• il y a 6 mois
Avec Driss Ghali, essayiste et spécialiste en relations internationales, auteur de "Français, ouvrez les yeux !" publié aux éditions de l'Artilleur.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-06-20##

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News
Transcription
00:00Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
00:04D'habitude, les merveilleuses goguettes, les goguettes, la parodie, effectivement,
00:09just dissolution.
00:11Mais est-ce que cette dissolution va nous mener où ?
00:14On en parle avec Driss Ghali. Bonjour Driss Ghali, ESCI, spécialiste en relations internationales.
00:21Il est auteur de Français ouvrez les yeux, la contre-histoire de la colonisation française
00:25et de la diversité, aux séparatistes, son plus récent ouvrage,
00:29aux éditions Complicité, on l'avait reçu d'ailleurs pour ses livres.
00:32Alors Driss Ghali, là vous revenez du Brésil, vous allez au Maroc,
00:37vous êtes toujours un peu partout, mais vous vous arrêtez à Paris, bien sûr,
00:41votre pays, et je voudrais savoir un peu ce que vous inspire, ce que vous dit ce qui se passe en ce moment
00:49entre la peste brune qui revient, l'ultra-gauche qui va absolument tout flamber,
00:56le centre, cette dissolution, alors on parle article 16, les pleins pouvoirs,
01:03on parle aussi d'émission, on parle de tout ça, c'est-à-dire, on a l'impression que tout a été en l'air
01:08et on attend que ça retombe et que ça retombe quand ?
01:10Évidemment, le dimanche soir au premier tour et le 7 juillet au second tour.
01:14Oui, nous vivons plusieurs crises en même temps et plusieurs émancipations en même temps.
01:22Donc c'est une période très féconde, puisque nous assistons très certainement à la fin du consensus bourgeois,
01:29on peut le définir comme ça.
01:30Qu'est-ce que vous appelez le consensus bourgeois ?
01:32C'est-à-dire le consensus imposé par la bourgeoisie, c'est-à-dire les classes moyennes et les classes moyennes supérieures
01:37et qui était imposé dans le discours médiatique à l'école, à l'église.
01:45Un discours univoque, l'adoxa de la France est unique, c'est ça ?
01:50C'est une coïncidence, c'est un des intérêts de la bourgeoisie, qui lui permet de rester bourgeoise, de garder sa situation,
01:57d'avoir ses domestiques d'origine Europe de l'Est, d'origine Maghreb, ses livreurs Uber, de pouvoir vivre à Paris,
02:07de pouvoir payer le mètre carré 10 000 euros à Paris, alors que le peuple ne peut pas le faire.
02:1110 000 euros minimum.
02:13Et ce consensus bourgeois, c'était moins de France, plus d'Europe, moins de peuple français, plus d'immigration,
02:21moins d'agriculture française, plus de libre-échange international.
02:25Et là, c'est en train de partir en l'air, le peuple n'en veut plus.
02:28Le peuple n'en veut plus et ça c'est la première chose.
02:31Et la bourgeoisie court après, elle est désespérée, vous les voyez, on dirait...
02:37Ça rappelle Versailles en 1789, on n'a pas vécu ça, mais c'est soit irraisonnable, on est en train de dire aux sans-culottes, soit irraisonnable, la France va être...
02:45Vous voulez du pain, donnez-le dans la brioche, c'est même plus le boulanger, la boulangère, le petit mitron, aujourd'hui c'est un peu la panique, si vous voulez, quelque part.
02:54Oui, la panique, on le voit, le marqueur c'est le discours moralisant.
02:58Quand le politicien fait un discours moralisant, c'est qu'il n'a plus d'argument.
03:02S'il vous plaît, c'est comme chez nous dans les pays musulmans, c'est vous irez en enfer, c'est haram.
03:06Là on est en train de dire aux français, c'est haram, ne votez pas pour les extrêmes, parce que c'est pas bien, il n'y aura pas la retraite, vous serez punis.
03:13Il ne manque plus que la chasse aux sorcières, on est vraiment dans une espèce de pensée magique et on voit bien que le système n'a pas beaucoup d'arguments.
03:20Ça c'est un point, et le deuxième point, c'est qu'on a une leçon de politique vraiment pure et dure, véritable, c'est-à-dire que la politique c'est aussi l'émotion.
03:33Les gens votent avec leur tripe aujourd'hui, il y a une colère contre le président qui est extraordinaire, et les gens, ils n'ont pas besoin de lire les programmes des extrêmes, ils veulent sortir Macron.
03:44C'est un moment presque révolutionnaire.
