• il y a 7 mois
Avec Mohamed Sifaoui, écrivain, spécialiste des mouvements politiques ; Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, auteur de "Guerre de l'énergie : au coeur du nouveau conflit mondial" publié aux éditions du Rocher ; Christian Gérondeau, auteur de "Climat : tout ça pour rien ! Le climat par les chiffres 2" publié aux éditions de l'Artilleur.

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-05-02##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Aper, la marque de vêtements qui respecte votre identité en vente exclusive sur aper-mod.com présente
00:00:08 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:00:12 Nous sommes en guerre
00:00:16 Avoir une drapoune qui va porter la flamme et qui va peut-être se péter la gueule avec Wake and Sea, c'est une énorme fierté
00:00:24 Je pisse et je bête, en m'entendant j'ai guette
00:00:28 C'est la moralité, oh my god, à tous les étages
00:00:32 Nous sommes en guerre
00:00:34 Nous sommes en guerre, eh oui, eh oui, nous sommes en guerre
00:00:37 Assignés aux faibles, assignés aux forts, conflits ouverts, conflits en gestation, faux conflits, conflits par procuration
00:00:46 On est là à tous les étages et dans tous nos états effectivement
00:00:51 Mais aujourd'hui nous allons parler d'abord de ce qui se passe, ce qui se passe aux proches-enviants
00:00:56 Évidemment Israël, Gaza
00:00:58 Mais les répercussions en Europe, en France, aux États-Unis
00:01:04 Et qu'est-ce que ça veut dire, de quoi ce conflit est-il le nom
00:01:08 Et comment les Sciences Po, dans les universités américaines, ici et là, un peu partout
00:01:16 Un certain nombre de gens vivent ce conflit comme effectivement
00:01:20 Comme on ne l'a pas vécu depuis très longtemps, depuis le Vietnam peut-être, ou autre, en tout cas on parle
00:01:27 Avec Mohamed Sifawi, qui est écrivain, qui a écrit plusieurs livres, qui connaît très très très bien
00:01:32 Le conflit israél-arabe, mais au-delà de là, le Moyen-Orient
00:01:37 Et qui va sortir d'ailleurs à la rentrée un livre sur le Hamas aux éditions du Rocher, on en reparlera à ce moment-là
00:01:44 Donc, qu'est-ce qui se passe vraiment, essayons de décrypter au-delà de telle ou telle manifestation
00:01:51 Parce que ce n'est pas nouveau tout cela, c'est un conflit qui a des décennies et plus
00:01:57 Et puis, nous allons parler de quelque chose de passionnant aussi avec Fabien Bouglet
00:02:02 Qu'est-ce qui fait que, entre l'Amérique et la Russie, le business continue
00:02:06 Oui oui, comme dit Serge Gainsbourg, eau et gaz à tous les étages
00:02:09 Mais là ce n'est pas eau et gaz, c'est pétrole et gaz
00:02:12 Mais comment ? Il y a l'embargo, il y a l'embargo sur la banque
00:02:15 Il a saisi des avaruces un peu partout, des milliards, des dizaines, des centaines de milliards
00:02:19 Oui, mais vous allez voir, le business continue de manière tout à fait intéressante
00:02:23 Comme quoi, comme quoi, hein
00:02:24 Au-delà, vous savez, il faut voir, l'arbre ne doit pas cacher la forêt
00:02:29 Et puis, voilà, une drag queen va participer au relais de la flamme olympique, c'est bien, ça fait partie de la diversité
00:02:36 Et au-delà des huées et des bravos, nous allons recevoir Christian Gérondo
00:02:42 Pour un rapport qui va faire beaucoup de bruit
00:02:45 Évidemment, Christian Gérondo, il faut le mettre en camp de réunification, on disait ça
00:02:49 Mais non, ce qu'il raconte sur, effectivement, le climat, le réchauffement climatique
00:02:53 Il dit que, oui, ce n'est pas du tout ce qu'on vous raconte
00:02:58 Mais c'est vrai que ce n'est pas du tout ce qu'on vous raconte
00:03:00 Et vous savez, il a pris les chiffres du GIEC
00:03:02 Il y a tous les chiffres et vous allez voir, ça va décoiffer très très très fort
00:03:07 Entre la réalité virtuelle qu'on essaye de nous vendre et la réalité qu'on essaye de nous cacher
00:03:13 Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai
00:03:16 Sud Radio, parlons vrai, oh
00:03:18 Aper, la marque de vêtements qui respecte votre identité
00:03:21 En vente exclusive sur aper-mod.com
00:03:25 Présente
00:03:26 Ici Sud Radio
00:03:29 Les Français parlent au français
00:03:34 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:37 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:40 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:03:43 Et nous voilà obligés de démentir le général de Gaulle
00:03:47 Ça ne nous arrive pas souvent ça
00:03:49 Quand il écrivait "Vers l'Orient compliqué, je m'envolais avec des idées simples"
00:03:55 Et bien c'est compliqué aujourd'hui pour le Proche-Orient
00:03:59 Et pour les répercussions un peu partout en Europe et aux Etats-Unis
00:04:02 D'avoir seulement des idées simples
00:04:04 Très difficile, on en parle tout de suite
00:04:07 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:04:11 Le fait du jour
00:04:12 Dylan, Bob Dylan, Masters of War, les maîtres de la guerre
00:04:15 Les seigneurs de la guerre effectivement
00:04:17 Cette guerre qui, ça fait quoi, 100 ans, 50 ans
00:04:21 Qui fait rage au Proche-Orient
00:04:23 Comme elle fait rage un peu partout dans le monde
00:04:25 Et nous, nous pensions très tranquillement
00:04:29 On n'est pas exposés depuis 1945, c'est fini
00:04:31 Les guerres se passent loin
00:04:32 On est chez nous en Europe, tout va bien
00:04:34 En Amérique, tout va bien, et bien non, non, non
00:04:37 Et on le voit d'ailleurs avec ces manifestations
00:04:41 Pro-palestinienne ou autres
00:04:44 Qui se passent à Columbia, qui se passent dans plusieurs universités américaines
00:04:48 Et qui tournent à la violence, vraiment, qu'on n'avait pas vue depuis la guerre du Vietnam
00:04:51 Pour les Etats-Unis, aussi fortement
00:04:54 Et à Paris, pour ne parler que de la France
00:04:57 Sciences Po Lille, Sciences Po un peu ailleurs, etc
00:05:02 Et puis ça s'exacerbe, alors voilà les uns qui disent
00:05:05 Oui, et bien il faut le Grand Israël
00:05:07 Les autres qui disent
00:05:08 From the river to the sea, Palestine will be free
00:05:12 C'est-à-dire, du jour d'un à la mer, la Palestine sera libre, etc, etc
00:05:17 Mohamed Sifawi, bonjour
00:05:18 - Bonjour
00:05:19 - Ce qui se passe de ce point de vue-là
00:05:21 Et vous connaissez, vous, la région pour l'avoir explorée
00:05:24 Je rappelle que c'est important
00:05:26 Moi j'aime bien les gens qui parlent de Moyen-Orient
00:05:29 Et qui se proclament spécialistes de Moyen-Orient
00:05:32 Sans connaître l'arabe
00:05:33 Sans connaître la langue arabe, m'ont toujours un peu étonné
00:05:36 Ce n'est pas évidemment votre cas
00:05:38 Et cela fait 20, 25 ans, et même beaucoup plus
00:05:40 Que vous avez écrit là-dessus, que vous explorez
00:05:42 Mais ce qui se passe aujourd'hui, je voudrais te venir
00:05:44 Est-ce que c'est une importation, encore une fois
00:05:46 Comme on en a connu ailleurs
00:05:48 De ce conflit Israël-Gaza, Israël-Palestine, etc
00:05:51 Ou c'est autre chose ?
00:05:53 - D'abord, c'est pas nouveau
00:05:55 Ce qui est appelé communément le conflit israélo-arabe
00:05:59 A toujours suscité à la fois des crispations, des passions, des polémiques
00:06:05 Plus que d'autres conflits
00:06:07 Ce n'est pas nouveau
00:06:09 Ce qui est nouveau, c'est le caractère
00:06:11 Je dirais, qui est en train d'avoir ce conflit
00:06:15 De fragmentation des sociétés occidentales
00:06:17 On est en train de passer un cap, me semble-t-il
00:06:20 Parce qu'aujourd'hui, ce conflit est instrumentalisé
00:06:25 Et ce qui est importé, ce n'est pas tant le conflit lui-même
00:06:28 C'est toute la propagande de l'Iran, du Hamas, du Hezbollah
00:06:33 Tout le narratif islamiste est importé
00:06:35 Et on a des milieux de gauche
00:06:38 Au nom du wauquisme, au nom de l'islamo-gauchisme
00:06:41 Au nom d'agendas particuliers, souvent électoralistes, clientélistes
00:06:45 Qui sont en train de reprendre au mot près
00:06:50 Le narratif d'une organisation terroriste
00:06:53 Et ça c'est nouveau
00:06:55 Parce que la différence qui existait
00:06:57 D'ailleurs, aujourd'hui, je tiens à le souligner
00:06:59 Il est faux de parler de conflit israélo-arabe
00:07:01 Puisque plusieurs pays arabes
00:07:03 Sont en voie de normalisation avec Israël
00:07:05 Il est faux même de parler de conflit israélo-palestinien
00:07:10 Puisque l'autorité palestinienne a clairement reconnu
00:07:13 Par la voix de Mahmoud Abbas
00:07:15 Qui même lorsqu'il est sur un jeu assez ambigu
00:07:19 A tenu quand même à rappeler
00:07:21 Qu'Israël avait le droit de vivre en sécurité
00:07:23 Contrairement au Hamas et au djihad islamique
00:07:27 Dont on parle peu
00:07:29 Et évidemment, à leur donneur d'ordre
00:07:31 Iraniens et à leurs appendices
00:07:33 Les appendices de l'Iran
00:07:35 Le Hezbollah et toutes les milices
00:07:37 Qui sont actives
00:07:39 Au Yémen, en Syrie et en Irak
00:07:43 Il y a une volonté manifeste
00:07:45 De détruire Israël
00:07:47 Et ce qui est nouveau et ce qui est grave
00:07:49 C'est justement ce narratif de la destruction d'un état
00:07:51 Qui est aujourd'hui récupéré au mot près d'ailleurs par les slogans
00:07:57 Parmi les slogans que vous avez cités
00:07:59 Il y a justement celui qui revient de façon régulière
00:08:03 Du Jourdain jusqu'à la mer
00:08:05 Évidemment cherchant à établir un état de Palestine
00:08:11 Dans ce qui est appelé la Palestine historique
00:08:15 C'est-à-dire la Palestine mandataire
00:08:17 Avant la création de l'état d'Israël
00:08:19 Et là c'est quelque chose qui est nouveau
00:08:23 Qui est inadmissible me semble-t-il
00:08:25 C'est un sujet sur lequel malheureusement
00:08:27 Il n'y a pas d'unanimité
00:08:29 C'est ce qui me sidère dans la classe politique française
00:08:33 - Il n'y a pas d'unanimité en Occident
00:08:35 Alors Mohamed Sifahoui, juste pour souligner
00:08:37 Ce que vous venez de dire
00:08:39 En fait ce n'est pas nouveau
00:08:41 Effectivement il y a toujours une fraction dans le monde arabe
00:08:43 Et ailleurs qui disent
00:08:45 "Israël ne devrait pas exister"
00:08:47 Notamment pas une parcelle
00:08:49 Une centimètre carré de terre arabe
00:08:51 Ou musulmane
00:08:53 Ou islamique ne devrait pas
00:08:55 Il n'y a aucune raison de l'existence d'Israël
00:08:57 Mais ce que vous dites aujourd'hui
00:08:59 C'est que ce narratif a débordé les frontières
00:09:01 Pour être appliqué dans une certaine population européenne
00:09:05 - Oui parce qu'il faut aussi le rappeler
00:09:07 Il est évidemment du droit de chacun
00:09:11 D'être sensible ou plus sensible
00:09:13 Pour une cause que pour une autre
00:09:15 Mais il y a une décence
00:09:17 Que je rappelle
00:09:19 Une attitude de décence
00:09:21 Que je tiens à souligner
00:09:23 Le conflit auquel nous assistons
00:09:25 Ce n'est pas un match de football
00:09:27 C'est une guerre
00:09:29 Et derrière une guerre il y a des morts
00:09:31 Il y a des drames
00:09:33 Et derrière ces drames humains
00:09:35 Ce qui m'étonne c'est que beaucoup
00:09:37 Et je parle notamment des commentateurs
00:09:39 De certains universitaires, d'intellectuels
00:09:41 De responsables politiques
00:09:43 Ils ont considéré un match de football
00:09:45 Comme des hooligans
00:09:47 C'est à dire incapable de prendre de la hauteur
00:09:49 Et incapable surtout d'être honnête intellectuellement
00:09:51 Quand on reprend point par point
00:09:53 En vérité aujourd'hui
00:09:55 Ceux qui se lamentent pour le sort des palestiniens
00:09:57 N'ont absolument pas eu l'attitude
00:09:59 Qu'il fallait avoir pour condamner
00:10:01 Les attentats du 7 octobre
00:10:03 C'était des attentats
00:10:05 Criminels, terroristes
00:10:07 Des véritables pogroms
00:10:09 Avec des massacres
00:10:11 Qui ont visé
00:10:13 Notamment des civils
00:10:15 Les gens qui ont cette posture sur les palestiniens
00:10:17 N'ont jamais la même posture
00:10:19 Ou le dixième de la même posture
00:10:21 Sur d'autres conflits
00:10:23 On a une situation très complexe
00:10:25 D'ailleurs quasi génocidere au Congo
00:10:27 On a évidemment au Yémen
00:10:29 Pendant des années
00:10:31 Une situation extrêmement dramatique
00:10:33 Pour la population
00:10:35 - Dans l'Arabie saoudite, ils ont massacré 300 000 personnes
00:10:37 - On a aujourd'hui au Liban
00:10:39 Une société qui souffre aussi
00:10:41 Des affres du Hezbollah
00:10:43 Et du diktat du Hezbollah
00:10:45 On a la population iranienne
00:10:47 Qui souffre de la dictature iranienne
00:10:49 Enfin, il y a quand même des sujets
00:10:51 Qui devraient
00:10:53 Normalement susciter notre
00:10:55 Compassion collective
00:10:57 Il se trouve qu'il y a un sujet
00:10:59 - Un sujet unique
00:11:01 - Un seul sujet qui aspire
00:11:03 Toutes les compassions et toutes les passions
00:11:05 Et c'est de ce point de vue que ça devient
00:11:07 A la fois douteux et que ça devient suspect
00:11:09 Je n'ai pas l'impression
00:11:11 En vérité, que tous ces gens
00:11:13 Qui sont en train de s'exciter aujourd'hui
00:11:15 Aient une quelconque
00:11:17 Mais véritablement une quelconque
00:11:19 Empathie pour les palestiniens
00:11:21 Vous savez pourquoi ? Parce que quelqu'un qui a une empathie
00:11:23 Pour une population qui souffre
00:11:25 Admettons qu'elle souffre
00:11:27 Admettons-le
00:11:29 C'est pas uniquement lorsqu'il y a des conflits
00:11:31 C'est toute l'année, c'est en longueur d'année
00:11:33 C'est constamment et c'est surtout
00:11:35 De façon raisonnée. Qu'est-ce qui est
00:11:37 Aujourd'hui dans l'intérêt des palestiniens ? Est-ce que c'est une guerre totale ?
