Avec Marc Touati , économiste président du cabinet ACDEFI
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-04-25##
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00:08 Ici Sud Radio.
00:12 Les Français parlent au français.
00:16 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:20 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:23 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:27 Eh bien ce matin j'étais sur la chaîne YouTube de Marc Twaty.
00:31 Marche très bien cette chaîne YouTube.
00:34 Et j'ai entendu effectivement les dernières informations.
00:40 La France va être notée.
00:42 Et oui, oui, c'est les examens.
00:44 On va avoir la fiche.
00:45 Est-ce qu'on passe ou on ne passe pas ?
00:47 Le père Moudiz et la mère Fitch sont prêtes.
00:50 C'est aujourd'hui.
00:52 Écoutez, qu'est-ce qui va se passer ?
00:54 Et en attendant, une création Sud Radio et Intelligence Artificielle.
00:59 Écoutez attentivement.
01:01 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
01:04 Le fait du jour.
01:06 La France sera-t-elle explosée ?
01:09 La zone Europe est toute en l'air.
01:13 Un peu de regret.
01:15 La France risque-t-elle d'obtenir une mauvaise note ?
01:22 Les conneries en ébullition.
01:25 Ça fait peur.
01:27 Les gens se demandent quelle sera la couleur.
01:31 Mais nous gardons l'espoir.
01:33 Nous sommes forts.
01:35 Vous voyez Marc, mon cher Marc Twaty, voilà une création.
01:38 Bonjour.
01:40 Intelligence Artificielle et Thibault Sadler et l'équipe de Bercov dans tous ses états.
01:47 Voilà.
01:48 Alors, qu'est-ce qui se passe ?
01:50 Ce matin, effectivement, je me suis branché sur votre chaîne YouTube.
01:53 Alors intéressant, donc, monsieur Fitch et madame Moudiz,
01:58 enfin les agences de notation Fitch et Moudiz,
02:01 vont effectivement actualiser leur note de la dette française.
02:05 Alors vous en parlez, vous parlez des rares pages publiques,
02:08 vous parlez, alors, votre titre est quand même assez,
02:13 quand je dis Cassandre, vous dites "est-ce que la France",
02:16 vous posez la question bien sûr, Marc Twaty,
02:18 "est-ce que la France va exploser, va faire exploser la zone euro
02:21 quand on sait que le FMI, les prévisions de croissance 2024,
02:25 aujourd'hui, ils donnent 0,7%, c'est un peu ce que vous aviez donné vous-même il y a 15 jours."
02:29 Alors, où en allez-vous ?
02:31 D'abord, une chose, ces agences de notation,
02:33 elles pèsent vraiment ou c'est simplement un avis consultatif ?
02:38 Non, non, je rappellerai que ces agences de notation n'ont plus le rôle qu'elles avaient il y a quelques années
02:43 parce qu'elles se sont complètement plantées pendant la crise des subprimes.
02:46 Je rappelle, pour faire simple, quelques semaines avant l'explosion de toutes ces dettes subprimes,
02:51 tous ces produits un petit peu, je dirais, complexes,
02:54 ces produits étaient notés par les agences de notation,
02:58 avaient été notés triple A, c'est-à-dire la meilleure note possible,
03:02 alors qu'on savait que c'était complètement virolé.
03:04 Donc, depuis, les agences de notation ont perdu en crédibilité.
03:07 Après, évidemment, il y a eu la crise grecque,
03:09 où là aussi, les agences de notation n'avaient pas dit la vérité sur la crise grecque.
03:13 Donc là aussi, on a découvert le poteau rose.
03:15 C'est pourquoi je dis souvent que les agences de notation, c'est un peu comme la cavalerie,
03:18 elles arrivent après la bataille.
