Avec David Van Hemelryck, pilote d'ULM et fondateur de l'association "Destitution et référendum".
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NewsTranscription
00:00 Mais là, c'est pas seulement la liberté de penser, c'est la liberté d'afficher.
00:03 Celle de David Van Damme-Ellerich, qui, je rappelle, on l'avait reçu il y a quelques jours,
00:07 fondateur de l'association d'institution et référendum, enfin il l'appelle,
00:12 et puis il pilote un ULM, et il s'est baladé depuis 45 jours, partout.
00:16 Et hier, hier, au pied de la tour Eiffel, eh ben, on a essayé de lui dire "Allez, reste un peu à terre".
00:22 Qu'est-ce qui s'est passé, David Van Damme-Ellerich ?
00:24 Écoutez, le régime actuellement qui occupe la France était très embêté par cette banderole des institutions,
00:31 parce que la destitution, elle est prévue dans la constitution actuelle, c'est l'article 68,
00:35 et parce que moi je fais très attention à respecter le plus possible les lois actuelles, en vigueur,
00:41 et du coup, leur but était de me faire passer pour un délinquant, pour décrédibiliser le message de la destitution.
00:48 Ils essayent absolument tout. Le premier article de presse qui est sorti au sujet de la banderole des institutions,
00:53 ça a commencé par "En totale infraction", David Van Damme-Ellerich.
00:56 Moi je pense que cet article était téléguidé depuis l'Elysée.
00:59 - Peut-être pas, mais enfin... - Peut-être pas, mais en même temps,
01:02 quand j'ai appelé les journalistes, ils ne connaissaient rien à l'article de loi dont ils parlaient,
01:06 mais absolument rien, et ils commençaient quand même par "En totale infraction",
01:10 donc ça contrevenait à tous les principes de la presse et de Munich, de la convention de Munich.
01:15 Enfin bref, la charte, pardon.
01:17 Ce qui s'est passé hier, c'est que comme j'étais de passage à Paris,
01:22 pour la première fois, je m'affichais avec un petit t-shirt de destitution qu'un ami me donnait,
01:27 on l'avait mis, voilà, au bout de 30 secondes,
01:30 trois ou quatre camionnettes de police sont arrivées...
01:34 - Sur le Champs-de-Mars, vous disiez ? - Sur le Champs-de-Mars, on était à un endroit purement piéton,
01:37 donc ils ont déboîté, on ne s'est pas trop désarrivés, je pense qu'ils nous guettaient,
01:40 et probablement mon téléphone est sur écoute,
01:42 ou alors, les délais d'intervention de la République sont de une minute
01:46 quand vous mettez un t-shirt de destitution et que vous appelez David Vanhoenacker.
01:49 - Et alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:51 - Ils nous ont prié gentiment de les suivre au poste de police,
01:55 et moi j'ai proposé gentiment d'aller ensemble prendre un café.
01:59 Ils m'ont dit que du coup, ce n'était pas tout à fait une invitation,
02:02 que c'était une arrestation, j'ai essayé de faire préciser le statut,
02:05 évidemment ils étaient confus, ils appelaient les chefs, qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on ne fait pas...
02:08 Bref, ils voulaient m'arrêter et commencer un procès.
02:12 Et donc, finalement, la garde à vue juridiquement n'a pas eu lieu,
02:15 parce qu'ils n'étaient peut-être pas dans les temps, ils se sont foirés,
02:19 et surtout parce qu'il y a eu un soutien massif sur les réseaux sociaux,
02:24 ils se sont rendu compte que c'était contre-productif de mettre dans les géoles de la République.
02:29 - Oui, c'est clair.
02:31 Justement, allons au fond, David Vanhoenacker, c'est intéressant,
02:34 parce que vous faites une action, et après tout, on est en démocratie,
02:37 un principe, en démocratie, tout le monde a le droit de faire une action,
02:40 tant que vous ne cassez pas, tant que vous n'appelez pas la haine, etc.
