• l’année dernière
Avec François Gervais, physicien et essayiste, auteur de "Impasses climatiques" publié aux éditions de l'Artilleur.

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##LE_FACE_A_FACE-2023-09-25##

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News
Transcription
00:00 Aujourd'hui, André Bercoff reçoit François Gervais, le physicien et essayiste et auteur de ce nouveau livre,
00:04 "Le déraisonnement climatique, le grand déni énergétique", c'est aux éditions de l'Artier.
00:08 Bonjour.
00:09 Bonjour.
00:10 Alors, "Déraisonnement climatique", François Gervais, c'est pas votre premier livre, on vous a déjà reçu et toujours avec plaisir, effectivement.
00:16 Vous avez écrit beaucoup d'ailleurs, tout à fait passionnant, "Les impasses climatiques", déjà, hein, je veux dire,
00:26 qui a fait "L'urgence climatique est à l'heure", 2018, hein, 5 ans déjà, et à l'époque où vous avez traité tous les noms, certains, en disant comment,
00:34 conspi, conspi, évidemment, conspirationniste et autres, enfin.
00:38 Et puis, et puis, et puis, le réel fait son apparition, et puis le réel tue un certain nombre de narratifs, et je voudrais commencer par l'actualité,
00:47 parce que hier, donc, Emmanuel Macron a donné une interview de journalistes TF1 et France 2,
00:54 et il disait, voilà, nous, notre but, si vous voulez, il faut le savoir, c'est de réduire à 0% les admissions de gaz à effet de serre,
01:08 non, d'abord à 50% d'éthyl, jusqu'à 2030, nous voulons faire une écologie à la française, nous voulons réduire nos émissions de CO2,
01:16 nous voulons sortir du charbon alors qu'on en a encore, nous voulons électrifier les véhicules thermiques, etc., etc.,
01:25 nous construisons, vous savez, les usines à batterie, et vous, vous dites, attendez, peut-être que, et je cite le sous-titre de votre livre,
01:34 François Gervais, "climat, énergie, ressources, revenir à la science pour éviter la ruine".
01:39 Or, on écoute des responsables politiques qui, au nom de la science, disent "voilà ce qu'on doit faire". Qu'est-ce que ça vous inspire ?
01:46 - La France, actuellement, émet effectivement des gaz à effet de serre, on va se fixer sur le CO2 qui est le principal, finalement.
01:57 - Bien sûr, oui.
01:58 - Si on compare les émissions de la France, là je reprends les chiffres du GIEC, attention, hein.
02:04 - Du GIEC, ah oui, déjà ?
02:05 - Oui, on reprend les chiffres du GIEC, hein, pour pas provoquer des polémiques inutiles.
02:11 En fonction de ça, la France augmente la concentration de CO2 dans l'atmosphère de 1/20 000ème par an.
02:20 1/20 000ème par an, la France. Autrement dit, il faudrait faire ça pendant 20 000 ans pour que ça commence à avoir un impact, qu'on fasse ou qu'on fasse pas.
02:30 1/20 000ème par an.
02:33 - Depuis, depuis...
02:34 - Enfin, ces dernières années, quoi. C'est à peu près, c'est à peu près constant.
02:38 - 1/20 000ème par an, oui, c'est intéressant, déjà.
02:40 - Alors, bon, on peut toujours faire, hein, mais dire que ça aura de l'impact, oui, dans 20 000 ans.
02:47 - Ha ! A force !
02:48 - Mais alors pourquoi, alors, mais on ne parle que de ça, on dit voilà tout ce qu'il faut faire, regardez ce qui se passe, par exemple,
02:55 quand on dit, juste un mot, mais je voudrais vraiment que vous réagissiez, puisque c'est un terrain que vous connaissez bien.
03:01 Vous savez, actuellement, c'est le prix de l'essence, et quand on dit à l'État, pourquoi, et on l'a dit à Emmanuel Macron,
03:08 pourquoi vous ne baissez pas la taxe de l'État, qui sont presque 50% et presque plus, sur l'essence, à la pompe,
03:15 ah, il dit, non, non, non, on ne va pas, on ne va pas toucher à ça, est-ce que c'est pourquoi ?
03:20 On ne va pas détaxer les énergies fossiles, c'est un péché ? C'est quoi l'idéologie derrière tout ça ?
03:25 - Ça rapporte 40 milliards par an à l'État, hein, donc...
03:29 - Oui, pas mal.
03:32 - Alors, si vous avez évoqué les véhicules électriques, les batteries...
03:39 - Oui.
03:40 - Là encore, on va reprendre les chiffres du GIEC, je prends le paragraphe D.1.1,
03:46 du résumé à l'attention des décideurs du dernier rapport à R6 du GIEC.
03:51 Il nous dit, chaque 1000 milliards de tonnes de CO2 envoyées dans l'atmosphère,
03:58 réchaufferait la Terre, alors il donne une fourchette d'incertitude de 233%, quand même,
04:05 mais enfin, la meilleure estimation qu'il donne, ça serait 0,45°C,
04:10 si on envoyait 1000 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère.
04:15 Alors, dans l'atmosphère, il y en a 3300 milliards de tonnes.
04:20 - Actuellement, de CO2.
04:21 - Actuellement. Autrement dit, si on voulait doubler, ça réchaufferait la planète de 1,5°C,
04:26 mais le doublement, ce n'est pas pour tout de suite, dans la mesure où l'augmentation mondiale,
04:30 c'est 0,5% chaque année, mesurée, à l'observatoire de Mauna Loa, par exemple.
04:37 Donc, parce que toutes nos émissions ne restent pas dans l'atmosphère,
04:41 ça c'est très important de le dire, il n'y en a que 44% qui restent dans l'atmosphère,
04:46 et ça c'est encore dans le rapport du GIEC, et 56% qui vont profiter en particulier
04:51 à la végétation, aux plantes nutritives et aux planctons marins également.
04:57 - On oublie parce que les gens pensent que le CO2, ce n'est absolument que c'est ignoble,
05:02 enfin que c'est polluant, le CO2 sert aux plantes, mais sert à la vie, quoi.
05:06 - C'est ce que nous expirons, ce CO2.
05:09 Et dans notre haleine, il y a 20 fois plus de CO2 que dans l'atmosphère.
05:13 Dans notre âne.
05:14 - Dans notre âne.
05:15 - Quand nous expirons, il y a 20 fois plus de CO2 que dans l'atmosphère.
05:18 Alors, pour la voiture électrique, on peut donc reprendre ce petit calcul,
05:23 prenons l'exemple d'une voiture qui émet 100 grammes de CO2 au kilomètre,
05:27 qui n'a pas encore de malus, mais ça se trouve juste à la limite pour l'instant.
05:33 Considérons un million de ces voitures qui parcourent chacune 100 000 km.
05:40 Un million de voitures, chacune, qui parcourent chacune 100 000 km.
05:45 Et réchaufferont la planète, avec les chiffres du GIEC, de 2 millionièmes de degrés.
05:51 Ah ben voilà les chiffres !
05:54 Enfin, je veux dire, je reprends les chiffres du GIEC à dessein,
05:57 pour ne pas me faire accuser d'eux, non.
05:59 - Et Dieu sait si les chiffres du GIEC sont compensés, on fasse autre chose.
