Législatives ; JO ; État profond français

  • le mois dernier
Avec Tristan Edelman, auteur, compositeur, chorégraphe et énergéticien pour son livre "Opération JO" publié aux éditions Talma Studios ; Claude Janvier, auteur de "L'État profond français" publié chez KA Éditions.

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-07-02##

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Transcript
00:00:00SUDRADIO Berkhoff dans tous ses états
00:00:04Nous sommes en guerre
00:00:07J'ai comme ophtalmo un juif et j'ai comme dentiste un musulman
00:00:17Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là
00:00:24Mais ça c'est aussi la guerre civile derrière
00:00:26Nique l'imam Chalgoumi et ceux qui suivent le shit un atout pris
00:00:29Marine et Marion on les pute, un coup de bâton sur ces chiennes en rute
00:00:32On continue la lutte, bientôt on va célébrer leur chute
00:00:35Nique tous ces députés, on sait qu'ils manipulent les statistiques
00:00:38Y'a rien de magnifique, nous on fait de la violence artistique
00:00:41Ca a tendu mal à nos enfants, ils veulent nous injecter une puce dans le sang
00:00:44Nous sommes en guerre
00:00:46Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre
00:00:49Et oui du rap, du rap d'un côté
00:00:52D'un côté on entend, partira pas, partira pas
00:00:55Et d'un autre côté, oui ces salopes de Marine et Marion
00:01:00Voilà c'est 12 France, 12 France apaisée, cher pays de l'enfance
00:01:05Mais enfin c'est la politique, ce sont les élections
00:01:08Attention, il faut faire d'un côté barrage au RN
00:01:11D'un autre côté, attention, le Front Populaire arrive
00:01:14Avec le Hamas, Céline Kifada
00:01:18Voilà, on est vraiment dans le langage le plus binaire qui soit
00:01:22Mais encore une fois, c'est la politique, ce sont les élections
00:01:25On va en parler, on va surtout parler des désistements
00:01:28On vous a déjà parlé hier de ce qui se passe
00:01:34Et on se dit mais qui décide ?
00:01:36Est-ce que c'est encore le peuple ?
00:01:37Est-ce que le peuple qui vote a encore droit à la parole ?
00:01:41Eh ben écoutez, on va en parler, on va détailler tout cela
00:01:45Et puis on va, les Jeux Olympiques arrivent, oui oui
00:01:47Parce qu'on en parle un peu moins aujourd'hui
00:01:49Mais tout est là, tout est prêt, tout va bien se passer, ne vous en faites pas
00:01:52Mais il y a une espèce d'écrivain sulfureux
00:01:56Qui s'appelle Tristan Edelman
00:01:58Et qui a fait un livre très drôle, Opération Giro
00:02:01Où il raconte des scénarios un peu délirants, un peu fous
00:02:05Mais on ne sait jamais, on ne sait jamais, vous savez
00:02:08Le pire n'est pas toujours sûr, mais il faut faire attention
00:02:11Et puis effectivement, les perles, les huées, les bravos bien sûr
00:02:16Et en seconde partie, eh bien un livre absolument passionnant
00:02:21Qui montre que ce qui compte, c'est l'état profond
00:02:25Car vous allez voter, c'est vrai, mais n'oubliez jamais
00:02:29Que les structures mises en place depuis des décennies
00:02:32Tiennent et tiennent bien, que ce soit pour la France, pour l'Europe
00:02:35Pour le World Economic Forum, pour tous les instituts, pour le monde
00:02:42Eh bien il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas
00:02:46Eh bien on va essayer peut-être que ceux qui ne savent pas
00:02:48Aient un peu quelques lumières d'ailleurs, ils en ont de plus en plus
00:02:53Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h, André Bercov
00:02:58Ici Sud Radio, les Français parlent au français
00:03:06Je n'aime pas la blanquette de veau, je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:12Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:03:15Et dimanche, ce dimanche, dans quelques jours
00:03:19Deuxième et dernier tour des élections législatives
00:03:23Voulues, comme on sait, par le président Macron et sa grenade découpillée
00:03:28Alors, eh bien, c'est le temps, des désistements, des consignes de vote
00:03:33Des faire barrage, oh, ne laissez pas effectivement une voix à telle ou telle
00:03:40Eh bien désistez-vous, alors voilà, on voit notre quart de candidats
00:03:43Qui arrivent au troisième rang du premier tour, qui se désistent
00:03:51Mais, attendez, les électeurs là-dedans, ils font quoi les électeurs ?
00:03:56Est-ce que les électeurs vont écouter tout ce que leur dit leur classique de droite, de gauche, des extrêmes
00:04:03Ou est-ce qu'ils vont se voter en adulte ?
00:04:06That is the question
00:04:09Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:04:12Le fait du jour
00:04:14J'ai au carnaval de la magouille, on voit défiler les andouilles
00:04:17Et quelles andouilles, très très très intéressantes, effectivement
00:04:21Alors, écoutez, on voudrait aussi avoir votre avis, auditeurs de Sud Radio, résistants de Sud Radio
00:04:250 826 300 300
00:04:27Après que vous allez écouter notre petit tableau, notre petit état des lieux
00:04:33Dites-nous ce que vous en pensez
00:04:35Alors, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, c'est formidable
00:04:38Il se passe que, vraiment, tout est possible aujourd'hui
00:04:43Et l'on voit, et l'on voit, des retournements de veste
00:04:46Comme même Jacques Dutronc n'aurait jamais rêvé de faire
00:04:50C'est l'opportuniste, je retourne ma veste, toujours du bon côté
00:04:54On ne sait pas, là, s'il sera le bon côté, le mauvais côté, peu importe
00:04:57Tout le monde y va
00:04:59Par exemple, par exemple, le Premier Ministre, Gabriel Attal
00:05:02Écoutez ce qu'il dénonçait en juin, il y a quelques jours
00:05:07Allez, deux semaines
00:05:09Écoutez Gabriel Attal
00:05:10Je me désole que cette recomposition se fasse dans ce sens-là
00:05:18Je me désole de voir que le parti socialiste dont j'ai été membre
00:05:22Fasse aujourd'hui un accord de la honte avec la France insoumise
00:05:27Après avoir expliqué, par ailleurs, pendant toute la campagne des européennes aux français
00:05:30Qu'après les élections européennes, il n'y aurait pas de retour à la nuppesse
00:05:33Parce que M. Mélenchon n'était plus fréquentable
00:05:36Ils ont expliqué ça aux électeurs pendant les européennes
00:05:38Je me mets à la place des électeurs qui ont voté pour la liste de Raphaël Glucksmann
00:05:42Je me dis, ils doivent se sentir tellement trahis
00:05:44Tellement trahis, ils ont entendu pendant toute la campagne
00:05:46C'est fini avec Jean-Luc Mélenchon, c'est fini la nuppesse
00:05:48Ils n'ont pas attendu plus de 24 heures pour se remettre derrière Jean-Luc Mélenchon
00:05:53On a des sociodémocrates, en tout cas un parti qui représente des sociodémocrates
00:05:58Qui fait un accord avec le NPA de Philippe Poutou
00:06:01Le NPA, Philippe Poutou, qui expliquait quand il y a eu les émeutes il y a un an
00:06:05Et qu'on voyait des images de tirs de mortiers sur un commissariat
00:06:07C'est un beau feu d'artifice
00:06:09C'est ça le parti socialiste qui a été un grand parti de gouvernement
00:06:12Qui aujourd'hui s'allie avec le NPA qui fait la promotion des émeutes et des violences contre les policiers
00:06:16On a le parti socialiste qui est l'héritier quelque part de ceux qui ont inventé la laïcité en France
00:06:22La laïcité à la française
00:06:24Et ils se mettent dans la roue de la France insoumise
00:06:26C'est-à-dire du communautarisme politique
00:06:28On a le parti socialiste qui est aussi l'héritier de ceux qui ont défendu le capitaine Dreyfus
00:06:35Ils se mettent dans la roue et derrière, ceux qui sont poursuivis par la justice pour apologie du terrorisme
00:06:40Parce qu'ils ont refusé de qualifier le Hamas de mouvement terroriste
00:06:44Ils ont eu des propos plus qu'ambiguës sur l'attaque du 7 octobre
00:06:47Enfin c'est quand même édifiant
00:06:49Édifiant, vous avez tout à fait raison Gabriel Attal
00:06:52Et voilà des mots forts, voilà des mots cohérents en tout cas
00:06:55Vous exprimez votre opinion avec cette solidité qui veut votre appalage
00:06:59Et là on se dit, eh bien quand il y aura la législative
00:07:02Pas une seule voix, pas une seule voix de rassemblement, de renaissance, de tous les macronistes
00:07:10Pas une seule voix n'ira au Nouveau Front Populaire
00:07:14Qui comprend le parti socialiste, la France insoumise et évidemment Philippe Poutou et le NPA
00:07:22Pas une seule voix, c'est très très clair
00:07:24Et d'ailleurs, c'était corroboré par Emmanuel Macron, le président de la République
00:07:29Et ce qu'il disait pratiquement dans le même temps, écoutez
00:07:33La gauche républicaine et ses dirigeants
00:07:36Vient de s'allier avec l'extrême gauche
00:07:39Qui s'est durant la même campagne rendu coupable d'antisémitisme, de communautarisme
00:07:44D'anti-parlementarisme et au fond de ruptures de fait avec beaucoup là aussi de valeurs de la République
00:07:49Que vont décider les députés socialistes, sociodémocrates
00:07:54Qui font alliance avec les députés de la France insoumise
00:07:58Sur la question de l'aide à l'Ukraine, les uns veulent aider l'Ukraine, les autres veulent aider la Russie
00:08:03Que vont-ils décider sur le Proche-Orient ?
00:08:06Que vont-ils décider sur les valeurs de la République et le rapport au Parlement ?
00:08:11Que vont-ils décider sur le nucléaire et l'énergie ?
00:08:16Sur chacun de ces sujets essentiels, et je pourrais égrener la liste, ils pensent le contraire
00:08:21Ces alliances sont des bricolages d'appareils mais en aucun cas des majorités bourgeoises
00:08:27Ces alliances sont des bricolages d'appareils mais en aucun cas des majorités gouvernées
00:08:33Voilà, Gabriel Attal, Emmanuel Macron sont d'accord, ils sont clairs, ils sont cohérents
00:08:39Et on voit très très bien ce qui peut se passer et ce qui risquait de se passer
00:08:45Donc aux élections législatives
00:08:48Mais voilà-t-il pas que Gabriel Attal parle il y a deux jours
00:08:53Et l'air n'est plus du tout le même, ni d'ailleurs les paroles, écoutez
00:09:00Dans plusieurs centaines de circonscriptions, nos candidats ensemble pour la République seront présents au second tour
00:09:06Et constitueront donc le meilleur choix pour éviter que le Rassemblement National ne dispose d'une majorité absolue
00:09:13Dans d'autres circonscriptions, et je l'assume car nous avons fait ce choix dès le premier tour dans plus de 60 d'entre elles
00:09:20Cela passera par le désistement de nos candidats
00:09:23Dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement National
00:09:28Face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République
00:09:32Je veux avoir une pensée pour ces candidats qui seront amenés à se désister
00:09:37Parce qu'ils ont mené une rude bataille avec leurs équipes
00:09:40C'est un choix important, c'est un choix lourd
00:09:44Parce que c'est le choix de la responsabilité, et je le crois profondément, le choix de l'honneur
00:09:50Voilà, voilà, et bien l'honneur a changé de couleur
00:09:54La responsabilité a changé de rythme, c'est très très intéressant
00:09:58Avant c'était comment, comment, on se dit mais alors qu'est-ce qu'il s'est passé
00:10:02Et bien le premier tour, et bien il y a eu quoi, des gueux, des Waffen-SS, je ne sais pas moi, des fascistes
00:10:11Qui sont arrivés en tête, mais ça ne va pas du tout, donc le barrage, le barrage, le barrage
00:10:16Voilà, c'est formidable, ce n'est pas l'arc républicain, c'est autre chose, mais je ne comprends pas
00:10:21C'est qu'on pourrait dire aussi que, étant donné ce que vous avez dit sur la France insoumise
00:10:27Ce que vous avez dit sur le NPA, ce que vous avez dit sur le Parti Socialiste
00:10:31Qui, d'après vous, Gabriel Attal, d'après vous Emmanuel Macron, trahit tous ses idéaux
00:10:37Vous diriez aussi, attendez, pas de voix pour, effectivement, le Rassemblement National
00:10:43Et pas de voix pour le nouveau Front Populaire, ah mais non, mais non
00:10:48Parce que justement, et là, ça devient de la politique, et là il faut quand même choisir les gars
00:10:54C'est gentil, mais vous comprenez, si on laisse passer là et tout, tout se passe comme si c'est
00:11:00À ce moment-là le Rassemblement National qui va gagner, ce n'est pas possible, ce n'est pas possible
00:11:05Mais enfin, c'est intéressant de voir ça, alors on a assisté, effectivement, au désistement
00:11:10Le bal magnifique des désistements qui va durer jusqu'à aujourd'hui, 18h, ensuite c'est fini
00:11:16Mais alors voilà, par exemple, par exemple, pour faire barrage au RN
00:11:21La maire d'Avignon de la Socialiste, Céline L, demande à ses ministres de voter pour un activiste ultra-violent
00:11:27Raphaël Arnault, Fiché S, proche de Rima Hassan, voilà
00:11:31Aussi, par exemple, ce que dit d'ailleurs Nathalie Arthaud, mais on va l'entendre, ils disent, c'est intéressant
00:11:37Dans le Calvados, le Nouveau Front Populaire se range derrière Borne, Nathalie Arthaud, je le rappelle
00:11:45D'extrême-gauche, lutte ouvrière, elle, et qu'est-ce qu'elle dit ?
