• il y a 10 mois
Avec Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, auteur de "Guerre de l'énergie, au coeur du nouveau conflit mondial" publié aux éditions du Rocher.

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##CA_BALANCE-2024-02-07##

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Transcription
00:00 - Sud Radio André Bercoff
00:02 - Ça balance pas mal !
00:04 - Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:07 - Oui, quand je croise le vent, le vent fripon effectivement, il faut que
00:12 Suzon Pringard, Astur Juppon, comme disait le génial Georges Brassens.
00:16 Mais le problème c'est que quand il n'y a pas de vent,
00:18 et quand il y a des éoliennes, et que ces éoliennes ne fonctionnent,
00:22 comme bon tous les intermittents,
00:25 que s'il y a effectivement une brise certaine et non pas une certaine brise,
00:30 qu'est-ce qu'on fait ?
00:31 Et alors là, on assiste vraiment à des moments magnifiques, encore une fois,
00:36 polémiques, polémiques assez fortes au Rational National,
00:39 avec Bruno Le Maire, le Ministère de l'Economie et du Budget,
00:44 qui a admonesté un député du Rational National.
00:49 Écoutez Bruno Le Maire.
00:51 C'est surtout votre soumission à Vladimir Poutine qui a fait exploser les prix du gaz.
00:58 C'est surtout votre soumission aux intérêts étrangers de la Russie
01:02 qui a fait exploser les prix du gaz.
01:04 Mais mesdames et messieurs les députés du Rational National,
01:07 les faits sont têtus.
01:10 Les prix du gaz étaient à 80 euros avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie,
01:15 ils ont bondi à 200 euros le lendemain de l'intervention de Vladimir Poutine,
01:19 que vous avez soutenu contre l'Ukraine.
01:22 Vous avez systématiquement pris parti de l'étranger, de la Russie,
01:26 et de Vladimir Poutine, contre les intérêts de la nation française.
01:30 Voilà, le parti de l'étranger retrouve le parti de l'étranger,
01:35 dont parlait Jacques Chirac l'appel de cochon.
01:38 Fabien Mouglet, on ne vous présente pas ici.
01:41 Bonjour André Bercoff.
01:42 Bonjour monsieur, avec plaisir.
01:43 Bonjour, et je rappelle vos livres sur les éoliennes et sur l'énergie nucléaire,
01:48 qui ont été des livres qui ont marqué.
01:50 Alors Fabien Mouglet, vous êtes aussi...
01:52 Donc, on était à 80 euros, on est passé un temps à 100 euros,
01:54 à cause de l'invasion russe en Ukraine, c'est ça ?
01:57 Alors, c'est un aspect que j'ai développé dans mon livre,
02:00 et là, le ministre de l'énergie, le nouveau ministre de l'énergie,
02:03 a été pris en flagrant délit de fake news.
02:05 André Breton qui veut empêcher les fake news, il a de quoi...
02:09 Thierry Breton.
02:10 Thierry Breton, pardon, a de quoi œuvrer avec Bruno Le Maire.
02:13 Non, il faut être sérieux et il faut être factuel comme il l'a dit.
02:16 D'abord, et je reviendrai sur la composition des factures de gaz et d'électricité,
02:20 mais avant, parlons géopolitique.
02:22 Je l'ai évoqué dans mon livre "Guerre de l'énergie"
02:24 au cœur du nouveau conflit mondial qui est sorti il y a quatre mois.
02:27 Tout d'abord, la crise du gaz a commencé au deuxième semestre 2021,
02:33 avec un problème d'approvisionnement en Chine, entre la Chine et l'Australie,
02:38 et le fait qu'avec la reprise post-Covid,
02:41 l'Allemagne a dû importer du gaz, du charbon et du pétrole,
02:45 puisqu'il y avait une baisse historique des vents en Europe.
02:48 Et ça, c'est sourcé, documenté, l'Institut Copernicus de la Commission européenne l'a établi.
02:53 Le prix du gaz est passé de 1 à 6, il a été multiplié par 6.
02:57 En 2021 ?
02:59 En 2021.
03:00 Donc bien avant l'invasion de Russes.
