180 Minutes Info (Émission du 30/05/2024)

  • il y a 4 mois
Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi

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00:00:00 Bonjour et bienvenue, je suis ravie de vous accueillir pour une nouvelle édition de 180 minutes info avec le journal bien sûr à suivre de Vincent Farandes
00:00:08 Aujourd'hui Maddy Saidi et Vincent Lamorandière sont avec moi pour décrypter l'actualité, on se retrouve juste après l'éphéméride du jour, à tout de suite
00:00:29 Chers amis bonjour, nous célébrons aujourd'hui la fête de Jeanne d'Arc qui est sans doute l'une des figures les plus vénérées de l'église
00:00:37 et non seulement en France mais également dans le monde entier. Pourtant elle n'a été canonisée qu'en 1920
00:00:44 L'église en effet a été très longue à se prononcer sur le cas de cette jeune femme extraordinaire née en 1412 dont vous connaissez le dessin à grande ligne
00:00:53 l'appel à délivrer le royaume de France reçu à Donrémy, la reconnaissance du dauphin à Chinon, sa victoire contre les anglais à Orléans
00:01:02 le sacre de Charles VII à Reims, la capture à Compiègne et pour finir le bûcher à Rouen où elle fut condamnée par un évêque
00:01:12 Au delà de ce parcours qui ne dura que 26 mois, il faut retenir la foi inébranlable de Jeanne malgré les épreuves
00:01:20 en particulier la trahison, l'abandon, la condamnation par l'église et bien sûr la mort affreuse qui fut la sienne à l'âge de 19 ans
00:01:30 Je vous cite cette réponse admirable qu'elle fit au juge qui lui demandait si elle était en état de grâce
00:01:36 "Si je n'y suis, Dieu m'y mette et si j'y suis, Dieu m'y garde"
00:01:42 Sachez enfin que Jeanne est aussi une héroïne de la République, c'est une loi de 1920 qui a fait du 2ème dimanche de mai la fête nationale de Jeanne d'Arc
00:01:53 Et je vous laisse avec cet extrait d'une prière composée dans le diocèse d'Orléans à l'occasion du centenaire de sa canonisation
00:02:01 "Toi Jeanne, soutiens les femmes et les hommes qui ont la lourde tâche de gérer les affaires de la France"
00:02:09 C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis, ciao
00:02:15 Et nous revoici avec la une de l'actualité bien sûr, le grand débat des européennes à suivre impérativement sur CNews à partir de 21h
00:02:32 Les principales têtes de liste vont s'affronter à l'exception de deux personnalités, Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint
00:02:38 qui ont refusé l'invitation au débat à suivre sur CNews bien évidemment à partir de 21h
00:02:44 En attendant on se dirige vers la Canal Factory, tout est déjà prêt, Maxime Legay vous êtes avec Olivier Gangloff
00:02:50 Bonjour messieurs, dévoilez nous un petit peu les coulisses à quelques heures du début de ce débat
00:03:01 Comment ça se fait que ça marche ?
00:03:04 Exceptionnel dans ce studio Canal+ Factory, ce plateau, c'est ici, l'arène où auront lieu les joutes verbales entre les différents candidats
00:03:14 Les six des têtes de liste, des huit principales têtes de liste puisque vous l'avez rappelé, Raphaël Glucksmann du Parti Socialiste
00:03:20 et Marie Toussaint d'Europe Écologie Les Verts ont refusé de venir participer à ce débat alors même qu'ils ont été invités par nos rédactions
00:03:28 Leurs pupitres sont tout de même présents sur place, sait-on jamais vont-ils peut-être changer d'avis et venir croiser le fer avec les autres candidats
00:03:36 C'est aussi une manière de représenter leur absence dans ce grand moment démocratique
00:03:41 Des candidats qui vont donc tenter de répondre à cette question centrale, quelle France dans quelle Europe ?