06:02 - On pourrait chatouiller les derniers digits, oui.
06:05 - Mais alors, ça veut dire quoi ?
06:08 Que c'est une gigantesque fumisterie de parler de ça ?
06:12 Surtout qu'on parle de la France, qui est je crois maillot jaune en matière de combat contre le CO2.
06:18 - Tout à fait. Si on regarde les émissions de la France,
06:23 et qu'on divise par le PIB du pays, et qu'on compare les différents pays entre eux,
06:28 alors les plus gros émetteurs, c'est la Chine, suivi des États-Unis, de l'Inde, etc.
06:33 Si on divise les émissions de chaque pays par le PIB, la France est la première de la classe.
06:39 C'est elle qui émet le moins de CO2 par point de PIB.
06:43 La Chine c'est 6 fois plus. Attention !
06:48 L'Allemagne c'est 50% de plus.
06:50 - Mais alors justement, François Germain, c'est intéressant.
06:52 On dira "oui, mais regardez, c'est formidable, il faut continuer,
06:55 voilà, la France est un bon élève, même le premier de la classe, etc."
06:59 Mais est-ce que ça change quelque chose vis-à-vis de la pollution ?
07:05 - Non, puisque l'environnement n'est pas le même, puisque nous sommes les premiers de la classe,
07:09 mais les autres sont très retardataires, on n'a pas les frontières,
07:14 enfin, l'espace, ce n'est pas les frontières.
07:16 - Les gaz ne s'arrêtent pas aux frontières, ça nous sommes d'accord.
07:18 Alors on va prendre quand même l'exemple de la Chine, puisque c'est quand même le premier émetteur,
07:23 et c'est devenu en même temps, en l'espace d'une vingtaine d'années,
07:26 le premier marché automobile du monde.
07:29 Ils ont multiplié par 145 leurs émissions de CO2.
07:34 - 145, en quelques années.
07:36 - Voilà. Eh bien, de façon paradoxale, si on reprend ce discours prétendument polluant,
07:46 de façon paradoxale, l'augmentation de l'espérance de vie en Chine n'a jamais été aussi élevée.
07:53 Alors certes, la révolution culturelle avait fait des ravages, ça, bien sûr,
08:00 mais ça ne suffit pas à expliquer, maintenant, je veux dire, la proportion de Chinois qui vivent très vieux,
08:07 ce qui est pour ça posé problème, parce que, comme ils ont lu longtemps la politique de l'enfant unique,
08:12 c'est un problème de...
08:15 - Et là, vraiment, la Chine a atteint des records de longévité.
08:18 - Ah oui, oui, tout à fait. Le Japon également, d'ailleurs. Et la Chine aussi.
08:21 Et pourtant, ils sont devenus le premier marché automobile au monde.
08:25 Donc, il faudrait quand même faire attention aux choses un peu toutes faites,
08:30 et travailler un petit peu les dossiers avant de mettre ça sur la place publique.
08:36 C'est pas très sérieux.
08:38 - Donc, vous parlez justement, c'est le titre de votre livre, de "Déraisement climatique".
08:42 Alors, vous analysez, d'ailleurs, je recommande vraiment ce livre,
08:46 parce que vous dites énormément de choses, justement, sur ce grand défi énergétique,
08:49 et encore une fois, on ne parle que de ça,
08:51 puisque, encore une fois, Emmanuel Macron, le président Macron,
08:56 axe tout son effort, il l'a encore dit hier, hier soir,
08:59 sur, justement, la transition énergétique.
09:02 La transition énergétique, c'est là, il faut...
09:05 Mais, c'est quoi ? C'est idéologique ? C'est politique, ce déraisonnement ?
09:10 Ça vient de quoi ?
09:12 - C'est un formidable business.
09:15 Et évidemment, comme dans tout business, il y en a qui en profitent.
09:19 - Bien sûr.
09:20 - En particulier... - Alors, qui ?
09:23 - En particulier, ceux qui sont dans le tout électrique,
09:26 depuis la production de l'énergie, jusqu'à son utilisation.
09:30 Il est évident qu'ils ont intérêt, bien sûr, c'est un marché pour eux, bien sûr.
09:34 - Bien sûr, bien sûr. - Par exemple.
09:37 - Alors, on va continuer à en parler, juste après cette petite pause,
09:41 ensuite, on aura nos auditeurs,
09:43 et on va continuer à faire l'inventaire, un peu, de tout cela.
09:46 - On continue de parler de transition énergétique sur Sud Radio,
09:48 avec François Gervais, qui est notre invité de ce Face à Face du jour,
09:51 et avec vous aussi, au 0826 300 300. A tout de suite, Serge.
09:54 - Oui, l'artilleur qui fait, effectivement, un très bon travail,
09:57 du point de vue des essais, des éditions.
09:59 François Gervais, alors, on parlait, c'est intéressant,
10:02 parce que, en fait, le déraisonnement climatique,
10:04 on se demande s'il n'est pas le fils, naturel ou pas,
10:07 du déraisonnement politique, ou idéologique.
10:11 Parce qu'on peut se dire, alors, justement, moi, je voudrais vous parler,
10:14 je voudrais avoir votre analyse, un peu, sur ce qui se passe,
10:16 parce que c'est amusant. Vous savez, pendant des années,
10:18 on a parlé de Tristan et Iseult, le couple de pigeons,
10:22 s'estmé d'amour tendre, le couple franco-allemand.
10:24 On marchait d'un même pas, etc.
10:26 Et aujourd'hui, on entend encore Macron, qui dit,
10:28 "Oui, oui, non, on ne va pas faire comme les Allemands,
10:30 eux, ils ont fermé tout le nucléaire,
10:32 nous, on sait très bien qu'on avait toute cette avance,
10:34 on l'a perdue, mais enfin, on va la rattraper,
10:36 soit disant, on va fermer les centrales à charbon,
10:39 l'Allemagne, actuellement, avait fermé toutes ses centrales à charbon,
10:44 est en train de, les éoliennes,
10:47 c'est en train de se démonter,
10:49 et ils veulent revenir au charbon et au gaz,
10:51 nous achetons, comme on sait,
10:53 et vous le savez mieux que personne,
10:55 c'est très intéressant, nous achetons
10:57 du gaz de schiste en Amérique, à des prix prohibitifs,
11:00 alors qu'on n'a pas le droit chez nous, très bien,
11:02 et le gaz indien, qui est du gaz russe raffiné, etc.
11:06 Cette espèce de, je dirais, de déraisonnement,
11:11 même dans les investissements,
11:15 ça tient à quoi ?
11:17 - Je m'amuse toujours, quand je regarde les bus
11:21 qui circulent à Tours,
11:23 il y a marqué "Eco-bus,
11:26 roule au gaz naturel".
11:30 Mais le gaz naturel, c'est un gaz à effet de serre !
11:33 C'est absurde !
11:35 On prétend décarboner,
11:38 mais on utilise le gaz naturel,
11:41 malgré l'adjectif "naturel"
11:43 dont il se prévoit, c'est un gaz à effet de serre !