03:02 Du coup, les Américains qui avaient leur gaz naturel liquéfié à vendre,
03:06 et on se souvient que Blinken était allé à la Commission européenne
03:11 pour dire que 75 ans après la libération de l'Europe de l'Allemagne nazie,
03:19 les États-Unis allaient arriver pour libérer l'Europe,
03:23 non pas avec de jeunes miyankis, mais avec du gaz naturel liquéfié.
03:27 Notre nouveau plan Marshall.
03:29 Exactement.
03:30 Justement, le gaz naturel liquéfié s'est trouvé beaucoup plus rentable que le gaz russe,
03:35 et c'était effectivement une opportunité incroyable.
03:39 À ce moment-là, Bruno Le Raire, rappelez-vous, au moment de l'invasion de l'Ukraine,
03:42 a dit "Nous allons mener", sur France Info, il dit "Nous allons mener une guerre économique totale à la Russie".
03:48 En guise de guerre économique totale, il y a eu des rétorsions de livraison du gaz,
03:52 ce qui a fait que l'Europe a dû, pendant l'année 2022,
03:57 importer du gaz naturel liquéfié américain,
04:00 et que la facture de gaz qui était à 120 milliards d'euros en 2021
04:05 est passée à 400 milliards d'euros, profitant aux Américains
04:09 qui n'avaient jamais autant exporté de gaz naturel liquéfié vis-à-vis de l'Europe,
04:13 et profitant à l'économie américaine,
04:15 parce que la compétitivité des entreprises européennes, et en particulier allemandes,
04:19 en subissait un grand coup,
04:21 et par voie de conséquence, conduisait à l'augmentation du prix du gaz
04:26 et du prix de l'électricité qui était indexé.
04:29 Donc ce que dit, soyons clairs, Bruno Le Maire, est factuellement faux.
04:34 Ensuite, il faut comprendre que le prix du gaz,
04:37 compte tenu de l'excès de gaz qui intervient sur le marché,
04:40 puisque les États-Unis ont augmenté leur capacité de liquéfaction de gaz,
04:44 a fait que le cours du gaz est tombé, ces derniers mois,
04:48 à des niveaux antérieurs à la crise du gaz qui avait été de 2021.
04:52 Donc on ne peut pas dire aujourd'hui, factuellement,
04:56 en reprenant les graphiques du marché du gaz,
04:59 que le gaz est responsable,
05:02 le coût de marché du gaz est responsable de l'explosion.
05:05 Ça a été le cas en 2022, mais pas à cause de Poutine,
05:08 à cause de Biden, qui a vendu son prix du gaz extraordinairement cher,
05:12 et d'ailleurs Olaf Scholz s'en était ému dans la presse à l'époque,
05:15 en disant "les États-Unis sont en train de profiter pour nous vendre un gaz à un prix extrêmement cher".
05:20 - Pour le moment, qui en profite ? La Russie d'un côté, les États-Unis de l'autre,
05:23 et l'Europe, on sait dans quel état elle est.
05:25 - En fait, il faut comprendre qu'effectivement, dans ce jeu,
05:27 l'Europe dépend de 55% de ses importations en énergie,
05:31 les États-Unis et la Russie sont autonomes énergétiquement,
05:34 et l'Europe dépend corps et âme de cette nécessité d'importation du gaz et du pétrole.
05:40 Et justement, en réalité, ces augmentations qui sont évoquées,
05:44 elles sont structurelles, non pas liées au prix spot du marché,
05:49 mais elles sont liées à la façon dont fonctionnent les factures d'électricité ou de gaz,
05:54 vis-à-vis du consommateur.
05:55 - On va en parler de tout cela, on va en parler aussi d'Astrid et des éoliennes, Fabien Bouclet.
06:00 Vous restez avec nous, c'est passionnant, parce que ça vous concerne,
06:03 parce que c'est vous, c'est vous, au ligne temps de Sud Radio, résistante sur l'électricité,
06:07 c'est vous qui payez en définitive.
06:09 - Et peut-être que votre facture de gaz a explosé,
06:11 vous nous appelez pour témoigner ou poser vos questions à Fabien Bouclet, 0 826 300 300,
06:16 on essaiera de répondre à tous vos attentats, tout de suite sur Sud Radio.