00:11:49Dans le Calvados, le Nouveau Front Populaire se range derrière Borne au second tour
00:11:54Madame 49-3 est retraite à 64 ans et est devenue un rempart contre le rassemblement national
00:12:01Et elle ajoute, voilà comment les politiciens de gauche écœurent les travailleurs
00:12:05Et après ça, ils leur feront la leçon et déploreront la dépolitisation
00:12:09C'est vrai qu'on peut se demander. Autre chose aussi, par exemple, le candidat La France Insoumise
00:12:15Voilà, justement, elle disait la même chose, se retire donc pour faire élire Élisabeth Borne
00:12:22Autre chose, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, il est arrivé en tête de la 10e circonscription du Nord
00:12:30Tout à fait, et c'est très intéressant parce que l'Insoumise, l'estimant mortreux de la France Insoumise
00:12:39A annoncé lundi soir, après avoir fait durer le suspense, son désistement en vue de second tour le 7 juillet
00:12:45Voilà, triangulaire local, voilà, il dit, vous comprenez
00:12:49Je crois que l'extrême droite aux antipodes de ses valeurs, je vous appelle ici et sans ambiguïté à ne pas voter pour leur RN
00:12:57A exhorté, montre, c'est-à-dire dans un communiqué
00:13:03Voilà, alors c'est très intéressant parce que juste que je sache, mais pendant des mois, voire des années
00:13:11La gauche, la gauche France Insoumise, la gauche, ne parlons pas du NPA, la police tue, tout le monde hait la police
00:13:20Et on va appeler à réélire le représentant de la police, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin himself
00:13:28C'est très intéressant, c'est-à-dire que dès qu'il y a effectivement, et c'est un vrai, vrai, vrai, c'est le nœud du problème
00:13:35Dès qu'il y a danger pour tel ou tel pouvoir, et bien c'est fini, on oublie, on n'a plus de querelles, on n'a plus de problèmes, on se réconcilie
00:13:46Mais attendez, c'est quoi ça ?
00:13:48Est-ce que les millions de français, ou les 47 millions de français, appelaient à voter ?
00:13:55Est-ce que vous leur demandez donc de choisir ?
00:13:59Mais pourquoi vous ne leur dites pas, écoutez, français, voilà, nous on expose les choses
00:14:03On n'aime pas le racisme national, parce que c'est le fourrier du fascisme, disent les uns
00:14:07On n'aime pas la France insoumise, parce qu'elle est antisémite, parce qu'elle est communautariste, parce que ceux-ci disent les mêmes
00:14:14Et bien alors, pourquoi vous donnez les consignes de vote que les français majeurs, hommes et femmes, choisissent ?
00:14:22Ah non, non, non, non, ça, ça ne va pas là
00:14:24Non, non, non, il faut leur dire, il faut leur dire, parce que le fond du problème c'est ça
00:14:28Parce que ce peuple, enfin, il est un peu adolescent, il est un peu adulescent, soyons clair
00:14:35Il faut le diriger, et si on ne le dirige pas, si on n'est pas là pour le diriger, si on n'est pas là pour le conseiller, on sert à quoi ?
00:14:41Et c'est ça le problème, on sert à quoi ?
00:14:44Et ça c'est quand même fabuleux
00:14:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui, au fond, ce bal des désistements est vraiment dingue
00:14:53Et je dois dire que Nathalie Arthaud, encore une fois, je voudrais que vous l'écoutiez
00:14:57Nathalie Arthaud a, encore une fois, de lutte ouvrière extrême-gauche, dit pourquoi elle ne donne pas de consignes de vote, écoutez
00:15:05Il n'est pas question pour les électeurs de lutte ouvrière de voter pour le camp macroniste qui a piétiné le monde ouvrier
00:15:14Et il n'est évidemment pas question qu'ils votent pour des candidats du Rassemblement National
00:15:21Parce que le RN est un parti anti-ouvrier
00:15:24Et parce qu'au pouvoir, il attaquera nos frères de classe, les travailleurs immigrés
00:15:29Faisant ainsi reculer l'ensemble du monde du travail
00:15:33En l'absence de candidats se revendiquant des intérêts matériels et politiques de la classe ouvrière
00:15:40Lutte ouvrière ne donne pas de consignes de vote
00:15:43Et ces électeurs sont donc libres de voter pour des candidats de la gauche ou de s'abstenir
00:15:50Et bien voilà, au moins ça c'est clair
00:15:54Et je vais vous dire personnellement, ça c'est honnête
00:15:57On se retrouve juste après cette petite pause
00:16:01Et puis avec vous 0826 300 300 pour réagir, pour poser toutes vos questions
00:16:05Je sais qu'on aura Adrien dans un instant qui nous appelle depuis Brest
00:16:08A tout de suite sur Sud Radio
00:16:10Sud Radio Bercov dans tous ces états, midi 14h, André Bercov
00:16:16Ici Sud Radio, les français parlent au français, les carottes sont cuites, les carottes sont cuites
00:16:30Sud Radio Bercov dans tous ces états
00:16:3212h29 sur Sud Radio, on parle d'existement et de retrait pour ces élections législatives
00:16:38Vous nous avez appelé au 0826 300 300, c'est Adrien qui nous contacte depuis Brest
00:16:43Bonjour Adrien
00:16:44Bonjour Adrien
00:16:46Bonjour André Bercov, bonjour aux résistants de Sud Radio, c'est un plaisir d'être avec vous
00:16:50Et bien on vous écoute Adrien
00:16:53Donc moi je voulais partager mon point de vue en tant qu'électeur
00:16:57Je ne supporte plus cette pression que l'on subit de la part et des candidats aux élections
00:17:02Et aussi des médias qui pointent systématiquement des personnes dans le camp du bien ou dans le camp du mal
00:17:09Ca me fatigue parce que lorsqu'on attaque les parties pour lesquelles on vote
00:17:13Personnellement moi je me sens attaqué éventuellement parce que je partage les idées de certains camps
00:17:18Donc si vous voulez, on se sent directement mis dans la case du nazi ou du gauche première
00:17:25Et moi je trouve ça insupportable de stigmatiser
00:17:30Oui, c'est à dire qu'on vous classe tout de suite, on vous donne des étiquettes, voilà le camp du bien, le camp du mal
00:17:37Si vous êtes de gauche, évidemment le Rassemble National c'est le camp du mal
00:17:40Si vous êtes de droite, la France Insoumise c'est le camp du mal
00:17:46Et en fait, vous vous dites on n'a pas besoin de consignes de vote, on n'a pas besoin de nous dire ce qu'on doit faire
00:17:53C'est un peu ça Adrien
00:17:55Tout à fait, je pense que les gens sont tous suffisamment responsables pour avoir leur propre point de vue
00:18:00Et savoir ce qui les arrange en fonction des propositions des candidats en fait
00:18:05Oui, absolument, écoutez, comme vous le savez c'est aussi mon avis
00:18:11Que les gens choisissent, que les candidats choisissent d'hésiter en suivant les consignes de leur parti ou de leur mouvement
00:18:18Très bien, mais que l'électeur, que le français ou la française soient sommés effectivement de choisir
00:18:27Sous peine de tomber sous le signe du sceau de l'infamie, c'est assez fort de café
00:18:33Adrien, une dernière question, dans votre circonscription, il y a eu des arrangements, des hésitements puisque c'est le sujet du jour ?
00:18:40Pour vous avouer, j'ai voulu faire une petite pause après tout ça
00:18:45Tout ce que je sais c'est que le NFP est en tête dans la circonscription de l'Ouest
00:18:50D'accord, dans le nouveau Front Populaire, on verra ce qui va se passer dimanche en tout cas
00:18:55Mais que chacun suive en conscience ses convictions
00:19:02Et si ce n'est pas ça la démocratie, si ce n'est pas l'élection, on se demande à quoi ça sert
00:19:07Et on pourrait vraiment se poser la question
00:19:09Merci Adrien
00:19:11Merci à vous, bonne fin de journée
00:19:13Eh bien écoutez, on va continuer effectivement, on voit effectivement, comme il y a énormément de triangulaires
00:19:20Ça se désiste de tous les côtés, alors voilà
00:19:24Et c'est en général, c'est surtout pour faire barrage effectivement au racisme national
00:19:30Qui est arrivé en tête dans beaucoup de circonscriptions, dans la majorité des circonscriptions, voilà
00:19:36Mais ce qui est très intéressant effectivement
00:19:40On ne peut pas savoir si, et ça c'est les questions qu'on peut se poser
00:19:46Est-ce qu'il y aura baisse de participation au second tour avec ces désistements
00:19:53Et qu'est-ce que ça pourrait donner, majorité absolue, non majorité absolue, on verra
00:19:57En attendant, je crois que les camps qui sont exprimés c'est vraiment très clair
00:20:03D'un côté, vous avez, et il y a eu deux raps, deux raps, une chanson et un rap, un rap collectif
00:20:10Qui donnent vraiment le ton de ces élections
00:20:12Le reste, le centre, on voit très bien, je ne dis pas qu'il n'existe plus
00:20:16Mais il est balotté par diverses tentations qu'il marque
00:20:24Mais les deux camps c'est quoi ? Eh bien c'est très simple
00:20:26Ceux qui disent, et on revient à l'immigration, on revient au communautarisme, on revient à tout cela
00:20:32Ceux qui disent « tu partiras », vous savez, selon le fameux « je partiras, je partiras »
00:20:37Cette chanson qui a fait un peu le tour, écoutez
00:21:02Alors voilà, cette chanson qui a fait le tour des réseaux sociaux
00:21:13Alors qualifiée de raciste par les uns, effectivement
00:21:17Et de chanson très intéressante par les autres, enfin chacun
00:21:22Et puis évidemment, en réponse, une vingtaine de rappeurs ont fait un rap contre le racisme national
00:21:30Qui s'appelle « No Pasaran »
00:21:32Toujours référence à Dolores Ibaruri et à la guerre d'Espagne des années 1936
00:21:38Et puis écoutez un peu, c'est sorti hier, écoutez
00:22:00On sait qu'ils manipulent les statistiques, il n'y a rien de magnifique, nous on fait de la violence artistique
00:22:05Ca a tendu mal à nos enfants, ils veulent nous injecter une puce dans le sang
00:22:08DJ Cor, le commandant, on vient pour projeter une vue d'ensemble
00:22:11Les rapistes en rafales, je sais que les médias en raffolent
00:22:14Je vois tes corps au sol, l'être humain n'a plus de corazon
00:22:17Espèce de fromaçonne, tu te nourris du sang que tu consommes
00:22:21Dans leur sang, pour ça...
00:22:23Voilà, vous avez écouté, c'est très intéressant, ce sont vraiment, soyons clairs
00:22:28Que l'on s'en réjouisse ou qu'on se déplore
00:22:30Les deux prises de position, très claires
00:22:32La première « Partira, partira pas »
00:22:34Et la seconde, je rappelle ce qui se dit, parce que vous avez peut-être entendu
00:22:38« Fuck le Rassemblement National »
00:22:42« Bardella veut fermer les frontières, mais la DOP remontera de Marbella »
00:22:47La France c'est nous, pas ces bâtards, on vote contre les porcs
00:22:50Si les fachos passent, je vais sortir avec un billet de calibre
00:22:54Nique Marine et Bardella, c'est tous des francs-maçons
00:22:56Marine et Marion, les putes
00:22:58Ils veulent nous injecter des puces dans le sang
00:23:00Nick Zemmour, Palestine la Seine-aux-Jordains
00:23:02Venez, on sort les baïonnettes, je baisse les faffes
00:23:04Faut pas qu'ils passent, y'a mon pote sous OQTF
00:23:07Voilà, au moins, les choses sont claires
00:23:10Vous voyez, ça, ce sont des prises de position claires
00:23:13A vous de choisir, à vous de voir en fonction de ça
00:23:16Mais pour moi, la première et la seconde chanson
00:23:20sont plus parlants que toutes les palinodies
00:23:23et les danses du ventre politiciennes
00:23:25que l'on entend à gauche comme à droite
00:23:27Eh bien, écoutez, voilà
00:23:29Dimanche, vous ferez votre choix
00:23:31et puis nous, on continuera évidemment
00:23:33d'en parler
00:23:35Sud Radio André Bercoff
00:23:37Ça balance pas mal
00:23:39Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio
00:23:42Mesdames et messieurs, eh oui, eh oui
00:23:44Il faut pas que l'arbre des élections
00:23:46cache la forêt des Jeux Olympiques quand même
00:23:49C'est bientôt, c'est bientôt
00:23:51Là, on ne parle que d'élections
00:23:53Mais bientôt, dans deux semaines
00:23:55Ça y est, on est là
00:23:57Paris, la France, va être occupée
00:23:59par effectivement
00:24:01des millions de spectateurs
00:24:03des dizaines de milliers d'athlètes
00:24:05dans tous les domaines, on ne parle que de ça
00:24:07Tous les immeubles de Paris
00:24:09sont mobilisés, en tout cas, à leur terrasse
00:24:11pour accueillir les caméras
00:24:13les télévisions, les radios du monde entier
00:24:15évidemment, et Sud Radio
00:24:17évidemment, sera là
00:24:19Alors, en attendant, quand même
00:24:21un petit livre très drôle
00:24:23très, très, très drôle
00:24:25Eh bien, c'est un écrivain
00:24:27je ne dirais pas sulfureux, mais il n'est pas seulement écrivain
00:24:29il est chorégraphe
00:24:31il est créateur, il est musicien
00:24:33il s'appelle Tristan Edelman
00:24:35et il a écrit, effectivement
00:24:37un livre très drôle
00:24:39un petit livre qui s'appelle
00:24:41Opération Jeux Olympiques, aux éditions Thalma
00:24:43Alors, Opération Jeux Olympiques
00:24:45comment c'est à lire, c'est quoi ? Eh bien, c'est des scénarios
00:24:47Qu'est-ce qui peut arriver
00:24:49de la politique-fiction
00:24:51non, c'est du sport-fiction
00:24:53Qu'est-ce qui peut arriver durant ces Jeux Olympiques
00:24:55pendant ces 15 jours
00:24:57où ça va se dérouler
00:24:59un peu partout
00:25:01Tristan Edelman, bonjour
00:25:03Bonjour, est-ce que vous m'entendez bien ?