03:46Quand on dit que c'est un référendum pro ou anti-Macron, c'est ça pour vous ?
03:49En fait.
03:50Comme ça a été ça pour les européennes, c'est encore ça, ou bien c'est plus que ça encore ?
03:54C'est plus que ça, je pense qu'il y a deux étages, il y a l'étage Macron qui cristallise tous les ressentiments.
04:01Je pense qu'il ne faut pas être macroniste que de dire qu'il y a du ressentiment contre lui, souvent injuste et irrationnel.
04:06Au fait, les gens cristallisent sur lui, parce que c'est ce que j'ai appelé ce matin dans un tweet, le dégrisement.
04:13On est en cellule de dégrisement collectivement.
04:15On est passé de l'enchantement par rapport au premier de la classe, Mozart de la finance, Ricœur, Davos, parle anglais très bien, le chouchou du système.
04:27D'ailleurs, il a une élocution, un talent oratoire extraordinaire.
04:30Tout à fait.
04:31Il pourrait me vendre des tapis.
04:33Il pourrait les vendre des personnages au Sénégalais.
04:37On est passé de ça à l'image du petit chef narcissique, manipulateur qui harcèle et qu'on déteste.
04:45Les Français, là, ils voient en lui quelque chose de détestable, alors qu'il n'y a pas que du noir ou du blanc dans Macron.
04:53La deuxième chose, c'est l'immense colère.
04:59Je vais être très vulgaire.
05:01On a fait les gens cocu.
05:02Les gens ont été cocufiés.
05:04Je vais être très basique.
05:06Les gens ont accepté volontiers le chamboulement démographique.
05:11Ils ont accepté le chamboulement démographique, l'immigration de masse, du moment qu'on conserve leur pouvoir d'achat.
05:16Le contrat a été tenu.
05:18Depuis 20 ans, nous avons la Chine qui nous inonde d'électronique, d'iPhone et de Samsung pas cher.
05:24On a pu garder le pouvoir d'achat.
05:26Le discount aussi, Amazon.
05:29Les gens ont pu garder leur pouvoir d'achat.
05:31Ils ont quitté les métropoles pour pouvoir se loger encore.
05:34Ils sont rattrapés.
05:36On avait de quoi vivre.
05:37Depuis deux ans, au prétexte de l'Ukraine, au prétexte de la crise Covid, au prétexte du chamboulement du marché de l'énergie,
05:44les gens n'arrivent plus à se loger, n'arrivent plus à se nourrir.
05:46Ils se nourrissent moins bien, mais ont un bien.
05:49Et là, ils ont été cocufiés.
05:50Là, ils sont en grande colère parce qu'ils ont perdu leur pays et ils perdent leur situation.
05:54D'où, et là, c'est un tsunami.
05:57Je ne sais pas comment on peut l'arrêter.
05:59En fait, c'est une espèce de mouvement de masse qui profite au Rassemblement National.
06:06Il ne vient pas que des classes populaires.
06:08Vous avez maintenant des cadres qui vont aux terraines.
06:10Le pouvoir d'achat.
06:11Le frigo a été le point de bascule.
06:16Parce qu'ils ont accepté, finalement, la diversité.
06:18Ils s'en sont éloignés.
06:20Ils ont quitté Paris pour aller dans les Yvelines.
06:22Mais tant qu'eux, justement...
06:24Et puis, il y a quand même, après, la sécurité.
06:26Bien sûr, bien sûr.
06:27Il y a aussi ça.
06:28Il y a aussi ça.
06:29Mais, justement, Maîtrise Galli, est-ce que ça signifie, au-delà de ça,
06:33est-ce qu'il y a quelque chose, en tout cas on le voit aujourd'hui,
06:36regardez les trois blocs, on en parle un peu partout,
06:39le bloc, effectivement, Nouveau Front Populaire,
06:43et je voudrais qu'on en parle parce qu'on est en France,
06:46on revient toujours aux références historiques.
06:48Soit les heures les plus sombres, soit 1789, soit la Bastille, soit ceci, soit cela.
06:53D'un autre côté, nous avons l'Union des Droites, avec tout ce qui se passe,
06:57je t'aime, moi non plus, Reconquête, Rassemblement National,
07:01Marion, Maréchal, Zemmour et compagnie.
07:04Et puis, le bloc central, celui-là dont vous parlez,
07:07le bloc dit bourgeois, en tout cas,
07:10et qui est là, et dont Macron, on peut penser,
07:13qu'il espère quand même qu'il sera présent au deuxième tour des législatives.
07:19Mais, en fait, ça traduit quoi ?
