• il y a 6 mois
Avec Marc Touati, économiste ; Diane Protat, avocate au barreau de Paris ; Frederic Baldan, lobbyiste et lanceur d'alerte ; Leslie Varenne, journaliste spécialiste de l'Afrique, auteure de "Emmanuel au Sahel. Itinéraire d'une défaite" publié aux éditions Max Milo.

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-06-03##

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News
Transcription
00:00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:00:05 [Musique]
00:00:07 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:00:10 [Musique]
00:00:12 Nous sommes en guerre
00:00:13 [Musique]
00:00:21 Tout à l'heure, quand je pars de l'escue devant nous, c'est ce qui nous attend
00:00:25 [Musique]
00:00:26 S'il n'y a aucune alternative qui est mise en place
00:00:29 [Musique]
00:00:37 Ça me fait de la peine de devoir sortir des photos, je vous assure
00:00:39 Lâchez-moi un peu les bâtettes, ça fait six mois là
00:00:41 Je dis précisément
00:00:42 Nous sommes en guerre
00:00:43 Et oui, et oui, ce n'est pas fini, ce n'est pas fini
00:00:47 D'ailleurs, bonjour, bonjour auditeurs, résistants de Sud Radio, bonjour à toutes et à tous
00:00:53 Je vous rappelle que c'est une semaine quand même assez spéciale cette semaine
00:00:57 D'abord, anniversaire du quatrième, quatre-vingtième anniversaire du débarquement
00:01:04 Sidérika n'était pas là, Sidéruscoff n'était pas là
00:01:08 On va reparler
00:01:10 Et puis le 9 juin, élection au Parlement européen
00:01:14 Ça vous intéresse, ça ne vous intéresse pas, vous nous le direz, on en parlera
00:01:18 Mais auparavant, auparavant, ce matin je n'arrivais plus à dormir
00:01:22 Je ne dormais plus
00:01:24 Standards & Poor's nous ont dévalué, ont dévalué la note
00:01:29 Alors j'ai dit, il faut que j'appelle Marc Twaty
00:01:32 Parce que ce n'est pas possible, je ne dormais plus, je ne mangeais plus
00:01:35 Ce matin, petit déjeuner raté
00:01:37 Standards & Poor's nous ont dévalué, heureusement j'ai écouté Bruno Le Maire
00:01:41 Et puis j'ai demandé des explications à Marc Twaty
00:01:44 Vous allez l'entendre là, tout de suite
00:01:47 Et alors autrement, vous avez entendu là, au début de notre émission
00:01:52 Ursula en train de chanter, oui c'était Ursula qui se lavait les mains
00:01:55 Ne me dites pas qu'Ursula s'en lave les mains, oui oui elle s'en lave les mains
00:01:58 En chantant l'hymne européen bien sûr, merci Ludwig von
00:02:03 Et puis nous allons écouter Diane Prota, avocate au barreau de Paris
00:02:06 Et Frédéric Baldan, honnobéiste et lanceur d'alerte
00:02:09 Qui ont entrepris ces espèces de travaux d'Hercule
00:02:12 Qui consistent à dire, écoutez Ursula démissionnée, démissionnée, ça ne va pas du tout
00:02:16 Tout ce qui s'est passé avec les contrats, franchement ils n'ont pas autre chose à faire
00:02:20 Que d'embêter cette magnifique Ursula dont on sait
00:02:23 L'extraordinaire efficacité qu'elle a eue au Parlement, à la Commission Européenne
00:02:29 Enfin on va en parler avec Diane Prota et avec Frédéric Baldan
00:02:33 Et puis, magnifique, cette guerre des partis, cette polémique tout à fait normale
00:02:40 En fonction des élections de dimanche, et oui
00:02:46 Glucksmann, Bardella, Marion Maréchal, Éric Zemmour
00:02:51 Et n'oublions pas, il faut sauver le soldat Ayer et pas le soldat Ryan
00:02:57 Et heureusement, et heureusement, et heureusement, Gabriel Attal est là
00:03:01 Voilà, on va parler de tout ça et surtout, et surtout, et aussi, et surtout
00:03:05 Last but not least, nous allons recevoir une journaliste, Leslie Varenne
00:03:09 Qui raconte l'itinéraire d'une défaite, c'est quoi ?
00:03:12 Qu'est-ce qui s'est passé avec Emmanuel Macron en Afrique ?
00:03:15 Un livre absolument passionnant sur ce qui se passe depuis 7 ans
00:03:19 Avec notre politique africaine, mais c'est aussi un miroir qui rend, effectivement
00:03:24 Qui reflète la France et l'état de la France. A tout de suite !
00:03:28 Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h
00:03:32 André Bercov
00:03:33 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:03:39 Ici Sud Radio
00:03:43 Les Français parlent au français
00:03:47 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:51 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:54 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:03:57 Une seule note vous manque et tout est dépeuplé
00:04:01 Non, ce n'est pas si simple que ça
00:04:03 Nous allons voir ce qui s'est passé après "AA" qui devient "AA-"
00:04:07 A tout de suite !
00:04:09 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour
00:04:13 Il y a mis une mauvaise note
00:04:16 A la France, oui à la France
00:04:20 Il y a mis une mauvaise note
00:04:24 C'est Standard & Poor's
00:04:28 Standard & Poor's
00:04:30 Ils ont mis une mauvaise note
00:04:33 La note...
00:04:34 Et vous voyez Marc Twaty, ça y est, Standard & Poor's, grâce au génie dont le réalisateur et technicien a déjà sa chanson
00:04:43 Alors, il s'est passé ceci, coup dur dit-on, dit-on certains pour l'économie française
00:04:49 L'agence de notation S&P Global Ratings a baissé vendredi 31 mai
00:04:54 Pour la première fois depuis 2013, la note souveraine de la France de "AA-"
00:05:00 Sanctionnant entre guillemets, disent-ils, la détérioration de la position budgétaire du pays
00:05:07 Alors, il dit ça, je dois dire qu'il y a quelqu'un que nous recevons toujours avec plaisir
00:05:12 Qui a quand même parlé de cette détérioration depuis déjà quelques années
00:05:16 En tout cas depuis quelques mois, ça ne s'est pas arrangé
00:05:19 Alors juste un mot, la dégradation reflète, notre projection, disent Standard & Poor's
00:05:24 Que contrairement à nos attentes précédentes, la dette publique française en proportion du PIB
00:05:29 Va augmenter en raison des déficits plus importants que prévus en 2023-2027, disent-ils
00:05:35 Alors, Marc Twaty, avant de vous donner la parole
00:05:40 J'étais un peu, comme je vous ai dit, anxieux, pas trop quand même, n'exagérons pas
00:05:44 Mais quand même, et je me suis dit, je vais écouter le ministre des finances que le monde entier nous envie
00:05:50 Bruno Le Maire, et voici ce que Bruno Le Maire a dit au micro de B à fin de TV, ce matin
00:05:56 Et que dans le fond, l'une des raisons du doute des agences
00:05:59 Ce n'est pas, je le redis, la stratégie économique du gouvernement qui est validée et saluée
00:06:04 C'est la fragmentation de la vie politique
00:06:06 Autrement dit, le fait que le gouvernement a assez peu de soutien
00:06:10 Ah donc c'est de la faute des autres ?
00:06:11 Non, pas du tout
00:06:12 Si vous êtes dégradé
00:06:13 Je lis la vie, moi je prends toutes mes responsabilités
00:06:17 Si aujourd'hui nous avons un niveau de dette élevé, c'est pourquoi ?
00:06:20 C'est parce que j'ai sauvé l'économie française, Benjamin Duhamel
00:06:22 Vous pourriez mettre ça aussi à mon actif
00:06:24 Ah ben voilà Marc Twaty, ben voilà
00:06:27 Il a sauvé l'économie française
00:06:31 C'est quand même magnifique
00:06:33 Alors qu'est-ce que vous en pensez ?
00:06:35 Alors déjà, bonjour cher André, bonjour à toutes et à tous, très hâté de vous retrouver
00:06:38 Alors c'est vrai que, on va commencer par le début
00:06:41 C'est-à-dire que la note d'un pays, c'est sa capacité à rembourser facilement sa dette
00:06:46 Et comme je vais pas arrêter de le dire, notamment avec vous, sa dette publique a explosé
00:06:50 Il y a encore quelques années, on était triple A, ce qui est-à-dire la meilleure note possible
00:06:55 Et aujourd'hui, donc on est double A moins
00:06:57 Alors c'est vrai que c'est pas trop grave, parce qu'on est encore double A
00:07:00 Mais je pense qu'on a ouvert la boîte de Pandore
00:07:04 Et qu'on va encore être dégradé d'ici la fin de l'année, peut-être simple A
00:07:08 Alors, se rentrer dans la technique, c'est très important
00:07:11 Parce qu'en fait, beaucoup de fonds d'investissement achètent de la dette publique en fonction de leur note
00:07:17 Donc, tant qu'on est encore double A, il y a beaucoup d'investisseurs
00:07:21 Beaucoup de caisses de retraite américaines par exemple, mais également en France
00:07:24 Oui, fonds de pension tout jamais
00:07:26 A partir du moment où on tombe à simple A
00:07:29 Et je pense que ça va arriver d'ici la fin de l'année, début d'année prochaine
00:07:33 Alors là, ça devient très dangereux
00:07:35 Beaucoup de fonds d'investissement ne vont pas acheter cette dette publique
00:07:38 Et c'est là où il y aura une conséquence qui a déjà commencé, mais qui va s'aggraver pour les Français
00:07:43 Parce que notre ministre Bruno Le Maire nous a dit qu'il n'y aura aucune conséquence pour les Français
00:07:48 Je suis désolé, mais c'est complètement faux
00:07:50 Il y a des conséquences très concrètes
00:07:53 La première, c'est l'augmentation des taux d'intérêt
00:07:56 C'est-à-dire qu'il y a encore quelques années, l'État français payait très peu sur la dette publique
00:08:01 On les mettait même à 0% pendant certaines périodes
00:08:04 Parce que c'était la Banque Centrale Européenne qui achetait cette dette qu'on appelle la planche à billets
00:08:08 Aujourd'hui, les derniers chiffres, on est à 3,2%
00:08:12 Et ça va encore monter demain
00:08:14 Et donc, bien entendu, c'est là où c'est dramatique
00:08:16 Ce n'est pas que l'État qui paye plus cher, c'est nous également
00:08:19 Nous les consommateurs, nous les entreprises
00:08:21 Puisque les taux d'intérêt de nos crédits augmentent
00:08:24 C'est d'ailleurs ce qui a participé à faire cette crise immobilière que nous sommes en train de vivre aujourd'hui
00:08:29 Et comme vous le savez, quand le bâtiment va, tout va
00:08:31 Et quand ça ne va pas, rien ne va plus
00:08:33 Parce que globalement, on a des conséquences
00:08:35 C'est du concret
00:08:37 - Je comprends, Marc, toi, juste un mot par rapport à ça
00:08:40 Par rapport à cette notation, puisqu'on en parle beaucoup
00:08:43 "Standards impours" comme Fich
00:08:45 Parce que Fich n'avait pas dégradé la France
00:08:47 Est-ce que c'est extrêmement important ?
00:08:49 Est-ce qu'elles sont fiables, ces notations ?
00:08:52 - Non, je l'ai déjà dit à plusieurs reprises
00:08:55 Encore une fois, j'ai vécu de l'intérieur la crise des subprimes
00:08:58 Vous savez, ça a commencé en 2007
00:09:00 Et je me souviens que, quelques semaines avant l'explosion de la crise des subprimes
00:09:04 C'est-à-dire des faillites en cascade
00:09:06 À l'époque, les mêmes agences de notation
00:09:08 Notaient les produits basés sur des subprimes
00:09:11 "Triple A"
00:09:13 Ça veut dire "sans risque"
00:09:15 Ce ne sont pas des modèles de crédibilité
00:09:17 C'est un peu comme la cavalerie
00:09:20 Elles arrivent après la bataille
00:09:22 Une fois que ça ne va plus, elles vont dégrader
00:09:24 Donc là, évidemment, elles ne sont pas très crédibles
00:09:27 C'est pourquoi ça ne compte pas tellement
00:09:29 - Qu'est-ce qui compte, justement ?
00:09:31 - Ce qui compte le plus, c'est ce que j'évoquais tout à l'heure
00:09:34 C'est-à-dire la capacité du gouvernement français
00:09:36 À réduire sa dette publique
00:09:38 - Or, ce n'est pas le cas !
