• l’année dernière
Avec Marc Touati, économiste président du cabinet ACDEFI.

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##CA_BALANCE-2023-08-30##

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News
Transcription
00:00 Mark Twatty, alors on parle beaucoup, vous savez il y a eu cette réunion en Afrique du Sud,
00:05 les fameux BRICS, et alors les BRICS c'est devenu,
00:09 c'est devenu, je vais dire, on en parle maintenant certains pour s'en réjouir,
00:14 beaucoup, beaucoup aussi pour s'en inquiéter.
00:17 Je rappelle que les BRICS sont passés de 5 pays,
00:20 c'est Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud,
00:23 à 11 depuis là, depuis janvier.
00:27 Argentine, Egypte, Éthiopie, Arabie Saoudite,
00:30 Emirats Arabes Unis, et ces 11 pays pèsent ensemble près du 30% du PIB mondial.
00:36 Vous avez fait récemment une vidéo qu'on a vue, Mark Twatty,
00:40 mais au fond, les BRICS, est-ce que vraiment, pas demain, pas après demain,
00:45 mais quand même assez vite, est-ce qu'une alternative aux dollars,
00:49 monnaie mondiale, monnaie dominante, monnaie omniprésente et monnaie unique,
00:52 disons-le, du mondialisme économique,
00:55 est-ce qu'il peut y avoir une alternative et à quoi il travaille ?
00:59 Alors, c'est vrai qu'il nous avait promis justement de faire des annonces
01:03 le 24 août dernier, il y a eu le réunion la semaine dernière.
01:05 Je rappelle que les BRICS, comme vous l'avez bien cité,
01:08 c'est déjà 30% du PIB mondial,
01:10 mais uniquement le Brésil, la Russie, les Chines, l'Inde et l'Afrique du Sud.
01:14 C'est-à-dire les 5 pays, je dirais, créateurs.
01:16 Les nouveaux qui sont arrivés, ça fait un peu plus.
01:18 Ce qui est important de savoir, c'est que dans les années,
01:21 je dirais encore 80-90,
01:23 les pays du G7 représentaient près de 50% du PIB mondial,
01:27 alors que vous l'étiez à 15% pour les BRICS.
01:30 Et là, depuis l'année dernière, en fait, depuis 2022,
01:33 ça s'est inversé pour la première fois dans l'histoire, finalement,
01:36 les BRICS représentent plus de création de richesses que les pays du G7.
01:41 Donc, ça, c'est quand même plus important.
01:43 Je dirais que les maîtres du monde sont en train de changer.
01:47 Alors, attention, ça va prendre du temps.
01:50 Et vous avez bien compris, vous l'avez bien dit,
01:52 je dirais que la clé, qu'est-ce qui fait la force du G7,
01:55 disons-le, des États-Unis, c'est le dollar.
01:57 Tant que les Américains ont le dollar
02:00 et que tout le monde accepte le dollar comme monnaie d'échange,
02:04 les Américains, en gros, pour faire simple, font ce qu'ils veulent.
02:08 Peu importe leur dette publique,
02:11 peu importe, je dirais, leur activité économique,
02:13 comme tout le monde veut du dollar,
02:15 vous voyez par exemple la planche à billets qu'ils ont faite,
02:17 c'est nous qui l'avons financée.
02:19 Nous, ceux qui achetons du dollar, c'est-à-dire les Européens, etc.
02:21 D'ailleurs, c'est la fameuse phrase de John Kennedy en août 71,
02:25 lorsqu'ils ont arrêté la convertibilité du dollar en or,
02:28 parce qu'à l'époque, le dollar, ça valait de l'or tous les jours.
02:30 Là, ils avaient justement à l'époque la planche à billets,
02:32 il y avait trop de dollars en circulation,
02:34 donc ils ont arrêté la convertibilité du dollar en or.
02:36 Il a sorti cette phrase incroyable,
02:38 il nous a dit à nous, donc les Européens, les Japonais, etc.,
02:40 les Occidentaux, va-t-on dire,
02:42 le dollar, c'est notre devise et c'est notre problème.
02:45 C'est exactement ce qui se passe depuis les années 70.
02:48 Et donc, ce qu'ont essayé de faire les BRICS,
02:52 ils veulent effectivement créer un concurrent dollar.
02:55 Si jamais demain, il y a un concurrent dollar,
02:58 là, évidemment, les États-Unis ne pourront plus faire ce qu'ils veulent.
03:01 Et là, ça sera, je dirais, une crise,
03:03 même les Malbrothers ou le Corona,
03:06 ça sera de la rigolade à côté.
03:08 - Vous voulez dire que ce sera une vraie crise mondiale, au moment où...
03:12 - Ça sera maintenant, si vous le disiez peu.
03:14 Mais bon, c'est une crise en son temps,
03:16 c'est pas pour tout de suite, je vous rassure.
