André Bercoff : "l'Union européenne décide de tout ! Tout le monde constate et personne ne bouge !"

  • l’année dernière
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Transcript
00:00 - Attendu la main, je suis en vie, et oui l'accueil.
00:02 Faut garder effectivement son potentiel d'accueil et de droit d'asile, bien sûr.
00:07 Mais comment, jusqu'où et à quel niveau et où on met le curseur ?
00:11 Apparemment ça devient de plus en plus compliqué
00:15 parce que les décisions successives de la Cour européenne des droits de l'homme
00:20 et de la Cour de justice de l'Union européenne,
00:22 et bien elles pèsent un sacré poids sur la capacité des États,
00:27 parce qu'après tout ce sont les États qui décident à indiquer,
00:31 ou à contrôler, ou à canaliser les flux migratoires.
00:35 Et quelqu'un l'a très bien parlé hier au Conseil de l'Europe en pleine Assemblée,
00:41 c'est le député François-Xavier Bellamy, le député LR européen.
00:45 Voilà ce qu'il dit François-Xavier Bellamy, écoutez.
00:48 - Merci monsieur le Président, monsieur le Commissaire.
00:50 Le 13 septembre dernier, 120 bateaux débarquent à Lampedusa.
00:54 En quelques heures, des milliers de personnes entrent sans droit sur le sol européen.
00:58 Le 21 septembre, la Cour de justice de l'Union européenne répond au Conseil d'État français.
01:03 Un État membre n'a pas le droit de refouler hors de ses frontières
01:06 une personne qui cherche à les franchir illégalement.
01:09 Avant d'envisager une éventuelle expulsion,
01:12 tenez-vous bien, il faut laisser un délai à l'intéressé
01:15 pour qu'il quitte volontairement le territoire national.
01:17 Le seul droit qui reste à nos États est donc de prier poliment les gens
01:21 de ne pas violer leurs frontières,
01:23 et quand il les franchit par milliers, 330 000 l'an dernier selon Contex,
01:27 il nous reste la possibilité de les inviter à ne pas rester.
01:31 Chers collègues, tout cela n'est qu'une preuve de plus
01:33 que le droit européen s'est retourné contre le droit.
01:37 - Alors c'est très intéressant, chers collègues, effectivement, chers collègues,
01:41 mais il faut savoir que l'on soit pour la migration ou contre la migration,
01:45 pour en tout cas un contrôle ou pas.
01:49 Ce qui est extraordinaire, on le voit aujourd'hui,
01:51 c'est que l'Union Européenne, c'est elle qui décide de tout.
01:55 C'est-à-dire que quelles que soient les décisions
01:59 ou les prises de positions que peuvent prendre un État,
02:01 s'il adhère aux lois, aux règlements de l'Union Européenne
02:06 qui surpassent les lois des États,
02:09 eh bien, rien ne tient.
02:12 Ecoutez, vous n'avez absolument pas le droit de faire remigrer qui que ce soit,
02:16 d'expulser qui que ce soit, de faire bouger qui que ce soit,
02:19 sinon c'est cette personne qui doit décider de sa propre volonté,
02:23 si elle a envie de rester ou de partir.
02:25 Mais enfin, ils viennent pour quoi ?
02:27 Et je comprends, et si vous étiez effectivement Eritréens, Somalies, etc.
02:31 Bien sûr que vous avez envie de venir.
02:34 Alors c'est extraordinaire, c'est-à-dire que le problème, il est posé,
02:37 Union Européenne, à quel niveau ?
02:40 Union Européenne, à quel titre ?
02:42 Il n'y a plus de principe de subsidiarité,
02:44 donc c'est l'Union Européenne qui décide de tout,
02:47 en tout cas dans ce domaine, ô combien, ô combien lancinant.
02:53 Eh bien, on va voir ce qui va se passer en attendant,
02:55 mes amis constatent, tout le monde constate,
02:57 et puis personne ne bouge en attendant.

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