00:03:47 Ils auront pour cela toute la soirée qui sera consacrée et qui sera animée derrière ce pupitre principal
00:03:54 l'excellente Laurence Ferrari et le non moins talentueux Pierre De Villeneuve à 21h sur CNews et Europe 1
00:04:01 Merci beaucoup, on compte les heures d'ores et déjà, on vous retrouvera d'ici là pour cette montée en puissance de l'événement
00:04:07 Maxime Leguet et Olivier Gangloff pour les images
00:04:10 Et justement ce sera longuement évoqué ce soir, Vincent, notre dernier sondage CSA pour CNews
00:04:15 sur le rétablissement des frontières dans l'espace Schengen pour les ressortissants extra-européens
00:04:21 66 personnes des personnes interrogées sont pour une telle mesure, 33% contre, on voit les détails avec Sarah Varni
00:04:29 A quelques jours des élections européennes, l'immigration et notamment le contrôle des frontières est au coeur des débats
00:04:36 Dans un sondage CSA pour CNews, à la question "faut-il rétablir les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen pour les ressortissants extra-européens"
00:04:44 66% des français interrogés se disent pour et 33% se disent contre
00:04:50 Une proposition qui n'est pas uniquement soutenue par la droite, 48% des français proches de la gauche se disent pour
00:04:57 L'Union Européenne a connu ces dernières années une forte accélération migratoire
00:05:01 Selon l'Observatoire de l'immigration et de la démographie, la dynamique de l'asile en Europe est hors de contrôle
00:05:07 L'état actuel du droit de Schengen troue absolument la cohérence de notre politique d'immigration légale
00:05:12 C'est-à-dire que, comme vous le soulignez justement, un titre de séjour octroyé dans un pays membre de Schengen
00:05:17 Ou un visa Schengen octroyé par l'un de ces pays autorise à circuler librement dans tout l'espace
00:05:22 Et ça crée aussi des filières d'immigration illégales qui arrivent en aval de ces voies-là
00:05:27 C'est ingérable
00:05:28 Face à ce constat, l'Observatoire de l'immigration et de la démographie propose de revenir à l'esprit Schengen
00:05:34 Et de limiter la libre circulation dans l'espace aux seuls européens
00:05:38 L'espace Schengen regroupe 27 pays dont 23 états membres de l'Union Européenne
00:05:42 Plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler sans être soumises à des contrôles
00:05:47 Ma grand-mère était une jumelle
00:05:49 Le reste de l'actualité au Proche-Orient
00:05:52 Et malgré l'indignation internationale, les combats et les bombardements se poursuivent dans le sud de la bande de Gaza
00:05:58 L'armée israélienne a annoncé avoir pris le contrôle du couloir de Philadelphie
00:06:01 Cette zone tampon à la frontière avec l'Egypte
00:06:04 Dans le même temps, les bombardements se sont poursuivis du nord au sud de la bande de Gaza
00:06:09 Les images sont commentées par Corentin Brion
00:06:11 Une zone stratégique désormais sous contrôle
00:06:16 C'est ce qu'affirme l'armée israélienne qui annonce avoir investi le couloir de Philadelphie
00:06:21 Une zone entre Gaza et l'Egypte
00:06:23 L'armée affirme avoir découvert une vingtaine de tunnels
00:06:26 Dans ce corridor frontalier qu'elle soupçonne de servir à la contrebande pour les groupes armés dans le territoire palestinien
00:06:33 Jusqu'à présent, nos forces ont découvert environ 20 tunnels dans la zone du couloir de Philadelphie
00:06:42 Nous sommes en train de vérifier ces tunnels et de les neutraliser pendant que les forces poursuivent leur raid
00:06:47 Une localisation de 14 kilomètres mise en place en 1978 avec un objectif
00:06:56 Interdire la circulation de personnes ou encore de matériel illégal entre l'Egypte et la bande de Gaza
00:07:02 Mais depuis l'attaque du 7 octobre, Israël affirme que des réseaux de trafic négligés par les autorités égyptiennes
00:07:09 Ou échappant à leur surveillance, auraient permis au Hamas de construire ses souterrains et de s'armer au fil des années
00:07:15 De son côté, l'Egypte dément la présence de tunnels et accuse Israël de fausses allégations
00:07:21 Dans le but de poursuivre son opération sur la ville de Rafah
00:07:25 J'appelle la communauté internationale à fournir immédiatement une aide humanitaire à long terme à la bande de Gaza
00:07:33 A mettre fin au siège israélien et à cesser toute tentative de contraindre les palestiniens à quitter leur terre par la force
00:07:40 Le CAIR a toujours affirmé qu'une occupation israélienne du couloir de Philadelphie serait considérée comme le franchissement d'une ligne rouge
00:07:51 Merci beaucoup Vincent, on se retrouve tout à l'heure pour un nouveau point sur l'actualité
00:07:56 On passe à la chronique éco, Eric Dorel-Maden
00:07:58 Bonjour Eric, vous avez choisi de nous parler de cette polémique déjà autour des arrêts maladie
00:08:12 Puisque la cour des comptes recommande un gros tour de vis pour tenter de réduire les dépenses
00:08:18 Est-ce que ça pourrait faire mal ? Est-ce que c'est justifié d'ailleurs ?