00:11:39 Est-ce que c'est le choix
00:11:41 Qui a été celui du Hamas
00:11:43 Et du djihad islamique ? C'est-à-dire
00:11:45 Mener une guerre d'agression
00:11:47 Qui met en péril l'existence d'un État
00:11:49 L'amenant
00:11:51 Finalement à rentrer
00:11:53 Dans une riposte aussi
00:11:55 Aussi excessive soit-elle
00:11:57 Je la tiens pour justifier
00:11:59 Par justement la nature
00:12:01 De l'enjeu qui est derrière. Il y a derrière
00:12:03 La destruction d'un État. C'est ça l'enjeu
00:12:05 Et ce qui est rappelé, même si c'est un élément
00:12:07 De langage qui est souvent rappelé par
00:12:09 Les milieux pro-israéliens, il est juste
00:12:11 Si le Hamas dépose les armes
00:12:13 Et rend les otages
00:12:15 La guerre s'arrête. Mais si Israël
00:12:17 Arrête les hostilités
00:12:19 Et arrête le bombardement
00:12:21 Des cibles du Hamas
00:12:23 La guerre continue. Et donc si vous voulez
00:12:25 C'est de ce point de vue
00:12:27 Qu'il y a une maldonne parce que
00:12:29 Tous ceux qui se disent aujourd'hui soutiens
00:12:31 Des palestiniens, en vérité se font
00:12:33 Les soutiens du Hamas sans
00:12:35 Avoir lu véritablement les intentions
00:12:37 Du Hamas. Et dans chaque détail
00:12:39 Dans chaque déclaration, je vois
00:12:41 Des inepties terribles, une
00:12:43 Méconnaissance, vous l'avez dit, effectivement
00:12:45 De la réalité du Moyen-Orient
00:12:47 De la réalité de la société
00:12:49 Palestinienne et de la réalité
00:12:51 Surtout, c'est ce qui est plus grave
00:12:53 De la mouvance islamiste et du
00:12:55 Hamas, que certains d'ailleurs refusent
00:12:57 Et notamment la France Insoumise, de qualifier
00:12:59 Comme une organisation terroriste alors que ce n'est
00:13:01 Rien d'autre qu'une organisation terroriste.
00:13:03 - Alors, moi, Amel Sifaoui, justement, revenons à ça
00:13:05 Pourquoi, alors c'est intéressant
00:13:07 Pourquoi aujourd'hui, justement, c'est
00:13:09 Pratiquement, alors qu'il y a, encore une fois
00:13:11 Nous ne parlons même pas de Russie, d'Ukraine
00:13:13 Vous avez énuméré un certain nombre de conflits au Congo
00:13:15 Et ailleurs, de massacres
00:13:17 De violences terribles, pourquoi
00:13:19 Ca reste, en tout cas c'est en ce moment
00:13:21 L'unique objet du ressentiment
00:13:23 D'un certain nombre de gens. Pourquoi
00:13:25 Israël, Palestine
00:13:27 Israël, Palestine
00:13:29 Voilà, elle bouge totalement
00:13:31 Tout l'horizon, en tout cas des manifestations
00:13:33 Des récriminations, des
00:13:35 Narratifs, etc.
00:13:37 - Objectivement, je vois aujourd'hui trois causes
00:13:39 D'abord, la première, c'est que
00:13:41 Les Israéliens, malheureusement pour eux,
00:13:43 N'ont jamais accordé beaucoup d'importance
00:13:45 A l'image qui était la leur depuis plusieurs années
00:13:47 C'est-à-dire qu'ils ont agi d'une façon
00:13:49 Où ils ne considéraient pas
00:13:51 Que la diabolisation
00:13:53 Qui est le fait de tous les régimes
00:13:55 Hostiles, qui leur étaient hostiles
00:13:57 Et qui visaient leur destruction, était importante.
00:13:59 Or, c'est quelque chose d'important.
00:14:01 La diabolisation morale d'une entité, d'une personne
00:14:03 Ou d'un état, est un prélude
00:14:05 A une volonté de destruction.
00:14:07 Ca, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est que
00:14:09 Il y a en Occident une conjonction de deux phénomènes
00:14:11 La montée de l'islam politique
00:14:13 Et la montée de cette idéologie woke
00:14:15 Qui, évidemment,
00:14:17 Se nourrit d'idées
00:14:19 D'ailleurs extrêmement légères
00:14:21 Pour considérer
00:14:23 Que la disqualification, la diabolisation
00:14:25 Le discours victimaire
00:14:27 L'irrationnel
00:14:29 Et tout, finalement
00:14:31 Tout débat
00:14:33 En démocratie
00:14:35 Doit tourner autour d'une disqualification.
00:14:37 Je ne suis pas d'accord avec vous
00:14:39 Je vous disqualifie, je vous diffame
00:14:41 Je vous attaque, je vous traite de raciste
00:14:43 Je vous traite de haineux, je vous traite de génocidaire, etc.
00:14:45 Il faut que je vous envoie en camp de rééducation
00:14:47 Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, parce que moi, c'est la vérité.
00:14:49 Voilà, et donc, si vous voulez, cette pensée
00:14:51 Wokiste est en train
00:14:53 De gangréner, malheureusement, la pensée rationnelle
00:14:55 Et la pensée des plus jeunes
00:14:57 Et c'est un vrai problème pour moi
00:14:59 C'est un vrai problème d'avenir. J'ai consacré
00:15:01 Un bouquin sur le sujet intitulé
00:15:03 "Les Fossoyeurs de la République"
00:15:05 C'était une enquête sur l'islamo-gauchisme, justement
00:15:07 Parce qu'on est au cœur de ces
00:15:09 Alliances contre-nature
00:15:11 Et on a un deuxième élément, c'est la montée
00:15:13 De l'islamisme et donc de l'influence
00:15:15 Islamiste dans les sociétés occidentales
00:15:17 Aujourd'hui, on le voit
00:15:19 Par exemple, ce qui se passe
00:15:21 Aux Etats-Unis et à
00:15:23 Colombien, notamment, et cela est
00:15:25 Documenté. Il y a évidemment
00:15:27 Les jeunes qui sont
00:15:29 En première
00:15:31 Ligne, qu'on voit. Mais quand on
00:15:33 Creuse un petit peu, on observe que
00:15:35 Les relais iraniens, notamment
00:15:37 À travers les membres du Hezbollah, sont
00:15:39 Omniprésents. D'ailleurs, on a vu des drapeaux
00:15:41 Du Hezbollah à Colombia. Et que
00:15:43 Le Qatar est extrêmement présent
00:15:45 Depuis plusieurs années, dans
00:15:47 Notamment Colombia, parce que c'est une université
00:15:49 Privée, donc qui reçoit énormément de fonds privés
00:15:51 - Ils reçoivent des fonds, souvent, sur...
00:15:53 - Des pays du Golfe et des fonds du Qatar
00:15:55 Donc nous avons
00:15:57 Pu constater, et je ne suis
00:15:59 Pas le seul, que il y a
00:16:01 Des relais de ces pays
00:16:03 Qui sont des alliés du Hamas
00:16:05 Pour amener la
00:16:07 Jeunesse à bouger. Alors vous pouvez me poser la question
00:16:09 Pardon, pourquoi ? Parce que
00:16:11 L'enjeu, aujourd'hui, premier, du
00:16:13 Qatar et de l'Iran, c'est de sauver
00:16:15 Le soldat Hamas. Le Hamas doit être
00:16:17 Sauvé. Parce qu'ils ont tellement
00:16:19 Investi sur cette organisation terroriste
00:16:21 Qu'elle ne veut pas disparaître. Et de l'autre
00:16:23 Côté, la politique qui est celle
00:16:25 Aujourd'hui du gouvernement israélien,
00:16:27 Après le 7 octobre, c'est de faire
00:16:29 Disparaître le Hamas. Alors la question est
00:16:31 La suivante. Pour moi, il n'y a pas deux questions
00:16:33 Il n'est pas venu
00:16:35 Le moment de parler de deux peuples, deux états
00:16:37 Parce que les conditions ne sont pas réunies
00:16:39 Pour créer, aujourd'hui, un Etat palestinien
00:16:41 Les conditions ne sont pas réunies
00:16:43 Aujourd'hui pour parler de négociations
00:16:45 Sinon, la négociation pour libérer
00:16:47 Des otages, les otages
00:16:49 Et pour arriver à créer
00:16:51 Des conditions de cesser le feu
00:16:53 Temporaire pour que les populations
00:16:55 Véritablement civiles puissent recevoir des aides
00:16:57 Mais au-delà de ça, la question
00:16:59 A poser, c'est, oui ou
00:17:01 Non, le Hamas, en tant
00:17:03 Qu'organisation terroriste, en tant
00:17:05 Que puissance militaire
00:17:07 Doit continuer à agir
00:17:09 Alors que nous savons tous
00:17:11 Que c'est une organisation
00:17:13 Qui est armée, financée, entraînée
00:17:15 Par l'Iran, pour justement
00:17:17 Mener une guerre par procuration
00:17:19 A viser, là pour le coup
00:17:21 Génocidaires, parce que
00:17:23 Il y a ceux qui parlent de génocide
00:17:25 Mais qui en vérité ne le subissent pas
00:17:27 Et il y a ceux qui ne parlent pas
00:17:29 De génocide et qui risquent
00:17:31 De le subir
00:17:33 - Absolument
00:17:35 Mohamed, s'il fallait rester avec nous
00:17:37 Juste, on va terminer avec cela
00:17:39 Avant d'accueillir Fabien Bouglet
00:17:41 Et ce qui se passe entre l'Amérique et la Russie
00:17:43 Après cette petite pause
00:17:45 - Oui, puis vous aurez la parole
00:17:47 0 826 300 300 pour réagir
00:17:49 Et pour poser toutes vos questions, à tout de suite
00:17:51 (Musique)
00:17:53 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:17:55 Midi 14h, André Bercov
00:17:57 (Musique)
00:17:59 - Ici Sud Radio
00:18:01 (Musique)
00:18:03 Les Français parlent au français
00:18:05 (Musique)
00:18:07 Les carottes sont cuites
00:18:09 Les carottes sont cuites
00:18:11 Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:18:13 - Sciences Po, la Sorbonne
00:18:15 Columbia
00:18:17 UCLA, à la Californie
00:18:19 Et ce matin, dans le centre-ville de Lille
00:18:21 Des étudiants mènent une action
00:18:23 Voilà, aujourd'hui, ce matin
00:18:25 En pleine nuit, plusieurs jeunes ont tenté
00:18:27 D'entrer dans l'école de sciences politiques
00:18:29 Puis dans l'école de journalisme de Lille
00:18:31 Oui, comme par hasard, c'est toujours Sciences Po et le journalisme
00:18:33 Ils bloquent actuellement les deux écoles
00:18:35 Là, alors, où je vous parle
00:18:37 Les forces de l'ordre sont sur place
00:18:39 Mohamed Sifawi, au fond, quand on regarde
00:18:41 Tout cela, vous l'avez bien défini
00:18:43 L'ouokisme, l'islamo-gauchisme, etc.
00:18:45 Unissent leurs forces
00:18:47 Alors que, pour dire qu'il y a des contradictions
00:18:49 Là-dedans, c'est le moins
00:18:51 Et vraiment, c'est une litote
00:18:53 Au fond, aujourd'hui, donc
00:18:55 La situation, elle est
00:18:57 Complètement bloquée
00:18:59 Et elle se développe, donc
00:19:01 Un côté suprématisme blanche
00:19:03 Donc, on mélange tout
00:19:05 Israël
00:19:07 La suprématie blanche, etc.
00:19:09 On mélange tout
00:19:11 Et c'est toujours pareil, on continue
00:19:13 A se faire la guerre, alors là, c'est la guéguerre
00:19:15 Par procuration
00:19:17 Oui, alors, ce que, encore une fois
00:19:19 Ce qui est frappant
00:19:21 Chez les tenants de la pensée ouok
00:19:23 Comme on dit, c'est surtout la bêtise
00:19:25 Parce que c'est comme
00:19:27 On est dans des postures
00:19:29 Qui sont, je le dis très
00:19:31 Simplement, parce que ça peut être documenté
00:19:33 Totalement racistes
00:19:35 Parce que, d'une certaine façon, elle rompt
00:19:37 Avec l'égalité des droits entre les citoyens
00:19:39 Et on va considérer qu'une personne
00:19:41 De couleur, une personne d'origine étrangère
00:19:43 Aurait plus de droits, ou serait
00:19:45 Plus à même
00:19:47 De recevoir l'empathie générale
00:19:49 Que d'autres personnes
00:19:51 Et ça, d'abord, c'est pas ma conception
00:19:53 En tant que personne, c'est pas, je pense, la conception
00:19:55 De la plupart des citoyens qui sont attachés
00:19:57 Justement au principe de la république
00:19:59 Qui met la question
00:20:01 De l'égalité entre les citoyens
00:20:03 Au centre de son projet de société
00:20:05 Et, par conséquent
00:20:07 Ce ouokisme
00:20:09 Qui va considérer
00:20:11 Que les palestiniens
00:20:13 Ne peuvent être autrement
00:20:15 Que dans un rôle ou dans un statut
00:20:17 De victime, alimente
00:20:19 Consciemment
00:20:21 Tout le narratif islamiste
00:20:23 Qui, justement, repose sur deux pieds
00:20:25 Un pied de discours victimaire
00:20:27 Et un autre pied
00:20:29 De discours diabolisant
00:20:31 A la fois, évidemment, dans le cas
00:20:33 Du Hamas
00:20:35 Ou du djihad islamique
00:20:37 Israël, mais au-delà d'Israël
00:20:39 Tous les alliés d'Israël
00:20:41 Si, par exemple, les gens passaient un peu plus de temps
00:20:43 A lire la littérature islamiste
00:20:45 Et la littérature du Hamas, ils s'apercevraient
00:20:47 Que, par exemple, la charte du Hamas
00:20:49 De 1988
00:20:51 Est très claire
00:20:53 Elle attaque
00:20:55 Tous les niveaux de la société
00:20:57 C'est une charte misogyne
00:20:59 Donc, c'est pour ça qu'on les appelle
00:21:01 Aujourd'hui "chicken for KFC"
00:21:03 Vous savez, les poulets
00:21:05 Qui sont pour cette fameuse marque
00:21:07 De fast-food
00:21:09 - Attendez, les poulets pour le fast-food
00:21:11 C'est les idiots utiles occidentaux ?