11:46 Bon, alors, effectivement,
11:48 quand l'Allemagne a beaucoup investi
11:52 dans les éoliennes et les panneaux photovoltaïques,
11:56 mais quand il n'y a pas de soleil,
11:58 la nuit, et quand il n'y a pas de vent,
12:01 et bien... - Un permit temps !
12:03 - Voilà. Alors non seulement ils ont ouvert des centrales à eau charbon,
12:06 pire, des centrales à lignite,
12:08 qui est vraiment le plus sale possible,
12:10 et...
12:12 ils brûlent du gaz !
12:15 Autrement dit, on prétend décarboner
12:17 avec ces énergies intermittentes,
12:19 en réalité, on a besoin,
12:21 dans des proportions importantes,
12:23 parce que les facteurs de charges ne sont pas si élevés que ça,
12:25 donc on est obligé, finalement,
12:28 de compenser, en brûlant,
12:31 - En brûlant, oui !
12:33 - du gaz à effet de serre !
12:35 - C'est complètement contradictoire !
12:37 - Oui, c'est vrai. - Et même cette...
12:39 cette absurdité,
12:41 personne n'a l'air de l'avoir,
12:43 enfin, quand même !
12:44 - Vous voulez dire qu'au nom de la dépollution,
12:46 de la décarbonation, du combat du gaz à effet de serre,
12:49 on utilise du gaz à effet de serre ?
12:51 - Évidemment ! - Voilà.
12:52 - Et on ne peut pas s'en passer !
12:53 - Et on ne peut pas s'en passer.
12:54 - Puisque bon, les allemands,
12:56 enfin Angela Merkel,
12:58 à l'époque, avait joué la carte
13:00 d'un gazoduc
13:02 qui venait de Russie,
13:04 - Russie, oui.
13:06 - et qui...
13:08 donc les alimentaires en gaz,
13:10 maintenant, ils sont obligés de faire des terminaux
13:12 métaniers pour ramener toujours du gaz à effet de serre,
13:15 parce que ils ne peuvent pas s'en passer !
13:17 Ou alors, il faut admettre qu'on a de l'électricité
13:20 que certains jours, à certaines heures du jour.
13:22 C'est un peu embêtant.
13:23 - Et alors la France, où elle en est,
13:25 de ce point de vue-là, François Gervais,
13:27 je veux dire, on voulait, rappelez-vous,
13:29 50%, on voulait supprimer 50%
13:32 les écologistes de Dominique Voynet, etc.
13:35 même François Hollande,
13:36 50% des centaines de nucléaires doivent disparaître, etc.
13:39 Fessenheim, bon, c'est fini.
13:41 Astrid,
13:43 terminé,
13:45 enfin ça n'a même pas existé avant de commencer,
13:47 etc.
13:48 Où on en est ?
13:49 C'est-à-dire que, est-ce qu'on est encore
13:51 dans cette espèce de grosse
13:54 je dirais discussion politique
13:56 avec les écologistes
13:58 où on est passé ce stade-là ?
14:00 - Alors, quand on parle de
14:03 consommation d'énergie,
14:05 en France, un quart de l'énergie, c'est de l'électricité.
14:09 Mais trois quarts, évidemment, c'est des combustibles,
14:12 pétrole, gaz, etc.
14:15 - C'est ça, un quart électricité, trois quarts énergie fossile.
14:18 - Voilà.
14:19 Alors, dans l'électricité, la France,
14:22 pour 75% de son électricité, fait appel au nucléaire.
14:26 Bon, donc ça c'est pas...
14:28 Ça n'émet évidemment pratiquement pas de CO2,
14:31 on est bien d'accord,
14:32 et pas mal d'hydroélectricité également.
14:35 Le total des deux,
14:37 sauf quand il y a beaucoup de tranches nucléaires
14:40 qui sont à l'arrêt pour maintenance,
14:42 ce qui a été le cas, entre parenthèses, l'hiver dernier.
14:45 Bon, mais si ça n'est pas le cas,
14:49 bon, ben, on va dire que 90% de l'électricité est décarbonée.
14:53 - D'accord.
14:54 - Il n'y a pas besoin, je veux dire, d'implanter des éoliennes,
14:57 puisqu'on a déjà une électricité qui est complètement décarbonée.
15:01 - Donc c'est business, les éoliennes.
15:03 - Ah, c'est business !
15:04 Pour la France, c'est clairement business.
15:06 On n'en a pas besoin.
15:08 On produisait suffisamment d'électricité...
15:11 Alors, attention, parce qu'il y a un truc très vicieux,
15:15 et ça c'est l'Europe.
15:16 - Oui.
15:17 - Quand on fait de l'électricité,
15:19 on doit prioritairement utiliser les énergies intermittentes.
15:24 Et donc mettre...
15:25 - C'est une recommandation, c'est une directive de l'Europe.
15:27 - C'est une directive.
15:28 Et donc mettre en veilleuse le nucléaire et l'hydroélectricité
15:32 pour privilégier ces énergies-là.
15:35 Autrement dit, comme les frais fixes sont toujours les mêmes,
15:40 si on les utilise moins, ça coûte plus cher.
15:42 Et on commence à le voir sur notre facture d'électricité.
15:45 - Oui, on le voit de plus en plus.
15:47 Et ils impactent, comme vous le savez, les petites entreprises,
15:49 les moyennes entreprises, de toute façon on est...
15:51 Mais encore une fois, tout ceci, si je vous écoute,
15:55 si on lit votre livre, et encore une fois,
15:57 vraiment lisez-le, parce que ça vous apprendra.
15:59 C'est le retour du réel.
16:01 Mais c'est donc idéologique.
16:04 La démarche, qu'elle soit au niveau de l'Union Européenne et autres,
16:07 bon, il y a la démarche business, on a bien compris
16:09 que pour un certain nombre de gens, évidemment,
16:11 il y habite toujours des gens qui s'enrichissent,
16:13 le malheur des gens fait le bonheur des autres.
16:16 Mais politiquement, est-ce que c'est...
16:19 Enfin, on n'est pas dans la tête des dirigeants,
16:21 mais cette politique-là, c'est vraiment l'Union Européenne
16:24 qui l'a imposée depuis 30, 40 ans, etc.?
16:27 - C'est l'Organisation des Nations Unies.
16:29 - D'accord. - Déjà.
16:31 L'alarmiste en chef, actuellement,
16:33 c'est le Secrétaire Général des Nations Unies.
16:35 - Gouthièrez ? - Oui.
16:37 - Ah oui, clairement.
16:39 Donc, ça vient d'abord de là.
16:41 C'est l'Organisation des Nations Unies
16:44 qui organise les COP,
16:48 les conférences des partis chaque année.
16:50 C'est elle qui a...
16:52 Le GIEC dépend directement de l'Organisation des Nations Unies.
16:56 - Il est payé par eux, par le... - Oui, tout à fait.
16:59 Donc, c'est l'Organisation des Nations Unies.
17:03 L'Europe a pris le train en marche,
17:06 mais à la base, c'est quand même l'Organisation des Nations Unies.
17:10 - C'est-à-dire, au nom de dire "il faut faire une planète moins polluée",
17:15 "sauvons la planète", en fait, du matin au soir.
17:19 Mais en fait, pour sauver la planète,
17:21 ils utilisent tous les poisons possibles.
17:23 - Bien, c'est ça.