00:09:40 - Ce n'est pas du tout le cas, et surtout
00:09:42 Parce que ça, c'est très important, on parle beaucoup d'Europe
00:09:44 Mais l'année dernière, justement
00:09:46 La France est l'un des seuls pays
00:09:49 De l'Union Européenne, et notamment de la zone euro
00:09:51 Qui a augmenté aussi fortement son déficit public
00:09:55 Tous les pays ont réduit leur déficit
00:09:57 Nous, on l'a augmenté, on est même à 5,5% du PIB
00:10:01 Même les Italiens ont fait plus d'efforts que nous
00:10:04 Au Portugal, par exemple, on est en excédent public
00:10:07 Quand Bruno Le Maire vous dit
00:10:09 "J'ai sauvé la France, je ne pouvais pas faire autrement"
00:10:11 Non, on ne peut pas dire un truc pareil
00:10:13 C'est-à-dire que globalement, c'est facile, évidemment
00:10:15 D'éviter la récession à coup de milliards d'euros de dette publique
00:10:19 Et quand on regarde les chiffres
00:10:21 Cette dette publique a explosé
00:10:23 De plus de 700 milliards
00:10:25 Alors que le PIB français, augmenté de l'inflation
00:10:28 N'a augmenté que d'environ 330 milliards
00:10:31 C'est-à-dire qu'il y a un écart d'environ 350 milliards
00:10:34 Qui ont disparu
00:10:36 Et ça c'est évidemment extrêmement dangereux
00:10:38 Et donc j'arrive à la deuxième conséquence pour les Français
00:10:42 C'est que, pendant longtemps, beaucoup de mes confrères
00:10:44 Certains économistes, etc, bien pensants
00:10:46 Ou très politisés, on va dire
00:10:48 Disaient "mais la dette publique, on s'en fiche, ça ne coûte rien, etc"
00:10:52 "Parce qu'on ne paye pas, c'est la BCE, la Banque Centrale Européenne qui finance"
00:10:56 Et bien ça c'est complètement faux
00:10:58 Parce que justement, comme les taux d'intérêt ont augmenté
00:11:00 Et bien la charge d'intérêt de la dette
00:11:02 Ce que paye l'État chaque année
00:11:04 Pour juste les intérêts de la dette
00:11:06 Aujourd'hui c'est 50 milliards d'euros
00:11:08 Ça sera dès l'année prochaine environ 75 milliards d'euros
00:11:12 J'ai regardé sur 10 ans, tenez-vous bien André
00:11:15 Sur 10 ans, on a quasiment 550 milliards d'euros
00:11:19 Uniquement pour payer les intérêts de la dette
00:11:22 Je ne sais pas si vous vous rendez compte ce que ça veut dire 550 milliards d'euros
00:11:25 Vous vous rendez compte ? Les hôpitaux, les investissements, la protection sociale
00:11:30 L'éducation nationale, tout, oui
00:11:32 Et là c'est gaspillé justement dans ces charges d'intérêt de la dette
00:11:37 Parce que justement les dirigeants français
00:11:39 Alors ce n'est pas qu'actuellement, ça fait des années que ça dure
00:11:41 Mais ça a été renforcé dernièrement
00:11:43 Les dirigeants français n'ont pas fait leur boulot
00:11:45 En réduisant notre dette publique
00:11:47 Moi réduire la dette publique, ce n'est pas pour faire plaisir à Bruxelles
00:11:49 C'est pour nos enfants
00:11:51 Parce qu'on est en train de leur laisser un boulet dramatique
00:11:54 Et surtout ce n'est pas que nos enfants qui vont payer
00:11:56 C'est nous déjà qui commençons à payer
00:11:58 Et le pire c'est que si à l'arrière on avait une dette publique
00:12:01 D'ailleurs c'est ce que dit Standard & Poor's
00:12:03 Qui était élevée mais que dans le même temps on avait une croissance forte
00:12:06 Une stabilité sociale et sociétale
00:12:08 On pourrait dire "au diable la varice"
00:12:10 Mais ce n'est pas le cas
00:12:12 On a tout explosé en termes de dette publique, de dépenses publiques
00:12:16 Alors que les services publics sont délabrés, sont de moins en moins bons
00:12:20 On a une augmentation des inégalités
00:12:22 Une augmentation de la pauvreté
00:12:24 Donc attendez, il y a quand même un problème aujourd'hui
00:12:26 Donc il faut repenser complètement cette dépense publique
00:12:30 Sinon évidemment le système va complètement exploser
00:12:32 - Non mais Marc Douati vous dites ça et vous redites ça
00:12:35 Et vous avez tout à fait raison de le redire
00:12:37 Ce qui est extraordinaire c'est que Bruno Le Maire donne effectivement
00:12:41 Une interview aux parisiens
00:12:43 Et il dit ceci, il dit
00:12:45 "Notre stratégie reste la même, réindustrialiser, atteindre le plein emploi
00:12:50 Et tenir notre trajectoire pour revenir sous les 3% de déficit en 2027
00:12:54 La raison principale de cette dégradation, je l'ai dit
00:12:57 C'est que nous avons sauvé l'économie française"
00:12:59 Mais c'est extraordinaire, il dit ça
00:13:01 Et il sait comme vous ce qui se passe
00:13:03 - C'est ça qui est fou
00:13:05 Moi ça me dépasse
00:13:07 Je l'en ai parlé d'ailleurs à Bruno Le Maire à plusieurs reprises
00:13:11 On doit dire la vérité aux français
00:13:13 Quand on te dit "oui ça y est il n'y a plus d'inflation"
00:13:15 Alors qu'on a vu par exemple le mois dernier
00:13:17 L'inflation qui repart à la hausse en France
00:13:19 Aux normes Eurostat
00:13:21 Moi je pense qu'on ne peut pas cacher la réalité
00:13:24 Je comprends la volonté du gouvernement
00:13:26 D'ailleurs de tous les gouvernements
00:13:28 Ça fait 25 ans que je fais ce métier
00:13:30 Tous les gouvernements font la même chose
00:13:31 Ils font de la méthode couée en disant "oui tout va bien dans le meilleur des mondes"
00:13:33 Ok, mais on se doit de dire la vérité
00:13:36 C'est quand même déterminant aujourd'hui
00:13:38 Parce que quand on est confronté à la réalité
00:13:40 Les français ne comprennent pas ce qui se passe
00:13:42 Rappelez-vous on leur a dit "il n'y aura jamais d'inflation, ça ne va jamais augmenter"
00:13:45 "Ah bah tiens ça va augmenter"
00:13:46 "Les taux d'intérêt n'augmenteront jamais"
00:13:48 "Ah bah tiens ça va augmenter"
00:13:49 "On ne sera jamais dégradé"
00:13:51 "Ah bah tiens on est dégradé"
00:13:52 Vous comprenez ?
00:13:53 Tout ça encore une fois je ne suis pas un devin
00:13:55 Je ne suis pas un prophète
00:13:56 Si je fais ces prévisions
00:13:57 C'est parce que je le vois effectivement dans ce que nous faisons
00:14:01 Vous savez l'économie c'est des causes et des conséquences
00:14:03 Donc ce qu'il se passe aujourd'hui
00:14:04 Ce n'est pas tombé du ciel
00:14:06 Ce sont des conséquences des erreurs stratégiques qu'ont fait nos dirigeants
00:14:09 Donc quand on dit "on a sauvé la France"
00:14:11 Alors qu'ont fait les autres pays qui ont réduit leur déficit ?
00:14:14 Qui ont même un excédent public ?
00:14:16 Donc quand on dit "on n'avait pas le choix, on a sauvé la France"
00:14:19 Bon déjà je pense qu'on aurait pu faire différemment
00:14:21 Et moi je n'ai pas arrêté justement de le dire aussi à Bruno Le Maire mais à d'autres
00:14:24 On pouvait faire différemment
00:14:26 Mais on a choisi la facilité en disant "bon allez, c'est pas grave"
00:14:29 "On augmente la dette publique et puis on verra bien après"
00:14:32 C'est ça, c'est très dangereux
00:14:34 Et ce qui est extraordinaire, c'est qu'ils s'enfoncent dans le narratif
00:14:36 C'est-à-dire en fait, ils choisissent
00:14:38 Ils le savent très bien, ils ne sont pas plus bêtes que d'autres
00:14:40 Mais ils choisissent de continuer dans un narratif qui n'a plus rien à faire avec le réel
00:14:44 C'est ça qui est préoccupant
00:14:46 Mais c'est ça, et encore une fois
00:14:48 Et puis surtout, les Français ne sont pas dupes
00:14:51 Il y a encore quelques années, on pouvait effectivement essayer de masquer les choses
00:14:55 Et c'est vrai que comme on n'a pas beaucoup de culture économique en France
00:14:59 Alors on essaie de faire passer les choses
00:15:01 C'est d'ailleurs pourquoi j'ai écrit ma chaîne Youtube
00:15:03 D'ailleurs André qui a dépassé les 150 000 abonnés la semaine dernière
00:15:07 Donc merci à tous et à toutes
00:15:09 En fait, qu'est-ce que je fais sur ma chaîne Youtube ?
00:15:11 Je montre la réalité, je montre des graphiques
00:15:13 Et comme ça on voit, on visualise
00:15:15 Il n'y a pas de trucage
00:15:17 On ne peut pas me truquer, on dit "oui c'est de la complotisme"
00:15:21 Non, ce sont les chiffres de l'INSEE, les chiffres de l'UFMI
00:15:24 Les chiffres tout à fait officiels
00:15:26 Donc maintenant on ne peut plus mentir
00:15:28 Mais c'est vrai qu'il y a encore toute une partie de la population
00:15:30 Qui ne regarde pas ça, qui ne veut pas croire ça
00:15:33 Ou qui au contraire va encore plus loin
00:15:35 Et qui écoute son ministre de l'économie et des finances
00:15:38 Qu'est-ce que vous voulez ? L'autorité ?
00:15:40 Et puis également, il faut dire la vérité
00:15:42 Également d'autres économistes
00:15:44 Qui mentent en permanence
00:15:46 En disant "la dette publique c'est pas grave"
00:15:48 Moi j'arrête pas de me battre, de faire des débats avec des économistes
00:15:51 Où globalement ils nous disent "mais non on s'en fiche, c'est pas grave"
00:15:53 "C'est les générations futures qui paieront"
00:15:55 "C'est scandaleux pour elles et puis surtout c'est faux"
00:15:57 - Marc Douati, rappelez-vous cette phrase immortelle de l'immortel François Hollande
00:16:02 "C'est pas cher, c'est l'État qui paye"
00:16:04 - Ah oui, oui, il y a même, comment il s'appelle ? Bruno Macron
00:16:09 "L'État payera" vous vous rendez compte ?
00:16:11 - Voilà - Ça aussi on oublie souvent
00:16:13 L'État c'est qui ? C'est nous !
00:16:15 C'est-à-dire que quand on augmente les dépenses publiques
00:16:17 À la fin il faut les payer
00:16:19 Donc là aussi il y a une conséquence pour les Français
00:16:21 C'est que les impôts, je vous rappelle que nous sommes numéro 1 du monde
00:16:23 En termes de pression fiscale par rapport à notre richesse
00:16:26 Il n'y a pas un pays dans le monde qui fait plus que nous
00:16:28 Donc quand on dit "Ah on ne va pas augmenter les impôts"
00:16:30 On présente ça comme un succès
00:16:32 C'est la moindre des choses j'ai envie de dire
00:16:34 C'est-à-dire qu'aujourd'hui il faut baisser les impôts
00:16:36 Pour relancer les colonies françaises
00:16:38 Mais si vous faites ça il faut également baisser la dépense publique
00:16:41 Et notamment les dépenses de fonctionnement
00:16:43 Et ça évidemment on n'y arrive pas
00:16:45 - Merci Marc Douati de remettre les points sur les i
00:16:47 - Merci Marc Douati
00:16:49 Je vous rappelle que vous êtes président du cabinet
00:16:51 Acte des filles, on vous retrouve également sur Youtube
00:16:53 On va marquer une courte pause sur Sud Radio
00:16:56 Et puis on revient dans un instant avec l'avocate Diane Prota
00:16:58 Et le lobbyiste Frédéric Baldan qui seront avec nous
00:17:01 Pour parler de la plainte concernant Ursula von der Leyen
00:17:03 A tout de suite sur Sud Radio
00:17:05 - Sud Radio - Parlons vrai
00:17:07 - Parlons vrai - Sud Radio - Parlons vrai
00:17:09 Terre de France.fr
00:17:11 Le premier site d'articles français et patriotes présente
00:17:15 Ici Sud Radio
00:17:21 Les français parlent au français
00:17:23 Les carottes sont cuites
00:17:25 Les carottes sont cuites
00:17:29 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:17:31 Il est question que Ursula von der Leyen
00:17:35 Présidente de la commission européenne
00:17:37 Se présente aux prochaines élections
00:17:41 Demande sa réélection au parlement
00:17:43 A la commission pardon
00:17:45 A la présidence de la commission européenne
00:17:47 Mais ce n'est pas pour tout de suite
00:17:49 Faut-il s'en réjouir ou le déplorer
00:17:51 Et qu'est-ce qui se passe vraiment ?
