• il y a 5 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00 Un peu plus de 20 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:04 Kevin Bossuet, Paul Melun, Jean-Sébastien Ferjou et Sabrina Medjéber, bonsoir à tous les 4.
00:08 Bonsoir.
00:09 Le point sur l'information, c'était avec vous Barbara Durand et ensuite on commence le débat.
00:15 Barbara pour l'info.
00:16 À deux jours du scrutin européen, Emmanuel Macron fait-il campagne pour le troisième jour des commémorations des 80 ans du débarquement ?
00:26 Le chef de l'État était ce matin abayeux. L'occasion pour lui de s'offrir un bain de foule, de multiplier les selfies et surtout les échanges avec des jeunes.
00:37 En pleine alerte maximale aux pollens, certaines pharmacies ont du mal à remplir leurs stocks de ventoline.
00:43 Le laboratoire britannique GSK a fait état de tension d'approvisionnement en raison d'une forte demande mondiale.
00:50 Le groupe s'est tout de même dit confiant grâce aux renforts au niveau des stocks de son site de production en Espagne.
00:57 Enfin, la France est prête à partir au conflit, déclaration de Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
01:03 Cela fait suite aux annonces d'Emmanuel Macron hier, le président de la République qui a notamment annoncé la cession d'avions de combat à Kiev d'ici peu.
01:13 Selon Moscou, le chef de l'État français alimente les tensions en Europe.
01:17 Merci cher Barbara pour le point sur l'information et on reviendra sur cette dernière information.
01:21 Emmanuel Macron qui dit vouloir le lancement des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne d'ici la fin du mois.
01:29 Il annonce ça tout de suite, voilà comme ça, juste avant les élections européennes.
01:33 Alors je le dis aux téléspectateurs, c'est un temps très long, ça prend des années de négociations.
01:38 Donc ça peut surprendre une telle annonce et on en parlera pendant cette émission.
01:43 Bien sûr, on écoutera le président de la République, mais avant cela, assez intéressant ce qui s'est passé concernant Pierre Perret, le chanteur de Lili.
01:55 Qui retire son texte à charge contre Rima Hassan et prend une nouvelle fois la plume pour peut-être préciser ses propos.
02:02 Voilà ce qu'il dit, mes petits loulous antisémites.
02:04 Il y a mal d'hommes.
02:05 D'abord, si vous êtes antisémite raciste, vous ne pouvez faire partie de mes loulous.
02:09 Après avoir écrit des chansons telles que Ferdinand ou Lili ou encore La bête est revenue,
02:13 j'ai eu l'honneur, moi qui me tamponne des honneurs, de me voir attribuer par deux fois le prix de la LICRA, Ligue contre le racisme et l'antisémitisme.
02:21 Mes chansons sont apprises depuis longtemps dans des tas d'écoles qui portent mon nom.
02:25 Non, on n'y apprend pas la haine.
02:27 Non, on n'y glorifie pas non plus les bombardements de pauvres gens.
02:31 Pas plus que le carnage du 7 octobre perpétré par de courageux barbares, amis de la grande résistante Rima Hassan.
02:36 Désolé, adieu donc mes faux loulous et ne perdez plus votre temps à écouter des chansons que vous ne comprenez pas.
02:43 Voilà pour le texte de Pierre Perret.
02:47 Et ce qui est vrai, c'est qu'il avait écrit un texte un peu plus tôt, 24 heures plus tôt, avec peut être ses phrases.
02:53 "Sais-tu pourquoi Rima Hassan, en tes veines dépourvues de sang, circule un jus nauséabond ?
02:58 C'est parce qu'il n'est que du poison."
03:00 C'est si rare qu'un artiste...
03:02 Ça a toujours été un artiste engagé, Pierre Perret, dans ses chansons.
03:05 Mais prennent cette position-là, qu'est-ce que vous en pensez, Paul Colard ?
03:10 C'est un artiste engagé que j'aime bien et puis surtout un artiste populaire,
03:13 qui fait honneur à la variété française depuis des années, qui est apprécié.
03:16 Et effectivement, par ses chansons, quand on entend les paroles de Lili qui arrivait de Somalie, etc.,
03:21 on est quand même sur quelque chose qui était plutôt apparenté à la gauche, à une gauche populaire.
03:25 Donc qu'il prenne la parole sur Rima Hassan, c'est d'autant plus important.
03:29 Et moi, je salue une forme aussi d'engagement, parce que ce n'est pas évident quand on est artiste de s'engager,
03:33 y compris sur ce type de sujet, voyez-vous.
03:35 Parce que quand vous vous engagez en faveur de combats qui sont plutôt marqués par le wokisme ou la gauche,
03:41 ça, ça va, vous avez le droit.
03:42 Mais quand vous dénoncez certains de ses représentants, vous risquez l'ostracisation.
03:46 Donc lui, il a une longue carrière, une belle carrière, donc je pense qu'il n'a pas peur
03:50 et qu'il ose dire ce qu'il pense et qu'il ose s'engager, donc honneur à lui.
03:53 Rima Hassan, qui avait réagi, Pierre Perret, Anteven, elle avait repris cette phrase
03:59 qui avait fait polémique, "Anteven, dépourvu de sang, circule un jus de nauséabond,
04:03 c'est parce qu'il n'est que du poison", en prenant une sorte de capture d'écran
04:07 où il y avait marqué "sérieux, en fin de parcours, ça se lâche", en mode raciste, Jean-Sébastien.
04:12 Mais ce qui serait raciste, ce serait de ne pas critiquer Rima Hassan parce qu'elle a des origines étrangères.
04:17 Précisément, le racisme, c'est de traiter les gens différemment en fonction de leurs origines.
04:22 Je ne crois pas du tout que Pierre Perret, pas plus en fin de parcours qu'en début de parcours,
04:27 puisse être soupçonné de racisme.
04:29 Paul l'a rappelé, ses chansons sont plutôt enseignées dans les écoles.
04:33 C'est ce qu'il disait dans son nouveau texte, cette affrontement.
04:36 Rima Hassan nous expliquerait certainement que la République française elle-même est islamophobe
04:40 ou porteuse d'une forme de racisme systémique, mais la majorité des gens n'y croient pas.
04:46 Et moi, ce qui me frappe, c'est aussi le schéma générationnel,
04:49 c'est-à-dire qu'on voit malgré tout qu'il y a deux gauches,
04:51 enfin, je ne sais pas exactement où se situe Pierre Perret,
04:53 mais on voit clairement qu'il y a des nouvelles générations
04:56 qui ne portent plus la même vision sur le monde.
04:59 Et je ne sais pas si vous avez vu ce sondage au Royaume-Uni que je trouve effrayant,
05:02 où il y a plus de la majorité des 18-24 ans, des jeunes Britanniques,
05:06 qui pensent qu'Israël ne devrait pas exister.
05:08 Et le schéma, le clivage, il est là.
05:11 Oui, enfin, on a eu un sondage du même ordre après le pogrom
05:17 où 45% des jeunes Français entre 18 et 25 ans issus de l'immigration arabo-musulmane
05:22 considéraient que le Hamas était une organisation de résistance.
05:28 Donc effectivement, il y a une jeunesse qui est traditionnellement contestataire,
05:32 ça tout le monde le sait,
05:33 mais effectivement, Rima Hassan est devenue l'égérie de cette jeunesse
05:39 qui à la fois se vautre dans la cancel culture
05:41 et à la fois se vautre dans les éléments de langage à l'emporte-pièce
05:46 où on entend racisme, décolonialisme, islamophobie.
05:51 Tout le champ lexical en réalité inhérent à ce à quoi elle appelle,
05:55 c'est-à-dire la disjonction, le repli identitaire, la fracture sociale, sociétale,
06:02 la volonté de dresser une république et de la diviser en deux,
06:06 celle des Arabes contre celle des Juifs.
06:09 Donc elle est dans la convergence de ces luttes-là.
06:12 Et je trouve que Pierre Pérella en l'espèce a eu justement aujourd'hui
06:16 une forme de courage qu'on pourrait appeler résistant
06:18 parce qu'aujourd'hui, en ces temps qui courent,
06:21 on analysera certainement les chiffres de l'antisémitisme.