00:08:23 Ça pourrait faire mal et c'est pas forcément justifié
00:08:25 Et puis en plus ça vient de Pierre Moscovici, je rappelle, c'est l'actuel président de la cour des comptes
00:08:29 Socialiste, ancien ministre de l'économie et là il y va assez fort
00:08:33 Que dit-il ? Qu'il ne faut plus indemniser les arrêts maladie de moins de 8 jours
00:08:37 En tout cas c'est dans le rapport qu'il a validé
00:08:39 Les arrêts maladie ça représente beaucoup d'argent, c'est 12 milliards par an pour la sécu
00:08:42 Selon lui, il est temps de régler, de modifier ces règles, dit ce rapport
00:08:47 Pourquoi ? Parce qu'entre 2017 et 2022, le coût de ces arrêts a augmenté de 56%
00:08:53 Alors ça c'est ce qu'on avait en effet compris dès hier
00:08:55 Mais ce matin, revirement de la cour des comptes, expliquez-nous
00:08:58 Et oui, elle revient la cour sur cette proposition
00:09:01 Pourquoi ? Parce qu'évidemment c'est impossible à mettre en place
00:09:05 Et puis ce ne sont que des recommandations qui d'ailleurs, je le dis, ne sont jamais prises en compte par le pouvoir
00:09:09 Alors la cour des comptes précise quand même que le maintien du salaire serait assuré par les entreprises
00:09:14 Eh bien dis donc, les PME, les TPE, les petites micro-entreprises, comment feront-elles pour maintenir les salaires ?
00:09:19 Elles n'ont pas forcément les moyens, on ne parle même pas des indépendants qui seraient complètement privés de ressources pendant 8 jours
00:09:24 Mais sur le fond, si on s'intéresse vraiment à ce qu'elle a décelé, est-ce qu'il y a vraiment des abus autour des arrêts maladie ?
