Un futur gouvernement qui ignore les millions de voix du RN et de LFI !

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Transcript

00:00Callos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.

00:04Soutenez l'artisanat patriote et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com.

00:10Callos présente...

00:13Ici Sud Radio.

00:17Les Français parlent au français.

00:21Je n'aime pas la blanquette de veau.

00:23Je n'aime pas la blanquette de veau.

00:26Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:29Est-ce que vous êtes comme moi, auditeur de Sud Radio, résistant de Sud Radio ?

00:33Est-ce que vous ne dormez pas depuis qu'on n'a plus de gouvernement ?

00:36Est-ce que ça vous empêche de respirer ? Est-ce que ça vous empêche de dormir ?

00:39Où est le gouvernement ? Où est la personne qui va nous sauver ?

00:41Où est le sauveur ?

00:44On en parle tout de suite.

00:46Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:50C'est la merveilleuse chanson, écoutez-la.

00:52Dans son intégralité, la java des bombes atomiques de Boris Vian.

00:56Où il raconte que quelqu'un, c'est très simple, il faisait des expériences atomiques dans sa maison.

01:02Et puis un jour, il a convoqué tout le gouvernement.

01:06Et qu'est-ce qu'il a fait ? Et bien tout a sauté.

01:09Et il dit, je suis sûr qu'en supprimant tous ces tordus, on a servi la France.

01:14Et c'est pour ça qu'on l'a nommé chef du gouvernement.

01:17Alors, heureusement, nous ne sommes pas dans cette situation tragi-comique.

01:22Mais comme vous le savez, recherche désespérément nouveau gouvernement.

01:27Desperately seeking a new government, comme disait Madonna.

01:31Et bien, comment ça se passe ?

01:33Et bien ça se passe ceci, qu'on dit, voilà, Emmanuel Macron a dit, je ne vais pas recommencer l'expérience Michel Barnier.

01:41Je ne veux pas être, effectivement, sous la surveillance de l'épée marine lepénienne de Damoclès suspendue au-dessus de notre tête.

01:49Je ne veux pas être dépendant, oui, mais t'embêtant, parce qu'ils ont quand même un certain nombre de députés.

01:54Alors, on va recommencer quand même la motion de censure qui a été votée quand même à une confortable majorité.

02:01Donc, qu'est-ce qu'on fait ? Et bien, on va exclure les extrêmes.

02:05Comme disait Emmanuel Macron, il ne l'a pas dit, mais il l'a pensé très fort, les extrêmes me touchent.

02:10Elles me touchent un peu trop, d'ailleurs, les extrêmes.

02:12Alors, qu'est-ce que je fais ? Et bien, je réunis tout le monde.

02:14Je réunis tout le monde avec, effectivement, le Bloc central, Macrono, LR, et puis les écologistes, les communistes, les socialistes,

02:26et tous ceux qui ne veulent pas des extrêmes, enfin, qui ne veulent pas.

02:29Alors, il a, attention, la veille, il avait demandé une réunion bilatérale avec la France insoumise.

02:38Et la France insoumise n'a pas voulu de ce à refuser, et donc, elle n'a pas été invitée le lendemain.

02:44Eh oui, gna gna gna, c'est pas bien, vous ne voulez pas venir, alors qu'on était prêts à refaire l'arc républicain contre le fascisme.

02:50Eh bien, non, non, ça ne se fait pas.

02:52Alors, on peut se poser des questions.

02:54Écoutez, alors, en sortant hier des réunions, vous aviez deux sons de cloche, et c'est très intéressant.

03:02Le premier, c'était Olivier Faure, au nom du Parti Socialiste, qui a, devant les micros, qui se tendait.

03:11Voilà ce qu'il a dit hier, aux sorties de la réunion avec le Président de la République. Écoutez.

03:16Ce que nous avons cherché à construire, c'est une méthode de gouvernement qui diffère,

03:21et qui permet d'apaiser le pays, et de donner le sentiment aux Françaises et aux Français

03:26que nous prenons en charge leurs aspirations, leurs inquiétudes,

03:30et que nous ne sommes pas uniquement dans un jeu politique sans fin,

03:33qui, non seulement les exaspère, mais crée beaucoup de défiance, et au final,

03:39beaucoup de confusion, qui ne peut servir que à l'extrême droite.