06:24 Aujourd'hui, il y a eu un sondage qui est paru,
06:26 92% des Français de confession juive se sentent en danger dans ce pays.
06:33 Donc Rima Hassan est l'agitatrice des passions identitaires.
06:36 Elle tacle Pierre Péret comme elle attaque légalement Éric Nolot
06:40 en le traitant de raciste parce qu'il est parti au Maroc.
06:43 On a vu une photo de lui avec un chat.
06:45 Donc tout est bon, tout est prétexte au racisme tant que ça l'arrange.
06:48 On pourrait vous répondre que ces deux dernières semaines,
06:51 Rima Hassan était omniprésente sur le terrain,
06:55 omniprésente médiatiquement, peut-être un peu plus,
06:58 encore plus virulente.
06:58 La semaine dernière, quand même, elle appelait à saboter une émission.
07:02 Et donc on aurait pu imaginer que dans les sondages pour les européennes,
07:05 elle allait finalement, cette liste, l'LFI, elle est s'effondrée.
07:09 Pas du tout.
07:09 Au contraire, elle a encore gagné des points.
07:11 Mais pas du tout.
07:12 Et on voit en effet que l'LFI gagne des points dans les sondages.
07:15 On se rend compte que la stratégie du chaos
07:18 et cette stratégie d'instrumentalisation d'un conflit étranger
07:23 fonctionne notamment dans les banlieues.
07:26 Moi, je le vois, j'y vais tous les jours dans les banlieues
07:29 et je vois à quel point le discours prend.
07:31 Le génocide, les crimes contre l'humanité,
07:35 le fait que finalement les Israéliens seraient les nouveaux bourreaux.
07:39 C'est quelque chose qui prend dans la société.
07:42 Mais moi, j'aimerais quand même saluer le courage de Pierre Perret,
07:44 parce qu'il y a très peu d'artistes quand même depuis plusieurs semaines
07:49 qui prennent position contre Rima Hassan,
07:51 contre cette montée de l'antisémitisme
07:54 et qui préfèrent en effet s'encanailler dans une défense du peuple palestinien
08:00 parce qu'ils pensent que c'est plus porteur au niveau de leur public.
08:04 Donc, saluons cet esprit libre, saluons cet humanisme.
08:07 Et en effet, moi, je pense que l'LFI, indirectement,
08:11 crée de l'antisémitisme et il faut continuer à le dénoncer.
08:14 Sur la question que vous posiez, Eliott, sur les sondages,
08:17 moi, ça ne me surprend pas.
08:18 Parce que c'est une stratégie de politique à l'ancienne.
08:22 Jean-Luc Mélenchon, on peut lui faire beaucoup de procès,
08:24 mais enfin, il sait faire de la politique.
08:25 Il fait de la politique par bloc, par bloc sociologique.
08:29 Et donc, ça finit par fonctionner.
08:31 C'est-à-dire que la plupart des autres responsables politiques
08:33 font de la politique en s'adressant aux individus comme aux citoyens,
08:36 comme à des gens atomisés en mettant juste une couche de marketing par-dessus.
08:39 Les Insoumis sont le dernier parti qui savent,
08:42 et pour le coup, c'est à leur honneur s'ils y mettaient certainement un autre contenu,
08:46 mais ils forment leurs militants.
08:48 Ils leur font lire des livres, les autres ne le font plus.
08:50 Et la démocratie, malheureusement, ça relève aussi d'une forme de travail,
08:54 de travail citoyen auquel ont renoncé les autres forces politiques.
08:57 On parlera des européennes dans un instant,
09:00 mais je voulais quand même qu'on revienne au sujet de sociétés
09:03 qui frappent les Français avec cette actualité judiciaire.
09:07 On va parler de Berthe, 89 ans, qui a été battue à mort par un clandestin
09:11 dans la nuit du 9 au 10 juin 2021.
09:14 Personne n'en parle, ou très peu malheureusement.
09:17 Et on attend d'ailleurs le verdict ce soir, d'un instant à l'autre.
09:20 Le suspect qui est jugé pour vol avec violence ayant entraîné la mort de la victime,
09:24 Berthe, a été retrouvée, je le rappelle, inanimée.
09:27 Le visage méconnaissable dont elle a été battue.
09:30 Son petit-fils a le courage depuis 72 heures de prendre la parole,
09:34 d'aller dans les médias pour raconter aussi qui était Berthe.
09:39 Et ce qui est extrêmement fort, et on peut évidemment penser à eux,
09:43 c'est-à-dire qu'à travers ces victimes-là,
09:45 souvent on oublie la victime, son personnage,
09:50 qui était cette personne pour rester sur le fait sociétal ou le fait divers.
09:54 Écoutez, c'était son petit-fils, c'était absolument saisissant,
09:57 c'était ce matin dans la matinale avec Romain Désarmes.
10:01 Dans ces moments-là, on parle beaucoup de l'assassin.
10:03 On parle beaucoup des faits.
10:05 On parle beaucoup de sujets annexes, comme justement ces OQTF.
10:11 Et on oublie la victime.
10:12 Ma grand-mère, c'est quelqu'un qui a eu une vie difficile
10:16 et qui a été très courageuse, qui a connu la guerre,
10:19 qui a vu sa maison détruite, qui a parcouru les routes
10:22 avec sa propre grand-mère pour revenir jusqu'à Paris,
10:25 qui a travaillé toute sa vie, qui a travaillé dans les chais à Bercy,
10:29 qui a été comptable pour Citroën,
10:31 qui a été une employée modèle pendant des années,
10:32 qui a élevé ma mère seule dans des tout petits appartements,
10:35 dans des HLM avec les toilettes sur le palier.
10:37 C'est quelqu'un qui faisait une heure et demie de trajet,
10:39 aller, une heure et demie de trajet, retour,
10:40 pour s'occuper de moi quand j'étais petit,
10:41 quand ma mère et mon père travaillaient.
10:44 Voilà, c'est quelqu'un qui donnait de sa faible retraite
10:48 et de ce qu'elle avait au SDF du coin.
10:50 Donc vous voyez l'ironie du sort quand même,
10:53 voir sa vie achevée comme ça par un SDF
10:56 qui avait recueilli le chien d'un SDF décédé dans le quartier
11:00 et qui en a pris soin jusqu'à la mort de ce dernier.
11:03 Donc voilà, je voudrais que Berthe Picot, aujourd'hui,
11:08 elle ne soit pas ignorée.
11:11 Je voudrais que sa mémoire puisse vivre
11:12 et que je voudrais que les Français connaissent son nom,
11:15 connaissent un minimum son histoire
11:17 et qu'on ne parle pas que de cette ordure qui a mis fin à sa vie.
11:21 Berthe Picot, donc, voilà un nouveau nom,
11:23 un nouveau visage, de nouvelle victime
11:26 qui s'ajoute à cette longue liste des victimes
11:28 de l'ensauvagement de notre société.
11:29 Oui, je crois que le témoignage de son petit-fils,
11:32 du petit-fils de Berthe,
11:33 est profondément émouvant au sens premier du terme.
11:36 C'est-à-dire qu'il prend en chacun d'entre nous
11:39 ce que nous avons d'émotion,
11:40 il humanise bien sûr la victime
11:43 et il nous fait quelque part tous nous mettre à sa place.
11:46 Moi, j'ai quasiment peut-être son âge,
11:47 je ne sais pas, j'ai une grand-mère en tout cas de cet âge-là.
11:49 Et forcément, ça agite en nous des émotions
11:52 qui sont extrêmement tristes.
11:55 Et donc c'est difficile, après ça,
11:57 d'en déduire un certain nombre de faits.
11:59 En revanche, ce qui est vrai,
12:01 c'est qu'après, une fois que le moment de l'émotion
12:03 et de la tristesse est là,
12:05 l'humanisation de la victime est un processus
12:07 qui amène à une réflexion plutôt politique ou philosophique.