03:20 Donc là, évidemment, si je prends le cas de la France, il faut être honnête,
03:23 pour l'instant, on est double A,
03:25 on aurait dû être simple A depuis très longtemps,
03:29 ça fait très longtemps déjà que la France aurait dû être dégradée,
03:32 et on ne sait pas, une sorte de miracle, si vous voulez,
03:35 la France n'est pas dégradée,
03:37 on a une sorte de sympathie de ces agences de notation à l'égard de la France,
03:41 et ça devient presque injuste,
03:43 parce que si on regarde justement les ratios de dette publique, de déficit public,
03:47 la France est le pays qui dérape le plus aujourd'hui dans la zone euro.
03:51 Alors, si on regarde le déficit public l'année dernière,
03:53 on a eu des chiffres il y a quelques semaines,
03:55 où là, on est donc à 5,5% de notre PIB,
03:58 alors que le ministre de l'économie française n'a pas arrêté de dire
04:02 "mais non, ne vous inquiétez pas, ça va se réduire",
04:04 et donc c'est exactement l'inverse qui s'est produit,
04:06 et c'est là qu'il y a très longement,
04:08 c'est que l'année dernière, donc en 2023,
04:10 la France est le seul grand pays de la zone euro
04:12 où son déficit public s'est creusé fortement.
04:15 Donc ça, évidemment, c'est extrêmement dangereux,
04:18 pour l'instant, on est à 5,5% de déficit public par rapport à notre PIB,
04:23 c'est vrai que l'Italie fait pire, elle est à plus de 7%,
04:26 mais elle a réduit son déficit de 1,2% l'année dernière,
04:30 donc elle a essayé de faire quelques efforts,
04:33 et ça c'est sur le déficit public.
04:35 Si on regarde maintenant la dette publique,
04:38 là aussi on est numéro 3 de la zone euro,
04:41 numéro 1 la Grèce, numéro 2 l'Italie, numéro 3 la France,
04:45 et donc là aussi, et c'est encore plus grave que cela,
04:48 depuis 2017, et même si on regarde depuis 2019 d'abord,
04:52 la France a augmenté son ratio de dette publique par rapport au PIB
04:57 de quasiment 13 points, c'est la plus forte hausse,
05:00 et tenez-vous bien, j'ai fait les chiffres,
05:03 j'ai mis les chiffres sur la chaîne YouTube,
05:05 depuis 2017, parce que rappelez-vous en 2017,
05:08 on nous avait dit, vous vous souvenez,
05:10 que tout allait changer, qu'on allait réformer l'économie française,
05:13 qu'on allait baisser la dette,
05:14 - Nous avions tous les Mozart de la finance et de l'économie,
05:17 ils étaient là, ils nous disaient, on passe de la nuit à la lumière.
05:21 - Je veux dire par là, c'est que la dette publique
05:25 a augmenté de plus de 900 milliards d'euros en France,
05:29 - Depuis 2017 !
05:31 - Il n'y a pas un pays dans la zone euro qui a fait plus que nous,
05:33 900 milliards, presque 1000 milliards, on l'a dit.
05:36 Juste un mot, Marc Twaty, moi ce qui me frappe,
05:39 c'est qu'on parle de ça, ce sont des chiffres,
05:41 ce sont des chiffres incontestables,
05:42 ce sont des chiffres qui sont là,
05:44 mais en même temps, vous savez, quand vous passez,
05:46 c'est toujours, on dit, on est très content
05:48 d'avoir ces chiffres et ces analyses,
05:50 et en même temps on a l'impression que,
05:52 écoutez, ça passe, oui, d'accord,
05:54 mais aucun pays n'est, vous savez,
05:57 on est too big to fail, ou too false,
05:59 c'est-à-dire on est trop gros pour tomber,
06:02 ou on est trop gros pour être en faillite,
06:04 donc effectivement c'est embêtant,
06:06 mais on a toujours, vous savez,
06:08 ces annonces et cette espèce d'antienne
06:11 qui est répandue en disant,
06:13 oui, mais enfin, écoutez, jusqu'ici tout va bien,
06:16 est-ce qu'il n'y a pas quelque chose
06:18 qui est lancé là-dessus,
06:20 ou qu'est-ce qu'il peut faire qu'à un moment donné,
06:22 attendez, on est comme Woody Woodpecker,
06:24 on est en train de foncer, et en bas c'est le vide ?