17:25 C'est surtout que si on va jusqu'au bout de l'idée
17:29 de la décarbonation,
17:31 donc on va multiplier les véhicules électriques,
17:37 les éoliennes,
17:39 mais pour les fabriquer,
17:41 1) il faut déjà de l'énergie, d'une part,
17:43 à peu près 2 fois plus que pour un...
17:45 dans le cas d'un véhicule à moteur thermique,
17:48 2 fois plus d'énergie pour les fabriquer.
17:51 Et donc, on va avoir, si vraiment on fait ça à grande échelle,
17:54 on va avoir un pillage des ressources minérales de la planète,
18:00 en clair, tout ce qui rentre dans la composition de tout ça,
18:03 c'est-à-dire, bien évidemment, du cuivre, des terres rares,
18:06 le cobalt, le nickel, etc.
18:09 Et on va donc avoir...
18:11 Il faut quand même voir que le lithium également,
18:13 le lithium, pour avoir une tonne de lithium,
18:16 il faut utiliser 2 millions de litres d'eau.
18:19 Vous voyez ?
18:21 - 2 millions de litres d'eau ?
18:23 - Oui, oui. C'est pas franchement écologique.
18:25 - C'est fou.
18:27 C'est-à-dire, d'un côté, au nom de l'écologie,
18:29 on va piller les terres,
18:31 enfin, tous les minéraux possibles,
18:34 et en même temps, l'eau,
18:36 et on va utiliser des tonnes d'eau...
18:38 - Disons qu'il va y avoir des effets,
18:40 des dégâts collatéraux considérables,
18:43 si on pousse vraiment cela,
18:45 le tout électrique, pour faire simple,
18:47 si on le pousse vraiment à développer comme,
18:51 on a l'air de... Certains...
18:53 veulent qu'on le fasse,
18:55 il y aura des dégâts écologiques
18:58 à une échelle sans précédent.
19:00 - Oui, c'est quand même assez hallucinant,
19:03 parce qu'il faut le voir.
19:05 - On part d'un côté de la réalité,
19:07 mais pas du tout de l'autre.
19:09 On masque complètement ça,
19:11 pour dire que tout va bien.
19:13 On va en parler tout de suite,
19:15 après cette petite pause,
19:17 avec François Gervais,
19:19 des raisonnements à tous les étages.
19:21 - Avec François Gervais,
19:23 et puis avec vous, chers auditeurs,
19:25 au 0826 300 300, vous connaissez le numéro.
19:27 - Physicien et professeur émérite
19:29 à l'université de Tours,
19:31 François Gervais a été pendant 30 ans au CNRS.
19:33 Il est médecin en médecin,
19:35 conseiller scientifique,
19:37 spécialiste en communication,
19:39 médaillé du CNRS en thermodynamique.
19:41 Je dis ça pour les quelques personnes
19:43 qui diraient "oui, mais alors,
19:45 scientifique et pas scientifique".
19:47 Justement, quand on est vraiment scientifique,
19:49 on ne parle pas au nom de la science,
19:51 et on ne dit pas,
19:53 on essaie de ne pas dire n'importe quoi.
19:55 Justement, en fait,
19:57 François Gervais,
19:59 quand on voit tout ça,
20:01 je veux dire, émotivité,
20:03 et vous avez dit, hors antenne,
20:05 le problème, c'est qu'il y a une régression
20:07 de la connaissance scientifique,
20:09 et que les gens parlent, écoutent,
20:11 ils ne savent même pas ce que c'est que la science
20:13 en ce qui en est.
20:15 - Il faut dire que
20:17 on est inondé d'images dévoratrices.
20:19 Aujourd'hui,
20:21 on est plongé dans des images dévoratrices.
20:23 - Comme par exemple ?
20:25 - Par exemple,
20:27 notre petite machine qui est dans notre poche,
20:29 qui permet de communiquer.
20:31 - L'iPhone, le portable...
20:33 - Bien sûr, bien sûr.
20:35 Et les enfants,
20:37 même moins de 10 ans,
20:39 ont déjà leur smartphone.
20:41 Bon.
20:43 Donc, c'est tellement facile
20:45 de se promener avec ça,
20:47 qu'il n'y a plus...
20:49 Quand on se pose une question,
20:51 on va voir ça, et on a la réponse tout de suite.
20:53 Je veux dire, on n'a pas besoin de se plonger
20:55 comme c'était le cas
20:57 il n'y a pas si longtemps.
20:59 Il y a, disons...
21:01 Je me rappelle
21:03 quand j'étais jeune chercheur,
21:05 je préparais ma thèse de doctorat d'État,
21:07 et à l'époque,
21:09 quand on voulait faire un calcul,
21:11 on perforait des cartes.
21:13 - C'est bien que ça aille plus vite.
21:15 - Oui, mais j'entends bien.
21:17 On perforait des petits trous dans les cartes,
21:19 et puis après, on attendait que les résultats
21:21 sortent sur un listing
21:23 bordé de petits trous.
21:25 C'était comme ça.
21:27 Ça, c'était il y a 50 ans.
21:29 Mais aucun d'entre nous n'aurait imaginé
21:31 que maintenant, en quelques pressions
21:33 du doigt sur un écran tactile,
21:35 ça y est, on aurait la réponse.
21:37 Ça a complètement changé
21:39 de ce point de vue-là.
21:41 C'est un bien,
21:43 à un certain point de vue, il ne s'agit pas
21:45 de dénigrer. - Mais ça a mis quelque chose d'autre.
21:47 - Bien sûr.
21:49 - Et alors justement,
21:51 à votre avis, qu'est-ce qui ferait
21:53 de retrouver un certain équilibre,
21:55 je ne dis même pas une certaine sagesse,
21:57 vous disiez quelque chose,
21:59 vous voyez, les gens qui disent 40%,
22:01 alors que c'est 0,4%.
22:03 - 0,04% !
22:05 Concentration de CO2 dans l'atmosphère,
22:07 0,04% !
22:09 - C'est-à-dire que ceux qui disent qu'il y a 40%
22:11 de CO2 dans l'atmosphère, en fait, il y a
22:13 0,04%. Aujourd'hui,
22:15 à la date où on parle. - Exactement.
22:17 - C'est quand même hallucinant, parce que c'est pas ce qu'on entend
22:19 partout, quoi. Et qu'on dit,
22:21 voilà, c'est fini, on va crever.
22:23 Et à votre avis, c'est quoi ? C'est dans
22:25 la connaissance, c'est dans
22:27 la pédagogie,
22:29 qu'on pourrait retrouver
22:31 un certain
22:33 sens de la réalité ?
22:35 - Alors il y a déjà,
22:37 ça m'avait profondément choqué,
22:39 il y a une injonction de l'Organisation
22:41 des Nations Unies pour dire
22:43 qu'il faut enseigner
22:45 ce que nous
22:47 prônons.
22:49 On dit déjà,
22:51 plus de questions de débats, alors c'est ce que, par exemple,
22:53 vos confrères
22:55 de Radio France, plus de débats
22:57 sur ce sujet. Interdit.
22:59 - Ah bon, il n'y a pas de débat ? - Ils ont signé une charte
23:01 comme quoi il n'y aurait plus de débats sur ce sujet.