12:10 C'est-à-dire que quand on n'humanise pas les victimes,
12:12 quand ça fait un entrefilé dans la presse locale,
12:14 comme c'est le cas depuis 40 ou 50 ans,
12:16 et c'est pour ça que le travail d'en parler est fondamental,
12:18 on oublie les victimes et elles passent inlassablement.
12:21 Coup de couteau, attaque, viol de personne âgée.
12:23 Les informations, on dit que ce n'est pas une information prioritaire,
12:27 c'est un fait divers, il ne faut absolument pas le traiter.
12:29 Donc on invisibilise une femme qui a vécu l'horreur.
12:33 Malheureusement, je le disais,
12:36 on va se répéter cette question qu'on s'est beaucoup répétée ces derniers mois.
12:39 Ce drame aurait pu être évité, Sabrina ?
12:43 Oui, ce drame aurait pu être évité.
12:45 Il signe encore une fois l'échec patenté du régalien
12:48 quant aux obligations de quitter le territoire français.
12:50 Je rappelle qu'il y a 7% seulement des OQTF
12:54 qui sont exécutés en France.
12:56 Donc pardonnez-moi, mais lorsqu'on relativise le lien
12:59 entre l'insécurité et l'immigration,
13:01 et bien encore une fois, nous avons une victime
13:03 qui est fort heureusement visibilisée.
13:05 Le témoignage de son petit-fils est évidemment très émouvant
13:09 parce qu'il humanise les victimes.
13:11 Et c'est également, comme disait Paul,
13:13 les victimes aujourd'hui passent au second plan.
13:15 Mais ce n'est pas simplement d'un point de vue politique,
13:18 c'est aussi une philosophie.
13:19 Il faut savoir que c'est cette idéologie qui est accompagnée,
13:21 par exemple, l'ouverture, la création du syndicat de la magistrature
13:25 où il fallait être partiaux.
13:26 Il fallait toujours relativiser sur les conditions des victimes.
13:30 Et je n'en dirais pas plus.
13:32 Donc ça, c'est la première des choses.
13:33 La deuxième des choses, eh bien évidemment,
13:35 il va falloir qu'à un moment donné, il y ait un diagnostic clair
13:38 sur les variabilités culturelles.
13:40 Et ce n'est pas un gros mot de dire ça,
13:42 qu'il y a des anthropologies qui ne sont pas compatibles
13:45 avec notre culture.
13:47 Je suis désolée, cet exemple, je termine juste, Eliott.
13:49 Ça signe encore une fois l'impasse
13:52 de cette idéologie inclusivo-diversitaire heureuse
13:57 que l'on nous vend depuis 40 ans,
13:59 malheureusement qui se heurte,
14:01 dont les anthropologies, c'est-à-dire la nôtre,
14:03 notre culture avec ses codes, ses mœurs, son historicité,
14:07 ses valeurs, est complètement incompatible
14:10 avec des personnes qui arrivent à agresser cette vieille dame,
14:15 comme il y en a d'autres qui sont violées.
14:16 Un chiffre dernièrement,
14:18 77% des viols commis à Paris sont le fait d'étrangers.
14:22 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le préfet de police de Paris.
14:26 Donc, tant qu'on n'arrivera pas à diagnostiquer,
14:31 encore une fois, cette ethnopsychiatrie,
14:33 ces variabilités culturelles,
14:34 on ne pourra jamais résoudre le problème
14:37 de l'intégration culturelle en France.
14:38 Je crois que c'est 77% des viols élucidés à Paris.
14:41 Oui, élucidés absolument.
14:42 Et pour revenir sur le lien entre l'immigration et la délinquance,
14:46 il y avait eu un sondage éloquent la semaine dernière
14:48 qui montre qu'il y a un décalage entre l'idéologie
14:52 et le rapport qu'ont les Français à cela,
14:54 puisque 68% font ce lien entre l'insécurité et l'immigration.
14:59 Jean-Sébastien ?
15:01 Oui, ce qui n'est d'ailleurs toujours pas une raison pour être raciste,
15:03 parce qu'il faut toujours distinguer le fait
15:05 entre la surreprésentation de certaines catégories de population
15:08 dans la délinquance ou la criminalité,
15:10 et ne pas le confondre avec le fait que tous les gens
15:12 partageant les mêmes origines
15:14 seraient évidemment criminels ou délinquants.
15:16 Et personne ne dit ça, contrairement aux mauvais procès
15:19 que la gauche essaye souvent de faire.
15:20 Mais moi, il y a autre chose qui me frappe.
15:21 Il y a ce lien-là, mais il y a aussi le lien entre la manière
15:24 dont la justice traite les délinquants et les criminels en France
15:26 et la réalité, parce qu'il y a une autre invisibilisation.
15:29 Alors, le témoignage était absolument poignant,
15:32 et c'était très beau d'entendre les mots de ce petit-fils sur sa grand-mère.
15:36 Mais moi, ce qui me frappe, quand je lui dis,
15:37 c'est l'invisibilisation de toutes les victimes
15:39 qui ne finissent pas nécessairement assassinées,
15:41 mais les personnes âgées dans ce pays, le nombre d'escrocs,
15:44 le nombre d'escrocs qui vont chez les personnes âgées,
15:47 qui leur vendent X ou X solutions qui n'existent pas,
15:50 qui, en permanent, et même quand vous portez plainte,
15:52 il n'y a pas de suite judiciaire.
15:54 Quand vous en parlez à des policiers, que vous disent-ils ?
15:56 Ils vous disent que le préjudice est indemnisé par les assurances.
15:59 Par exemple, vous pouvez très bien, Elliot,
16:00 si vous voulez, vous attaquer une vieille dame ou un distributeur de banque,
16:02 mais ne vous privez pas, parce qu'il ne vous arrivera rien
16:05 si vous escroquez quelqu'un à la carte bancaire, à un chéquier, etc.,
16:08 et que c'est indemnisé par les banques.
16:10 La quasi-totalité de ces dossiers-là sont classés.
16:12 C'est-à-dire que quand on commence comme ça,
16:15 alors tous les voleurs ne deviennent pas des assassins,
16:18 mais malheureusement, la responsabilité de la justice,
16:20 elle est accablante.
16:21 Et des politiques, parce qu'il y a des politiques.
16:23 Les politiques, justement, certains tentent de lever,
16:27 justement, et de soulever cette problématique.
16:28 Très beau témoignage de Marius, le petit-fils de Berthe,
16:30 sauvagement assassiné.
16:32 Même ces news de montrer ce qu'est la réalité d'une agression
16:35 sur ceux qui aimaient la victime.
16:37 C'est aussi pour ça que je ne cesse de demander au gouvernement
16:39 des infos sur les agressions de femmes âgées, notamment.
16:43 Et c'est Valérie Boyer, si mes souvenirs sont bons,
16:45 qui avait relevé ce chiffre de 140 attaques quotidiennes
16:50 au couteau par jour, ou 120 ou 140.
16:53 Et après, on a arrêté.
16:54 C'est encore une omerta sur les attaques au couteau en France.
16:56 Tout à fait.
16:57 Et on peut encore une fois saluer ces news
17:00 qui traitent cette information.
17:02 Moi, j'ai regardé les médias du service public.
17:05 On ne traite pas cette information.
17:06 En fait, en omettant certains faits,
17:09 on fait de l'idéologie.
17:10 Moi, je pensais que le service public était au service des Français.
17:15 Et je me rends compte que le service public est au service d'une idéologie.
17:19 Et sur le lien entre délinquance et immigration,
17:21 on cite souvent des chiffres.
17:22 Mais il y a des études scientifiques qui sont sorties.
17:25 Je pense, par exemple, à l'ouvrage de Hugues Lagrange,
17:29 Le déni des cultures, qui est sorti en 2010.
17:32 On a voulu le faire taire.
17:33 Hugues Lagrange, ce n'est pas n'importe qui.
17:35 C'est un directeur de recherche au CNRS qui a montré
17:37 qu'il y avait des facteurs culturels dans la délinquance,
17:41 qui a étudié des adolescents.
17:43 Et il a montré, en effet, que les adolescents
17:45 qui ont eu originaire du Sel commettaient quatre fois plus de délits
17:50 que les adolescents autochtones.