02:43 Mais moi, je voudrais revenir à cet article 68, justement,
02:46 vous dites que peu de gens l'ont lu, et c'est vrai,
02:50 et j'ai regardé, alors, vous savez, la version depuis février 2017,
02:55 7, pardon, 2007.
02:57 Alors, je le lis parce que c'est important pour les auditeurs,
02:59 et je voudrais que vous réagissiez.
03:01 "Le président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs,
03:05 manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat.
03:09 La destitution est prononcée par le Parlement constitué en haute cour,
03:13 le Parlement c'est l'Assemblée Nationale et le Sénat, bien sûr.
03:16 Proposition de réunion de la haute cour adoptée aussitôt transmise à l'autre Parlement,
03:21 dans les 15 jours, la haute cour est présidée par le président de l'Assemblée Nationale,
03:26 elle statue dans un délai d'un mois, butin secret,
03:29 sur la destitution, sa décision est d'effet immédiat."
03:33 Voilà, donc, juste, les décisions prises en application du présent article,
03:37 c'est important, "le sont la majorité des deux tiers des membres
03:40 composant l'Assemblée concernée ou la haute cour.
03:43 Toute délégation de vote est interdite", donc c'est quelque chose de très sérieux.
03:47 Mais alors je te demande, David Vanhoenacker, si on va vers ça,
03:50 disons, c'est même pas un travail d'Hercule,
03:52 parce que, à supposer que vous ayez raison,
03:55 c'est votre, en tout cas, vous avis, un certain nombre de gens,
03:59 il faut que le Parlement se réunisse,
04:01 il faut que le Parlement statue en haute cour,
04:03 il faut, il faut, il faut.
04:04 Est-ce que votre action, qui a sa logique,
04:08 est-ce qu'il ne faut pas, au contraire, que vous mettiez votre ULM
04:11 devant le Sénat et l'Assemblée nationale,
04:13 et vous leur disiez ce que vous attendez pour faire la haute cour ?
04:15 Parce que c'est eux qui décident.
04:17 Alors je voudrais vous demander, sur le fond.
04:19 - Donc les députés et les sénateurs sont les représentants du peuple,
04:23 et donc ce sont aussi les employés du peuple.
04:26 Et aujourd'hui, on a un désir diffus dans la population de virer Macron,
04:30 en tout cas, il y a un ras-le-bol.
04:32 - Pas général, pas général.
04:34 - Ça t'as vérifié ? C'est intéressant.
04:36 - Voilà, il faut vérifier.
04:38 Vous savez, entre un désir et un passage à l'acte,
04:40 pour demander officiellement aux représentants
04:42 de virer l'autre employé Macron,
04:44 qui manque à la Constitution,
04:46 eh bien, il faut se rendre compte que c'est d'abord possible.
04:50 Et si je veux parler du possible,
04:52 par exemple ici, on ne peut pas sortir de chez vous
04:54 et marcher jusqu'à New York.
04:56 Ce n'est pas possible.
04:58 Donc en tant que projet, ce serait débile.
05:00 Mais si je veux dire, je veux marcher jusqu'à Moscou ou en Sibérie,
05:02 je peux, même si c'est très dur.
05:04 Il y a une très grosse différence
05:06 entre l'impossible et le très difficile.
05:08 Et quand les Français sauront qu'on peut virer Macron,
05:10 même si c'est très dur,
05:12 je pense qu'il y en aura de plus en plus motivés
05:14 pour tenter ce qu'ils croyaient impossible
05:16 mais qui en fait n'est simplement
05:18 qu'un peu dur à organiser.
05:20 - Alors David, madame Éric, je ne veux pas jouer la vocale Macron,
05:22 mais en l'occurrence, vous savez,
05:24 vous n'avez pas quand même peur
05:26 d'ouvrir une boîte de pente d'or.
05:28 Je m'explique.
05:30 Il a été élu. Après, on est pour, on est contre.
05:32 Il a été élu par telle personne,
05:34 - On n'a pas assez de temps pour en parler aujourd'hui.
05:36 - Voilà.
05:38 Admettons, il est élu, en tout cas,
05:40 tout à fait légalement, et vous l'admettez,
05:42 président de la République.