00:25:05Très bien, très bien, et vous ? Vous m'entendez bien ?
00:25:07Ouais, super, impeccable
00:25:09J'ai bien rigolé avant
00:25:11Alors, Tristan Edelman
00:25:13dites-moi, qu'est-ce qui vous a pris
00:25:15de faire d'ailleurs ces scénarios
00:25:17vraiment sulfurés des fois
00:25:19c'est borderline, mais c'est très très amusant
00:25:21et c'est vrai, on rigole
00:25:23d'abord, pourquoi ces scénarios-là ?
00:25:25parce qu'ils sont vraiment
00:25:27vous êtes allé dans l'excessif, mais au bon sens du terme
00:25:29Racontez-nous
00:25:31Déjà, parce que je trouve
00:25:33le réel de plus en plus délirant
00:25:35et donc j'ai été pris dans un concours
00:25:37avec le réel
00:25:39je me suis dit, bon, quitte à faire du délire
00:25:41mais en tant qu'artiste, écrivain
00:25:43on adore ça
00:25:45donc, pour moi, ça a été un trip
00:25:47et en écrivant, il y a eu des moments
00:25:49où j'ai pleuré des rires quand même
00:25:51j'avais vraiment les larmes qui coulaient
00:25:53Vous n'êtes pas le seul, oui
00:25:55Alors, racontez-nous, écoutez, prenons
00:25:57parce que je voudrais que vous racontiez
00:25:59d'ailleurs le premier, même le premier scénario
00:26:01qui est très drôle, racontez-nous
00:26:03vous avez imaginé quoi ? Mais c'est venu comme ça, c'est venu très vite
00:26:05vous l'avez écrit très vite, je crois
00:26:07Ah oui, je l'ai écrit à toute vitesse
00:26:09et au début je voulais que ce soit
00:26:11des articles
00:26:13un peu satiriques
00:26:15voilà
00:26:17et puis ça a commencé à prendre des allures de nouvelles
00:26:19de récits, de pièces de théâtre
00:26:21et je me suis complètement laissé aller
00:26:23avec
00:26:25le premier scénario s'appelle
00:26:27Opération Terminator 1
00:26:29donc il y a pendant tout le
00:26:31pendant les cinq scénarios
00:26:33ou fiction, ça dépend
00:26:35il s'agit tout de suite d'une culture
00:26:37cyberpunk
00:26:39le cyberpunk, peut-être le grand public
00:26:41connaît pas, mais on connaît forcément
00:26:43les
00:26:45Non mais surtout j'aimerais que vous nous racontiez
00:26:47l'un ou deux scénarios
00:26:49surtout
00:26:51Alors je veux pas trop spolier non plus
00:26:53le truc
00:26:55Non mais vous donnerez l'envie au contraire d'aller lire le livre
00:26:57si vous le racontez pas
00:26:59voilà
00:27:01Et disons que le premier
00:27:03ce sont les décideurs du monde
00:27:05soi-disant cachés
00:27:07qu'on connaît pas, qui se réunissent
00:27:09pour
00:27:11imaginer un scénario
00:27:13à partir de Terminator
00:27:15donc imaginer ce que ça peut donner
00:27:17ils imaginent plein de
00:27:19scénarios, ils veulent vendre de l'eau
00:27:21de l'air
00:27:23pur, mais qu'ils font payer évidemment
00:27:25très très cher, donc c'est une sorte de parodie
00:27:27complètement folle sur
00:27:29sur le marketing, sur le capitalisme
00:27:31et ils sont comme ça en secret
00:27:33et
00:27:35il y a une agence privée
00:27:37qui s'appelle N1 et N2
00:27:39qui va leur proposer des produits
00:27:41incroyables
00:27:43C'est une agence du conseil un peu ?
00:27:45Vous avez pensé à une agence du conseil ?
00:27:47Voilà et donc ils décident
00:27:49de gérer la population
00:27:51sous le terme des cafards
00:27:53des moustiques et des punaises de lit
00:27:55Ah d'accord, oui c'est ça
00:27:57Les moustiques ce sont les étrangers
00:27:59parce qu'ils vont forcément amener plein de maladies
00:28:01Les cafards
00:28:03c'est la pleine
00:28:05Vous allez vous faire bastonner
00:28:07les étrangers qui amènent des maladies
00:28:09Ah mais j'ai tiré
00:28:11dans tous les coins, et les punaises de lit
00:28:13c'est la police, les fonctionnaires d'état
00:28:15et tout le monde, donc ils ont
00:28:17décidé de contrôler tout ça
00:28:19et
00:28:21c'est une tendance un peu
00:28:23il n'y a pas
00:28:25de parti pris quoi, c'est vraiment
00:28:27le réel dans tout son délire que je pousse
00:28:29jusqu'à l'absurde
00:28:31alors ensuite il y a
00:28:33le deuxième c'est l'opération Nikilouks
00:28:35alors là, je ne vais pas trop en dire mais
00:28:37il y a carrément
00:28:39qui sait peut-être
00:28:41des extraterrestres qui débarquent
00:28:43Ah carrément ?
00:28:45Ils débarquent et
00:28:47ils sont très très spéciaux
00:28:49ils sont très gentils apparemment
00:28:51Est-ce qu'ils participent aux compétitions ?
00:28:53Dans votre scénario ?
00:28:55Ils
00:28:57ils gèrent toutes les compétitions pour le bien
00:28:59de tout le monde, ils décident d'exploiter
00:29:01la planète, enfin d'exploiter la planète
00:29:03sous le libre consentement des peuples
00:29:05qui vont pour certaines raisons
00:29:07technologiques accepter
00:29:09tout ça, il y a aussi
00:29:11des scénarios où le peuple
00:29:13reprend
00:29:15les stades, les bugs
00:29:17complètement fous, les drones
00:29:19commencent à voler n'importe comment
00:29:21il y a aussi une référence
00:29:23avec les gilets jaunes qui se réveillent
00:29:25les immigrés qui sont jetés puis qui reviennent
00:29:27qui prémélisent, enfin c'est complètement
00:29:29fou, si vous voulez chercher
00:29:31quelque chose de
00:29:33partisan vous allez être perdu parce qu'il n'y a rien de partisan
00:29:35c'est vraiment j'ai pris
00:29:37mais c'est aussi à l'intérêt de l'artiste, on prend le rêve
00:29:39tel qu'il arrive et puis
00:29:41on le pousse, moi je me souviens que
00:29:43j'avais lu des lettres de Marx
00:29:45entre Marx et Engels où il parlait de la Martine
00:29:47au moment des journées de 48, alors il disait
00:29:49lui de gauche, lui de droite et puis il disait
00:29:51mais la Martine on ne sait pas où il est, parce qu'en fait il décrit
00:29:53tout et il ne prend pas partie
00:29:55pour moi c'est un peu ça, je m'amuse
00:29:57à pousser
00:29:59et l'humour
00:30:01c'est un peu un humour
00:30:03spécial, un peu un humour juif
00:30:05l'humour juif c'est
00:30:07en fait quelque chose que je peux résumer
00:30:09comme ça, c'est on a
00:30:11accepté la catastrophe, voilà
00:30:13de toute façon on va peut-être à la fin
00:30:15de l'humanité, peut-être tout ça va disparaître
00:30:17donc il y a une acceptation
00:30:19mais ça ne nous empêche pas d'en rire
00:30:21voilà, et c'est même
00:30:23cette acceptation va te permettre d'en rire
00:30:25va te donner un recul
00:30:27qui va te permettre de réinvestir
00:30:29le réel avec beaucoup plus de joie
00:30:31donc c'est un humour très
00:30:33particulier, universel, attention
00:30:35on peut le retrouver dans d'autres cultures aussi
00:30:37mais c'est cette idée
00:30:39d'aller on accepte la catastrophe
00:30:41on la regarde en vrai, on se réveille
00:30:43on ne fait pas semblant
00:30:45et on rit
00:30:47et on va au-delà du rire
00:30:49vous avez poussé
00:30:51très loin les scénarios
00:30:53c'est pour ça que c'est un petit livre qui se lit
00:30:55avec plaisir, parce que vous avez
00:30:57poussé très loin les scénarios
00:30:59mais vous dites-moi alors
00:31:01là je parle aux citoyens, aux sportifs
00:31:03Edelman, vous êtes aussi spécialiste
00:31:05des arts martiaux, Tristan Edelman
00:31:07est-ce que vous êtes optimiste ou pessimiste
00:31:09sur la tenue des Jeux Olympiques
00:31:11d'ailleurs vous y serez, vous, vous regarderez ça
00:31:13à la télévision ?
00:31:15Non, moi je ne vais même pas regarder en fait
00:31:17moi en tant que sportif
00:31:19ce n'est pas le genre de compétition
00:31:21qui va m'intéresser, il y a trop d'argent
00:31:23du coup l'esprit sportif il est parti
00:31:25je fais des arts martiaux, du sport
00:31:27de haute compétition depuis petit
00:31:29donc ce n'est pas un bel esprit
00:31:31c'est du sponsoring, c'est évidemment
00:31:33c'est un peu les Jeux du Cirque
00:31:35à la César, c'est-à-dire
00:31:37une grande diversion
00:31:39Tristan Edelman, il y a de belles compétitions quand même
00:31:41il va y avoir des très belles choses
00:31:43non ? Vous ne croyez pas ?