00:21:13 - C'est surtout les gens
00:21:15 Qui, à partir
00:21:17 De combats qui sont
00:21:19 Les leurs, normalement
00:21:21 Ils devraient être les ennemis déclarés, assumés
00:21:23 Et, je dirais, fiers de l'être
00:21:25 Du Hamas. Le Hamas est misogyne
00:21:27 C'est écrit dans ses textes
00:21:29 Et c'est exprimé
00:21:31 Dans ses...
00:21:33 - Toutes ses déclarations
00:21:35 - Ils ont clairement exprimé
00:21:37 Un rejet
00:21:39 De l'égalité entre les femmes et les hommes
00:21:41 Un rejet total, évidemment
00:21:43 Du droit des homosexuels
00:21:45 Quand je vois que des organisations
00:21:47 LGBT+ les soutiennent
00:21:49 C'est quand même extraordinaire
00:21:51 Il y a un rejet clair pour les francs maçons
00:21:53 C'est écrit noir sur blanc sur la charte
00:21:55 Il y a un rejet clair
00:21:57 Pour tous les alliés d'Israël
00:21:59 Donc le monde occidental
00:22:01 - Et en finir avec Israël, bien sûr
00:22:03 - Et en finir, évidemment
00:22:05 Un projet totalement antisémite
00:22:07 A vocation génocidaire
00:22:09 Parce qu'il est écrit clairement
00:22:11 Ils reprennent une sorte de hadith bidon
00:22:13 Qui est repris systématiquement
00:22:15 Par la mouvance islamiste
00:22:17 C'est que la fin du monde n'interviendrait que lorsque
00:22:19 Le gouvernement aurait massacré tous les juifs
00:22:21 Très sympathique comme projet
00:22:23 Comme vous pouvez l'imaginer
00:22:25 Et donc ça, c'est inscrit quand même dans leur charte
00:22:27 Depuis maintenant 35 ans
00:22:29 Et contrairement à ce qu'on vous dit souvent
00:22:31 Cette charte n'a jamais été abolie
00:22:33 Par un document qui a été
00:22:35 Effectivement publié en 2007
00:22:37 En 2017, pardon
00:22:39 Mais ce document de 2017
00:22:41 Est un document
00:22:43 D'orientation générale
00:22:45 De politique générale
00:22:47 Qui n'est pas au même niveau qu'une charte
00:22:49 - Une charte fondatrice
00:22:51 Un côté fondateur
00:22:53 - Une force juridique beaucoup plus forte
00:22:55 Et donc malgré ça, vous avez des gens
00:22:57 Qui se disent soit féministes
00:22:59 Soit défenseurs des droits LGBT
00:23:01 Soit parfois
00:23:03 Je dirais défenseurs
00:23:05 D'associations qui se disent progressistes
00:23:07 Et qui se retrouvent
00:23:09 Non pas à défendre les palestiniens
00:23:11 Parce que je rappelle que des palestiniens ont été massacrés par le Hamas
00:23:13 Mais à défendre le djihad islamique
00:23:15 Tout un programme
00:23:17 Et à défendre le Hamas
00:23:19 Cherchez l'erreur
00:23:21 - Voilà, ce sont les poulets pour le Kentucky Fried Chicken
00:23:23 Merci Mohamed Sifawi
00:23:25 Et puis on vous recevra au moment de la sortie de votre livre sur le Hamas
00:23:27 Sud Radio André Bercoff
00:23:29 Bercoff dans tous ses états
00:23:31 Ça balance pas mal sur Sud Radio
00:23:33 - Aze à tous les étages
00:23:35 Et évidemment quand on est sur les réseaux sociaux
00:23:37 Nous regardons les tweets de notre ami Fabien Bouglet
00:23:39 Je ne rappelle pas les éoliennes
00:23:41 L'énergie
00:23:43 Quand il nous a raconté
00:23:45 Et je dois dire que ça a fait un
00:23:47 Sacré écho
00:23:49 Sur les réseaux sociaux
00:23:51 Quand vous êtes venu
00:23:53 Fabien Bouglet dans notre émission
00:23:55 De dire qu'au fond l'Allemagne
00:23:57 On vend l'électricité à l'Allemagne
00:23:59 Pour 0 euros
00:24:01 Ça a frappé les gens surtout qu'hier
00:24:03 On va en reparler après avec Christian Gérondeau
00:24:05 Nous avons reçu un chef d'entreprise
00:24:07 Dont les factures électricité sont passées
00:24:09 En quelques mois de 4000 à 15 000 euros
00:24:11 Et qui pleurait
00:24:13 Parce qu'il va être en faillite
00:24:15 Mais là, autre chose
00:24:17 Je vous lis
00:24:19 Pendant que les USA
00:24:21 Envisagent des sanctions économiques
00:24:23 Contre l'industrie nucléaire française
00:24:25 Qui travaille avec la Russie
00:24:27 Les USA ont le 29 avril
00:24:29 Donc il y a quelques jours
00:24:31 Levé provisoirement les sanctions
00:24:33 Avec les grandes banques russes
00:24:35 Dans le domaine de l'énergie
00:24:37 Et vous ajoutez cette levée des sanctions américaines
00:24:39 Contre les banques russes dans le domaine énergétique
00:24:41 Et probablement un geste demandé
00:24:43 Par la Russie pour aboutir à un
00:24:45 Gros lement négocié de la guerre en Ukraine
00:24:47 Ça on va voir, mais attendez je comprends pas
00:24:49 Les USA ont gelé
00:24:51 Les avants russes, ils ont demandé à tous leurs alliés
00:24:53 De geler les avants russes, vous voulez dire que
00:24:55 Pendant la guerre le business continue et plus que jamais ?
00:24:57 Ah je dirais que
00:24:59 Et bonjour André Berkhoff
00:25:01 Je crois que ce document qui est ici
00:25:03 Qui est un document du trésor américain
00:25:05 Qui est sorti lundi dernier
00:25:07 Le lundi le 29 avril
00:25:09 Est explosif
00:25:11 Alors racontez nous ce qu'il y a dans ce document
00:25:13 Ce document, c'est un document
00:25:15 Vous avez une directive américaine
00:25:17 Qui établit les sanctions économiques
00:25:19 Contre la Russie et l'ensemble
00:25:21 Du tissu économique de la Russie
00:25:23 C'est le département du trésor américain je suppose
00:25:25 Qui est le bureau des sanctions
00:25:27 C'est un bureau des sanctions
00:25:29 C'est tellement explosif qu'on a vérifié
00:25:31 Avec votre équipe de journalistes
00:25:33 La source et la racine
00:25:35 On a trouvé le site internet
00:25:37 Du bureau des sanctions et on a retrouvé
00:25:39 Le document sur ce site donc on a vraiment
00:25:41 Vérifié la source primaire
00:25:43 Et ce document
00:25:45 Est signé donc il y a 3 jours
00:25:47 Signifie
00:25:49 C'est quand même assez dingue
00:25:51 Que les Etats-Unis
00:25:53 Ont levé les sanctions
00:25:55 A l'égard des principales banques russes
00:25:57 Y compris la banque
00:25:59 De Russie, la banque centrale
00:26:01 L'équivalent de la banque de France
00:26:03 Dans tout le secteur énergétique
00:26:05 Jusqu'au 1er novembre
00:26:07 C'est absolument historique
00:26:09 - Et ça date de quand ce document ?
00:26:11 - 29 avril
00:26:13 - Donc 29 avril jusqu'au 1er novembre
00:26:15 On lève les sanctions
00:26:17 - Vis-à-vis des banques et donc
00:26:19 Sur le domaine énergétique
00:26:21 Et dans le domaine énergétique
00:26:23 Il y a la définition chapitre 11
00:26:25 C'est la production, le gaz, la liquefaction
00:26:27 Le nucléaire, l'uranium etc
00:26:29 Donc c'est tout le secteur énergétique
00:26:31 Pour lequel il peut y avoir des échanges
00:26:33 Bancaires entre la Russie et les Etats-Unis
00:26:35 - C'est parfait
00:26:37 - Pendant que l'Europe s'affaiblit
00:26:39 Pendant que l'Europe
00:26:41 S'affaiblit
00:26:43 En Europe
00:26:45 En Ukraine
00:26:47 Je rappelle quand même une chose importante
00:26:49 André
00:26:51 C'est que l'Ukraine a signé
00:26:53 9 réacteurs nucléaires
00:26:55 Avec les Etats-Unis
00:26:57 Alors moi je veux bien qu'on arme, pourquoi pas
00:26:59 C'est la décision du Président de la République
00:27:01 C'est la décision du Président
00:27:03 Mais on pourrait au moins bénéficier
00:27:05 De 3 réacteurs, on est un des pays
00:27:07 Majeurs dans le monde
00:27:09 - Et nous finançons les réacteurs nucléaires de l'Ukraine
00:27:11 Notamment
00:27:13 - Voilà, Ukraine qui commande
00:27:15 Les 9 réacteurs, pas un pour la France
00:27:17 - D'accord
00:27:19 - Or, il faut quand même rappeler qu'il y a quelques jours
00:27:21 L'ambassade de France aux Etats-Unis
00:27:23 Et c'est sorti dans les milieux autorisés
00:27:25 A émis une note d'alerte
00:27:27 Pour expliquer que les Etats-Unis
00:27:29 Et en particulier le Congrès
00:27:31 Et les Républicains de Donald Trump
00:27:33 Sont en train d'envisager
00:27:35 Des lois extraterritoriales
00:27:37 Pour sanctionner la filière nucléaire française
00:27:39 Qui travaille
00:27:41 Avec la filière russe
00:27:43 Vous vous rappelez que
00:27:45 Alstom, on avait vendu
00:27:47 Les turbines arabelles
00:27:49 Et que le rachat des turbines arabelles
00:27:51 Que General Electric devait vendre à EDF
00:27:53 Est bloqué depuis le mois de décembre
00:27:55 - Tout à fait, par les Américains
00:27:57 - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que d'un côté
00:27:59 Les Américains envisagent des sanctions économiques
00:28:01 Très puissantes contre la filière nucléaire française
00:28:03 - Et de l'autre côté
00:28:05 - Et en même temps
00:28:07 Ils sont en train d'organiser
00:28:09 Des relations économiques via
00:28:11 En levant les sanctions
00:28:13 Des banques russes
00:28:15 Et encore une fois, c'est pas
00:28:17 Une information de
00:28:19 La propagande du Kremlin
00:28:21 C'est une information provenant du département
00:28:23 D'état américain
00:28:25 Et du département du Trésor
00:28:27 Je pose la question
00:28:29 En réalité, tout ça était limpide
00:28:31 C'est écrit dans mon livre "Guerre de l'énergie"
00:28:33 Au coeur du nouveau conflit mondial
00:28:35 Les Etats-Unis et la Russie
00:28:37 Dans une guerre de l'énergie
00:28:39 Entre eux, cherchent
00:28:41 A éliminer les concurrents
00:28:43 - Dont l'Europe - Dont l'Europe
00:28:45 - Et dont la France - Et en particulier le nucléaire français
00:28:47 Qui est le principal concurrent
00:28:49 De Rosatom en Russie
00:28:51 Et de Westinghouse
00:28:53 Aux Etats-Unis
00:28:55 - Donc si je vous écoute bien, Fabien Bouglet
00:28:57 C'est effectivement assez hallucinant
00:28:59 D'un côté, les Etats-Unis
00:29:01 Disent "On gèle"
00:29:03 Et les Européens, qui ont suivi, etc.