05:44 Pourquoi demain et après-demain,
05:46 on aurait un président qui ne nous plairait pas
05:48 et un autre, David Van Lemaïdric,
05:50 dirait "allez, destitution".
05:52 C'est-à-dire que vous aurez une boîte à ce moment-là,
05:54 si on n'accepte pas
05:56 la légalité du vote,
05:58 même si on est, encore une fois,
06:00 le président en exercice,
06:02 vous aurez quelqu'un ou quelques-uns qui vont dire
06:04 "destitution", ce qui, encore une fois,
06:06 démocratie est le droit. Mais où ça s'arrête ?
06:08 C'est-à-dire que si vous dites, effectivement,
06:10 parce que vous dites ceci, regardez,
06:12 il dit "est-ce que, à votre avis,
06:14 manquement à ses devoirs, manifestement
06:16 incompatible à l'exercice de son mandat ?"
06:18 Est-ce que vous pouvez affirmer, vous,
06:20 David Van Lemaïdric, qu'aujourd'hui, il manque à ses devoirs
06:22 et que c'est incompatible à l'exercice de son mandat ?
06:24 - Vous savez, on peut faire une liste
06:26 longue comme mon bras, de manquements
06:28 de Macron à la Constitution et surtout de manquements
06:30 de respect au peuple. Les deux premiers articles
06:32 de la Constitution, c'est
06:34 "la République est démocratique",
06:36 pas "la République est parlementaire",
06:38 "dans les mains d'un président monarque",
06:40 enfin non, ça commence par dire
06:42 quand même que la République est démocratique,
06:44 ça veut dire le pouvoir au peuple. Et l'article 2
06:46 enfonce le clou en disant
06:48 "le principe de la République,
06:50 gouvernement du peuple, par le peuple
06:52 et pour le peuple". Et Macron,
06:54 dans l'ensemble de ses actes et de ses paroles, est en opposition
06:56 aux deux premiers principes. C'est les deux
06:58 premiers. Et donc, les manquements
07:00 fondamentaux... Enfin,
07:02 il y a en plus son premier job qui est marqué
07:04 dans la description du poste, c'est
07:06 "garant de la Constitution". Et lui, c'est celui qui se
07:08 moque de la Constitution.
07:10 Donc, il est en désaccord total avec
07:12 sa mission. - En quoi il se moque ? - Il se moque du fait
07:14 qu'il est l'employé du peuple.
07:16 Puisqu'il agit de manière arrogante. Rien que son attitude
07:18 serait inacceptable
07:20 comme si c'était un président
07:22 d'entreprise qui se moquait des actionnaires.
07:24 Il serait renvoyé. - Oui, je vois
07:26 ce que vous voulez dire. Mais le problème, vous savez,
07:28 c'est intéressant. - Et des autres raisons, il y en a
07:30 long comme un bras. Mais je ne peux pas toutes les mettre sur la table
07:32 aujourd'hui. - Non, non. Bien sûr, David Vanhoenem-Ellerich.
07:34 Mais le problème,
07:36 est-ce que ce n'est pas, et d'ailleurs,
07:38 c'est peut-être pour cela que votre démarche
07:40 est suivie, c'est est-ce que le problème
07:42 n'est pas l'absence de contre-pouvoirs ?
07:44 Parce que s'il y avait des contre-pouvoirs en France,
07:46 qu'ils soient le législatif ou le judiciaire
07:48 ou le Conseil d'État, etc.,
07:50 ce que doivent être
07:52 les contre-pouvoirs en France,
07:54 c'est peut-être que votre présence
07:56 est peut-être, et en cela,
07:58 c'est intéressant, quel que soit ce qu'on peut penser
08:00 du fond, c'est que peut-être
08:02 il y a l'absence de contre-pouvoirs qui fait que
08:04 des gens disent "Tiens, ce type, il s'y recueille
08:06 lui-même avec des solutions.
08:08 Ah oui, d'accord, il exprime quelque chose."
08:10 C'est ça. - Je rebondis sur, vous avez dit
08:12 la boîte de Pandore. Ce serait dangereux
08:14 de virer un président qui aurait été
08:16 élu. Mais moi, je veux dire,
08:18 c'est exactement le contraire.