00:31:45Je pense même que ce sera grandiose
00:31:47ce sera comme Rome qui brûle
00:31:49je pense que ce sera grandiose
00:31:51mais non, ce n'est pas mon esprit
00:31:53les Jeux Olympiques
00:31:55après chacun son truc
00:31:57et justement à un moment il y a des scénarios
00:31:59où le sport amateur
00:32:01au sens du sport citoyen
00:32:03reprend ses droits
00:32:05et même les compétiteurs
00:32:07laisse tomber la piste
00:32:09ils vont courir avec leurs copains
00:32:11et c'est le peuple qui commence à courir
00:32:13et faire du saut à la perche
00:32:15je reconnais votre côté anarchiste
00:32:21c'est bien d'aller jusqu'au bout
00:32:23et encore une fois
00:32:25ce que j'ai aimé dans ce petit livre
00:32:27qui se lit avec plaisir
00:32:29c'est que vous laissez votre imagination galoper
00:32:31vous l'écrivez, vous écrivez bien
00:32:33et donc on part avec ça
00:32:35et on sait très bien que
00:32:37ce n'est pas très vraisemblable
00:32:39mais ce n'est absolument pas le problème
00:32:41la question est qu'on passe
00:32:43un beau moment
00:32:45et pour ceux qui vont regarder les Jeux Olympiques
00:32:47ou y assister
00:32:49on ne peut que leur souhaiter beaucoup de bonheur
00:32:51parce que ça va être en tout cas très beau
00:32:53et on espère surtout
00:32:55qu'il n'y ait pas des crétins
00:32:57qui abîment ça
00:32:59oui absolument
00:33:01après ce livre il est court
00:33:03je me suis dit
00:33:05c'est pour les parisiens et les marseillais
00:33:07puisqu'ils accueillent les Jeux Olympiques
00:33:09il faut prendre le métro dans la journée
00:33:11sachant que, là j'étais à Paris
00:33:13prendre le métro, déjà c'est difficile
00:33:15parce qu'on a des boîtes de sardines
00:33:17il s'arrête, il est dévié
00:33:19tu attends, tu n'en peux plus, tu transpires
00:33:21et là hop tu sors, opération JO
00:33:23et tu te marres
00:33:25voilà il le dit effectivement
00:33:27pour ceux qui prennent le métro
00:33:29que ce soit à Marseille ou à Paris
00:33:31ou même pour ceux qui ne le prennent pas
00:33:33vous ne vous ennuierez pas en lisant ce livre
00:33:35Opération JO
00:33:37merci Tristan Edelman
00:33:39merci d'avoir été avec nous, on va marquer une courte pause
00:33:41sur Sud Radio, on revient dans un instant
00:33:43pour les perles, les huées et les bravos d'André Bercoff
00:33:45à tout de suite sur Sud Radio
00:34:08Sud Radio Bercoff dans tous ses états
00:34:11campagne électorale
00:34:13que de
00:34:15je ne dirais pas de crime non mais que de
00:34:17bourde on commet en ton nom
00:34:19et ça on sait, vous savez, pour nous c'est
00:34:21magnifique parce qu'il y a des gisements orifères
00:34:23de perles qui se passent tous les jours
00:34:25sur les radios, les télévisions
00:34:27et sur Twitter
00:34:29et ailleurs
00:34:31comme par exemple celle-ci
00:34:33que nous allons avoir le privilège
00:34:35de vous faire écouter
00:34:37Sud Radio Bercoff
00:34:39dans tous ses états
00:34:41les perles du jour
00:34:43et sa mine peinturelle, mais oui, on fait des bêtises
00:34:45tout le monde et qui écoutez que celui qui
00:34:47ne fait pas de bêtises jette
00:34:49la première pierre
00:34:51mais là c'est intéressant, c'est Paul Venn
00:34:53de Soras qui est qualifié
00:34:55pour le second tour
00:34:57qui est candidat à l'Assemblée Nationale
00:34:59dans la première séance d'élection de
00:35:01Mayenne, voilà
00:35:03est qualifié pour le second tour
00:35:05donc évidemment elle a entendu
00:35:07comme tout le monde, Rassemblement National
00:35:09raciste
00:35:11etc
00:35:13oui tout ça, fasciste
00:35:15et autres
00:35:17bons mots
00:35:19qui aujourd'hui
00:35:21fleurissent effectivement
00:35:23de manière tout à fait exponentielle
00:35:25mais politique oblige
00:35:27élection oblige
00:35:29alors quand elle entend
00:35:31que le RN est un parti
00:35:33xénophobe, raciste, fasciste
00:35:35la candidate répond
00:35:37que c'est faux et archi faux, écoutez
00:35:39quand vous entendez que le
00:35:41Rassemblement National est un parti
00:35:43xénophobe, raciste, fasciste
00:35:45c'est faux et archi faux
00:35:47dans le Rassemblement
00:35:49National, nous avons
00:35:51des juifs, des musulmans
00:35:53des espagnols, moi même je suis
00:35:55je suis catalane
00:35:57mon grand-père est né à Barcelone
00:35:59j'ai comme aftermath
00:36:01un juif
00:36:03et j'ai comme dentiste
00:36:05un musulman
00:36:07et ben voilà, c'est sympathique
00:36:09et en même temps
00:36:11c'est vrai, j'ai un
00:36:13aftermath juif, un dentiste musulman
00:36:15elle aurait pu me dire aussi un kiné
00:36:17bouddhiste, un
00:36:19naturopath baïste
00:36:21etc, vous voyez moi j'ai pas de problème
00:36:23c'est comme, oui j'ai des amis
00:36:25juifs, j'ai des amis arabes
00:36:27mais écoutez
00:36:29ça part d'un mot naturel en même temps
00:36:31j'ai des amis juifs et j'ai des amis arabes
00:36:33franchement
00:36:35ce n'est pas
00:36:37peut-être la chose la plus
00:36:39idoine à dire en ce moment, apparemment
00:36:41apparemment, mais c'est amusant
00:36:43parce que c'est, vous savez c'est
00:36:45antisémite, moi antisémite ça me rappelle
00:36:47une blague magnifique, c'est quelqu'un qui arrive
00:36:49je raconte parce qu'elle est
00:36:51tellement belle, c'est un monsieur Cohen
00:36:53qui arrive à Deauville
00:36:55et lui et sa famille
00:36:57ils viennent depuis 20 ans
00:36:59dans le plus grand hôtel de Deauville
00:37:01et puis ils arrivent là
00:37:03et le directeur le reçoit, il dit tout est prêt
00:37:05monsieur Cohen pour recevoir
00:37:07vraiment, il dit
00:37:09non, non, non, écoutez je viens vous dire que
00:37:11on ne viendra pas cet été, on ne viendra plus
00:37:13jamais chez vous, il dit comment c'est pas possible
00:37:15ça fait 20 ans que vous venez chez nous, c'est pas possible
00:37:17il dit non, non, non, on ne viendra plus jamais chez vous
00:37:19il dit mais pourquoi ?
00:37:21il dit écoutez je vais être très franc avec vous, j'ai appris que la direction
00:37:23de votre hôtel est antisémite
00:37:25et vous comprenez que mes amis, ma famille
00:37:27et moi ne peuvent pas venir dans un hôtel
00:37:29où la direction est antisémite
00:37:31et le directeur le regarde
00:37:33il dit antisémite monsieur Cohen ?
00:37:35nous antisémite ?
00:37:37nous antisémite en pleine saison ?
00:37:39voilà, c'est un peu une blague
00:37:41et ça résume un peu
00:37:43ce qu'on a voulu dire
00:37:45Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:37:47mais vous faites pas ci, faites pas ça
00:37:49et oui, faites pas ci, faites pas ça
00:37:51et bien moi je vais vous parler en fait
00:37:53du prix du gaz
00:37:55et oui parce que pendant les élections
00:37:57le 1er juillet, vous savez très bien ce qu'il y a eu
00:37:59voilà
00:38:03l'augmentation de 11,7%
00:38:05de la facture du gaz
00:38:07au 1er juillet
00:38:09plus 11,7% comme par hasard
00:38:11c'était prévu avant, on disait on ne va pas avoir des élections
00:38:13là, pendant les vacances
00:38:15allez on s'amuse, on fait valser
00:38:17les prix, allez on s'amuse bien
00:38:19et bien là, effectivement, elle était annoncée
00:38:21depuis plusieurs mois
00:38:23et on sait, coût croissant d'achiminement d'énergie
00:38:25besoin de bonne énergisation du réseau
00:38:27donc après un répit
00:38:29de plusieurs mois, la facture moyenne
00:38:31annuelle de gaz va grimper de 124 euros
00:38:33en ce début d'été
00:38:35passant de
00:38:37facture moyenne annuelle, passant de 1060 euros
00:38:39en juin à 1184 euros
00:38:41au 1er juillet
00:38:43voilà les effets rebonds
00:38:45revalorisation des coûts
00:38:47d'achiminement du gaz, etc, etc
00:38:49voilà, ça veut dire quoi ?
00:38:51ça veut dire simplement quelque chose
00:38:53c'est que pendant l'élection
00:38:55votez blanc, votez noir, votez gauche
00:38:57votez haut, votez bas, votez centre
00:38:59et bien le prix du gaz
00:39:01comme celui de l'électricité
00:39:03ne va pas s'arrêter de monter
00:39:05et ce n'est pas un politicard
00:39:07qui va vous dire, oui vous allez voir, je vais tout ça
00:39:09je vais transformer tout ça
00:39:11ça va être beaucoup plus long et beaucoup plus difficile
00:39:13autant le savoir
00:39:15il y a, vous savez
00:39:17pendant le cirque
00:39:19et bien les choses intéressantes
00:39:21continuent, je ne dis pas que
00:39:23les élections sont un cirque, je le dis simplement
00:39:25et nous allons en parler avec
00:39:27monsieur Janvier
00:39:29et avec Claude Janvier
00:39:31sur l'état profond
00:39:33pendant les manifestations électorales
00:39:35l'autre, l'état profond
00:39:37en France qu'on ailleurs continue
00:39:39de pubelles, et c'est de celui-là
00:39:41dont on va parler
00:39:43après cette pause
00:39:45et puis vous aurez la parole après les infos de 13h
00:39:470 826 300 300
00:39:49pour réagir et poser toutes vos questions
00:39:51on va parler d'état profond avec Claude Janvier
00:39:53à tout de suite sur Sud Radio
00:39:55Sud Radio, parlons vrai
00:39:57Sud Radio
00:39:59Sud Radio Bercoff
00:40:01dans tous ses états
00:40:03le face-à-face
00:40:0513h03 quasiment sur Sud Radio
00:40:07l'heure pour nous de vous présenter ce face-à-face aujourd'hui
00:40:09André Bercoff reçoit Claude Janvier
00:40:11qui vient nous voir pour ce livre
00:40:13L'état profond français, c'est aux éditions CA
00:40:15Bonjour Claude Janvier
00:40:17Bonjour, alors Claude Janvier
00:40:19effectivement, vous avez déjà reçu
00:40:21vos précédents ouvrages
00:40:23et là, car je l'ai reçu
00:40:25avec une point d'interrogation
00:40:27l'état profond français
00:40:29parce qu'il faut le dire
00:40:31chaque pays, chaque nation importante
00:40:33a son appel, le deep state
00:40:35et d'ailleurs en ce moment
00:40:37celui qui en parle le plus depuis des années
00:40:39c'est Donald Trump
00:40:41qui a nouveau se présente
00:40:43à la candidature pour la présidence américaine
00:40:45le scrutin aura lieu le 5 novembre
00:40:47prochain
00:40:49et qui parle du deep state
00:40:51l'état profond, le deep state
00:40:53comment on pourrait définir d'abord
00:40:55Claude Janvier cet état profond
00:40:57que veut dire l'état profond
00:40:59parce qu'on dit mais les institutions collées
00:41:01oui d'accord, mais c'est quoi à ce moment là
00:41:03l'état profond, ça consiste en quoi
00:41:05et bien
00:41:07l'état profond français
00:41:09enfin comme les états profonds d'ailleurs c'est ce qu'on ne voit pas
00:41:11c'est à dire
00:41:13qu'au delà des élections, au delà du fait
00:41:15d'élire un président
00:41:17au delà du fait d'élire des députés
00:41:19c'est en fait tout l'appareil
00:41:21de l'état, c'est la machine
00:41:23la machine reste en place
00:41:25la machine reste en place avec
00:41:27ses réseaux, ses clubs
00:41:29secrets discrets
00:41:31et donc son influence
00:41:33en réalité ça ne bouge pas
00:41:35c'est à dire que peu importe
00:41:37en fait
00:41:39la notion de droite de gauche
00:41:41ou du centre des hommes politiques
00:41:43qui vont être élus
00:41:45en réalité l'appareil
00:41:47de la route
00:41:49administration publique ne bouge pas
00:41:51c'est à dire c'est ça
00:41:53peu importe le résultat d'élection
00:41:55qu'elle soit législative, présidentielle ou européenne
00:41:57d'ailleurs on l'a vu
00:41:59c'était très intéressant
00:42:01en tout cas élection européenne
00:42:03d'ailleurs c'était attendu
00:42:05Mme Mourceau-Lavenderlaine est réélu
00:42:07en tout cas selon toute probabilité
00:42:09même si ce n'est pas encore officiel
00:42:11avec
00:42:13la personne en charge de la défense
00:42:15et la personne en charge des affaires étrangères
00:42:17mais au delà de ça
00:42:19en France justement
00:42:21ça se manifeste comment ?
00:42:23vous avez fait un livre bourré d'informations
00:42:25effectivement et vous avez un peu
00:42:27fait l'inventaire de cela
00:42:29et vous avez commencé
00:42:31par
00:42:33d'ailleurs faisons un peu
00:42:35vous faites un
00:42:37comment pourrait-on caractériser
00:42:39j'allais dire le septennat Macron
00:42:41en fait c'est 5 ans plus 2 ans bien sûr
00:42:43et vous en parlez
00:42:45au début de votre livre
00:42:47pratiquement après avoir inventorié
00:42:49les partis politiques en présence
00:42:51c'est d'abord ça
00:42:53cette espèce de bilan Macron
00:42:55qu'est-ce que vous pouvez dire là-dessus
00:42:57ah ben force est de constater
00:42:59que c'est quand même un bilan catastrophique
00:43:01au delà de
00:43:03bon il y a eu quand même cette répression
00:43:05sanglante des gilets jaunes
00:43:07on ne l'oublie pas
00:43:09au delà de ça il y a le bradage
00:43:11de nos industries
00:43:13il y a la paupérisation de plus
00:43:15en plus du pays, la dette
00:43:17la dette s'est envolée
00:43:19et pire que cela
00:43:21elle atteint même des profondeurs
00:43:23vertigineuses
00:43:25puisqu'on l'a mis en exergue
00:43:27dans notre livre mon ami
00:43:29François Lagarde et moi en fait
00:43:31on en est à plus presque
00:43:337000 milliards de dettes parce qu'en réalité
00:43:35il y a les 3000 milliards
00:43:37oui mais il faut ajouter
00:43:39le hors bilan, le hors bilan
00:43:41bancaire vous savez, toutes les
00:43:43dotations etc
00:43:45c'est quoi dans le hors bilan ?