00:29:05 "On gèle tous les avars russes"
00:29:07 Et la Russie a commencé à répliquer
00:29:09 En disant "On va geler aussi les avars américains
00:29:11 Telle ou telle banque, JP Morgan
00:29:13 Et autres, mais en même temps
00:29:15 On continue les banques
00:29:17 On leur permet de nous commercer"
00:29:19 - Pour trois jours, jusqu'en novembre - Oui, c'est ça
00:29:21 - C'est pour ça que je dis, mais c'est une
00:29:23 Supputation, c'est une hypothèse
00:29:25 Je me suis dit
00:29:27 - Ils ont levé l'embargo en tout cas
00:29:29 - Ils ont levé l'embargo sur l'énergie
00:29:31 Et la relation entre les banques
00:29:33 Des principales banques russes
00:29:35 - Et vous vous dites pendant ce temps-là
00:29:37 "On va continuer à faire que
00:29:39 L'Europe continue à envoyer des milliards
00:29:41 Continue à souffrir
00:29:43 De l'embargo, enfin quelque part
00:29:45 - Exactement - Sur le gaz, le pétrole
00:29:47 Etc, etc, et acheter très cher
00:29:49 Du gaz de schiste, etc
00:29:51 - Du gaz de schiste américain, on achète du gaz de schiste américain
00:29:53 - Du pétrole indien - Les américains
00:29:55 Viennent dans l'Europe de l'Est
00:29:57 Dans le bloc, dans l'Axe
00:29:59 Mers Baltiques
00:30:01 Mers du Nord
00:30:03 Pour, avec John Kerry
00:30:05 Qui est venu au mois de septembre dernier
00:30:07 En Roumanie, pour créer le projet
00:30:09 Phénix d'installation de réacteurs
00:30:11 Nucléaires de technologie américaine
00:30:13 Pour remplacer les centrales au charbon
00:30:15 Alors que l'Europe, je vous le rappelle
00:30:17 C'est la communauté européenne de l'énergie atomique
00:30:19 Créée en 1957
00:30:21 Pour l'industrie nucléaire
00:30:23 Et faire en sorte de rendre indépendant
00:30:25 L'Europe
00:30:27 Dans le domaine nucléaire en particulier
00:30:29 Justement pour ne pas dépendre
00:30:31 Des énergies fossiles
00:30:33 Et en fait, l'Europe affaiblie puisqu'elle a besoin
00:30:35 De 55% de ses importations
00:30:37 Et bien subit
00:30:39 La tension entre la Russie
00:30:41 Et les Etats-Unis qui se font la guerre
00:30:43 Par procuration
00:30:45 Et l'Europe est le champ de bataille
00:30:47 De cette guerre, et subit
00:30:49 De plein fouet, je vous rappelle quand même
00:30:51 Il y a quelque chose qui est quand même très grave
00:30:53 Parce que c'est quand même l'alliance entre
00:30:55 L'Allemagne et les Etats-Unis
00:30:57 Je vous rappelle quand même
00:30:59 Le fameux couple franco-allemand
00:31:01 Dont nous vantait
00:31:03 Je voudrais quand même rappeler une chose
00:31:05 C'est que plus d'éoliennes
00:31:07 En France et en Europe
00:31:09 C'est plus de gaz naturel liquéfié américain
00:31:11 Pour venir en backup
00:31:13 De ces éoliennes, et plus d'éoliennes
00:31:15 C'est moins de nucléaire
00:31:17 Et donc c'est moins d'indépendance énergétique de l'Europe
00:31:19 Mais Fabien, vous voulez juste
00:31:21 Pour terminer avec cela
00:31:23 Qui est effectivement
00:31:25 Qui est tout à fait étonnant, c'est à dire qu'au fond
00:31:27 Les Etats-Unis et la Russie
00:31:29 Jouent leur jeu, effectivement
00:31:31 Le jeu des Etats-Unis, bon ça se comprend
00:31:33 La Russie
00:31:35 Joue effectivement son jeu
00:31:37 De nations, de grandes nations, les deux
00:31:39 Et puis nous, Europe, nous sommes les dindons
00:31:41 De la farce, c'est à dire qu'on est
00:31:43 Écrasé, on est dans un étau
00:31:45 Et chacun en profite pour grignoter
00:31:47 Exactement, je voudrais rappeler une chose
00:31:49 Et vous avez soumis, moi je ne suis
00:31:51 Ni pro-russe, ni pro-américain
00:31:53 Je suis pro-France, mais c'est important
00:31:55 De le rappeler, c'est à dire
00:31:57 Qu'en réalité, aujourd'hui se joue
00:31:59 Le destin de l'Europe, aucun
00:32:01 Des partis politiques en présence
00:32:03 Dans les élections à l'Union Européenne
00:32:05 Ne parle de cette question d'indépendance
00:32:07 Énergétique qui est juste clé, qui est la clé
00:32:09 Historique de l'Europe, et pendant
00:32:11 Ce temps que nous nous affaiblissons
00:32:13 Militairement, économiquement
00:32:15 Énergétiquement, je parle en Europe
00:32:17 Et bien
00:32:19 Nous sommes en train
00:32:21 De subir de plein fouet les assauts
00:32:23 Vassalisateurs des Etats-Unis
00:32:25 Et de la Russie pour
00:32:27 Vassaliser l'Europe, et la
00:32:29 France, aujourd'hui Bruno Le Maire
00:32:31 Va inaugurer
00:32:33 Un appel d'offre d'éoliennes en
00:32:35 Mer, alors qu'il y a
00:32:37 Une décision qui devrait faire l'objet
00:32:39 D'un comité
00:32:41 Ministériel
00:32:43 - Non, il devrait réunir le gouvernement
00:32:45 En urgence pour traiter
00:32:47 Cette question-là, et au lieu de ça
00:32:49 Et nous subissons, je rappelle
00:32:51 Les sous-marins nucléaires australiens
00:32:53 Un premier coup de couteau dans le dos
00:32:55 Des Américains, les deux, les neufs
00:32:57 Réacteurs nucléaires, quand même un marché
00:32:59 De plusieurs dizaines
00:33:01 De milliards d'euros, nous n'en avons pas un seul
00:33:03 Et là, la levée des sanctions
00:33:05 Américaines est un signal
00:33:07 Extrêmement fort pour l'Union Européenne
00:33:09 Je suis même étonné
00:33:11 Que André Bercov, mais c'est toujours le cas
00:33:13 Sur Sud Radio, où on sort
00:33:15 Les informations en primaire
00:33:17 Je suis étonné qu'on ne parle pas plus
00:33:19 De cette information, d'une incidence
00:33:21 Géopolitique
00:33:23 Majeure dans le cadre
00:33:25 De l'Union Européenne, et des élections
00:33:27 - Merci Fabien Bouquet, merci, toujours lanceur
00:33:29 D'alerte, et toujours révélateur
00:33:31 De quelque chose qui ne va pas
00:33:33 Et puis, ben, à très vite
00:33:35 - C'est un plaisir André
00:33:37 - On va marquer une courte pause sur Sud Radio, on revient dans un instant
00:33:39 Pour les pères Léhuet et les bravos d'André Bercov
00:33:41 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h
00:33:43 A tout de suite sur Sud Radio
00:33:45 - Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:33:47 Appelez maintenant pour réagir
00:33:49 0 826 300 300
00:33:51 - Ici Sud Radio
00:33:55 Les Français parlent au français
00:33:59 Je n'aime pas
00:34:01 La blanquette de veau
00:34:03 Je n'aime pas
00:34:05 La blanquette de veau
00:34:07 - Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:34:09 - Une dernière question Fabien Bouglet
00:34:11 Par rapport à ce que vous venez de dire
00:34:13 Sans que je rappelle
00:34:15 La levée des sanctions, il y a 3 jours
00:34:17 Alors que l'embargo, la guerre
00:34:19 Entre Russie et Amérique, la guerre par procuration
00:34:21 Bien sûr
00:34:23 Levé de l'embargo sur les banques
00:34:25 Y compris les banques russes
00:34:27 Pour tout le domaine de l'énergie
00:34:29 Et vous m'avez dit
00:34:31 Que ça s'est passé
00:34:33 Il y a 3 jours et ça va jusqu'en novembre
00:34:35 - Début novembre
00:34:37 - Début novembre
00:34:39 Et le 5 novembre c'est quoi Fabien Bouglet ?
00:34:41 - Ce sont les élections américaines
00:34:43 Donc on a compris que tout se joue aujourd'hui
00:34:45 Jusqu'aux élections américaines
00:34:47 Et que d'ici là, les Etats-Unis
00:34:49 Entendent bien continuer à travailler
00:34:51 Avec la Russie et rétablir des relations
00:34:53 Diplomatiques avec la Russie
00:34:55 - CQFD, vous avez tout compris
00:34:57 - Sud Radio Bercov
00:34:59 Dans tous ces Etats
00:35:01 Les perles
00:35:03 - La mairie de Paris
00:35:05 La mairie de Paris
00:35:07 A fait un travail formidable
00:35:09 Vous avez écouté Drag Race
00:35:11 Et bien écoutez
00:35:13 La mairie de Paris a fait un communiqué
00:35:15 Une vidéo
00:35:17 Écoutez cette vidéo
00:35:19 Parce que dans...
00:35:21 En juin
00:35:23 Nous avons les Jeux Olympiques
00:35:25 C'est un scoop, je vous donne une information
00:35:27 Exclusive
00:35:29 Et qui va s'occuper de porter
00:35:31 En partie la flamme olympique
00:35:33 Jusqu'à son abri
00:35:35 Final ? Écoutez
00:35:37 - Je sais que la visibilité
00:35:39 Ca reste un des piliers d'acceptation
00:35:41 De notre communauté LGBTQIA+
00:35:43 Donc avoir une dragoon qui va porter la flamme
00:35:45 Et qui va peut-être se péter la gueule
00:35:47 Avec Wake & See
00:35:49 C'est une énorme fierté
00:35:51 De bien entendre ça
00:35:53 - Je m'appelle Mini Majesté, j'ai 33 ans
00:35:55 Je suis dragoon à Paris depuis 8 ans maintenant
00:35:57 Et je suis relayeuse de la flamme olympique
00:35:59 Pour les JO de Paris 2024
00:36:01 - Voilà, Mini Majesté
00:36:03 Elle est dragoon, effectivement
00:36:05 Et vous savez que le relais
00:36:07 De la flamme olympique ouvre la voie
00:36:09 Aux célébrations des JO de Paris
00:36:11 Donc elle a été allumée le 16 avril dernier
00:36:13 La femme va sillonner l'Hexagone
00:36:15 A partir du 8 mai
00:36:17 Et traversera la capitale les 14 et 15 juillet
00:36:19 Evidemment pour la fête nationale
00:36:21 Et avant l'ouverture des JO
00:36:23 Et vous savez
00:36:25 Les porteurs se succèdent
00:36:27 De tous âges, de tous gens
00:36:29 Et je vais vous dire, moi je trouve ça très bien
00:36:31 Je trouve ça très bien
00:36:33 Et pourquoi une dragoon, pourquoi Mini Majesté
00:36:35 Ne relaierait pas la flamme olympique
00:36:37 Mais on aimerait
00:36:39 Que justement cette diversité
00:36:41 Peut-être se sente
00:36:43 Un peu plus dans la capitale
00:36:45 Je m'adresse à la mairie de Paris
00:36:47 Je ne suis pas le seul
00:36:49 Ça c'est très bien ce que vous avez fait
00:36:51 Cette diversité, mais dites-moi
00:36:53 Pourquoi vous êtes pour le monolithisme effrayant
00:36:55 Des barrières
00:36:57 Des plots
00:36:59 Des voies absolument
00:37:01 Bouchées un peu partout
00:37:03 Je ne parlerai même pas de la saleté
00:37:05 Je ne parlerai pas des rats
00:37:07 Je ne parlerai pas de l'englaisissement
00:37:09 Organisé de Paris
00:37:11 Soit disant, dites pour les JO
00:37:13 Mais il y a des chantiers
00:37:15 Qui sont là sans personne
00:37:17 Depuis des années et personne ne bouge
00:37:19 Et quand on voit les gens
00:37:21 Sont en train de, avec une voie
00:37:23 Et sont en train d'essayer de s'offaufiler
00:37:25 C'est merveilleux pour la pollution
00:37:27 Parce que vous avez fait ça, l'enfer
00:37:29 Et pavé de bonnes intentions
00:37:31 Faites ça pour la pollution
00:37:33 La pollution n'a jamais été aussi grande
00:37:35 Dans Paris
00:37:37 Parce que pourquoi ? Parce qu'il y a un saccage
00:37:39 De Paris, alors on aimerait
00:37:41 C'est très très très bien
00:37:43 De faire de la diversité sur les porteurs
00:37:45 Et porteuses de la flamme olympique
00:37:47 C'est très bien de montrer que vous avez
00:37:49 Des bonnes intentions, mais peut-être
00:37:51 Que vous pourriez peut-être faire attention
00:37:53 A une ville dont vous êtes chargé
00:37:55 Qui est une ville
00:37:57 Plus que millénaire, dont vous êtes chargé
00:37:59 De conserver
00:38:01 Et d'améliorer la beauté
00:38:03 La légende
00:38:05 Etc, et que franchement
00:38:07 Aujourd'hui, quand on se balade
00:38:09 Et quand on essaie de se balader dans Paris
00:38:11 Dans cette jungle parisienne
00:38:13 Vraiment, vous pourriez
00:38:15 Mieux faire et vous occuper
00:38:17 De cela
00:38:19 Autant que vous occupez de la flamme olympique
00:38:21 En tout cas
00:38:23 L'espérance fait vivre
00:38:25 - Bercov dans tous ses états, on revient dans un instant
00:38:27 Après les infos de 13h pour les huées
00:38:29 Et les bravos d'André Bercov, et puis vous
00:38:31 Comme tous les jours vous aurez la parole
00:38:33 0 826 300 300 pour réagir
00:38:35 Pour poser vos questions, pour témoigner
00:38:37 Dans Bercov dans tous ses états, vous avez la parole
00:38:39 0 826 300 300
00:38:41 A tout de suite sur Sud Radio
00:38:43 Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h
00:38:45 André Bercov
00:38:47 Avec Aper
00:38:49 La marque de vêtements qui respecte votre identité
00:38:51 En vente exclusive sur
00:38:53 Aper-mod.com
00:38:55 Ici Sud Radio
00:38:57 Les français parlent au français
00:38:59 Les carottes sont cuites
00:39:01 Les carottes sont cuites
00:39:03 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:39:05 Aper-mod.com
00:39:07 Ici Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:39:09 Aper-mod.com
00:39:11 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:39:13 Et pendant, et c'est une bonne chose
00:39:15 Que une drag queen
00:39:17 Se prépare à porter la flamme olympique
00:39:19 Dans Paris
00:39:21 Et bien
00:39:23 En Irak
00:39:25 Ca ne se passe pas du tout
00:39:27 De la même façon pour les
00:39:29 LGBTQI+
00:39:31 On en parle
00:39:33 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:39:35 Oui Mylène Farmer, sans hésitation
00:39:37 Sans hésitation, mais heureusement que Mylène Farmer
00:39:39 Ne vit pas à Bagdad
00:39:41 Parce que je ne sais pas si
00:39:43 Cette chanson lui vaudrait
00:39:45 Beaucoup de succès
00:39:47 Il lui vaudrait plutôt
00:39:49 Quelques problèmes
00:39:51 Pourquoi je vous parle de ça ?
00:39:53 Parce que le parlement irakien
00:39:55 A adopté samedi dernier
00:39:57 Un texte de loi criminalisant
00:39:59 Les relations homosexuelles
00:40:01 Et les transitions de genre
00:40:03 Oui, relations homosexuelles et transitions de genre
00:40:05 Avec des peines pouvant aller
00:40:07 Jusqu'à 15 ans d'emprisonnement
00:40:09 Attendez, il y a un progrès
00:40:11 Avant, la première mouture, ça prévoyait la peine de mort
00:40:13 La peine de mort pour
00:40:15 Les relations homosexuelles et les transitions de genre
00:40:17 Là, vous voyez, il y a du progrès
00:40:19 C'est jusqu'à 15 ans d'emprisonnement
00:40:21 Alors
00:40:23 Un ministre international a réagi
00:40:25 Beaucoup de gens se sont réagi, etc
00:40:27 Voilà, mais voilà
00:40:29 C'est ce qui se passe en Irak
00:40:31 C'est à dire que donc, aujourd'hui
00:40:33 On avance dans la diversité
00:40:35 La loi
00:40:37 Donc, les nouvelles dispositions
00:40:39 Outre
00:40:41 Les peines de prison
00:40:43 La loi va interdire toute organisation
00:40:45 Faisant la promotion
00:40:47 De l'homosexualité en Irak
00:40:49 Avec une peine de prison de 7 ans
00:40:51 Pour la promotion des relations homosexuelles
00:40:53 Elle proscrit
00:40:55 Elle proscrit absolument
00:40:57 Le changement de sexe biologique sur la base de désir
00:40:59 Ou de penchant individuel
00:41:01 Et prévoit une peine d'un à trois ans d'emprisonnement
00:41:03 Pour toute personne ou médecin
00:41:05 Impliquée dans cette transition
00:41:07 Et une peine similaire
00:41:09 Est prévue pour tout homme
00:41:11 Dont le comportement est jugé efféminé
00:41:13 Alors, ça c'est intéressant
00:41:15 C'est quoi le comportement efféminé ?
00:41:17 Je suis sûr que le Parlement
00:41:19 Irakien et la loi irakienne
00:41:21 Ont fait des détails
00:41:23 Extrêmement précis là-dessus
00:41:25 Voilà, donc
00:41:27 Il y a vraiment des problèmes
00:41:29 Il y a, vous savez, ils sont non seulement
00:41:31 Poursuivis, mais tabassés
00:41:33 Mais violés, et en toute
00:41:35 Punité, c'est ce que note Human Rights Watch
00:41:37 Dans un rapport en 2022
00:41:39 C'est-à-dire que pendant
00:41:41 Qu'on parle, vous voyez
00:41:43 Du Moyen-Orient
00:41:45 Des luttes, etc.