17:54 Et quand c'est des adolescents maghrébins, c'est deux fois plus.
17:56 Donc, évidemment, il n'y a pas un lien qui est automatique.
17:59 Mais si on met de côté ce facteur culturel,
18:02 on ne comprend pas les causes de la délinquance.
18:05 Et qu'un scientifique le dise, c'est bien.
18:06 Et encore une fois, on a voulu le faire taire.
18:08 Je le disais, je le disais, donc, le verdict qui doit tomber dans l'heure.
18:12 Tout se passe au tribunal à Paris,
18:15 puisque c'est aux assises aujourd'hui que se suspect.
18:19 Et donc, jugé, autre actualité là aussi très lourde à La Rochelle.
18:23 Vous savez, il y a eu un accident de la route il y a trois jours.
18:26 La jeune fille de 10 ans, percutée par l'automobiliste de 83 ans,
18:30 a succombé à ces blessures.
18:31 Elle était déclarée en état de mort cérébrale
18:33 après cet accident de la route en pleine sortie scolaire mercredi.
18:36 Deux autres enfants sont toujours hospitalisés.
18:38 L'un des deux a son pronostic vital engagé.
18:40 La conductrice de 83 ans a été hospitalisée en psychiatrie.
18:45 Et c'est un accident qui relance le débat sur les visites médicales
18:49 pour personnes âgées en possession de permis de conduire.
18:52 On est allé poser la question aux Français.
18:53 Qu'est-ce que vous en pensez ?
18:54 Est-ce que oui ou non, il faut mettre en place ces contrôles plus réguliers
19:00 pour les personnes âgées ?
19:01 Écoutez.
19:02 Ah oui, certainement.
19:04 Ça me paraît évident, oui.
19:05 J'ai déjà été confrontée à des personnes très âgées
19:09 qui roulaient un peu n'importe comment, tout simplement.
19:12 Et on a dû prévenir la famille.
19:14 Et ils ont arrêté de conduire après, tout simplement.
19:18 Non.
19:18 Ça va dépendre de l'état de la personne.
19:20 Ce n'est pas une question d'âge.
19:21 Soit caduque à part cas, on ne peut pas dire qu'à partir de 60 ans,
19:24 on doit faire une visite médicale.
19:26 Ce n'est pas l'âge qui va dicter le côté obligatoire.
19:30 Je pense qu'il faut imposer à partir de 80 ans ou 75 ans,
19:35 ça dépend de l'état, mais il faut imposer.
19:36 Des leçons, enfin je ne sais pas, un truc comme ça.
19:39 Une remise en niveau.
19:42 Alors qu'est-ce qu'on fait ?
19:43 Ce n'est pas aujourd'hui dénigrer des personnes âgées
19:46 que de dire peut-être et pour leur sécurité
19:48 et pour la sécurité des autres aussi,
19:51 il faut avoir un contrôle médical pour s'assurer que tout est clair.
19:56 Oui, je pense qu'il y a une équation un peu difficile à gérer
19:59 entre le besoin de mobilité des seniors
20:02 et moi qui vis dans un département rural.
20:04 Je sais très bien que les personnes qui ont 80 ans,
20:06 85 ans, 90 ans, ils ne vont pas forcément avoir un arrêt de métro
20:10 au pied de chez eux ou un autobus.
20:11 C'est compliqué.
20:13 Il faut qu'ils puissent se déplacer ou une boulangerie ou leur docteur.
20:16 Il faut qu'ils puissent avoir leur voiture.
20:17 Et dans le même temps, effectivement,
20:18 après des faits dramatiques comme celui-là,
20:20 il faut forcément poser la question.
20:21 Alors, est-ce qu'éventuellement, il ne faut pas effectivement
20:23 mettre en place des tests de santé pour vérifier la vue ?
20:26 Oui, l'essence nécessaire pour la conduite après peut-être 90 ans ?
20:30 Je ne sais pas. Pourquoi pas ?
20:31 80 ans, 70 ans, ça me paraît tôt.
20:33 Aujourd'hui, on vit très bien à 70 ans, 80 ans et on conduit bien.
20:35 Il faut faire attention.
20:37 Et je reste, pardon, convaincu que les vrais dangers de la route,
20:41 c'est plutôt les rodéos urbains.
20:42 C'est plutôt les trafiquants de drogue qui passent avec des grosses cylindrées
20:45 et qui roulent n'importe comment.
20:46 C'est plutôt les motos qui font des roues arrière.
20:48 C'est l'alcool ou la drogue au volant.
20:49 C'est la consommation de drogue et de drogue.
20:52 L'accident qui a été des seniors.
20:53 Voilà, le senior pourrait vous répondre, Jean-Sébastien.
20:56 Vous êtes marrant.
20:56 Ce n'est pas moi qui prends la route après une sortie de boîte de nuit,
21:00 après avoir fumé un joint, etc.
21:02 Le senior est inférieur à celle des plus jeunes.
21:04 C'est beaucoup de petits accidents d'accrochage.
21:05 Après, il y a une réalité médicale qui n'est pas liée stricto sensuale.
21:08 C'est pour ça que les mesures d'âge, je les trouve difficile à mettre en œuvre.
21:11 Parce que selon les pathologies, selon les personnalités,
21:15 nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement.
21:17 Et en plus, il y a des traitements.
21:19 Et peut-être y a-t-il insuffisamment de prévention sur le fait
21:23 qu'il y a beaucoup de médicaments, en réalité,
21:25 qui produisent plus ou moins les mêmes effets que l'alcool.
21:27 Mais ça, on le dit, pas forcément toujours assez.
21:31 Et mécaniquement, les personnes âgées prennent plus,
21:34 malgré tout, plus de médicaments.
21:36 Mais oui, moi, je suis d'accord, moi qui viens aussi de la France,
21:40 de l'Ouest rural, évidemment qu'on ne peut pas ignorer le fait,
21:43 on ne peut pas condamner les gens à rester confinés chez eux
21:47 à partir du moment où les services publics
21:49 ou les services à la personne de proximité ont disparu.
21:52 Il ne s'agit pas de condamner les gens à rester chez eux.
21:55 Il s'agit tout simplement de vérifier si, en prenant la voiture,
22:00 qu'elle peut remettre en cause la vie d'un autre.
22:04 C'est simplement pour vérifier.
22:05 Il suffit d'un petit test médical pour bien vérifier
22:08 que c'est encore possible.
22:09 Rien de plus, il ne s'agit pas de stigmatiser les personnes âgées
22:12 parce que la ruralité, moi, j'ai vécu dans un village de 300 habitants.
22:16 Je sais à quel point les personnes âgées sont dépendantes de la voiture.
22:21 Il faut évidemment se soucier d'eux,
22:24 mais il faut aussi faire attention à la sécurité routière.
22:28 J'ai déjà vu des personnes âgées faire n'importe quoi sur la route.
22:31 Ce qu'ils font principalement n'importe quoi,
22:33 c'est les jeunes conducteurs, c'est en sortie de la nuit,
22:37 c'est en sortie de soirée.
22:38 C'est pour ça qu'il ne faut pas stigmatiser.
22:39 C'est le juste équilibre qui est assez compliqué à trouver.
22:43 Surtout qu'il y a une question de moyens.
22:45 La réalité, c'est qu'il y a une question de moyens.
22:47 Les médicaments, ça ne coûte pas.
22:48 Vous voyez ce que je veux dire.
22:50 Il y a pas d'infirmières dans les écoles.
22:52 Non, je vous garantis, regardez la manière dont les hôpitaux...
22:55 Je ne suis pas sûr qu'un seigneur soit dans les écoles.
22:57 Non, ce que je veux vous dire, c'est que...
23:00 Il y a des redoubles en fait.
23:01 Quoique j'ai une information extrême.
23:03 J'ai besoin de prendre un synthèse de compliqué.
23:04 Je te donne la transition avec un nouveau sujet.
23:06 Non, mais si, il y a une vraie question de moyens pour le mettre en œuvre.
23:10 Malheureusement, quand on voit l'état des services publics par ailleurs en France.