23:03 Interdit. Heureusement qu'il y a
23:05 encore des radios comme vous, hein ! - On ne peut pas
23:07 mettre en question... - Non, on ne peut pas mettre
23:09 en question. - Les enseignements
23:11 de l'ONU, enfin les injonctions de l'ONU,
23:13 oui. - Le débat n'est plus possible
23:15 sur les chaînes Radio France.
23:17 - C'est fou ça.
23:19 C'est vrai, ça s'est inscrit dans ça ? - Oui, oui.
23:21 C'est une charte qui date d'il y a peu de temps,
23:23 mais qui commence déjà
23:25 à être appliquée. Donc,
23:27 j'y serais pas invité par définition.
23:29 C'est pas la peine de
23:31 l'imaginer.
23:33 Heureusement quand même qu'il y a des radios comme vous.
23:35 - Non mais, ce qui est
23:37 étonnant dans cette histoire, c'est que
23:39 quand même, il y a des gens qui le disent,
23:41 vous le dites, et il y a d'autres un peu partout,
23:43 d'ailleurs. Vous avez vu les assemblées
23:45 de scientifiques sur le climat,
23:47 il y a eu énormément de choses en Amérique et ailleurs,
23:49 en Allemagne et ailleurs, en disant à
23:51 des grands spécialistes du climat,
23:53 ils disent "arrêtez de dire,
23:55 arrêtez votre hystérie climatique".
23:57 Vraiment, ils sont nombreux, il y a des dizaines
23:59 et des centaines de scientifiques,
24:01 de chercheurs qui disent "arrêtez". Et on a l'impression
24:03 que... Alors, est-ce que
24:05 ça a quand même un impact ?
24:07 Ou est-ce que, au fond,
24:09 on continue à vaquer
24:11 médiatiquement et politiquement
24:13 aux occupations, et puis sans le voir ça ?
24:15 - Alors, vous avez reçu,
24:17 il y a quelque temps, Stephen Coodin,
24:19 à ce micro,
24:21 lui, ainsi, sur le fait qu'il y a eu
24:23 une énorme incertitude. Le fait
24:25 est que, dans les rapports du GIEC
24:27 successifs, l'incertitude
24:29 était de 300%.
24:31 Vous imaginez ? 300% d'incertitude !
24:33 Mais est-ce qu'on prendrait
24:35 une voiture si on disait que
24:37 on ne sait pas trop si ça va marcher, il y a 300%
24:39 d'incertitude, une voiture ou autre chose.
24:41 C'est énorme !
24:43 Et donc, on dit "il y a un
24:45 consensus". Mais non ! Quand on regarde,
24:47 c'est comme les plombs qui sortent
24:49 du canon d'un fusil de chasse, ça part dans tous les sens !
24:51 - Bien sûr. - C'est pas du tout...
24:53 Il y en a peut-être un, et encore,
24:55 c'est pas sûr ! - Et qu'est-ce qui fait que
24:57 l'ONU,
24:59 parce que depuis, ce n'est pas d'hier,
25:01 a adopté ça comme un oucaze,
25:03 c'est comme la Pravda
25:05 au temps de l'URSS...
25:07 - On peut peut-être dire
25:09 qu'ils rêvent d'un gouvernement mondial !
25:11 - Ouais !
25:13 - Ça pourrait expliquer ! - Vous croyez ?
25:15 - Oh, je me trompe peut-être, mais
25:17 je crois qu'il y en a qui en rêvent !
25:19 - Ouais, c'est clair !
25:21 Ou on aurait un seul principe de réalité
25:23 qui serait effectivement la
25:25 doxa qu'on devrait suivre.
25:27 Mais juste par exemple,
25:29 quand vous entendez
25:31 un, allez, pas suellement,
25:33 un Jean-Marc Jancovici qui dit "vous aurez droit
25:35 à 4 vols
25:37 pour votre vie entière"
25:39 quand on voit, d'ailleurs c'était magnifique,
25:41 Charles III,
25:43 "it's good to be the king",
25:45 qui fait sur les "voilà, nous allons nous entendre
25:47 avec la France sur l'écologie",
25:49 et qui prend l'avion pour aller de Paris
25:51 à Bordeaux, c'est intéressant, il aurait peut-être pu
25:53 prendre le train, mais enfin il prend l'avion.
25:55 Et ça, ça se multiplie
25:57 à la vitesse grand V, enfin c'est même pas
25:59 à Jean-Paul, c'est des exemples.
26:01 Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'au fond,
26:03 faites ce que je dis, faites pas ce que je fais,
26:05 et puis tout le reste n'a aucune importance ?
26:07 - Il y a de ça, bien sûr.
26:09 - Oui, c'est quand même...
26:11 - Le...
26:13 Le...
26:15 Michel de la Commission
26:17 Européenne a été
26:19 pointé pour avoir un nombre
26:21 de milliers de kilomètres
26:23 en avion astronomique.
26:25 - Oui, le... - Charles Michel.
26:27 - Oui, c'est ça, oui.
26:29 - Donc, ben oui...
26:31 - Oui, c'est-à-dire, il prône
26:33 la dépollution, la décarbonation,
26:35 etc., mais pas pour lui, quoi.
26:37 - Lorsque Jean Castex
26:39 était Premier ministre,
26:41 il s'était rendu aller voir les entreprises,
26:43 faut être écologiste,
26:45 il est allé en train. - Oui.
26:47 - Mais il est revenu en avion, donc.
26:49 Son avion a fait un vol à vide,
26:51 il faudra aller le chercher.
26:53 - Oui, c'est formidable.
26:55 En fait, il y a une dissociation totale
26:57 de ce point de vue-là, quoi.
26:59 C'est... Non, non, mais c'est...
27:01 Non, mais quand on revient à 0,4...
27:03 Juste pour revenir, avant
27:05 de prendre nos auditeurs,
27:07 aujourd'hui, quand on
27:09 parle de réchauffement climatique et de
27:11 hausse de la température, et rappelez-vous,
27:13 on peut en parler pendant des heures,
27:15 François Gervais, rappelez-vous
27:17 qu'on disait qu'un certain nombre d'huiles côtières du monde
27:19 allaient être noyées. - Alors...
27:21 - La hausse de... - Oui. La mer
27:23 monte, c'est vrai, mais de 1 mm par an.
27:25 1 mm par an.
27:27 - La mer monte de 1 mm par an. - Oui.
27:29 Et encore, c'est la lande finale
27:31 d'une hausse beaucoup plus grande.
27:33 Vous savez, dans l'histoire
27:35 de la Terre, il y a ce qu'on appelle les cycles
27:37 de Milankovitch.
27:39 Tous les 100 000 ans, à peu près,
27:41 il y a une glaciation qui est suivie
27:43 d'un réchauffement. Nous sommes actuellement
27:45 sur un réchauffement.
27:47 Mais il y a 15 000 ans,
27:49 c'était beaucoup plus froid, et d'un coup,
27:53 avec
27:55 les...
27:57 les raisons de la Terre, les paramètres
27:59 orbitaux de la Terre, parce que c'est ça à l'origine...
28:01 - Par rapport au soleil, etc. - Oui, bien sûr.
28:03 Font que
28:05 la glace a fondu,
28:07 et le niveau des mers est monté de 120 m.
