DDay ; Déficit public de la France ; Éoliennes

  • il y a 3 mois
Avec Nicolas Aubin, agrégé d'histoire et spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, auteur de "Le Débarquement. Vérités et légendes" publié aux éditions Perrin ; Tom Benoit, essayiste, entrepreneur et fondateur de Géostratégie magazine ; Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, auteur de "Éoliennes : la face noire de la transition écologique" publié aux éditions du Rocher ; Jean-Michel Lorain, restaurateur et patron de "La Côte Saint-Jacques", restaurant 2 étoiles à Joigny ; Vincent Pointeau-Langevin, propriétaire du Domaine La Fontaine aux Muses à La Celle-Saint-Cyr.

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-06-06##

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Transcript
00:00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:00:05 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:00:10 Nous sommes en guerre.
00:00:13 Comme les maquisards et les SAS de Saint-Marcel.
00:00:19 Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir au même sacrifice.
00:00:23 Paye tes dettes, paye tes dettes, une, deux.
00:00:25 Paye tes dettes, paye tes dettes, mon vieux.
00:00:27 Paye tes dettes, paye tes dettes, c'est mieux.
00:00:29 Au sens, ça n'ira pas.
00:00:31 Qu'est-ce qui m'arrive là ?
00:00:35 Je ne comprends vraiment pas.
00:00:39 Nous sommes en guerre.
00:00:41 Et oui, oui, je me suis t-shirté pour la circonstance, vous voyez, d'idées, d'idées.
00:00:46 Effectivement, 80 ans, ça a été célébré d'ailleurs toutes les décennies.
00:00:52 Et voilà, on célèbre les vertus, les vertus.
00:00:55 D'abord le courage, le courage de ces petits gars de Georgie qui se foutaient pas mal de nous.
00:01:00 Ils sont venus mourir en Normandie.
00:01:02 Mais il n'y a pas eu qu'eux.
00:01:04 Il y a eu des gens du monde entier, d'Europe.
00:01:06 Et puis il y avait les Russes de l'autre côté.
00:01:08 25 millions de morts.
00:01:09 Il ne faut oublier personne dans cette histoire.
00:01:12 Et il ne faut oublier personne dans l'histoire.
00:01:15 On va en parler avec Nicolas Aubin, qui est historien, qui a écrit "Débarquement, vérités et légendes" chez Perrin.
00:01:22 Il est là-bas, il est en Normandie, sur les plages du débarquement.
00:01:26 On va parler avec lui de cet extraordinaire moment de l'histoire humaine, on peut le dire, ce débarquement.
00:01:33 Qui restera, bien sûr.
00:01:34 Et puis on va parler, oui, paye tes dettes, paye tes dettes.
00:01:37 Eh oui, la France, 3 100 milliards de dettes.
00:01:41 Mais qui sont nos créanciers ? Qui ?
00:01:44 On va en parler avec Tom Benoît, qui est essayiste et entrepreneur.
00:01:48 Qui doit qui ?
00:01:51 Et à combien ? Et qui est responsable ?
00:01:54 Bonne question.
00:01:55 Et puis évidemment, les pères du Pomoretti, les petits arrangements du maire de Grenoble, Éric Piolle, Emile Bouetard,
00:02:02 le premier mort français du D-Day, on va aussi en parler.
00:02:06 Et puis, nous allons recevoir en seconde partie d'émission, des gens qui ne veulent pas des éoliennes.
00:02:12 Eh oui, il y en a, il y en a de plus en plus d'ailleurs.
00:02:15 A toi avoir raison, c'est à la Selle Saint-Cyr dans Lyon, où on veut implanter des éoliennes.
00:02:20 Un petit village, un joli petit village de Lyon, la Selle Saint-Cyr.
00:02:24 Et nous allons recevoir un aubergiste de la Selle Saint-Cyr,
00:02:29 et un restaurateur de Joigny, un restaurateur très connu de Joigny,
00:02:32 celui de la Côte Saint-Jacques, bien sûr.
00:02:38 Et on va dire avec Fabien Bouglet, bien sûr, qui est le grand spécialiste de cette question,
00:02:43 pourquoi de plus en plus de gens se disent "Ah oui, c'est pas ça les éoliennes".
00:02:48 Voilà, nous sommes en guerre, dit le Président de la République,
00:02:51 nous sommes en tout cas en commémoration, et dans trois jours, nous serons en élection.
00:02:56 A tout de suite.
00:02:57 Bonne fête de la radio, les 6 et 7 juin, avec Sud Radio.
00:03:01 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:03:07 Ici Sud Radio.
00:03:11 Les Français parlent au français.
00:03:15 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:21 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:25 Et en Normandie aussi, en Normandie surtout,
00:03:27 les cérémonies du 80e anniversaire du débarquement ont lieu depuis hier, le 5, jusqu'à demain, le 7 juin.
00:03:34 Et évidemment, ils sont venus, ils sont tous là, tous ou presque.
00:03:39 Joe Biden, qui effectuera son premier déplacement en France,
00:03:42 il est là pour la première fois, il assistera à la cérémonie internationale de Omaha Beach.
00:03:47 Le roi Charles III, qui vient de prononcer un discours en français, sera là.
00:03:53 Justin Trudeau également, et Volodymyr Zelensky, le Président de l'Ukraine.
00:03:58 Olaf Scholz, le Chancelier allemand.
00:04:01 Les Russes, évidemment, ne sont pas invités, en raison de la guerre, paraît-il.
00:04:04 Alors, qu'est-ce qui va se passer ?
00:04:06 Eh bien, il va se passer d'abord qu'on va célébrer cette extraordinaire,
00:04:11 extraordinaire aventure humaine, exploit humain, et disons-le, un combat juste.
00:04:18 Vous savez, il y a des combats douteux, mais il y a des combats qui ne font pas doute.
00:04:24 157 177 hommes, 5 divisions d'infanterie et 3 divisions aéroportées,
00:04:30 seront débarqués le jour J, donc il y a exactement 80 ans.
00:04:35 10 470 seront tués, blessés ou portés disparus, selon les chiffres du mémorial de Caen.
00:04:40 Par mer, on compte 133 000 hommes, 58 000 américains sur les plages du Hotaï-Oéoma,
00:04:47 54 000 britanniques sur Gold Sward et 21 000 canadiens sur Juno.
00:04:52 177 français débarquent aussi sur Sward, on en parlera, du premier français tué, effectivement.
00:04:59 Et l'aviation, etc. Voilà, ça va être ça, et...
00:05:05 Écoutez, on va en parler longuement avec Nicolas Aubin.
00:05:09 Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
00:05:13 ...Tel Sardou, le petit gars de Géangie, ils étaient des dizaines de milliers,
00:05:17 ils sont venus, et certains sont morts, et d'autres aujourd'hui, plus que centenaires,
00:05:22 effectivement, sont venus aussi, pour la première fois depuis peut-être très longtemps, justement,
00:05:28 fouler ces plages du débarquement. Bonjour Nicolas Aubin.
00:05:31 - Bonjour.
00:05:32 - Nicolas Aubin, vous avez écrit "Le débarquement, vérité et légende" aux éditions Perrin, effectivement,
00:05:39 et un livre que je recommande. Nicolas Aubin, parce que, effectivement, vous dites des choses,
00:05:44 et justement, qu'est-ce qui tient de la légende, qu'est-ce qui tient de la vérité ?
00:05:47 On ne va pas faire, évidemment, tout l'inventaire, mais quand même, aujourd'hui, 80 ans après,
00:05:52 on peut dire que, en tout cas, ça a été quelque chose d'assez exceptionnel dans l'histoire.
00:05:58 - Ah, le débarquement de Normandie est une des plus grandes opérations militaires de l'histoire.
00:06:04 C'est aussi pour cela qu'elle est aussi prégnante, qu'elle impressionne, cette bataille, ces 6 000 navires,
00:06:11 ces 150 000 hommes jetés sur la plage, et ce n'est que le début d'une bataille de Normandie
00:06:16 qui a concentré une masse de matériel. Au bout de 80 jours, il y a plus d'un million de soldats alliés
00:06:25 qui se battent en Normandie, il y en a 600 000 allemands, c'est un combat titanesque.
00:06:32 - Et est-ce qu'au fond, la bataille de Normandie en tant que telle, rappelez-nous un peu,
00:06:38 elle a duré combien de temps, je veux dire, après le débarquement ?
00:06:40 - Alors, le débarquement, le 6 juin, est suivi par une période de guerre d'usure qui va durer jusqu'au 25 juillet,
00:06:47 donc presque deux mois, enfin six semaines, où vraiment, les Alliés, alors très peu,
00:06:54 ont peur de se laisser enfermer dans une poche pendant des mois, voire des années,
00:06:59 et finalement, la percée se fait le 25 juillet, après avoir usé l'armée allemande jusqu'à la corde,
00:07:04 elle finit par craquer, et là, les Alliés déferlent, notamment l'armée patonne, c'est connu,
00:07:10 déferlent en Bretagne, dans les pays de la Loire, et remontent jusqu'à Paris, puis jusqu'à la frontière de l'Allemagne,
00:07:15 où là, elle va de nouveau être freinée, stoppée, il faudra remettre le travail sur la table.
00:07:22 - Jusqu'en 1945 ? - Oui, quasiment un an, au final.
00:07:29 - Et dites-moi, effectivement, on a beaucoup parlé, et j'aimerais en voir votre sur le fait que De Gaulle boudait un peu ça,
00:07:38 il l'a dit après à Alain Perfit, il disait que oui, enfin le débarquement s'est fait sans moi,
00:07:44 est-ce qu'il y avait quand même, à la fois, un peu de... est-ce qu'il y avait de la rancœur, il y avait quoi, à votre avis, sur cette espèce de...
00:07:53 et ça a duré pendant des décennies, puisqu'il en a parlé assez longtemps après ?
00:07:57 - Oui, ça a duré jusqu'à sa mort, il n'a jamais avalé la pilule d'avoir été laissé à l'écart des préparatifs du débarquement,
00:08:05 les Français ont été complètement laissés à l'écart, il apprend qu'il y a un débarquement en France, le 4 juin, 48 heures avant,
00:08:12 parce que Roosevelt, principalement, Roosevelt ne le reconnaît pas comme une autorité légitime française,
00:08:19 - Il préférait Giraud, c'est ça ? Il préférait Giraud ?
00:08:23 - Oui, au début, il avait déjà joué la carte pétanque, en fait, en 40, puis Giraud, et jamais en aucun cas,
00:08:31 enfin, il ne voulait jouer la carte de De Gaulle, qu'il considérait comme un apprenti dictateur, qui n'avait aucune légitimité,
00:08:36 il était un déserteur de l'armée française, et il attendait, en fait, avec le débarquement,
00:08:41 il attendait de mettre en place un gouvernement provisoire, d'organiser des élections,
00:08:45 et Roosevelt était très démocrate, et c'est justement parce qu'il était très démocrate qu'il se disait "ce militaire-là, il sort de nulle part",
00:08:51 il a ses vues, il n'a pas de légitimité, il n'avait pas compris l'évolution, comment les partis de la résistance s'étaient ralliés à lui,
00:08:58 et donc, de ce point de vue-là, ça fait que la France n'est pas un allié comme l'Angleterre, comme le Canada,
00:09:05 mais voilà, il est laissé sur le pas de la planche, et ça, on ne peut pas le supporter.
00:09:11 - Oui, ça, on imagine, mais Nicolas Aubin, quand même, j'ai vu ce chiffre qui m'a étonné, bien sûr,
00:09:16 que, comme vous dites, les Français étaient à l'écart, mais il y a eu quand même 177 Français qui ont débarqué sur ce world.
00:09:22 - Oui, tout simplement parce qu'en fait, ce sont des Français qui appartiennent à une unité britannique, à un commando,
00:09:29 à un commando britannique, donc ils ne font pas partie de l'armée française qui s'est reconstituée et qui se bat alors en Italie,
00:09:35 et qui débarquera ensuite en Provence pour participer à la libération de la France.
00:09:40 Donc c'est vraiment une unité à part, et d'ailleurs, de Gaulle les honorera jamais, parce que pour lui, c'est...
00:09:44 - Ah oui, il y avait la rancune tenace, le général. - Terrible.
00:09:50 - Et dites-moi, en fait, il y a eu vraiment, enfin, on en a beaucoup parlé de cela, il y a eu vraiment, vous le racontez aussi,
00:09:57 il y a eu vraiment, ils ont réussi à piéger les Allemands en leur faisant croire que ça se passait ailleurs,
00:10:02 enfin on en a beaucoup parlé, Rommel qui est allé célébrer l'anniversaire de sa femme à Berlin, etc., etc.,
00:10:08 les Allemands étaient relativement dégarnis. C'est vrai ça ou c'est une légende ?
00:10:12 - Alors, ce n'est que partiellement vrai, c'est parce qu'on a eu le sentiment que ça avait bien marché, qu'on avait décidé que cela avait réussi,
00:10:21 mais en fait, toutes les tentatives d'intoxication qui avaient été faites par les Alliés, et il y en a eu plein,
00:10:26 la plupart n'ont pas été vus par les Allemands, et celles qui ont été vues n'ont fait que confirmer, en fait, ce que pensaient les Allemands,
00:10:34 c'est-à-dire que les Alliés allaient forcément débarquer dans le Pas-de-Calais, que s'ils débarquaient en Normandie, ce serait une diversion,
00:10:39 et en fait, ils se sont auto-intoxiqués, et les quelques bribes d'intoxication qu'ils recevaient allaient dans le même sens,
00:10:47 et le pire, c'est qu'ils ont repéré la flotte d'invasion, la véritable flotte d'invasion, ils ont déduit que cette flotte allait débarquer en Normandie,
00:10:53 mais convaincus que le Pas-de-Calais allait être vraiment le débarquement principal, ils se sont dit "ben non, c'est..."
00:10:57 "oui, ils débarquent en Normandie, ben ce sera une diversion", donc ils n'ont pas été surpris de les voir arriver en Normandie,
00:11:01 - Ah c'est ça, mais ils pensaient que c'était une diversion, c'est ça, c'était pas l'offensive, oui.
00:11:06 Et dites-moi, comment ils se sont auto-intoxiqués, comment ? Enfin, qu'est-ce qui a fait qu'ils se sont auto-intoxiqués à ce point ?
00:11:14 - L'armée allemande n'est pas une armée qui prête beaucoup d'attention à la collecte de renseignements, à part à l'observation aérienne,
00:11:21 c'est-à-dire que c'est confiance à son bon sens, donc ils ont tourné par tous les bras, ils se sont convaincus que eux,
00:11:31 s'ils avaient à débarquer, ils le feraient dans le Pas-de-Calais, parce que la distance est la plus courte avec l'Angleterre,
00:11:36 il n'y a que 30 km, c'est là où on aura la meilleure couverture aérienne, parce qu'on est au plus près des aérodromes,
00:11:41 en Angleterre, là encore, et c'est aussi le plus près de l'Allemagne, donc tout concours à dire que c'est vraiment le Pas-de-Calais
00:11:48 qui est la plus évidente, et d'ailleurs les Alliés y avaient pensé au départ, mais après ils se sont dit "les Allemands sont tellement forts là-bas,
00:11:53 qu'il faut débarquer ailleurs". Donc à un certain moment, pour eux, c'était le plus logique, ils sont partis dans cette optique-là,
00:12:00 et l'autre souci, c'est qu'ils surestiment énormément les capacités des Alliés en termes de débarquement, et ils imaginent les voies
00:12:10 en fer comme des perles, donc quand ils font celui de Normandie, ils se disent "si ça se trouve, dans 15 jours, ils peuvent en faire un autre
00:12:15 pas-de-Calais, ce qui n'est pas du tout vrai, ce n'est pas possible, les Allemands, ce ne sont pas des marins".
