France
01:36:07était fracturée
01:36:08qu'il y avait deux France
01:36:09il y avait cette France
01:36:10moralisatrice
01:36:11cette élite moralisatrice
01:36:12de la capitale
01:36:13qui est gangrenée
01:36:14c'est ce que dit
01:36:15Michel Onfray d'ailleurs
01:36:16qui est gangrenée
01:36:17par l'hypocrisme
01:36:18il a complètement raison là-dessus
01:36:19et de l'autre côté
01:36:20une France périphérique
01:36:21qui vote plus massivement
01:36:22le rassemblement national
01:36:23donc qui est contre
01:36:24cette idéologie
01:36:25plutôt progressiste
01:36:26au fond
01:36:27moi ça m'a fait penser
01:36:28au livre
01:36:29de Jérôme Fourquet
01:36:30l'archipel français
01:36:31qui était complètement
01:36:32là-dedans
01:36:33c'est qu'il y a
01:36:34des vraies fractures
01:36:35et cette cérémonie
01:36:36les a révélées
01:36:37ensuite
01:36:38les français
01:36:39semblent ne plus avoir
01:36:40de référentiel
01:36:41culturel commun
01:36:42c'est ce que
01:36:43je me suis dit
01:36:44je me suis dit
01:36:45personne ne se reconnaît
01:36:46sur les mêmes sujets
01:36:47les mêmes tableaux
01:36:48la même histoire
01:36:49dans la cérémonie
01:36:50il y a quelque chose
01:36:51qui m'a énormément frappé
01:36:52c'est qu'on a parlé
01:36:53de l'histoire de France
01:36:54mais qu'à partir
01:36:55de la révolution française
01:36:56moi ça m'a vraiment marqué
01:36:57et je pense
01:36:58que je n'étais pas le seul
01:36:59ensuite sur la déclaration
01:37:00de Jean-Luc Mélenchon
01:37:01j'ai été assez
01:37:02agréablement surpris
01:37:03alors je ne sais pas
01:37:04si c'était vraiment sincère
01:37:05ou si c'était un coup
01:37:06de communication
01:37:07mais c'est l'édito
01:37:08de votre confrère
01:37:09Gauthier Lebret
01:37:10qui était excellent
01:37:11qui disait
01:37:12Jean-Luc Mélenchon
01:37:13avait été plus proche
01:37:14de Philippe de Villiers
01:37:15que de Marine Tendelier
01:37:16en fait ça dit beaucoup
01:37:17des fractures idéologiques
01:37:18de la gauche
01:37:19qui s'allient
01:37:20pour des élections
01:37:21en faisant fi
01:37:22à ce qu'il y a
01:37:23de plus important
01:37:24sur les sujets
01:37:25les plus essentiels
01:37:26qui est d'abord
01:37:27celui de la France
01:37:28Allez il est 23h
01:37:29je voulais ajouter
01:37:30vous avez quelques secondes
01:37:31parce que Barbara Durand
01:37:32nous a rejoint
01:37:33c'est le micro
01:37:34sur le financement
01:37:35on parle beaucoup
01:37:36là on a parlé
01:37:37d'un financement
01:37:38qui serait le financement
01:37:39de l'État
01:37:40il faut quand même
01:37:41juste rappeler
01:37:42que le comité d'organisation
01:37:43des Jeux Olympiques
01:37:44de Paris 2024
01:37:45est financé à 97%
01:37:46par des fonds privés
01:37:47et que en l'occurrence
01:37:48l'État a un rôle
01:37:49d'organisation
01:37:50alors bien sûr
01:37:51il y a la Solidéo
01:37:52qui finance les infrastructures
01:37:53mais que cette cérémonie
01:37:54que l'organisation
01:37:55des Jeux Olympiques
01:37:56de Paris 2024
01:37:57est financée à 97%
01:37:58par des fonds privés
01:37:59Précision importante
01:38:01effectivement
01:38:02dans ce contexte
01:38:03Allez Claude Aubadia
01:38:04parce que Barbara
01:38:05va me gronder ensuite
01:38:06si on prend trop de temps
01:38:07il est 23h
01:38:08c'est l'heure
01:38:09de Barbara Durand
01:38:10moi je suis un tout petit peu
01:38:11surpris en fait
01:38:12je vais vous donner la parole
01:38:1323h mon cher Claude
01:38:14et qu'est-ce qui se passe
01:38:15à 23h
01:38:16c'est le Flash Info
01:38:17avec Barbara Durand
01:38:18qui est prête
01:38:19depuis maintenant
01:38:20quelques minutes
01:38:21c'est à vous Barbara
01:38:22que faut-il retenir
01:38:23à 23h ?