00:17:53 On en parle tout de suite
00:17:55 Sud Radio André Bercov
00:17:57 Bercov dans tous ses états
00:18:01 Ça balance pas mal sur Sud Radio
00:18:03 Non non non ce n'est pas Ponsette Pilate
00:18:17 Ce n'est pas Ponsette Pilate
00:18:19 C'est Ursula von der Leyen
00:18:21 Qui se lave les mains
00:18:23 Non c'est pas gentil
00:18:25 En train de chanter l'hymne européen bien sûr
00:18:27 Merci encore une fois
00:18:29 Ludwig von
00:18:31 Alors vous savez très bien que
00:18:33 Il y a quelque temps un certain nombre de personnes
00:18:35 Notamment un certain lobbyiste
00:18:37 Qui s'appelle Frédéric Baldan
00:18:39 Assisté d'une certaine avocate qui s'appelle Diane Brota
00:18:41 A introduit et puis il y a eu
00:18:43 Plusieurs aussi l'action à l'étranger
00:18:45 Notamment on parlait du New York Times
00:18:47 Et compagnie mais
00:18:49 A introduit une
00:18:51 Requête très très précise
00:18:53 Et alors le 28 mai
00:18:55 C'est allé il y a vendredi
00:18:57 Maître Brota bonjour
00:18:59 Vous avez envoyé avec
00:19:01 Vous êtes avocat de Frédéric Baldan et vous avez envoyé
00:19:03 Une lettre d'avocat aux 27 dirigeants européens
00:19:05 Ainsi qu'à Manfred Weber
00:19:07 Président du parti populaire européen
00:19:09 Majoritaire dont Ursula von der Leyen
00:19:11 Et membre. Alors qu'est-ce que vous demandez ?
00:19:13 En résumé
00:19:15 Dans cette lettre
00:19:17 Bonjour Monsieur Bercot, bonjour à tous
00:19:19 Pour être direct dans cette lettre il s'agit
00:19:21 D'une mise en demeure et nous mettons en demeure
00:19:23 Le conseil européen de saisir la Cour de Justice
00:19:25 Au fin qu'elle présente
00:19:27 Qu'elle prononce la démission d'office
00:19:29 Et la déchéance du droit à pension de
00:19:31 Madame von der Leyen mais également
00:19:33 Vous demandez sa démission d'office ?
00:19:35 Oui sa démission d'office puisque c'est le pouvoir de la Cour de Justice
00:19:37 Et elle est saisie par les autres instances
00:19:39 Européennes et notamment les membres de la
00:19:41 Commission ou les membres du conseil
00:19:43 Européen donc s'il y a
00:19:45 Des graves fautes
00:19:47 Qui ont été commises, la Cour de Justice
00:19:49 Peut la déclarer démissionnaire ainsi que
00:19:51 Tous les autres membres de la commission
00:19:53 Peut prononcer la déchéance du droit
00:19:55 A pension et nous avons également
00:19:57 Mis en demeure le parti politique
00:19:59 Européen, le PPE, excusez-moi, le parti
00:20:01 Populaire Européen, de retirer
00:20:03 La candidature de Madame
00:20:05 Ursula von der Leyen
00:20:07 Au poste de présidente de
00:20:09 La Commission Européenne puisqu'elle n'en
00:20:11 Remplit plus les
00:20:13 Conditions en tant que fonctionnaire
00:20:15 Alors très bien et c'est la suite
00:20:17 De l'action que vous avez déjà, il y a combien de temps
00:20:19 Que vous avez commencé cette action avec Frédéric Valdan ?
00:20:21 Pour le résumer clairement
00:20:23 Et simplement, vous nous avez reçu
00:20:25 Au mois d'avril 2023, c'est la date à laquelle
00:20:27 Mon client a porté
00:20:29 Plainte contre Madame Ursula von der
00:20:31 Leyen d'entre les mains d'un juge d'instruction
00:20:33 Belge pour des faits de destruction de
00:20:35 Documents publics, d'immixion dans des fonctions
00:20:37 Publics, de corruption et de prise
00:20:39 Illégale d'intérêt. Depuis lors
00:20:41 Cette affaire a avancé, de nombreux
00:20:43 Partis et des Etats s'y sont joints
00:20:45 Il y a eu une audience le 17 mai
00:20:47 À Liège, qui était une audience, on reviendra
00:20:49 Dessus, qui a été demandée par le procureur
00:20:51 Européen et Madame von der Leyen
00:20:53 A été convoquée pour
00:20:55 Cette audience ainsi que le
00:20:57 Dirigeant de Pfizer ainsi que
00:20:59 Les autres... Et comme d'habitude, ils ne sont pas
00:21:01 Venus, on le sait. Si, si, et bien justement, c'est
00:21:03 Pour ça l'intérêt, c'est pour ça qu'on peut penser évidemment
00:21:05 Qu'ils sont venus, et c'est ça qui est... - Ah, ils sont venus, pardon
00:21:07 Alors, représentés par leur avocat, évidemment
00:21:09 Oui, c'est ça, ils ne sont pas venus
00:21:11 Eux-mêmes en personne, ils ne sont pas venus. - Oui, mais alors, on dit souvent que cette dame
00:21:13 Que Madame von der Leyen est intouchable
00:21:15 Ce n'est pas vrai du tout. Quand vous
00:21:17 Envoyez une convocation en justice à quelqu'un
00:21:19 Et que son avocat s'y présente pour la représenter
00:21:21 La formule consacrée, c'est qu'elle a été touchée
00:21:23 Donc on a bien touché, Madame Ursula von der Leyen
00:21:25 Tout comme Monsieur Bourla
00:21:27 Et les entreprises pharmaceutiques
00:21:29 Alors, on va en parler, on va en parler avec Frédéric
00:21:31 Baldin. Bonjour Frédéric Baldin
00:21:33 - Bonjour - Bonjour
00:21:35 Alors, vous êtes celui qui a enclenché
00:21:37 Avec Diane Prota
00:21:39 Vous avez enclenché toute
00:21:41 Cette procédure. Oui, quand je disais
00:21:43 Effectivement, je me rappelais
00:21:45 Que toutes les convocations de Bourla
00:21:47 D'Albert Bourla
00:21:49 Et d'Ursula von der Leyen
00:21:51 Au Parlement européen, n'ont jamais été suivies
00:21:53 Les faits, là, effectivement, il y avait des avocats
00:21:55 Mais eux-mêmes, évidemment, ne se sont pas présentés
00:21:57 - Ah, si, si, les avocats sont revenus, évidemment
00:21:59 - Non, non, je parle de même, je parle de Frédéric Baldin
00:22:01 Et je parle d'Ursula von der Leyen
00:22:03 - Excusez-moi - Pardon, je vous l'avais dit
00:22:05 Donc, Frédéric Baldin
00:22:07 Vous, aujourd'hui
00:22:09 Comment vous sentez-vous
00:22:11 Par rapport au début de cette...
00:22:13 Est-ce que vous trouvez que vous avez bien avancé
00:22:15 Pas assez avancé ? Est-ce qu'à votre avis
00:22:17 Il y a des résultats qui peuvent être proches ?
00:22:19 - Alors, bon
00:22:21 Je suis toujours victime de représailles
00:22:23 C'est-à-dire que je suis toujours radié comme lobbyiste
00:22:25 A l'heure actuelle - Vous êtes radié complètement
00:22:27 Comme lobbyiste, oui. Vous êtes radié
00:22:29 Quand même, à avoir une procédure
00:22:31 Qui est devenue historique et vraiment sans précédent
00:22:33 Parce que, s'il est vrai que c'était
00:22:35 La première victime ou le premier plaignant
00:22:37 Depuis lors, j'ai été rejoint par environ
00:22:39 500 autres plaignants, parmi lesquels
00:22:41 Figurent des Etats membres, des députés européens
00:22:43 Des partis politiques et des citoyens
00:22:45 Qui viennent de partout, de plusieurs pays
00:22:47 La France, l'Italie, la Belgique, la Hollande
00:22:49 La Pologne, la Hongrie
00:22:51 Donc, on a vraiment initié quelque chose qui a pris
00:22:53 Beaucoup d'ampleur et qui, sur le fond, aujourd'hui
00:22:55 Est jugé vraiment très sérieux
00:22:57 Pour laquelle, on disait à l'audience
00:22:59 Il y a des avocats qui sont présents
00:23:01 Il y a une dizaine d'avocats qui sont présentés
00:23:03 Pour pouvoir défendre les parties
00:23:05 Qui sont mises en cause aujourd'hui
00:23:07 Et donc, on a
00:23:09 Quelque chose d'un peu particulier qui est
00:23:11 L'émission ou l'ingérence dans ce dossier
00:23:13 Du parquet européen, qui est une agence de l'Union Européenne
00:23:15 Sans compétence dans le cadre de ce dossier
00:23:17 Et qui a essayé de l'entraver
00:23:19 Ce qui nous a amené justement à avoir une audience
00:23:21 Devant la cour, et donc, si vous voulez
00:23:23 Ce que voulaient les partis en face
00:23:25 Depuis la Vanderleyen et Albert Bourla
00:23:27 Au travers de leurs avocats, c'était de mettre un terme
00:23:29 A la procédure sur le champ
00:23:31 Et donc, directement à l'audience, qu'on arrête tout
00:23:33 Et ce n'est pas ce qui a été décidé
00:23:35 Nous nous avions demandé, vu le
00:23:37 Bordel général de cette procédure avec le PPO
00:23:39 Nous avons demandé en fait
00:23:41 Que l'audience soit reportée
00:23:43 Et nous l'avons obtenue parce que la présidente
00:23:45 De la chambre du conseil de Liège
00:23:47 A postposé l'audience de 6 mois
00:23:49 - C'est ça, en décembre prochain
00:23:51 - En décembre
00:23:53 Et donc ça a l'effet
00:23:55 Justement d'amener à la mise en demeure
00:23:57 Que nous avons envoyée avec maître Prota
00:23:59 Qui est dans les conditions qui sont celles
00:24:01 Du reçu de la Vanderleyen aujourd'hui, ça veut dire
00:24:03 Qu'avec une procédure pénale, avec des états membres
00:24:05 Comme plaignant contre elle, qui est
00:24:07 Pendant jusqu'au mois de décembre, sa candidature
00:24:09 En fait, ne peut plus être valide
00:24:11 Parce que ce sont les membres du conseil qui vont
00:24:13 Devoir proposer un candidat pour la présidence
00:24:15 De la commission, et donc ça ne peut plus être
00:24:17 Reçu de la Vanderleyen, elle ne remplit plus les conditions
00:24:19 Elle est en situation d'incompatibilité
00:24:21 - Justement la question que j'allais vous poser
00:24:23 Aussi bien à Diane Prota qu'à vous-même, Frédéric Baldan
00:24:25 C'est-à-dire que si aujourd'hui, ça a été donc
00:24:27 Renvoyé en décembre, et j'allais vous poser
00:24:29 La question, mais vous avez répondu en partie
00:24:31 Je me disais, oui mais en décembre
00:24:33 Le 9 juin c'est élection du Parlement européen
00:24:35 Le Parlement européen
00:24:37 Va se réunir, ensuite il y a
00:24:39 La commission
00:24:41 Le conseil européen
00:24:43 La commission, est-ce qu'en décembre ce sera pas
00:24:45 Trop tard ? Vous dites non
00:24:47 - Pas du tout
00:24:49 - Et elle est aujourd'hui, ce que disait Frédéric Baldan
00:24:51 Diane Prota, est-ce qu'aujourd'hui
00:24:53 Euh, euh, euh, pardon
00:24:55 Par ce qui s'est passé à Liège