00:12:19 - C'est intéressant, ils ne se mettent pas, et Sun Tzu et Klosevitz auraient dû quand même les avertir, on se met dans la peau de l'adversaire
00:12:29 quand on fait la guerre, et eux, ce n'était pas le cas. - Non, ils n'ont pas réussi à changer leurs vêtements, leurs uniformes.
00:12:39 - C'est très intéressant. Vous êtes en Normandie, vous êtes là-bas en ce moment ? - Exactement, je suis à Sainte-Mère-Église,
00:12:45 où c'est un peu la folie, j'ai rarement vu un tel embouement sur les tracts comme le Marchand.
00:12:55 - Il y a beaucoup de monde ? - Oui, il y a énormément de monde, oui. Là, j'ai été obligé de me stationner à plus de 5 km de là où je dois aller.
00:13:03 - D'accord. - C'est vraiment la folie, là. - Donc il y a une véritable atmosphère, enfin les gens sont...
00:13:09 mais c'est plutôt bien que... Est-ce que la politique joue un rôle ? Est-ce que les élections, là-dedans, jouent un rôle ?
00:13:17 Est-ce qu'on parle politique ou pas du tout ? On est vraiment dans la célébration de ce que vous avez vu ?
00:13:21 - Oui, à mon sens, c'est la dimension commémorative qui prime. Les amateurs de reconstitution, là, je vois défiler des colonnes entières
00:13:31 de véhicules d'époque avec des collectionneurs en uniforme, et c'est très très bon enfant. Je ne pense pas que la guerre en Ukraine
00:13:41 ou que d'autres facteurs aient pu... Jouent de manière décisive. Ça joue énormément sur le politique, mais ça ne joue pas sur le public.
00:13:47 - Sur le public. Mais écoutez, ça c'est une très bonne chose. - Je me trompe, hein ? Vous avez l'impression que j'ai...
00:13:51 - Non, non, mais en tout cas, si c'est ça, je pense que vous ne vous trompez pas, c'est une très bonne chose.
00:13:55 Parce que cette commémoration-là, elle est tellement importante que vous dites qu'il reprend ses droits.
00:14:01 Merci beaucoup, Nicolas Aubin, et je rappelle votre livre "Le débarquement, vérité et légende" aux éditions Perrin.
00:14:07 Et surtout, bonne célébration et très bonne fête. - Merci.
00:14:12 - Merci Nicolas Perrin d'avoir été avec nous. On va marquer une courte pause sur Sud Radio. On revient dans un instant, on parlera de la dette.
00:14:17 Tiens, qui sont nos créanciers dans ce pays ? A tout de suite sur Sud Radio 0826-300-300.
00:14:24 Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h. André Bercov.
00:14:29 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:14:35 Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites.
00:14:48 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:14:51 3 100 milliards de dettes. C'est pas beau ça ? Plus de 3 trillions d'euros de dettes.
00:15:03 Mais quel est ce pays admirable qui a ce déficit si magnifique ?
00:15:09 Eh bien c'est Bourse-France, cher pays de notre enfance. On en parle tous.
00:15:13 Sud Radio André Bercov.
00:15:16 Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:15:20 Mais non, mais non, mais non Charles Trenet, comment payer ces dettes ?
00:15:23 On a le temps, on a le temps. Écoutez, ça se fera un jour.
00:15:26 Nos enfants, nos petits-enfants, s'ils sont encore là.
00:15:29 Alors qu'est-ce qui se passe ? D'abord, la question qu'on veut poser aujourd'hui, c'est non pas où va notre argent ça.
00:15:35 On en a parlé, on en parlera encore beaucoup.
00:15:39 Mais d'où vient l'argent qu'emprunte la France pour financer son déficit ?
00:15:43 Aujourd'hui le déficit public a atteint 5,5% sur l'année 2023.
00:15:48 Et le gouvernement estime, le chiffre officiel, qu'il devrait rester au-dessus de 5% en 2024.
00:15:54 Alors, le financement de la dette publique française, qui sont les créanciers de la France ?
00:15:59 That is the question, puisque plus de la moitié de la dette de la France est détenue à l'étranger.
00:16:05 Alors, Tom Benoît, bonjour.
00:16:07 Bonjour André.
00:16:08 Vous êtes essayiste, vous êtes entrepreneur et fondateur de la revue "Géostratégie Magazine".
00:16:12 Et vous vous êtes penché là-dessus.
00:16:14 Et alors, vraiment on voudrait savoir, on a une dette, on le sait, on connaît l'ampleur.
00:16:19 Et on sait que plus de la moitié de cette dette n'est pas détenue par les Français.
00:16:26 Au Japon c'est le contraire, en France on sait pratiquement que 4,5% de la dette est détenue par les Japonais.
00:16:30 Mais en France, alors, qui sont nos créanciers ?
00:16:34 Bon, je vais poser la question en plusieurs reprises, je n'ai pas obtenu de réponse,
00:16:37 donc je vais vous apporter la réponse.
00:16:39 Réponse à vérifier, ce sont des prêteurs américains, pour la plus grande partie.
00:16:43 Et Jean-Marc Sylvestre, sur CNews, il y a deux jours, m'a apporté la réponse d'une façon subliminale.
00:16:48 Il m'a dit "non, ce sont des fonds anglo-saxons".
00:16:50 Comment est-ce que vous faites pour le savoir, monsieur ?
00:16:52 Et il n'y a pas eu de réponse.
00:16:54 - Bah, fonds anglo-saxons, il y a aussi des Américains qui sont anglo-saxons.
00:16:57 - Oui, mais ce que je veux vous dire, c'est qu'aujourd'hui, Bruno Le Maire, par exemple,
00:17:00 a décidé d'émettre 284 milliards de titres obligataires pour cette année, pour l'année en cours.
00:17:05 C'est un record, ça veut dire qu'on s'endette pour un montant record.
00:17:08 - Attendez, juste pour que nos auditeurs comprennent bien.
00:17:11 Dettes obligataires, c'est les emprunts ?
00:17:14 - Ça, ce sont les emprunts d'État.
00:17:16 C'est-à-dire que c'est l'État qui s'endette à hauteur de 284 milliards pour l'année en cours.
00:17:20 - Pour l'année 2024 ?
00:17:21 - Pour l'année 2024.
00:17:22 C'est ce qui est prévu par le ministère des Finances.
00:17:24 Pour expliquer pour vos auditeurs, le ministère des Finances prend une décision.
00:17:28 On va s'endetter à hauteur de 284 milliards.
00:17:31 C'est l'agence France Trésor qui gère les titres obligataires de la France.
00:17:35 Après l'agence France Trésor, vous avez une société qui est assez particulière.
00:17:40 Ce n'est pas une SARL, ce n'est pas une SAS, c'est une chambre de compensation.
00:17:43 C'est une société de dépôt, un dépositaire central qui s'appelle Eurocleer.
00:17:47 - C'est la caisse des dépôts des dettes ?
00:17:49 - C'est la caisse des dépôts des dettes, pour ainsi dire.
00:17:51 Il y a deux dépositaires centraux principaux, c'est Clearstream et Eurocleer.
00:17:55 Généralement, quand on parle des dépositaires centraux, c'est parce qu'il y a eu de l'eau dans le gaz.
00:18:01 - Comment ça se passe ?
00:18:03 - Ce dépositaire central, pour la petite anecdote, a été créé par JP Morgan en 1968.
00:18:08 - D'accord.
00:18:10 - Essayez de connaître les actionnaires d'Eurocleer, l'organisigrame de direction d'Eurocleer.
00:18:16 C'est très obscur, vous ne trouverez rien, ni sur internet, ni ailleurs.
00:18:20 Et surtout, ce qui est intéressant, c'est que seul Eurocleer connaît l'identité des prêteurs.
00:18:25 - Vous voulez dire que le gouvernement français ne connaît absolument pas l'identité des prêteurs ?
00:18:31 - J'ai demandé à Bruno Le Maire, qui détient la part extérieure de la date de la France,
00:18:35 en dehors de la Banque Centrale Européenne, puisque la BCE détient une part,
00:18:39 mais les fonds qui détiennent et les particuliers, ce sont des fonds,
00:18:43 il m'a dit "Rendez-vous sur France Trésor et vous aurez la réponse".
00:18:46 Tout le monde a cherché, on a fait des centaines de milliers de vues en reprise sur Twitter,
00:18:50 et tout le monde a dit "Non, ce qu'on retrouve sur France Trésor, c'est la question, mais ce n'est pas la réponse".
00:18:54 Donc moi j'ai appelé Eurocleer, et le seul qui connaît cette identité, c'est Eurocleer.
00:18:58 Mais ils ne vous le disent pas, naturellement.
00:19:00 - Et France Trésor ne connaît pas non plus, n'a pas la réponse ?
00:19:03 - Absolument pas. France Trésor n'a pas la réponse. Seul le dépositaire central le sait.
00:19:07 Mais il y a un petit bruit qui court, dans Paris si je puis dire,
00:19:10 c'est que ce sont des Américains qui nous prêtent essentiellement, et qui nous incitent à nous endetter.
00:19:14 Parce que la petite musique, on la connaît, les pays africains se sont surendettés,
00:19:19 et ont été, enfin on est venus, on a voulu au secours des pays africains,
00:19:23 avec des prêts du FMI par exemple, pour se payer sur la bête, tout simplement.
00:19:27 Les Chinois sont en train de se payer sur la bête au Sri Lanka, au Pakistan également.
00:19:32 Et nous, on a un ministre de l'économie et des finances, Bruno Le Maire,
00:19:35 qui fait la sourde oreille, je le rappelle, parce que j'ai fait beaucoup de télé, de radio ces derniers temps,
00:19:39 en disant, je demande, et j'ai signé une tribune dans la revue politique et parlementaire,
00:19:43 en disant "je somme le gouvernement cette fois-ci, de réaliser un odi complet sur la répartition de la dette française".
00:19:49 - Oui, ça me paraît la moindre des choses.
00:19:51 - Personne ne veut répondre.
00:19:53 - Vous dites, attendez, Tom Benoit, c'est quand même énorme,
00:19:57 et je ne vais pas appeler les policiers pour vous mettre en prison si c'est faux,
00:20:01 mais il y a quelque chose d'étonnant.
00:20:03 Un gouvernement, un État, c'est la France, ce n'est pas un État coupé, ou pion, des îles du Pacifique.
00:20:08 J'ai l'air que moi, disons si j'en prête, je connais mon créancier,
00:20:13 je suis le débiteur de XYZ, mais je connais.
00:20:17 Donc la France ne connaît pas, en principe.
00:20:19 - Elle ne connaît pas, mais elle ne veut pas le dévoiler.
00:20:21 - C'est ça.
00:20:23 - Là où c'est très vicieux et très dangereux, c'est qu'on dit "c'est la dette de la France".
00:20:25 D'ailleurs, j'ai interviewé Priska Téveneau il n'y a pas longtemps,
00:20:27 je lui ai dit par rapport à la dette publique,
00:20:29 et elle me dit "mais de quelle dette parlons-nous ?"
00:20:32 Je lui ai dit "de la dette de la France, de la dette publique, pas de votre emprunt perso, pas du mien".
00:20:36 Et quand on parle de la dette de la France, il faut bien comprendre que c'est la dette d'un État français
00:20:41 qui est dirigé par un édile politique, qui au nom des citoyens se permet de s'endetter.
00:20:46 Parce que demain, si la France se retrouve dans une situation de défaut de paiement,
00:20:51 elle ne va pas déposer le bilan et prendre un liquidateur, ce n'est pas comme ça que ça se passe.
00:20:55 - Ce n'est pas une société, c'est pas une sérène.
00:20:57 - Là, à ce moment-là, il va y avoir une capacité des décideurs et des dirigeants
00:21:02 de mobiliser l'épargne ou les biens publics.
00:21:05 Parce que si vous regardez l'endettement par rapport aux recettes de l'État,
00:21:08 alors là je sais qu'il y a des économistes qui me disent "on ne peut pas comparer un flux et un stock",
00:21:12 oui, mais vous êtes quand même obligé de regarder l'endettement de la personne qui s'endette
00:21:17 ou de l'organisation qui s'endette.
00:21:19 En l'occurrence, l'organisation, elle est assez unique, c'est l'État.
00:21:21 A l'échelle d'un village, pour que les auditeurs comprennent bien,
00:21:24 si on observe l'endettement, on va dire, de la personnalité ou de la société la plus riche du village
00:21:32 par rapport au PIB du village, ça nous paraîtra absurde.
00:21:35 On se dit "il vaut mieux comparer l'endettement de l'institution la plus aisée par rapport à ses recettes".
00:21:42 Pour l'État, c'est exactement pareil.
00:21:44 Vous aviez un État qui était rentable jusqu'en 1975 à peu près.
00:21:47 - Tout à fait. Budget à l'équilibre jusqu'en 1975-1974.
00:21:50 - Et aujourd'hui, il est largement déficitaire.
00:21:53 Et ce que ça en induit, je vous en prie, allez-y.
00:21:55 - Non, non, je voulais savoir, alors justement, en comparant, et faisons la comparaison,
00:21:59 vous dites qu'il me paraît tout à fait légitime,
00:22:02 donc entre l'État, ce qu'a l'État et ce qu'il doit, ce qu'il en paraît, c'est quoi le ratio ?
00:22:09 - C'est 220% par rapport à l'endettement.
00:22:13 Si on regarde par rapport aux recettes de l'État, l'endettement par rapport aux recettes de l'État, c'est 220%.
00:22:18 Et on est à 112 par rapport au PIB.
00:22:21 Donc à ce moment-là, c'est très dangereux.
00:22:23 - Donc un déficit radical et sotage.
00:22:25 - C'est considérable.
00:22:26 Mais même les calculs de PIB sont, je ne peux pas dire faussés, parce qu'on pourrait m'attaquer,
00:22:32 mais sont flous, obscurs.
00:22:34 C'est Alain Jouyé, il n'y a pas longtemps, qui précisait que même la prostitution et le trafic de drogue est inclus dans le PIB.
00:22:39 Donc vous voyez qu'il y a tous les moyens, et surtout avec 60% de dépenses publiques,
00:22:43 ce n'est pas de la création de richesses, c'est du PIB totalement instrumentalisé que vous avez aujourd'hui.
00:22:48 Et là, on parle du terrain simplement économique.
00:22:50 Parce qu'au niveau monétaire, c'est la foire entre amis, si je puis dire.