00:41:47 Du "walk de la culture"
00:41:49 Il y a d'autres pays qui émettent ce genre de loi
00:41:51 Voilà, bon, ben
00:41:53 Et là, vous avez remarqué une chose, moi ça me frappe
00:41:55 Pas de manifestation
00:41:57 Pas d'indignation aussi
00:41:59 Il y a aussi quelques associations
00:42:01 Mais vous voyez effectivement
00:42:03 Des rassemblements, par exemple, devant l'ambassade d'Irak
00:42:05 Je n'appelle pas au rassemblement
00:42:07 Mais je suis très frappé
00:42:09 Des dix poids, dix mesures
00:42:11 Qui régissent les neurones
00:42:13 D'un certain nombre de gens
00:42:15 Vous voyez, là, oh, pas d'indignation
00:42:17 Pas de problème, ça s'appelle
00:42:19 De l'indignation à géométrie
00:42:21 Variable, et ça marche
00:42:23 Très fort dans notre cher et doux
00:42:25 Pays, notamment
00:42:27 Sud Radio Bercov
00:42:29 Dans tous ses états
00:42:31 Le face à face
00:42:33 13h06 sur Sud Radio, l'heure pour nous
00:42:35 De vous présenter ce face à face, André Bercov
00:42:37 Vous recevez Christian Gérondeau, auteur de ce livre
00:42:39 "Climat, tout ça pour rien, le climat
00:42:41 par les chiffres", numéro 2, c'est aux éditions
00:42:43 L'Artilleur, bonjour Christian Gérondeau
00:42:45 Bonjour, alors Christian Gérondeau
00:42:47 Vous le voyez, là, il est avec nous
00:42:49 Et nous sommes très heureux de le recevoir
00:42:51 Parce que
00:42:53 Là, au dehors
00:42:55 Le studio de Sud Radio, la police l'attend
00:42:57 Pour l'amener en camp de rééducation
00:42:59 Parce que quand on lit son livre
00:43:01 Et voir ce qu'il avance, on se dit
00:43:03 C'est pas possible, enfin, il est en train
00:43:05 De ficher en l'air
00:43:07 Tout un discours
00:43:09 Sur le CO2
00:43:11 Sur, effectivement
00:43:13 Le réchauffement climatique, et je rappelle
00:43:15 Que notre
00:43:17 Que sur France Inter, la directrice
00:43:19 De France Inter
00:43:21 Parlant au nom de Radio France
00:43:23 Elle a dit "Attention, on admet tout le monde
00:43:25 Toutes les opinions
00:43:27 Y'a pas de blacklist chez Noir, une condition
00:43:29 Vous n'évoquez pas
00:43:31 Le réchauffement climatique
00:43:33 Parce que nous, on est la science"
00:43:35 Elle a dit "On suit la science"
00:43:37 Alors Christian Gérondeau, vous
00:43:39 Eh bien, vous faites un rapport
00:43:41 Et vous utilisez les chiffres du GIEC
00:43:43 Donc le GIEC, effectivement, qu'est-ce qu'il y a plus officiel
00:43:45 Ils sont présents de l'ONU, etc
00:43:47 Le GIEC, et vous dites
00:43:49 Et vous allez très loin, on va commencer
00:43:51 Par ça
00:43:53 Parce que je voudrais qu'on parle un peu
00:43:55 Un peu chiffre, parce que c'est important
00:43:57 Sur l'Union Européenne en général
00:43:59 Et la France en particulier
00:44:01 Christian Gérondeau, vous écrivez dans votre livre
00:44:03 Qui vient de paraître, "Climat, tout ça pour rien"
00:44:05 Chez l'artilleur
00:44:07 Vous dites
00:44:09 Si on supprimait totalement, parce que c'est le but
00:44:11 Supprimer totalement les émissions de CO2
00:44:13 Les gaz à effet de serre
00:44:15 Qu'est-ce que ça donne
00:44:17 Déjà sur la température
00:44:19 Est-ce que vous pouvez nous dire
00:44:21 Un peu par rapport aux chiffres globales
00:44:23 Qui sont avancées encore une fois
00:44:25 Par les bureaux et les institutions
00:44:27 Les plus officielles, je le rappelle
00:44:29 Alors je pars de l'hypothèse
00:44:31 Où on supprime les émissions de CO2
00:44:33 De l'Union, de l'Europe
00:44:35 De l'Union Européenne, tout de suite
00:44:37 Et tout de suite, définitivement
00:44:39 Et définitivement, et on s'aperçoit
00:44:41 En prenant les chiffres du GIEC
00:44:43 Que à ce moment-là
00:44:45 La température de la Terre
00:44:47 En l'an 2100
00:44:49 A la fin du siècle, serait affectée
00:44:51 De moins d'un dixième de degré
00:44:53 Autrement dit
00:44:55 Tous les efforts que nous faisons
00:44:57 Nous, Français, mais également les Allemands
00:44:59 Les Italiens, enfin toute l'Union Européenne
00:45:01 Ne servent à rien
00:45:03 A condition
00:45:05 Bien entendu
00:45:07 Que l'on regarde un peu ce qui se passe ailleurs
00:45:09 Parce que
00:45:11 Finalement, tout repose sur un mensonge
00:45:13 Que je vais vous lire
00:45:15 Et c'est le mensonge qui est répété depuis 30 ans
00:45:17 Alors je vous lis la phrase
00:45:19 Qui est extraite du dernier rapport du GIEC
00:45:21 "La suppression totale
00:45:23 Des émissions
00:45:25 Anthropiques de CO2 est une nécessité
00:45:27 Pour stabiliser
00:45:29 La hausse de la température terrestre"
00:45:31 Que vous dit
00:45:33 Cette phrase ?
00:45:35 Elle vous dit "il faut supprimer toutes les émissions"
00:45:37 Oui, et ils disent "oui, mais peut-être
00:45:39 Qu'il faut supprimer ces émissions justement
00:45:41 Pour n'y pas qu'il y ait hausse de la température"
00:45:43 Exactement
00:45:45 Mais simplement, cette phrase est un mensonge
00:45:47 Parce que qu'est-ce qui est écrit ?
00:45:49 Il est écrit que la suppression totale
00:45:51 Des émissions est une nécessité
00:45:53 Qu'est-ce que tout le monde comprend ?
00:45:55 Si c'est une nécessité
00:45:57 C'est que c'est possible
00:45:59 Puisque c'est GIEC qui le dit
00:46:01 Or ce n'est pas possible
00:46:03 C'est là où est tout le mensonge
00:46:05 Pourquoi c'est pas possible ?
00:46:07 Parce que c'est pas nous qui décidons
00:46:09 L'Union Européenne, l'Europe, c'est 8% des émissions
00:46:11 De la planète
00:46:13 92% ça dépend pas de nous
00:46:15 Ça dépend de qui avant tout
00:46:17 Des pays en voie de développement
00:46:19 Et les pays en voie de développement
00:46:21 Non seulement ils vont pas supprimer leurs émissions
00:46:25 Ils vont les augmenter
00:46:27 Qui sont les plus importants émetteurs de CO2 dans le monde ?
00:46:29 C'est très clair, c'est les pays les plus peuplés
00:46:31 C'est d'abord la Chine, 1,5 milliard d'habitants
00:46:33 Qui est en train de se faire rattraper par l'Inde
00:46:37 Également 1,5 milliard
00:46:39 Même un peu plus pour l'Inde
00:46:41 Qu'a décidé le Premier ministre indien
00:46:43 Il y a un an
00:46:45 D'ouvrir 108 nouvelles mines de charbon
00:46:49 Sur lesquelles il va mettre des centrales à charbon
00:46:53 Pour fabriquer l'électricité
00:46:55 Alors est-ce qu'il est fou ce Premier ministre
00:46:57 M.Noranda Modi ?
00:46:59 Non, il est pas fou, il a raison
00:47:01 Parce qu'il sait très bien qu'en Inde
00:47:03 Il y a 1 million d'enfants qui meurent
00:47:05 Chaque année
00:47:07 Encore aujourd'hui
00:47:09 C'est les chiffres officiels des Nations Unies
00:47:11 Parce qu'ils n'ont pas l'électricité
00:47:13 Parce qu'ils n'ont pas de buts à gaz
00:47:15 Parce qu'ils sont dans l'extrême pauvreté
00:47:17 Et pour sortir de la pauvreté
00:47:19 Il faut de l'électricité
00:47:21 Il faut d'autres énergies
00:47:23 Et ces pays-là ont bien compris
00:47:25 Je te tenais un autre exemple
00:47:27 Qui est plus proche historiquement de nous
00:47:29 Le Sénégal
00:47:31 Le Sénégal vient de découvrir des mines
00:47:33 Des puits de pétrole et de gaz
00:47:35 Offshore
00:47:37 Mais ils vont commencer à les exploiter
00:47:39 Cette année, avant la fin de l'année
00:47:41 Est-ce qu'on va demander au Sénégal
00:47:43 De pas exploiter
00:47:45 Son pétrole et son gaz
00:47:47 Alors qu'ils sont dans la grande pauvreté
00:47:49 Qui oserait faire ça ?
00:47:51 Et bien les Nations Unies
00:47:53 Osent de GIEC dit
00:47:55 C'est une suppression totale
00:47:57 Des émissions, est une nécessité
00:47:59 Pour stabiliser la température
00:48:01 Ca veut dire la suppression mondiale
00:48:03 Total
00:48:05 Ils n'ont pas dit total dans telle partie du monde
00:48:07 La suppression totale des émissions
00:48:09 Des émissions
00:48:11 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
00:48:14 Abonnez-vous !
00:48:19 Merci d'avoir regardé !
00:48:22 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
00:48:25 Merci d'avoir regardé !
00:48:28 Merci d'avoir regardé !
00:48:31 Merci d'avoir regardé !
00:48:34 Merci d'avoir regardé !
00:48:37 Merci d'avoir regardé !
00:48:40 Merci d'avoir regardé !
00:48:43 Merci d'avoir regardé !
00:48:46 Merci d'avoir regardé !
00:48:49 Merci d'avoir regardé !
00:48:52 Merci d'avoir regardé !
00:48:55 Merci d'avoir regardé !
00:48:58 Merci d'avoir regardé !
00:49:01 Merci d'avoir regardé !
00:49:04 Merci d'avoir regardé !
00:49:07 Merci d'avoir regardé !
00:49:10 Merci d'avoir regardé !
00:49:13 Merci d'avoir regardé !
00:49:16 Merci d'avoir regardé !
00:49:19 Merci d'avoir regardé !
00:49:22 Merci d'avoir regardé !
00:49:25 Merci d'avoir regardé !
00:49:28 Merci d'avoir regardé !
00:49:31 Merci d'avoir regardé !
00:49:34 Merci d'avoir regardé !
00:49:37 Merci d'avoir regardé !
00:49:40 Merci d'avoir regardé !
00:49:43 Merci d'avoir regardé !
00:49:46 Merci d'avoir regardé !
00:49:49 Merci d'avoir regardé !
00:49:52 Merci d'avoir regardé !
00:49:55 Merci d'avoir regardé !
00:49:58 Merci d'avoir regardé !
00:50:01 Merci d'avoir regardé !
00:50:04 Merci d'avoir regardé !
00:50:07 Merci d'avoir regardé !
00:50:10 Merci d'avoir regardé !
00:50:13 Merci d'avoir regardé !
00:50:16 Merci d'avoir regardé !
00:50:19 Merci d'avoir regardé !
00:50:22 Merci d'avoir regardé !
00:50:25 Merci d'avoir regardé !
00:50:28 Merci d'avoir regardé !
00:50:31 Merci d'avoir regardé !
00:50:34 Merci d'avoir regardé !
00:50:37 Merci d'avoir regardé !
00:50:40 Merci d'avoir regardé !
00:50:43 Merci d'avoir regardé !
00:50:46 Merci d'avoir regardé !
00:50:49 Merci d'avoir regardé !
00:50:52 Merci d'avoir regardé !
00:50:55 Merci d'avoir regardé !
00:50:58 Merci d'avoir regardé !
00:51:01 Merci d'avoir regardé !
00:51:04 Merci d'avoir regardé !
00:51:07 Merci d'avoir regardé !
00:51:10 Merci d'avoir regardé !
00:51:13 Merci d'avoir regardé !
00:51:16 Merci d'avoir regardé !
00:51:19 Merci d'avoir regardé !
00:51:22 Merci d'avoir regardé !
00:51:25 Merci d'avoir regardé !
00:51:28 Merci d'avoir regardé !
00:51:31 Ici, LUDE Radio.
00:51:34 Les Français parlent au français.
00:51:39 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:51:42 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:51:45 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:51:48 Et je ne suis pas le seul, Christian Gérondo,
00:51:51 avec un avant-propos d'ailleurs d'Henri Proglio,
00:51:54 l'ancien patron d'EDF,
00:51:57 qui effectivement félicite Gérondo de mettre les points sur les i
00:52:00 et les mots MOTS sur les mots MAUX.
00:52:03 Climat, tout ça pour rien aux éditions de l'artilleur.
00:52:06 Alors justement, le CO2,
00:52:09 vous aviez un tableau à nous montrer, mais commentez-le,
00:52:12 Christian Gérondo.
00:52:15 C'est cette courbe qui explique pourquoi les pays pauvres
00:52:18 continueront à utiliser les énergies fossiles.
00:52:21 Vous voyez, c'est le nombre de morts par naissance
00:52:24 qui est très élevé dans les pays pauvres,
00:52:27 jusqu'à un enfant sur sept
00:52:30 qui meurt par exemple en Afrique.
00:52:33 Et il n'y a plus de morts dans les pays riches
00:52:36 qui utilisent beaucoup de CO2, parce que l'énergie
00:52:39 c'est quelque chose de salvateur.
00:52:42 Et donc, bien entendu, les pays pauvres,
00:52:45 on peut leur répéter à chaque réunion internationale,
00:52:48 réduisez vos émissions de CO2, ils vous font des bras d'honneur.
00:52:51 Alors ils ne le disent pas comme ça, mais regardez,
00:52:54 je parlais de l'Inde, qui va exploser
00:52:57 comme émissions de CO2, parce qu'ils ont du charbon partout.
00:53:00 Et ils ne veulent pas que les enfants indiens meurent.
00:53:03 Donc ils vont leur donner l'électricité. C'est ce que dit le Premier ministre de l'Inde.
00:53:06 Et c'est vrai pour tous les pays. Donc on vit
00:53:09 sur la fiction qu'on pourrait réduire
00:53:12 les émissions de CO2. Les Nations Unies,
00:53:15 le GIEC disent même que c'est une nécessité
00:53:18 qui est un mensonge, puisque ce n'est pas possible.