06:21 Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h, André Bercov.
06:26 - Ici Sud Radio, les français parlent au français, je n'aime pas la blanquette de veau.
06:40 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
06:43 - Et toujours, lui aussi dans tous ses états, mais pour la très bonne cause, c'est Fabien Bouclet,
06:48 effectivement, et on parlait de ce qui se passe avec ce prix du gaz,
06:52 et il n'y a pas que le prix du gaz, on pourrait parler aussi de beaucoup d'autres choses,
06:55 mais justement, comment se composent les factures, celles que nous payons ?
07:00 - En fait, c'est un peu la clé pour comprendre pourquoi Bruno Le Maire a propagé une fake news.
07:06 On va dire que les factures d'électricité et de gaz sont composées de trois principaux éléments.
07:10 Le prix du gaz, ou de l'électricité... - Les factures que nous recevons, c'est ça.
07:14 - Voilà, que le particulier ou l'entreprise reçoit.
07:16 - D'accord. - Le prix du gaz, ou le prix de l'électricité.
07:19 Le prix du réseau et de la distribution, donc ça, ça va être les lignes à haute tension,
07:25 et la distribution du gaz par les tuyaux.
07:28 Et enfin, les taxes et la TVA.
07:30 Donc, voilà. Ce qui se passe actuellement, c'est que, comme on n'a pas de problème de prix de gaz
07:36 et de prix d'électricité, puisque vous savez que le prix d'électricité indexé sur l'unité de produit
07:41 est pour la plus chère, en fait, aujourd'hui, les augmentations sont plutôt liées à des augmentations fiscales.
07:47 Pour l'électricité, c'est la TIFCE, qui est en fait la taxe qui permet cette fameuse transition énergétique
07:54 et qui permet, André Bercoff, de financer les subventions aux fameuses éoliennes intermittentes.
08:00 Donc, les augmentations actuellement, elles sont liées de la facture d'électricité...
08:04 - Mais sur les taxes alors ? - Sur les taxes.
08:06 Sur les taxes qui permettent de financer les éoliennes, soit les raccordements des éoliennes avec le TURP,
08:12 la taxe de raccordement, soit le financement des subventions aux éoliennes avec la TIFCE,
08:17 qui est le descendant de la contribution au service public de l'électricité.
08:22 Ça, c'est pour l'électricité. Donc, actuellement, les augmentations de factures d'électricité,
08:27 elles sont purement fiscales.
08:29 - Vous voulez dire que c'est l'État qui se regorge, enfin, là-dessus ? - Exactement.
08:32 - Et on a l'idée de la proportion. C'est quoi la proportion ?
08:35 - C'est 10%. Il y a eu la dernière augmentation. - La taxe.
08:38 - Non, la taxe... - Non, non, non, la proportion de la taxe.
08:41 - Non, pas le prix. - Alors, c'est un peu compliqué,
08:43 parce que le TURP, par exemple, est pris sans être exprimé dans la facture d'électricité des Français.
08:48 Par exemple, le raccordement, c'est aux alentours de 40%.
08:51 - 40% ? - 40% de la... Voilà.
08:54 Pour le gaz, eh bien, cette augmentation qu'on évoque, ça n'a rien à voir avec Poutine ou Biden.
08:59 C'est simplement une augmentation d'une taxe liée au raccordement.
09:02 Et d'ailleurs, ça a été dénoncé, mais ça a été dévoilé par la présidente de la commission de régulation de l'énergie,
09:10 Mme Wargon, qui est une autorité indépendante et qui a précisé elle-même...
09:14 - On en a parlé. On consomme moins, c'est pour ça que les tarifs...
09:17 - Parce qu'on consommait moins, on avait moins de marge, et donc il fallait augmenter.
09:21 Donc, en gros, si on comprend bien, Français, vous avez moins consommé.
09:25 Pour récupérer notre marge, on va augmenter la facture de gaz pour que vous ayez une facture équivalente.
09:29 - Mais bien sûr. Puisque vous avez moins consommé, vous allez payer plus.
09:31 - Alors, juste pour finir là-dessus, pour bien mougler,
09:37 qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, combien nous coûtent en fait les éoliennes par rapport à ces raccordements ?