00:22:56 - C'est-à-dire ?
00:22:57 - C'est-à-dire que vous avez directement la monnaie, vous n'avez pas besoin de prendre des décisions politiques, sociétales,
00:23:03 parce que la politique, c'est de la littérature.
00:23:05 Est-ce qu'il faut que les riches soient riches ? Est-ce qu'il y a trop de pauvres ?
00:23:08 Ça, on discute.
00:23:09 J'ai interviewé Manon Aubry ce matin, elle me dit en substance "moi, je n'aime pas les riches".
00:23:12 Je dis "oui, mais vous n'aidez pas les autres".
00:23:14 - C'est son droit.
00:23:15 - C'est votre droit.
00:23:16 Mais par contre, sur la partie monétaire, on n'a pas besoin d'aimer les pauvres ou les riches.
00:23:19 On dit "la monnaie, c'est ça".
00:23:21 On l'oriente directement.
00:23:22 - Et alors, qui oriente la monnaie ?
00:23:24 - C'est la Banque Centrale Européenne, puisqu'on n'a plus de souveraineté monétaire aujourd'hui.
00:23:27 Moi, ce que je dis, c'est que la priorité, réellement, je sais que je suis soutenu par toute la population, pour ainsi dire,
00:23:34 mais absolument pas par la classe médiatico-politique du moment.
00:23:37 - Vous dites quoi ?
00:23:38 - Je dis qu'il faut revenir à une souveraineté monétaire.
00:23:42 Ça veut dire qu'on a une banque centrale aujourd'hui, qui est une bibliothèque nationale, avec de vieux livres,
00:23:49 mais qui ne fait plus d'édition.
00:23:51 Vous avez une banque centrale qui n'est pas émettrice de monnaie.
00:23:53 Vous avez un banquier central qui ne sert strictement à rien, si ce n'est à voter au Conseil des gouverneurs de la BCE.
00:23:59 - Mais alors, Tom Benoît voulait dire "attendez, souveraineté monétaire, revenir au franc, quitter l'euro".
00:24:03 - Mais vous appelez ça comme vous voulez, mais il faut avoir une monnaie, évidemment.
00:24:06 Les unions monétaires ne marchent pas, c'est une réalité.
00:24:08 André Bercoff, il a fallu chercher dans l'histoire une union monétaire qui a marché.
00:24:12 Il n'y a pas une seule union monétaire qui a marché.
00:24:14 Et l'idée "vous êtes forts à plusieurs parce que vous êtes tous réunis",
00:24:18 je disais il n'y a pas longtemps, ça, ça fonctionne dans les chansons d'André Comacias,
00:24:22 mais pas en monnaie, pas en économie.
00:24:24 Il n'y a pas de réunion monétaire en disant "vous comparez les PIB de tous les pays de l'eurozone avant l'euro,
00:24:29 et aujourd'hui ils étaient beaucoup plus forts avant.
00:24:31 Vous comparez la puissance des monnaies nationales des pays de l'eurozone avant,
00:24:34 et aujourd'hui ils étaient plus forts avant qu'aujourd'hui.
00:24:36 Et aujourd'hui vous avez même Christian Noyer qui est européiste, convaincu,
00:24:40 et qui fait beaucoup de mal aux nations, il faut le rappeler, il faut le dire très clairement,
00:24:44 parce que ces gens-là sont en train d'éteindre les nations.
00:24:46 Sont littéralement, et d'ailleurs Macron le dit très clairement,
00:24:49 le président de la République nous dit "il faut lutter contre le nationalisme".
00:24:53 Mais quoi, est-ce qu'on peut dire des choses pareilles ?
00:24:55 Mais un certain Mitterrand disait déjà "le nationalisme c'est la guerre".
00:24:58 Mitterrand ça a été le tremplin vers l'Europe, Maastricht et Mitterrand,
00:25:02 à l'époque où Mélenchon militait pour Maastricht.
00:25:04 - Mais donc vous vous dites justement, pour parler un tout petit peu là-dessus,
00:25:07 vous vous dites, quand on vous dit "oui mais attendez, si on quitte l'euro,
00:25:10 la dévaluation, on va être dans une pauvreté noire, ça va être terrible et tout".
00:25:17 - Qui me dit ça ? Ceux qui nous ont conduit vers la chute du PIB par habitant
00:25:20 de la 13ème place auparavant à la 25ème aujourd'hui ?
00:25:23 Bah qui vient de me le dire en face dans ce cas-là ?
00:25:25 Parce que moi ce que je dis c'est que premièrement, si on quitte l'euro,
00:25:27 on va avoir la main sur nos décisions.
00:25:29 Parce qu'il y a des gens qui sont entre guillemets bien "mignons",
00:25:31 de gauche comme de droite, et Manon Aubry en fait partie,
00:25:33 et qui nous dit "oui, ce qui se passe à la Banque Centrale Européenne est scandaleux,
00:25:37 mais on ne veut surtout pas en sortir, on veut la rendre plus démocratique
00:25:40 avec un cahier des charges écologiques qui prend en considération".
00:25:43 C'est de la foutaise, de la supercherie.
00:25:45 Si vous voulez réellement avoir une nation qui est forte,
00:25:48 et qui permet d'avoir des entrepreneurs, de la création de richesses,
00:25:50 des étudiants, des gens qui vivent dignement,
00:25:52 vous assumez vos engagements par rapport aux retraites,
00:25:55 vous devez avoir votre monnaie, votre monnaie nationale.
00:25:58 - Mais en tout cas, Don Benoit, vous soulignez quelque chose
00:26:00 par rapport à la question que je vous ai posée au début de notre entretien,
00:26:04 ce qui est quand même terrifiant, en dehors des considérations,
00:26:08 enfin des interprétations qu'on peut avoir,
00:26:11 c'est que le premier devoir des gouvernants, des presses qui nous gouvernent,
00:26:17 qu'ils soient de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs,
00:26:19 c'est la transparence.
00:26:20 - C'est la transparence.
00:26:21 - C'est au moins savoir, parce que ce que vous venez de nous dire,
00:26:23 c'est que comme on ne connaît pas, et on le sait,
00:26:26 le contenu des contrats qu'ont liés la Commission européenne avec Pfizer et Big Pharma,
00:26:30 on ne connaît pas nos créanciers.
00:26:32 En tout cas, nous ne nous connaissons pas, d'accord,
00:26:34 mais eux-mêmes non plus, ils se devinent,
00:26:36 et vous dites qu'il n'y a que Clear...
00:26:38 - Euroclear.
00:26:39 - Euroclear, qui connaît, mais qui ne le dira jamais.
00:26:41 - C'est le seul, le dépositaire central, Euroclear,
00:26:43 est le seul à connaître l'origine, l'identité des créanciers.
00:26:46 Et au même titre, on parle de transparence,
00:26:48 que pour une hôte de maire, il faut quand même le rappeler,
00:26:50 à maquiller, c'est Olivier Marlex qui le disait,
00:26:52 le président du groupe Les Républicains,
00:26:54 les comptes publics jusqu'au dernier moment,
00:26:56 alors que nous étions plusieurs, moi y compris,
00:26:59 et que je ne suis pas même expert en la matière,
00:27:01 puisque je n'ai pas toutes les données,
00:27:03 mais il y a des données que Bruno Le Maire a,
00:27:05 et à dire "ça n'est pas possible, nous n'aurons pas 4,9 de déficit",
00:27:09 et même si nous avions 4,9, c'est déjà 1,9 point de plus
00:27:12 que ce que vous-même vous vous autorisez à avoir dans l'eurozone.
00:27:15 - Bien sûr, au-delà des 3%, etc.
00:27:17 - Au-delà des 3%.
00:27:18 - Très très intéressant, c'est vraiment...
00:27:20 vive la transparence, vive le mystère,
00:27:24 enfin, c'est vraiment le mystère de la Chambre Jaune,
00:27:26 un espèce de roman policier,
00:27:28 où on ne sait pas qui sont les bons et qui sont les mauvais.
00:27:31 - Absolument, mais est-ce que vous pouvez me dire
00:27:33 ce qu'il y aurait de dramatique demain
00:27:35 à revenir à une monnaie nationale réellement,
00:27:37 et à dire "nous avons un organe de décision
00:27:39 qui s'appelle l'Assemblée Nationale ici,
00:27:41 le Sénat, qui s'occupe du plan politique,
00:27:43 on a un gouvernement qui est élu directement
00:27:45 sans manipulation médiatique,
00:27:47 et on a une Banque de France qui gère notre monnaie,
00:27:49 et après on signe des accords,
00:27:51 comme le font les Britanniques aujourd'hui, d'ailleurs,
00:27:53 et tous les autres pays de l'Europe.
00:27:55 Parce que la petite musique des européistes aujourd'hui,
00:27:57 qui veulent vous déposséder réellement de tout votre pouvoir
00:27:59 au sein des nations, c'est de vous dire
00:28:01 "Ah, mais si vous avez le pouvoir, vous allez être seul".
00:28:03 Non, vous allez être seul à avoir le pouvoir,
00:28:05 et vous allez collaborer avec les autres.
00:28:07 - On voit ce qui se passe en Grande-Bretagne, en tout cas.
00:28:09 Bon, on verra si tout ça est un vœu pieux,
00:28:11 rendez-vous après le 9 octobre,
00:28:13 enfin, c'est pas le 9 octobre qui va changer, d'ailleurs,
00:28:15 grand-chose, mais au moins,
00:28:17 voilà, on ne va pas intervenir là-dedans.
00:28:19 Merci Tom Benoit, en tout cas,
00:28:21 le problème est posé, voyez-vous, est-ce que vous avez
00:28:23 envie de savoir ou pas ? Zatis de questions,
00:28:25 et c'est vraiment la question essentielle.
00:28:27 - Merci André Bercoff. - Elle vous plaît André, cette date du 9 octobre ?
00:28:29 C'est le 9 juin, les élections,
00:28:31 c'est celui du monde !
00:28:33 - Ah, je suis... c'est vraiment... ça c'est mon...
00:28:35 - J'ai pas osé ! - Non, non, mais...
00:28:37 il a bien fait, parce que c'est mon syndrome,
00:28:39 je dis toujours le 9 octobre, en fait, j'ai pas envie que ça se passe.
00:28:41 - Par rapport au 7 octobre, c'est...
00:28:43 - Merci Tom Benoit d'avoir été avec nous,
00:28:45 on va marquer une courte pause sur Sud Radio,
00:28:47 on revient dans un instant pour aller vers
00:28:49 les UE et les bravos d'André Bercoff. Tiens, on va parler
00:28:51 de mathématiques avec Eric Dupond-Moretti, à tout de suite
00:28:53 sur Sud Radio.
00:28:55 - Sud Radio Bercoff dans tous ses états,
00:28:57 appelez maintenant pour réagir
00:28:59 0 826 300 300.
00:29:01 Terre de France.fr,
00:29:03 le premier site d'articles français
00:29:05 et patriotes présente...
00:29:07 - Ici Sud Radio,
00:29:09 les
00:29:11 les français
00:29:13 parlent au français.
00:29:15 Je n'aime pas
00:29:17 la blanquette de veau.
00:29:19 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:29:21 - Sud Radio Bercoff dans
00:29:23 tous ses états. - Ah ben, je suis pas le seul,
00:29:25 je suis pas le seul, dans tous mes états,
00:29:27 mardi, lors de la séance de questions au gouvernement
00:29:29 à l'Assemblée Nationale, il y a eu
00:29:31 une joute particulièrement tendue entre
00:29:33 le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti
00:29:35 et le député républicain Maxime Minot.
00:29:37 Parler de quoi ? Les problèmes de sécurité
00:29:39 dans les maisons d'arrêt françaises,
00:29:41 on a vu ce qui s'est passé lors d'un transfert de Mohamed Amra,
00:29:43 deux morts, avec des fourgons
00:29:45 pénitentiaires attaqués
00:29:47 et vraiment attaqués,
00:29:49 de quelle façon ? Donc,
00:29:51 on a parlé du manque, etc.
00:29:53 Voilà, il disait, manque d'équipement,
00:29:55 manque d'assurance adéquate pour les agents
00:29:57 pénitentiaires, la sécurité
00:29:59 et
00:30:01 Dupond-Moretti,
00:30:03 Eric, de son prénom, a répondu.
00:30:05 Écoutez.
00:30:07 Sud Radio Bercov, dans tous ses états,
00:30:09 les perles du...
00:30:11 Maxime Minot, le député républicain, disait,
00:30:13 qu'est-ce que ça veut dire ? On sait qu'il avait
00:30:15 dix portables dans les prix, même le Mohamed Amra
00:30:17 avait dix portables,
00:30:19 il fumait la chichard,
00:30:21 il recevait qui il avait envie de recevoir,
00:30:23 c'était plus des parloirs, c'était
00:30:25 des chambres d'hôtel, etc.
00:30:27 Il exagère peut-être un peu, mais enfin, quand même,
00:30:29 effectivement, on a pu voir que
00:30:31 il y avait beaucoup, beaucoup,
00:30:33 beaucoup de transports,
00:30:35 qui donnent beaucoup d'air et de passe
00:30:37 dans ses prisons,
00:30:39 et Eric Dupond-Moretti,
00:30:41 bon, d'abord il avait dit, vous vous rappelez, il avait dit,
00:30:43 "Mais, moi j'ai appris par la presse,
00:30:45 effectivement, ce traitement particulier
00:30:47 réservé à ce détenu."
00:30:49 Et puis, il a ajouté
00:30:51 ceci, parce qu'il voulait montrer
00:30:53 que son ministère
00:30:55 a fait des efforts, et il a dit ceci,
00:30:57 écoutez. "Je voudrais vous rappeler qu'en
00:30:59 2017, il n'y avait aucun
00:31:01 brouilleur, strictement aucun,
00:31:03 nous en avons doublé
00:31:05 le nombre, il n'y avait aucun
00:31:07 système...
00:31:09 Il, il, il...
00:31:11 - Merci, je vous remercie, monsieur le Premier ministre.
00:31:13 - Alors là, c'est merveilleux,
00:31:15 on sent qu'Eric Dupond-Moretti n'a pas fait
00:31:17 MatSup ou MatSp ou MatLM,
00:31:19 il dit, "Il n'y avait
00:31:21 zéro brouilleur, et on les a doublés."
00:31:23 Ah, mais quel exploit,
00:31:25 mais quel exploit ! Deux fois zéro,
00:31:27 ah ben oui, oui, il a doublé,
00:31:29 effectivement, il a doublé. Bon, il devait être
00:31:31 un peu fatigué, il ne faut pas lui jeter
00:31:33 la pierre à notre ministre
00:31:35 de la Justice, mais enfin, c'est intéressant,
00:31:37 vous voyez, en pleine Assemblée nationale,
00:31:39 on peut se permettre quelques excès,
00:31:41 ah, ça fait du bien.