03:18 - Non, non, à chaque jour suffit sa crise, Marc Twaty.
03:21 - Voilà, il ne faut pas paniquer, on n'en est pas encore là.
03:24 Mais d'ailleurs, c'est vrai que la semaine dernière, au mois d'août,
03:27 on s'est fait un petit peu avoir, si vous permettez l'expression,
03:29 par les fameux BRICS,
03:30 qui avaient annoncé il y a un peu plus d'un mois,
03:32 ça y est, on va vous annoncer, on va vous donner le détail
03:35 de ce concurrent du dollar.
03:37 Et finalement, rien.
03:38 Ils ont accepté des nouveaux pays, mais rien.
03:41 - Mais dis-toi, juste, Marc Twaty, avec les nouveaux pays, là,
03:44 les Autalayes, les Argentines, l'Egypte, etc.,
03:46 le PIB des BRICS se monte à combien, par rapport aux 35% ?
03:51 - Là, on dépasse, effectivement, là on est autour des 35%.
03:54 Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que, dans les BRICS,
03:56 les deux superpuissances, ça reste quand même la Chine et l'Inde.
04:01 C'est-à-dire que vous enlevez la Chine et l'Inde,
04:03 il ne reste pas grand-chose.
04:04 Par contre, c'est vrai que là, on monte autour des 35%,
04:07 si on prend tous les pays au niveau du PIB mondial,
04:09 c'est déjà pas rien,
04:10 quand on enlève les différences de pouvoir d'achat.
04:12 Mais, attention, ça, c'est effectivement, je dirais, une valeur globale.
04:16 Par contre, si vous prenez ce qu'on appelle le PIB par habitant,
04:19 ça veut dire la richesse par habitant, là, c'est complètement différent.
04:22 Vous voyez, par exemple, l'Inde, la Chine,
04:24 sont très, très loin dans les classements mondiaux.
04:26 Vous voyez qu'ils ne sont pas encore,
04:28 c'est tout d'ailleurs le problème de ces pays-là.
04:30 Et je pense qu'aujourd'hui,
04:31 pourquoi ça prend du temps à créer ce concurrent dollar,
04:34 c'est notamment parce que les Chinois vont mal.
04:36 On a une économie chinoise qui n'arrive pas à rebémarrer.
04:40 Et donc, ce qui fait que les Chinois, ils ne sont pas prêts.
04:42 Parce que ce qu'il faut bien comprendre,
04:44 c'est que le jour où on crée un concurrent dollar,
04:46 il faut qu'il soit crédible.
04:48 Il faut qu'il soit fort.
04:50 Et donc, si vous avez une monnaie trop forte,
04:52 la croissance de tous ces pays-là va s'effondrer.
04:54 Donc, vous voyez, ils ne sont pas encore...
04:56 - Mais Marc, toi, tu dis, c'est quand même parti pour,
04:59 même si ce n'est pas demain ou après-demain,
05:01 c'est parti pour, c'est acté.
05:03 - Non.
05:04 - Non, à votre avis.
05:05 - Ce qui est sûr, c'est que, on va dire,
05:08 le monde occidental est en train de perdre son hégémonie.
05:11 - D'accord, oui.
05:12 - C'est vrai que ça peut être dangereux également pour nous.
05:15 Parce que c'est clair que les Chinois ou les Indiens, etc.,
05:19 seront peut-être beaucoup moins sympas
05:21 quand ils voudront investir chez nous
05:23 que l'ont été les Américains, par exemple.
05:25 Donc, il faut être très prudent.
05:26 Et puis, parallèlement, il faut oublier que la plupart
05:28 de ces pays-là, ce sont des pouvoirs autoritaires.
05:31 Donc, là aussi, alors évidemment,
05:34 on pense qu'on est aujourd'hui la démocratie.
05:37 Qu'est-ce que c'est vraiment, etc.
05:39 Mais toujours est-il que c'est aussi dangereux
05:41 pour l'avenir du monde.
05:42 - Oui, oui, c'est pas simple.
05:44 - C'est que la locomotive de la croissance mondiale,
05:47 c'est la Chine et l'Inde.
05:49 - Et l'Inde, d'accord.
05:50 - Donc, ce ne sont plus les Américains.
05:51 C'est ça le problème.
05:52 Ce ne sont plus les Etats-Unis.
05:53 Alors, je ne parle même pas de la zone euro, parce que...
05:55 - Alors, justement, j'allais vous interroger là-dessus.
05:57 Quid de l'euro dans cette histoire ?
06:00 - Là, si vous voulez, malheureusement,
06:02 on sera comme d'habitude, les dindons de la farce.
06:04 - Oui.
06:05 - J'avais dit, notamment dans le dernier livre
06:07 et dans plusieurs livres,
06:08 que les Etats-Unis et les Chinois vont s'entendre.