00:24:57 Et puisque ça a été prorogé
00:24:59 Euh, il n'y a pas eu
00:25:01 L'arrêt de l'effectif
00:25:03 - La procédure, la poursuite, pardon
00:25:05 - Est-ce qu'aujourd'hui elle ne peut pas être
00:25:07 Nommée par le PPE
00:25:09 Candidate à sa
00:25:11 Réélection ? - Non, justement
00:25:13 Et à partir du moment où cette procédure
00:25:15 Se prolonge, pendant jusqu'au mois de décembre
00:25:17 D'abord, la première chose, il faut le comprendre
00:25:19 Mon client, il vous l'a rappelé, il a été victime
00:25:21 De représailles après avoir donné une conférence de presse
00:25:23 Avec Madame Rivasi, et il a perdu
00:25:25 Ses accréditations. Si la procédure se
00:25:27 Poursuit, moi mon rôle en tant qu'avocat, c'est de
00:25:29 Protéger mon client qui est lanceur d'alerte
00:25:31 Des représailles. Comment le faire ? Faire en sorte
00:25:33 Que Madame Ursula von der Leyen
00:25:35 N'ait pas un statut aussi important
00:25:37 Et aussi déséquilibré par rapport à mon client
00:25:39 Dans le cadre de cette procédure. C'est la première chose
00:25:41 Il faut le protéger. La deuxième, et c'est
00:25:43 Simple à vous dire, à partir, il y a
00:25:45 Des règles. Je vous les lis. Il y a un article
00:25:47 17-3 du traité de l'Union Européenne qui dit
00:25:49 Les membres de la Commission sont choisis
00:25:51 En raison de leur compétence générale, de leur
00:25:53 Engagement européen et parmi les personnalités offrant
00:25:55 Toute garantie d'indépendance
00:25:57 Vous vous souvenez peut-être du cas de Madame
00:25:59 Hédithe Cresson, qui dans les années 90, face à
00:26:01 Un scandale où elle avait finalement
00:26:03 Favorisé son dentiste qu'elle avait
00:26:05 Embauché dans ses conseillers
00:26:07 A la Commission Européenne
00:26:09 Il y a eu tout un scandale. Il y a eu à la suite de ça
00:26:11 La démission de la Commission à laquelle elle appartenait
00:26:13 C'était la Commission sans terre et pour que ça ne se
00:26:15 Reproduise plus, on a mis en oeuvre un
00:26:17 Code des bonnes conduites des commissaires
00:26:19 Européens qui s'appelle le CCME. Ce
00:26:21 CCME vous dit, article 2
00:26:23 Les membres de la Commission
00:26:25 Règlent leur conduite et exercent-la
00:26:27 En fonction, dans le plein respect
00:26:29 De leur devoir d'indépendance, d'honnêteté
00:26:31 De dignité, de loyauté
00:26:33 De délicatesse, conformément aux règles
00:26:35 Annoncées dans les traités, ils observent
00:26:37 Les normes les plus élevées d'éthique
00:26:39 Alors évidemment, et je ne sais pas
00:26:41 La suite du traité européen nous dit
00:26:43 Les membres de la Commission s'abstiennent de tout acte incompatible
00:26:45 Avec leur fonction et si ils
00:26:47 En commettent, et bien alors, il est
00:26:49 Prévu qu'ils puissent être déclarés
00:26:51 Démissionnaires par la Cour de Justice. - Ah mais pour le moment
00:26:53 Elle n'est ni condamnée, ni sanctionnée
00:26:55 - Ah, elle n'est, mais elle est, par exemple
00:26:57 L'article 2.5 dit qu'il ne suffit pas d'être
00:26:59 Honnête, il faut aussi en avoir l'air et s'abstenir
00:27:01 De tout acte qui puisse se présenter
00:27:03 Comme un conflit d'intérêts. Donc elle
00:27:05 Est, même si elle est... - Et souvenez-vous
00:27:07 - Oui, allez-y Frédéric Baccard
00:27:09 Elle n'est pas politicienne, elle est fonctionnaire
00:27:11 - Absolument - Et donc elle se fait l'objet d'une enquête
00:27:13 Où les plaignants sont des Etats membres
00:27:15 Donc ça crée une situation d'incompatibilité, donc le temps
00:27:17 De l'enquête, elle doit être suspendue et elle ne peut plus
00:27:19 Candidater, c'est une règle assez simple
00:27:21 De bonne gestion, donc peut-être quelque part
00:27:23 Cette procédure sur l'achat des vaccins, c'est une bonne
00:27:25 Occasion de leur faire une piqûre de rappel en matière de transparence
00:27:27 Et de démocratie, mais le rôle de la Commission
00:27:29 C'est de respecter les traités
00:27:31 De les faire respecter, et pour être
00:27:33 La présidente de la Commission, il faut avoir une aptitude
00:27:35 A le faire, et manifestement, Madame
00:27:37 Ne remplit plus ces conditions-là et ne respecte pas
00:27:39 Les traités, et donc c'est pour ça qu'on dit qu'elle ne peut plus
00:27:41 Être candidate aujourd'hui - Non, alors sur un point
00:27:43 Très précis, si par exemple
00:27:45 Ursula von der Leyen
00:27:47 Ne demande, ne fait aucune représailles
00:27:49 Par rapport, vous avez
00:27:51 Déjà été vous sanctionnée, Frédéric
00:27:53 Baldan, mais
00:27:55 Donc si j'ai bien compris, je résume simplement
00:27:57 Ursula von der Leyen, aujourd'hui
00:27:59 Ne peut plus être présentée
00:28:01 Par le public - Alors justement puisque
00:28:03 - Elle ne peut plus être présentée
00:28:05 Sans se heurter à un mur juridique
00:28:07 - C'est l'objet de la mise en demeure, puisque
00:28:09 L'article 3 des statuts du PPE, on parle
00:28:11 Plus là des traités, mais des statuts du parti politique
00:28:13 C'est de dire, le PPE
00:28:15 L'association à pourbut devrait
00:28:17 En faveur d'une démocratie libre
00:28:19 Et pluraliste, du respect des droits
00:28:21 De l'homme, des libertés fondamentales et de
00:28:23 L'état de droit, excusez-moi
00:28:25 A partir du moment où vous présentez
00:28:27 Ce type de valeurs, vous vous dites que ce sont
00:28:29 Les vôtres, et bien vous devez présenter des
00:28:31 Candidats qui les reflètent, et ça c'est une
00:28:33 Véritable question. Par ailleurs, à partir du
00:28:35 Moment où on parle des entraves, mais dans cette procédure
00:28:37 Je rappelle que mon client et moi-même
00:28:39 Nous sommes rendus dans les locaux du Parquet européen
00:28:41 Pour demander le dossier de procédure
00:28:43 Pénale avant l'audience du 17 mai, ce qui est
00:28:45 Une obligation, et ce qui est normal
00:28:47 On nous a refusé de nous le donner, on nous a
00:28:49 Envoyé la police pour nous faire évacuer les lieux
00:28:51 Ce qui est quand même extrêmement grave, c'est qu'il y a
00:28:53 Des entraves à tous les niveaux, puisque vous me parlez
00:28:55 Moi en tant qu'avocat, j'estime avoir
00:28:57 Été victime de représailles d'empêchement
00:28:59 D'exercer mon métier. On a d'ailleurs saisi l'ONU
00:29:01 Qui s'occupe de ce dossier en ce moment
00:29:03 - De toute façon, soyons
00:29:05 Clairs, il y a un autre fait qui est
00:29:07 La suspension, elle découle d'abord et avant tout
00:29:09 De la rétention des contrats et de la rétention
00:29:11 Des messages échangés avec Albert Bourla
00:29:13 Ça veut dire que si les institutions avaient joué
00:29:15 Leur rôle correctement, et c'est pour ça qu'aujourd'hui on met en
00:29:17 Demeure Charles Michel, le commissaire à
00:29:19 La justice et le PPE, c'est-à-dire
00:29:21 Vous auriez dû la sanctionner sur le champ
00:29:23 À partir du moment où elle a violé la Chambre des droits fondamentaux
00:29:25 De l'Union européenne, en violant
00:29:27 Tous les principes de transparence et de bonne administration
00:29:29 Ce simple fait-là
00:29:31 Est générateur d'une suspension. - Absolument
00:29:33 Alors moi je vais vous dire Frédéric Baldan, c'est là où on arrive
00:29:35 À un chapitre politique, mais c'est aussi
00:29:37 Important que vous êtes vous-même
00:29:39 Diane, et vous-même Frédéric Baldan, vous êtes
00:29:41 Des citoyens européens
00:29:43 Il y a eu quand même quelque chose
00:29:45 Qui m'a laissé pantois, j'en ai
00:29:47 Beaucoup parlé dans mon émission
00:29:49 C'est que justement, sur le fond du problème
00:29:51 Qui est la transparence des contrats
00:29:53 Vous savez qu'il y a eu un amendement qui a été
00:29:55 Voté par le Parlement européen
00:29:57 Les cinq cents et quelques
00:29:59 Députés du Parlement européen
00:30:01 Pour dire "Nous demandons la transparence
00:30:03 Des contrats entre la Commission européenne
00:30:05 Et Pfizer, et puis les autres"
00:30:07 Eh bien, ce qui m'a
00:30:09 Laissé pantois, et je voudrais avoir un peu
00:30:11 Votre ressenti, c'est que la majorité
00:30:13 Très nette du Parlement européen
00:30:15 C'est prononcé
00:30:17 Contre la transparence
00:30:19 Alors que, qui, qu'on soit de droite
00:30:21 D'extrême droite, d'extrême gauche, du centre
00:30:23 D'en bas ou d'en haut
00:30:25 Qui n'a pas envie de la transparence
00:30:27 Et c'est ce que vous demandiez vous dès le début
00:30:29 Mais presque le Parlement européen
00:30:31 Vous dit "Vous voyez, la transparence
00:30:33 Même nous, Parlement européen
00:30:35 Nous sommes là, et bon, on s'en fiche"
00:30:37 C'est ça qui s'est passé, Frédéric Baldampe ?
00:30:39 Justement, il y a eu un cri
00:30:41 D'alerte qui a été lancé par l'ancienne journaliste
00:30:43 Qui est aujourd'hui médiatrice
00:30:45 Des institutions européennes
00:30:47 Et qui a voulu rendre cette rencontre à transparent
00:30:49 Et je suis assez choqué parce que
00:30:51 Le vote que vous évoquez sur la transparence
00:30:53 A eu lieu un jour à Strasbourg
00:30:55 Où il y avait l'hommage fait à Michel Rivasi
00:30:57 Qui aujourd'hui vient de céder
00:30:59 Et des députés qui ont été à la séance pour rendre hommage
00:31:01 A Michel Rivasi qui voulait la transparence
00:31:03 Sont partis voter contre la transparence
00:31:05 Qui est vraiment ulcérant, je pense, à ce niveau là
00:31:07 Mais c'est une évidence
00:31:09 Qu'il y a un problème
00:31:11 Dans le monde politique aujourd'hui
00:31:13 Qui ne respecte plus les traités
00:31:15 L'état de droit, la démocratie
00:31:17 Et donc c'est bien pour ça qu'on parlait d'une piqueur de rappel de transparence et de démocratie
00:31:19 Je comprends. Oui, Diane Protin ?