00:31:43 - Sud Radio Bercov,
00:31:45 dans tous ses états. - Si vous vous souvenez
00:31:47 de ce générique, c'est le générique d'un des plus beaux
00:31:49 films jamais fait sur le débarquement,
00:31:51 c'est "Il faut sauver le soldat Ryan"
00:31:53 de Steven Spielberg,
00:31:55 qui est vraiment un film magnifique,
00:31:57 et tous les vétérans qui l'ont vu,
00:31:59 j'ai des larmes aux yeux, parce que vraiment, ça reconstituait
00:32:01 de façon très forte ce qui s'est passé
00:32:03 il y a 80 ans,
00:32:05 jour pour jour, effectivement,
00:32:07 sur les plages de Utah,
00:32:09 de Omaha Beach et ailleurs.
00:32:11 Et alors, pourquoi on en parle ?
00:32:13 Parce que
00:32:15 Émile Bouettard,
00:32:17 qui est Émile Bouettard ?
00:32:19 Émile Bouettard, Emmanuel Macron,
00:32:21 hier, à Plumélec, dans le Morbihan, lui a rendu
00:32:23 hommage, notamment à tous ceux qui ont
00:32:25 bloqué l'avancée des Allemands,
00:32:27 et parmi eux, il y avait le Breton
00:32:29 Émile Bouettard, un des parachutistes
00:32:31 S.A.S.
00:32:33 Special Air Service, il était, effectivement,
00:32:35 il y a eu 177 Français
00:32:37 qui ont débarqué, effectivement, lors de l'opération
00:32:39 Overlord, mais il n'était pas,
00:32:41 vous savez, les Français n'étaient pas
00:32:43 dans cette opération, il y avait les Canadiens,
00:32:45 les Australiens, surtout
00:32:47 les Américains, mais il était
00:32:49 là, et il
00:32:51 a été, effectivement,
00:32:53 débarqué là,
00:32:55 il a été abattu la nuit
00:32:57 du 5 au 6 juin 1944,
00:32:59 il est mort, à ce
00:33:01 moment-là, effectivement, et il est
00:33:03 considéré comme le premier Français mort,
00:33:05 effectivement, le D-Day,
00:33:07 au matin, etc., et
00:33:09 il a été, voilà, il faisait
00:33:11 partie de ces neuf membres de la France Libre
00:33:13 qui ont sauté parachute sur le dos,
00:33:15 il a été largué,
00:33:17 et ce qui s'est passé, c'est que
00:33:19 il a été blessé à l'épaule et à la cuisse,
00:33:21 il a été achevé
00:33:23 d'une rafale de pistolet-mitrailleur
00:33:25 par un
00:33:27 géorgien, et
00:33:29 voilà ce qu'a dit, effectivement, un historien,
00:33:31 un Russe blanc est arrivé
00:33:33 vers lui, l'a retourné d'un coup de botte, et lui a
00:33:35 déchargé sa mitraillette sur le corps,
00:33:37 donc il est mort à 1h30 du matin,
00:33:39 le 6 juin 1944.
00:33:41 Et pourquoi
00:33:43 on parle de ça, et c'est bien de parler de ça,
00:33:45 il faut rappeler, quand même, que
00:33:47 vous savez, les Russes ne sont pas là,
00:33:49 because la guerre en Ukraine,
00:33:51 mais il faut rappeler quand même que 25 millions de Russes
00:33:53 sont morts dans
00:33:55 la guerre de 1939-1945,
00:33:57 il faut rappeler aussi qu'il y avait un
00:33:59 bataillon de l'Est formé d'Ukrainiens,
00:34:01 de géorgiens, qui se battaient
00:34:03 dans l'armée allemande, et
00:34:05 il y a eu 80 000 volontaires en Ukraine,
00:34:07 tous n'ont pas été retenus,
00:34:09 mais donc, quand on dit "c'est un
00:34:11 géorgien, c'est un ukrainien", on ne sait pas,
00:34:13 mais on sait qu'il y a eu quand même,
00:34:15 dans ces pays baltes, dans ce pays,
00:34:17 il y a eu énormément, ils étaient
00:34:19 plusieurs dizaines de milliards,
00:34:21 à s'être battus avec la Wehrmacht,
00:34:23 sinon avec la Waffen-SS.
00:34:25 Et pourquoi on dit ça ? On dit ça parce que
00:34:27 on pense que
00:34:29 la politique, même aujourd'hui,
00:34:31 même avec tout ce qui se passe et qu'on soit,
00:34:33 bien sûr que Poutine a été l'agresseur
00:34:35 dans cette histoire, mais est-ce que la politique
00:34:37 doit se mêler de la mémoire ? Est-ce que
00:34:39 ce qui s'est passé il y a 80 ans,
00:34:41 dans l'échelle où ça s'est passé,
00:34:43 comment peut-on aujourd'hui
00:34:45 interpréter
00:34:47 le passé à la lumière du présent ?
00:34:49 Et c'est balable, vous savez, pour le WOC,
00:34:51 pour tout ceci, pour tous ces
00:34:53 déboulonnages de statues. Donc, c'est
00:34:55 pas normal. Alors, quand
00:34:57 le président Macron nous dit
00:34:59 ceci, il le disait hier, il faisait
00:35:01 un discours, justement,
00:35:03 sur la mémoire,
00:35:05 sur le débarquement, et voici ce qu'il disait.
00:35:07 "Comme les maquisards
00:35:09 et les SS de Saint-Marcel,
00:35:11 vous rappelez que nous sommes
00:35:13 prêts à consentir au même
00:35:15 sacrifice pour défendre
00:35:17 ce qui nous est le plus cher,
00:35:19 notre terre de France
00:35:21 et nos valeurs
00:35:23 républicaines.
00:35:25 Je sais notre pays,
00:35:27 fort d'une jeunesse audacieuse,
00:35:29 vaillante,
00:35:31 prête
00:35:33 au même esprit de sacrifice que
00:35:35 ses aînés."
00:35:37 Mais si on veut que cette jeunesse soit prête
00:35:39 au même esprit de sacrifice, justement,
00:35:41 il ne faut peut-être pas changer le passé,
00:35:43 il faut se rappeler de tout.
00:35:45 Justement, les derniers sacrifices,
00:35:47 tous les gens, vous savez, quand Sardou chantait
00:35:49 "Si les Ricains n'étaient pas là, vous seriez tous en
00:35:51 Germanie", eh bien, si la Ruskoff
00:35:53 n'était pas là non plus, on serait peut-être
00:35:55 tous en Germanie, etc.
00:35:57 Encore une fois,
00:35:59 essayons de garder
00:36:01 au passé,
00:36:03 comment il sait, c'était une autre
00:36:05 époque, c'était d'autres alliances,
00:36:07 ils se sont battus pour l'Union Européenne,
00:36:09 ils se battaient parce qu'il y avait
00:36:11 les nazis d'un côté, il y avait les
00:36:13 fascistes d'un côté, et puis il y avait
00:36:15 les autres. Donc, n'interprétons
00:36:17 pas cela à la lumière
00:36:19 de ce qui se passe aujourd'hui.
00:36:21 S'il vous plaît,
00:36:23 aussi bien, on dit ça au Président,
00:36:25 qu'aux politiques, qui essayent d'instrumentaliser
00:36:27 de droite et à gauche
00:36:29 les élections qui vont avoir lieu le 9 juin.
00:36:31 J'espère qu'il n'y a pas de motif
00:36:33 électoral derrière cela, parce que sinon
00:36:35 on se demanderait pourquoi Zelensky parle
00:36:37 à l'Assemblée Nationale, et ce qu'il n'aura pas
00:36:39 un temps de parole par rapport,
00:36:41 effectivement, au temps de parole pour les élections.
00:36:43 Et je dis ça parce que je crois
00:36:45 qu'il faut faire très attention
00:36:47 à ce qu'on fait là-dessus, et être très
00:36:49 précis. A part
00:36:51 ces millions de gens qui sont
00:36:53 talés, qui n'avaient rien à faire là,
00:36:55 et qui sont morts pour qu'on soit libres.
00:36:57 Donc, vraiment, un peu de respect
00:36:59 et un peu de relativité.
00:37:01 - Cette fois sur Sud Radio, avec cette belle
00:37:03 musique de Michel Sardou, on va
00:37:05 se retrouver dans un instant après les infos
00:37:07 de 13h pour le face à face d'André Bercoff.
00:37:09 On va parler des éoliennes.
00:37:11 A tout de suite sur Sud Radio.
00:37:13 - Sud Radio Bercoff
00:37:15 dans tous ses états, midi 14h.
00:37:17 André Bercoff.
00:37:19 - Avec Terre de France.fr,
00:37:21 le premier site d'articles français et patriote.
00:37:23 Terre de France.fr,
00:37:25 le premier site d'articles français
00:37:27 et patriote présente
00:37:29 - Sud Radio Bercoff
00:37:31 dans tous ses états.
00:37:33 Le face à face.
00:37:35 - La fièvre
00:37:37 monte
00:37:39 à la Selsatire, et dans
00:37:41 toutes les communautés du Jovigny.
00:37:43 Pourquoi ? Parce qu'on veut
00:37:45 installer, un peu comme partout,
00:37:47 des intermittentes du spectacle.
00:37:49 C'est quoi les intermittentes du spectacle ?
00:37:51 Évidemment, les éoliennes.
00:37:53 Les éoliennes, on va en parler
00:37:55 tout de suite.
00:37:57 Avec, et je suis très
00:37:59 heureux de les accueillir, avec Jean-Michel
00:38:01 Laurin, qui est patron de la Côte Saint-Jacques,
00:38:03 un excellent restaurant
00:38:05 et très connu, Deux Étoiles
00:38:07 à Joigny, effectivement,
00:38:09 je vous le recommande. Comme je vous recommande,
00:38:11 parce que j'y suis allé déjà à plusieurs reprises,
00:38:13 comme je vous recommande,
00:38:15 à la Selsatire,
00:38:17 l'auberge de la Fontaine aux Muses, que je connais aussi
00:38:19 très bien, représentée par son
00:38:21 directeur, son patron,
00:38:23 enfin son propriétaire, Vincent
00:38:25 Pointot-Langevin, et justement,
00:38:27 ils ont
00:38:29 appris qu'il y avait un projet,
00:38:31 un projet assez avancé d'éoliennes,
00:38:33 et puis évidemment,
00:38:35 je ne le présente pas, lui, parce que ça fait à plusieurs reprises
00:38:37 qu'il est là, Fabien Bouglet,
00:38:39 Fabien Bouglet, spécialiste de l'énergie,
00:38:41 et qui vient de publier
00:38:43 les éoliennes
00:38:45 en format de poche, revue et augmentée,
00:38:47 la face noire de la transition écologique.
00:38:49 Mais auparavant, Fabien Bouglet,
00:38:51 avant qu'on parle de la Selsatire, du Jauvignan
00:38:53 et de la Comité de Commune,
00:38:55 vous vouliez évoquer ce qui se passe, effectivement,
00:38:57 sur les plages du débarquement,
00:38:59 que l'on célèbre, et l'on célèbre, effectivement,
00:39:01 la victoire, et ce...
00:39:03 cet extraordinaire exploit, et cet extraordinaire
00:39:05 exploit humain.
00:39:07 - Oui, André Bercoff, merci de me recevoir.
00:39:09 Je voudrais d'abord dire
00:39:11 que toute éolienne installée
00:39:13 en France est une cicatrice
00:39:15 sur le beau visage de la France.
00:39:17 Et une véritable
00:39:19 agression. - On voit combien vous êtes pro-éolien,
00:39:21 vous. - Et...
00:39:23 je suis stupéfait
00:39:25 de voir ce, en même temps,
00:39:27 macroniste, célébrer,
00:39:29 avec raison, cette libération
00:39:31 de la France, il y a 80 ans,
00:39:33 et en même temps,
00:39:35 dénaturer
00:39:37 un lieu sacré,
00:39:39 qui est le lieu du débarquement,
00:39:41 en acceptant d'installer
00:39:43 64 éoliennes
00:39:45 au large des côtes du département.
00:39:47 - Vous voulez dire,
00:39:49 à proximité, vraiment ? - À 10 kilomètres,
00:39:51 dans les lieux où ont eu lieu
00:39:53 les débarquements. Les vétérans
00:39:55 américains ont écrit, à plusieurs
00:39:57 reprises, pour s'insurger
00:39:59 de cet impaire français,
00:40:01 à l'égard de ce qui a été
00:40:03 ce sacrifice suprême, et on va
00:40:05 installer, et tenez-vous bien, André,
00:40:07 des éoliennes allemandes.
00:40:09 Allemandes !
00:40:11 Quel symbole, 80 ans
00:40:13 après la libération
00:40:15 de l'Allemagne nazie,
00:40:17 de se retrouver avec une nouvelle
00:40:19 occupation, par un territoire
00:40:21 de 8 kilomètres ! - Mais on est dans l'Union Européenne, mon cher Fabien,
00:40:23 nous sommes dans l'Union Européenne !
00:40:25 Mais attendez, juste, le scandale,
00:40:27 vous voulez dire qu'ils sont à combien des côtes ?
00:40:29 - 10 kilomètres. - 10 kilomètres des côtes !
00:40:31 - Ah oui ! Comme d'ailleurs,
00:40:33 tout récemment, on a entendu parler
00:40:35 de ces fameuses éoliennes de Fécamp,
00:40:37 qui sont visibles sur les côtes d'Etretat,
00:40:39 et qui portent atteinte
00:40:41 au visage... - Et les
00:40:43 touristes qui nous ont appelés,
00:40:45 qui sont à Etretat, qui voient les...
00:40:47 - Voilà, et qui aient donc tout le
00:40:49 paysage de Monet, que Monet
00:40:51 avait célébré, et donc on voit bien
00:40:53 ce que vivent
00:40:55 ces personnes dans leur territoire,
00:40:57 c'est ce que vivent tous les Français dans les territoires
00:40:59 de France, dans les territoires ruraux,
00:41:01 mais aussi dans les territoires
00:41:03 littoraux. Et donc c'est une véritable
00:41:05 agression contre la science,
00:41:07 contre les paysages...
00:41:09 - 80 ans après, les éoliennes débarquent.
00:41:11 - Exact. - C'est intéressant, oui. Mais ils débarquent dans un sens
00:41:13 qu'on n'aimerait pas, justement,
00:41:15 avoir. On va en parler tout de suite
00:41:17 avec, justement, ce qui se passe à la Selle Saint-Cyr.
00:41:19 Bonjour,
00:41:21 Vincent Pointaulangevin. - Bonjour.
00:41:23 - Bonjour Jean-Michel Laurin. - Bonjour.
00:41:25 - Je voudrais savoir, donc, Jean-Michel Laurin,
00:41:27 vous êtes, donc, j'ai rappelé, le patron, le restaurateur
00:41:29 de ce très bon
00:41:31 restaurant, la Côte Saint-Jacques, encore une fois,
00:41:33 à Joigny, et qu'est-ce qui a fait que vous,
00:41:35 vous êtes... Je sais, j'ai lu
00:41:37 le message
00:41:39 que vous avez envoyé. Qu'est-ce qui vous a
00:41:41 fait réagir face à ce projet
00:41:43 d'implantation d'éoliennes ?