03:42Et donc, j'en finis par là, le premier acquis des discussions que nous avons eues jusqu'ici,

03:47c'est d'avoir sorti l'extrême droite de ce rendez-vous,

03:50et d'avoir permis, d'une certaine façon, à celles et ceux qui aspirent à diriger,

03:56de ne plus le faire, sous la pression de l'extrême droite,

03:59à un moment où nous étions arrivés, quand même, à cette confusion totale,

04:04avec un Premier ministre qui assumait un dialogue construit avec l'extrême droite,

04:09et qui avait même donné le pont à Marine Le Pen, dans un communiqué resté maintenant célèbre.

04:13Voilà. Très intéressant. Il a cité, en même pas une minute, trois fois l'extrême droite. Voilà.

04:20Qu'est-ce qu'on a fait ? Ah ben, on a apaisé, on a apaisé. Qu'est-ce qu'on a fait ?

04:23Bon, on n'en sait rien. Mais, on a discuté. Mais, on a obtenu, citoyens et citoyennes de l'arc républicain,

04:29on a sorti l'extrême droite, on s'est fini la pression de l'extrême droite,

04:34et puis on n'aura plus un Premier ministre qui a dialogué, qui est le faquin, avec l'extrême droite, évidemment.

04:41Non, non. Voilà. Le problème est d'éliminer l'extrême droite,

04:45bon, qui a quand même fait 11 millions d'électeurs.

04:48Oui, ben, écoutez, hein, qu'est-ce que vous voulez ? 11 millions d'électeurs, pas profit et perte, en tout cas.

04:52Il faut restituer le plafond de verre, la muraille de Chine. Voilà.

04:57Et d'un autre côté, d'un autre côté, donc, arrivent les Républicains, avec Laurent Wauquiez,

05:03le président du groupe, effectivement, Laurent Wauquiez, qui dit, lui, ceci,

05:09aux mêmes journalistes qui lui tendent les micros. Écoutez.

05:13La réunion qui vient de se tenir confirme malheureusement qu'on est dans une situation qui est extrêmement grave pour notre pays.

05:20Suite au vote de la censure par Mme Le Pen et Mélenchon, on se retrouve dans une situation de blocage institutionnel très difficile.

05:29Malgré le temps qui s'est écoulé, on voit très bien, alors qu'il y a des menaces à nos frontières,

05:35que la situation quotidienne de nos compatriotes est difficile.

05:39Le pays est privé de gouvernement et on en est quand même réduit à avoir une discussion

05:44pour savoir si un gouvernement va pouvoir tenir plus de trois mois,

05:48ce qui n'était pas arrivé dans notre pays depuis la Quatrième République.

05:52Ce qu'on essaye de faire depuis le début, c'est déjà d'œuvrer sur une première chose,

05:56faire en sorte qu'un gouvernement puisse durer plus de trois mois.

06:00La position qui a été rappelée par la droite républicaine est très claire.

06:04Nous ne céderons pas à la facilité de voter des motions de censure.

06:08Et pour nous, il y a un seul cas de figure où la droite républicaine voterait une motion de censure,

06:13c'est un gouvernement comportant des membres de la France Insoumise

06:17et dont le programme serait le programme du NFT.

06:21Et bien voilà, voilà, l'autre son de cloche.

06:24Vous avez vu, ils sont d'accord sur une chose, la situation est grave,

06:28effectivement les Français n'en peuvent plus, il faut calmer l'inquiétude de nos concitoyens,

06:32il faut comprendre et puis il faut parvenir à la Troisième République,

06:35c'est-à-dire qu'il y a des gouvernements tous les trois mois, c'est pas bon pour le teint,

06:39c'est pas bon pour le teint, ça fait du mal, etc.

06:43Mais aussi, alors il ne l'a pas dit comme Olivier Faure, à une seule condition,

06:47s'il y a un ministre de la France Insoumise,

06:51s'il y a la politique du Nouveau Front Populaire,

06:55et bien pas question, nous revotons la motion de censure.

06:59Alors vous voyez, c'est pas de mal à veille, c'est pas joué tout ça.