06:11 C'est inévitable, parce qu'il y a trop, pour l'instant,
06:13 il y a trop de liens entre ces deux pays
06:15 pour que ça s'arrête.
06:17 Par contre, le dindon de la farce,
06:18 comme d'habitude, ça va être l'euro.
06:20 Et c'est là, justement,
06:21 pourquoi avait-on créé à la base la zone euro ?
06:24 C'était justement pour concurrencer le dollar.
06:26 - Mais oui.
06:27 - On a créé l'euro pour avoir une monnaie concurrente du dollar.
06:29 - Et on s'est mis à la remorque du dollar.
06:32 - On s'est complètement plantés.
06:34 Il faut être honnête.
06:35 Dans la mesure où, malheureusement,
06:37 cet euro n'a pas réussi à générer
06:39 une croissance suffisamment forte,
06:41 une zone qui soit crédible.
06:44 Et aujourd'hui, c'est encore pire,
06:45 parce que tous les pays se tirent dans les pattes.
06:47 Il y a eu une récession en Allemagne,
06:49 il va bientôt y avoir une récession en France, etc.
06:51 Et donc, quand tout allait bien,
06:53 ou plus ou moins bien, finalement,
06:54 on était prêts à éponger la dette de la Grèce, etc.,
06:57 à faire des cadeaux.
06:58 Maintenant que ça va moins bien,
07:00 notamment pour les Allemands,
07:01 alors là, il y a un risque existentiel
07:03 pour la zone euro.
07:04 Ça fait vraiment extrêmement dangereux.
07:06 Et je pense qu'encore une fois,
07:08 il y aura un accord.
07:09 Parce que les Américains savent
07:10 qu'ils ont tout à perdre
07:12 de cette monnaie concurrente du dollar.
07:14 Donc, je m'intéresse que ça continue.
07:16 D'abord, peut-être un concurrent,
07:17 mais plutôt un challenger,
07:19 et de garder effectivement l'hydrogène.
07:21 Et donc, comme pour l'instant,
07:22 le challenger, c'est nous, c'est l'euro,
07:24 bien malheureusement, on risque d'être remplacés
07:26 par cette monnaie ou par la devise chinoise.
07:29 - Oui, sauf que l'euro,
07:30 est-il vraiment un challenger pour le dollar ?
07:32 Mark Twatty, il l'est pas ?
07:34 - Alors, sur le papier,
07:36 normalement, c'était le cas.
07:37 - Oui, sur le papier.
07:38 - Moi, je sais que personnellement,
07:39 j'y ai cru quand on a créé la zone euro en 1999.
07:42 J'y ai cru, je me suis dit,
07:43 "On va y arriver."
07:44 Et en fait, malheureusement,
07:45 j'avais oublié une chose simple,
07:46 c'est que l'Europe est aux mains des technocrates.
07:49 Donc, ils ne sont pas dans le réalisme économique.
07:52 Ils ne sont pas dans le pragmatisme.
07:54 Et donc, ils ont sacrifié constamment,
07:56 je dirais, l'activité économique.
07:58 Et donc, finalement, vous l'avez dit,
07:59 l'euro, malheureusement, n'arrive pas,
08:01 n'a pas réussi à prendre le relais.
08:03 Alors, maintenant qu'au sein de la zone euro,
08:05 il y a des têtes publiques qui explosent,
08:07 autant les Américains peuvent financer
08:09 grâce à leur planche à billets,
08:10 grâce au roi du dollar,
08:11 autant nous, ça va être beaucoup plus compliqué,
08:13 malheureusement.
08:14 Et alors, le petit problème,
08:15 c'est que là, l'euro est en train de repartir
08:17 un petit peu à la baisse.
08:18 Et quand l'euro baisse,
08:20 ça fait augmenter le prix des produits importés.
08:23 Et donc, ça fait augmenter l'inflation.
08:26 Vous voyez toutes les promesses,
08:27 on disait, "Premier, l'inflation, elle va baisser."
08:29 Bon, ça fait un an qu'on entend ça,
08:31 et on voit que l'inflation,
08:32 même si elle baisse un petit peu,
08:33 elle reste toujours très élevée.
08:35 Et les prix ne baissent pas.
08:37 Il y a un effet d'optique.
08:38 L'inflation, c'est la variation annuelle des prix.
08:40 Donc, ça baisse un peu,
08:42 ça fait que ça augmente toujours,
08:43 mais moins vite.
08:44 Par contre, les prix ne baissent pas.
08:46 - Juste, Marc, toi, tu as eu une dernière question.
08:49 C'est intéressant, vous avez parlé quand même,
08:51 vous avez dit, nous allons avoir un problème existentiel
08:54 pour l'euro, l'Europe et la zone euro.
08:56 Existentiel.