06:26 - C'est ça qui est dramatique,
06:28 c'est qu'on est dans le déni de réalité permanent.
06:30 Je vous dis un exemple,
06:32 beaucoup de mes confrères disent,
06:34 la dette publique ce n'est pas grave,
06:36 que ce sont les générations futures qui paient.
06:38 Bon, déjà ce n'est pas sympa pour elles,
06:40 mais surtout c'est faux,
06:42 c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
06:44 la charge d'intérêt de la dette,
06:46 c'est-à-dire le coût de la dette publique
06:48 chaque année, tenez-vous bien,
06:50 c'est 50 milliards d'euros.
06:52 Chaque année il faut que l'État français
06:54 trouve 50 milliards d'euros
06:56 juste pour payer les intérêts de la dette,
06:58 et à partir de l'année prochaine,
07:00 ou plus tard, 2027,
07:02 cette charge d'intérêt de la dette
07:04 va atteindre 75 milliards d'euros.
07:06 Et ça c'est une prévision du gouvernement,
07:08 c'est-à-dire une prévision qui est optimiste.
07:10 Donc, 75 milliards d'euros,
07:12 ça ne se trouve pas dans la rue.
07:14 Il faut arrêter de dire que cette dette
07:16 ne nous coûte rien, elle nous coûte très cher.
07:18 C'est vrai qu'il y a eu l'épisode coronavirus
07:20 où la dette publique a été achetée
07:22 par la Banque Centrale Européenne,
07:24 on avait la planche à biais,
07:26 donc c'est notre argent magique,
07:28 mais c'est ça qui a généré la forte inflation
07:30 avant même la guerre en Ukraine,
07:32 et donc c'est ce qui, globalement,
07:34 aujourd'hui, cette planche à biais a arrêté.
07:36 C'était un scandale cette planche à biais
07:38 qui a duré aussi longtemps, aujourd'hui on en est sortis.
07:40 Et donc là aussi, un impact concret
07:42 pour les Français, c'est que comme on est très endettés,
07:44 les taux d'intérêt de la dette publique
07:46 augmentent, et quand les taux d'intérêt
07:48 augmentent, les taux d'intérêt de nos crédits à nous,
07:50 les entreprises, les ménages,
07:52 augmentent également,
07:54 ce qui gâte l'investissement,
07:56 ce qui fait du chômage, qui fait augmenter le chômage,
07:58 et donc, ça veut dire que,
08:00 ils ne croient même pas que cette dette c'est sur un nuage,
08:02 non, ça concerne tous les Français,
08:04 et ce qui a fait le dernier plan, c'est que,
08:06 évidemment, pour trouver ces 75 milliards,
08:08 vous comprenez bien que la tentation est grande
08:10 d'augmenter les impôts,
08:12 notamment sur l'épargne, etc.
08:14 Et donc c'est ça aujourd'hui qui nous coûte cher
08:16 aux Français, le monde.
08:18 - Et attendez, on a commencé par chasser l'épargne,
08:20 ça y est, on parle de l'épargne maintenant.
08:22 On va s'intéresser à l'épargne des Français maintenant.
08:26 - Oui, ce qui est scandaleux, c'est que,
08:28 on rapporte ce ratio du déficit public
08:30 par rapport au PIB.
08:32 Le PIB, c'est toute, c'est toute la nation.
08:34 C'est pas que le déficit public.
08:36 Et donc, si effectivement,
08:38 vous rapportez juste à la dépense publique,
08:40 vous doublez la mise, parce que c'est ça le problème
08:42 aujourd'hui, c'est qu'on a, effectivement,
08:44 un État qui se dit, ben, au cas où,
08:46 je peux piocher, hein,
08:48 puisque je suis très bon pour lever l'impôt,
08:50 donc on se dit, ben voilà, je peux piocher,
08:52 auprès des Français, ils vont payer.