00:09:30 Alors c'est intéressant parce qu'il y a plein d'arguments
00:09:33 Effectivement d'abord, si les dépenses ont augmenté, c'est parce que les salaires ont augmenté aussi
00:09:37 Quand on regarde le SMIC brut, il a augmenté de 16% en 5 ans, premièrement
00:09:42 Deuxièmement, le report de l'âge de la retraite impacte les comptes de la sécu
00:09:46 Il y a une population active qui augmente, il ne faut pas l'oublier
00:09:49 La population vieillit aussi, le régime des indépendants a rejoint le régime général
00:09:53 Et puis vous voyez, le taux d'emploi, il progresse chaque année en France, c'est le nombre de personnes vraiment actives
00:09:57 Donc, quand on interroge la CNAM, la Caisse d'Assurance Maladie, sur les fraudes et arrêts maladie
00:10:02 Eh bien, elle ne parle que de 17 millions d'euros de fraude
00:10:06 Donc vous voyez, on est quand même loin des 12 milliards de dépenses que représentent les arrêts de travail
00:10:09 En fait, le vrai problème, c'est tout simplement l'envolée des dépenses maladie en France
00:10:14 Donc on va dire qu'il y a vraiment un dérapage incontrôlé qui ne sera pas facile à contrôler
00:10:19 Merci à vous de nous avoir éclairé sur cette question aujourd'hui
00:10:22 C'était votre programme avec Domexpo
00:10:24 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre
00:10:28 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:10:31 Dans un instant, nos invités vont décrypter ce rapport choc de plusieurs députés
00:10:37 qui livrent leurs conclusions sur les refus d'octobre
00:10:40 Vous allez le voir, en 10 ans, il y a eu une augmentation assez phénoménale
00:10:44 A quoi faut-il l'imputer ? Et puis, comment il remet ? C'est surtout ça la question
00:10:47 De retour avec le Flash Info de Vincent Farandège pour commencer
00:10:55 Et à la lune de l'actualité, encore quelques heures de patience pour les lycéens
00:10:58 Les résultats de Parcoursup attendus depuis 2 mois et demi tomberont ce soir à partir de 19h
00:11:03 945 000 candidats sont concernés dont 169 000 étudiants sont en réorientation
00:11:10 La loi écolo contre les polluants éternels soumise au vote du Sénat
00:11:14 Le texte prévoit de restreindre la fabrication et la vente de certains produits présents dans la vie courante
00:11:19 des objets du quotidien comme les poêles en téflon ou certains emballages alimentaires
00:11:25 Et puis, nouvelle éruption volcanique a eu lieu en Islande
00:11:28 D'importantes coulées de lave s'écoulent d'une faille de plus de 3 km
00:11:31 Les images sont très impressionnantes, les autorités ont fait évacuer la ville voisine de Reikiannes par sécurité
00:11:38 Qu'est-ce que vous faites ?
00:11:41 Je ne fais pas à manger
00:11:42 En téflon ? En téflon c'est quoi ?
00:11:44 Des poêles
00:11:45 Merci beaucoup, je t'ai sûr d'avoir bien compris
00:11:47 Merci Vincent, à tout à l'heure
00:11:49 Maddy Saidi est avec nous, bonjour, je suis communicante je le rappelle
00:11:52 Ainsi que Vincent Lamorandière, bonjour
00:11:54 Vous êtes avocat pénaliste et Sandra Buisson qui nous a rejoint
00:11:58 Sandra, vous allez nous parler de ce rapport choc et de ces chiffres inquiétants
00:12:01 qui émanent de deux députés qui ont livré leur conclusion sur l'état des refus d'obtempérer
00:12:07 C'est un constat amer de cette commission d'enquête parce que ce nombre est en forte augmentation
00:12:12 Au fond, quel est le panorama qui a été dressé par les députés ?
00:12:15 Oui, forte augmentation en 10 ans, entre 2012 et 2022, les refus d'obtempérer simples ont augmenté de 33,7%
00:12:22 et les refus d'obtempérer aggravés ont augmenté de 94,6% selon ces députés
00:12:29 qui constatent, selon eux, une légère baisse entre 2022 et 2023
00:12:33 Alors pourquoi cette forte augmentation ? Un problème de rapport à l'autorité ?
00:12:37 Ils le concèdent, peut-être disent-ils parce que le permis est plus cher, qu'il y a plus de conduite sans assurance
00:12:43 plus de trafic de stupéfiants, mais il n'y a pas de vraie réponse à cette question de la part de ces rapporteurs
00:12:48 parce qu'en fait il n'y a pas d'étude sur les causes des refus d'obtempérer ni sur le profil de ces auteurs
00:12:54 et c'est d'ailleurs une de leurs propositions de mettre sur la table un projet comme celui-ci
00:12:59 Il faut avoir en tête que pour les refus d'obtempérer simples, dans la majorité des cas, ce sont des gens, des kidams
00:13:05 sans assurance ou qui ont bu un verre de trop, qui n'ont plus de points sur leur permis
00:13:11 et qui au final vont commettre un délit plus grave que s'ils n'avaient accepté d'avoir resquillé
00:13:19 Les députés écartent l'idée de sanctionner plus durement ces infractions
00:13:23 Ils estiment que le cadre actuel est bon et que la hausse des refus d'obtempérer n'est pas liée à un quelconque laxisme judiciaire
00:13:30 En revanche, ils veulent que les parquets requièrent plus systématiquement la saisie des véhicules
00:13:34 Est-ce que la loi de 2017 a provoqué plus de "ouvertures de feu"
00:13:40 ce que certains observateurs appellent une sorte de permis de tuer ?