00:41:45 - Ce qui m'a fait réagir, c'est qu'on a la chance
00:41:47 de se trouver dans une ville,
00:41:49 Joigny, qui est une ville d'art et d'histoire,
00:41:51 et qui
00:41:53 domine la vallée de Lyon,
00:41:55 et donc, quand on est, sans parler même
00:41:57 de la Côte Saint-Jacques, de mon
00:41:59 établissement, quand on est sur la Côte Saint-Jacques,
00:42:01 c'est le lieu dit, c'est la colline
00:42:03 qui surblonge Joigny, on a
00:42:05 déjà une première partie,
00:42:07 puisqu'il y a déjà une dizaine d'éoliennes
00:42:09 qui sont installées sur la gauche de ce qu'on
00:42:11 appelle le Mont-Aulon, donc une petite colline
00:42:13 qui est juste en face de notre
00:42:15 ville, et on voit ces éoliennes,
00:42:17 et nous, bon, ce qui m'a...
00:42:19 ça m'avait déjà fait réagir à
00:42:21 l'époque, on n'avait pas pu
00:42:23 contrecarrer ce projet,
00:42:25 et quand on voit que maintenant, ils veulent installer
00:42:27 de l'autre côté des éoliennes
00:42:29 encore plus hautes,
00:42:31 on a un paysage qui est complètement dénaturé,
00:42:33 et nous, nos clients nous en parlent,
00:42:35 nous disent "mais quelle folie
00:42:37 de venir installer
00:42:39 des
00:42:41 orres pareilles, juste en face
00:42:43 d'une ville comme Joigny, qui est une
00:42:45 magnifique ville". - Bien sûr,
00:42:47 avec ses maisons de bois et tout cela.
00:42:49 Vincent Poitour-Langevin, ça s'est passé,
00:42:51 donc racontez-nous l'histoire, ça s'est passé,
00:42:53 puisque vous êtes conseiller municipal,
00:42:55 vous-même à la Selle Saint-Cyr,
00:42:57 et qu'est-ce qui s'est passé, alors que, comment s'est
00:42:59 passé ce projet d'implantation
00:43:01 à la Selle Saint-Cyr, donc,
00:43:03 d'éoliennes ?
00:43:05 - Bonsoir, bonjour, plutôt merci de
00:43:07 m'avoir invité.
00:43:09 Il s'est passé que
00:43:11 je suis né dans ce village,
00:43:13 et depuis 64 ans,
00:43:15 j'y habite, - Vous êtes né à la Selle Saint-Cyr, oui.
00:43:17 - Mes parents avaient un restaurant,
00:43:19 un hôtel, une auberge, que j'ai repris en
00:43:21 1981.
00:43:23 Et il s'est passé que j'ai été conseiller
00:43:25 municipal dans les années 89,
00:43:27 j'ai après abandonné,
00:43:29 ensuite, en 2020,
00:43:31 je me suis
00:43:33 dit "Tiens, je vais
00:43:35 me remettre, il me semble sympathique,
00:43:37 de me remettre dans le conseil
00:43:39 municipal",
00:43:41 et donc j'ai été élu,
00:43:43 avec la liste sortante.
00:43:45 Eh bien, mon appris, c'est que
00:43:47 en fait, ils avaient concocté
00:43:49 d'installer une
00:43:51 bardée d'éoliennes, au départ 6,
00:43:53 mais la méthode... - Dès 2020, déjà ?
00:43:55 - Oui, en 2015, c'était déjà engagé.
00:43:57 Et donc, j'ai
00:43:59 demandé au conseil
00:44:01 de
00:44:03 interroger la population du village,
00:44:05 ce qui m'a été
00:44:07 refusé, puisque on m'a dit
00:44:09 que ça avait été déjà
00:44:11 acquiescé par le conseil précédent,
00:44:13 donc il n'y avait pas besoin de revenir.
00:44:15 - Vous demandiez un petit référendum ?
00:44:17 - Un genre de référendum, voilà.
00:44:19 J'ai demandé un vote à bulletin secret,
00:44:21 avec mon beau-frère, qui est aussi
00:44:23 conseiller, avec qui on s'était mis tous les deux
00:44:25 de bonne foi,
00:44:27 dans ce conseil, et...
00:44:29 - On les a refusés ? - Non, ils ont
00:44:31 autorisé le vote à bulletin secret,
00:44:33 parce que sinon, on ne peut pas
00:44:35 le refuser, en fait.
00:44:37 Il y a eu 13 voix pour,
00:44:39 le projet, et 2 contre.
00:44:41 En fait, et en même temps,
00:44:43 pour qu'il y ait une participation
00:44:45 pour entrer dans le capital de la
00:44:47 SAS Valéco,
00:44:49 - Qui va
00:44:51 fabriquer les éoliennes ? - Oui, qui installe
00:44:53 le projet, qui certainement
00:44:55 le revend après à d'autres, parce que c'est tout
00:44:57 un montage assez connu, je pense
00:44:59 qu'il sera expliqué par monsieur mieux que moi.
00:45:01 Donc ça fait
00:45:03 plus de 200 mètres de haut,
00:45:05 plus grand que la Tour, enfin à peu près comme la Tour.
00:45:07 - Combien d'éoliennes y prévoit ? - Alors, 3,
00:45:09 puisque la méthode est de dire "on en fait 6",
00:45:11 mais après, ils vont dire
00:45:13 "ah bah non, il n'y a pas tout à fait assez de
00:45:15 vent, on va en faire que 3, mais plus grande".
00:45:17 Donc évidemment, on accepte.
00:45:19 - Attendez, c'est formidable comme ça.
00:45:21 On devait en faire 6, mais il n'y a pas assez de vent,
00:45:23 donc on va en faire 3. - Oui, 3, mais plus grande.
00:45:25 - D'accord. - Qui récupèreront
00:45:27 le vent. - Qui vont faire autant de vent que 6.
00:45:29 - C'est intéressant. - C'est-à-dire qu'on n'est pas
00:45:31 le plus grand à cette suite.
00:45:33 Et puis,
00:45:35 bon, c'est la suite.
00:45:37 Les gens qui sont dans le hameau,
00:45:39 parce qu'en fait, la Seine-Saint-Cyr est assez
00:45:41 vaste, il y a 1 800 hectares,
00:45:43 il y a des hameaux, donc il y en a un où les maisons
00:45:45 sont à 300-400 mètres. Et puis,
00:45:47 on défriche 15 hectares de bois
00:45:49 pour... - Oui, il faut défricher.
00:45:51 - Pour installer ces engins
00:45:53 qui sont sur un bois
00:45:55 qui est un peu en pente aussi, qui s'appelle le bois
00:45:57 des hôpitaux. Enfin bon,
00:45:59 il y a pas mal d'aberrations écologiques.
00:46:01 Les oiseaux qui migrent,
00:46:03 les grues qui se posent à cet endroit-là,
00:46:05 ils ont été vus par les habitants de Rue Brant,
00:46:07 seront,
00:46:09 je pense, laminés
00:46:11 à chaque passage. Enfin bon, il y a
00:46:13 pas mal de choses qui...
00:46:15 L'intermittence... - Juste un mot,
00:46:17 Jean-Michel Laurin,
00:46:19 justement, bon, c'est à Seine-Saint-Cyr
00:46:21 et c'est à Joanie, mais enfin, comme vous dites,
00:46:23 vous êtes absolument... - C'est la communauté de commune, de toute façon.
00:46:25 - Est-ce qu'il n'y a pas...
00:46:27 Est-ce que vous n'avez pas fait, au-delà
00:46:29 du vote du
00:46:31 conseil municipal, est-ce que vous n'avez
00:46:33 aucun recours ? Est-ce que vous avez déposé,
00:46:35 enfin vous et puis d'autres, en disant "écoutez, nous,
00:46:37 on n'est pas d'accord", etc. - Bah déjà, il y a eu une enquête
00:46:39 publique, donc il y a eu 1 200
00:46:41 contributions
00:46:43 suite à cette
00:46:45 enquête publique,
00:46:47 avec pratiquement 98%
00:46:49 contre. - Ah oui, il y a eu
00:46:51 une enquête publique 98% contre,
00:46:53 oui, après. - Et bien sûr.
00:46:55 Ce qu'il faut dire
00:46:57 aussi, c'est que
00:46:59 il y a quelques années, ils avaient installé un mât
00:47:01 pour mesurer le vent,
00:47:03 et qu'a priori, là où ils vont installer les éoliennes,
00:47:05 la force du vent
00:47:07 n'est pas suffisante
00:47:09 par rapport au projet.
00:47:11 Donc en fait,
00:47:13 c'est des éoliennes
00:47:15 qui vont tourner ou pas tourner, on ne sait pas encore.
00:47:17 - Et alors, à l'heure où l'on parle, est-ce que vous avez
00:47:19 des recours ?
00:47:21 Est-ce que vous allez faire des recours ? Est-ce que,
00:47:23 on peut faire un recours, et je ne sais pas auprès de qui,
00:47:25 on va en parler avec Fabien Mouglet, mais
00:47:27 vous, par exemple, est-ce que la mairie
00:47:29 de Joigny, ou la communauté de communes,
00:47:31 ou le département, ont été
00:47:33 alertés, etc. ?
00:47:35 - Ils ont fait un vote, excuse-moi,
00:47:37 ils ont fait un vote,
00:47:39 ils ont fait un vote,
00:47:41 tous les...
00:47:43 - La communauté de communes. - Oui, tous les maires,
00:47:45 et puis les représentants de la communauté de communes,
00:47:47 à bulletin secret, ça, il y a une semaine,
00:47:49 et les trois quarts
00:47:51 se sont opposés au projet
00:47:53 de la Seine-Saint-Cyr. - Ah d'accord, c'est-à-dire qu'il y a eu
00:47:55 un vote de la communauté de communes, et les trois quarts se sont opposés au projet.
00:47:57 - Voilà, voilà. - Et il y a une association
00:47:59 aussi de riverains et de...
00:48:01 d'habitants, qui est aussi
00:48:03 active et qui bouge beaucoup.
00:48:05 - Les villages en campagne. - Oui, les villages
00:48:07 en campagne, voilà, qui
00:48:09 oeuvrent beaucoup, et qui a fait des recours,
00:48:11 et donc qui se bat
00:48:13 pied à pied pour que ce projet
00:48:15 n'aboutisse pas. - Donc actuellement, c'est encore la bataille.
00:48:17 - C'est encore une bataille, oui. - Oui. Alors,
00:48:19 Fabien Mouglet, justement, voilà un exemple
00:48:21 de ce qui se passe, enfin, c'est pas le
00:48:23 premier, et ce n'est pas le dernier,
00:48:25 mais qui se passe en France aujourd'hui,
00:48:27 vous avez avec eux, justement,
00:48:29 les deux acteurs, témoins de ce
00:48:31 qui se passe là, dans le Jauvinien.
00:48:33 - C'est tout à fait
00:48:35 révélateur de l'ambiance
00:48:37 qui se passe dans l'ensemble du
00:48:39 territoire français.
00:48:41 André, il faut bien prendre conscience
00:48:43 qu'il y a 1800 associations
00:48:45 environnementales qui luttent contre la pollution
00:48:47 éolienne en France. - Actuellement.
00:48:49 - Actuellement, 1800.
00:48:51 Il y a plusieurs fédérations, il y a toutes
00:48:53 les associations environnementales.
00:48:55 C'est à la fois la destruction du paysage,
00:48:57 c'est la destruction
00:48:59 de la biodiversité, la destruction du
00:49:01 patrimoine architectural, bref,
00:49:03 c'est l'antagonisme pur.
00:49:07 Au nom de l'écologie, on détruit
00:49:09 l'écologie.
00:49:11 C'est ça qui est terrible.
00:49:13 Et, non seulement on détruit l'écologie, mais aussi
00:49:15 on détruit la démocratie.
00:49:17 Parce qu'il y a eu différentes lois qui ont
00:49:19 supprimé les voies de recours. Je rappelle quand même
00:49:21 une chose importante. Si j'ai bien
00:49:23 compris le dossier de ces personnes,
00:49:25 c'est que, pour le moment, il n'y a pas eu l'autorisation
00:49:27 d'exploiter par le préfet. C'est le préfet
00:49:29 qui va donner la décision. - Il n'y a pas l'autorisation
00:49:31 d'exploiter pour le moment. - Pas encore. - Oui. - Une fois
00:49:33 qu'on aura l'autorisation d'exploiter,
00:49:35 peut-être que le préfet va dire non. En général,
00:49:37 quand je fais une petite
00:49:39 intervention publique,
00:49:41 les préfets
00:49:43 sont assez sensibles. Ça m'est arrivé plusieurs fois
00:49:45 d'aller à la campagne et de
00:49:47 voir un préfet qui comprend.
00:49:49 Là, on est quand même dans un lieu
00:49:51 exceptionnel qui va avoir
00:49:53 des impacts économiques. Donc, je dis au préfet
00:49:55 "Faites bien attention à la décision que vous prenez".
00:49:57 - C'est le préfet qui décide.
00:49:59 - Oui. - D'accord.
00:50:01 - Si le préfet décidait
00:50:03 défavorablement, ces personnes
00:50:05 seraient parties pour défendre
00:50:07 la position du préfet. Et si,
00:50:09 ce que je ne souhaite pas,
00:50:11 le préfet devait
00:50:13 abdiquer devant le lobbying des
00:50:15 exploitants éoliens,
00:50:17 ce serait ces personnes,
00:50:19 ces résistants aux éoliennes,
00:50:21 qui agiraient en justice, mais
00:50:23 il n'y a plus de premier degré de juridiction. On dirait directement
00:50:25 à la cour d'appel. - Ah bon ?
00:50:27 - La justice a été supprimée.
00:50:29 André Bercoff. - Vous voulez dire qu'on ne peut pas
00:50:31 aller à un tribunal de première instance ? - Non.
00:50:33 Ça n'existe plus. Pour les éoliennes en mer,
00:50:35 c'est directement au Conseil d'État. On a supprimé
00:50:37 premier degré de juridiction, deuxième degré de juridiction.
00:50:39 C'est donc un véritable déni
00:50:41 de démocratie. J'ai le souvenir
00:50:43 d'avoir bataillé avec
00:50:45 la présidente des commissaires enquêteurs
00:50:47 dans une enquête publique célèbre de
00:50:49 Noir Moutier, où un commissaire enquêteur
00:50:51 avait traité les opposants de cuillis de géranium.
00:50:53 Dans un email.
00:50:55 Eh bien le Conseil d'État a dit,
00:50:57 dans un mépris condescendant,
00:50:59 "Le fait de traiter un opposant de cuillis de géranium
00:51:01 ne constitue pas une atteinte à la neutralité
00:51:03 du commissaire enquêteur."
00:51:05 C'est dire
00:51:07 l'importance que
00:51:09 prend les positions
00:51:11 des citoyens
00:51:13 qui, normalement, on devrait prendre en compte
00:51:15 la considération, et qui sont jetés.
00:51:17 Et là, vous avez 98%
00:51:19 d'hostilité aux éoliennes.
00:51:21 Et pour autant, dans de nombreux lieux
00:51:23 en France, les préfectures délivrent
00:51:25 les autorisations d'exploiter. C'est un
00:51:27 véritable scandale démocratique,
00:51:29 écologique, et un déni
00:51:31 de démocratie absolument épouvantable.