00:53:21 Vous l'avez dit, Christian Gérondo, parlons un peu de température.
00:53:24 Parce que la température, alors c'est là
00:53:27 par exemple, on vous dit, attention la science, encore une fois,
00:53:30 si vous osez dire, et vous osez vous, et on vous dit
00:53:33 "Mais enfin Gérondo, de quoi il parle ? Il dit n'importe quoi."
00:53:36 La hausse de température,
00:53:39 puisque le réchauffement climatique,
00:53:42 avec l'émission des gaz à effet de serre
00:53:45 et CO2, certains disaient "Nous allons passer
00:53:48 à 2 degrés de plus, nous allons passer à tant et à tant."
00:53:51 Franchement, les chiffres que l'on connaît aujourd'hui officiels
00:53:54 disent quoi sur la température ?
00:53:57 Alors ils disent, et d'ailleurs le GIEC le disait
00:54:00 dans ses rapports autrefois, que la température de la Terre
00:54:03 a toujours varié. Et si on se limite
00:54:06 au dernier millénaire, on sait
00:54:09 les historiens, comme un historien comme Emmanuel
00:54:12 le Roi, la Duricaire, regardez ce qui s'est passé
00:54:15 au cours des siècles passés. On sait qu'il y a eu
00:54:18 un optimum au temps des Romains
00:54:21 ensuite la température a baissé, ce qui a donné lieu
00:54:24 aux grandes invasions. Un deuxième optimum
00:54:27 au médiéval, vers l'an 1000
00:54:30 ce qui a permis d'ailleurs, parce que les récoltes étaient très
00:54:33 abondantes, il faisait chaud, de construire des cathédrales
00:54:36 sans ça on n'aurait pas pu. Et puis ensuite
00:54:39 une décroissance du temps de Louis XIV
00:54:42 pour simplifier les choses. Et du temps de Louis XIV
00:54:45 on a appelé ça le petit âge glaciaire
00:54:48 parce qu'en 1693
00:54:51 pour être précis, il y a eu plus d'un million de morts
00:54:54 de faim et de froid en France. En France seulement.
00:54:57 Et puis la température remonte maintenant
00:55:00 et elle remonte tant mieux, c'est quand même beaucoup plus
00:55:03 agréable que du temps de Louis XIV où la mer gelait
00:55:06 donc on a un cycle, et bien on a de la chance
00:55:09 on est dans un optimum, la température remonte.
00:55:12 - Attention Christian Girondeau, ce qu'on dit, ce qu'on a entendu d'ailleurs depuis des
00:55:15 décennies déjà, c'est qu'on remonte mais à un moment donné
00:55:18 il y a deux choses, je me rappelle qu'on nous a dit même des années 90
00:55:21 ou 2000, primo, la température
00:55:24 peut arriver que ce ne sera plus supportable et nous aurons
00:55:27 rappelez-vous, des réfugiés ou des immigrés climatiques
00:55:30 on parlait déjà de millions de personnes
00:55:33 et puis rappelez-vous aussi, on disait
00:55:36 la hausse du niveau de la mer
00:55:39 des villes côtières de partout vont être
00:55:42 englouties, c'était le tsunami partout.
00:55:45 - Eh bien, s'il a fait beau au point de vue
00:55:48 des températures élevées aux alentours de l'an 1000
00:55:51 ce n'était pas dû aux voitures diesel.
00:55:54 Ce sont des phénomènes naturels, des cycles
00:55:57 je vous dis, il y en a eu un à l'époque romaine, il y a 2000 ans
00:56:00 il y en a eu un il y a 1000 ans, on a la chance, parce que c'est une chance
00:56:03 c'est infiniment plus agréable de vivre avec des températures qu'on connaît
00:56:06 d'être dans un nouvel optimum
00:56:09 mais encore une fois, on ne va pas nous dire que c'est l'homme
00:56:12 qui a modifié la température du temps des romains
00:56:15 arrêtons un peu. - Alors, parlons de cette polémique
00:56:18 il y a beaucoup de choses dans votre livre et je renvoie à votre livre
00:56:21 vraiment, prenez le temps de le lire
00:56:24 et de regarder les chiffres, que vous après vous serez d'accord ou pas d'accord
00:56:27 en tout cas il y a une argumentation très très précise
00:56:30 chiffrée, sourcée et forte. Et je voudrais parler
00:56:33 puisque ça c'est une polémique aussi qui existe depuis des décennies
00:56:36 entre effectivement, aujourd'hui on parle des énergies renouvelables
00:56:39 tout le monde est pour les énergies renouvelables
00:56:42 en tout cas beaucoup de monde, et vous, vous allez jusqu'à écrire
00:56:45 Christian Géraudot, vous dites que nucléaire
00:56:48 l'énergie nucléaire et les énergies renouvelables sont
00:56:51 incompatibles, parce que beaucoup disent "oui d'accord, il faut les deux
00:56:54 il faut le nucléaire, il faut le renouvelable" c'est d'ailleurs le discours
00:56:57 officiel de nombre de gouvernements, vous dites non.
00:57:00 Absolument, mais on va prendre un exemple concret. Vous savez qu'il y a
00:57:03 des éoliennes en France, il y a du vent, il y a du jour
00:57:06 il n'y a pas de vent. Supposons que mardi il n'y ait pas de vent
00:57:09 est-ce qu'on va manquer de courant ? Est-ce qu'on a déjà manqué de courant ?
00:57:12 Non, on ne manquera pas de courant parce qu'on a un parc nucléaire
00:57:15 extraordinaire de 56 centrales
00:57:18 vous savez les allemands ont fait un drame parce que
00:57:21 la grande question c'était de savoir s'ils allaient
00:57:24 fermer leurs 3 dernières centrales. - Ben ils ont fermé leurs 3 dernières centrales
00:57:27 - Ils les ont fermées mais ils ont parlé de 3 centrales, nous on en a
00:57:30 56. Donc les jours où il n'y a pas de vent
00:57:33 pas de problème, le mardi pas de problème, le mercredi
00:57:36 le vent souffle. Là les éoliennes produisent
00:57:39 de l'électricité, qu'est-ce qu'on peut en faire ?
00:57:42 - On ne peut pas la stocker - Mais attendez, le mardi on n'en a pas besoin
00:57:45 et on ne peut pas la stocker. Alors qu'est-ce qu'on peut en faire ?
00:57:48 Alors, il y a une première réponse, on peut
00:57:51 en envoyer à l'étranger. Alors on envoie à l'étranger
00:57:54 je dis on envoie, on brade, parce qu'évidemment
00:57:57 les pays étrangers ne vont pas du tout nous acheter au prix
00:58:00 où on l'a payé aux fabricants. - On la donne aux Albas
00:58:03 ou presque. - On la donne ou presque.
00:58:06 Mais il y a pire, il y a des jours où les Allemands
00:58:09 n'en ont pas besoin. Eux aussi ils ont des éoliennes, ils n'en ont pas besoin
00:58:12 et les autres non plus. Qu'est-ce qu'on peut faire
00:58:15 de l'électricité produite par les éoliennes, puisque nous on ne peut pas
00:58:18 l'utiliser et les autres n'en veulent pas.
00:58:21 Alors j'ai encore trouvé personne qui répond à la question
00:58:24 malheureusement il y a une réponse. Vous savez ce qu'on fait ?
00:58:27 On freine nos centrales nucléaires
00:58:30 pour laisser la place à l'électricité fabriquée
00:58:33 par les éoliennes. - Vous êtes sûr de cela ? On freine nos centrales nucléaires ?
00:58:36 - Je dis moi certain. Dans mon précédent livre
00:58:39 qui s'appelle "Climat par les chiffres", je fournais les graphiques officielles
00:58:42 il y a des moments où on est obligé
00:58:45 de freiner nos centrales nucléaires. Et comme on est en train
00:58:48 de le faire, le programme officiel qui est qu'on va doubler
00:58:51 le nombre d'éoliennes pour faire face à des besoins
00:58:54 qui n'existent pas. Parce qu'il y a autre chose.
00:58:57 Autre chose c'est que la consommation d'électricité en France
00:59:00 et en Europe, elle diminue chaque année.
00:59:03 - Oui, c'est ce qu'on dit dans votre livre. - C'est sidérant.
00:59:06 On nous explique partout qu'elle va augmenter. Mais attendez, on a des
00:59:09 ampoules LED. La SNCF
00:59:12 va mettre en service des nouvelles rames de TGV.
00:59:15 J'ai vu ça dans les journaux, je pense que chacun peut le voir.
00:59:18 Accessoirement, on dit qu'elles vont consommer
00:59:21 32% d'électricité de moins
00:59:24 que les rames précédentes. Et c'est partout pareil, on fait des progrès.
00:59:27 Donc la consommation d'électricité en France
00:59:30 et en Europe, c'est pareil, elle diminue.
00:59:33 Et pour faire face à une consommation
00:59:36 qui diminue, alors que nous sommes déjà
00:59:39 le premier exportateur mondial d'électricité,
00:59:42 on va construire des éoliennes et même
00:59:45 des centrales atomiques nouvelles dont on n'a pas besoin.
00:59:48 Donc c'est absolument sidérant.
00:59:51 On est à un état zéro
00:59:54 de l'observation.
00:59:57 - Alors justement, on va
01:00:00 en parler après une petite pause, parce que
01:00:03 là, on peut se demander, Christian Gérando,
01:00:06 qu'est-ce qui se passe dans la tête des princes qui nous gouvernent et qui nous ont
01:00:09 gouvernés ? Encore une fois, ça n'a rien à voir avec la droite et la gauche.
01:00:12 Ça fait 40 ans que ce problème est posé, 30 ans que ce problème
01:00:15 est posé, et apparemment, vous donnez dans votre livre quelques
01:00:18 déclarations, y compris de grands patrons, qui
01:00:21 vraiment sont intéressants de ce point de vue-là.
01:00:24 On se retrouve tout de suite après, et puis vous, on vous attend, évidemment.
01:00:27 - Au 0826-300-300, vous aurez la parole pour
01:00:30 discuter, poser vos questions avec Christian Gérando et André Bercoff.
01:00:33 À tout de suite sur Sud Radio.
01:00:36 - Sud Radio Bercoff, dans tous ses états,
01:00:39 midi 14h, André Bercoff.
01:00:42 - Ici Sud Radio.
01:00:45 Les Français
01:00:48 parlent au français.
01:00:51 Les carottes sont cuites.
01:00:54 Les carottes sont cuites. - Sud Radio Bercoff,
01:00:57 dans tous ses états. - Voilà,
01:01:00 Christian Gérando, mécréant du réchauffement
01:01:03 climatique, il faut le dire. Climat, tout ça pour rien.
01:01:06 Le rapport Gérando aux émissions de l'artilleur.
01:01:09 Mais, entrons, enfin, nous avons vu un peu
01:01:12 et vous battez en brèche un certain nombre
01:01:15 de certitudes là-dessus, comme
01:01:18 chaque tome de CO2 ajoute au réchauffement climatique
01:01:21 et surtout, chaque geste compte.
01:01:24 On le dit tout le temps, de matin en soir, parce que c'est pas seulement au niveau
01:01:27 des grands, hein, au niveau... Voilà, il faut faire attention, tout ce
01:01:30 que vous faites, et c'est important, pour la planète, hein.
01:01:33 C'est pour la planète, certes. Et d'ailleurs, il y a sûrement
01:01:36 des choses qui doivent être faites pour la planète, mais
01:01:39 quand je vois que... Alors, est-ce que c'est...
01:01:42 Qu'est-ce qui joue ? C'est-à-dire, est-ce que
01:01:45 c'est, comme on nous a dit, pour d'autres domaines, que ce soit
01:01:48 du Covid ou autre, "attention, si vous ne faites pas ça, la planète
01:01:51 va mourir", est-ce que c'est le gouvernement, le management
01:01:54 par la peur, parce que même des gens
01:01:57 qui ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:00 ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:03 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:06 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:09 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:12 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:15 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:18 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:21 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:24 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:27 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:30 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:33 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:36 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:39 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:42 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:45 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:48 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:51 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:54 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:02:57 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:00 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:03 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:06 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:09 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:12 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:15 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:18 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:21 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:24 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:27 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:30 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:33 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:36 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:39 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:42 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:45 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:48 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:51 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:54 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:03:57 c'est-à-dire qu'ils ont eu un petit peu de mal à s'en sortir,
01:04:00 et à ce point, et aussi répandu, c'est quand même rare.
01:04:03 - Je pense que c'est le record.
01:04:05 Bien sûr, il y a eu du temps de Galilée, des gens qui vous affirmaient
01:04:08 que le soleil tournait autour de la Terre.
01:04:11 Mais là, c'est bien pire, parce que c'est toute l'économie européenne
01:04:15 des pays développés, et même mondiale, qui est affectée
01:04:18 par cette idée qu'on n'y peut rien.
01:04:22 Alors pourquoi ? C'est très amusant, vous avez cité M. Pouyanné
01:04:25 et M. Carlos Tavares, ils disent la même chose.
01:04:28 Ils disent "je fais confiance aux scientifiques",
01:04:31 c'est-à-dire que je considère que ce n'est pas mon domaine.
01:04:34 - Mais je ne save pas que, excusez-moi, dans le monde scientifique lui-même,
01:04:38 il y a énormément de climatologues qui ne sont pas d'accord avec la DOXA.
01:04:43 - Eh bien, ils se disent, les vrais climatologues,
01:04:46 ceux qui travaillent pour les Nations Unies, pour le GIEC,
01:04:50 je leur fais confiance, les autres, d'ailleurs c'est répété tout le temps,
01:04:53 les autres dont on peut considérer que je fasse partie,
01:04:56 ne sont pas des gens sérieux.
01:04:58 Donc on a vraiment quelque chose, une tromperie à échelle planétaire.
01:05:04 Écoutez, il y a encore eu, la semaine dernière, une réunion,
01:05:07 ou je crois même que c'est cette semaine,
01:05:09 des représentants du G7, les 7 pays les plus puissants du monde occidental.
01:05:15 Ils n'ont pas mis un instant en doute le fait qu'il fallait que...
01:05:20 Alors, ce qu'ils ont pris comme décision,
01:05:23 on ne fera plus d'électricité avec du charbon.
01:05:25 Alors ça veut dire qu'ils vont le faire avec du gaz naturel.
01:05:27 Vous pensez que ça va faire une grande différence ?
01:05:30 Ça ne fera aucune différence,
01:05:32 et même pas un pour cent des émissions mondiales qui seront concernées.
01:05:36 Eh bien, ils y croient.
01:05:37 Donc, c'est quelque chose dont je suis conscient que ce n'est pas crédible,
01:05:41 ce que je dis, parce que moi-même, de temps en temps, je me pince.
01:05:44 Je me dis, mais ce n'est pas possible.