08:20 C'est le retour à la liberté.
08:22 Si les textes permettent
08:24 de renvoyer un employé pour ses fautes lourdes,
08:26 mais cet article-là,
08:28 c'est le garant du fait
08:30 que le boss, c'est le peuple.
08:32 Sans quoi, on n'est pas en démocratie.
08:34 Cet article 68
08:36 est le garant de tout le reste de la Constitution.
08:38 Et pourquoi il est arrivé tardivement dans la Constitution ?
08:40 Parce que l'auteur de la Constitution
08:42 avait comme loi non écrite,
08:44 de Gaulle, avait comme loi non écrite
08:46 inscrite dans ses gènes,
08:48 que si le peuple n'était pas avec lui,
08:50 le président n'avait pas de légitimité.
08:52 Et les autres ont abusé
08:54 du texte qui permettait
08:56 de s'accaparer les pouvoirs. Vous parlez des contre-pouvoirs.
08:58 Le premier des contre-pouvoirs, ça doit être
09:00 le peuple. Le deuxième,
09:02 c'est le texte lui-même de la Constitution.
09:04 Heureusement, il y a cet article 68.
09:06 - D'accord. Mais alors, qui décide ?
09:08 On va refaire cette discussion.
09:10 Mais là, qui décide ? Vous dites le peuple.
09:12 Mais vous n'êtes pas le peuple, je ne suis pas le peuple.
09:14 Donc, comment, par quelle voie,
09:16 ces référendums, c'est quoi à votre avis ?
09:18 - Je suis un messager de l'article 68.
09:20 Je suis un messager de liberté
09:22 qui rappelle aux Français leur dignité.
09:24 - Et donc, si les Français
09:26 ne vous suivent pas ?
09:28 - Si les Français choisissent un empereur japonais
09:30 lors des prochaines élections,
09:32 ils feront ce qu'ils veulent. Le peuple est souverain.
09:34 C'est ça, le message.
09:36 Et si le peuple, une fois qu'il a
09:38 compris qu'on pouvait virer Macron,
09:40 décide de virer Macron, on s'organise,
09:42 on le fait. Et ça sera
09:44 un travail d'Hercule, mais un travail d'Hercule
09:46 libératoire. On va, vous parlez de travaux d'Hercule,
09:48 on va passer la chasse d'eau.
09:50 Il n'y aura plus de merde au fond de l'écurie.
09:52 - Vous y allez fort, là.
09:54 - C'est vous qui parlez de travaux d'Hercule.
09:56 - Oui, mais moi je ne parle pas
09:58 de chasse d'eau, c'est une autre
10:00 métaphore qui, à mon avis, ne tient pas.
10:02 - C'est un des travaux d'Hercule. - Non, mais le vrai problème
10:04 que vous posez, moi, l'exemple,
10:06 je comprends, le vrai problème que vous posez,
10:08 c'est qui décide et à quel moment,
10:10 parce qu'encore une fois, aujourd'hui,
10:12 c'est que le référendum ou les assemblées.
10:14 Encore, on parle de l'article 68,
10:16 il ne parle pas de référendum. L'article 68
10:18 est très clair, vous y référez tout le temps.
10:20 Donc, en fait, ce qu'il faut convaincre,
10:22 pardon, si je suis votre logique,
10:24 ce qu'il faut convaincre, c'est que l'Assemblée nationale
10:26 ou le Sénat décident de vont...
10:28 - Vous savez, vous m'avez invité pour un quart d'heure, il reste 3 minutes.
10:30 - Oui. - Et le plan, il est clair.
10:32 Je l'ai martelé, il y a 3 étapes.
10:34 1, on s'organise.
10:36 2, on grossit.
10:38 On arrive à plusieurs millions de membres.
10:40 3, bataille au Parlement.
10:42 On n'a pas donné toutes les techniques militantes
10:44 de la phase 3, tant qu'on n'aura pas dépassé
10:46 la phase 1 et la phase 2. Mais je vous garantis
10:48 que nos techniques militantes sont pacifiques,
10:50 efficaces et novatrices.