00:13:46 Que disent-ils sur cet aspect ?
00:13:48 C'était une grosse question du rapport. Ils estiment qu'au vu de leurs consultations, la loi n'a pas abouti à une augmentation des tirs
00:13:55 La part des refus d'obtempérer qui a donné lieu à un tir a bien connu un pic en 2017 et en 2018
00:14:01 Mais depuis, sur le nombre de tirs sur des véhicules en mouvement, ils affirment qu'on est revenu au niveau d'avant la loi
00:14:06 Alors, la question leur était posée, fallait-il modifier cet article précisément 435.1 du Code de sécurité intérieure
00:14:14 qui réglemente l'usage des armes pour les forces de l'ordre ?
00:14:16 Les rapporteurs là-dessus s'opposent complètement
00:14:19 Le député Renaissance Duraud ne veut pas toucher à ce cadre légal
00:14:23 Il dit que ça créerait plus de confusion qu'autre chose
00:14:26 Il rappelle que le coeur de cet article 435.1, ça reste l'absolue nécessité d'ouvrir le feu et la stricte proportionnalité
00:14:34 Ce qui est, selon lui, parfaitement clair aux yeux des forces de l'ordre
00:14:37 En revanche, le député socialiste du Nord, le deuxième rapporteur du texte, veut lui modifier un des quatre articles de ce texte
00:14:44 Celui qui porte sur les véhicules qui ne s'arrêtent pas à l'ordre d'arrêt
00:14:47 Actuellement, le tir peut être déclenché si les occupants sont susceptibles de faire des blessés ou des morts dans leur fuite
00:14:54 Il veut remplacer dans ce texte ces éléments
00:14:59 Le tir peut être déclenché si les occupants vont manifestement et de manière imminente faire des blessés ou des morts
00:15:06 C'est ce qu'il voudrait comme nouvelle écriture
00:15:08 Le député dit qu'en resserrant les critères, il veut mieux protéger les policiers
00:15:13 Oui, mais ça c'est aussi une forme de réponse à l'affaire Nahel
00:15:17 On pourrait en dire un mot, enfin je pense qu'on y fait directement allusion
00:15:21 Qui dit rapport dit préconisation, que faut-il retenir ?
00:15:24 Pas mal de propositions, on l'a dit, un état des lieux de qui sont les auteurs de ces refus d'obtempérer
00:15:31 Et quelles sont les causes de ces refus d'obtempérer
00:15:33 Et puis des propositions très concrètes, développer les ERS télécommandées
00:15:37 Vous savez ce qu'on jette sous les roues d'une voiture pour essayer de la ralentir et de la faire s'arrêter
00:15:41 Réfléchir à utiliser des balises aimantées pour marquer les véhicules
00:15:44 Et puis ensuite interpeller les individus quand les conditions de sécurité sont meilleures
00:15:49 Généraliser les caméras embarquées, sensibiliser la population au danger des refus d'obtempérer
00:15:55 Il estime nécessaire également que les magistrats fassent des stages auprès des policiers de la sécurité publique
00:16:02 Pour se rendre compte de ce qui se passe sur le terrain
00:16:04 D'améliorer aussi la formation des policiers, notamment sur la gestion du stress et du désamorçage des conflits
00:16:10 Il voudrait que ce soit davantage abordé au niveau de l'école avec des mises en situation, des cas pratiques
00:16:15 Favoriser dans le contrôle judiciaire de ne suspendre le policier que de ses fonctions sur la voie publique
00:16:22 Et de lui permettre d'avoir des fonctions administratives
00:16:25 Et puis un autre point qui ne manquera pas de faire réagir les policiers
00:16:28 Retirer le port d'armes quand le policier n'a pas fait ses tirs réglementaires
00:16:32 Vous savez qu'il doit effectuer 3 fois 30 cartouches par an
00:16:36 Or actuellement effectivement, faute de stand de tir et de temps, beaucoup ne le font pas
00:16:41 Bon, il y a pas mal d'aspects concrets, Vincent Lamorandière, qu'est-ce qui vous interpelle le plus ?