08:54 Mais c'est ça qui ne colle pas. Si à la rigueur,
08:56 on avait effectivement une dette publique élevée
08:58 et une croissance forte,
09:00 ou le plein emploi,
09:02 ou la baisse des inégalités,
09:04 la fin de la pauvreté,
09:06 mais ce n'est pas le cas. Donc c'est ça qui ne colle pas,
09:08 c'est qu'on a énormément de dette publique,
09:10 et on n'a pas de croissance, ou très peu,
09:12 - Et ce sera 0,7% de croissance, à votre avis,
09:16 Marc Twaty ? - Ah oui, tout à fait.
09:18 Et aussi, c'est pareil, parce que je parlais du FMI,
09:20 vous savez, le FMI, il fait des prévisions,
09:22 effectivement, donc régulièrement,
09:24 et c'est vrai qu'il y a encore quelques mois,
09:26 il annonçait, comme le gouvernement, une croissance de 1,4%
09:29 pour la France en 2024.
09:31 Moi, j'annonçais 0,6% à l'époque,
09:33 André est notamment avec vous,
09:35 on me disait "non, non, mais c'est trop pessimiste, etc."
09:37 Et maintenant, qu'a dit le FMI ? Ben voilà, il a révisé à la baisse,
09:39 il est à 0,7% de croissance.
09:41 Vous voyez, on est toujours dans le déni de réalité,
09:43 mais tôt ou tard, on doit être confronté
09:45 à cette réalité.
09:47 C'est en train de se produire aujourd'hui,
09:49 et ça, évidemment, ça nous coûte cher
09:51 dans notre quotidien, donc c'est ça
09:53 qui ne colle pas. Vous savez, j'ai regardé en termes
09:55 depuis les années 2000,
09:57 combien on a fait de croissance par an en France.
09:59 Donc c'est le chiffre du FMI,
10:01 c'est tout à fait harmonisé,
10:03 on a fait 1,2% de croissance par an,
10:05 hors inflation, évidemment,
10:07 et tenez-vous bien, quand on regarde
10:09 à l'échelle mondiale, on est à la position
10:11 au classement 168ème
10:13 sur 197 pays dans le monde,
10:15 177 pays dans le monde,
10:17 la France est 178ème
10:19 en termes de croissance économique.
10:21 Alors qu'on arrête, encore une fois, de dire
10:23 que cette dette publique, c'est très bien.
10:25 Non, parce qu'en plus, non seulement elle coûte cher,
10:27 et en plus, elle ne génère pas d'activité économique.
10:29 Et moi, ce qui est en quotre guillemets,
10:31 parce qu'on me dit "oui, mais on n'a pas le choix",
10:33 etc., si il y a énormément
10:35 de pays aujourd'hui qui, justement,
10:37 réduisent leur déficit rural,
10:39 comme le Portugal, par exemple,
10:41 le Portugal, eh bien, il a un excédent
10:43 public, vous vous rendez compte ?
10:45 Et c'est ça qui ne colle pas, c'est que le Portugal
10:47 est noté triple B par les agences
10:49 de notation, et nous, on est encore triple A.
10:51 Oui, c'est très injuste, en trois guillemets,
10:53 même si la France est le plus puissant économiquement.
10:55 - Mais comme vous l'avez dit,
10:57 ce ne sont plus les agences de notation
10:59 qui font, effectivement,
11:01 même si elles ont encore un pouvoir, mais non plus
11:03 le même pouvoir, vous l'avez dit. Juste un mot,
11:05 et je m'adresse, vous n'êtes pas
11:07 spécialiste en psychologie,
11:09 moi non plus, vous êtes économiste,
11:11 vous êtes, effectivement,
11:13 analyste, mais quand même, quand même,
11:15 ce déni de réalité, quand même, ce que vous dites,
11:17 voilà, vous donnez des chiffres, des chiffres
11:19 corroborés par le FMI, corroborés par tout le monde,
11:21 enfin, c'est assez clair.