00:51:33 Et la loi d'accélération des renouvelables
00:51:35 qui est intervenue il y a deux ans,
00:51:37 on en avait parlé ici,
00:51:39 ouverte par les républicains au Sénat,
00:51:41 est véritablement
00:51:43 scandaleuse parce qu'elle a ouvert ses travers.
00:51:45 On va en parler tout de suite après
00:51:47 cette petite pause, on va continuer
00:51:49 avec Jean-Michel Leroy, avec
00:51:51 Vincent Poitou-Langevin, et avec Fabien Bouglet.
00:51:53 A tout de suite, restez avec nous.
00:51:55 [Musique]
00:51:57 Les 6 et 7 juin, Sud Radio vous dit
00:51:59 Bonne fête de la radio.
00:52:01 Terre-de-France.fr,
00:52:03 le premier site d'articles français
00:52:05 et patriotes présente...
00:52:07 [Musique]
00:52:09 Ici Sud Radio.
00:52:11 Les Français
00:52:13 parlent au français.
00:52:15 Je n'aime pas
00:52:17 la blanquette de veau. Je n'aime pas
00:52:19 la blanquette de veau.
00:52:21 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:52:23 Eh ben je suis pas
00:52:25 le seul, comme vous voyez.
00:52:27 Fabien Bouglet a parlé dans toute la France
00:52:29 actuellement, on est en train de parler de cela.
00:52:31 Et quand je pense qu'il y a encore quelques années
00:52:33 on disait ça y est, on va avoir des sociétés,
00:52:35 mais en veux-tu en voilà, ça va être
00:52:37 gratuit, ça va être le
00:52:39 soleil d'un côté et le vent de l'autre.
00:52:41 Et le problème qui s'est posé
00:52:43 à un moment donné à nos âmes d'enfants
00:52:45 hé bé, et s'il n'y a pas de vent ?
00:52:47 On fait quoi s'il n'y a pas de vent ? On ramène
00:52:49 les fossiles, comme d'habitude.
00:52:51 Et s'il n'y a pas de soleil ? Eh ben
00:52:53 on ramène les fossiles comme d'habitude.
00:52:55 Et voilà, c'est pour ça que je parle des intermittents
00:52:57 du spectacle, et c'est un vrai problème.
00:52:59 Alors, qu'est-ce qui s'est passé à
00:53:01 Béon ?
00:53:03 - Ben à Béon, le même problème
00:53:05 que... - Béon,
00:53:07 village qui est tout à côté de la Seine-Saint-Cyr.
00:53:09 - Ah oui, à une vallée de la Seine-Saint-Cyr,
00:53:11 3 kilomètres, et même pas...
00:53:13 Et évidemment, ils ont installé un
00:53:15 bas de mesure pour
00:53:17 éventuellement monter des éoliennes,
00:53:19 et comme par hasard, c'est avéré
00:53:21 positif,
00:53:23 donc à savoir
00:53:25 plus de 12 km/h, et pas plus
00:53:27 que 80 km/h de vent.
00:53:29 Ça marche pas autrement.
00:53:31 - Ah oui, et il faut un minimum de 12 km/h
00:53:33 et maximum 80 km/h.
00:53:35 - Voilà, c'est ce que j'ai appris dans l'affaire.
00:53:37 Donc à Béon, évidemment les gens
00:53:39 étaient hostiles à cette installation,
00:53:41 il y a eu
00:53:43 une enquête publique,
00:53:45 vu l'hostilité
00:53:47 des gens.
00:53:49 Le préfet,
00:53:51 intelligemment,
00:53:53 a mis un avis défavorable
00:53:55 à ce projet.
00:53:57 À savoir qu'à Béon, il y a une église
00:53:59 qui est sur les hauteurs de l'époque
00:54:01 où les croisés se repéraient
00:54:03 d'église en église, et elle est magnifique.
00:54:05 Eh bien, le préfet,
00:54:09 ayant remis son avis défavorable,
00:54:11 paraît-il, selon la Cour d'Appel,
00:54:13 hors du délai,
00:54:15 donc la Cour d'Appel
00:54:17 de Lyon a débouté
00:54:19 l'avis défavorable du préfet
00:54:21 parce que ces entreprises-là
00:54:23 ne marchent pas comme ça, même en cassation
00:54:25 ils vont.
00:54:27 Donc, il faut tout recommencer
00:54:29 à zéro, il faut refaire
00:54:31 quasiment une enquête publique. - Il faut refaire la procédure.
00:54:33 - Ah oui, il faut refaire tout, voilà.
00:54:35 - Jean-Michel Leroy, vous les...
00:54:37 - Non, c'est tout à fait ça.
00:54:39 Là, on s'était bien battus
00:54:41 aussi sur ce projet
00:54:43 qui n'avait pas abouti,
00:54:45 et là, il va falloir tout recommencer,
00:54:47 donc c'est du temps,
00:54:49 et c'est beaucoup de
00:54:51 questionnements par rapport au fonctionnement
00:54:53 justement de ces procédures.
00:54:55 - Alors, juste,
00:54:57 je voudrais, d'abord, ça, vous devez
00:54:59 le savoir pour la Célestin-Cyr, puisque vous êtes conseiller municipal,
00:55:01 est-ce que, et on en reparlera
00:55:03 plus généralement avec Fabien Bouglet,
00:55:05 parce que, savoir comment se passe
00:55:07 la mécanique, c'est-à-dire, est-ce que ces compagnies
00:55:09 notamment, ou d'autres,
00:55:11 enfin, qui arrivent, est-ce qu'ils disent,
00:55:13 par exemple, au village,
00:55:15 ou à la ville, etc.,
00:55:17 ils disent "Homer, écoutez, on va vous subventionner,
00:55:19 on va vous aider,
00:55:21 etc."
00:55:23 Comment ça se passe ?
00:55:25 Est-ce que vous avez eu le vent,
00:55:27 vous, de cela ? - Disons qu'en 2015,
00:55:29 quand ça s'est engagé, moi,
00:55:31 j'étais pas au conseil. Je sais que
00:55:33 après, arrivé en 2020
00:55:35 au conseil municipal,
00:55:37 l'entreprise,
00:55:39 le promoteur en question,
00:55:41 pousse énormément. Il y a eu des lois
00:55:43 qui ont été passées
00:55:45 pour ne plus faire trop de
00:55:47 cadeaux, de choses et d'autres.
00:55:49 - Ah oui, des lois anti-corruption.
00:55:51 - Oui, anti-corruption, si on veut dire.
00:55:53 Il y a donc une petite
00:55:55 rémunération
00:55:57 selon l'électricité fournie,
00:55:59 qui serait pour la
00:56:01 commune de 50 000 euros environ
00:56:03 par an. - D'accord.
00:56:05 - Et aussi,
00:56:07 quelques...
00:56:09 Comme dans le cahier des charges, c'est démontré,
00:56:11 pour compenser des dommages,
00:56:13 quelques routes,
00:56:15 quelques petits travaux
00:56:17 de faits par l'entreprise.
00:56:19 Donc, c'est...
00:56:21 - Oui, c'est au niveau du village.
00:56:23 - Voilà. - Enfin, bien, vous voulez.
00:56:25 En général, alors un peu plus généralement,
00:56:27 parce que maintenant, les éoliennes,
00:56:29 il y en a partout. Comment ça se passe ?
00:56:31 - En fait, vous comprenez bien que
00:56:33 en réalité, d'une part,
00:56:35 il y a quelques années,
00:56:37 j'ai été vraiment à l'origine
00:56:39 de cette alerte,
00:56:41 les exploitants éoliens mettaient, et ils continuent de le faire,
00:56:43 les éoliennes sur les terres des élus.
00:56:45 Ou de la famille des élus. C'est ce qu'on appelle
00:56:47 le délit de prise illégale d'intérêt.
00:56:49 Il y a eu un énorme scandale de la prise
00:56:51 illégale d'intérêt qui a été dénoncé en 2014
00:56:53 par le service central
00:56:55 de prévention de la corruption,
00:56:57 qui a émis une alerte et qui avait 250 plaintes.
00:56:59 Le service central de prévention de la corruption
00:57:01 étant une unité du ministère
00:57:03 de la justice.
00:57:05 Et pour remercier cette unité...
00:57:07 - Donc il y a 10 ans, ça.
00:57:09 - Et pour remercier cette unité, cette unité a été
00:57:11 dissoute. Et les dossiers ont
00:57:13 disparu. Elles ont été archivées.
00:57:15 J'en suis à l'origine, donc je connais
00:57:17 bien le dossier. Et effectivement,
00:57:19 à l'époque, François Brott,
00:57:21 on est en 2013-2014, a fait
00:57:23 une loi... - Qui est François Brott ?
00:57:25 - François Brott, c'était un député socialiste
00:57:27 qui était le président de la commission...
00:57:29 C'est lui qui a fait la loi pour la baisse
00:57:31 de la part du nucléaire à 50%.
00:57:33 Et c'est lui qui a fait la loi d'accélération
00:57:35 des renouvelables. - D'accord.
00:57:37 - Et justement, qui allait aboutir
00:57:39 à la baisse des poursuites sur les
00:57:41 prises illégales d'intérêts. Et donc
00:57:43 il a été remercié en étant nommé patron
00:57:45 de RTE, la société d'EDF
00:57:47 chargée du raccord de bord des zéoliennes
00:57:49 au réseau. - Dont nous avons reçu le fondateur,
00:57:51 comme vous le savez, il y a quelques mois. - Exactement.
00:57:53 François Brott a justement
00:57:55 succédé à André Merlin.
00:57:57 Donc si vous voulez, d'une part,
00:57:59 il y a ces prises illégales d'intérêts qui continuent.
00:58:01 Mais si un élu ne participe
00:58:03 pas au vote et à des éoliennes sur ses
00:58:05 terres, il ne peut pas être poursuivi pour prise illégale d'intérêts.
00:58:07 - Bien sûr. - Et puis il y a l'autre cadeau
00:58:09 qui était une sorte de corruption
00:58:11 indirecte, qui consiste à dire
00:58:13 "on va vous faire un chemin
00:58:15 communal". Alors normalement, ce sont
00:58:17 des mesures compensatoires.
00:58:19 Alors s'il s'agit de faire une haie,
00:58:21 de peuplier, pour voir cacher les éoliennes,
00:58:23 ça se comprend. Mais refaire
00:58:25 un route ou une trottoire ou un jeu de boules
00:58:27 comme ça se fait régulièrement,
00:58:29 et on a vu effectivement des exploitants éoliens
00:58:31 - j'avais posé une question à l'Assemblée
00:58:33 nationale sur le sujet -
00:58:35 payer et se substituer
00:58:37 aux biens publics
00:58:39 et à l'intérêt général, aux services
00:58:41 publics, et à donc arriver
00:58:43 avec cette carotte
00:58:45 et en fait faire le boulot de ce qui
00:58:47 normalement relève de l'État. C'est-à-dire
00:58:49 c'est à l'État de refaire le route.
00:58:51 Et donc on voit bien ce travers
00:58:53 qui est que les exploitants
00:58:55 éoliens prennent une mainmise
00:58:57 et ils font ce qu'on appelle la maîtrise foncière.
00:58:59 Ils signent les contrats
00:59:01 avec les propriétaires terriens, et ensuite
00:59:03 ils verrouillent le dossier avec les maires
00:59:05 et parfois ils demandent même aux communes.
00:59:07 Ils incitent les communes à faire
00:59:09 des travaux, changement de place,
00:59:11 restauration d'une église.
00:59:13 Ils endettent la commune,
00:59:15 et ensuite ils disent "comme il y aura
00:59:17 les éoliennes, on pourra payer
00:59:19 ces dettes communales". Et effectivement,
00:59:21 les conseils municipaux sont
00:59:23 corsetés, parce que s'il n'y a pas
00:59:25 les éoliennes, il n'y a plus le financement
00:59:27 et donc on attribuera ces frais
00:59:29 aux conseils municipaux. - On encourage la dette.
00:59:31 C'est un vieux schéma.
00:59:33 - C'est tout un processus dans les campagnes.
00:59:35 Certains me disent "on n'a jamais
00:59:37 vu une ambiance de détérioration
00:59:39 du corps social dans les villages
00:59:41 que depuis la seconde
00:59:43 guerre mondiale".
00:59:45 Il faut comprendre ça. - À ce point ?
00:59:47 - Oui, tout à fait. Parce que nous, on est
00:59:49 en région parisienne. Moi je me bats, je vais
00:59:51 partout dans la campagne et dans le monde marin.
00:59:53 Mais je peux vous garantir
00:59:55 que tous les partis politiques
00:59:57 qui sont favorables aux éoliennes sont des partis
00:59:59 politiques qui ont leur voix
01:00:01 dans les centres urbains.
01:00:03 Et tous les partis politiques
01:00:05 qui sont hostiles
01:00:07 aux éoliennes sont des gens qui comprennent
01:00:09 la ruralité. Et il y a un hiatus
01:00:11 absolument, une rupture incroyable,
01:00:13 sociétale,
01:00:15 sociologique, entre deux mondes
01:00:17 qui ne se comprennent plus. Les
01:00:19 centres urbains où il n'y aura pas d'éoliennes,
01:00:21 c'est pas à Paris qu'on va mettre
01:00:23 au canal Saint-Martin des éoliennes,
01:00:25 mais c'est au canal Saint-Martin que l'électorat
01:00:27 soutient les éoliennes.
01:00:29 - S'il vous plaît, Fabien Bouclet, ni au touquet.
01:00:31 - Ni au touquet.
01:00:33 - Je dois le prendre. - Je veux vous le rappeler.
01:00:35 Parce que ça c'est une question importante.
01:00:37 Pourquoi on parle du touquet ?
01:00:39 C'est parce que Brigitte Macron,
01:00:41 enfin, Mme Auzière, la fille
01:00:43 de Brigitte Macron, a obtenu
01:00:45 15 jours après l'arrivée de son beau-père
01:00:47 à l'Elysée,
01:00:49 la fin d'un projet d'éoliennes
01:00:51 au large du touquet, alors qu'elle
01:00:53 était, alors c'est pas une fake news,
01:00:55 présidente de l'association de lutte contre
01:00:57 les éoliennes. C'est le seul parc éolien
01:00:59 que je connais qui a été supprimé en 15 jours.
01:01:01 - Mais écoutez, ne soyons pas
01:01:03 médisants, c'est un hasard.
01:01:05 C'est un hasard.
01:01:07 On reparle de tout ça juste après cette petite pause.
01:01:09 - Sud Radio Bercov,
01:01:11 dans tous ses états,
01:01:13 appelez maintenant pour réagir
01:01:15 0 826 300 300.
01:01:17 Terre de France, point fr,
01:01:19 le premier site d'articles français
01:01:21 et patriotes présente
01:01:23 - Ici Sud Radio,
01:01:25 les Français
01:01:27 parlent au français.
01:01:29 Les carottes sont cuites.
01:01:31 Les carottes sont cuites.