00:16:45 Peut-être sur la partie usage des armes à feu, il y a quelque chose à retenir de la part de ce député socialiste ?
00:16:51 Alors, je pense qu'ils ne veulent pas changer le texte
00:16:54 Qui crée une forme quand même de présomption, d'autorisation quand même d'usage des armes
00:17:00 Quand la personne qui est en train de fuir, si vous voulez, peut mettre les autres en danger
00:17:04 Et en fait, dès que quelqu'un fait une accélération de vitesse, fait un grand excès de vitesse
00:17:08 Ou alors, comme on voit dans les images que vous êtes en train de diffuser
00:17:11 Va passer sur un terplin central ou alors sur un rampoint avec un camion
00:17:15 C'est sûr que le danger est manifeste
00:17:18 Et d'ailleurs, on voit dans les statistiques qu'il y a beaucoup plus de répression
00:17:22 Des refus d'obtempérer quand il y a une mise en danger d'autrui
00:17:26 Ce qui pose un problème, c'est pas ça, à mon sens
00:17:29 C'est que le fait que quand il y a l'usage de la force avec des armes
00:17:33 En fait, c'est des policiers qui appartiennent au même corps, si vous voulez
00:17:37 C'est des collègues des premiers qui vont voir si l'usage de la force était légitime
00:17:41 Et en fait, on voit qu'il y a en France un problème juridique
00:17:45 Qui est lié au cumul du monopole de la force et monopole de la preuve chez les policiers
00:17:49 Et quand ils ont les deux monopoles en même temps, ça peut poser des problèmes
00:17:52 Qu'on a vu dans l'affaire Nael
00:17:54 Il n'y aurait pas eu cette vidéo qui pouvait infirmer la première version policière
00:17:58 En fait, en référence aux enquêtes administratives, l'IGPN
00:18:02 Et puis...
00:18:04 Qu'il faut déléguer à quelqu'un d'autre
00:18:06 En fait, je pense à un autre corps
00:18:08 D'accord, c'est quelque chose qui revient assez fréquemment, en effet, dans le débat
00:18:11 Est-ce que c'est quelque chose qui fait partie des préconisations, peut-être à gauche ou pas du tout ?