00:31:21 J'aurais aimé ajouter justement un mot
00:31:23 Très important à ce sujet. On a parlé à l'instant
00:31:25 De Bruno Lemaire
00:31:27 Dans le cadre d'un dossier que j'ai suivi
00:31:29 Pour l'association Bon Sens qui a
00:31:31 Contesté la validité des
00:31:33 Contrats justement de vaccination
00:31:35 Du fait de ces clauses
00:31:37 Et bien est intervenu dans cette procédure
00:31:39 Est intervenu volontairement
00:31:41 Monsieur Bruno Lemaire en tant que ministre de l'économie
00:31:43 Et a expliqué au conseil d'état
00:31:45 Qu'il ne fallait surtout pas
00:31:47 Prononcer la nullité de ces contrats
00:31:49 Et donc il demandait à l'association Bon Sens
00:31:51 Parce que si on le faisait, on entraverait
00:31:53 La construction européenne qui est en train de se mettre en oeuvre
00:31:55 Puisqu'on va réutiliser, c'est dans le mémoire
00:31:57 De Monsieur Bruno Lemaire, le même type
00:31:59 De contrats pour pouvoir acheter
00:32:01 D'autres choses que des vaccins. Il mettait comme exemple
00:32:03 Par exemple les semi-comméducteurs
00:32:05 Et donc on va se retrouver dans un mécanisme où on va
00:32:07 Faire de l'Europe une centrale d'achat et une autre entreprise
00:32:09 Et vous ne vous tapouchez au contrat. Ah ben c'est ce qu'a dit
00:32:11 Monsieur Bruno Lemaire devant le conseil d'état
00:32:13 Au nom du ministère de l'économie
00:32:15 Donc ça veut dire que ça va se reproduire sur
00:32:17 D'autres produits. Mais c'est comme ça qu'on sauve
00:32:19 L'économie française selon le ministre de l'économie
00:32:21 Et des finances. Merci
00:32:23 Frédéric Baldan, on suivra ça avec vous
00:32:25 Et avec Diane Prota. Merci Diane Prota
00:32:27 Écoutez, c'est quand même une question
00:32:29 Pendante. Est-ce qu'on ne peut pas savoir
00:32:31 Ce qui se passe au nom des
00:32:33 400 millions d'européens
00:32:35 Intéressant. Merci à tous les deux d'avoir été
00:32:37 Avec nous. On va marquer une courte pause sur Sud Radio
00:32:39 On revient dans un instant pour les perles
00:32:41 Les huées et les bravos d'André Bercoff. A tout de suite
00:32:43 Sud Radio Bercoff dans tous ses états
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00:32:51 Terre de France.fr
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00:32:55 Et patriotes présente
00:32:57 Ici Sud Radio
00:33:01 Les français parlent au français
00:33:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:43:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:43:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:43:07 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:43:09 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:43:11 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:43:19 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:43:21 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:43:25 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:43:31 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:44:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:44:33 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:45:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:03 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:07 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:45:13 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:15 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:17 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:19 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:21 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:23 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:25 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:27 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:29 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:31 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:33 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:35 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:37 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:39 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:41 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:43 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:45 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:45:51 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:45:53 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:45:59 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:46:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:46:03 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:46:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:46:15 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:46:25 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:46:51 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:46:53 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:46:55 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:47:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:03 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:07 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:09 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:11 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:13 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:15 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:17 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:19 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:21 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:47:25 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:27 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:47:41 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:47:45 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:47:51 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:47:53 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:48:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:03 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:07 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:09 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:11 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:13 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:15 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:17 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:19 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:21 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:23 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:25 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:27 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:29 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:31 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:33 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:35 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:37 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:39 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:41 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:43 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:45 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:47 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:49 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:51 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:53 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:55 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:57 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:48:59 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:03 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:07 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:09 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:11 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:13 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:15 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:17 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:19 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:21 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:23 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:25 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:27 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:29 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:31 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:49:35 Je n'aime pas la blanquette de veau
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00:49:41 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:43 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:45 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:47 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:49 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:51 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:53 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:55 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:57 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:59 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:01 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:03 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:05 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:07 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:09 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:11 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:13 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:15 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:17 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:19 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:21 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:23 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:25 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:27 Sud Radio
00:50:29 Parlons vrai
00:50:31 Terre de France.fr
00:50:33 Le premier site d'articles français
00:50:35 et patriotes présente
00:50:37 Ici Sud Radio
00:50:39 Les français
00:50:43 parlent au français
00:50:45 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:47 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:49 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:50:51 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:50:53 Je ne suis pas le seul
00:50:55 Les Slivarens visiblement étaient dans tous ses états
00:50:57 quand on a écrit ce livre
00:50:59 Emmanuel au Sahel
00:51:01 L'itinéraire d'une des fêtes
00:51:03 Vous savez qu'il y a un miroir, c'est très intéressant
00:51:05 parce que ça parle de l'Afrique, ça parle de beaucoup de choses
00:51:07 qui se passent en Afrique et qu'on ne connait pas
00:51:09 parce qu'on n'est pas assez enteigné là-dessus
00:51:11 Et puis ça parle aussi
00:51:13 vous savez
00:51:15 comme disait Cocteau
00:51:17 il est temps que les miroirs réfléchissent
00:51:19 c'est un miroir qui réfléchit justement
00:51:21 sur la France et
00:51:23 notamment les dirigeants
00:51:25 et vous parlez, alors on va parler de ça
00:51:27 qu'est-ce qui s'est passé ? Donc il y a eu cela
00:51:29 il y a eu Barkhane, on va passer au Mali
00:51:31 et au fond
00:51:33 quand même
00:51:35 vous ne peut-être pas, je veux dire
00:51:37 jeter la pierre que sur la France
00:51:39 qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi ?
00:51:41 Vous en parlez beaucoup dans votre livre et on a entendu ça partout
00:51:43 que Russes, Chinois
00:51:45 Allemands
00:51:47 et même Italiens
00:51:49 viennent se glisser dans les interstices de l'Afrique
00:51:51 où que la France
00:51:53 et vous dites ce n'est pas les Africains qui ont quitté la France
00:51:55 ce sont la France qui est en train
00:51:57 en partie, je caricature
00:51:59 mais qui est en train
00:52:01 de se désengager de l'Afrique
00:52:03 est-ce qu'il y a de ça ?
00:52:05 En fait la France a été obligée
00:52:07 de se désengager de l'Afrique
00:52:09 du point de vue colonial et compagnie
00:52:11 du point de vue militaire
00:52:13 c'est-à-dire que la façon dont on a été
00:52:15 dont la France a été obligée
00:52:17 de se désengager
00:52:19 à cause de toutes les bêtises
00:52:21 qui ont été faites
00:52:23 allez on va reprendre depuis 2013
00:52:25 pour ne pas faire porter tout le fardeau
00:52:27 à une seule personne
00:52:29 même depuis 2011 si vous voulez
00:52:31 et donc la façon dont
00:52:33 on s'est désengagé
00:52:35 à nuit
00:52:37 et
00:52:39 nos concurrents
00:52:41 qui soient côté Chine
00:52:43 Russie, Iran, Turquie
00:52:45 ou nos alliés
00:52:47 ont vu un espace
00:52:49 américain et autre, ont vu un espace dans lequel
00:52:51 ils pouvaient rentrer, c'est-à-dire que
00:52:53 la France est tellement
00:52:55 à une telle mauvaise image que
00:52:57 maintenant les pays africains font appel
00:52:59 à d'autres, parce que vous êtes un chef d'état africain
00:53:01 vous savez que si vous faites appel
00:53:03 à la France, vous allez avoir une opinion
00:53:05 publique qui va être
00:53:07 qui va pas être
00:53:09 très contente, etc.
00:53:11 et puis vous avez des partenaires
00:53:13 qui vous proposent des choses qui sont plus intéressantes
00:53:15 les Turcs arrivent avec
00:53:17 de l'armement pas cher et très adapté, les Chinois
00:53:19 ont de l'argent pour créer
00:53:21 des infrastructures, les Russes
00:53:23 ont aussi
00:53:25 de l'armement, la diplomatie des céréales
00:53:27 etc. et puis ils sont aussi membres
00:53:29 du conseil de sécurité, c'est-à-dire qu'ils peuvent
00:53:31 aussi intervenir au conseil de sécurité
00:53:33 ça compte. Donc
00:53:35 la France est devenue
00:53:37 et a été totalement
00:53:39 marginalisée. - Alors justement
00:53:41 Lise Levan, est-ce qu'il n'y a pas
00:53:43 moi je me prie de vous poser une question
00:53:45 en lisant votre livre j'ai eu ça, bon, écoutez
00:53:47 les chefs d'état africains ne sont pas tous
00:53:49 ne sont pas des
00:53:51 je ne dirais pas tous, loin de là
00:53:53 mais ils ne sont pas tous des angelots
00:53:55 et des gens, je veux dire
00:53:57 est-ce qu'il n'y a pas aussi le problème, c'est
00:53:59 au plus offrant, quand on leur dit
00:54:01 écoutez on va pas s'occuper de vos affaires
00:54:03 que vous ayez
00:54:05 un certain nombre de pays qui ont été
00:54:07 quand même, je dirais, d'eux-mêmes
00:54:09 qui ont bien massacré, etc.
00:54:11 Nous on va s'occuper de faire des affaires avec vous
00:54:13 de l'économie, de vendre des armes
00:54:15 et puis vos régimes, alors on dit c'est très bien
00:54:17 certes, mais enfin quand même
00:54:19 je veux dire, est-ce qu'il n'y a pas de part et d'autre
00:54:21 là-dedans, beaucoup de cynisme
00:54:23 franchement. - Ah mais il y a beaucoup de cynisme
00:54:25 mais de la part de tout le monde. - De tout le monde, on est bien d'accord
00:54:27 - Parce que si vous voulez, la géométrie
00:54:29 variable
00:54:31 de la France, elle existe aussi
00:54:33 vous avez la France soutient
00:54:35 par exemple
00:54:37 la Guinée, qu'on a créé avec
00:54:39 un poutiste qui s'appelle
00:54:41 Mamadou Ndoumbouya, ou bien
00:54:43 on vient de le voir, Olinguima
00:54:45 du Gabon, qui est lui aussi
00:54:47 un poutiste, et il était à l'Élysée
00:54:49 il y a deux jours, donc
00:54:51 - Mais chacun à s'en prendre
00:54:53 - Voilà, donc je veux dire
00:54:55 sur les valeurs par exemple qu'on défend
00:54:57 on ne peut rien dire
00:54:59 parce que Mamadou Ndoumbouya a fermé
00:55:01 toute la presse
00:55:03 toutes les radios sont
00:55:05 fermées, etc. La France pour
00:55:07 l'instant ne dit rien
00:55:09 les manifestations sont
00:55:11 réprimées, il y a des morts pendant
00:55:13 les manifestations, la France ne dit rien
00:55:15 donc si vous voulez, c'est bien la preuve
00:55:17 que les russes
00:55:19 ne disent rien
00:55:21 donc personne ne peut dire
00:55:23 j'ai des valeurs et je soutiens ces valeurs-là
00:55:25 parce que c'est plus
00:55:27 vrai, et alors sur l'Afrique de l'Ouest
00:55:29 c'est extrêmement lisible
00:55:31 - Alors Leslie Varane justement
00:55:33 ça m'intéresse, vous avez dit, il y a eu
00:55:35 une série de choses qui ont été faites
00:55:37 qui ont fait qu'il y a eu
00:55:39 ce dessaisissement je dirais
00:55:41 quelles sont pour vous
00:55:43 les erreurs ou les fautes
00:55:45 les plus graves
00:55:47 ou en tout cas les plus
00:55:49 patentes qu'ont fait les gouvernements français
00:55:51 successifs, il n'y a pas que...
00:55:53 - Alors on va peut-être pas
00:55:55 reprendre, mais si on reprend
00:55:57 à partir
00:55:59 d'Emmanuel Macron
00:56:01 il y a eu
00:56:03 une succession de bourdes qui n'auraient pas été
00:56:05 si graves, mais
00:56:07 si vous voulez
00:56:09 le fait qu'Emmanuel Macron ne fasse pas
00:56:11 la bonne analyse quand il arrive, qu'il continue
00:56:13 la même
00:56:15 stratégie
00:56:17 que François Hollande
00:56:19 donc que la situation sécuritaire s'améliore pas
00:56:21 ça ne permettait pas à la France
00:56:23 de décider de manière autoritaire
00:56:25 sur tout, et donc
00:56:27 le point clé, le point
00:56:29 du basculement qui vient après plusieurs
00:56:31 étapes, le point clé, le point du basculement
00:56:33 c'est à mon avis
00:56:35 la convocation de Pau
00:56:37 c'est-à-dire on est en
00:56:39 novembre 2019
00:56:41 c'est une année noire pour le Sahel
00:56:43 mais vraiment une année noire, il y a énormément
00:56:45 de morts parmi
00:56:47 les militaires sahéliens au Mali
00:56:49 au Burkina, au Niger
00:56:51 les présidents
00:56:53 sahéliens de l'époque, encore
00:56:55 des présidents
00:56:57 francophiles, Marc-Christian
00:56:59 Gaboré, Ibrahim Boubacar Keta
00:57:01 il y avait
00:57:03 Mamadou Issoufou aussi
00:57:05 donc
00:57:07 ils sont dans une situation extrêmement
00:57:09 difficile, ils n'arrivent pas à ramener
00:57:11 la sécurité, l'opération militaire
00:57:13 française Barkhane n'arrive pas à ramener la sécurité
00:57:15 là-dessus
00:57:17 il y a le sommet de
00:57:19 Sochi en Afrique, en
00:57:21 Russie, où tous
00:57:23 les présidents sahéliens se rendent
00:57:25 et ils commencent à envoyer des messages
00:57:27 en disant "on a peut-être besoin
00:57:29 d'autres partenaires, on peut
00:57:31 diversifier nos partenaires" etc
00:57:33 ils vont tous à Sochi
00:57:35 et là, Emmanuel Macron
00:57:37 voit qu'on est dans un
00:57:39 moment un peu délicat
00:57:41 et comme il le fait souvent
00:57:43 quand il est mis en difficulté, il répond
00:57:45 de manière autoritaire, donc il est
00:57:47 au sommet de l'OTAN et
00:57:49 il convoque tous les présidents sahéliens
00:57:51 au sommet de Pau
00:57:53 - En 2019 ça ? - C'est en novembre
00:57:55 2019. Il convoque tous les
00:57:57 présidents sahéliens au sommet de Pau
00:57:59 et la façon dont il les convoque
00:58:01 on appelle ça la convocation de Pau
00:58:03 mais la façon dont
00:58:05 on leur demande de venir
00:58:07 ça ne passe pas du tout, ça ne passe pas
00:58:09 ni auprès des chefs d'Etat
00:58:11 ni auprès des populations
00:58:13 - Parce qu'ils les convoquent de manière très autoritaire
00:58:15 - Il faut clarifier "est-ce que vous voulez
00:58:17 de la France ? Est-ce que vous ne voulez pas de la France ?"