28:09 Et ils continuent en montant...
28:11 - Il y a 15 000 ans. - Il y a 15 000 ans, oui.
28:13 Alors ça s'est arrêté il y a 7 000 ans,
28:15 parce que la Terre s'est réchauffée,
28:17 mais ça continue à monter encore un petit peu.
28:19 Mais 1 mm par an, enfin,
28:21 bon, c'est pas...
28:23 Ça va pas déborder tout de suite, hein.
28:25 - Non, c'est fou. - Et encore moins bouillir !
28:27 - Bouillir, oui, c'est fou. - Comme dit...
28:29 comme dit...
28:31 - Oui, vous parliez du roi André, nous sommes avec
28:33 Jean-Luc, qui nous appelle de Bordeaux, justement.
28:35 Bonjour Jean-Luc. - Oui, bonjour Jean-Luc.
28:37 - Oui, bonjour.
28:39 Alors, vous avez peut-être répondu
28:41 à ma question, je vais quand même la poser,
28:43 dans vos derniers propos. - Allez-y.
28:45 - Bonjour à vous deux, et merci pour les émissions.
28:47 Depuis
28:49 quelques temps, on voit des codes-barres, vous savez,
28:51 enfin, des sortes de codes-barres qui tournent
28:53 en rouge, présentés par Météo-Climat,
28:55 pour démontrer
28:57 la tendance au
28:59 réchauffement climatique. Donc moi, la question,
29:01 elle est simple, est-ce que c'est un vrai
29:03 changement et un réchauffement climatique ?
29:05 Est-ce que ce sont des...
29:07 Est-ce que c'est dû, si c'est vrai,
29:09 à un phénomène naturel et cyclique, pourquoi pas ?
29:11 Ou alors, est-ce que
29:13 les médias surfent bien
29:15 sur le sujet pour mieux
29:17 orienter, politiser
29:19 le problème ? - D'accord. - Voilà.
29:21 - M. Gervais. - Je rappelle que le mot "canicule"
29:23 date de l'époque romaine.
29:25 C'est pas nouveau.
29:27 Il y en aura toujours, il y en a toujours eu, et il y en aura
29:29 toujours, de toute façon.
29:31 C'est très intéressant d'aller voir le site
29:33 Météo-Paris.
29:35 - Météo-Paris. - Ils ont une archive
29:37 de tous les phénomènes
29:39 météorologiques extrêmes
29:41 depuis 1780.
29:43 C'est vraiment très intéressant. Et on s'aperçoit
29:45 qu'il y en a toujours eu, et il y en aura
29:47 toujours. De toute façon, ça ne changera
29:49 rien, parce que
29:51 ce sont des phénomènes intrinsèquement
29:53 chaotiques. Alors, de temps en temps, ça va dans un sens,
29:55 dans l'autre. Je dirais que
29:57 le thermomètre
29:59 a été inventé
30:01 il y a 360 ans.
30:03 Le plus ancien
30:05 thermomètre du monde montre un réchauffement.
30:07 Depuis que le thermomètre est là.
30:09 Pas un gros réchauffement, mais
30:11 de plus d'un degré, quand même. - Pas mal.
30:13 - Donc, il est en Angleterre,
30:15 central in England, donc il y a
30:17 effectivement un réchauffement. Mais ce qui est au moins
30:19 aussi intéressant, c'est
30:21 qu'en même temps que le thermomètre, il y a eu
30:23 deux autres instruments qui ont été inventés,
30:25 le baromètre et la lunette de
30:27 Galilée. La lunette de
30:29 Galilée a permis de voir que
30:31 à cette époque-là, il n'y avait plus
30:33 de taches solaires. Et il a fait
30:35 nettement plus froid.
30:37 Parce qu'il n'y avait plus de taches
30:39 solaires. C'est bien documenté
30:41 qu'il a fait froid. Enfin, c'est
30:43 une période... - Il y a 300 ans, ça.
30:45 - C'est ça. Donc,
30:47 le soleil a des
30:49 caprices aussi.
30:51 Le plus important pour la météo,
30:53 c'est les directions du vent.
30:55 - Bien sûr.
30:57 - Nos anciens, surtout s'ils
30:59 étaient paysans,
31:01 regardaient le baromètre et
31:03 regardaient la girouette au sommet du clocher du
31:05 village pour voir quelles étaient les directions du vent.
31:07 Parce qu'en France, c'est pas compliqué.
31:09 Si le vent vient du nord, il fait plus froid.
31:11 Si il vient du sud, il fait plus chaud.
31:13 Et puis s'il vient d'ouest, il pleut.
31:15 C'est assez simple, finalement.
31:17 Faut revenir à la girouette.
31:19 Esteban ? - Oui, avant de
31:21 reprendre Richard, qui nous
31:23 appelle de Toulouse, on va marquer
31:25 une courte pause dans ce "Face à Face".
31:27 Et puis on reste avec François Gervais, bien sûr,
31:29 qui vient pour son nouveau livre,
31:31 "Le déraisonnement climatique, le grand déni énergétique".
31:33 Et puis avec vous, au 0826
31:35 300 320. Et puis nous accueillons
31:37 Richard, qui nous appelle de Toulouse. Bonjour, Richard.
31:39 - Bonjour, Richard. On vous écoute.
31:41 - Oui, bonjour à vous.
31:43 - Bonjour.
31:45 - Et oui, j'avais une question, en fait.
31:47 Oui, vous m'entendez ? - Très bien.
31:49 - Je cherche du sens, en fait, à tout ça.
31:51 Et en fait,
31:53 le seul sens que j'ai trouvé à ce jour,
31:55 M. Gervais me dira,
31:57 si c'est possible,
31:59 c'est qu'en fait, on est en train de nous préparer
32:01 à de la frégalité.
32:03 Moins d'avions, moins de voitures.
32:05 Et en fait, on sent
32:07 bien que... moins de liberté,
32:09 aussi, parce que ça, ça se rétrécit.
32:11 Et en fait, je me dis que
32:13 l'événement, c'est peut-être pas le réchauffement,
32:15 mais c'est la crise de la dette.
32:17 Avec un Occident qui n'arrive plus
32:19 à s'étendre, qui n'arrive plus à étendre ses frontières
32:21 pour amortir cette dette.
32:23 Et est-ce que ça ne serait pas là, cette nouvelle
32:25 religion qu'on essaie de nous faire
32:27 avaler pour, on va dire,
32:29 sauver la planète, mais en attendant,
32:31 serrer la ceinture, entre guillemets.
32:33 - Voilà, sauver la planète et nous, un haillon.
32:35 Enfin, haillon, on a compris.
32:37 François Gervais. - Vous avez parfaitement
32:39 raison. Cet auditeur
32:41 a parfaitement raison, c'est ça.
32:43 Alors, c'est assez curieux
32:45 parce que
32:47 l'idéologie communiste
32:51 en URSS
32:53 promettait l'abondance.
32:55 - Oui, bien sûr.
32:57 - Et avec des méthodes qui peuvent un peu ressembler
32:59 à certains égards, mais ils promettaient l'abondance.
33:01 Là, maintenant,
33:03 c'est l'inverse.
33:05 - Oui, on vous promet
33:07 la précarité. - Voilà.