00:43:47le hors bilan c'est ce qui n'apparaît pas
00:43:49effectivement dans les bilans
00:43:51et c'est tout un peu ce qu'il y a autour
00:43:53et quand on additionne tout cela
00:43:55on en est presque à 7000 milliards
00:43:57d'honneurs
00:43:59c'est vertigineux
00:44:01la retraite des fonctionnaires etc
00:44:03un peu tout
00:44:05et là c'est vertigineux
00:44:07alors bon, quand on fait le bilan
00:44:09effectivement
00:44:11aujourd'hui quand même je rappelle
00:44:13quelques chiffres, 15 800 000 pauvres
00:44:15chiffres documentés en France
00:44:17sur 32 millions d'actifs
00:44:19vraiment documentés
00:44:21on l'avait documenté
00:44:23mon ami Jean-Louis Zember et moi
00:44:25quand nous avions écrit
00:44:27Le virus et le Président
00:44:29qui est sorti fin décembre 2020
00:44:31ça date déjà de 4 ans
00:44:33et on l'avait vraiment documenté
00:44:35plus de 15 millions de pauvres
00:44:3715 800 000 pauvres
00:44:39c'est énorme
00:44:41ce que vous appelez pauvre c'est ?
00:44:43en France le problème c'est que
00:44:45jusqu'à 800 euros de revenu par mois
00:44:47pour une personne, vous êtes considéré
00:44:49comme pauvre
00:44:51mais dès que vous passez les 800 euros
00:44:53vous n'êtes plus classé
00:44:55comme pauvre
00:44:57donc vous êtes obligé d'analyser
00:44:59réellement
00:45:01à 900 euros vous n'êtes plus pauvre
00:45:03c'est ça
00:45:05le pouvoir d'achat
00:45:07n'est pas différent
00:45:09entre 800 euros et 850 euros
00:45:11nous sommes bien d'accord
00:45:13alors quand vous reprenez tout cela
00:45:15et que vous analysez tout cela
00:45:17bout à bout tous les contrats
00:45:19les petits CDD, les petits boulots
00:45:21les gens qui sont dans des situations
00:45:23précaires, qui sont inscrits au chômage
00:45:25mais qui ne touchent à rien
00:45:27oui on arrive malheureusement au chiffre effarant
00:45:29de 15 800 000 pauvres
00:45:31et il y a aussi un autre chiffre intéressant
00:45:33c'est quand même assez
00:45:35lourd
00:45:37il y a presque 18 millions de français
00:45:39qui ont des problèmes de logement
00:45:41aujourd'hui
00:45:4318 millions ?
00:45:45de l'accession à la pleine propriété
00:45:47soit des problèmes pour arriver à louer
00:45:49l'envolée des loyers
00:45:51aujourd'hui en France
00:45:53est vertigineuse
00:45:55un couple moyen
00:45:57avec des salaires moyens
00:45:59aujourd'hui c'est compliqué
00:46:01d'arriver à payer 600, 700, 800 euros
00:46:03de loyer
00:46:05on ne parle pas de Paris, on ne parle pas des loyers
00:46:07des grandes villes
00:46:09sans parler des grandes villes
00:46:11donc quand on fait le bilan effectivement
00:46:13du septennat
00:46:15d'Emmanuel Macron
00:46:17il n'y a pas de quoi
00:46:19grimper au plafond
00:46:21si vous me permettez l'expression
00:46:23c'est clair
00:46:25justement, parlons des accointances
00:46:27on va
00:46:29parler un peu
00:46:31de cette machine qui en fait
00:46:33dirige vraiment le pays
00:46:35l'Etat, et ça date
00:46:37bien avant Macron
00:46:39on peut dire que la naissance de l'Etat profond
00:46:41comme on le définit
00:46:43aujourd'hui bien sûr
00:46:45date à peu près de quand ?
00:46:47on ne parle pas d'une année précise
00:46:49on peut dire que cette machine-là
00:46:51est-ce qu'elle remonte à avant la révolution ?
00:46:53ou pas ?
00:46:55la notion d'Etat profond
00:46:57a toujours existé
00:46:59bien évidemment, puisqu'à partir du moment
00:47:01où il y a des hauts fonctionnaires d'Etat
00:47:03même Rome avait son Etat profond
00:47:05il y avait effectivement
00:47:07l'entourage de l'Empereur
00:47:09mais il y a une différence
00:47:11le grand problème c'est que
00:47:13depuis 3-4 décennies
00:47:15la collusion
00:47:17entre
00:47:19la haute fonction d'Etat
00:47:21et la haute sphère privée
00:47:23est devenue de plus en plus évidente
00:47:25ça veut dire qu'aujourd'hui vous avez un mélange
00:47:27des intérêts privés
00:47:29sur les intérêts publics et vice-versa
00:47:31et d'ailleurs, ce qui est complètement
00:47:33anormal, c'est qu'aujourd'hui
00:47:35on peut avoir une haute personnalité
00:47:37de l'administration publique
00:47:39qui va passer dans le privé
00:47:41on va appeler ça du pantouflage
00:47:43et quand vous avez quelqu'un
00:47:45qui passe du privé
00:47:47dans la haute fonction publique
00:47:49on appelle ça du rétro-pantouflage
00:47:51c'est les portes coulissantes
00:47:53c'est ça, j'aime bien le terme
00:47:55c'est les portes coulissantes
00:47:57mais le problème c'est qu'il y a forcément
00:47:59conflit d'intérêts
00:48:01c'est pas possible qu'une personne
00:48:03qui est dans la haute fonction publique
00:48:05passe d'un coup dans le privé
00:48:07et c'est pas possible qu'il n'y ait pas de conflit d'intérêts
00:48:09donc le problème
00:48:11on est de plus en plus dans cette espèce de
00:48:13collusion
00:48:15et donc
00:48:17au profit de qui ?
00:48:19et c'est là la grande question
00:48:21au profit toujours des mêmes, de ceux qui sont au pouvoir
00:48:23et qui entendent bien le rester
00:48:25d'ailleurs, entre parenthèses
00:48:27ça c'est clair
00:48:29depuis Thucydide, et on le sait
00:48:31tout pouvoir absolu
00:48:33ira jusqu'au bout de son absolutisme
00:48:35alors justement
00:48:37inventorions, parce que vous le faites dans votre livre
00:48:39et c'est intéressant, par exemple
00:48:41Bercy est une des forteresses de l'état profond
00:48:43Bercy, le ministère des finances
00:48:45l'économie des finances
00:48:47l'argent c'est le coeur du problème
00:48:49c'est le coeur du problème partout, pas uniquement en France
00:48:51d'ailleurs, de toute façon dans tous les pays
00:48:53donc Bercy, ce qu'il faut comprendre
00:48:55c'est que la France est un pays riche
00:48:57j'avais presque envie de parler au passé
00:48:59était un pays riche parce que de plus en plus
00:49:01malheureusement nous dégringolons la bande
00:49:03forcé de le constater, mais
00:49:05qui dit pays riche, dit
00:49:07effectivement attirer
00:49:09les convoitises de puissances étrangères
00:49:11bien sûr
00:49:13Bercy, c'est le coeur
00:49:15du pouvoir, c'est vrai que le bâtiment
00:49:17lui-même d'ailleurs
00:49:19quand on le regarde bien, vous avez une piste d'hélicoptère
00:49:21quand même pour atterrir sur le toit
00:49:23vous avez
00:49:25Bercy à son petit port
00:49:27fluvial, personnel
00:49:29c'est tout respire
00:49:31le pouvoir
00:49:33c'est le coeur du réacteur
00:49:35j'aime bien le terme aussi
00:49:37vous avez des bons mots
00:49:39le coeur du réacteur
00:49:41ça veut dire que les fonctionnaires
00:49:43de Bercy
00:49:45je ne dis pas que, est-ce que ça veut dire
00:49:47parce que ce n'est pas un cliché, dites-moi
00:49:49vous le savez mieux que moi, les ministres se passent
00:49:51et les fonctionnaires restent
00:49:53c'est-à-dire que Bercy a la haute main
00:49:55par exemple Bercy et d'autres
00:49:57c'est ça
00:49:59Bercy a la haute main sur la France
00:50:01et c'est pour ça
00:50:03que Bercy attire
00:50:05comme je l'ai souligné
00:50:07les puissances étrangères
00:50:09aujourd'hui, depuis d'ailleurs
00:50:11une petite décennie, voire un peu plus
00:50:13Blackrock par exemple
00:50:15le géant financier a ses accès
00:50:17à Bercy
00:50:19le cabinet McKinsey
00:50:21a son accès
00:50:23à Bercy
00:50:25et oui, porte ouverte
00:50:27donc nous avons effectivement
00:50:29de l'influence
00:50:31des finances étrangères
00:50:33au sein de Bercy
00:50:35surtout que là
00:50:37si je me suis bien informé
00:50:39plus de la moitié
00:50:41enfin, la moitié des investissements
00:50:43en France, c'est des étrangers
00:50:45et donc les investisseurs étrangers représentent 52%
00:50:47des investissements
00:50:49absolument
00:50:51et c'est Bercy qui traite avec eux
00:50:53et oui, il ne faut pas oublier que M. Emmanuel Macron
00:50:55était quand même ministre de l'économie et des finances
00:50:57c'est l'époque d'ailleurs
00:50:59malheureusement où il nous a bradé Alstom
00:51:01pour le reconnaître
00:51:03le revendu à General Electric
00:51:05enfin bon, on connait l'histoire
00:51:07et qui va être acheté en partie mais beaucoup plus cher
00:51:09absolument
00:51:11donc là, ça, ça fait vraiment partie de l'état profond
00:51:13on pourrait, on peut
00:51:15effectivement
00:51:17ça rentre dans la case
00:51:19tout à fait
00:51:21c'est un énorme problème
00:51:23oui, parce que ce qui est intéressant et juste un mot
00:51:25c'est que tout se passe en dehors du Parlement
00:51:27en dehors des législatives
00:51:29en dehors du judiciaire
00:51:31c'est l'exécutif qui fait
00:51:33absolument, de toute façon vous savez aujourd'hui
00:51:35la notion d'état de droit
00:51:37je la remets en question en France 1
00:51:39c'est à dire que normalement
00:51:41il y a, comme on le sait, une séparation des pouvoirs
00:51:43le législatif, l'exécutif, le judiciaire
00:51:45il y avait le quatrième pouvoir
00:51:47non officiel qui représente les médias
00:51:49aujourd'hui, moi, le législatif
00:51:51l'exécutif et le judiciaire
00:51:53c'est un fondu
00:51:55c'est un fondu
00:51:57on pourrait dire fondu enchaîné
00:51:59fondu enchaîné
00:52:01c'est bien, c'est bien, oui c'est ça
00:52:03c'est ça, et malheureusement
00:52:05pour des pouvoirs qui devraient
00:52:07être indépendants
00:52:09et qui ne le sont plus
00:52:11on va continuer à en parler à Inventory et cet état profond
00:52:13à bien définir parce que cet état profond
00:52:15il a été là, il est là
00:52:17et il sera encore là
00:52:19qu'est-ce qu'on peut faire, et il y a des choses à faire
00:52:21bien sûr, à tout de suite
00:52:23Appelez-nous 0 826 300 300
00:52:25pour réagir, pour témoigner et poser toutes vos questions
00:52:27on est sur Sud Radio jusqu'à 14h
00:52:29à tout de suite
00:52:31Sud Radio Bercoff
00:52:33dans tous ces états, midi 14h
00:52:35André Bercoff
00:52:37Ici Sud Radio
00:52:41Les français
00:52:43parlent au français
00:52:45je n'aime pas
00:52:47la blanquette de veau
00:52:49je n'aime pas la blanquette de veau
00:52:51Sud Radio Bercoff
00:52:53dans tous ces états
00:52:55Et oui, l'état profond, le deep state
00:52:57est là, est bien là
00:52:59et c'est j'y suis, j'y reste
00:53:01comme disait un certain Maréchal
00:53:03justement, Claude Janvier
00:53:05parlons un peu, alors
00:53:07la haute administration
00:53:09elle est, que ce soit à Bercy
00:53:11ou ailleurs
00:53:13il y a aussi des choses formidables
00:53:15il ne s'agit pas là d'incriminer
00:53:17il s'agit de constater
00:53:19le rôle qu'elle joue
00:53:21et cette haute administration
00:53:23en fait, on va parler après
00:53:25de ces portes coulissantes
00:53:27et de ce pantouflage
00:53:29mais comment elle se compose
00:53:31et quel rôle elle joue
00:53:33en fait
00:53:35la haute administration publique
00:53:37joue un rôle clé, parce qu'en fait
00:53:39ce sont eux qui ont les rênes
00:53:41qui sont les clés de l'état
00:53:43je vais vous donner un exemple
00:53:45et d'ailleurs un exemple que l'on cite dans notre livre
00:53:47on a pris l'exemple d'un monsieur qui s'appelle
00:53:49Renaud de Noix de Saint-Mars
00:53:51haut fonctionnaire d'état
00:53:53puisque dans les années 90
00:53:55il a tenu le poste prestigieux
00:53:57de secrétaire d'état
00:53:59du palais de l'Elysée
00:54:01donc du coup, vraiment plus
00:54:03très fluorent que ce poste
00:54:05on ne trouve pas
00:54:07c'est celui d'Alexis Kohler
00:54:09avec Emmanuel Macron
00:54:11alors ce qu'il faut comprendre
00:54:13c'est que monsieur de Noix de Saint-Mars
00:54:15à l'époque où il présidait
00:54:17le secrétaire général
00:54:19de l'Elysée
00:54:21il occupait aussi
00:54:23avec des dates qui se chevauchaient
00:54:25c'est là où ça devient intéressant
00:54:27il était aussi président du CEA
00:54:29du commissariat de l'énergie atomique
00:54:31il était aussi président
00:54:33de l'ENA
00:54:35il a été aussi président de l'académie des sciences politiques
00:54:37il a été aussi président
00:54:39à peu près en même temps
00:54:41c'est des dates qui se chevauchent
00:54:43il a été aussi
00:54:45président de la fédération de chasse
00:54:47qui est quand même en France
00:54:49un énorme lobby, ça tout le monde le sait
00:54:51et il a été aussi président
00:54:53du club du siècle
00:54:55j'en oublie des postes qu'il a occupés
00:54:57alors je ne vais pas
00:54:59mettre en doute
00:55:01ses qualités, ni son intelligence
00:55:03ni son instruction
00:55:05mais avec mon ami
00:55:07François Lagarde, on s'est posé la question
00:55:09on s'est demandé
00:55:11comment une personne aussi brillante
00:55:13soit-elle, peut-elle
00:55:15exercer une vingtaine
00:55:17de fonctions différentes et qui se chevauchent
00:55:19et là
00:55:21la réponse, nous ne l'avons pas
00:55:23parce qu'on pense
00:55:25et je pense qu'on peut tenir
00:55:27une, deux, trois fonctions
00:55:29si on est brillant
00:55:31si on est rapide
00:55:33si on sait s'organiser
00:55:35mais tenir une vingtaine de fonctions
00:55:37différentes, ce n'est pas
00:55:39possible. Oui et ce n'est pas
00:55:41les jetons de présence d'un conseil d'administration
00:55:43ça n'a rien à voir
00:55:45donc c'est là
00:55:47où légitimement on se pose
00:55:49la question, alors
00:55:51parce qu'à partir du moment où vous exercez une fonction
00:55:53vous avez le salaire qui va avec
00:55:55et oui, vous avez les avantages
00:55:57aussi qui vont avec
00:55:59la voiture de fonction, etc.