00:58:19 Il les convoque de manière très autoritaire
00:58:21 et là, je raconte dans le livre
00:58:23 parce que c'est une anecdote assez marrante
00:58:25 les chefs d'Etat
00:58:27 vont se consulter entre eux
00:58:29 et vont décider
00:58:31 de ne pas aller, ils les convoquent à Pau
00:58:33 et vont décider
00:58:35 de ne pas aller à Pau
00:58:37 - Tous ? - Tous
00:58:39 et de convoquer un sommet à
00:58:41 Niamey pour le 15 décembre
00:58:43 c'était le sommet initialement
00:58:45 prévu le 16 décembre
00:58:47 de tous se rencontrer
00:58:49 à Niamey le 15 décembre
00:58:51 et de façon à ce qu'Emmanuel Macron
00:58:53 aille tout seul à Pau
00:58:55 et finalement
00:58:57 il y a un des présidents, c'est le président
00:58:59 nigérien qui balance
00:59:01 à Emmanuel Macron
00:59:03 ce qui était en train de se tramer
00:59:05 et immédiatement après
00:59:07 Emmanuel Macron va déplacer
00:59:09 le sommet au 13 janvier 2020
00:59:11 donc les présidents seront
00:59:13 obligés d'aller à Canossa
00:59:15 mais ça à ce moment là est terrible
00:59:17 et même la convocation de Pau
00:59:19 Emmanuel Macron se met encore en chef de guerre
00:59:21 alors que là tout le monde
00:59:23 est en difficulté parce qu'on n'arrive pas
00:59:25 à pacifier cette région, les djihadistes sont de plus en plus
00:59:27 nombreux, les populations
00:59:29 vivent de plus en plus difficilement
00:59:31 cette situation sécuritaire et surtout
00:59:33 les populations et à raison
00:59:35 elles se demandent, mais enfin on ne comprend pas
00:59:37 comment l'armée française si puissante
00:59:39 avec tout son matériel
00:59:41 n'arrive pas à venir
00:59:43 à bout, donc après il y a des théories
00:59:45 complotistes qui vont se faire
00:59:47 mais comment ils n'arrivent pas à venir
00:59:49 à bout, donc c'est ça
00:59:51 et à ce moment là
00:59:53 moi je pense
00:59:55 c'est mon avis mais
00:59:57 je pense que à partir
00:59:59 de ce moment là c'est fini, Emmanuel Macron
01:00:01 a perdu le Sahel et la
01:00:03 suite ne sera plus qu'un
01:00:05 long chemin de croix pour lui.
01:00:07 On va en parler de la suite effectivement et non
01:00:09 pas de la fin parce que c'est
01:00:11 une suite sans fin après cette petite
01:00:13 pause. Et puis vous aurez la parole évidemment
01:00:15 à l'hôpital pour poser
01:00:17 toutes vos questions. Alesse Livarène qui est notre
01:00:19 invité du jour, on parle du Sahel.
01:00:21 A tout de suite sur Sud Radio.
01:00:23 Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h. André Bercov.
01:00:28 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
01:00:34 Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites.
01:00:47 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
01:00:50 Je ne sais pas si les carottes africaines sont cuites mais en attendant la saga d'Emmanuel au Sahel,
01:00:56 itinéraire d'une des fêtes dont vous parlez,
01:00:58 Alesse Livarène, livre qui est paru
01:01:00 aux éditions Max Milot,
01:01:02 c'est quand même quelque chose
01:01:04 d'assez attristant
01:01:06 pour nous
01:01:08 quand on le lit. Mais je voudrais continuer
01:01:10 un peu sur cet inventaire, on ne peut pas tout voir,
01:01:12 je le renvoie au livre et vraiment je le recommande,
01:01:14 qui est au Niger.
01:01:16 Vous dites la chose la plus
01:01:18 catastrophique, la plus
01:01:20 dramatique.
01:01:22 Oui, ça a été le Niger parce que
01:01:24 il faut voir, le Niger ça arrive
01:01:26 après déjà
01:01:28 une accumulation
01:01:30 d'erreurs. L'armée française
01:01:32 a déjà été
01:01:34 obligée de quitter le Mali,
01:01:36 obligée de quitter le Burkina.
01:01:38 Et là,
01:01:40 il y a le coup d'état du 26 juillet
01:01:42 2023 au Niger.
01:01:44 Et alors
01:01:46 qu'il y avait eu
01:01:48 5 coups d'état auparavant,
01:01:50 et que, quels que soient les coups d'état,
01:01:52 personne n'avait demandé que le
01:01:54 chef d'état déçu
01:01:56 soit remis à son poste.
01:01:58 On avait enterriné les coups d'état,
01:02:00 tous les coups d'état étaient passés comme des lettres
01:02:02 à la poste. Et là,
01:02:04 le coup d'état de
01:02:06 juillet 2023,
01:02:08 la France se cabre
01:02:10 et demande que
01:02:12 le président Mohamed Bazoum
01:02:14 du Niger soit
01:02:16 remis à son poste.
01:02:18 Et vraiment,
01:02:20 on demande que le président... - C'est une exigence pratiquement.
01:02:22 - C'est une exigence que le président
01:02:24 démocratiquement élu soit remis
01:02:26 en place, etc. Ce qui est déjà
01:02:28 une bêtise pour une
01:02:30 raison, c'est qu'une fois qu'un coup
01:02:32 d'état à 48 heures, c'est extrêmement
01:02:34 difficile de remettre un chef d'état
01:02:36 sur son fauteuil. Ça, on le sait.
01:02:38 - On le sait, oui. - Ensuite, ce qui
01:02:40 était très difficile, de cette demande,
01:02:42 c'est que ce coup d'état a
01:02:44 très vite été populaire,
01:02:46 a très vite été porté, parce que
01:02:48 la France, mais pas que la France,
01:02:50 les Européens, etc.,
01:02:52 souvent, ils racontent des histoires,
01:02:54 ils finissent par y croire. C'est la fameuse
01:02:56 phrase, vous savez, "Nous sommes
01:02:58 un empire maintenant, nous créons notre propre réalité."
01:03:00 - Ça s'appelle la prophétie autoréalisée.
01:03:02 - Les prophéties autoréalisatrices.
01:03:04 Donc, ils avaient déclaré que
01:03:06 l'élection de 2021 était
01:03:08 une élection démocratique,
01:03:10 que Mohamed Bazoum avait été élu
01:03:12 démocratiquement, etc.
01:03:14 Ce qui était faux, et tous les Nigeriens
01:03:16 le savaient. C'était une passation de pouvoir
01:03:18 entre l'ancien président et le nouveau président.
01:03:20 Je vous rentre pas dans tous les détails.
01:03:22 Et donc, quand les Nigeriens,
01:03:24 quand la population nigérienne voit
01:03:26 qu'on se cabre, que la CDA
01:03:28 ou l'organisation sous-régionale
01:03:30 met des sanctions, que la
01:03:32 France soutient ces sanctions, etc.,
01:03:34 la population sort
01:03:36 pour soutenir
01:03:38 la jambe.
01:03:40 Et là,
01:03:42 la CDA
01:03:44 et la France vont faire une erreur
01:03:46 majeure, c'est de dire
01:03:48 "Si vous ne
01:03:50 remettez pas en poste
01:03:52 au pouvoir Bazoum,
01:03:54 il y aura
01:03:56 une intervention militaire."
01:03:58 - Ils l'ont dit officiellement.
01:04:00 - Ils l'ont dit officiellement. Et donc,
01:04:02 là, il y a eu une levée
01:04:04 de boucliers. Comment vous voulez imaginer
01:04:06 une intervention militaire dans un pays
01:04:08 qui, depuis 10 ans, est en guerre,
01:04:10 où la CDAO n'avait jamais rien fait
01:04:12 pour les décontrôler ?
01:04:14 - La CDAO, rappelons...
01:04:16 - C'est l'organisation sous-régionale du chef d'État.
01:04:18 - Du chef d'État, oui.
01:04:20 - Et donc, comment vous voulez
01:04:22 que ce soit accepté dans
01:04:24 un des pays qui est le plus pauvre du monde ?
01:04:26 On leur met des sanctions
01:04:28 terribles contre
01:04:30 économiques, alors que
01:04:32 c'est un pays enclavé. Enfin,
01:04:34 c'est toute une succession, et les populations ne supportent pas.
01:04:36 Donc, elles vont soutenir
01:04:38 la jante. Il va y avoir des grands
01:04:40 mouvements populaires, et à ce moment-là,
01:04:42 comme la France... Emmanuel Macron
01:04:44 reste droit dans ses bottes, il veut l'intervention,
01:04:46 ça va durer deux mois.
01:04:48 Et donc,
01:04:50 la population sort,
01:04:52 et la jante
01:04:54 au pouvoir va demander le départ
01:04:56 des militaires français. Et là,
01:04:58 il y aura ces scènes absolument dévastatrices
01:05:00 pour la France, où la population
01:05:02 va compter devant
01:05:04 la base militaire de la France,
01:05:06 à Niamey, exigeant le départ
01:05:08 des forces militaires.
01:05:12 - Les françaises, à Paris.
01:05:14 - Le Niger va demander
01:05:16 le départ de l'ambassadeur
01:05:18 de France. La France va refuser.
01:05:20 Donc, on va se retrouver dans une situation
01:05:22 absolument inédite,
01:05:24 où on a nos forces
01:05:26 militaires, plus un ambassadeur
01:05:28 qui sont coitrés, chacun,
01:05:30 dans leur base.
01:05:32 - Dans leur campement, leur base, oui.
01:05:34 - Franchement, c'est du jamais-vu.
01:05:36 Ça va durer, Emmanuel Macron
01:05:38 ne va rien lâcher. Mais alors,
01:05:40 rien lâcher pendant deux mois,
01:05:42 les manifestations vont continuer,
01:05:44 et puis, fin septembre...
01:05:46 Parce qu'Emmanuel Macron, ce que j'ai oublié de dire,
01:05:48 comptait sur
01:05:50 une intervention militaire de la
01:05:52 CDAO, et comptait...
01:05:54 - Des chefs d'État africains. - Voilà, et comptait aussi
01:05:56 sur, peut-être, l'aide
01:05:58 des autres partenaires européens.
01:06:00 Tout le monde va se dissocier
01:06:02 de cette intervention militaire.
01:06:04 L'Italie, l'Allemagne,
01:06:06 les Américains, qui refusent
01:06:08 cette opération militaire,
01:06:10 tout le monde va se dissocier de cette posture.
01:06:12 Il va rester dans cette posture, malgré tout,
01:06:14 jusqu'à la fin septembre. Et puis,
01:06:16 à la fin septembre, il va finir
01:06:18 par jeter l'éponge, comme si
01:06:20 de rien n'était, et comme si rien
01:06:22 ne s'était passé. Mais là, ça a été
01:06:24 la menace d'intervention militaire
01:06:26 sur ce coup d'État.