01:01:33 - Sud Radio Bercov,
01:01:35 dans tous ses états,
01:01:37 - Oui, Jean-Michel Laurin,
01:01:39 je voudrais justement qu'on parle
01:01:41 de Joigny, où vous avez
01:01:43 l'autre restaurant, la Côte Saint-Jacques.
01:01:45 Moi je suis allé à plusieurs reprises à Joigny,
01:01:47 je peux en parler, c'est une ville
01:01:49 vraiment médiévale.
01:01:51 Il y a ces maisons extraordinaires,
01:01:53 je dis ça aux auditeurs,
01:01:55 si vous avez l'occasion d'aller dans Lyon,
01:01:57 aller à la Fontaine-aux-Muses, aller à la Côte Saint-Jacques,
01:01:59 mais aller voir ces maisons
01:02:01 magnifiques, vous avez un trésor d'art.
01:02:03 - Il faut se promener dans Joigny, oui, oui,
01:02:05 c'est une ville superbe,
01:02:07 avec plein de petites ruelles,
01:02:09 des maisons à pans de bois,
01:02:11 on a trois églises sur Joigny,
01:02:13 donc deux qui dominent justement
01:02:15 la ville, avec l'église Saint-Jean
01:02:17 et l'église Saint-Thibault,
01:02:19 et puis l'église Saint-André,
01:02:21 qui est un petit peu plus loin dans le quartier Saint-André,
01:02:23 on a les vignes au-dessus,
01:02:25 et c'est une ville médiévale,
01:02:27 c'est une ville qui est classée
01:02:29 d'art et d'histoire, et donc
01:02:31 nous on incite toujours nos clients
01:02:33 à passer dans ces petites ruelles,
01:02:35 à découvrir la ville qui est superbe.
01:02:37 Moi j'y suis né,
01:02:39 donc voilà, comme toi,
01:02:41 c'est vrai qu'on tient beaucoup
01:02:43 à ces villes, à nos territoires,
01:02:45 parce qu'on a vécu là, et qu'on est resté là,
01:02:47 on a les pieds dans le terroir,
01:02:49 et c'est ça qui nous révolte un petit peu
01:02:51 quand on voit des projets comme ça.
01:02:53 - C'est quand on essaie, vous savez, hier on recevait aussi
01:02:55 un agriculteur, un éleveur de cochons lignés
01:02:57 qui nous racontait son histoire qui est extraordinaire,
01:02:59 mais c'est ça qui est extraordinaire,
01:03:01 on dirait qu'on veut tuer tout ça,
01:03:03 on dirait qu'on veut tuer la ruralité,
01:03:05 qu'on veut tuer, enfin, ce qui fait aussi
01:03:07 le fait que, bon c'est très bien,
01:03:09 on vit en ville, mais c'est très bien
01:03:11 d'avoir un autre air à respirer,
01:03:13 et à boire, votre vin, etc.
01:03:15 Mais comment, alors justement,
01:03:17 quand il y a le patrimoine Fabien Mouglet,
01:03:19 est-ce qu'il y a eu des villes,
01:03:21 ou des villages, ou patrimoniaux,
01:03:23 comme il y en a beaucoup en France,
01:03:25 où il y a eu des problèmes ?
01:03:27 - Alors, c'est un enjeu majeur,
01:03:29 il faut souligner l'excellent
01:03:31 alerte de l'ami
01:03:33 d'Emmanuel Macron, Stéphane Bern,
01:03:35 qui se bat pour lutter
01:03:37 contre l'implantation d'éoliennes
01:03:39 à quelques kilomètres
01:03:41 du château d'Amboise, qui est un château
01:03:43 historique. Partout en France,
01:03:45 il y a des impacts sur des zones
01:03:47 historiques, et j'espère que le préfet
01:03:49 de Lyon
01:03:51 se posera
01:03:53 en conservateur
01:03:55 du patrimoine historique
01:03:57 de la région. Alors,
01:03:59 il faut comprendre que
01:04:01 François Brotte, le fameux François Brotte, député,
01:04:03 qui a eu une action
01:04:05 vraiment déplorable,
01:04:07 m'a dit personnellement, parce que j'étais allé
01:04:09 dans un colloque de promoteurs éoliens,
01:04:11 "Nous voulons remplacer
01:04:13 vos clochers par des éoliennes."
01:04:15 - Et il ne vous l'a pas dit comme ça ?
01:04:17 - Il me l'a dit comme ça, à moi. Il y a une volonté...
01:04:19 - Comme ça ? - Comme ça !
01:04:21 Il y a une volonté de destruction
01:04:23 culturelle. Rappelez-vous
01:04:25 que Péillon disait "Nous voulons
01:04:27 déraciner,
01:04:29 enlever les racines."
01:04:31 Et, outre le fait que les éoliennes
01:04:33 ne servent à rien, je rappellerai quand même
01:04:35 un point important, tout récemment, on a dû
01:04:37 fermer des centrales nucléaires et arrêter
01:04:39 la production de centrales nucléaires, parce que
01:04:41 nous avions trop de production éolienne.
01:04:43 Donc, en fait, puisqu'on a déjà
01:04:45 l'activité des réacteurs nucléaires,
01:04:47 l'activité des centrales éoliennes ne serve à rien.
01:04:49 En revanche, elles ont
01:04:51 un impact terrible sur la protection du patrimoine,
01:04:53 et là-dessus, j'ai mis
01:04:55 une alerte sur la préservation
01:04:57 du visage de la France
01:04:59 qui est, comme je l'ai dit tout à l'heure,
01:05:01 défigurée,
01:05:03 et chaque action est une agression
01:05:05 contre le paysage français,
01:05:07 et heureusement, des préfets,
01:05:09 des juges, commencent à réagir.
01:05:11 On a d'abord eu une jurisprudence
01:05:13 très importante du Conseil d'État,
01:05:15 qui a soutenu la jurisprudence
01:05:17 Marcel Proust,
01:05:19 pour... Il y est combré.
01:05:21 - Oui, il est combré, oui.
01:05:23 - Le Conseil d'État a accepté l'annulation d'un parc éolien
01:05:25 qui était situé
01:05:27 dans le descriptif
01:05:29 littéraire de Marcel Proust.
01:05:31 - Oui, dans la recherche du temps perdu, quoi.
01:05:33 - Exactement.
01:05:35 On a eu également un préfet
01:05:37 qui a refusé des éoliennes
01:05:39 qui allaient s'insérer dans les paysages
01:05:41 peints par Camille Pissarro.
01:05:43 Et donc, on a un grand
01:05:45 mouvement qui est en train de s'opérer
01:05:47 de défense par nos préfets,
01:05:49 par nos juges,
01:05:51 par le Conseil d'État,
01:05:53 par une prise en considération...
01:05:55 - Et puis par l'action des habitants et des citoyens.
01:05:57 - Par l'alerte de ces citoyens,
01:05:59 de cette prise en considération que
01:06:01 on ne peut pas, sous prétexte
01:06:03 de décarboner l'électricité
01:06:05 qui est déjà décarbonée en France,
01:06:07 détruire le visage
01:06:09 de la France et le patrimoine
01:06:11 culturel. Et donc,
01:06:13 je forme le vœu que le préfet de Lyon
01:06:15 s'insère dans cette
01:06:17 jurisprudence qui est en train,
01:06:19 qui est inévitable, qui va être
01:06:21 un véritable tsunami. Parce qu'en réalité,
01:06:23 ces premières jurisprudences
01:06:25 qui ont été rendues toutes récemment,
01:06:27 ce sont les premières
01:06:29 d'une longue
01:06:31 série avant le démantèlement
01:06:33 progressif des éoliennes.
01:06:35 Et d'ailleurs André Bercol, je voudrais vous souligner,
01:06:37 en Bretagne, on a eu les premières décisions
01:06:39 après 15 ans de combats
01:06:41 de résistants à la pollution éolienne,
01:06:43 de démantèlement d'éoliennes, et on a
01:06:45 eu trois éoliennes qui sont démantelées par la
01:06:47 justice parce qu'elles sont non conformes
01:06:49 aux droits. Et donc,
01:06:51 c'est très important parce que nous sommes
01:06:53 en train d'assister à un revirement
01:06:55 intellectuel, sociologique
01:06:57 sur cette question,
01:06:59 sur le fondement de cette préservation.
01:07:01 Et quand j'entends
01:07:03 vos inquiétudes, et par
01:07:05 rapport à cette défense de ce patrimoine
01:07:07 historique et culturel important
01:07:09 de votre région, et bien,
01:07:11 on ne peut qu'espérer une prise
01:07:13 de conscience étatique par rapport à la
01:07:15 destruction de ce paysage. - Et je voudrais dire,
01:07:17 d'ailleurs, aussi bien à l'intention de Vincent Poirand de
01:07:19 me l'enjoindre que Jean-Michel Leroy,
01:07:21 vous avez dit, Jean-Michel Leroy,
01:07:23 que même vos clients commencent à protester.
01:07:25 Et on voit, vous savez, quand les touristes
01:07:27 arrivent, c'est important, les gens qui viennent
01:07:29 en France pour la beauté, pour voir,
01:07:31 etc. Et quand ils s'aperçoivent
01:07:33 des espèces
01:07:35 d'atteintes comme ça au paysage
01:07:37 et d'atteintes à l'environnement,
01:07:39 qu'est-ce qu'ils vous disent en fait ?
01:07:41 Qu'est-ce que vous entendez en général ?
01:07:43 - Ils ne comprennent pas en fait. Ils ne comprennent pas
01:07:45 parce qu'ils disent "mais pourquoi on est venus
01:07:47 installer ça là, alors que
01:07:49 peut-être il y a des endroits où il n'y a pas
01:07:51 de villages autour, il n'y a pas
01:07:53 de sites remarquables, et pourquoi
01:07:55 sur un village, une ville comme Jouani,
01:07:57 on vient installer ça juste devant ?
01:07:59 - Ils vous le disent souvent ?
01:08:01 - On ne nous le dit pas tous les jours, je suis tout à fait honnête,
01:08:03 mais on nous le dit régulièrement, oui.
01:08:05 Oui, bien sûr.
01:08:07 - En fait, à la Seine-Saint-Cyr,
01:08:09 Vincent,
01:08:11 est-ce que les gens
01:08:13 disent "bon, c'est comme ça" ?
01:08:15 Est-ce que les gens ont un peu,
01:08:17 comme dans beaucoup de phénomènes,
01:08:19 on ne va pas reparler de santé, etc.,
01:08:21 les gens disent "oui, mais c'est comme ça,
01:08:23 on ne peut pas faire autrement" ou au fond
01:08:25 ils réagissent ?
01:08:27 - Ils réagissent
01:08:29 parce qu'ils savent
01:08:31 que leur maison ne vale pas grand-chose,
01:08:33 parce que c'est quand même un endroit...
01:08:35 - Ah oui, parce qu'on leur a dit que leur maison
01:08:37 allait prendre beaucoup d'ambulances.
01:08:39 - Oui, mais là c'est absolument faux. Leur maison ne vale pas grand-chose,
01:08:41 il y a un seul commerce,
01:08:43 c'est le mien,
01:08:45 il y a 850 habitants,
01:08:47 et ils vont perdre leur maison.
01:08:49 Surtout celles qui sont plus proches encore
01:08:51 des installations,
01:08:53 sur le hameau de Ruban,
01:08:55 elles seront invendables,
01:08:57 parce que c'est carrément en plein,
01:08:59 même à la petite selle, où il y a
01:09:01 nos amis communs,
01:09:03 qui est président de l'association "Ville et Village en Campagne",
01:09:05 il a fait
01:09:07 une rénovation
01:09:09 d'une bâtisse magnifiquement
01:09:11 faite,
01:09:13 avec un goût exquis,
01:09:15 donc ça ne peut pas être
01:09:17 surplombé par un engin
01:09:19 moderne qui tourne comme ça,
01:09:21 qui clignote toute la nuit.
01:09:23 Non, les gens ne s'habituent pas du tout,
01:09:25 ça déprécie
01:09:27 vraiment le pas de frémois.
01:09:29 - Il n'y a pas de fatalisme.
01:09:31 - Oui, les gens réagissent.
01:09:33 - Oui, je pense.
01:09:35 - Il y a eu en Bretagne,
01:09:37 une décision de la Cour d'appel de Rennes,
01:09:39 c'est pour ça que je suis très optimiste sur cette question,
01:09:41 depuis 15 ans que je me bats,
01:09:43 qui est toute récente,
01:09:45 qui a indemnisé les voisins
01:09:47 d'Éosiennes pour troubles anormaux
01:09:49 de voisinage et perte de valeur
01:09:51 des maisons.
01:09:53 - Troubles de la jouissance.
01:09:55 - C'est une perte de jouissance.
01:09:57 C'est très intéressant, parce que tous les lobbies éoliens,
01:09:59 France Énergie et Eolienne, devenus France Renouvelable,
01:10:01 le Syndicat des énergies renouvelables,
01:10:03 l'ADEME,
01:10:05 l'Institut suédois du Doudi,
01:10:07 ça ne fait pas baisser la valeur des maisons sur les territoires.
01:10:09 Qu'est-ce qu'on voit ?
01:10:11 Des maisons qui deviennent invendables,
01:10:13 des maisons qui ont leur prix qui diminue,
01:10:15 et quand les gens peuvent vendre ?
01:10:17 Et donc,
01:10:19 cette reconnaissance par la Cour d'appel a été
01:10:21 une décision historique,
01:10:23 parce que c'est la première fois
01:10:25 qu'une juridiction condamne
01:10:27 pour troubles anormaux de voisinage,
01:10:29 indemnisée par l'exploitant éolien,
01:10:31 la perte de valeur,
01:10:33 et donc ça a représenté 700 000 euros.
01:10:35 700 000 euros, on avait
01:10:37 entre 15 et 40%
01:10:39 de la valeur des maisons.
01:10:41 Et donc, les inquiétudes
01:10:43 qu'ont les personnes qui ont parfois
01:10:45 la maison et le patrimoine d'une vie,
01:10:47 sont tout à fait justifiées
01:10:49 par rapport à cette pollution éolienne.
01:10:51 - On va marquer une courte pause sur Sud Radio,
01:10:53 et puis on continue de parler de ces éoliennes
01:10:55 avec vous au 0826 300 300.
01:10:57 À tout de suite sur Sud Radio.
01:10:59 [Musique]
01:11:01 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états,
01:11:03 midi 14h.
01:11:05 André Bercov.
01:11:07 Terre-de-France.fr, le premier site
01:11:09 d'articles français et patriotes,
01:11:11 présente...
01:11:13 - Ici Sud Radio.
01:11:15 [Musique]
01:11:17 Les Français parlent au français.
01:11:19 Je n'aime pas
01:11:21 la blanquette de veau.
01:11:23 Je n'aime pas
01:11:25 la blanquette de veau.
01:11:27 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
01:11:29 - 13h46 sur Sud Radio,
01:11:31 nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec
01:11:33 Jean-Marc, qui nous appelle depuis Narbonne.
01:11:35 Bonjour Jean-Marc. - Bonjour Jean-Marc.