23:12 Alors, moi, je ne comprends pas.
23:13 Sabrina, allez-y.
23:14 Simplement, si on mettait un test comme ça en œuvre
23:19 et qu'il s'avérait que le test soit négatif,
23:21 que ferait la personne âgée qui précisément vit dans des territoires
23:25 très éloignés des cœurs de ville ?
23:27 C'est une vraie question.
23:28 C'est ça, la réalité.
23:30 Et encore une fois, on en revient toujours à la même problématique.
23:34 Parce que juste sur l'urbanisme, la plupart des villes de province
23:37 ont piétonnisé leur centre-ville.
23:38 Vous ne pouvez plus y accéder.
23:39 C'est-à-dire que de toute façon, vous êtes obligés d'aller dans le centre commercial.
23:42 Il n'y a plus de petits commerces, de quincailleries.
23:44 Tout ce que les personnes âgées justement pouvaient contribuer à faire vivre,
23:47 elles ne le peuvent plus faire parce qu'il y a des gens
23:48 qui ont simplement de la peine à marcher.
23:50 Chers amis, la pub.
23:51 On revient dans un instant à la publicité.
23:52 On parlera de la campagne européenne.
23:54 Vous savez que, chers téléspectateurs, à partir de 23h59 ce soir,
23:59 59, 59, 59, 59, on en parlera plus.
24:02 Mais jusqu'à 58, on dira des choses intelligentes.
24:04 Eh bien oui, oui, enfin ça c'est...
24:06 Surtout moi, tout sera dit dans la dernière minute.
24:09 Je demande...
24:10 À 58, c'est normal, il n'est pas là, dit Benjamin Naud dans l'oreillette.
24:13 Je ne sais pas si vous allez partir en vacances.
24:15 Vous allez voir la pub.
24:18 On va régler nos comptes.
24:20 - On va régler nos comptes.
24:21 - On va régler nos comptes.
24:22 - On va régler nos comptes.
24:23 - On va régler nos comptes.
24:24 - On va régler nos comptes.
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24:59 - On va régler nos comptes.
25:00 - Près de 6000 cas de cette infection respiratoire ont été recensés sur les 5 premiers mois de l'année.
25:06 A l'occasion d'un entretien à Paris avec Volodymyr Zelensky, le président américain a annoncé une nouvelle aide à l'Ukraine, 225 millions de dollars.
25:16 Joe Biden l'a promis au chef de guerre ukrainien. Les Etats-Unis seront toujours avec vous.
25:22 Enfin, à 49 jours du début des JO de Paris, les anneaux olympiques ont été accrochés l'année dernière sur la Tour Eiffel.
25:29 Les 30 tonnes d'acier ont été hissées grâce à plusieurs grues et une équipe de cordistes installées au deuxième étage du monument symbole de la France.
25:39 Les anneaux seront éclairés en blanc chaque nuit jusqu'au début des festivités.
25:43 - Merci Barbara pour le point sur l'information.
25:45 Je le disais en début d'émission, Emmanuel Macron dit vouloir le lancement des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne d'ici la fin du mois.
25:55 Alors la question qu'on peut se poser c'est pourquoi...
25:57 - C'est la commission.
25:58 - Oui, mais pourquoi l'annoncer dès aujourd'hui à trois jours des élections européennes, même pas, 72 heures ?
26:06 Et qu'est-ce que ça représente parce qu'une adhésion c'est des années et des années de négociations ?
26:11 Donc écoutons Emmanuel Macron et vous allez me dire ce que vous en pensez bien sûr.
26:15 - C'est le sens aussi du soutien que la France continuera d'apporter pour justement soutenir l'Ukraine dans toutes les enceintes.
26:26 Que ce soit au niveau européen pour tenter d'obtenir le lancement effectif des négociations d'adhésion d'ici la fin du mois.
26:33 Ou à l'OTAN à l'occasion du sommet de Washington du 9 au 11 juillet où j'aurai l'occasion de redire notre attachement à ce que l'Ukraine se rapproche de manière irréversible de notre alliance.
26:44 - Et puis il a dit également Emmanuel Macron a annoncé vendredi qu'il souhaitait finaliser une coalition de pays prêts à envoyer à l'Ukraine des instructeurs militaires
26:51 assurant que plusieurs de nos partenaires ont déjà donné leur accord.
26:55 Alors peut-être que cette coalition internationale prendra forme, un peu plus forme que cette coalition internationale pour éradiquer le Hamas.
27:02 C'était une proposition qui avait duré à peine 24 heures.
27:05 Paul Melun, l'adhésion et toutes ces propositions.
27:09 - Non mais sur l'adhésion il y a deux lectures.
27:11 D'abord sur la lecture politique très clairement le président de la République et à mon avis, mais à son habitude, il a fait le même coup pendant l'élection présidentielle,
27:17 veut internationaliser l'élection nationale ou là en l'occurrence européenne nous expliquant que la guerre est à nos portes,
27:23 que c'est très dangereux, que Vladimir Poutine va nous envahir, etc.
27:27 Pour faire une sorte d'effet drapeau autour de lui.
27:29 Moi je trouve ça grossier.
27:30 Si des gens se laissent convaincre par cela, c'est le jeu de la démocratie.
27:34 Moi je trouve ça grossier.
27:35 Et ensuite sur la finalité, sur le fond, est-ce qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne se justifie ?
27:42 Moi je pense que non.
27:43 Pour des raisons économiques, en partie avec les questions des agriculteurs
27:47 et avec la déferlante du blé ukrainien et du poulet ukrainien face à nos agriculteurs à Bakou, etc.
27:52 Ça c'est un premier problème.
27:54 Et ensuite pour des raisons géopolitiques, diplomatiques, géostratégiques,
27:57 ça me paraît évident que c'est un affront de plus fait à Poutine
28:01 et qu'il faudrait plutôt aller vers des démarches de neutralité, de finlandisation,
28:05 calmer les choses, aller à la négociation,
28:07 avant d'agiter tout de suite comme ça notre drapeau européen comme un drapeau de guerre.
28:11 J'ajouterais juste que, en plus, pour Madame von der Leyen, la seule armée européenne c'est l'OTAN.
28:15 Il n'y a pas d'armée européenne jusqu'à présent.
28:17 Donc je ne sais pas avec quelle troupe, avec quelle division il veut mener ses attaques.
28:20 Ce qui s'est annoncé, c'est la Commission européenne qui a annoncé et c'est tout aussi problématique.
28:24 Vous avez entièrement raison, la Commission européenne a plus de pouvoir que le président de la République en France.
28:29 Bonne info Jean-Sébastien.
28:31 Ça n'est pas lui qui a pris la décision de s'enfuir.
28:34 Vous confirmez ce que vous comprenez.
28:36 C'est notre nouvelle présidence, Madame von der Leyen.
28:38 Madame von der Leyen, il faut...
28:40 La Commission l'a décidée parce que malgré tout le Conseil européen s'est aussi mis d'accord sur le principe.
28:45 Le Conseil européen, il y a les chefs de gouvernement et les chefs d'État et de gouvernement.
28:48 C'est vrai pour l'Ukraine comme pour la Moldavie.
28:50 Je pense qu'on peut poser un certain nombre de questions sur le réalisme de la mesure.
28:53 C'est très symbolique de toute façon, que ce soit en termes d'institution, de démocratie, de corruption, d'économie.
29:01 L'Ukraine est très très loin encore des critères européens.
29:05 On fait attendre des pays depuis longtemps.
29:07 Il y a la Serbie qui frappe à la porte depuis très longtemps.
29:09 Donc c'est de l'ordre du symbole.
29:11 En revanche, je ne pense pas que ça relève de l'affront à Vladimir Poutine.
29:14 Les gens d'Ukraine ont le droit, c'est mon opinion, j'ai le droit d'avoir une opinion différente,
29:18 ont le droit, c'est ma souveraineté...
29:20 Demandez d'abord à la Commission.
29:23 On a le droit comme n'importe quel autre peuple de décider de leur avenir et de leur destin.