00:56:01Donc là
00:56:03il est légitime de se poser la question
00:56:05alors vous savez, moi la notion de l'état
00:56:07profond, ce n'est pas que je
00:56:09conteste un état profond
00:56:11je conteste l'état profond à partir du moment
00:56:13où cet état profond ne va pas dans le sens
00:56:15de faire
00:56:17progresser la société et ne va
00:56:19pas dans le sens de faire progresser
00:56:21le bien-être du peuple. Le bien commun
00:56:23Le bien commun, moi
00:56:25après qu'il y ait un état profond
00:56:27qui dirige un pays, je n'ai
00:56:29rien contre, à partir du moment où
00:56:31comme je viens de le souligner, ça va dans le sens
00:56:33du bien commun. Or, force est de constater
00:56:35que depuis les trois dernières décennies
00:56:37depuis l'avènement de Nicolas Sarkozy
00:56:39à la présidence de la République suivie de François Hollande
00:56:41et maintenant d'Emmanuel Macron
00:56:43force est de constater que
00:56:45la question peut se poser, est-ce qu'on va vraiment
00:56:47dans le sens du bien commun
00:56:49ou est-ce qu'on est en train un peu
00:56:51de dégringoler avec toute cette
00:56:53ingérence de la haute finance internationale
00:56:55anglo-saxonne
00:56:57qui maintenant a les pieds
00:56:59à ses grandes entrées
00:57:01dans notre pays.
00:57:03Ce que vous dites d'ailleurs, c'est clair
00:57:05et vous n'êtes pas le seul à le dire
00:57:07c'est qu'au fond
00:57:09on n'est pas seulement
00:57:11enfin, disons
00:57:13les USA, l'Angleterre
00:57:15à un moment donné, mais le monde anglo-saxon
00:57:17donne le la et pratiquement
00:57:19tient les
00:57:21tient les rênes quoi, quelque part.
00:57:23C'est ça, c'est d'ailleurs
00:57:25c'est pour ça que j'ai mis en exergue dans mon précédent livre
00:57:27qui s'appelle Les Démasqués, d'ailleurs
00:57:29vous m'aviez reçu à l'époque fort gentiment
00:57:31et d'ailleurs je vous en remercie
00:57:33mais c'est ça
00:57:35il y a la mainmise vraiment
00:57:37de la haute finance internationale
00:57:39et malheureusement
00:57:41parce que quand on analyse aujourd'hui BlackRock
00:57:43BlackRock est quand même actionnaire
00:57:45de toutes nos
00:57:47grandes entreprises du CAC 40
00:57:49Toutes pratiquement ?
00:57:51Quasiment toutes.
00:57:53Les fameux fonds de pension
00:57:55et oui
00:57:57donc comment
00:57:59on peut quand même se poser
00:58:01légitimement la question
00:58:03comment une entité monstrueuse comme BlackRock
00:58:05qui je le rappelle gère 9000 milliards
00:58:07d'actifs quand même aujourd'hui
00:58:099000 milliards de dollars d'actifs
00:58:11c'est de ce qui n'est pas rien
00:58:13et a quand même
00:58:153 fois notre dette
00:58:17c'est ça
00:58:19et a des participations actives
00:58:21dans des grosses entreprises
00:58:23comme Safran
00:58:25BNP etc etc
00:58:27donc là ça coince
00:58:29Alors justement c'est intéressant
00:58:31vous avez parlé de Renaud
00:58:33de Samar, vous avez parlé
00:58:35effectivement de cela et comment ça se passe
00:58:37alors dans le concret
00:58:39c'est à dire comment on choisit
00:58:41ces gens
00:58:43qui effectivement dirigent
00:58:45et comment
00:58:47se passent
00:58:49les portes coulissantes disons
00:58:51entre public et privé
00:58:53cette espèce de porosité de société liquide
00:58:55entre les deux
00:58:57Bah déjà ils ont tous fait un cursus
00:58:59universitaire similaire
00:59:01puisqu'ils ont tous fait l'ENA
00:59:03ce qui est intéressant quand même aussi
00:59:05de constater c'est que
00:59:07tous les politiciens actuels
00:59:09sont tous passés par le fameux
00:59:11programme du Global Young Leaders
00:59:13Tous pratiquement
00:59:15pratiquement tous oui
00:59:17racontez nous ce que sont
00:59:19ce programme du Global Young Leaders
00:59:21ça a été fondé en 2004
00:59:23par Claude Schwab
00:59:25que je ne vais pas présenter ici
00:59:27le patron du WEF
00:59:29voilà
00:59:31mais c'est quand même une école de formatage
00:59:33il y a 20 ans c'est ça
00:59:352004 maintenant c'est ça
00:59:37c'est quand même une école de formatage
00:59:39et quand on regarde qui a
00:59:41suivi le programme
00:59:43du Global Young Leaders
00:59:45j'ai été surpris monsieur Emmanuel Macron
00:59:47monsieur Gabriel Attal
00:59:49j'ai été surpris de constater que
00:59:51Marlène Schiappa aussi
00:59:53avait suivi le Global Young Leaders
00:59:55et en fait
00:59:57on s'aperçoit que tous
00:59:59ils ont suivi, peu ou prou
01:00:01cette école de formatage
01:00:03mais c'est-à-dire
01:00:05c'est quoi alors justement
01:00:07c'est quoi les Young Globalisers
01:00:09qu'est-ce qu'on leur apprend, qu'est-ce qu'on leur enseigne
01:00:11c'est quoi
01:00:13c'est un titre simplement
01:00:15c'est pas un titre
01:00:17c'est vraiment une école de formatage
01:00:19c'est-à-dire que toute la politique aujourd'hui
01:00:21doit aller dans le sens de
01:00:23cette oligarchie financière
01:00:25c'est les forums de l'économie mondiale
01:00:27qui donnent le là
01:00:29ça c'est clair
01:00:31et beaucoup d'hommes politiques français
01:00:33sont passés par là
01:00:35et sont passés par là
01:00:37vous avez les clubs
01:00:39secrets discrets franco-français
01:00:41je vais en nommer quelques-uns
01:00:43il y a le Club du Siècle, l'Institut Montaigne
01:00:45le Cercle Turgot
01:00:47le Think Tank
01:00:49Terra Nova
01:00:51entre autres
01:00:53c'est un petit monde, vous savez
01:00:55vous avez les grands industriels
01:00:57la haute administration
01:00:59publique
01:01:01bien évidemment le président, les ministres
01:01:03vous avez les grands patrons de presse
01:01:05et tout ce monde
01:01:07se réunit une fois ou deux dans l'année
01:01:09au cours d'un dîner
01:01:11fastueux
01:01:13je précise que là il n'y a aucun
01:01:15conspirationnisme ni conspiratif
01:01:17pour ceux qui chercheraient encore
01:01:19des coups dans la tonsure
01:01:21c'est que effectivement
01:01:23ce sont les mêmes formations
01:01:25on est dans un entre-soi
01:01:27mais encore une fois
01:01:29l'entre-soi ne me dérangerait pas
01:01:31si ça allait dans le sens du bien commun
01:01:33c'est ça qu'il faut bien
01:01:35comprendre, je n'attaque pas
01:01:37spécifiquement Pierre-Paul Jacques
01:01:39je regarde
01:01:41est-ce que nous allons dans le sens du bien commun
01:01:43ou pas, et force est de constater
01:01:45malheureusement depuis quand même
01:01:47trois décennies un peu plus
01:01:49que nous n'allons pas dans le sens du bien commun
01:01:51et que malheureusement nous sommes en train
01:01:53de dégringoler
01:01:55la France n'est plus quand même
01:01:57ce qu'elle était, le rayonnement
01:01:59de la France n'est plus ce qu'elle a été
01:02:01et nous n'avons pas envie d'être que la France
01:02:03soit dans la position de quelqu'un qui tombe
01:02:05du 60ème étage d'un gratte-ciel
01:02:07et qui au 40ème dit jusqu'ici
01:02:09tout va bien
01:02:11c'est un peu ça, on en parle après
01:02:13une petite pause
01:02:15avec vous au 0826 300 300
01:02:17vous réagissez, vous posez toutes vos questions, à tout de suite
01:02:35un livre à lire
01:02:45un ouvrage qui vient de paraître de Claude Janvier
01:02:47et de François Lagarde
01:02:49l'état profond français, et oui ça on ne vous en parle pas
01:02:51beaucoup dans les campagnes électorales
01:02:53ni même ailleurs, mais nous comme vous le savez
01:02:55nous avons question à tout, et on vous en parle
01:02:57donc c'est paru chez KA édition
01:02:59KA édition, et justement
01:03:01on était en train de parler
01:03:03de cette administration
01:03:05de cet état profond, encore une fois
01:03:07le problème n'est pas d'attaquer la structure
01:03:09le problème est de dire comment ça marche
01:03:11et pour qui ça marche
01:03:13et vous parlez beaucoup de cette
01:03:15je ne dirais pas collusion
01:03:17mais cette espèce de passage entre privés
01:03:19parce qu'il y a quand même un problème
01:03:21là, Claude Janvier
01:03:23d'ailleurs qui n'est pas spécifique à la France
01:03:25ni à tel ou tel
01:03:27gouvernement, mais quand
01:03:29quelqu'un par exemple
01:03:31prenez un exemple
01:03:33qui a travaillé à Bercy dans la section impôts
01:03:35et qui passe après
01:03:37pour défendre grandes entreprises
01:03:39et pour l'expliquer fiscalement
01:03:41comment on peut s'accommoder
01:03:43il est avec le ciel du
01:03:45fisc des accommodements comme disait l'autre
01:03:47c'est quand même, ça pose question
01:03:49non ? Ah ça pose question
01:03:51il y a forcément conflit d'intérêt quelque part
01:03:53oui ça c'est clair, c'est clair que ça ne peut pas être neutre
01:03:55c'est impossible que ça soit neutre
01:03:57et l'exemple est
01:03:59assez fréquent
01:04:01l'exemple est assez fréquent
01:04:03mais vous savez quand on parle des portes coulissantes
01:04:05entre le public et le privé, il y a une chose
01:04:07qui nous a interpellé, je vais le citer en exemple
01:04:09d'ailleurs
01:04:11c'est les sociétés autoroutières
01:04:13les sociétés autoroutes, on se rappelle très bien
01:04:15que monsieur Dominique Devillepin
01:04:17à un moment donné a fait cadeau
01:04:19avec l'accord, pas que lui
01:04:21il y a eu l'accord de tout le monde derrière
01:04:23des sociétés d'autoroutes
01:04:25à des
01:04:27sociétés privées, mais moi
01:04:29avec mon ami François Lagarde, ce qui nous a
01:04:31interpellé, c'est que
01:04:33depuis qu'on en a fait cadeau
01:04:35à des sociétés privées, ça fait combien de temps
01:04:37à peu près là maintenant ?