01:11:37 - Bonjour André, bonjour messieurs. Alors je suis un peu
01:11:39 au fait des éoliennes, parce que j'habite
01:11:41 un petit village à côté de Narbonne.
01:11:43 Parce que je dis que je suis au fond de Narbonne, parce que tout le monde connaît Narbonne,
01:11:45 à part les deux chars traînés.
01:11:47 Ça s'appelle Pour la Nouvelle.
01:11:49 Un village où il fait bon vivre.
01:11:51 Et donc j'habite dans une
01:11:53 résidence qui est la dernière
01:11:55 du village en bord de plage.
01:11:57 Et les éoliennes se faisant
01:11:59 au bord, au large
01:12:01 de Pour la Nouvelle et de Grusson,
01:12:03 les câbles des éoliennes
01:12:05 sont passés devant chez nous.
01:12:07 Donc j'en ai discuté avec
01:12:09 RTE et celui-là, parce que ça faisait beaucoup de bruit.
01:12:11 Et je me suis renseigné,
01:12:13 donc ils font 3 éoliennes, un essai,
01:12:15 tenez-vous bien en tête, de 3 éoliennes en mer,
01:12:17 parce que les éoliennes, quand on les met maintenant
01:12:19 au large, on ne peut pas les ancrer au sol.
01:12:21 C'est logique, étant donné que les profondeurs
01:12:23 sont trop profondes. Donc ils font des tests
01:12:25 comme ils ont fait, je crois, en Normandie ou en Bretagne
01:12:27 qui sont concluants, pour mettre des éoliennes
01:12:29 dites flottantes. Vous comprenez, moi,
01:12:31 avec un point de visoire, vous comprenez.
01:12:33 Le coût de
01:12:35 3 éoliennes, je vous le donne
01:12:37 1 000, comme disait notre ami Coluche,
01:12:39 allez-y messieurs, 3 éoliennes
01:12:41 en test. - 3 éoliennes
01:12:43 en mer avec câbles.
01:12:45 - Voilà. - Elle est compte ?
01:12:47 2 millions d'euros en pièces ?
01:12:49 - 3 millions d'euros le mégawatts.
01:12:51 - 3 millions d'euros le mégawatts.
01:12:53 - 300 millions d'euros messieurs.
01:12:55 - 300 millions
01:12:57 d'euros le coût des 3 éoliennes ?
01:12:59 - Oui, que vous pouvez vérifier messieurs, parce que
01:13:01 ça m'est dit par RTE, par le chef de projet
01:13:03 qui demeure un homme charmant,
01:13:05 donc ça fait pas si, vous savez, la Caisse des dépôts
01:13:07 est 2DF. - Oui, R&E.
01:13:09 - Donc 300 millions d'euros pour 3
01:13:11 éoliennes, et à l'E4, ils sont en train de faire pareil.
01:13:13 300 millions d'euros pour
01:13:15 3 éoliennes. Alors je vais demander,
01:13:17 pourquoi, étant donné qu'en plus, pour en nouvelle, on a
01:13:19 beaucoup de ventes, à la limite, je veux bien,
01:13:21 enfin je veux bien, vous voyez ce que je veux dire, je rentre pas dans l'état.
01:13:23 - Oui, oui, oui, d'accord. - Éoliennes,
01:13:25 oui ou non, mais pourquoi
01:13:27 vous faites un test ? Je leur ai demandé.
01:13:29 Mais parce que comme c'est des éoliennes, donc,
01:13:31 qui ne sont pas ancrées au sol,
01:13:33 vu que les profondeurs, maintenant, on les met à 30 km,
01:13:35 pour que le paysage soit
01:13:37 moins dénaturé,
01:13:39 voilà, donc on peut plus,
01:13:41 on peut pas les ancrer au sol, donc on fait des éoliennes
01:13:43 photo. Je dis mais ça, bon, on peut faire des études,
01:13:45 et c'est pas la peine de 3...
01:13:47 - Ah, mais on en a déjà fait, ça marche,
01:13:49 donc si ça marche, pourquoi vous le faites là ? Parce qu'en Méditerranée,
01:13:51 on l'a pas fait, donc je dis, il y a 3
01:13:53 éoliennes, 300 millions, mais je dis,
01:13:55 mais après, qu'est-ce qu'il va se passer ? Ah, mais, il me
01:13:57 dit après, si ça marche, si c'est concluant,
01:13:59 ben oui, il y a du vent chez nous, donc ça va être concluant,
01:14:01 je suppose, et après, on va
01:14:03 faire un parc d'éoliennes de 30 à 40
01:14:05 éoliennes. Mais je dis, mais alors ça va coûter combien,
01:14:07 ça ? Ah, mieux dit ça, on le sait pas.
01:14:09 - Ah, oui, parce que
01:14:11 si ça marche, on va en faire, allez, vous allez
01:14:13 avoir un parc d'éoliennes devant la maison,
01:14:15 enfin, par la maison, j'exagère.
01:14:17 - Voilà, si vous voulez, donc,
01:14:19 où c'est que c'est la folie ? Si vous voulez, c'est
01:14:21 300 millions, alors le gars de RTE me répond,
01:14:23 oui, mais ça crée des emplois, alors moi, j'ai répondu,
01:14:25 j'ai dit, vous savez, crée des emplois, si vous
01:14:27 me donnez 300 millions, je vais créer beaucoup de
01:14:29 bonheur, parce que,
01:14:31 si vous voulez, pour 1 000 ou 2 000
01:14:33 employés, soi-disant, qui vont travailler
01:14:35 pendant 6 mois ou 1 an, avec 300
01:14:37 millions, sans être Bruno Le Maire, si vous voulez,
01:14:39 on peut être un peu meilleur, et on va
01:14:41 créer beaucoup d'emplois, André.
01:14:43 - Ouais, ouais.
01:14:45 - Là-dessus, c'est une... - Jean-Marc, c'est fou.
01:14:47 - On ne crée pas d'emplois avec des éoliennes.
01:14:49 D'abord, premièrement, les éoliennes ne sont pas
01:14:51 construites en France, une seule.
01:14:53 Elles sont principalement construites en Allemagne.
01:14:55 - Attends, mais aucune n'est nommée, Fabien, on vous crée.
01:14:57 - Aucune éolienne n'est construite en France.
01:14:59 - Il y a deux
01:15:01 chaînes,
01:15:03 deux montages,
01:15:05 qui sont installés à Saint-Nazaire
01:15:07 et au Havre,
01:15:09 et ce sont principalement des éoliennes ou des
01:15:11 composants venant d'Allemagne, ou d'Espagne,
01:15:13 ou de Chine. Mais
01:15:15 l'essentiel des éoliennes au niveau
01:15:17 mondial sont construites par Siemens Energy,
01:15:19 Vestas, le danois Vestas,
01:15:21 et les Chinois.
01:15:23 Il n'y a plus de fabricants.
01:15:25 Pourquoi ? Parce qu'on a vendu Alstom,
01:15:27 - Oui. - Avec ses éoliennes.
01:15:29 - Attendez, on les rachète à Rabel !
01:15:31 - Oui, mais là, on ne fait pas de éoliennes.
01:15:33 - Je sais, je sais.
01:15:35 - Et ce que font les exploitants éoliens,
01:15:37 c'est qu'ils prennent des prestataires
01:15:39 de services venant d'Allemagne.
01:15:41 Quand vous prenez la construction d'un
01:15:43 parc éolien, vous avez toujours des prestataires
01:15:45 qui sont allemands, roumains, etc.
01:15:47 Donc la France ne bénéficie de rien,
01:15:49 la France paye,
01:15:51 les Français payent avec
01:15:53 leur subvention des éoliennes, qui est
01:15:55 retranscrite sur les factures
01:15:57 d'électricité des Français, les Français
01:15:59 payent, et les Français ne bénéficient
01:16:01 pas de la construction de ces
01:16:03 éoliennes, et les Français en subissent
01:16:05 les nuisances. Donc c'est perdant,
01:16:07 les éoliennes, c'est perdant,
01:16:09 perdant, perdant.
01:16:11 - Fabien Cochoin,
01:16:13 "Que je t'adresse par cocu, battu et content."
01:16:15 - Fabien, dans le cas de Jean-Marc,
01:16:17 peut-être que la Commune va toucher
01:16:19 quelque chose pour mettre à disposition...
01:16:21 - Oui, tout à fait, pour l'impact visuel.
01:16:23 D'ailleurs, vous savez que
01:16:25 à l'époque, la Bôle s'est battue
01:16:27 parce qu'il n'avait pas eu assez d'argent
01:16:29 pour l'impact visuel. Voilà
01:16:31 comment les communes se financent.
01:16:33 Au large de la Bôle, il y en a.
01:16:35 Tout à fait. Alors, il se dit
01:16:37 pour les gens que Valérie Pécresse,
01:16:39 qui a une maison à la Bôle, qui a été
01:16:41 initiateur des éoliennes, s'est arrangée
01:16:43 pour que sa maison n'ait pas à vue
01:16:45 sur les éoliennes en question. Donc,
01:16:47 le même dispositif que le Touquet.
01:16:49 - Mais au fond,
01:16:51 je voudrais qu'on revienne justement,
01:16:53 puisqu'on est
01:16:55 avec des
01:16:57 habitants, des acteurs du Jovignan,
01:16:59 Jean-Michel Lorrain,
01:17:01 Vincent Prentolangevin,
01:17:03 c'est vrai qu'il y a aussi
01:17:05 un tourisme fluvial, il y a une navigation,
01:17:07 il y a des activités.
01:17:09 Mais on a l'impression
01:17:11 qu'on a un peu
01:17:13 cédé, en tout cas certains,
01:17:15 je dirais irresponsables,
01:17:17 ou autres, ont un peu cédé en disant
01:17:19 je pense qu'au départ, peut-être c'était
01:17:21 sincère, oui, il faut l'extriciter,
01:17:23 mais cette espèce de narrative
01:17:25 qu'il y a eu a impressionné beaucoup de gens.
01:17:27 Mais si c'est au dépend du patrimoine
01:17:29 et au dépend du tourisme, c'est un peu embêtant.
01:17:31 - Oui, bien sûr,
01:17:33 bien sûr, et c'est vrai qu'on
01:17:35 parlait de la ville de Joigny elle-même, mais
01:17:37 il y a toute la vallée de Lyon qui est
01:17:39 impactée, il y a un tourisme fluvial,
01:17:41 il y a un port fluvial à Migeyne,
01:17:43 à Joigny, tout le long,
01:17:45 on retrouve, il y a beaucoup de touristes,
01:17:47 notamment hollandais, allemands,
01:17:49 anglais, qui viennent louer
01:17:51 des pénichettes et qui se baladent
01:17:53 sur cette magnifique rivière.
01:17:55 La ville de Joigny est en train de valider
01:17:57 un plan de rénovation complète de toutes les rives
01:17:59 de Lyon, de la ville et au-delà.
01:18:01 On a construit
01:18:03 des voies
01:18:05 pour faire circuler
01:18:07 des pistes cyclables, on peut aller
01:18:09 maintenant pratiquement jusqu'à la mer
01:18:11 depuis Auxerre,
01:18:13 le long avec les pistes cyclables,
01:18:15 donc c'est vrai qu'il y a une vraie prise en compte
01:18:17 de cette vallée de Lyon.
01:18:19 - C'est vrai, et quand je pense
01:18:21 que l'auberge
01:18:23 de Vincent Pointouangevin
01:18:25 et Edouard Sapel, la fontaine aux muses,
01:18:27 on aimerait qu'on se rappelle que les muses
01:18:29 c'est quelque chose, et c'est pas
01:18:31 vraiment les éoliennes qui encouragent
01:18:33 les muses, quel que soit l'art.
01:18:35 - Tout à fait, c'est pour ça que
01:18:37 j'ai demandé avec mon éditeur,
01:18:39 on a facilité la diffusion
01:18:41 des informations sur les éoliennes,
01:18:43 avec ce loup de poche à 7 euros,
01:18:45 pour rendre accessible, pour pouvoir le donner
01:18:47 à ses élus, alors c'est pas les 30 centimes
01:18:49 de droit d'auteur que je touche dessus qui vont changer.
01:18:51 C'est pour ça que j'insiste, pour
01:18:53 les personnes qui sont confrontées à la
01:18:55 pollution éolienne, donnez
01:18:57 ce document à vos élus,
01:18:59 sensibilisez-les
01:19:01 parce que les exploitants éoliens
01:19:03 diffusent un nombre impressionnant
01:19:05 de fake news sur
01:19:07 "les éoliennes vont sauver la planète", "les éoliennes sont recyclables",
01:19:09 "c'est la dernière marotte", etc.
01:19:11 Alors qu'il y a des informations
01:19:13 sourcées, documentées,
01:19:15 qui montrent qu'en réalité, ces éoliennes
01:19:17 sont une véritable escroquerie
01:19:19 financière et imposture
01:19:21 écologique. J'insiste sur ce point,
01:19:23 l'alerte sur ce point,
01:19:25 et je constate qu'effectivement,
01:19:27 certains partis politiques
01:19:29 se sont saisis de cette
01:19:31 question, et je m'en réjouis parce que ça fait 15 ans
01:19:33 et 20 ans pour certains qui luttent
01:19:35 contre cette pollution
01:19:37 éolienne, et je pense qu'il faut une prise
01:19:39 en compte, un électrochoc
01:19:41 dans l'opinion publique, pour arrêter
01:19:43 ce marasme
01:19:45 qui a un impact de toute façon très fort, puisque
01:19:47 ce sont les Français qui payent, je le rappelle.
01:19:49 - Ce que vous voulez dire, c'est qu'il faut lancer
01:19:51 un vent contre les éoliennes.
01:19:53 - Exactement ça ! - Et un sacré vent, c'est ça.
01:19:55 Merci en tout cas, merci
01:19:57 à vous, merci à Jean-Michel
01:19:59 Laurin, merci à Vincent Pointot-Langevin.
01:20:01 Je rappelle,
01:20:03 on n'a pas envie, en tout cas moi,
01:20:05 je donne mon avis personnel,
01:20:07 je connais ces lieux,
01:20:09 et vraiment, on n'a pas envie de voir des éoliennes
01:20:11 commencer à perturber ce
01:20:13 paysage, que ce soit sur une rive de
01:20:15 Lyon, ou du côté de l'Auberge de la Fontaine
01:20:17 aux Muses. En tout cas,
01:20:19 Fabien Mouglet, lui je sais, c'est Don Quichotte,
01:20:21 il se bat contre les... - Non, non, pas Don Quichotte !
01:20:23 David contre Goliath ! Je préfère
01:20:25 David que Don Quichotte ! - Non, parce que vous vous battez
01:20:27 contre les moulins avant !
01:20:29 - Ah oui ! - Merci à tous les trois
01:20:31 d'avoir été avec nous, André Bercoff, on vous retrouve
01:20:33 demain, pour La Culture entre 13h et 14h
01:20:35 avec Céline Alonso, Alexy Poulin
01:20:37 sera là de midi à 13h, et tout de suite
01:20:39 c'est Brigitte Lhaïs sur Sud Radio, à demain !
01:20:41 ...
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