29:30 Pas trois heures dessus parce que ces annonces... Je ne veux pas qu'on tombe dans ce panneau.
29:34 C'est ce qu'on appelle du populisme mondain.
29:37 Quand on regarde les enquêtes d'opinion, on se rend compte que dans tous les électorats,
29:42 qui arrivent en premier comme terreau de la mobilisation,
29:46 c'est le pouvoir d'achat, l'insécurité, l'immigration.
29:50 Chez les sympathisants Renaissance, la guerre en Ukraine arrive véritablement en haut.
29:55 Donc il y a une volonté de mobiliser son propre camp.
29:59 Et moi ce que je regrette, c'est qu'on a quand même la France insoumise
30:02 qui instrumentalise un conflit étranger avec ce qui se passe au Proche-Orient.
30:06 Et on a le président de la République qui fait exactement la même chose.
30:09 Moi je trouve ça dangereux, je trouve ça honteux.
30:12 Il nous avait déjà fait le coup en 2019 avec la lèpre nationaliste.
30:15 Sauf qu'entre temps, ça ne fait plus peur à personne.
30:18 En 2022, la campagne présidentielle est complètement phagocytée par la guerre en Ukraine.
30:23 Il y a un effet drapeau que tout le monde a pu commenter.
30:26 Peut-être que là aujourd'hui, avec cette grande semaine de commémorations,
30:30 avec ces nombreuses déclarations, ces traits d'union qui pouvaient être faits
30:34 entre la seconde guerre mondiale et la guerre à nos portes en Europe,
30:38 peut-être qu'il va y avoir ce même effet drapeau.
30:40 Un petit coup de colère du président de la République en pleine conférence.
30:43 Écoutez, je crois qu'il s'en prend au capitulaire.
30:45 Muni quoi !
30:48 On est pour l'ordre international, les règles.
30:52 La charte des Nations Unies, signée et ratifiée par la Russie également.
30:56 Elle l'a violée cette charte. Et elle la viole chaque jour.
31:00 Et donc la pression est énorme.
31:03 Et tous les partisans de la paix ne devraient avoir qu'un langage dans notre pays.
31:07 Non pas celui de nous dire "n'aidez pas l'Ukraine, le dirigeant ukrainien va trop loin"
31:12 ou ceci ou cela. On connaît ce camp des pacifistes.
31:15 C'est celui des capitulaires. C'est l'esprit de défaite.
31:18 Pas chez nous. Nous sommes pour la paix, conforme au droit international,
31:23 mais qui reconnaît le droit légitime d'un peuple à résister quand il est agressé.
31:27 Je me permets de faire une précision, dites-moi si je me trompe.
31:30 Pas un seul responsable politique sérieux dit "n'aidez pas l'Ukraine" aujourd'hui.
31:35 Pas un seul candidat à l'élection européenne ne dit pas "il faut soutenir..."
31:39 Non mais oui, il parle des capitulaires français.
31:42 Donc j'ai juste un besoin. C'est une mauvaise analyse du président de la République.
31:45 Je trouve qu'on y croirait plus s'il avait eu une position constante
31:48 concernant l'Ukraine et la manière dont la France se positionnait vis-à-vis de la Russie.
31:52 Souvenez-vous, au début du conflit, il disait qu'il ne voulait pas,
31:55 il disait pas qu'il ne fallait pas aider l'Ukraine.
31:57 Il disait qu'il ne fallait pas humilier Vladimir Poutine.
32:00 Il a changé. Il a changé.
32:02 C'est un constant. Ah bah non, c'est vrai qu'il y avait le terme Macroné qui avait été inventé à l'époque du Kremlin.
32:07 Souvent Macron, Varys, Bienfoeld qui s'y fient.
32:09 Exactement. Bon, écoutez, voilà pour les petites déclarations.
32:12 Passons aux élections européennes. C'est le tout dernier sondage.
32:15 Et puis il nous reste exactement 2h20 pour en parler.
32:17 Sinon, après, jusqu'à dimanche 20h, plus le droit de prononcer un mot sur les européennes.
32:24 Le RN qui est toujours largement en tête selon le sondage Opinion,
32:28 33% + 1%, majorité présidentielle 15%, les socialistes de Glucksmann 13%,
32:35 7% pour les Républicains, la France Insoumise et Reconquête et Les Verts derrière.
32:39 On écoute l'un des responsables d'OpinionWay qui était ce matin sur le plateau de la matinale
32:44 et qui revient sur cette puissance de frappe que peut avoir, par exemple, Jordan Bardella.
32:49 Écoutez.
32:50 Ce que nous voyons, c'est d'abord une position extrêmement dominante du Rassemblement national.
32:55 33%, c'est un tiers de l'électorat. C'est considérable.
32:59 Et puis surtout, cette position s'est affermie en cours de campagne
33:03 puisque la liste conduite par Jordan Bardella a gagné 4 points depuis le début du mois d'avril
33:10 et a creusé l'écart avec la liste qui est en deuxième position,
33:16 qui est la liste de la majorité présidentielle.
33:20 Donc un écart qui s'est accru.
33:23 Et puis surtout, la liste du Rassemblement national obtiendrait un score deux fois supérieur à celle de la majorité.
33:31 Bon, je ne vais pas vous demander de faire des pronostics, d'imaginer qu'est-ce qui peut se passer.
33:35 Vous avez dit boule de cristal, donc je ne veux pas vraiment vous mettre en difficulté.
33:39 Mais est-ce que vous imaginez que ces élections dimanche prochain seront véritablement historiques,
33:43 comme le prétendent nombre de chroniqueurs ? Pourquoi ?
33:46 Bien sûr, et je vais mettre ça en rapport avec l'intervention du président de la République.
33:51 Samuel Huntington, dans Qui sommes-nous ? a écrit une phrase très juste.
33:55 Les élites sont mondiales, le peuple est local.
33:58 Lorsqu'Emmanuel Macron se valorise comme étant un chef de guerre, un vatte en guerre au nom de l'Europe,
34:04 il s'éloigne, et depuis bien longtemps d'ailleurs, des réalités et des inquiétudes des Français que Kevin a soulevées,
34:10 c'est-à-dire l'immigration, l'insécurité et le pouvoir d'achat.
34:13 La fibre sociale a été programmatique depuis l'élection de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.
34:18 Et elle n'a cessé, en réalité, depuis, d'accroître cette dynamique,
34:24 de s'initier et de se notabiliser autour de cette question-là, de cette question sociale.
34:32 Le Rassemblement national est aujourd'hui, à mon sens, un mouvement, un parti tendanciel,
34:37 qui agrège non seulement les inquiétudes des Français, mais qui propose des solutions.
34:43 Quand le président de la République dit, parce que j'ai noté ces mots,
34:46 "un ordre international", il faudrait déjà peut-être que l'ordre soit national dans notre pays.
34:51 Il parle des règles, il faudrait peut-être que le code pénal soit appliqué dans notre pays.
34:55 Et je terminerai par cette phrase célèbre de Raymond Aron, "respect à l'extérieur, en paix à l'intérieur".
35:00 Emmanuel Macron, s'il avait été réellement soucieux des inquiétudes des Français,
35:05 s'il avait apporté des réponses aux Français qui subissent malheureusement les affres de sa politique,
35:12 eh bien on n'en serait pas là aujourd'hui, et Jordan Bardella ne serait peut-être pas indébounable,
35:16 comme vous le signalez là.
35:17 C'est peut-être le résumé qu'on peut faire deux semaines après le débat qu'il y avait eu
35:21 entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. Sur la forme, il y en avait peut-être un qui était meilleur,
35:25 il y en a peut-être un qui a gagné ce débat, mais en revanche, pour le plus convaincant,
35:32 selon les Français, c'était Jordan Bardella.
35:34 Je voulais juste répondre à votre question de tout à l'heure, Eliott, c'est-à-dire pourquoi
35:39 et en quoi est-ce que ces élections pourraient être historiques ?