33:09 - Et précarité,
33:11 qu'on rebaptise
33:13 sobriété, c'est plus chic.
33:15 - Bien sûr. Mais c'est
33:17 extraordinaire parce que c'est vrai, ce que dit
33:19 Richard, c'est qu'on dit
33:21 "attention, regardez, il y a même
33:23 l'histoire des voitures,
33:25 suppression du permis pour les plus de 60 ans
33:27 ou en tout cas obligation
33:29 et pour les jeunes, etc." Enfin, on a l'impression
33:31 mais c'est vrai, il faut être, comment on dit,
33:33 oui, sobriété, décroissance,
33:35 décroissance, bien sûr,
33:37 etc. Et c'est quoi ?
33:39 Alors là, c'est le côté millénariste
33:41 un peu, c'est le côté,
33:43 comment dirais-je, je ne sais pas,
33:45 mystique. - Alors, il est
33:47 un fait que
33:49 en deux siècles, la population
33:51 de la planète a été multipliée
33:53 par presque dix, par
33:55 huit précisément, alors que
33:57 la dernière multiplication par dix,
33:59 c'était pendant deux millénaires.
34:01 Donc c'est vrai qu'on est beaucoup plus
34:03 nombreux, on est beaucoup plus nombreux
34:05 parce qu'on a eu de l'énergie,
34:07 bon marché, qu'on
34:09 permet de développer les économies
34:11 à une vitesse formidable
34:13 parce que ça, l'espérance
34:15 de vie a augmenté, le niveau
34:17 de vie a augmenté, grâce
34:19 à l'énergie. Il faut bien
34:21 voir que s'il y a eu
34:23 la suppression de l'esclavage
34:25 au niveau des États, au milieu
34:27 du 19e siècle, c'est parce que
34:29 ça coûtait moins cher d'alimenter
34:31 en charbon la machine à vapeur
34:33 que de nourrir les esclaves,
34:35 tout simplement. - Oui, bien sûr.
34:37 Ce n'était pas des considérations humanitaires
34:39 ou bien économiques, soyons clairs.
34:41 - Bien sûr, bien sûr. - Mais oui,
34:43 alors, Alistair Bannes. - On remercie Richard
34:45 et on accueille Claude qui nous appelle des Pyrénées
34:47 occidentales de Perpignan. Bonjour Claude.
34:49 - Bonjour Claude. - Oui, bonjour André Bercoff,
34:51 bonjour à votre invité, monsieur Gervais.
34:53 Moi, je voudrais lui poser une question.
34:55 - Allez-y. - J'ai,
34:57 vous vous souvenez de la
34:59 histoire de la datation du sphère du
35:01 Christ de Turin, donc on a eu
35:03 toutes les peines pour trouver
35:05 la date possible d'un
35:07 tissu qui remonte seulement à
35:09 2000 ans à peu près, et je voudrais
35:11 savoir si on a la certitude scientifique
35:13 que dans les temps très
35:15 anciens qu'on a examiné,
35:17 dans les carottes glaciaires qu'on a retrouvées,
35:19 etc., est-ce qu'on a la certitude
35:21 que la montée du,
35:23 par exemple, de la teneur en CO2 de l'atmosphère
35:25 a précédé
35:27 la montée de la température, ou bien est-ce que la montée
35:29 de la température a précédé ? Parce que
35:31 là, pour le sphère du Christ,
35:33 on est à 50 ans près, mais je pense que quand on
35:35 remonte à des milliers et des milliers d'années,
35:37 on doit avoir une précision encore moins grande.
35:39 Donc, moi, pour moi, je me demande
35:41 quelle est la part de science exacte dans cela,
35:43 ou la part d'hypothèse ? - Votre
35:45 question est très intéressante, mais on peut y
35:47 répondre de façon assez simple.
35:49 Aujourd'hui,
35:51 en mesure, de manière assez précise,
35:53 les fluctuations de température,
35:55 et on mesure, de façon
35:57 assez précise aussi, par
35:59 spectrométrie infrarouge, les fluctuations
36:01 du taux de CO2 dans l'atmosphère.
36:03 - D'accord. - Les deux courbes
36:05 sont exactement parallèles entre
36:07 elles, et c'est le CO2 qui suit
36:09 la température avec 6 à 9
36:11 mois de retard. Aujourd'hui...
36:13 - Aujourd'hui encore ? - Oui ! Alors, bien sûr,
36:15 sur les carottes de glace, on est bien d'accord que
36:17 c'est également le cas, mais
36:19 c'était plus difficile à déterminer, alors que là,
36:21 aujourd'hui, on mesure très précisément la température
36:23 et le taux de CO2, et c'est bien
36:25 les fluctuations de CO2 qui suivent
36:27 les fluctuations de température.
36:29 - Merci, merci Claude. - Merci Claude,
36:31 et on accueille Jean-Paul, qui nous appelle de
36:33 Draguignon. Bonjour Jean-Paul. - Bonjour Jean-Paul.
36:35 - Oui, bonjour André,
36:37 bonjour à votre unité.
36:39 Je voudrais, personnellement,
36:41 une pensée qui est plus
36:43 politique, c'est-à-dire que
36:45 j'imagine bien Emmanuel
36:47 Macron, et toute la Macronie,
36:49 se raccrocher
36:51 à ce qu'on appelle
36:53 "raison échauffement climatique"
36:55 pour essayer
36:57 de continuer à garder le pouvoir
36:59 tout simplement parce que
37:01 il doit bien constater
37:03 qu'il y a une perte de vitesse
37:05 partout. Emmanuel Macron
37:07 devient de plus en plus détesté
37:09 dans le pays.
37:11 Donc, il essaye
37:13 par ce biais
37:15 de réunir une population,
37:17 qui part de Mélenchon
37:19 à je ne sais pas qui d'autre,
37:21 de manière
37:23 à monopoliser
37:25 le pouvoir et espérer
37:27 pouvoir passer encore au futur
37:29 aux élections. Voilà, moi
37:31 je vois les choses comme ça. - Oui, pour vous, c'était
37:33 l'instrument de pouvoir de parler de ça,
37:35 de l'affaire de soirée du Sommet. - Tout à fait. - Oui, tout à fait.
37:37 La peur est formidable,
37:39 l'instrument de pouvoir. - Excusez-moi,
37:41 une femme payée de plus, leur calamiteuse
37:43 gestion depuis
37:45 des années et des années.
37:47 C'est le français qui se lève le matin
37:49 pour aller travailler, qui n'a rien
37:51 demandé à personne de tout ça,
37:53 parce que je suis sûr que s'il y avait
37:55 un référendum ou une chose ou autre,
37:57 ce qui ne fera pas la majorité des français
37:59 dirait "ça suffit", parce que les gens
38:01 ont envie de retrouver un peu de paix
38:03 dans leur vie, ce n'est plus possible
38:05 depuis des années, avec tout ce qui
38:07 se passe, et tout cela est orchestré
38:09 pour créer un désordre.
38:11 - Vous pensez que c'est ça, François Gervais ?
38:13 - Merci Jean-Paul.
38:15 C'est clair, excusez-moi.