01:38:24Re bonjour Olivier
01:38:25bonjour à tous
01:38:26à la une
01:38:27de l'actualité
01:38:28conséquence
01:38:29d'une vague de chaleur
01:38:30venue d'Espagne
01:38:31Météo France
01:38:32étant à partir de demain
01:38:33la vigilance orange
01:38:34canicule à 26
01:38:35nouveaux départements
01:38:36portant le total
01:38:37à 39
01:38:38vous le voyez
01:38:39sur cette carte
01:38:40sont concernés
01:38:41une grande majorité
01:38:42des départements
01:38:43du Sud
01:38:44de la France
01:38:45dans le Cantal
01:38:46hier
01:38:47l'effondrement
01:38:48d'une terrasse
01:38:49dans une salle polyvalente
01:38:50du village de Saint-Pierre
01:38:51a fait 1 mort
01:38:52et 4 blessés
01:38:53le drame a eu lieu
01:38:54en fin d'après-midi
01:38:55lors d'un mariage
01:38:56rassemblant environ
01:38:57150 personnes
01:38:58la personne décédée
01:38:59est une femme
01:39:00de 69 ans
01:39:01qui a fait
01:39:02un arrêt cardiaque
01:39:03enfin au Venezuela
01:39:04l'élection présidentielle
01:39:05sous tension
01:39:06entre un pouvoir
01:39:07aux abois
01:39:08et une opposition
01:39:09surmotivée
01:39:10donnée victorieuse
01:39:11dans les sondages
01:39:12l'opposition craint
01:39:13que Nicolas Maduro
01:39:14le président en sortant
01:39:15manipule
01:39:16le scrutin
01:39:17et ce
01:39:18au détriment
01:39:19de son rival
01:39:20Edmundo González Urrutia
01:39:21le scrutin
01:39:22prendra fin
01:39:23à minuit
01:39:24heure française
01:39:25Merci beaucoup
01:39:26ma chère Barbara
01:39:27Barbara Durand
01:39:28que vous retrouverez
01:39:29à minuit
01:39:30pour l'édition
01:39:31de la nuit
01:39:32le journal
01:39:33de toute l'actualité
01:39:34de la journée
01:39:35à retenir
01:39:36dans un instant
01:39:37on va parler
01:39:38actualité internationale
01:39:39avec cette crainte
01:39:40d'un embrasement
01:39:41au Proche-Orient
01:39:42mais peut-être
01:39:43pour clore
01:39:44la discussion
01:39:45je vous ai
01:39:46coupé la parole
01:39:47de façon
01:39:48absolument
01:39:49non
01:39:50ça ne se fait pas
01:39:51ça ne se fait pas
01:39:52ça ne se fait pas
01:39:53de toute façon
01:39:54tout à fait sympathique
01:39:55Olivier
01:39:56non peut-être pour conclure
01:39:57pour ceux qui nous rejoignent
01:39:5823h sur CNews
01:39:59effectivement
01:40:00nous parlions des conséquences
01:40:01de la cérémonie
01:40:02d'ouverture
01:40:03des Jeux Olympiques
01:40:04notamment à l'international
01:40:05une cérémonie d'ouverture
01:40:06il est vrai
01:40:07qui a divisé
01:40:08notamment par
01:40:09des incartades
01:40:10walkistes
01:40:11l'idéologie
01:40:12walkiste donc
01:40:13qui a été perçue
01:40:14dans cette cérémonie
01:40:15vous vouliez conclure
01:40:16Claude Obadiah
01:40:17oui
01:40:18pour dire que
01:40:19je veux bien l'admettre
01:40:20en fait
01:40:21l'idéologie walkiste
01:40:22représentée à l'occasion
01:40:23de cette cérémonie
01:40:24était de
01:40:25de fort mauvais goût
01:40:26je veux bien aussi
01:40:27admettre
01:40:28l'influence
01:40:29de l'idéologie walkiste
01:40:30même si
01:40:31j'en suis pas certain ici
01:40:32mais en revanche
01:40:33je suis embarrassé
01:40:34pourquoi ?
01:40:35parce que
01:40:36en fait
01:40:37la France
01:40:38Madame la députée
01:40:39vous représentez
01:40:40une formation politique
01:40:41qui défend
01:40:42à longueur de discours
01:40:43l'identité française
01:40:44or l'identité française
01:40:45si c'est bien l'héritage
01:40:46de la culture gréco-latine
01:40:47si c'est bien l'héritage
01:40:48du vidéochristianisme
01:40:49est-ce que l'identité française
01:40:50c'est aussi
01:40:51la culture de la satire ?
