• il y a 8 mois
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Transcription
00:00 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03 - Liberté de penser, la liberté de penser bien sûr,
00:06 ma liberté de penser, mais c'est pas seulement la liberté de penser hein, Florent Pagny,
00:10 c'est d'autres choses. Alors la loi sur la sécurisation d'Internet a achevé son parcours parlementaire
00:16 mercredi hier à l'Assemblée Nationale.
00:18 Donc voilà, il faut protéger, et c'est très bien, et qui n'est pas pour
00:23 la protection des citoyens, des enfants, des entreprises.
00:26 Donc le projet de loi s'attaque à énormément effectivement de sujets,
00:30 il faut réguler ce far-west numérique, c'est vrai que ces réseaux sociaux, tout passe, c'est pas possible.
00:35 Enfin, il faut être quand même chez les gens bien, chez les gens de bien,
00:39 où ne passent que les informations que vous pouvez entendre,
00:43 que les informations de la vérité, car la vérité,
00:47 c'est un certain nombre de gens qui se l'arrogent,
00:49 et qui s'en prétendent les propriétaires et les détenteurs.
00:53 Alors, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, il y a effectivement la mesure phare de ce texte,
00:58 c'est le délit d'outrage en ligne.
01:00 Alors, il avait été supprimé à l'Assemblée Nationale de la première lecture en octobre dernier, voilà.
01:06 Il a été repris dans la commission Mixparitaire.
01:09 Alors, ce délit permettra de sanctionner le fait, écoutez bien, on lit, vous êtes tous effectivement
01:14 sur X, sur un peu partout,
01:17 eh bien, diffuser en ligne tout contenu qui soit,
01:21 qui soit porte atteinte à la dignité d'une personne ou présente à son égard un caractère injurieux,
01:27 dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
01:35 Ce délit d'outrage sera passible d'une amort forfaitaire délictuelle de 300 euros.
01:41 Voilà, donc, on va permettre ainsi à l'Arkom, d'arrêter la diffusion sur Internet
01:46 des médias frappés d'interdiction dans l'Union Européenne,
01:49 on pourra s'attaquer aussi de streaming,
01:52 on pourra s'attaquer à des chaînes dont on estime qu'ils sont la propriété ou influencées par des étrangers,
01:59 voilà, donc, effectivement, tout cela est bel et bien, mais attendez,
02:05 que l'on sanctionne les appels à la haine ou au meurtre,
02:09 que l'on sanctionne le darknet, que l'on sanctionne la pédopornographie
02:13 et toutes ces saloperies, évidemment,
02:15 mais quand on dit, quand on dit, parce que, attention, les mots ont un sens,
02:20 on dit ceci, écoutez bien,
02:22 "Épunis de 3 750 euros d'amende et d'emprisonnement, le fait",
02:31 alors je vais rapidement,
02:33 "de diffuser en ligne tout contenu qui soit porte atteinte à l'indité d'une personne,
02:38 soit crée à son encontre ce que je viens de dire", voilà.
02:40 Donc, effectivement, très bien,
02:43 mais alors, attendez, si j'attaque quelqu'un,
02:45 à quel titre et où je mets le curseur ?
02:48 À quel niveau on dira, oui, je dis ce que quelqu'un a dit, des conneries, par exemple, etc.
02:52 et que, effectivement, quelqu'un se plaint,
02:55 et là, j'aurais porté atteinte à cette personne
02:59 en n'étant pas d'accord avec elle et en n'étant pas d'accord avec elle dans des mots assez précis,
03:05 où s'arrête le curseur et qui va juger ?
03:08 Il est là le problème, c'est qu'on ouvre la porte, on ouvre la boîte de Pandore
03:13 à n'importe qui, à ce moment-là, qui osera faire une critique,
03:18 une critique précise, et même,
03:20 on a oublié que la France est le pays des pamphletaires,
03:23 on a oublié ce que c'était que la France de Voltaire,
03:26 la France de Rabelais, la France des Lumières, la France de tous les pamphlets depuis des siècles,
03:31 non, non, ça ne compte plus,
03:33 non, non, aujourd'hui, il faut raboter,
03:36 il faut mettre sous vide, il faut aseptiser,
03:39 alors moi, je veux bien, encore une fois, toutes les lois existent
03:42 pour que les appels aux crimes, aux meurtres, à la violence, à la haine soient sanctionnés,
03:47 il n'y a pas de secret là-dessus et on peut le faire.
03:49 Mais là, ça introduit quoi ?
03:51 Eh bien, ça introduit quand même quelque chose qui n'est pas très, très, très clair,
03:57 et encore une fois, qui va juger que ce sont telles commissions,
04:02 nommées par tel gouvernement, ou telle autorité, ou telle institution,
04:06 ça veut dire qu'est-ce qui se passe ?
04:08 Ça veut dire qu'une fois de plus, s'il s'agit de limiter les libertés,
04:12 eh bien, tout le monde est là,
04:14 et je rappellerai que la liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas,
04:18 et là, l'idée est de la mettre au magasin, en tout cas, en partie au magasin des accessoires,
04:23 j'espère que le pays des armes, des armes et des lois
04:27 va effectivement ne pas se laisser faire,
04:30 mais ça devient de plus en plus compliqué, c'est le moins que l'on puisse dire.

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