35:41 Moi, je suis convaincu qu'elles vont être historiques, précisément parce que je pense
35:45 que ce qui est historique, c'est la hauteur. Mais partout, dans tous les pays européens,
35:48 quand vous faites, bien sûr, il y a des nuances, bien sûr, il y a des pays où ce sont les sociodémocrates
35:52 qui sont devant, mais globalement, le sentiment de défiance vis-à-vis des institutions européennes
35:57 telles qu'elles sont aujourd'hui, le sentiment de défiance vers l'ouverture des frontières,
36:00 vers l'immigration massive, n'a jamais été aussi haut de toutes les élections.
36:05 La France n'échappe pas à la règle. Si Jordan Bardella fait plus de 30 %,
36:09 probablement que ce sera la plus forte délégation qui sera envoyée parmi tous les pays membres
36:13 de l'Union européenne, et ça, ce serait quand même un symbole extraordinaire,
36:17 si vous voulez, au sens d'un précédent historique. Et Emmanuel Macron, à mon sens,
36:21 aurait du mal à ne pas en tirer des conséquences.
36:23 Regardez les résultats des Pays-Bas, parce que les résultats des Pays-Bas,
36:25 on les a déjà vus aujourd'hui. Le centre-gauche est revenu devant Garde du Nord.
36:28 J'ai dit qu'il y avait quelqu'un qui faisait des voix.
36:30 Non mais la réalité, moi je ne suis pas certain que ce sera si historique que ça.
36:32 Il y a une dynamique, indestablement, des mouvements protestataires.
36:35 Je pense qu'on sera certainement dans une espèce d'entre-deux,
36:37 et je pense aussi qu'il ne faut pas se débrouiller dans ce jeu.
36:39 Bon, si vous êtes dans une espèce d'entre-deux, rien ne vient changer.
36:42 Gérer la menace vis-à-vis de la Russie, ils instrumentalisent l'immigration aussi.
36:46 Les sujets énergétiques, ça n'a pas de sens de séparer les études des internautes.
36:49 L'information, quand même, à quelques heures des élections européennes,
36:54 c'est que l'ancienne ministre de la Justice a fait savoir ce vendredi,
36:57 je parle de Christiane Taubira, dans un texte, qu'elle voterait pour les insoumis.
37:01 C'est un désaveu pour M. Glucksmann, qui a été applaudi par M. Hollande,
37:08 et donc M. Hollande qui avait fait le choix de prendre Mme Taubira comme garde des Sceaux.
37:12 Alors, elle ne soutient pas directement Mme Aubry.
37:15 Elle va soutenir le numéro 2 sur la liste LFI, Younous Omar Jey,
37:19 pas seulement parce qu'il a été numéro 2 président de la commission de développement régionale,
37:24 pas seulement parce qu'il connaît les enjeux de nos filières économiques, pêche, agriculteur, etc.,
37:28 mais aussi pour tout cela, justement parce que nous sommes dignes et nous aimons le faire valoir.
37:33 Christiane Taubira qui dit non à la liste de Glucksmann. Qu'est-ce que vous en pensez ?
37:38 Mais ce n'est guère étonnant.
37:40 Oui, ce n'est pas très surprenant.
37:41 Non, parce que c'est vrai que Christiane Taubira incarne la gauche des coloniales, la gauche woke, évidemment.
37:46 Elle ne peut que se reconnaître davantage dans la gauche, l'extrême gauche LFI, que dans la gauche socialiste,
37:53 parce qu'on peut reprocher beaucoup de choses à M. Glucksmann, mais il a quand même fait une excellente campagne.
37:58 Et c'est vrai que M. Glucksmann n'a pas sombré dans une forme d'antisémitisme
38:03 qui aurait pu avoir des conséquences encore plus désastreuses.
38:06 Et moi, ce qui me marque quand même, c'est la jeunesse.
38:10 Aujourd'hui, en banlieue, c'est soit on est pour Mélenchon, soit on est pour Bardella.
38:17 Et il y a une dédiabolisation de Jordan Bardella qui est incroyable.
38:21 Il y a encore 15 ans, soutenir le Rassemblement National, c'était une honte.
38:25 Maintenant, soutenir Jordan Bardella, c'est tendance, c'est fun, c'est jeune.
38:29 Et c'est l'un des paris qui a gagné le Rassemblement National.
38:31 Trois informations avant la fin de cette émission.
38:33 D'abord, c'est la baignade la plus chère de l'histoire.
38:36 Pour plonger dans la Seine à l'occasion des Jeux Olympiques,
38:38 Anne Hidalgo devait immortaliser l'événement le 23 juin prochain,
38:41 mais à cause des intempéries du mois de mai.
38:44 La baignade est reportée d'une semaine.
38:46 1,4 milliard d'euros ont été investis pour pouvoir se baigner dans la Seine
38:51 au moment des Jeux Olympiques.
38:52 Tel investissement, est-ce qu'on ne frisse pas l'indécence, Paul Melun ?
38:55 1,4 milliard.
38:56 C'est beaucoup. 1,4 milliard juste pour que la Seine soit baignable.
38:59 Et elle ne va pas être baignable en plus.
39:01 Plus que pour les soins paléolingues.
39:04 Et en plus, on a dépensé 1,4 milliard, mais en plus la Seine ne va pas être baignable.
39:07 Pour l'instant, en tous les cas, vous avez bien compris qu'il avait beaucoup plu au mois de mai.
39:11 Et donc, pour l'instant, faire trempette dans la Seine, ce n'est pas possible.
39:14 Oui, alors moi, je n'irai pas m'y baigner, pour être très franc.
39:16 Oui, mais ça, je ne vous demande pas si vous allez vous baigner.
39:18 Il y a des trottinettes, paraît-il.
39:19 Peut-être que des téléspectatrices seraient heureuses de vous voir vous baigner.
39:23 Oui, mais je réserve ça aux piscines municipales, cher Eliott.
39:25 1 milliard.
39:26 Bien que j'aurais de préférence.
39:27 Plus sérieusement, 1,4 milliard pour ça.
39:29 Oui, bien sûr.
39:30 Mais après, si la question, c'est la gestion municipale de cette municipalité qui est Paris,
39:34 là, il n'y a beaucoup à en dire.
39:36 Parce qu'effectivement, la gestion municipale de Madame Hidalgo est assez chaotique.
39:41 Et moi, je trouve que nous approchons des Jeux olympiques dans des conditions,
39:44 je parle notamment des conditions de circulation, qui ne sont pas optimales.
39:48 Mais là, ce n'est pas de la faute de Madame Hidalgo, c'est de la faute de Monsieur Biden.
39:51 Donc, si vous n'êtes pas content, vous allez taper à la porte.
39:54 Non, c'est un mélange. Vous avez vu qu'elle infindra les règles de circulation des JO sur le périphérique après les Jeux olympiques.
40:00 On préfère accuser les Américains.
40:01 Mettez-vous en première ligne.
40:02 Moi, je suis un capitular, si vous vous attaquez à Joe Biden.
40:05 Oui, là, on vous sent fébrile sur Joe Biden, Eliott.
40:07 Je plaisante.
40:08 Jacques Cardoze, vous savez que Jacques Cardoze.
40:10 Autre information, Jacques Cardoze qui a présenté complément d'enquête entre 2018 et 2021.
40:15 Mais il a passé, je crois, 30 ans dans le service public.
40:17 Il était interrogé de nos confrères du TV Buzz, Mag, du Figaro.
40:21 Et il est revenu sur complément d'enquête et sur le biais idéologique, selon lui, qu'il y avait à complément d'enquête.
40:27 Écoutez, c'est très intéressant.
40:29 Je ne dis pas du tout que les émissions d'investigation de France Télévisions doivent disparaître.
40:34 Moi, je ne dis pas ça.
40:35 Je dis qu'elles sont d'un biais idéologique et qu'ils seraient de bon ton dans le paysage audiovisuel,
40:40 qu'il y ait d'autres propositions.
40:41 Et je me réjouis qu'enquête complémentaire soit une autre proposition.
40:45 Et les thèmes, ça commence par les thèmes.