01:04:39Dominique Devillepin
01:04:41ça devait être 86, enfin bon
01:04:43oui, j'allais dire une trentaine d'années
01:04:45une trentaine d'années
01:04:47et ce qui est intéressant
01:04:49de noter, c'est que l'État
01:04:51a fait quand même trois plans de relance
01:04:53pour aider ces pauvres
01:04:55sociétés autoroutières privées
01:04:57qui apparemment ne s'en sortaient pas.
01:04:59Trois plans de relance, c'est-à-dire l'État
01:05:01est allé casquer.
01:05:03Le dernier plan de relance, c'est sous
01:05:05le gouvernement de madame Elisabeth Borne
01:05:07il y a pas longtemps
01:05:09c'est assez récent
01:05:11et là on peut s'interroger
01:05:13comment des sociétés privées peuvent-elles
01:05:15demander à l'État, donc au domaine
01:05:17public, des plans de relance
01:05:19financés avec notre argent des travaux
01:05:21que eux ne pouvaient pas
01:05:23entre guillemets, faire
01:05:25ça paraît quand même totalement incohérent
01:05:27parce qu'un jour quand même, j'ai essayé de calculer
01:05:29je me trouvais à un péage
01:05:31Lyon-Paris
01:05:33et je regardais cette immensité
01:05:35de voitures
01:05:37défiler, j'ai essayé de calculer
01:05:39le montant vertigineux
01:05:41c'est impossible
01:05:43des péages
01:05:45du montant vertigineux des péages
01:05:47c'est impossible. Et je me dis, quelque part
01:05:49ces sociétés-là
01:05:51demandent à l'État un plan de relance
01:05:53et là, il y a collusion
01:05:55entre public et privé, c'est quand même incroyable
01:05:57moi j'ai été
01:05:59auto-entrepreneur toute ma vie
01:06:01ça ne me serait pas venu à l'idée de demander
01:06:03à l'État
01:06:05écoutez bonjour, je ne m'en sors pas
01:06:07avec mon entreprise, est-ce que vous
01:06:09pourriez m'aider s'il vous plaît ?
01:06:11Non, ça ne fait aucun sens
01:06:13mais c'est ce qui se passe
01:06:15trois plans de relance
01:06:17c'est une des dimensions de l'État profond
01:06:19c'est une des dimensions de l'État profond
01:06:21c'est sûr
01:06:23et alors justement, par rapport à ça
01:06:25et
01:06:27je rappelle
01:06:290826 300 300
01:06:31n'hésitez pas à nous appeler
01:06:33si vous avez effectivement
01:06:35soit des questions, soit des interventions
01:06:37à faire
01:06:39je voudrais qu'on parle
01:06:41de
01:06:43vous parlez à un moment donné de ce capitalisme
01:06:45inclusif
01:06:47est-ce que ce capitalisme
01:06:49inclusif, c'est un peu
01:06:51le capitalisme de connivence ou c'est autre chose ?
01:06:53Le capitalisme inclusif
01:06:55c'est très intéressant
01:06:57parce que c'est quelque chose qui
01:06:59qui reste
01:07:01à l'intérieur des personnes
01:07:03et ça se voulait être une ouverture
01:07:05sur
01:07:07parce qu'il y a toute une poussée aujourd'hui
01:07:09par exemple aujourd'hui
01:07:11une entreprise
01:07:13qui a envie, je parle de grosses entreprises
01:07:15quand même
01:07:17si elle ne présente pas des critères
01:07:19environnementaux
01:07:21elle ne pourra pas avoir de subvention
01:07:23et elle ne pourra pas avoir d'argument
01:07:25c'est le côté écolo
01:07:27politiquement correct, enfin éthiquement correct
01:07:29voilà
01:07:31et là
01:07:33on se trouve dans un
01:07:35énorme problème, je pense que les entrepreneurs
01:07:37ont un énorme problème parce que
01:07:39s'ils ne mettent
01:07:41pas des critères justement
01:07:43qui vont coller avec aujourd'hui
01:07:45c'est ce qu'on appelle les fameux critères
01:07:47environnementaux
01:07:49et bien pas de marché public
01:07:51pas de subvention
01:07:53pas de prêts
01:07:55avantageux
01:07:57pas moyen aussi de participer
01:07:59à des appels d'offres
01:08:01donc on voit bien que
01:08:03c'est
01:08:05muselé
01:08:07et donc le capitalisme inclusif
01:08:09c'est inclusif, ça reste
01:08:11soit disant
01:08:13c'est pour le bien commun mais en réalité
01:08:15ça reste toujours entre les mains des mêmes
01:08:17enfin c'est assez subtil
01:08:19voyez-vous
01:08:21en fait si on n'obéit pas
01:08:23à la doxa en vigueur
01:08:25c'est ça
01:08:27on dit écoutez vous n'aurez pas les subventions
01:08:29comme on dit vous n'aurez pas l'aide
01:08:31et puis les commandes ce sera pour les mêmes
01:08:33c'est ça
01:08:35et ça vaut pour le côté presque
01:08:37culture, genre, on n'en est pas encore là
01:08:39mais quand même
01:08:41pas loin, non mais c'est ça
01:08:43et alors est-ce que le capitalisme
01:08:45de connivence, parlons un peu de celui-là
01:08:47est-ce que c'est un peu aussi l'entre-soi
01:08:49par rapport à l'état profond
01:08:51c'est-à-dire on fait bénéficier
01:08:53c'est vieux comme le monde
01:08:55les gens qu'on connait
01:08:57les relations, les réseaux
01:08:59etc.
01:09:01c'est vieux comme le monde, je pense qu'effectivement
01:09:03c'est pas nouveau
01:09:05il y a toujours une relation de copinage
01:09:07mais bon
01:09:09après c'est presque humain
01:09:11après tout
01:09:13mais encore une fois
01:09:15est-ce que ça va
01:09:17dans le sens du bien commun
01:09:19on en revient toujours vous savez à cette notion de bien commun
01:09:21est-ce qu'on va dans le sens du bien commun ou pas
01:09:23moi en fait ça me dérange pas
01:09:25à un moment donné s'il y a du copinage
01:09:27ou des relations mais ça existe
01:09:29dans tous les milieux
01:09:31mais est-ce que ça va aujourd'hui pour vous
01:09:33si on regarde, vous avez fait votre enquête
01:09:35est-ce que ça va dans le bien commun
01:09:37force est de constater que non
01:09:39est-ce qu'une majorité de français
01:09:41aujourd'hui par exemple ne savent pas
01:09:43qu'une partie de leurs impôts
01:09:45financent les guerres aujourd'hui
01:09:47par exemple la guerre en Ukraine
01:09:49ça passe par des exchanges trade funds
01:09:51ces fameux fonds indiciels
01:09:53on en parle d'ailleurs dans notre livre
01:09:55ces fameux fonds indiciels qui sont basés sur la bourse
01:09:57donc un ETF français
01:09:59exchange trade funds
01:10:01c'est ça
01:10:03un ETF français
01:10:05c'est un espèce de pot
01:10:07si on peut traduire ça comme ça
01:10:09dans lequel de l'argent est mis
01:10:11ça suit le cours du CAC 40 si c'est un ETF français
01:10:13et donc quand ça monte
01:10:15ça monte
01:10:17ce qui permet à des gens en fait
01:10:19de prendre des participations dans un ETF
01:10:21de mettre de l'argent dedans et d'en récolter
01:10:23des bénéfices si le cours du CAC 40
01:10:25monte, s'il descend évidemment
01:10:27ils n'ont pas de bénéfices mais le problème
01:10:29c'est que les ETF aujourd'hui servent à financer
01:10:31c'est intéressant que les personnes le sachent
01:10:33par exemple
01:10:35la guerre en Ukraine
01:10:37après, juste après
01:10:39le démarrage du conflit
01:10:41russo-ukrainien
01:10:436 mois plus tard
01:10:45je crois que c'était en juin
01:10:47c'est ça, en juin 2022
01:10:49l'OTAN crée
01:10:51un ETF spécial
01:10:53c'est très intéressant
01:10:55et vous avez donc de l'argent
01:10:57qui arrive dans
01:10:59des états
01:11:01et qui servent à alimenter
01:11:03toute la machine
01:11:05le complexe militant ou industriel
01:11:07qui soit américain ou français
01:11:09ou peu importe
01:11:11donc ça fait tourner les usines d'armement
01:11:13après il y a une part
01:11:15une petite part qui va vraiment en Ukraine
01:11:17donc au gouvernement ukrainien
01:11:19mais je veux dire la grosse majorité
01:11:21sert à fabriquer
01:11:23des canons, des obus malheureusement
01:11:25c'est ça qu'il faut comprendre
01:11:27et que effectivement
01:11:29ni vu ni connu, je t'embrouille
01:11:31nous ne sommes pas dans la confidence
01:11:33bien sûr
01:11:35et
01:11:37justement je crois
01:11:39Marie est avec nous André
01:11:41depuis Montauban dans le Tarn-et-Garonne
01:11:43bonjour Marie
01:11:45oui bonjour à tous, merci à toute l'équipe
01:11:47alors moi je voulais
01:11:49vous demander
01:11:51qu'est-ce qu'il y a comme solution
01:11:53qu'est-ce que nous petits peuples
01:11:55qu'est-ce qu'on peut faire
01:11:57est-ce qu'on va
01:11:59subir tout ça
01:12:01les petits-enfants
01:12:03qu'est-ce qu'ils vont devenir
01:12:05comment faire pour pas que les riches
01:12:07deviennent de plus en plus riches
01:12:09et les pauvres de plus en plus pauvres
01:12:11est-ce qu'il y a une solution à tout ça
01:12:13parce qu'entre la politique
01:12:15je voulais appeler tout à l'heure
01:12:17pour dire que
01:12:19je vote depuis que j'ai des petits-enfants
01:12:21parce que je m'inquiète beaucoup
01:12:23je vivais en cité
01:12:25je suis partie à la campagne
01:12:27là ce qu'il se passe je voulais réagir
01:12:29je voulais dire tout à l'heure que
01:12:31si on aurait voté M. Le Pen on n'en serait pas là
01:12:33moi je dis franchement votez RN
01:12:35écoutez ça c'est votre avis
01:12:37c'est votre avis
01:12:39nous ne participons pas à la campagne
01:12:41je comprends
01:12:43les rappeurs vous avez dit
01:12:45les mots que le rappeur
01:12:47je suis hors de moi
01:12:49je peux plus
01:12:51alors nous petits moutons
01:12:53petits peuples
01:12:55que pouvons-nous faire
01:12:57on nous a les gilets jaunes
01:12:59on nous a pratiquement incendiés
01:13:01et là alors
01:13:03en tant que mouton je voulais savoir
01:13:05qu'est-ce qu'on peut faire
01:13:07je vais débaptiser mon émission
01:13:09je vais l'appeler mouton partout mouton
01:13:11mais comme ça non mais
01:13:13en tout cas votre question est très légitime
01:13:15que le que faire
01:13:17disaient déjà certains Vladimir
01:13:19Michelinine
01:13:21alors que nous dit le
01:13:23camarade Janvier il n'y a pas de solution miracle
01:13:25mais quand même
01:13:27je pense que ce qu'il faut c'est inciter
01:13:29les gens à se documenter réellement
01:13:31et à se renseigner
01:13:33sur les véritables informations
01:13:35car après tout
01:13:37une personne bien informée
01:13:39sera plus à même de juger et d'analyser
01:13:41ce qui se passe et sera plus à même
01:13:43effectivement de contester
01:13:45telle ou telle chose
01:13:47plutôt que
01:13:49d'approuver peut-être je dirais
01:13:51entre guillemets sagement ou bêtement
01:13:53ça dépend dans quel sens on le prend
01:13:55une
01:13:57doxa gouvernementale
01:13:59je pense que
01:14:01je pense que c'est la clé
01:14:03à partir du moment où on est documenté
01:14:05informé et bien je pense
01:14:07que les choses peuvent s'améliorer
01:14:09qui dit compréhension
01:14:11dit forcément
01:14:13évolution
01:14:15pas de compréhension
01:14:17pas d'évolution et quand il n'y en a plus du tout
01:14:19de compréhension
01:14:21à ce moment là on sombre malheureusement
01:14:23de plus en plus dans le chaos
01:14:25un homme ou une femme inverti en val 4
01:14:27il faut le dire
01:14:29on va continuer d'en parler après cette courte pause
01:14:31sur Sud Radio 0826 300 300
01:14:33vous aurez la parole évidemment
01:14:35nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec Claude Janvier
01:14:37et André Bercoff, à tout de suite
01:14:41Sud Radio Bercoff dans tous ses états
01:14:43midi 14h André Bercoff
01:14:47ici Sud Radio
01:14:51les français parlent au français
01:14:55je n'aime pas la blanquette de veau
01:14:57je n'aime pas la blanquette de veau
01:14:59Sud Radio Bercoff
01:15:01dans tous ses états
01:15:0313h47 sur Sud Radio toujours avec
01:15:05Claude Janvier on parle de son livre
01:15:07l'état profond français aux éditions
01:15:09K1 et nous avons Philippe qui nous appelle
01:15:11depuis quand, bonjour Philippe
01:15:13bonjour André
01:15:15bonjour Monsieur Janvier
01:15:17Monsieur Janvier félicitations pour votre travail
01:15:19juste un parallèle
01:15:21je voudrais aussi
01:15:23que vous êtes au courant
01:15:25un excellent livre de Vincent Jauvert
01:15:27qui est dans ce contexte, dans ce jus
01:15:29d'accord
01:15:31les hauts fonctionnaires, les cabinets mystérieux
01:15:33ce sont les Sherpas, on les connait
01:15:35c'est effectivement des très hauts fonctionnaires
01:15:37qui font partie du système
01:15:39on dénonçait
01:15:41un ancien directeur des Doha
01:15:43qui est parti et qui touche
01:15:45actuellement, de par son parcours
01:15:4740 000 euros de retraite par mois
01:15:49s'il vous plaît
01:15:51un ancien directeur
01:15:53de Doha
01:15:55attendez, on vous entend
01:15:57c'est un peu haché
01:15:59Philippe, on va vous reprendre
01:16:01dans quelques instants, peut-être enlever
01:16:03le haut-parleur de votre téléphone
01:16:05s'il peut l'enlever tout de suite
01:16:07si vous pouvez enlever le haut-parleur
01:16:09parce que sinon, allez-y Philippe
01:16:11on vous écoute
01:16:13oui, je parlais des hauts fonctionnaires
01:16:15dans des cabinets mystérieux
01:16:17ça vous m'avez entendu
01:16:19effectivement ce sont des Sherpas, c'est eux qui font tourner le système
01:16:21ce sont des gens
01:16:23calibrés
01:16:25des têtes bien faites
01:16:27je reviendrai dans le livre de Vincent Jauvert
01:16:29il rappelle, par exemple
01:16:31un directeur des douanes qui a pris sa retraite
01:16:3340 000 euros par mois de retraite
01:16:35Guillaume Pépi
01:16:37qui touchait des jetons
01:16:39alors qu'il n'en avait même pas le droit
01:16:41à l'époque, Jauvert l'avait interrogé
01:16:43il était tombé de l'armoire
01:16:45moi j'ai une question pour monsieur Janvier
01:16:47qu'en est-il
01:16:49à son sujet, s'il peut répondre
01:16:51qu'en est-il éventuellement de l'enquête
01:16:53qui avait été évoquée
01:16:55à l'époque d'Emmanuel Macron
01:16:57qui avait lancé sa campagne sous Hollande
01:16:59et on parlait d'un financement
01:17:01qui lui avait permis
01:17:03de mettre un petit peu
01:17:05et d'avancer dans cette campagne
01:17:07on va dire
01:17:09occulte, à la Néron
01:17:11est-ce qu'il a quelques éléments
01:17:13à ce sujet là ?