01:40:52est-ce que
01:40:53l'idéologie française
01:40:54est-ce que
01:40:55l'identité française
01:40:56c'est pas aussi
01:40:57le droit à la critique ?
01:40:58est-ce que
01:40:59l'identité française
01:41:00c'est pas l'esprit de Voltaire ?
01:41:01et donc
01:41:02la question
01:41:03que j'ai envie
01:41:04de vous poser
01:41:05c'est tout simplement
01:41:06que
01:41:07lorsque
01:41:08à l'occasion
01:41:09de cette cérémonie
01:41:10on s'autorise
01:41:11on s'autoriserait
01:41:12la raillerie
01:41:13lorsque
01:41:14à l'occasion
01:41:15de cette cérémonie
01:41:16on s'autoriserait
01:41:17la moquerie
01:41:18lorsque
01:41:19on s'autoriserait
01:41:20la critique
01:41:21est-ce qu'au fond
01:41:22on n'honorerait pas
01:41:23par là
01:41:24l'identité de la France
01:41:25sa culture
01:41:26son histoire
01:41:27et sa pensée ?
01:41:28La réponse est
01:41:29de visuel.
01:41:30Non mais
01:41:31j'ai pas vu
01:41:32dans ce que vous avez décrit
01:41:33je me suis pas tellement
01:41:34reconnue dedans
01:41:35vous disiez
01:41:36nous on a pas de
01:41:37enfin je veux dire voilà
01:41:38le droit à la critique
01:41:39évidemment
01:41:40il est absolu
01:41:41dans notre pays
01:41:42et c'est une richesse
01:41:43de notre pays
01:41:44bon voilà oui
01:41:45je suis comme
01:41:46un certain nombre de français
01:41:47c'est-à-dire je pense que
01:41:48si un certain nombre de tableaux
01:41:49étaient de mauvais goût
01:41:50pouvaient être blessants
01:41:51mais je vous le dis
01:41:52il y avait d'autres tableaux
01:41:53qui vraiment
01:41:54rendaient hommage
01:41:55à la France
01:41:56qui ont apporté
01:41:57beaucoup de satisfaction
01:41:58aux français
01:41:59voilà
01:42:00pas plus ni moins
01:42:01que ce que j'ai dit
01:42:02tout à l'heure
01:42:03et que peut-être
01:42:04le droit au blasphème
01:42:05n'empêche pas le respect
01:42:06tout simplement
01:42:07mais le droit au blasphème
01:42:08encore une fois
01:42:09n'existe pas
01:42:10puisque le blasphème
01:42:11n'existe pas
01:42:12voilà
01:42:13mais oui
01:42:14en France
01:42:15ça n'existe pas
01:42:16ça n'existe pas
01:42:17voilà
01:42:18mais en revanche
01:42:19le respect
01:42:20des croyants
01:42:21des autres pays
01:42:22lui peut exister
01:42:23et qu'on rappelle
01:42:24qu'encore une fois
01:42:25c'est une interprétation
01:42:26de cette scène
01:42:27plusieurs voix
01:42:28se sont exprimées
01:42:29pour expliquer
01:42:30qu'il y avait un parallèle
01:42:31avec Dionysos
01:42:32etc.
01:42:33donc l'interprétation
01:42:34a choqué
01:42:35dont acte
01:42:36des excuses ont été réalisées
01:42:37peut-être que
01:42:38au fond
01:42:39c'est une
01:42:40ces interprétations
01:42:41ayant été
01:42:42celles qu'elles ont été
01:42:43dans certains pays
01:42:44sans doute
01:42:45il y a eu un impair
01:42:46voilà
01:42:47excuses ont été réalisées
01:42:48parce que
01:42:49la volonté n'était
01:42:50semble-t-il pas
01:42:51celle-là
01:42:52place au sport
01:42:53valorisons
01:42:54Léon Marchand
01:42:55qui a 22 ans
01:42:56des athlètes français
01:42:57qui sont jeunes
01:42:58les frères Lebrun
01:42:59au tennis de table
01:43:00le VTT
01:43:01valorisons
01:43:02ce qu'il faut valoriser
01:43:03et voilà
01:43:04cessons parfois
01:43:05d'être français
01:43:06et de voir
01:43:07querelles
01:43:08là où
01:43:09il n'y a pas forcément
01:43:10querelles
01:43:11on rappelle au passage
01:43:12que la cérémonie
01:43:13des Jeux Olympiques
01:43:14à Londres
01:43:15il y a eu des problèmes
01:43:16sur le traitement
01:43:17qui avait été fait
01:43:18notamment de la Reine d'Angleterre
01:43:19qui sautait d'un hélicoptère
01:43:20etc.