01:06:28 - A laissé des traces. - Ah oui.
01:06:30 Et ça laisse des traces encore aujourd'hui.
01:06:32 Parce que l'agent
01:06:34 Tanihame ne veut plus
01:06:36 entendre parler de la France, les Français
01:06:38 n'ont plus de visa, tout est
01:06:40 bloqué. Je rappelle quand même que dans
01:06:42 ces trois pays, on n'a plus d'ambassadeur de France.
01:06:44 - Actuellement, il n'y a aucun
01:06:46 ambassadeur de France. - Non, il n'y a plus d'ambassadeur de France, ni au Niger,
01:06:48 ni au Burkina, ni au Mali.
01:06:50 - C'est quand même un résultat
01:06:52 triste, si on peut dire.
01:06:54 - Oui, c'est très triste.
01:06:56 Et au Niger, on aurait pu s'éviter ça,
01:06:58 parce qu'on avait vu comment ça s'était passé
01:07:00 au Mali, on avait vu que les sanctions
01:07:02 avaient soulevé
01:07:04 les foules et avaient, au contraire,
01:07:06 apporté une légitimité à l'agent
01:07:08 malienne. Donc on savait que
01:07:10 les sanctions étaient contre-productives.
01:07:12 On l'avait vu au Burkina. Donc on
01:07:14 aurait pu échapper à ça, il suffisait
01:07:16 juste de voir toutes les leçons
01:07:18 de ce qui s'était passé avant,
01:07:20 on aurait pu être tirés, et ça n'a pas été fait.
01:07:22 - C'est pour ça que ça donne un portrait de nos dirigeants,
01:07:24 enfin bon, on peut en parler,
01:07:26 mais il y a quelque chose que je voudrais évoquer
01:07:28 avec vous, je vous en parlais dans le livre,
01:07:30 "Les Slytharen", qui est quand même,
01:07:32 je ne dirais pas le point d'orgue,
01:07:34 mais qui nous a tous laissés pantois à l'époque déjà.
01:07:36 Vous dites d'ailleurs, vous l'écrivez
01:07:38 comme ça, "à cette litanie s'ajoute
01:07:40 également une perle", c'est ce que vous écriviez
01:07:42 dans votre livre, "un bijou, une
01:07:44 merveille est celle d'avoir confié l'organisation
01:07:46 internationale de la francophonie".
01:07:48 La francophonie, 350
01:07:50 millions de francophones dans le monde.
01:07:52 À une anglophone,
01:07:54 en 2018,
01:07:56 la France a pesé de tout son poids
01:07:58 pour que, dites-vous, pour que
01:08:00 la direction de cette organisation revienne
01:08:02 à Louise Mushiki-Wabo,
01:08:04 ancienne ministre des Affaires étrangères
01:08:06 du Rwanda, qui ne parlait pas
01:08:08 un mot de français. Donc,
01:08:10 l'organisation de la francophonie est donnée
01:08:12 à quelqu'un, mais c'est quoi cette histoire ?
01:08:14 - Je ne sais pas si,
01:08:16 pour être juste, je ne sais pas si,
01:08:18 je pense que,
01:08:20 comme le Rwanda était francophone
01:08:22 avant de décider d'être anglophone, je pense que
01:08:24 Louise Mushiki-Wabo parle
01:08:26 français. Mais,
01:08:28 elle est la représentante
01:08:30 d'un État anglophone.
01:08:32 Donner la francophonie
01:08:34 à un État anglophone, je veux dire,
01:08:36 c'est une chose
01:08:38 qu'il fallait faire,
01:08:40 on l'a fait.
01:08:42 - Alors qu'il y a combien
01:08:44 d'Africains francophones,
01:08:46 d'Africains francophones ?
01:08:48 - Vous l'avez dit, ça doit être,
01:08:50 dans ce jeu-là, 300 millions,
01:08:52 peut-être. Et donc, en plus,
01:08:54 on donne à une Rwandaise,
01:08:56 et le plus
01:08:58 grand pays francophone au monde,
01:09:00 il ne faut pas oublier que c'est la République
01:09:02 démocratique du Congo, avec
01:09:04 110 millions d'habitants.
01:09:06 Et comme le Rwanda
01:09:08 et la République démocratique
01:09:10 du Congo sont en conflit
01:09:12 depuis 30 ans... - Et il y a des massacres encore,
01:09:14 il y a des massacres encore. - Des centaines de milliers de morts,
01:09:16 hommes, femmes et enfants, ça aussi, on n'en parle pas.
01:09:18 - Donc,
01:09:20 comme les Congolais
01:09:22 de Kinshasa
01:09:24 sont vent debout contre le Rwanda,
01:09:26 on s'est mis,
01:09:28 pour faire plaisir à un petit État,
01:09:30 le Rwanda, avec qui on avait envie
01:09:32 pour des raisons historiques de retrouver
01:09:34 des bonnes relations, on s'est
01:09:36 mis à dos 100 millions de francophones.
01:09:38 Et après,
01:09:40 et de toute façon, Mushike Wabu,
01:09:42 Louise Mushike Wabu, a fait
01:09:44 ce qu'elle
01:09:46 devait faire, c'est-à-dire à peu près
01:09:48 rien sur la francophonie. Je veux dire,
01:09:50 l'organisation internationale de la francophonie
01:09:52 est vraiment
01:09:54 absente. A sa décharge,
01:09:56 mais c'est vrai aussi pour Macron, c'est-à-dire que
01:09:58 tous ces outils
01:10:00 qui étaient des outils de soft power,
01:10:02 très importants pour la France, ont été
01:10:04 au fil du temps dévitalisés.
01:10:06 Et donc là, ça a été dévitalisé
01:10:08 sous Sarkozy, sous Hollande, et puis maintenant,
01:10:10 on arrive à
01:10:12 la fin de la course. - Certes, mais on peut
01:10:14 peut-être justement, vous parlez toujours, et c'est
01:10:16 vrai que ça remonte, c'est pour ça qu'il ne s'agit pas de
01:10:18 porter toutes les responsabilités sur une
01:10:20 personne, qu'elle soit présidente de la République,
01:10:22 c'est clair, mais
01:10:24 on peut revitaliser, on peut
01:10:26 changer de voix, on peut changer de direction,
01:10:28 ça arrive, c'est ça le facteur
01:10:30 humain, c'est aussi de regarder, de changer
01:10:32 de direction. Et Stéphane, je crois que nous avons...
01:10:34 - C'est Jean-Paul qui nous appelle depuis
01:10:36 Draguignon. Bonjour Jean-Paul. - Bonjour Jean-Paul.
01:10:38 - Bonjour Madame,
01:10:40 bonjour André, merci de me donner la parole.
01:10:42 J'aurais une question,
01:10:44 Madame, à vous poser. Ne
01:10:46 pensez-vous pas qu'il y a un manque
01:10:48 de connaissances
01:10:50 de la part de notre cher président
01:10:52 et de ceux qui l'entourent,
01:10:54 des justes coutumes que l'on doit
01:10:56 avoir envers
01:10:58 d'autres pays, qu'il y a
01:11:00 une forme d'arrogance qu'entombe
01:11:02 l'arrogance qu'il a envers le peuple
01:11:04 français, ne serait-ce
01:11:06 que pour le citer.
01:11:08 Et de plus,
01:11:10 je vous dirais que tout ce
01:11:12 que vous avez dit m'amène
01:11:14 à une inquiétude supplémentaire
01:11:16 vis-à-vis de la
01:11:18 diplomatie
01:11:20 que l'on a aussi
01:11:22 envers la Russie.
01:11:24 Voilà, je pense qu'on a
01:11:26 à notre tête des gens qui ne
01:11:28 sont que dans leur ego, qui ne sont que
01:11:30 dans leur petite gloire
01:11:32 et il n'y a plus de
01:11:34 diplomatie française,
01:11:36 il n'y a plus de discussion,
01:11:38 ils veulent imposer, avoir raison
01:11:40 de tout, sans s'occuper
01:11:42 de ce que peuvent penser
01:11:44 les interlocuteurs qui sont face à eux.
01:11:46 Et je trouve que cela est très dangereux
01:11:48 et au travers de ce que vous nous avez
01:11:50 expliqué, notamment que l'on n'a plus
01:11:52 d'ambassadeurs dans ces trois pays,
01:11:54 je trouve que
01:11:56 les Français, et notamment
01:11:58 les parlementaires et autres sénateurs,
01:12:00 devraient quand même s'emparer
01:12:02 un peu de ces affaires et
01:12:04 essayer de mettre un
01:12:06 terme à tout cela.
01:12:08 - Merci Jean-Paul.
01:12:10 Je dois dire, c'est vrai,
01:12:12 Leslie Varenne vous en parlait dans votre livre,
01:12:14 il faut quand même le rappeler, même si
01:12:16 on avait des copains
01:12:18 qu'on mettait en poste d'ambassadeur,
01:12:20 mais là le quai d'Orsay n'existe
01:12:22 plus pratiquement, enfin,
01:12:24 le corps diplomatique en tant que tel.
01:12:26 - Alors, Emmanuel Macron
01:12:28 a décidé,
01:12:30 quand il décide,
01:12:32 vous savez, c'est
01:12:34 lors du dernier remaniement,
01:12:36 où il dit,
01:12:38 il demande à ses ministres
01:12:40 d'être des soldats de l'an 2,
01:12:42 des soldats révolutionnaires,
01:12:44 et que maintenant il faut lutter contre
01:12:46 le grand effacement. - Le coup de parole des actes.
01:12:48 - Voilà, lutter contre
01:12:50 le grand effacement de la France. C'est intéressant
01:12:52 parce qu'Emmanuel Macron a des fulgurances,
01:12:54 donc c'est lui-même qui parle du grand effacement de la France,
01:12:56 ce n'est pas moi qui le dis,
01:12:58 donc il a bien conscience de ça.
01:13:00 Mais il dit ça,
01:13:02 mais il ne donne pas les outils
01:13:04 pour, et au contraire, au lieu de donner
01:13:06 les outils pour, il a
01:13:08 dissous le corps diplomatique,
01:13:10 ce qui fait que ce qui se faisait
01:13:12 de manière marginale avant
01:13:14 est maintenant institutionnalisé,
01:13:16 on pourra mettre un grand flic
01:13:18 dans une ambassade ici,
01:13:20 etc., et qui fait que
01:13:22 la spécialisation,
01:13:24 la passion,
01:13:26 les connaissances,
01:13:28 l'expérience, parce que la diplomatie,
01:13:30 on le voit souvent,
01:13:32 c'est des mots, on n'emploie pas un mot
01:13:34 à la place d'un autre, vous avez vu ce que
01:13:36 le mot "troupe au sol" a fait,
01:13:38 qui n'est pas un mot diplomatique.
01:13:40 - "Troupe au sol" en Ukraine, etc.
01:13:42 - Voilà, et donc
01:13:44 tout ça,
01:13:46 c'est un métier,
01:13:48 et c'est vraiment un métier d'orfèvre,
01:13:50 et tout ça disparaît, ce qui fait que
01:13:52 voilà, on est
01:13:54 dans cette situation-là, mais je pense que
01:13:56 votre auditeur a absolument
01:13:58 raison, j'ai rien à
01:14:00 dire de ce qu'il a dit, parce que c'était
01:14:02 assez juste. - C'est exactement.
01:14:04 - On va continuer de parler du Seine
01:14:06 dans un instant après cette petite pause, et puis
01:14:08 évidemment 0826 300 300
01:14:10 pour réagir à tout de suite sur Sud Radio.
01:14:12 Sud Radio Bercov dans tous ses états,
01:14:14 appelé maintenant pour réagir 0826 300 300.
01:14:16 Terre de France.fr,
01:14:18 le premier site d'articles français
01:14:20 et patriotes, présente...
01:14:22 - Ici Sud Radio,
01:14:24 les Français parlent
01:14:26 au français.
01:14:28 Je n'aime pas
01:14:30 la blanquette de veau.
01:14:32 Je n'aime pas
01:14:34 la blanquette de veau.
01:14:36 - Sud Radio Bercov dans tous ses états,
01:14:38 appelé maintenant pour réagir
01:14:40 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
01:14:42 - De retour sur Sud Radio, nous sommes
01:14:44 ensemble jusqu'à 14h avec Leslie Varenne
01:14:46 qui vient nous voir pour son livre "Emmanuel"
01:14:48 au Sahel, itinéraire d'une des fêtes
01:14:50 des éditions Max Milot,
01:14:52 et nous avons Antoine qui nous appelle depuis
01:14:54 Mulhouse. Bonjour Antoine. - Bonjour Antoine.