00:18:15 Alors, pour l'instant, ça n'est pas du tout ressorti du rapport
00:18:18 En fait, le rapport s'attachait à savoir quel était l'état des lieux des refus d'obtempérer
00:18:22 Et comment, effectivement, les policiers pouvaient ou non réagir à ces refus d'obtempérer
00:18:27 Et qu'on ne parlait pas des enquêtes, ensuite, IGPN et IGGN
00:18:32 Madita, ce qui est triste, finalement, dans ce que nous dit aussi Sandra
00:18:37 C'est que ça part souvent de faits assez "mineurs", entre guillemets
00:18:42 C'est-à-dire les assurances qui ne sont pas honorées
00:18:45 Et on se rend compte que, de plus en plus, on est prêt à courir des risques incommensurables
00:18:48 Quitte à mettre la vie des autres en danger
00:18:50 Il y a des choses là qu'on pourrait limiter durablement
00:18:54 C'est ça qui est terrible, en fait, et qui est dramatique
00:18:56 Absolument, en tout cas, ce rapport confirme le sentiment qu'on avait depuis quelques années
00:19:01 Sur l'augmentation des refus d'obtempérer
00:19:03 Et ce que je trouve, moi, dommage d'autant plus
00:19:06 C'est qu'il y a des propositions qui, a priori, vont dans le bon sens
00:19:10 Alors, il y a une volonté de réarmer, en tout cas, les policiers sur comment ils gèrent cette situation
00:19:18 Il y a une volonté, aussi, du côté des magistrats
00:19:21 Qu'on va les emmener sur le terrain avec les policiers
00:19:23 En revanche, je trouve dommage qu'il n'y ait rien pour la jeunesse
00:19:26 Peut-être qu'il faudrait aussi avoir des propositions sur comment, quelque part, on sensibilise les conducteurs
00:19:32 Pas que les jeunes, mais les conducteurs de manière générale
00:19:35 Sur cette question de refus d'obtempérer
00:19:37 Il faut qu'on redise aux jeunes que quand un policier vous dit "vous arrêtez", il faut s'arrêter
00:19:41 Il y a des choses basiques qu'on devrait également rappeler aussi aux conducteurs
00:19:45 Et qui pourraient faire baisser sensiblement, c'est toujours de bon sentiment
00:19:48 Absolument, et je trouve dommage qu'il n'y ait pas de proposition dans ce sens
00:19:50 Les rapporteurs font des propositions aussi sur cette sensibilisation-là
00:19:53 Ils disent qu'il faut sensibiliser la population à ce danger que représente le fait de faire un refus d'obtempérer
00:19:59 Et puis ils veulent aussi qu'on aborde les refus d'obtempérer dans les stages de sensibilisation à la sécurité routière
00:20:04 Il faut que ça rejoigne, ce que vous disiez
00:20:05 Un dernier mot, Vincent
00:20:06 Dans les facteurs, je pense qu'on passe à une économie de la livraison
00:20:09 Il y a de plus en plus de livraison avec des gens qui doivent livrer de plus en plus rapidement
00:20:13 Et moi, je pense que ça augmente la pression sur la route
00:20:16 Oui, sans doute aussi
00:20:17 Alors, j'aimerais quand même vous soumettre, avant de refermer cette première partie
00:20:20 Ce sondage, c'est ça pour ces news, où on voit que 66% des Français sont pour un rétablissement des frontières
00:20:26 A l'intérieur de l'espace Schengen, pour les ressortissants extra-européens
00:20:31 66% donc, vous voyez, qui disent oui
00:20:33 33% de facto, qui disent non
00:20:36 Une petite réaction de l'un et de l'autre
00:20:39 Sachant quand même que c'est une des mesures phares, par exemple, de Jordan Bardella
00:20:45 Qui a tenté de l'expliciter, est-ce qu'il a été convaincant en la matière ?
00:20:49 Est-ce que c'est possible à mettre en place d'ailleurs ?
00:20:51 En fait, concrètement, je ne vois pas très bien de quoi il parle
00:20:53 Parce que, de quelles frontières déjà ?
00:20:55 On parle bien des frontières à l'intérieur, c'est-à-dire entre les pays européens
00:20:59 Pas les frontières extérieures à l'espace Schengen, c'est un premier point
00:21:02 Une double frontière donc
00:21:03 Voilà, en plus, en fait, il y a un empilement normatif
00:21:06 Et il y a plein de moyens d'effectuer des contrôles d'identité à proximité des frontières
00:21:10 Il suffit de regarder l'article 78-2 du Code de procédure pénale
00:21:13 À proximité des aéroports, des zones transfrontalières, des autoroutes, des gares
00:21:17 En fait, les policiers n'ont pas besoin de justifier les motifs d'un contrôle d'identité
00:21:21 Donc il y a ça
00:21:22 En fait, ce qu'il voudrait mettre en place, c'est un contrôle systématique
00:21:25 Et ça, ce n'est pas possible dans l'espace Schengen
00:21:27 Et pourtant, ce n'est pas ce qu'ils disent quand on les écoute
00:21:29 Ils disent faire des contrôles aléatoires, vous me direz que ça existe déjà ?