09:44 Par le moindre exemple, les raccordements entre éoliennes offshore...
09:46 On a eu l'idée comme ça, mais je ne comprends pas le chiffre exact.
09:49 - Actuellement, il y a une commission d'enquête au Sénat sur le futur électrique,
09:54 et c'est un point qui va être évoqué et discuté.
09:58 Il y a eu déjà la Cour des comptes qui avait fait un rapport en 2018
10:04 qui évaluait à 120 milliards d'euros les subventions aux éoliennes et aux panneaux solaires.
10:09 - Depuis quand ? Depuis le début ?
10:11 - Depuis le début. - 120 milliards d'euros ?
10:13 - Voilà. Mais on peut évaluer à 150 milliards à peu près les subventions.
10:16 Mais André, il faut rajouter une chose qui est beaucoup plus importante,
10:19 et on l'a vu à l'instant, c'est les raccordements.
10:22 Parce que M. Pieschazy, qui est le patron de Réseau Transport d'Électricité,
10:25 ses fameux raccordements, et Enedis, viennent d'annoncer
10:29 que pour raccorder ces fameuses éoliennes et ces panneaux solaires au réseau,
10:34 il faut acheter du cuivre, il faut acheter énormément de systèmes d'équilibrage des réseaux,
10:39 et ça va coûter 200 milliards d'euros.
10:42 100 milliards pour les raccordements et 100 milliards pour la distribution.
10:45 - Au diable la vareisse !
10:46 - Voilà. Il faut bien rappeler une chose fondamentale, ce qui est très très grave,
10:49 c'est que ces 200 milliards ne produisent pas d'électricité.
10:52 - Ah c'est que le raccordement ? - C'est uniquement le raccordement, c'est un coût.
10:56 Tandis qu'une centrale nucléaire... Alors, on est en train de chercher des financements
11:00 pour financer nos... Alors, on a tout le monde...
11:03 C'est tellement... C'est un mur d'investissement.
11:05 Alors c'est un mur d'investissement pour 7 réacteurs nucléaires, 14 réacteurs nucléaires,
11:10 qui vont coûter, allez, pour 7 réacteurs aux alentours de 50 milliards d'euros,
11:13 parce qu'on mutualise, 100 milliards d'euros,
11:16 mais sauf que les 14 réacteurs nucléaires, ils vont produire de l'électricité,
11:19 ils vont rapporter, tandis que le raccordement ne rapporte rien.
11:23 - Et puis on sait ce que produisent les éoliennes.
11:24 Alors parlons un tout petit peu, parce qu'on a malheureusement le temps de nous écouter,
11:27 mais on en reparlera, tout ça, mais Astrid.
11:30 Astrid c'est extraordinaire, parce qu'Astrid a été abandonnée,
11:33 et on sait que les Américains font un système qui ressemble comme de goût d'eau à Astrid.
11:37 - Ah bah merci André de me poser la question, parce qu'actuellement sur les réseaux sociaux,
11:41 une vieille vidéo que j'avais faite avec notre ami Yvan Rioufol sur CNews,
11:45 il y a un an, au moment de la crise énergétique, avait dénoncé le scandale
11:49 de l'abandon d'Astrid en 2019 par Emmanuel Macron.
11:52 - Rappelez Astrid rapidement.
11:53 - Alors en fait, il faut se rappeler de Superphénix et de Phénix.
11:56 Superphénix, c'était une technologie qui a été abandonnée par Lionel Jospin,
12:00 avec la complicité de Dominique Voinet et de Corinne Lepage,
12:04 qui consistait à utiliser les déchets nucléaires de nos centrales nucléaires en activité.
12:09 - C'était Superphénix.
12:11 - C'est Superphénix. Et ça, ça a été abandonné avec la gauche plurielle.
12:14 - Et ça a résolvé le problème des déchets nucléaires.
12:16 - Oui, on avait 2 à 3 000 ans de souveraineté énergétique
12:19 avec les matières sur notre sol français, André.
12:23 - On pouvait dire "attendez, que les réacteurs, les déchets nucléaires français
12:26 pouvaient nous donner 2 à 3 000 ans de souveraineté énergétique ?"