11:23 Et qu'est-ce qui fait qu'on dit "tout va très bien
11:25 Madame la Marquise", c'est quoi ça ?
11:27 A votre avis ? - Moi, ça fait
11:29 25 ans que je fais ce métier, à peu près,
11:31 j'ai vu tous les présidents, premiers ministres,
11:33 ministre d'économie, puis ce sont
11:35 évidemment succédés, et à chaque fois
11:37 j'ai le même discours. On me dit "non, mais nous, on veut
11:39 la paix sociale, on ne veut pas d'histoire".
11:41 Donc, évidemment, on croit que
11:43 c'est leur erreur, je leur dis
11:45 d'ailleurs à chaque fois, leur erreur c'est qu'ils nous disent
11:47 "non, mais on ne peut pas tout dire, parce que
11:49 les Français qui sont déjà pessimistes, vont être encore plus pessimistes,
11:51 ça va casser l'économie", je dis "non, mais c'est l'inverse".
11:53 - C'est l'inverse. - Parce que si vous ne me dites pas
11:55 la vérité, quand on est confronté
11:57 à cette vérité, on ne comprend pas ce qui nous arrive.
11:59 - Tout à fait. - Et c'est là où ça peut
12:01 exploser. C'est-à-dire que
12:03 quand on ne dit pas les choses, et qu'on les voit,
12:05 parce que, mais attendez, je ne comprends pas, vous aviez
12:07 que l'étranglorieuse en France,
12:09 que le plein emploi, etc.
12:11 Et puis on voit que ce n'est pas la réalité,
12:13 on voit même, c'est pire que ça, on est en train de
12:15 s'appauvrir, le taux de pauvreté est en train
12:17 d'augmenter malheureusement, et la classe moyenne
12:19 française, qui fait la richesse
12:21 de tout le pays, c'est sa classe moyenne,
12:23 ce n'est pas les très riches. - Et on est
12:25 en train de la tondre.
12:27 - La classe moyenne aujourd'hui en France
12:29 est en train de s'appauvrir.
12:31 Et ça, moi je vais régulièrement en province
12:33 faire des conférences, et je me dis, mais ce n'est
12:35 pas possible, ils n'ont pas des retours,
12:37 nos dirigeants, ils ne le croient pas.
12:39 On voit bien que c'est en train
12:41 de s'émousser, que c'est en train de devenir
12:43 extrêmement dangereux, c'est explosif.
12:45 Donc c'est pourquoi tout à l'heure je disais
12:47 que dans cette chronique YouTube, que la France peut
12:49 faire exploser la zone euro, parce que
12:51 dans tous les pays européens, eux, ils ont fait des efforts.
12:53 Et donc quand ils voient ce qui se passe en France,
12:55 attendez, ça ne colle pas.
12:57 Nous, on a respecté les règles, on a fait les efforts,
12:59 on a réduit nos déficits publics, et vous, vous l'augmentez,
13:01 et en plus, vous nous donnez des leçons.
13:03 Donc ça, c'est très dangereux pour la
13:05 stabilité, si vous voulez, politique, sociale,
13:07 sociétale, et donc même de
13:09 la France et de l'ensemble de la zone euro.
13:11 - Il faut faire attention à la mèche et au baril de poudre.
13:13 Merci Marc Twaty, il est bon de
13:15 rappeler tout cela au moment des agences
13:17 de notation. Voilà, et suivez Marc Twaty
13:19 sur sa chaîne YouTube, vous ne perdrez
13:21 pas votre temps. - Merci Marc Twaty d'avoir
13:23 été avec nous, je vous rappelle que vous êtes président
13:25 du Cadi Binet, acte défiant. On va marquer
13:27 une courte pause sur Sud Radio, et on va parler
13:29 de couvre-feu pour les mineurs avec le maire
13:31 de Béziers, Robert Ménard, qui sera avec nous
13:33 dans un instant.
13:35 Sud Radio Bercoff,
13:37 dans tous ses états, midi 14h.
13:39 André Bercoff.