10:52 Je suis ingénieur et ça fait 10 ans
10:54 que je réfléchis à comment on restaure
10:56 la démocratie en France. Je suis bénévole
10:58 depuis 10 ans, je réfléchis tous les jours
11:00 comment on fait. D'abord,
11:02 je veux demander pardon aux Français.
11:04 Les Français sont incroyables, ils se sont mobilisés
11:06 à l'époque des Gilets jaunes,
11:08 j'attendais que ça. Mais, évidemment,
11:10 c'est parti dans tous les sens. Et puis, surtout,
11:12 je veux demander pardon, pourquoi ? Parce que je suis resté
11:14 à l'étranger dans les pays de l'Est.
11:16 Parce que, comme vous l'avez vu, dès que je sors
11:18 à Paris, que je sors la moindre petite banderole,
11:20 la police arrive direct.
11:22 Ça a toujours été comme ça depuis
11:24 sous Hollande. Ils détestent qu'on explique
11:26 que le gouvernement n'est pas une démocratie,
11:28 que le régime n'est pas une démocratie. Et donc, comme je le fais
11:30 avec des mots rationnels,
11:32 je suis le premier sur la liste des personnes arrêtées.
11:34 Et quand la répression a monté d'un cran
11:36 à l'époque des Gilets jaunes, qu'ils se sont mis
11:38 à crever des yeux et à arracher des mains,
11:40 et qu'on ne le voit pas sur les médias
11:42 principaux, ou que tout ça s'est censuré...
11:44 - On l'a dit, on l'a vu. - Oui, on ne le voit pas.
11:46 On ne voit pas comment ça s'est passé sur Terre.
11:48 Et moi, quand je l'ai vu, je suis désolé, j'ai eu peur.
11:50 J'ai eu peur, parce que pour travailler en tant que militant,
11:52 j'ai besoin de mes deux yeux. C'est tout.
11:54 Et donc, je demande pardon à tous les Gilets jaunes,
11:56 et je les félicite.
11:58 - Où vous en êtes, vous, dans la situation des institutions ?
12:00 Combien de gens vous suivent ? Vous avez des chiffres ?
12:02 - Donc, on estime qu'on a 6 000 membres actifs
12:04 qui ont signé et qui nous rejoignent
12:06 sur nos canaux privés,
12:08 et qui participent activement.
12:10 C'est très bien, parce que finalement,
12:12 c'est une multiplication par 10, à peu près,
12:14 tous les mois.
12:16 Donc, si on suit
12:20 ces multiplications par 10,
12:22 dans à peu près trois mois, on pourrait être 6 millions.
12:24 Et là, là, on commence à parler.
12:26 Là, quand on sera 6 millions, dans peut-être
12:28 trois mois, on pourra dire aux députés
12:30 "Écoutez, vous êtes les représentants, alors maintenant,
12:32 faites votre job". Et je vous garantis que la manière dont on fera
12:34 les pressions sur les députés s'ils ne font pas le job
12:36 d'être représentants de la volonté populaire,
12:38 on les convaincra.
12:40 - Donc, écoutez, rendez-vous
12:42 dans trois mois, vous reprenez tout de suite votre ULM.
12:44 - J'espère qu'on se revoit avant, parce que je vous aime bien, M. Bercoff.
12:46 D'ailleurs, je vais vous offrir un autocollant des institutions.
12:50 Je sais qu'en tant que journaliste, peut-être,
12:52 vous n'avez pas le droit de le prendre. - Non.
12:54 - Peut-être que si, en secret ? Donc, je vais en laisser place ?
12:56 - Non, non, pas en secret, on le laissera sur la table, il n'y a pas de problème.
12:58 Merci.
13:00 - Merci, David Vanhoenacker.
13:02 Et puis, à bientôt dans le ciel.
13:04 - Merci, David Vanhoenacker, d'avoir été avec nous.
13:06 Vous êtes fondateur de l'association Destitution et référendum,
13:08 et toujours pilote de ce fameux ULM.