01:17:15Oui
01:17:17c'est relaté aussi dans notre livre
01:17:19en fait
01:17:21c'est une agence
01:17:23qui s'appelle Stihlenholt
01:17:25qui a été
01:17:27créée et dirigée par
01:17:29un monsieur qui s'appelle Sylvain Faure
01:17:31qui était conseiller d'Emmanuel Macron
01:17:33en 2013
01:17:35qui était sa plume à un moment donné
01:17:37et cette agence de communication
01:17:39Stihlenholt, c'est elle qui s'est occupée
01:17:41de la campagne de monsieur Emmanuel Macron
01:17:43c'est à dire qu'à l'époque
01:17:45où Emmanuel Macron était inconnu
01:17:47du grand public
01:17:49Stihlenholt lui a obtenu
01:17:518000 articles de presse écrite à l'époque
01:17:53sans compter les interviews
01:17:55de télévision et les interviews de radio
01:17:57ce qui veut dire qu'Emmanuel Macron
01:17:59s'est passé du stade d'inconnu du grand public
01:18:01au stade de la
01:18:03de la notoriété
01:18:05absolument
01:18:07voilà mon réponse à la question
01:18:09merci Philippe pour votre appel en accueil
01:18:11à notre Philippe André qui nous appelle cette fois-ci
01:18:13un peu plus dans le sud depuis Narbonne
01:18:15bonjour Philippe
01:18:17bonjour
01:18:19et bien encore bravo monsieur Bercoff
01:18:21pour la qualité de vos émissions
01:18:23et puis de
01:18:25vos intervenants
01:18:27je voulais rebondir sur votre
01:18:29boutade
01:18:31il ne faudrait pas qu'on se rende compte
01:18:33qu'au 40ème tout va bien
01:18:35moi je pense qu'on est au 5ème
01:18:37ah bon carrément
01:18:39vous voulez dire que d'ici la fin de l'émission
01:18:41je vais entendre un choc terrible
01:18:43c'est ça
01:18:45je pense que ça peut arriver
01:18:47d'un moment à un autre et très rapidement
01:18:49parce que comment dire
01:18:51on voit bien la fin
01:18:53de
01:18:55l'hégémonie du monde occidental
01:18:57le capitalisme arrive à son bout
01:18:59avec toutes les
01:19:01incohérences que d'ailleurs
01:19:03votre intervenant monsieur Janvier
01:19:05nous a démontré
01:19:07à l'air de le démontrer
01:19:09dans son livre je ne l'ai pas lu
01:19:11et
01:19:13voilà c'est la fin du capitalisme
01:19:15on a vu l'effondrement du communisme
01:19:17et je pense qu'on voit l'effondrement là du capitalisme
01:19:19et comment dire
01:19:21je voulais aussi revenir sur
01:19:23votre auditrice
01:19:25qui en tant que mouton que je suis
01:19:27aussi
01:19:29cherche des solutions
01:19:31et moi je pense qu'on en est
01:19:33comment dire malheureusement
01:19:35arrivé à un stade où on n'a plus
01:19:37d'évolution possible mais une révolution
01:19:39et une révolution heureuse
01:19:41il nous faut une révolution heureuse
01:19:43mais voilà
01:19:45j'aimerais savoir ce que des gens comme
01:19:47monsieur Janvier qui connaissent bien
01:19:49l'état profond tout ça
01:19:51pense de la possibilité
01:19:53de cette révolution heureuse
01:19:55on va lui poser la question tout de suite
01:19:57mais d'abord est-ce que vous pensez vraiment
01:19:59que c'est la fin du capitalisme
01:20:01comme c'était la fin du marxisme
01:20:03ou du communisme
01:20:05ou quand même le capitalisme
01:20:07a encore de beaux jours devant lui
01:20:09je pense malheureusement que le capitalisme
01:20:11a encore de beaux jours devant lui
01:20:13puisqu'on est quand même entre les mains
01:20:15de monstruosités financières aujourd'hui
01:20:17qui prennent de plus en plus d'importance
01:20:19c'est ça le problème
01:20:21on fait référence ici, on en a parlé tout à l'heure
01:20:23Blackrock, Vanguard
01:20:25State Street qui sont des monstruosités
01:20:27financières aujourd'hui et qui malheureusement
01:20:29pour l'instant
01:20:31ça n'a pas l'air de vouloir
01:20:33se calmer sauf
01:20:35si l'hégémonie du dieu de l'art commence un peu
01:20:37à battre de l'aile
01:20:39avec les briques c'est ce qui se passe en ce moment
01:20:41mais pour
01:20:43justement
01:20:45pour revenir à ça effectivement
01:20:47quand on l'écoute et je comprends très bien
01:20:49nos amis, nos auditeurs etc
01:20:51se disent, mais vous l'avez dit
01:20:53je crois un peu, que faire ?
01:20:55comme vous dites d'abord je crois qu'il faut se documenter
01:20:57le plus possible, même si ça prend du temps
01:20:59mais vous savez tout est fort de ce point de vue là
01:21:01et être le plus lucide possible
01:21:03et vous avez tous les moyens
01:21:05contrairement à ce qu'on croit les réseaux sociaux
01:21:07il n'y a pas que de la boue, il y a des étoiles
01:21:09il y a de très bons documents, et puis les livres
01:21:11et puis voilà, et puis lisez Claude Janvier
01:21:13il lisait un certain nombre de gens
01:21:15Claude Janvier, je voudrais qu'on revienne
01:21:17sur des exemples avant de prendre un autre auditeur
01:21:19par exemple
01:21:21vous en parlez dans votre livre
01:21:23les autorités régionales de santé
01:21:25on sait dans les hôpitaux
01:21:27on voit ce qui se passe
01:21:29aux urgences, et en même temps
01:21:31il y a une foultitude d'autorités régionales
01:21:33de santé, je vous pose la question
01:21:35franchement, elles servent à quoi ?
01:21:37pas grand chose
01:21:39je vais être un peu sec
01:21:41nous sommes de plus en plus entre les mains
01:21:45de technocrates
01:21:47c'est ça le problème
01:21:49et d'ailleurs en discutant
01:21:51avec un chirurgien, il n'y a pas si longtemps
01:21:53je discutais avec lui, il me disait
01:21:55mais c'est paradoxal, dans un hôpital
01:21:57il y a presque plus de personnel administratif
01:21:59que de personnel technique
01:22:01donc à un moment donné ça ne colle pas
01:22:03alors
01:22:05il faut du personnel administratif
01:22:07c'est une évidence
01:22:09et quand ça devient trop technocratique
01:22:11on est noyé sous
01:22:13une multitude
01:22:15une bureaucratie multiple
01:22:17qui ne va pas faire avancer les choses
01:22:19et puis c'est pas un technocrate
01:22:21qui va résoudre un problème de myocardite
01:22:23ou de péritonite
01:22:25et non
01:22:27le problème c'est que la santé publique
01:22:29aujourd'hui est en déliquescence
01:22:31et d'ailleurs s'évolue
01:22:33parce que derrière
01:22:35notre gouvernement veut amener
01:22:37de plus en plus les gens à se soigner
01:22:39dans le domaine privé
01:22:41c'est ça aussi
01:22:43et il est là le problème
01:22:45il est vraiment là le problème
01:22:47quand on voit dans quel état sont
01:22:49les urgences aujourd'hui
01:22:51dans les hôpitaux
01:22:53on n'a pas envie
01:22:55on se dit heureusement
01:22:57que je ne vais pas aller faire un tour aux urgences
01:22:59parce qu'il a été démontré maintes et maintes fois
01:23:01problème de lit, problème de place
01:23:03personnel débordé
01:23:05donc ça ne colle pas
01:23:07ça ne colle pas et
01:23:09il y a à côté des technocrates
01:23:11qui gèrent, mais ils gèrent quoi ?
01:23:13s'ils voulaient vraiment gérer
01:23:15efficacement
01:23:17cela, mais ils le feraient
01:23:19il y aurait des urgences
01:23:21dignes de ce nom
01:23:23et je trouve ça très méritant, d'ailleurs le personnel technique
01:23:25dans les urgences est très méritant
01:23:27mais à un moment donné
01:23:29quand ils sont submergés, ils sont submergés
01:23:31et ça ne colle pas
01:23:33avec ce que cela devrait être
01:23:35on avait quand même le meilleur système de santé
01:23:37au monde
01:23:39et ce n'est plus le cas, aujourd'hui
01:23:41ce qui est incroyable, on a l'impression que c'était la préhistoire
01:23:43alors que c'était il y a 20 ans
01:23:45exactement, c'est un non-sens total
01:23:47donc en fait, ce que vous dites
01:23:49Claude Jorvier, il faudrait peut-être
01:23:51que l'état profond remonte à la surface
01:23:53non ?
01:23:55ce serait peut-être qu'on s'en rende compte
01:23:57comme ça, qu'on ait des comptes à rendre
01:23:59un audit peut-être
01:24:01ça serait moins profond
01:24:03comme ça, au moins, on pourrait effectivement
01:24:05le voir, il deviendrait visible
01:24:07oui, mais absolument
01:24:09c'est une excellente idée
01:24:11maintenant, dans les faits
01:24:13je ne suis pas sûr qu'il serait
01:24:15le dire c'est facile
01:24:17mais le faire, c'est beaucoup plus difficile
01:24:19Claude Jorvier
01:24:21vraiment, l'état profond français
01:24:23écoutez, vous aurez énormément
01:24:25énormément d'informations
01:24:27voilà, il faut savoir que l'état profond
01:24:29est là, et que l'état profond
01:24:31sera encore là après les élections
01:24:33et si vous voulez effectivement qu'il soit moins profond
01:24:35et bien, ça dépend aussi de vous
01:24:37merci Claude Jorvier d'avoir
01:24:39été avec nous, on va se retrouver demain, entre midi
01:24:41et 14h, André Bercoff, pour l'avant
01:24:43dernière de la saison
01:24:45ça passe vite
01:24:47et puis tout de suite, c'est Brigitte Laé sur Sud Radio
01:24:49à demain
01:24:51Sud Radio, parlons vrai
01:24:53Sud Radio, parlons vrai

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