01:14:56 - Oui, bonjour
01:14:58 Monsieur Damm. Écoutez,
01:15:00 voilà, bon, je
01:15:02 conçois tout à fait ce que
01:15:04 révèle cette dame,
01:15:06 mais je pense qu'il manque peut-être un
01:15:08 élément qui est celui que la
01:15:10 France ne pratique pas,
01:15:12 ce que pratiquent les pays qui nous mettent dehors
01:15:14 au Sahel. J'ai une petite expérience,
01:15:16 17 ans au Sahel, 4 coups d'État,
01:15:18 on retourne une population
01:15:20 en 24h, c'est pas la population
01:15:22 qui décide, c'est un
01:15:24 petit État-major qui met les gens dans
01:15:26 la rue et qui vous retourne et tout le monde
01:15:28 manifeste contre la France.
01:15:30 Donc il manque toujours ce petit
01:15:32 élément de, dirais-je un petit peu,
01:15:34 de dessous des pratiques que
01:15:36 nous on ne fait pas. Alors qu'on ne l'est pas
01:15:38 vu venir ou qu'on ne l'est pas géré,
01:15:40 ça c'est peut-être autre chose.
01:15:42 - Mais vous pensez que c'est un petit
01:15:44 élément Antoine, vous pensez que,
01:15:46 je veux dire, on peut retourner ça, que certes
01:15:48 les populations peuvent être retournées, c'est vrai
01:15:50 partout, pour l'Afrique comme pour l'Europe,
01:15:52 mais vous pensez que tous les coups d'État qui a eu lieu,
01:15:54 ce sont des coups d'État
01:15:56 de population retournée, pour vous ?
01:15:58 - Non, c'est pas la population
01:16:00 qui est retournée, c'est un petit État-major
01:16:02 de 8-10 bonhommes, hein, que j'ai
01:16:04 fréquenté, enfin fréquenté, je vais dire
01:16:06 que j'ai pratiqué ou que j'ai connu,
01:16:08 qui avant étaient,
01:16:10 comment dirais-je, ils étaient toujours un
01:16:12 adepte à la France, parce qu'on
01:16:14 avait aussi, du coup,
01:16:16 du temps des antisocialistes sont venus,
01:16:18 après l'appel de la bombe, on a eu l'URPR,
01:16:20 on a eu la mairie de Paris, j'ai vécu tout ça
01:16:22 monsieur. Donc, on travaillait
01:16:24 en France, mais on a éternel
01:16:26 de parti, et j'ai toujours,
01:16:28 comment dirais-je, milité avec les
01:16:30 Nigériens que je connaissais, je disais
01:16:32 toujours, faites des relations d'État-État
01:16:34 et pas de parti à parti.
01:16:36 Aujourd'hui, ce n'est
01:16:38 plus la question de
01:16:40 parti à parti avec la France
01:16:42 et les États du Sahel,
01:16:44 Mali, Burkina,
01:16:46 Niger, hein, quand on compare
01:16:48 les coups d'État et de la façon
01:16:50 dont ils se sont produits,
01:16:52 pardon, c'est qu'on voit bien
01:16:54 que derrière, il y a une manœuvre
01:16:56 qui est différente par rapport
01:16:58 à la nôtre, mais qui est la même
01:17:00 dans ces 3-4 pays du Sahel.
01:17:02 Et d'autres qui vont peut-être suivre.
01:17:04 - Qu'en pensez-vous
01:17:06 Leslie Barret ? - Je pense que
01:17:08 chaque coup d'État est différent,
01:17:10 et donc, dans le livre, d'ailleurs,
01:17:12 j'ai tout un
01:17:14 long chapitre
01:17:16 coup d'État dans lequel je décris
01:17:18 les coups d'État par le menu,
01:17:20 il n'y en a pas un qui s'est passé de la même
01:17:22 manière, moi je vois
01:17:24 deux coups d'État qui sont,
01:17:26 qui ont après
01:17:28 un soutien populaire,
01:17:30 c'est le Mali,
01:17:32 le premier au Mali en août
01:17:34 2020, et celui de
01:17:36 juillet 2023 au Niger,
01:17:38 parce que c'est deux coups d'État qui viennent
01:17:40 débloquer des situations démocratiques
01:17:42 bloquées.
01:17:44 Au Burkina Faso,
01:17:46 c'est autre chose, c'est l'armée
01:17:48 entre elles, c'est encore un autre
01:17:50 problème, il n'y a pas eu de soutien populaire
01:17:52 au Burkina Faso. En Guinée,
01:17:54 c'est le plus spécifique
01:17:56 parce que, comme je raconte
01:17:58 dans le livre, à mon avis il y a eu au moins
01:18:00 une ingérence extérieure,
01:18:02 même si la population
01:18:04 l'a accepté parce qu'il y avait eu
01:18:06 un troisième mandat, mais hein,
01:18:08 et au Tchad c'est encore autre chose puisque
01:18:10 c'est un coup d'État constitutionnel.
01:18:12 Donc tous les coups d'État sont différents,
01:18:14 que l'on
01:18:16 retourne la population, alors c'est vrai
01:18:18 que les
01:18:20 chefs d'État eux-mêmes ont payé des manifestants,
01:18:22 que l'on peut
01:18:24 instrumentaliser des manifestants,
01:18:26 on peut le faire,
01:18:28 ça s'est fait d'ailleurs,
01:18:30 les chefs d'État, avant les coups d'État,
01:18:32 les chefs d'État l'ont fait, après les coups
01:18:34 d'État ils l'ont encore fait,
01:18:36 on paye 1000 francs par ci,
01:18:38 1000 francs par là, on peut avoir une manif,
01:18:40 des manifs gigantesques
01:18:42 comme il y a eu au Mali
01:18:44 et au Niger,
01:18:46 lorsque des sanctions ont été imposées,
01:18:48 c'est impossible, il y a un vrai
01:18:50 soutien populaire, donc on fait
01:18:52 quand même la différence entre
01:18:54 les instrumentalisations
01:18:56 et le soutien populaire, une gente ne peut pas
01:18:58 tenir sans soutien populaire.
01:19:00 Sauf si elle est dans la répression
01:19:02 comme au Burkina Faso actuellement.
01:19:04 - Comme dans d'autres pays,
01:19:06 mais c'est vrai en tout cas que c'est
01:19:08 toujours très compliqué, il y a toujours un côté
01:19:10 effectivement de corruption et autre
01:19:12 qui existe, mais ça ne suffit pas à expliquer
01:19:14 le tableau.
01:19:16 - Alors ça ne suffit pas à expliquer,
01:19:18 on ne peut pas essentialiser,
01:19:20 on ne peut pas...
01:19:22 Il n'y a jamais
01:19:24 un seul critère, il y a beaucoup de critères,
01:19:26 donc on peut dire une chose et son contraire.
01:19:28 - En tout cas,
01:19:30 moi je renvoie à votre livre,
01:19:32 que vous soyez ensuite d'accord ou pas
01:19:34 d'accord, mais lisez-le,
01:19:36 il y a encore une fois énormément
01:19:38 d'éclaircissements.
01:19:40 Juste pour
01:19:42 finir cette émission, Leslie Varane,
01:19:44 est-ce qu'aujourd'hui, très franchement et très
01:19:46 froidement, est-ce qu'aujourd'hui la France
01:19:48 en Afrique, et toujours
01:19:50 la France qu'elle a été pendant
01:19:52 des décennies,
01:19:54 voire
01:19:56 plus d'un siècle,
01:19:58 où effectivement c'est devenu, disons
01:20:00 le mot, un pays européen comme
01:20:02 un autre, c'est-à-dire, est-ce que c'est devenu
01:20:04 qui n'est pas rien,
01:20:06 l'Allemagne, l'Italie, je parle toujours vis-à-vis
01:20:08 de l'Afrique, l'Allemagne, l'Italie
01:20:10 ou autre, ou le Portugal
01:20:12 ou l'Espagne... - Et les Etats-Unis qui sont
01:20:14 très très présents. - Et les Etats-Unis bien sûr,
01:20:16 enfin non, je parlais de pays européens
01:20:18 là justement, je disais un pays européen
01:20:20 comme un autre. - Ah oui d'accord, ok pardon, excuse-moi.
01:20:22 - Donc effectivement,
01:20:24 où est-ce que
01:20:26 il y a encore une possibilité
01:20:28 en tout cas de bouger,
01:20:30 peut-être pas de retrouver
01:20:32 ce qui s'était passé, le monde change
01:20:34 et on le sait ô combien,
01:20:36 mais voilà, qu'est-ce
01:20:38 qui peut se faire, ou surtout
01:20:40 est-ce qu'on est aujourd'hui, bon bah un pays
01:20:42 entre guillemets, tristement
01:20:44 normalisé ? - Alors
01:20:46 d'abord ça dépend des pays,
01:20:48 ça dépend des endroits, mais quand même
01:20:50 même dans les pays où
01:20:52 la France, on peut
01:20:54 considérer que la France a encore une
01:20:56 certaine influence,
01:20:58 la France est quand même très
01:21:00 marginalisée. Donc ça
01:21:02 même comme
01:21:04 la Côte d'Ivoire, ou même comme
01:21:06 le Cameroun, si vous prenez
01:21:08 l'Afrique... - Le Sénégal, même le Sénégal.
01:21:10 - Le Sénégal, ils viennent de changer
01:21:12 et donc la France
01:21:14 aura un rôle à jouer,
01:21:16 alors là comme un autre pays européen,
01:21:18 mais même dans des pays
01:21:20 où la France a
01:21:22 encore des liens
01:21:24 étroits, Savoie
01:21:26 portera
01:21:28 beaucoup moins. Dans d'autres
01:21:30 pays, là il y a eu des confrontations,
01:21:32 donc c'est tous les pays du
01:21:34 Sahel,
01:21:36 je pense que... - Ça vous dit que c'est terminé ?
01:21:38 - Ça c'est terminé...
01:21:40 - C'est terminé comme c'était avant quoi ?
01:21:42 - C'est terminé, de toute façon
01:21:44 c'est terminé comme c'était avant, partout.
01:21:46 - Partout, oui. - C'est partout.
01:21:48 Après on aura un rôle plus ou moins...
01:21:50 La France
01:21:52 a encore une image, un rôle
01:21:54 symbolique, mais pas déterminant.
01:21:56 - Il restera
01:21:58 la francophonie un peu.
01:22:00 - Il restera la...
01:22:02 Mais bon, dans les pays du Sahel, en tout cas,
01:22:04 tant que les mêmes
01:22:06 chefs d'État restent en place de part et d'autre,
01:22:08 je pense qu'on ne pourra pas bouger.
01:22:10 Là il faudra des changements pour que
01:22:12 ça bouge, parce qu'on a été trop loin
01:22:14 dans les invectives,
01:22:16 dans les menaces, etc.
01:22:18 Après, la France
01:22:20 a encore des atouts,
01:22:22 mais
01:22:24 ça ne pourra plus
01:22:26 se faire comme avant,
01:22:28 et j'aime à dire que ça ne pourra se faire
01:22:30 que dans un
01:22:32 rapport respectueux. - Avec des présidents
01:22:34 qui savent ce qu'ils sachent.
01:22:36 - Avec des présidents qui savent...
01:22:38 - Qui savent ce qu'ils ne savent pas.
01:22:40 - Qui savent... - Non, enfin, qui...
01:22:42 Avec des présidents
01:22:44 qui sont conscients
01:22:46 de ne pas tout savoir.
01:22:48 - Merci Leslie Varen d'avoir été avec nous,
01:22:50 merci André Bercoff d'avoir animé cette émission,
01:22:52 on rappelle votre livre, Leslie Varen,
01:22:54 "Emmanuel au Sahel, l'itinéraire d'une défaite",
01:22:56 c'est aux éditions Max Milot.
01:22:58 On va se retrouver demain entre midi et 14h.
01:23:00 Tout de suite, c'est Brigitte Lallet sur Sud Radio. A demain.
01:23:02 - Sud Radio Bercoff,
01:23:04 dans tous ses états,
01:23:06 midi 14h. André Bercoff.
01:23:08 Avec Terre de France.fr,
01:23:10 le premier site d'articles français et patriote.
01:23:12 et patriote.

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