07:03Vous savez, d'un côté, les gens qui disent, ah bah écoutez, ce qui est important,

07:07c'est que l'extrême droite, c'est-à-dire le Rassemblement National, soit exclue du jeu,

07:11en tout cas, et les autres qui disent, attendez,

07:15si c'est la France Insoumise et le Nouveau Front Populaire,

07:19et bien pas question, on censura et on peut penser qu'entre la droite républicaine,

07:23le Rassemblement National, on va encore avoir

07:27le coup près de la censure d'ici trois mois s'il y a un nouveau ministère.

07:31Donc, est-ce que la situation est bloquée ? Non, vous savez, ils font leur compte d'apothicaires,

07:35il faut 289 voix, 248 voix pour avoir

07:39la majorité pour une motion de censure. Donc qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On fait son petit compte.

07:43Oui, mais alors si j'ai les communistes, ça fera combien ?

07:47Si j'ai les socialistes, les écologistes,

07:51les ceci, les cela ? Voilà, et puis le bloc macroniste, et puis la droite républicaine,

07:55on va s'en sortir, ou pas, ou pas.

07:59Alors ce qui est quand même hallucinant dans cette histoire, il faut le dire, ce qui est hallucinant,

08:03c'est qu'est-ce qu'ils réfléchissent un peu en disant, nous allons sortir

08:0720 millions d'électeurs français, il y a eu 11 millions d'électeurs français

08:11qui ont voté pour le Rassemblement National, il y a à peu près 8 à 9 millions

08:15qui ont voté pour la gauche, et en tout cas, des millions

08:19qui ont voté pour la France Insoumise, et bien non, on n'en veut pas. Ah non, non.

08:23Et bien oui, mais les Français ont voté, et vous parlez d'un gouvernement d'intérêt national,

08:27évidemment, personne n'a osé parler d'un gouvernement d'union nationale,

08:31parce que quand même, il ne faut pas exagérer, mais d'intérêt national. Mais est-ce que l'intérêt national

08:35vraiment, est d'exclure

08:39d'emblée, sans discussion,

08:43le tiers de la population, pratiquement,

08:47plus du tiers de la population ? Mais qu'est-ce que ça veut dire ça ?

08:51C'est vraiment quelque chose qui est étonnant, c'est qu'on se retrouve en XVe République,

08:55on parle de gaullisme, on parle de présidentialisme,

08:59etc., mais on fait des comptes d'apothicaires, et vous avez vu ça ?

09:03Ça rappelle cette chose, et c'est ça le vrai problème,

09:07et c'est l'origine de ce drame. Heureusement, ça a jailli

09:11en pleine lumière, c'est ce deuxième tour des législatives,

09:15où on laisse tout le monde se présenter, et vous avez eu les magouilles les plus invraisemblables,

09:19les plus catastrophiques, les plus... qui ont montré que ce personnel

09:23politique est prêt à vendre père et mère et potes pour faire élire quelqu'un

09:27qui n'est pas de leur opinion, mais ça ne fait rien, ça arrange

09:31un peu la suite. C'est quand même très grave.

09:35Et vous allez écouter quelqu'un qui vous dit exactement...

09:39C'est il y a exactement 60 ans, pratiquement 60 ans, à la télévision,

09:43avec Michel Droit. Écoutez.

09:47Prétendre faire la France avec une faction, c'est une erreur grave.

09:51Et prétendre représenter

09:55la France au nom d'une fraction,

09:59cela c'est une erreur nationale impardonnable.

10:03Une erreur nationale impardonnable, vous écoutez la statue

10:07du commandeur, c'était Charles de Gaulle, président, il est à 60 ans,

10:11répondant aux questions de Michel Droit. Voilà, voilà où on en est.

10:15Prétendre gouverner par la magouille, prétendre gouverner par la comptabilité,

10:19prétendre gouverner avec les petites opérations, les petits pots

10:23dans les petites soupes. C'est quoi cette histoire ?

10:27Qu'est-ce que ça veut dire ? Et franchement, le spectacle qui est donné aujourd'hui,

10:31que ce soit à droite ou gauche ou ailleurs, on comprend qu'il est...

10:35Allez, plus que triste, il est

10:39navrant, il faut le dire.

10:41Et si vous voulez réagir ou si vous avez une question à poser, n'hésitez pas à nous appeler au 0826 300 300.

10:47Sud Radio, parlons vrai.

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