01:43:21d'autres polémiques
01:43:22avaient eu lieu en leur temps
01:43:23il est toujours facile
01:43:24lorsqu'on fait
01:43:254 heures d'événement
01:43:26de commenter
01:43:27ou de critiquer
01:43:28certains éléments
01:43:29sous la pluie
01:43:30avec des forces de l'ordre
01:43:31qui ont été là
01:43:32et qui ont garanti
01:43:33la sécurité
01:43:34pleine et entière
01:43:35on notera d'ailleurs
01:43:36qu'il n'y a eu aucun incident
01:43:37à déplorer
01:43:38des forces de l'ordre
01:43:39présentes
01:43:40aucun couac
01:43:41il faut aussi féliciter
01:43:42tout ce qui s'est bien passé
01:43:43les bénévoles
01:43:44les organisateurs
01:43:45les forces de l'ordre
01:43:46tout cela
01:43:47sous une pluie
01:43:48diluvienne
01:43:49sans doute
01:43:50certains médecins généralistes
01:43:51ont dû avoir
01:43:52quelques consultations
01:43:53supplémentaires
01:43:54mais effectivement
01:43:55cette organisation
01:43:56a été saluée
01:43:57et reconnue
01:43:58unanimement
01:43:59à travers le monde
01:44:00autre dossier
01:44:01et cette fois
01:44:02avec des conséquences
01:44:03beaucoup plus inquiétantes
01:44:04finalement
01:44:05cette crainte
01:44:06d'un nouvel embrasement
01:44:07au Proche et Moyen-Orient
01:44:08alors que la guerre
01:44:09vous le savez
01:44:10continue de faire rage
01:44:11entre Israël
01:44:12et les terroristes du Hamas
01:44:13et bien
01:44:14la situation
01:44:15elle se tend
01:44:16particulièrement
01:44:17à la frontière
01:44:18libanaise
01:44:19depuis hier soir
01:44:20une frappe
01:44:21contre Israël
01:44:22a causé la mort
01:44:23de 12 personnes
01:44:24la majorité
01:44:25sont des enfants
01:44:26et 19 blessés
01:44:27alors le tir de requête
01:44:28est imputé
01:44:29au Hezbollah
01:44:30c'est un missile
01:44:31visiblement iranien
01:44:32selon
01:44:33l'armée israélienne
01:44:34mais
01:44:35le Hezbollah
01:44:36aujourd'hui
01:44:37n'y est fait
01:44:38on voit le rappel
01:44:39des faits
01:44:40avec Célia Gruyère
01:44:41et puis nous en parlons
01:44:43Le premier ministre israélien
01:44:45Benjamin Netanyahou
01:44:46a écourté son déplacement
01:44:47aux Etats-Unis
01:44:48et s'est dirigé
01:44:49dès son arrivée
01:44:50en Israël
01:44:51vers une réunion
01:44:52au cabinet de sécurité
01:44:53Israël a promis
01:44:54de frapper l'ennemi
01:44:55avec force
01:44:56le lendemain de l'attaque
01:44:57qui a touché la ville
01:44:58de Majdal
01:44:59dans le nord du pays
01:45:00Le Hezbollah
01:45:01qui nie cette attaque
01:45:02est accusé
01:45:03d'en être à l'origine
01:45:04C'est un massacre
01:45:05qui a été commis hier
01:45:06par le Hezbollah
01:45:0712 enfants
01:45:08de 10 à 20 ans
01:45:09dont des garçons
01:45:10et des filles
01:45:12et la réaction israélienne
01:45:13est obligatoire
01:45:14face au Hezbollah
01:45:15qui depuis le 8 octobre
01:45:16attaque
01:45:17menace
01:45:18bombarde Israël
01:45:19et soutient
01:45:20le Hamas
01:45:21dans la guerre
01:45:22que nous menons
01:45:23contre le Hamas
01:45:24au détriment des Libanais
01:45:25mais là
01:45:26cette fois-ci
01:45:27une ligne rouge
01:45:28a été franchie
01:45:29Cette attaque a suscité
01:45:30de vives réactions
01:45:31L'ONU a mis en garde
01:45:32contre une conflagration
01:45:33plus large dans la région
01:45:34L'Union européenne
01:45:35a quant à elle
01:45:36réclamé une enquête
01:45:37internationale indépendante
01:45:38A l'international
01:45:39Berlin a appelé
01:45:40à agir avec sang-froid
01:45:41et la Suisse
01:45:42a condamné la frappe
01:45:43Paris a appelé
01:45:44à ce que tout soit fait
01:45:45pour éviter
01:45:46une nouvelle escalade militaire
01:45:47et a assuré
01:45:48qu'elle continuera d'agir
01:45:49auprès de ses partis
01:45:50à cette fin
01:45:51Au total
01:45:5212 jeunes âgés
01:45:53de 10 à 16 ans
01:45:54sont morts dans la frappe
01:45:55et 30 autres environ
01:45:56ont été blessés
01:45:57Israël qui a donc promis
01:45:59une riposte
01:46:01une riposte rapide
01:46:02une riposte ferme
01:46:03et la crainte
01:46:04je vous le disais
01:46:05d'un embrasement
01:46:06Pourquoi ?