01:05:46 Tous ces gens qui ont des milliers de collaborateurs,
01:05:49 n'ouvrent pas le dossier,
01:05:51 parce que ceux qui ouvrent le dossier sont des malpensants,
01:05:54 et font donc confiance à la DOXA,
01:05:57 qui veut que ce soit l'homme qui soit responsable.
01:05:59 Et vous savez, au début, c'est ça.
01:06:02 Les premières réunions, c'était simplement pour montrer que l'homme était coupable.
01:06:06 Et c'est pour ça que ça marche.
01:06:07 Alors, nous y arrivons.
01:06:08 Justement, je voulais vous dire un mot là-dessus.
01:06:10 Nous avons déjà beaucoup d'éditeurs qui nous appellent,
01:06:13 au 0826 300 300.
01:06:16 Voilà, on arrive à la culpabilité.
01:06:19 Est-ce qu'il n'y a pas ce côté repentance,
01:06:21 ce côté culpabilité,
01:06:23 vous savez, je pensais au maréchal Pétain,
01:06:26 "Je hais les mensonges qui nous ont fait tant de mal."
01:06:28 "Frappez-vous à la..."
01:06:30 Bon, je ne veux pas dire ça.
01:06:31 Je ne fais pas de comparaison, il n'y a pas raison de faire des comparaisons historiques,
01:06:34 mais quand même, ce côté, attendez,
01:06:36 vous avez péché par négligence,
01:06:39 eh bien, repentez-vous.
01:06:41 - C'est évident.
01:06:42 C'est évident.
01:06:43 Et pourquoi est-ce que cette doctrine,
01:06:46 ou cette DOXA,
01:06:47 qui ne correspond pas à la réalité,
01:06:49 qui voudrait que l'homme soit responsable du climat,
01:06:51 a autant de succès dans l'Occident ?
01:06:55 C'est que c'est la tradition judéo-chrétienne.
01:06:58 Il n'y a aucune différence.
01:07:00 Avant, c'était le paradis,
01:07:02 dans la religion chrétienne,
01:07:04 puis l'homme est arrivé, il a péché,
01:07:06 il faut qu'il se repente.
01:07:08 - Il a avalé la pomme.
01:07:09 - Il a avalé la pomme,
01:07:10 puis Ève a contribué.
01:07:12 Ensuite, il faut qu'il se repente,
01:07:14 sinon il va en enfer, il va brûler.
01:07:17 Prenez le climat.
01:07:19 Avant l'arrivée de l'homme, le climat était parfait,
01:07:21 la planète était en très bonne santé.
01:07:23 L'homme est arrivé, et avec ses émissions,
01:07:26 il détraque tout.
01:07:28 Il faut donc qu'il se repente,
01:07:30 sinon la terre va brûler.
01:07:32 Mais c'est un décalque de la religion judéo-chrétienne.
01:07:35 Et c'est pour ça que ça marche.
01:07:37 Il y a cette espèce de sentiment que l'homme est coupable.
01:07:40 - Coupable, forcément coupable,
01:07:42 comme disait Mario Idios.
01:07:44 - Alors que je répète,
01:07:46 parce qu'il faut quand même le répéter,
01:07:47 il y a eu des optimum climatiques,
01:07:49 un logo l'autre, du temps des Romains,
01:07:52 au milieu du Moyen-Âge,
01:07:54 et que ce n'étaient pas les voitures diesel
01:07:56 qui étaient responsables.
01:07:58 - Et de ce point de vue-là,
01:08:00 justement, parlons un peu,
01:08:02 avant de prendre des auditeurs,
01:08:04 est-ce qu'il y a quelque chose
01:08:08 qui peut faire que...
01:08:10 Parce qu'aujourd'hui, on le voit du matin,
01:08:12 tous les jours,
01:08:14 c'est indiscutable,
01:08:16 vous vous en discutez,
01:08:18 mais alors du point de vue transition énergétique,
01:08:20 juste un mot,
01:08:22 quand on nous parle de si vous ne
01:08:24 mettez pas vos appartements
01:08:26 aux normes qu'il faut avoir
01:08:28 pour lutter contre la géomagnétique,
01:08:30 si vous ne prenez pas ce qu'il faut,
01:08:34 et on a vu ce qui se passe avec Trisité,
01:08:36 hier, Christian Girodo,
01:08:38 nous avions sur cette antenne
01:08:40 un patron d'entreprise
01:08:42 qui allait mettre la clé sous la porte
01:08:44 de Trisité en larmes,
01:08:46 parce qu'en un an, sa facture électricitaire
01:08:48 passait de 4 000 euros à 15 000 euros,
01:08:50 alors que, comme vous dites,
01:08:52 la France exporte un taux d'électricité,
01:08:54 quand on voit, effectivement,
01:08:56 tous les interdits,
01:08:58 votre voiture ne rentrera pas,
01:09:00 les SUVs et tout ça,
01:09:02 votre voiture, attention, finit à l'eau thermique,
01:09:04 etc., c'est quoi ?
01:09:06 C'est vraiment la punition généralisée,
01:09:08 c'est quoi ?
01:09:10 Parce qu'il y a le chômage qui amène.
01:09:12 C'est le résultat de la prise de pouvoir
01:09:14 par des gens qui, intrinsèquement,
01:09:16 ont une vision négative de l'homme,
01:09:18 et qui sont maintenant aux commandes.
01:09:20 Ils sont aux commandes aux Nations Unies.
01:09:22 Les Nations Unies,
01:09:24 vous regardez les directeurs des grands services,
01:09:26 ils viennent de Greenpeace,
01:09:28 ils viennent de l'Union pour la conservation de la nature,
01:09:30 ce sont des écolos
01:09:32 convaincus,
01:09:34 qui ont pris le pouvoir,
01:09:36 et quand vous avez le pouvoir, c'est facile de répandre ensuite
01:09:38 vos convictions.
01:09:40 Et donc, on a
01:09:42 cette situation incroyable,
01:09:44 où le monde a perdu la raison.
01:09:46 Prenons, vous avez
01:09:48 vu auquelle électricité en France
01:09:50 on s'équipe actuellement,
01:09:52 alors qu'on exporte de l'électricité,
01:09:54 que notre consommation diminue,
01:09:56 on s'équipe de panneaux solaires, de panneaux photovoltaïques,
01:09:58 dont on n'a aucun besoin,
01:10:00 et quel va être le résultat ?
01:10:02 Je le cite dans mon livre, inéluctable,
01:10:04 on va doubler le prix de l'électricité,
01:10:06 parce qu'il faudra bien que quelqu'un paye ça.
01:10:08 Et donc, le prix de l'électricité va doubler.
01:10:10 Et si on arrêtait, vous m'entendez bien,
01:10:12 si on arrêtait ces investissements
01:10:14 qui riment à rien,
01:10:16 on pourrait... - Des énergies renouvelables,
01:10:18 dites-vous. - Des énergies renouvelables,
01:10:20 et je dirais même le nucléaire supplémentaire,
01:10:22 puisqu'on en a déjà suffisamment.
01:10:24 Si on arrêtait tous ces investissements,
01:10:26 le prix de l'électricité pourrait être
01:10:28 divisé par deux.
01:10:30 Retrouver le niveau
01:10:32 qu'il avait il y a 20 ans, avant qu'on
01:10:34 commence ces folies. Donc on a le choix,
01:10:36 c'est clair, c'est expliqué
01:10:38 dans ce livre.
01:10:40 Si on continue, on va doubler le prix
01:10:42 de l'électricité, si on arrête
01:10:44 toutes ces libérations,
01:10:46 on le divisera par deux. Le choix
01:10:48 il est clair, et malheureusement,
01:10:50 on entend tous les jours qu'on va
01:10:52 faire plus, plus... J'ai entendu
01:10:54 encore ce matin, je crois,
01:10:56 une réunion avec M. Lemaire, dont on parlait
01:10:58 à la radio, et où il était
01:11:00 dit qu'on allait accélérer...
01:11:02 - Oui, l'exploitation des éoliennes.
01:11:04 - Les éoliennes en mer, qui coûtent
01:11:06 trois fois plus cher que les éoliennes en terre,
01:11:08 et dont on n'a aucun besoin, puisqu'on
01:11:10 ne peut pas utiliser l'électricité
01:11:12 qu'elles produisent. Quand elles en produisent,
01:11:14 on va jusqu'à freiner nos réacteurs nucléaires.
01:11:16 On est dans un monde du bœuf.
01:11:18 Alors, Stéphane... - On va faire un tour
01:11:20 du côté de l'héros, puisque Cédric
01:11:22 nous appelle depuis Béziers. Bonjour Cédric.
01:11:24 - Bonjour Cédric. - Bonjour Adam Akoff,
01:11:26 bonjour Christian Giraudon,
01:11:28 je suis très content de vous avoir au téléphone,
01:11:30 parce qu'en fait, il y a des choses qui sont quand même importantes,
01:11:32 puisqu'on sait pertinemment
01:11:34 que, grâce à ce
01:11:36 système de changement climatique, et ce que je disais
01:11:38 à Manu Horonten tout à l'heure,
01:11:40 c'est qu'en fait, il n'y a qu'une centaine
01:11:42 de personnes sur la planète
01:11:44 qui se bonifient les mains
01:11:46 et qui se frottent les mains en se disant "on va faire
01:11:48 beaucoup d'argent", alors qu'on sait
01:11:50 pertinemment qu'en fait, le changement climatique,
01:11:52 c'est un cycle
01:11:54 qui arrive tous les mille ans, ou tous les deux mille ans,
01:11:56 comme vous expliquez. - Oui, Christian Giraudon l'a dit.
01:11:58 - Ma question est, pourquoi dans ces cas-là,
01:12:00 le peuple ne se retourne pas
01:12:02 contre ces multinationales, qui font
01:12:04 de l'argent, justement, là-dessus ?
01:12:06 On entend Greta Thunberg et tout ça,
01:12:08 mais en attendant, ça ne l'empêche pas de prendre l'avion
01:12:10 de temps à autre, et
01:12:12 quelque part, en fait, on sait pertinemment que
01:12:14 ce n'est qu'une question
01:12:16 d'argent. Pourquoi on ne se
01:12:18 retourne pas contre ces personnes-là ?
01:12:20 - Très bien, merci Cédric.
01:12:22 Justement, je voudrais que
01:12:24 notre ami Christian Giraudon réponde.
01:12:26 Alors, pourquoi le peuple
01:12:28 ne se retourne pas ? Pourquoi, comme dit Cédric,
01:12:30 il n'y a pas de réaction ?
01:12:32 Et c'est vrai qu'il n'y a pas de réaction.
01:12:34 - Cédric vient de dire,
01:12:36 ce n'est qu'une question d'argent.
01:12:38 Pas du tout. Bien entendu.
01:12:40 Il y a beaucoup de gens qui gagnent de l'argent avec ça.
01:12:42 Mais ce n'est pas ça, au départ.
01:12:44 Au départ, ce sont des gens convaincus,
01:12:46 je le répète,
01:12:48 de la malfaisance de l'homme,
01:12:50 qui en ont déduit que l'homme émettant
01:12:52 du CO2,
01:12:54 ce qui est vrai avec nos énergies fossiles,
01:12:56 ça ne pouvait être que mauvais.
01:12:58 Il n'y a rien d'autre.
01:13:00 - Attendez, Christian, je voudrais juste reprendre ce qu'a dit Cédric.
01:13:02 Ne me dites pas qu'il n'y a pas des lobbies
01:13:04 des énergies renouvelables,
01:13:06 qui ont quand même un pouvoir
01:13:08 et qui ont un pouvoir de...
01:13:10 - C'est bien pire que ça.
01:13:12 Ces lobbies existent, mais sont arrivés après.
01:13:14 Au départ,
01:13:16 c'est le congrès de Rio,
01:13:18 qui a 31 ans,
01:13:20 aujourd'hui. - 1992.
01:13:22 - Alors, 1993, peut-être.
01:13:24 Peu importe.
01:13:26 Le congrès de Rio,
01:13:28 qui est le responsable, qui représentait
01:13:30 les Nations Unies, a dit
01:13:32 l'homme, grosso modo,
01:13:34 l'homme est coupable,
01:13:36 il fait du CO2, donc le CO2 est dangereux.
01:13:38 Il n'y a rien d'autre.
01:13:40 Il y a cette satisfaction d'une minorité
01:13:42 de nos compatriotes,
01:13:44 et puis on en connaît,
01:13:46 qui sont persuadés que l'homme ne peut pas faire quelque chose de bien.
01:13:48 Et qui a trouvé un terrain
01:13:50 extraordinaire d'application,
01:13:52 puisque on produit plus de CO2,
01:13:54 le CO2 est forcément mauvais. Ce qui est complètement
01:13:56 faux. Il faut savoir
01:13:58 que les cultivateurs
01:14:00 qui ont des cerfs, injectent
01:14:02 du CO2 pour accélérer
01:14:04 la croissance
01:14:06 des fruits, des fleurs. Et quand on offre
01:14:08 des fleurs à quelqu'un,
01:14:10 eh bien, il y a une forte chance
01:14:12 que ces fleurs aient été cultivées dans une cerf
01:14:14 où on a injecté du CO2.
01:14:16 Parce que le CO2
01:14:18 du temps des dinosaures, il y en avait
01:14:20 5 à 10 fois plus qu'aujourd'hui.
01:14:22 Le CO2 n'est absolument pas dangereux.
01:14:24 - Alors à propos des agriculteurs, juste un mot,
01:14:26 on voit ce qu'a promis
01:14:28 Gabriel Attal, le Premier ministre, aux agriculteurs,
01:14:30 et ce qu'il annonce pour la
01:14:32 transition écologique dans l'année.
01:14:34 Dans l'année, 400 millions
01:14:36 pour les agriculteurs, 40 milliards
01:14:38 pour la transition écologique.
01:14:40 C'est intéressant, ça.
01:14:42 - C'est hallucinant.
01:14:44 Nous dépensons 40 milliards
01:14:46 d'euros par an,
01:14:48 qui ne servent rigoureusement à rien.
01:14:50 Puisque, je répète,
01:14:52 la France, c'est 1% des émissions
01:14:54 mondiales, et qu'avec 1%,
01:14:56 c'est une petite cuillère, on ne peut pas vider
01:14:58 un océan. Donc,
01:15:00 ces 40 milliards sont gâchés
01:15:02 purement et simplement.
01:15:04 Alors, avec ça,
01:15:06 on isole les logements,
01:15:08 on subventionne les voitures électriques,
01:15:10 enfin bon, on fait tout,
01:15:12 on crée des éoliennes.
01:15:14 Tout ça ne rime à rien.
01:15:16 Et le drame,
01:15:18 alors, tout le monde parle actuellement,
01:15:20 et vous faites bien d'évoquer la question, tout le monde parle
01:15:22 du déficit national.