38:17 Est-ce que, effectivement, il y a ce côté politique,
38:19 cette dimension politique, mais juste
38:21 je voudrais ajouter à ce que dit Jean-Paul, qui me paraît
38:23 frapper au coin du bon sens,
38:25 est-ce qu'il n'y a pas
38:27 quand même quelque chose qui est de
38:29 l'ordre de...
38:31 Comment dirais-je ?
38:33 C'est presque les nouvelles tables de la loi,
38:35 c'est presque la nouvelle évangile,
38:37 le Coran,
38:39 la Bible, etc.
38:41 C'est-à-dire, vous parliez de l'ONU,
38:43 vous disiez l'achat de l'ONU, vous parliez du service
38:45 public, de la radio, et puis on peut
38:47 donner beaucoup d'autres exemples.
38:49 Au fond, est-ce qu'on n'est pas dans une
38:51 nouvelle époque bilénariste-
38:53 pravda, si je peux me permettre ce
38:55 rapprochement, qui consiste à dire
38:57 "Eh bien, écoutez, la vérité elle est là,
38:59 et des gens comme François Gervais
39:01 qui osent écrire des bouquins comme ça
39:03 sont des bouquins excommuniés,
39:05 quelque part." - Alors, je souligne tout d'abord
39:07 que ce que j'écris dans les bouquins,
39:09 ça relate
39:11 en français et de manière plus
39:13 simple ce que j'ai publié dans des
39:15 revues internationales et comités de lecture.
39:17 Les dernières, ça s'appelait la revue
39:19 "Climate", la précédente
39:21 c'était "Science of Climate Change",
39:23 la précédente c'était
39:25 "Her Science Reviews", enfin, vous voyez,
39:27 mais ça c'est pas lisible
39:29 en règle générale,
39:31 donc il faut réécrire évidemment en français,
39:33 comme on écrit beaucoup
39:35 en anglais quand on est scientifique, j'adore
39:37 écrire en français aussi, ça me change
39:39 et on essaye de
39:41 simplifier évidemment le discours
39:43 pour le rendre accessible.
39:45 Alors,
39:47 la peur est un formidable instrument de pouvoir,
39:49 je me suis amusé à détourner le mot
39:51 "anthropocène" en "anxio-sène".
39:53 - Ah oui, c'est vrai.
39:55 - Nous sommes dans l'anxio-sène.
39:57 - Et comme vous dites, la peur c'est le management
39:59 par la peur, le gouvernement par le chaos,
40:01 enfin, comme disait Cerise,
40:03 Lucia Cerise.
40:05 - On remercie Jean-Paul de Dragnans
40:07 et on accueille Emmanuel de PESAC.
40:09 Bonjour Emmanuel. - Oui, bonjour Emmanuel.
40:11 - Bonjour André, bonjour à votre invité, à toute l'équipe,
40:13 merci de me prendre.
40:15 Je vais être rapide parce que c'est la fin, mais
40:17 on est vraiment dans
40:19 la coercition permanente,
40:21 les dialogues sur le climat sont les mêmes que sur le COVID,
40:23 enfin on se retrouve avec exactement les mêmes propagandes
40:25 partout. Il faut savoir,
40:27 apparemment, je l'ai vu, à vérifier, qu'il y a
40:29 un projet de loi qui criminaliserait le fait
40:31 de douter du réchauffement
40:33 climatique tel qu'il est présenté.
40:35 Je veux dire, quand on est allé,
40:37 enfin, juste une petite aparté, mais quand les vikings ont découvert,
40:39 je l'avais déjà dit sur votre antenne,
40:41 mais quand les vikings ont découvert le Groenland,
40:43 c'est Grunland, grun ça veut dire vert, c'était des forêts,
40:45 c'était pas de la glace, et c'était pas si vieux que ça,
40:47 mais quand on commence à pondre des lois pour
40:49 éviter ou interdire ou criminaliser
40:51 le fait d'avoir un avis différent,
40:53 alors là, par contre, on n'est plus du tout en démocratie.
40:55 Pour être clair, c'est qu'on a quelque chose à cacher.
40:57 - C'est clair. François Gerbet ?
40:59 - Oui, j'ai effectivement appris
41:01 qu'il y a un panel de députés
41:03 qui préparent
41:05 un projet de loi en sens, oui.
41:07 - C'est-à-dire ?
41:09 - Oui, on sera criminalisés, quand vous serez criminalisés.
41:11 - Absolument, oui.
41:13 - A plus le droit de débattre, a plus le droit de...
41:15 - A plus le droit, quoi.
41:17 - J'espère, ça se verra pas le jour,
41:19 mais le bon sens va quand même l'emporter.
41:21 - J'ai malheureusement des doutes.
41:23 - On peut craindre,
41:25 effectivement, oui, on peut.
41:27 Juste, François Gerbet,
41:29 au fond,
41:31 comment, justement,
41:33 vous l'avez fait dans votre livre,
41:35 on essaie de le faire ici,
41:37 comment regagner le combat du bon sens, quoi ?
41:39 En disant, bien sûr qu'il y a des problèmes,
41:41 mais arrêtons d'être
41:43 dans cette espèce de chaos
41:45 apocalyptique.
41:47 - La première chose à faire, c'est de
41:49 réautoriser le débat.
41:51 Le débat scientifique sur ces questions.
41:53 Car il y a actuellement,
41:55 on est...
41:57 C'est le mur, je veux dire.
41:59 Donc,
42:01 réautoriser, on a besoin
42:03 du débat scientifique sur ces questions.
42:05 - Mais actuellement,
42:07 par exemple, ne parlons pas des médias,
42:09 par exemple, dans les milieux
42:11 scientifiques, dans les institutions,
42:13 CNRS, compagnie, on peut le faire
42:15 aujourd'hui ou pas ?
42:17 - Alors, j'ai été très prudent,
42:19 je l'avoue.
42:21 J'ai commencé à publier
42:23 dans des revues internationales avec une petite lecture
42:25 et en transcrire
42:27 le contenu en français
42:29 dans un livre, une fois que j'ai
42:31 fini mon dernier mandat de directeur de laboratoire.
42:33 Et que j'ai pris
42:35 officiellement ma retraite.
42:37 Autrement, je mettais mon
42:39 laboratoire en danger.
42:41 - C'est important.
42:43 - Donc, il n'est pas question que je mette mon laboratoire en danger.
42:45 Et à chaque fois que des jeunes
42:47 souhaitent m'interviewer, des jeunes de grandes écoles,
42:49 ou d'écoles de journalisme,
42:51 enfin, qui souhaitent m'interviewer,
42:53 en général, ça se fait par Zoom,
42:55 bien volontiers, mais je leur dis à la fin de l'entretien
42:57 "Attention, soyez prudent
42:59 avec ce que je vous ai dit".
43:01 Vous m'avez posé la question, je vous ai répondu.
43:03 Mais, soyez prudent.
43:05 - Mais ce n'est pas la prudence qui fait avancer le monde,
43:07 on le sait, heureusement d'ailleurs.
43:09 - Merci François Gervais d'avoir été avec nous.
43:11 Je vous rappelle que vous êtes physicien, essayiste et auteur de ce nouveau livre
43:13 "Le déraisonnement climatique,
43:15 le grand déni énergétique". C'est publié
43:17 aux éditions de l'Artilleur, tout de suite.

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