07:21C'est ce qu'on disait, vous savez, le côte-à-côte et face-à-face de Gérard Collomb,
07:24ça fait déjà 10 ans qu'il est au 15 ans.
07:26Est-ce qu'aujourd'hui, c'est plus qu'une France fracturée ou archipélisée,
07:29c'est une France qui ne sait plus où elle est ?
07:31Comment vous le ressentez ?
07:33Moi, je pense qu'il y a une France indignée.
07:35Je pense qu'il y a le sentiment aujourd'hui, c'est la colère et l'indignation.
07:38Le contrat n'a pas été tenu.
07:40Les gens ont accepté, ils ont accepté l'Europe,
07:42ils ont accepté la dilution dans l'Europe, ils ont tout accepté.
07:45Le Covid, tout, tout, tout, tout.
07:47Le frigo commence à être vide, avec tout ce qu'il y a derrière.
07:50Il ne peut plus voyager, il ne peut plus aller au restaurant.
07:52Il faut payer maintenant les frais, les soins,
07:54parce que l'hôpital public est en lock.
07:57Il faut mettre les gosses à l'école privée.
07:59Voilà, tout le grand déclassement.
08:01Donc, vous avez cette formidable indignation qui habite le pays
08:06et vous avez un bloc bourgeois qui est victime de Macron, en fait.
08:13Parce qu'à leur place, je me débarrasserais de Macron.
08:15Parce qu'il y a encore une légitimité bourgeoise.
08:18Il y a quand même 30% des gens qui ont voté Glucksmann et Ayer.
08:22C'est quand même un bloc.
08:24Et je vois qu'il y a, alors on nous dit l'extrême droite, l'extrême gauche.
08:27Si on joue à ce petit jeu-là, tout le monde est extrême.
08:29Parce qu'il y a un extrême centre qui nous a menés à la situation où nous sommes.
08:32Monsieur Macron, c'est l'extrême centre.
08:34C'est l'extrémiste du centre.
08:36Je veux emmerder les non-vaccinés.
08:38Ce n'est pas très inclusif.
08:40Je veux diaboliser les Français qui votent à l'extrême droite.
08:42Ce n'est pas très inclusif.
08:44Pendant le confinement, je vous mets dans une dictature, j'allais dire à la nord-coréenne.
08:49Mais disons une dictature bien lourde avec le pass sanitaire et toute la stigmatisation.
08:54Les soignants suspendus, etc.
08:56Je suis extrêmement incompétent.
08:58L'économie a été dévastée.
09:00Les comptes publics.
09:02On a plus de 190 milliards d'euros de déficit commercial.
09:07La dette publique, je n'en parle même pas.
09:09Le déficit commercial.
09:11Vous avez un 5,5% de déficit.
09:15Tout à fait.
09:16Ils avaient prévu 3 et quelques.
09:18Les 3% nous l'oublierons, on en a parlé.
09:20Extrêmement incompétent en Afrique, parce qu'on s'est fait rejeter du Sahel.
09:23Où la France était dans son précaré.
09:25C'est ça l'extrême centre.
09:27On ne peut pas reprocher aux gens d'aller chercher des alternatives.
09:30Comment ça se fait ?
09:32Ce centre-là, pour le moment, il ne peut pas remplacer Macron.
09:35Macron est là.
09:37Constitutionnellement, il est là encore pour 3 ans.
09:40A lui de voir s'il y a d'autres alternatives.
09:42Mais c'est lui qui décide.
09:44Pour le moment.
09:46Vous croyez que cette dissolution-là a été bien vécue ou mal vécue ?
09:50Par le centre ?
09:52Oui, par le centre.
09:53Je pense qu'ils l'ont vécue comme une trahison.
09:55Ils n'osent pas le dire.
09:57On a vu les têtes.
09:59La fin d'une ronde de situation.
10:02Ces gens-là se considèrent comme le camp du bien.
10:04Ils y croient vraiment.
10:06Ils sont irresponsables.
10:07Ils sont la raison.
10:08Et nous autres sommes des aigueux, des barbares, des irresponsables.
10:12Voire des fascistes.
10:14Ils se sentent trahis.
10:16Et on est vraiment dans un moment historique.
10:20Il y a un rejet de la démocratie.
10:21Ils ne veulent pas voir le peuple.
10:22Ils ne veulent pas être soumis au vote populaire.
10:24Il y a une espèce de...
10:26Parce que ces gens-là, quand vous voyez ce qui leur tient à cœur,
10:29ce que sont que des réformes
10:31qui ne demandent pas le saut de la légitimité du peuple.
10:36Ils veulent l'immigration de masse.
10:38Ils ne veulent pas consulter le peuple.