01:15:24 Et on cherche 10 milliards
01:15:26 d'économies. Mais là, il y en a 40
01:15:28 qui ne servent à rien. Mais,
01:15:30 le jour où on aura compris
01:15:32 que ces 40 milliards consacrés
01:15:34 aux énergies renouvelables
01:15:36 et puis à toutes les solutions
01:15:38 ne servent à rien,
01:15:40 on les trouvera, les 10 milliards.
01:15:42 Je croyais qu'on les aurait trouvé, même 40.
01:15:44 Et donc, ça, c'est quand même une note optimiste.
01:15:46 On va marquer une dernière petite pause dans Berkhoff dans tous les états.
01:15:48 On revient dans un instant. 0826 300 300
01:15:50 pour réagir.
01:15:52 A tout de suite sur Sud Radio.
01:15:54 Sud Radio Berkhoff dans tous
01:15:56 ses états. Appelez maintenant pour
01:15:58 réagir 0826 300 300.
01:16:00 Ici Sud Radio.
01:16:04 Les français parlent
01:16:08 au français.
01:16:10 Je n'aime pas la blanquette
01:16:12 de veau. Je n'aime pas
01:16:14 la blanquette de veau.
01:16:16 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états.
01:16:18 13h49 sur Sud Radio.
01:16:20 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec
01:16:22 Christian Gérondot et puis Pascal qui nous appelle
01:16:24 depuis Lyon. Bonjour Pascal. Bonjour Pascal.
01:16:26 Bonjour. Oui, bonjour M. Gérondot.
01:16:28 Bonjour André. Bonjour. Je veux dire que
01:16:30 moi, j'aime la blanquette de veau, mais ça c'est
01:16:32 un détail. Vous avez raison.
01:16:34 Je souscris totalement à ce
01:16:36 que dit M. Gérondot et en
01:16:38 particulier à ce qu'il vient de dire en dernier.
01:16:40 Je crois que l'escroquerie
01:16:42 absolue, escroquerie somptueuse,
01:16:44 c'est lorsqu'on nous dit à des hommes
01:16:46 qui ont culpabilisé qu'il faut sauver
01:16:48 la planète, mais elles s'en foutent complètement de l'espèce humaine,
01:16:50 la planète. Ils devraient avoir le courage de
01:16:52 dire que c'est l'espèce humaine et la vie
01:16:54 qu'il faut sauver.
01:16:56 La terre a survécu aux dinosaures,
01:16:58 etc.
01:17:00 J'avais surtout, enfin, initialement,
01:17:02 une suggestion qui est peut-être totalement saugrenue.
01:17:04 C'est des fusées éoliennes dont vous nous avez
01:17:06 expliqué à quel point elles sont utiles.
01:17:08 Moi je me dis, est-ce qu'on
01:17:10 pourrait pas consacrer l'énergie
01:17:12 de ces éoliennes et des panneaux solaires
01:17:14 existants à fabriquer
01:17:16 de l'hydrogène, puisque ça
01:17:18 coûte si cher et que ce serait peut-être bien
01:17:20 qu'il y ait des piles à combustible dans les automobiles
01:17:22 et dans les soirs en commun.
01:17:24 Voilà, c'est tout ce que j'avais à vous dire.
01:17:26 - Merci Pascal.
01:17:28 Et les éoliennes existantes
01:17:30 servent à fabriquer de l'hydrogène ?
01:17:32 - Techniquement, c'est possible.
01:17:34 On sait fabriquer
01:17:36 à partir de l'électricité
01:17:38 des éoliennes, de l'hydrogène.
01:17:40 Économiquement,
01:17:42 c'est une catastrophe, parce que
01:17:44 c'est horriblement compliqué.
01:17:46 Il y a, en région Île-de-France,
01:17:48 quatre stations-service
01:17:50 de recharge à hydrogène.
01:17:52 Ça existe déjà. La dernière, on vient
01:17:54 de la construire à la Porte de Saint-Cloud.
01:17:56 Vous savez combien ça a coûté ?
01:17:58 - Tout près d'ici.
01:18:00 - On peut la voir, d'ailleurs.
01:18:02 Eh bien, la station qui vient
01:18:04 d'être construite a coûté 15 millions
01:18:06 d'euros pour une station.
01:18:08 Quand vous savez qu'il y a des milliers
01:18:10 de stations-service en France,
01:18:12 vous arrêtez tout de suite le calcul.
01:18:14 C'est une solution techniquement
01:18:16 possible, économiquement, c'est un
01:18:18 désastre.
01:18:20 - Merci beaucoup, Pascal. Nous avons
01:18:22 Julien qui nous appelle depuis Marseille. Bonjour, Julien.
01:18:24 - Bonjour, Julien. - Bonjour, André.
01:18:26 Bonjour à votre invité. Je suis tout à fait
01:18:28 d'accord avec tout ce qu'il dit.
01:18:30 Ce qui est stupéfiant, c'est que le CRS a fait une étude,
01:18:32 en 2019, c'est l'étude EPICA,
01:18:34 qui montrait sur 800 millions de carottes
01:18:36 de glace, les évolutions du climat
01:18:38 sont toujours les mêmes.
01:18:40 Il y a un point zéro où
01:18:42 on estime que c'est un point zéro.
01:18:44 On monte souvent à +4, +5.
01:18:46 C'est le Sénat ce qu'il a fait.
01:18:48 Et on n'éduque pas assez les gens.
01:18:50 A la vérité, on leur bourre le crâne
01:18:52 avec des sottises, comme dit votre invité.
01:18:54 L'humain aurait déréglé la planète.
01:18:56 Vous imaginez si vous aviez une fourmi, elle déréglait
01:18:58 une maison, c'est pareil.
01:19:00 Et je pense qu'on nous tienne en ignorance.
01:19:02 Et si on commence
01:19:04 à parler de ça, à dire des choses
01:19:06 scientifiques, on vous traite de
01:19:08 climato-sceptique. Et là c'est comme si on vous disait
01:19:10 "vous êtes d'extrême droite".
01:19:12 En fait, on vous met de côté.
01:19:14 - Oui, ça nous saute la famille.
01:19:16 - Exactement.
01:19:18 - Oui, très bien.
01:19:20 C'est vrai qu'on a vu ça.
01:19:22 - Merci beaucoup Julien. On a Philippe
01:19:24 qui nous appelle depuis quand ? Bonjour Philippe.
01:19:26 - Bonjour Philippe. - Bonjour André,
01:19:28 Monsieur Giraudot. Alors, excusez.
01:19:30 Monsieur Giraudot, ça me fait plaisir de vous parler. C'est mon
01:19:32 enfance avec la clique laurie-thuroutière.
01:19:34 Alors, je vais rebondir.
01:19:36 Pour voir si ça nous ramène en arrière.
01:19:38 Pour les voitures diesel actuellement, je rappelle
01:19:40 que les constructeurs automobiles
01:19:42 ont développé des sondes
01:19:44 dépôt catalytique qui payent les voitures
01:19:46 polluent moins
01:19:48 que plus d'essence tout simplement.
01:19:50 Je reviens sur les prix de carbone.
01:19:52 Naturellement, l'Amazonie en est un.
01:19:54 Naturellement, moi j'ai travaillé dans le domaine
01:19:56 de la pisciculture. Mais vous l'avez évoqué
01:19:58 avec les cerfs.
01:20:00 Le phénomène physique de l'inversion
01:20:02 nocturne. D'accord ?
01:20:04 Vous connaissez bien.
01:20:06 Les plantes se mettent à produire du CO2
01:20:08 et dans la journée, de l'oxygène.
01:20:10 Alors, après, pour finir
01:20:12 sur la politique, je pense que
01:20:14 les gens confondent
01:20:16 le climat
01:20:18 et puis, je dirais,
01:20:20 les voies
01:20:22 politiques et dans
01:20:24 certains gouvernements et ailleurs.
01:20:26 Que pensez-vous quand même
01:20:28 actuellement
01:20:30 du fait qu'il n'y ait pas
01:20:32 au gouvernement
01:20:34 de gens qui soient
01:20:36 mandatés pour
01:20:38 s'occuper du climat
01:20:40 ou en tout cas des conséquences ?
01:20:42 - Bah si, je crois qu'il n'y a pas
01:20:44 au gouvernement...
01:20:46 Il n'y a que ça.
01:20:48 Est-ce qu'il y a des gens au gouvernement pour s'occuper
01:20:50 effectivement du climat spécifique ? Il n'y a pas un ministère ?
01:20:52 - Oh, il y en a plusieurs !
01:20:54 Il y a plusieurs qui s'occupent du climat.
01:20:56 - La transition énergétique ?
01:20:58 - La transition écologique, la transition énergétique,
01:21:00 je n'ai toujours pas vu la différence.
01:21:02 Donc, il y a...
01:21:04 Et puis, des centaines et des milliers
01:21:06 de fonctionnaires qui travaillent
01:21:08 sur le dossier. Et bien entendu,
01:21:10 dans ces milliers de fonctionnaires, il y en a
01:21:12 qui partagent les idées que nous venons d'évoquer.
01:21:14 Mais ils n'ont pas voix au chapitre.
01:21:16 Et s'ils veulent faire carrière,
01:21:18 il ne faudra pas qu'ils parlent trop.
01:21:20 Donc, on a une mainmise,
01:21:22 une espèce de...
01:21:24 Comment dirais-je ?
01:21:26 D'absence de raisonnement, parce que tout le monde répète
01:21:28 la même chose.
01:21:30 Et vous savez, alors, pour terminer,
01:21:32 si on doit terminer sur une note d'optimisme,
01:21:34 c'est vraiment l'histoire du comte d'Andersen,
01:21:36 le roi élu.
01:21:38 C'est-à-dire qu'un jour,
01:21:40 quand même, je ne sais pas,
01:21:42 il y aura un responsable qui dira
01:21:44 "Ecoutez, non, on dépense 40 milliards d'euros
01:21:46 pour rien, arrêtons.
01:21:48 La France n'a pas besoin de ça.
01:21:50 Et puis, si ce n'est pas en France,
01:21:52 ce sera ailleurs.
01:21:54 Mais aujourd'hui, il faut bien constater
01:21:56 qu'on a un phénomène moyenâgeux,
01:21:58 on est revenu au Moyen-Âge, tout le monde répète la même chose,
01:22:00 personne ne vérifie.
01:22:02 - Et une question quand même là-dessus,
01:22:04 Christian Girondeau. Il reste qu'il y a
01:22:06 beaucoup de pollution à combattre,
01:22:08 par exemple les plastiques qu'on jette dans la mer,
01:22:10 tout ça, il faut rappeler ça,
01:22:12 parce qu'on ne peut pas dire "Oui, l'homme,
01:22:14 OK, il n'y est pour rien, il n'y a pas de problème,
01:22:16 l'homme, tout va bien, etc."
01:22:18 Il ne faut pas tomber d'un extrémisme à l'autre.
01:22:20 - Bien entendu,
01:22:22 personne n'est pour qu'on répande des plastiques
01:22:24 dans les rivières.
01:22:26 Mais par contre, il y a autre chose,
01:22:28 quand on parle de pollution, tout le monde parle de pollution.
01:22:30 - Et puis les bouts rouges de ces vaisseaux, etc.
01:22:32 - Oui, oui, mais bien entendu.
01:22:34 Mais écoutez, nos mers,
01:22:36 les mers des océans,
01:22:38 sont beaucoup plus propres
01:22:40 aujourd'hui qu'ils étaient il y a 40 ans.
01:22:42 Il y a 40 ans,
01:22:44 certains s'en souviennent, il y avait des drapeaux.
01:22:46 Le drapeau jaune, le drapeau rouge,
01:22:48 parce qu'il y a des jours où on n'avait pas le droit d'aller se baigner,
01:22:50 tellement c'était pollué.
01:22:52 C'est fini, les drapeaux ont disparu.
01:22:54 Les eaux usées de
01:22:56 Marseille, Toulon, Le Havre,
01:22:58 enfin n'importe quelle ville, étaient jetées directement
01:23:00 dans la mer, sans aucun traitement.
01:23:02 Maintenant, vous avez partout des stations,
01:23:04 et vous pouvez
01:23:06 boire l'eau qui sort de ces stations
01:23:08 une fois qu'elle a été épurée.
01:23:10 Donc évidemment, la mer est propre.
01:23:12 C'est extraordinaire.
01:23:14 On a des sondages qui nous montrent que 95%
01:23:16 des Français sont persuadés
01:23:18 que l'air est de plus en plus pollué.
01:23:20 Alors qu'il n'y a plus de pollution.
01:23:22 On a dépollué les voitures, on a dépollué
01:23:24 les chauffages, on a dépollué les usines.
01:23:26 Et regardez la façade,
01:23:28 si on avait besoin, la façade de Notre-Dame,
01:23:30 l'arrière de Notre-Dame
01:23:32 a brûlé, mais pas l'avant.
01:23:34 Elle est toujours planche,
01:23:36 et ça fait 25 ans qu'elle n'a pas été nettoyée.
01:23:38 Il n'y a plus de pollution
01:23:40 de l'air. - Oui, vous avez écrit ça.
01:23:42 Provocateur. - Ce n'est pas provocateur.
01:23:44 Chacun peut constater en sortant
01:23:46 dans n'importe quelle ville de France
01:23:48 et d'Occident que les façades
01:23:50 restent propres.
01:23:52 Alors que vous prenez les vieilles photos, tout était noir.
01:23:54 Donc ce n'est pas une invention.
01:23:56 C'est simplement la preuve
01:23:58 qu'on réussit
01:24:00 à supprimer la pollution quand on le veut.
01:24:02 Et bien entendu, là où il y en a encore,
01:24:04 il faut le faire. - Et si Christian Géraud nous
01:24:06 dit vrai, c'est une vraie note d'optimisme.
01:24:08 On pense,
01:24:10 en tout cas je peux vous assurer que la planète
01:24:12 ne brûlera pas la semaine prochaine.
01:24:14 Ça, on en est sûr. - Merci Christian Géraud
01:24:16 d'avoir été avec nous. Merci André Bercoff.
01:24:18 On vous retrouve demain pour la culture dans tous ses états
01:24:20 avec Céline Alonso. Vous parlerez d'Albert Camus,
01:24:22 je crois. - Oui, c'est Hubert Védrine,
01:24:24 l'ex-ministre des Affaires étrangères, qui a écrit un très beau livre
01:24:26 sur Camus. - Ça sera à retrouver à partir
01:24:28 de 13h jusqu'à 14h.
01:24:30 Et puis demain, c'est Alexis Poulin qui sera
01:24:32 aux commandes de midi à 13h. A demain sur Sud Radio.
01:24:34 Tout de suite, c'est profité.
01:24:36 Sud Radio Bercoff dans tous ses états
01:24:38 midi 14h. André Bercoff.
01:24:40 Avec Aper,
01:24:42 la marque de vêtements qui respecte votre
01:24:44 identité en vente exclusive
01:24:46 sur Aper-Mod.com

Recommandations