01:46:07Puisque Recep Tayyip Erdogan
01:46:08on va l'écouter
01:46:09qu'il a exprimé
01:46:10il y a quelques minutes
01:46:11et bien
01:46:12il menace
01:46:13d'envahir
01:46:14Israël
01:46:15On l'écoute
01:46:16Quelles étaient nos importations
01:46:19et nos exportations
01:46:20dans l'industrie
01:46:21de la défense
01:46:22et où sont-elles passées ?
01:46:29Cher frère
01:46:30ne nous laissons pas
01:46:31berner par tout cela
01:46:32Nous devons être très forts
01:46:33pour qu'Israël
01:46:34ne puisse pas faire
01:46:35cette bêtise
01:46:36à la Palestine
01:46:39Tout comme nous sommes
01:46:40entrés au Caraba
01:46:41tout comme nous sommes
01:46:42entrés en Libye
01:46:43nous pourrons faire
01:46:44quelque chose
01:46:45de semblable avec eux
01:46:46Il n'y a aucune raison
01:46:47pour que nous
01:46:48ne le fassions pas
01:46:49Nous devons seulement
01:46:50être forts
01:46:51pour franchir ces étapes
01:46:52Alors ces menaces
01:46:53de Recep Tayyip Erdogan
01:46:54j'ajoute que l'Iran
01:46:55a mis en garde
01:46:56également Israël
01:46:57contre les conséquences
01:46:58d'une attaque
01:46:59de représailles au Liban
01:47:00Je cite
01:47:01Toute action
01:47:02peut conduire
01:47:03à l'aggravation
01:47:04de la guerre
01:47:05dans la région
01:47:06c'est ce qu'a déclaré
01:47:07le porte-parole
01:47:08du ministère iranien
01:47:09des affaires étrangères
01:47:10Nasser Kanani
01:47:11Claude Obadia
01:47:12Bien évidemment
01:47:13ce soir
01:47:14la question
01:47:15les craintes
01:47:16c'est bien
01:47:17celle d'un embrasement
01:47:18dans la région
01:47:19On le sait
01:47:20déjà
01:47:21avec la guerre
01:47:22d'Israël
01:47:23contre les terroristes
01:47:24du Hamas
01:47:25la situation
01:47:26est particulièrement
01:47:27compliquée
01:47:28La crainte
01:47:29c'est qu'un nouveau front
01:47:30s'ouvre avec le Hezbollah
01:47:31et que toute la région
01:47:32s'embrase
01:47:33nous marchant
01:47:34sur un volcan
01:47:35au fond ce soir
01:47:36Oui
01:47:38La crainte
01:47:39elle touche un village
01:47:40en fait
01:47:41dont la population
01:47:42est à majorité
01:47:43d'Russes
01:47:44en fait
01:47:45ce sont des Syriens
01:47:46qui occupent un territoire
01:47:47qui a été annexé
01:47:48en fait par Israël
01:47:49Mais ce qu'il faut savoir
01:47:50c'est qu'en fait
01:47:51à moins de 30 kilomètres
01:47:52de ce village
01:47:53il y a une autre ville
01:47:54dont la population
01:47:55est exclusivement
01:47:56très majoritairement juive
01:47:57qui est la ville de Katsrine
01:47:58qui se trouve
01:47:59à moins de 30 kilomètres
01:48:00et de fait
01:48:01la question que je me suis posée
01:48:02c'est la question de savoir
01:48:03si en fait
01:48:04si ce missile
01:48:05tombait sur ce village
01:48:06comment dire
01:48:07dans lequel
01:48:08réside une population
01:48:09arabe
01:48:10était bien la cible
01:48:11en fait