10:39Ils font l'Europe dans le dos du peuple.
10:40L'Europe, c'est vraiment l'idéal macronien.
10:43Ces gens-là font tout à Bruxelles entre eux.
10:46Et le peuple, il vote encore pour quelques députés de temps en temps.
10:52On est dans un moment où la démocratie, pour la première fois, pose problème.
10:58En tout cas, la démocratie telle qu'elle est vécue en ce moment.
11:02Parce que Macron a appuyé sur le bouton nucléaire.
11:06Parce que Macron aurait été démocrate.
11:08Parce qu'on nous dit souvent que Macron est à un moment gaullien, gaulliste.
11:11Non.
11:12De Gaulle n'aurait pas donné 20 jours pour faire la campagne.
11:15Il aurait donné quelques temps quand même.
11:17Il n'aurait pas fait ça avant les JO.
11:18Il n'y avait aucune urgence.
11:19On n'est pas en guerre avec la Russie ou avec l'Algérie.
11:22De Gaulle, pour sortir de l'Algérie, il a mis 3 ans avec des jalons.
11:25Il n'a pas couru.
11:27Ce n'est pas un moment démocratique.
11:28C'est un moment où vous voulez les extrêmes, vous allez les avoir.
11:31C'est ça.
11:32En revanche, c'est de la maltraitance.
11:34Je lance ma grenade découpillée et débrouillez-vous.
11:36Débrouillez-vous.
11:37Vous vous plaignez du frigo vide, il sera encore plus vide.
11:40Et vous allez vous plaindre à Bardella.
11:42Driss Ghali, dernière question.
11:45Vous êtes un voyage entre l'Amérique du Sud et le Maghreb.
11:51Comment tout ça est vécu à l'étranger ?
11:55Comment c'est vécu que ce soit au Maghreb ou ailleurs ?
12:03Au Maghreb, il y a les élites, il y a les pouvoirs en place, il y a les peuples.
12:08Je pense que les peuples...
12:10Tout le monde se doute au Maghreb qu'il y a quelque chose qui va mal en France.
12:13Et grâce à TikTok, il y a une vidéo qui a beaucoup viralisé,
12:17c'est celle des rats à Paris.
12:19Les surmulots, pardon Mme Hidalgo.
12:23Moi, on m'en parle même dans mon petit village.
12:26Parce que TikTok est partout, c'est le média maintenant.
12:29Bien sûr.
12:30Ah oui, la saleté à Paris.
12:33Les gens comprennent que les Français sont indignés.
12:36Mais en même temps, ils sont un peu inquiétés par le RN,
12:41parce qu'il est diabolisé dans la presse marocaine et algérienne tunisienne.
12:45On leur dit que c'est le retour des Waffen-SS et ainsi de suite.
12:48Donc il y a cette ambivalence.
12:50Dans les régimes en place, je me limite au Maghreb,
12:53ce n'est pas forcément l'inquiétude.
12:55Je pense qu'au Maroc-Tunisie, la droite, notamment la droite radicale,
13:00a des bonnes relations avec les régimes.
13:03Il y a un rejet de Macron.
13:05Il y a aussi un dégagisme de Macron au Maroc et en Tunisie.
13:09En fait, c'est un anti-Macronisme sans frontières.
13:12C'est un anti-Macronisme sans frontières.
13:14C'est une leçon pour la suite.
13:16C'est méfions-nous des produits marketing qui nous ont explosés à la gueule.
13:22Ce n'est ni juste pour Macron, qui n'a pas que des défauts.
13:26Il a arrêté quand même.
13:28Ce n'est pas juste et c'est surtout très grave pour la France,
13:30parce que ce qui est en jeu, c'est la place de la France dans le monde.
13:33Vous voyez ce qui s'est passé au Sahel, en Afrique de l'Ouest.
13:35On se fait dégager, non pas par les Russes ou par les Chinois ou les Turcs,
13:38par les Africains, qui parlent le français.
13:41On se fait dégager par des gens qui sont nos frères et nos sœurs,
13:43de cœur et d'esprit.
13:45Et de culture.
13:47C'est assez intéressant et c'est fou,
13:50parce que la grenade des goupillets a été lancée.
13:53On verra si c'est une explosion ou un feu de paille.
13:56En tout cas, merci Driss Ghali de vos analyses.
13:59Et on rappelle votre livre français.
14:01Ouvrez les yeux aux éditions de l'Artier.
14:03On va marquer une courte pause sur Sud Radio.
14:05On revient dans un instant, on va parler géopolitique.
14:07A tout de suite.
14:10Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
14:12Appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.

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