08:57 Est-ce qu'on en est là ?
08:59 Je veux dire, c'est vrai qu'il y a...
09:01 - C'est normal, normalement.
09:02 - Oui.
09:03 - Si vous voulez, on a connu ça avec la crise grecque.
09:05 A l'époque, la crise grecque,
09:07 c'était une dette publique de 350 milliards d'euros.
09:09 Bon, là, aujourd'hui,
09:11 vous avez une dette publique française
09:12 de plus de 3 000 milliards d'euros.
09:14 L'Italie, plus de 2 900 milliards d'euros.
09:17 Et comme la récession arrive,
09:20 et que la banque européenne ne pourra pas faire la planche à billets
09:22 pour financer tout ça,
09:23 on va avoir ce problème-là.
09:25 Donc, qui va payer ? Qui va financer ?
09:27 Donc, c'est là où, quand les Allemands allaient bien,
09:29 ils disaient "Bon, laissez pas ça,
09:31 on sauve les meubles, on va arranger".
09:33 Maintenant qu'ils vont mal, je sais que beaucoup se satisfont
09:35 de déboire allemand avec la récession, etc.
09:38 Mais maintenant, c'est comme si vous aviez un beau copain
09:40 qui paye pour tout le monde parce qu'il est riche.
09:42 Une fois qu'il a plus d'argent, il ne paye plus pour tout le monde.
09:44 C'est un peu ça, aujourd'hui, avec l'Allemagne.
09:46 Elle est en récession, et malheureusement,
09:48 on ne le dit pas trop, mais quand on lit la presse allemande aujourd'hui,
09:50 on voit qu'il tire à boules rouges,
09:52 notamment sur la France, sur la politique économique française,
09:55 et ça, c'est extrêmement dangereux pour la stabilité de la zone euro.
09:58 Et si on n'a pas une stabilité politique,
10:00 alors là, oui, on revient,
10:02 et ça va arriver, je le pense, dans quelques mois,
10:04 sur une crise existentielle de la zone euro.
10:06 – Exact, et il peut y avoir une implosion,
10:08 il peut y avoir une implosion européenne.
10:10 – Alors, on va essayer d'éviter ça,
10:12 parce que si on arrive à cela, évidemment,
10:14 ça va être différent, il y aura des dérapages complets.
10:16 Par exemple, les taux d'intérêt, vous savez,
10:18 qui augmentent énormément, si demain,
10:20 il n'y a plus l'euro en France,
10:22 et avec une dette publique de 3 000 milliards d'euros,
10:24 les taux d'intérêt vont monter à 10 %,
10:26 ça va "éclater" le pays, entre guillemets.
10:28 Donc, c'est très dangereux tout ça.
10:30 Moi, je pense qu'il faut plutôt,
10:32 je le conseille depuis longtemps,
10:34 renégocier cette zone euro, faire une zone euro à plusieurs niveaux,
10:38 avec des pays qui méritent finalement un euro fort,
10:40 plusieurs vitesses, et d'autres qui ne méritent pas forcément.
10:42 C'est-à-dire, si la France pourrait être dans la zone euro premium,
10:46 ou dans une autre zone euro, ça c'est toute la difficulté.
10:48 Mais là aujourd'hui, ça ne peut plus continuer comme ça.
10:50 - Oui, et je le dis haut et fort,
10:54 je préfère mille fois le recette de Mark Twatty,
10:56 à celui de Klaus Schwab, c'est clair.
10:58 - Ah bah, je n'ai plus rien,
11:00 parce que le mien, encore une fois, moi je le dis toujours là,
11:02 parce qu'on me dit souvent "vous êtes pessimiste".
11:04 Non, moi je suis là pour sauver la France,
11:06 quand on dit aujourd'hui la vérité,
11:08 quand on dit les choses, on me dit "ah bah, vous êtes complotiste,
11:10 vous êtes si, vous êtes là, vous m'énervez".
11:12 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a des risques de récession en France,
11:14 c'est pas faire du French bashing,
11:16 c'est dire la vérité pour qu'on puisse réagir en conséquence.
11:18 C'est la force de mon pire,
11:20 quand les Français découvrent la vérité,
11:22 et là ils sont en train de le vivre aujourd'hui,
11:24 ça peut faire très mal, ça peut casser la stabilité sociale et sociétale.
11:26 Donc, c'est ça aujourd'hui.
11:28 On doit sauver effectivement la France,
11:30 espérons également la zone euro si on peut,
11:32 mais c'est clair que si demain la zone euro explose,
11:34 malheureusement on va tous perdre.
11:36 Mais c'est sûr qu'il faut un recette positif.
11:38 C'est-à-dire qu'on va arrêter le bouton.
11:40 - Tous les désespoirs ne sont pas permis.
11:42 pas permis. Merci beaucoup Marc Twaty.

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