12:30 - Exactement. Et ça a été confirmé par l'Office parlementaire des choix technologiques,
12:34 dans un rapport.
12:35 - Et alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
12:36 - Et alors, en 2019, ça avait été abandonné,
12:39 et pendant quelques années, il y a eu une reprise des travaux
12:43 sur les réacteurs à neutrons rapides, et ce qu'on appelle les "surgénérateurs",
12:46 qui utilisent les déchets, et c'était le projet Astrid.
12:50 Ce projet en a consacré 700 millions d'euros,
12:54 et contre toute attente, en 2019.
12:56 Ce qui pouvait assurer notre souveraineté énergétique,
12:59 ce qui permettait d'avoir de l'électricité de manière abondante,
13:03 a été abandonné sous le précédent mandat d'Emmanuel Macron.
13:07 Alors, sur les réseaux sociaux, il a été évoqué le fait que
13:10 c'était vendu à Bill Gates, c'est pas du tout le cas.
13:13 C'est-à-dire que la technologie qui avait été déployée avec Astrid,
13:16 c'est-à-dire les surgénérateurs qui utilisent les déchets nucléaires,
13:19 a simplement, ça n'a même pas été acheté,
13:22 a simplement été repris par Bill Gates,
13:25 qui a reçu plusieurs centaines, voire des milliards d'euros
13:28 du département de l'énergie aux Etats-Unis,
13:31 pour développer une technologie équivalente,
13:34 sans utiliser les travaux...
13:37 - Nous avions de l'avance, nous. - Nous avions 30 ans d'avance sur le monde.
13:40 Et en pendant, puisque ça c'est la partie américaine,
13:43 mais en pendant, pendant que nous nous abandonnions
13:46 les réacteurs à neutrons rapides, qui, je le rappelle,
13:49 auraient réglé notre problème de sécurité électrique,
13:52 et auraient réglé ce problème de factures que nous avons actuellement,
13:55 a été utilisé également par Rosatom, par les Russes,
13:58 qui ont construit deux réacteurs à neutrons rapides en Russie.
14:03 - Et on dit que la France n'est pas dirigée par des génies.
14:06 Mais c'est formidable. - Et vous voyez bien, ce qui est très intéressant,
14:09 c'est que les Etats-Unis et la Russie avaient un intérêt majeur
14:13 avoir abandonné l'avance sur la technologie des surgénérateurs
14:18 qui utilisent les déchets nucléaires sur notre sol,
14:21 par rapport à la France, qui avait une technologie d'avance,
14:24 qui avait 30 ans d'avance, et actuellement, le fait d'avoir abandonné Astrid,
14:28 et bien c'est un abandon de la souveraineté énergétique.
14:31 D'ailleurs je ne suis pas tout seul à le dire.
14:33 - Il n'y a pas en tout cas que cet abandon de souveraineté que vous savez, mon cher Fabien Bouglet.
14:37 - La souveraineté énergétique est fondamentale, et M. Bréchet,
14:40 ancien haut-commissaire à l'énergie atoïque du SCEA,
14:43 a dit que c'était une faute très grave en commission d'enquête parlementaire
14:46 sur la souveraineté énergétique.
14:48 Et c'est pour ça que cette vidéo buzz autant, parce qu'elle est au cœur.
14:52 - Je comprends. C'est pire qu'un crime, mon cher Fabien Bouglet,
14:55 c'est une faute, et une faute grave. Merci.
14:58 - Merci André Bergeron. - Merci Fabien Bouglet d'avoir été avec nous.
15:00 On rappelle votre livre "Guerre de l'énergie" au cœur du nouveau conflit mondial.
15:03 Aux éditions du Roucher, on marque une courte pause sur Sud Radio.
15:06 Et tiens, on va parler de politique et de juge. A tout de suite sur Sud Radio.
15:10 De Tassin la 2001 au Mont d'Or, de Saint-Priest au gratte-ciel de Villeurbanne,
15:14 de Caluire à Brons et Vénissieux, depuis le sommet de Fourvière,
15:18 Sud Radio rayonne désormais à Lyon et le Grand Lyon sur 105.8.
15:21 Connectez-vous aussi avec l'appli Sud Radio et parlons vrai.

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