40:48 Les thèmes qu'on choisit, sécurité, argent public, pour répondre à votre question à la rentrée, normalement,
40:55 argent public, dépenses sociales, sont des thèmes qui, à mon sens, ne seraient pas traités par complément
41:01 ou en tous les cas pas de cette façon-là et en tous les cas pas avec la volonté qu'on aura, nous,
41:06 d'aller gratter dans des registres qui font un peu mal.
41:11 Pour des questions de prévenance, d'idéologie peut-être un peu biaisée.
41:17 Il a été au cœur du réacteur.
41:19 Il a bossé pendant 30 ans au service public et ça rejoint une thèse contestée par Radio France
41:24 et également, je crois, par France Télévisions sur cette enquête de Thomas More.
41:28 On en avait parlé il y a deux semaines.
41:29 Et je ne sais pas si vous vous souvenez de ce graphique qui présentait le positionnement idéologique
41:34 de complément d'enquête de mars 2021 à mars 2024 avec 37% des thèmes qui étaient jugés à gauche,
41:42 7% de la majorité à rien du côté de la droite et 56% des inclassables, donc d'autres sujets politiques.
41:49 Le biais idéologique chez complément d'enquête. Sabrina, vous avez ?
41:52 Oui, alors il en avait déjà parlé lorsqu'il a voulu réaliser un complément d'enquête sur Jean-Luc Mélenchon
41:58 et il s'était heurté à de graves difficultés pour pouvoir l'achever.
42:04 Et il avait même déclaré dans la presse que France Télévisions était une secte.
42:09 Et France Télévisions, il faut se rappeler des propos de Mme Ernotte lorsqu'elle en a pris la direction.
42:13 Elle a explicitement indiqué qu'elle voudrait présenter la société telle qu'on voudrait qu'elle soit représentée.
42:22 Donc évidemment, si la direction se permet d'exprimer déjà une direction, un biais, un écueil idéologique,
42:30 donc un choix, donc un parti pris, c'est évident que les personnes qui travaillent sous sa direction
42:35 seront obligées évidemment de s'y soumettre. Donc c'est logique.
42:39 Et ce qu'il y a de scandaleux, c'est que c'est de l'argent public.
42:42 Normalement, le service public, c'est le bien de tous.
42:44 Et le fait qu'on utilise l'argent du contribuable pour sombrer dans l'idéologie est juste une honte.
42:50 Parfois, quand j'écoute les médias de service public, j'ai l'impression que les gens qui sont de droite
42:55 sont constamment méprisés, insultés. Il y a une négation du réel.
42:59 Il faut voir comment Complément d'Enquête a jeté en pâture le Rassemblement national et Jordane Bardella
43:05 en essayant de trouver la moumouche là où elle n'y était pas.
43:09 Et je trouve que c'est complètement idéologique.
43:11 Et moi, je suis pour une privatisation du service public de l'information
43:15 parce qu'aujourd'hui, ce service public ne joue pas son rôle.
43:18 Allez, dernière info, il nous reste deux minutes, les amis.
43:20 Vraiment, c'est une belle information pour le coup.
43:22 Est-ce que vous... Neuf ans, neuf ans, chers téléspectateurs.
43:27 C'est l'âge de la plus jeune candidate inscrite pour les épreuves du baccalauréat 2024.
43:32 C'est une annonce faite par le ministère de l'Éducation ce vendredi.
43:36 Alors l'année dernière, déjà le plus jeune, il avait 12 ans, le plus jeune bachelier de France.
43:41 Adam, mais là, c'est neuf ans. Alors je suis allé voir parce que neuf ans, peut-être qu'on oublie,
43:45 c'est le niveau normalement CE2.
43:47 Donc là, on a une jeune candidate.
43:50 C'est M1 ?
43:51 Non, CE2, c'est M1.
43:52 Mais...
43:53 Je pensais à M2.
43:55 Ah, mais oui, CE2. Non mais si, mais vous avez raison, vous avez toujours raison d'être précis.
44:00 Si elle a l'âge d'être en CE2, elle n'est toutefois pas inscrite dans un établissement scolaire.
44:04 Elle étudie au CNED, Centre National d'Enseignement à Distance.
44:07 Afin de se remettre à niveau, la jeune candidate qui a choisi les spécialités mathématiques, physique, chimie,
44:12 a récemment passé des épreuves ponctuelles qui correspondent aux contrôles continus,
44:16 lesquels comptent désormais pour 40% de la note finale.
44:19 Neuf ans, elle passe son bac.
44:21 Est-ce que c'est cette élève de neuf ans qui est brillante, ou est-ce que c'est le bac qui a tellement perdu en valeur
44:24 qu'il est passé par un enfant de neuf ans ?
44:26 Alors je me fais un peu taquin sur le niveau du bac, mais cette jeune candidate doit être très talentueuse.
44:31 Est-ce que vous savez quel âge a la candidate la plus âgée ?
44:34 Ouh là !
44:35 76 ans !
44:36 Pour l'édition 2024 qui a réuni 728 000 candidats, le postulant inscrit le plus âgé,
44:42 eh bien à 76 ans. Les candidats les plus jeunes ont généralement entre 12 et 13 ans.
44:47 Ce serait extraordinaire d'interroger cette jeune fille de neuf ans pour savoir.
44:52 Elle a déjà passé l'an dernier à l'âge de 8 ans les épreuves anticipées de français.
44:56 Vous avez déjà eu comme ça, vous qui êtes professeur, des élèves hors du commun ?
45:02 Oui, j'ai déjà eu des élèves qui sont extrêmement doués, je les ai retrouvés quelques années après,
45:07 ils avaient totalement réussi.
45:08 Vous savez, dans une salle de classe, on se rend compte qu'il y a des capacités très importantes
45:13 et il y a des élèves qui essayent, qui travaillent, qui travaillent, qui travaillent, mais ça bloque,
45:17 il y a quelque chose qui ne se fait pas et c'est véritablement très éprouvant pour l'enseignant
45:22 qui aimerait faire progresser tous les élèves de la même manière, mais c'est comme ça, c'est l'inégalité de fait.
45:27 Mais est-ce que vous avez déjà vu une sorte de Mozart à l'école ? Non, pas de Mozart de l'économie,
45:32 si il y en a un, Mozart de la finance, vous le mettez très rapidement du côté de Bercy,
45:37 mais je ne sais pas, moi, dans votre classe, vous avez, vous êtes, vous êtes élève,
45:42 vos élèves ils ont quel âge par exemple ? Ils ont entre 11 et 15 ans.
45:45 Bon, dans une classe où ils ont 15 ans, vous en avez un qui a 11 ans, qui connaît tout.
45:50 Oui, j'ai déjà vu ça. Là, j'ai un élève actuellement de 6e qui a une connaissance historique incroyable
45:56 et il arrive à me coller et parfois ça fait plaisir de voir en effet des élèves comme ça,
46:02 qui s'instruisent par eux-mêmes et on se dit que finalement, on est complètement inutiles
46:05 parce qu'ils n'ont pas besoin de nous. C'est juste incroyable. Ils me parlent des choses.
46:09 Ne le dites pas trop, ne le dites pas trop, on va finir par le croire.
46:12 Merci à tous les quatre. L'information va évidemment se poursuivre dans un instant
46:16 avec Sass, Disputes et Lionel Rosso. La réalisation c'était Arnold Cara,
46:20 la vision c'était Philippe, Hausson, Rodrigue, Benjamin Naud, Robin Piette et Noemi Hardy
46:25 et toutes ces émissions sont bien sûr à revoir sur cnews.fr jusqu'à 23h59.
46:29 On peut encore parler des européennes des élections.
46:31 Et puis dimanche, ne ratez pas bien sûr cette édition spéciale qui va commencer
46:36 dès 17h avec Romain Désarbes, ensuite vous serez entre 17h et 20h,
46:42 ensuite c'est Laurence Ferrari à 19h jusqu'à 21h ou 22h
46:46 et ensuite nous prendrons, on va faire une all night long comme on dit dans le métier.
46:50 On va reprendre le relais pour la fin de la soirée.
46:52 Donc restez avec nous évidemment tout au long du week-end et jusqu'à ces élections européennes.
46:57 A tout de suite pour Sass Disputes.
46:59 [SILENCE]

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