00:21:31 Alors, un contrôle aléatoire, ce n'est pas possible
00:21:34 Parce qu'on ne peut pas vérifier l'identité de la personne sur son visage
00:21:37 Donc en fait, le contrôle prétendument aléatoire, en faisant deux files
00:21:44 Un pour les Européens et un pour les étrangers
00:21:46 Va se transformer en contrôle au faciès
00:21:48 Et le contrôle au faciès, c'est complètement interdit
00:21:50 Ne serait-ce que par application du premier principe de la République
00:21:53 L'égalité devant la loi
00:21:54 D'où selon vous la possibilité de le mettre en place en fait, en l'état ?
00:21:56 À mon avis, ce n'est pas concret, ce n'est pas clair, c'est flou
00:21:58 Madi ?
00:22:00 Bah pareil, moi je vois mal comment on peut mettre en œuvre ce genre de contrôle
00:22:05 Déjà, je ne comprenais pas très bien la question de la double frontière
00:22:08 C'est vrai qu'ils ne sont pas clairs
00:22:09 Aussi bien Jordan Bardella que Marine Le Pen
00:22:11 Toutes les fois, on les a entendues, je les ai entendues expliquer
00:22:14 Même pour eux, ça n'a pas l'air très clair
00:22:15 Alors autant vous dire que les Français n'ont pas compris grand-chose
00:22:18 Et effectivement, je vois mal comment on pourrait rétablir un contrôle
00:22:23 Donc uniquement pour les ressortissants non-européens
00:22:29 Par exemple, moi, quand on me voit arriver aux frontières
00:22:33 En quoi est-ce que je suis une ressortissante non-européenne ?
00:22:36 Vous dites qu'on va s'interroger
00:22:37 Voilà, si ce n'est, peut-être qu'elle est noire
00:22:41 Donc étant noire, elle n'est peut-être pas européenne
00:22:43 A mon manque de bol, si
00:22:44 Donc ça veut dire qu'ils auraient dû plaider pour des contrôles systématiques d'une certaine manière
00:22:48 Oui, et quelque part, ils sont aussi limités par la loi
00:22:51 Parce que c'est assez réglementé
00:22:54 Donc le contrôle au facil est assez tant illégal
00:22:56 J'ai du mal à comprendre comment on peut rétablir ce type de contrôle
00:23:00 Sans porter atteinte à des principes fondamentaux de notre droit
00:23:03 Il va falloir qu'ils éclaircissent un petit peu, qu'ils débroussaillent un peu tout ça
00:23:07 Effectivement, et puis en plus, on voit qu'il y a une forme de nostalgie
00:23:09 Des frontières physiques où on bloquait les gens
00:23:12 C'est à cause de ça qu'il y a eu des...
00:23:14 Les agriculteurs avaient tout bloqué, les autoroutes, en 1984
00:23:18 Déjà, ça ne marche pas
00:23:19 En fait, le vrai sujet maintenant aussi, c'est plutôt l'interopérabilité
00:23:24 Je vais y arriver
00:23:25 Vous avez des fichiers qui permettent un contrôle sur l'ensemble de l'espace Schengen
00:23:30 Et vous avez 6 ou 7 fichiers différents
00:23:33 Qui permettent de vérifier la situation des personnes qui sont à l'intérieur de l'espace Schengen
00:23:37 En fait, on voit que la réponse n'est pas dans un rétablissement des barrières physiques
00:23:41 Mais aussi d'un contrôle aussi numérique des personnes
00:23:44 Oui, mais enfin bon, les chiffres sont là
00:23:46 Il y a deux tiers des Français aujourd'hui
00:23:48 Qui souhaitent qu'on durcisse les choses à l'arrivée sur le territoire
00:23:52 Donc, d'une certaine manière, il faudra que le prochain pouvoir en place, quel qu'il soit
00:23:57 Réfléchisse à cette composante-là pour être en adéquation avec le fait
00:24:00 Ah oui, incontestablement, il y a un défi sur les questions migratoires
00:24:03 De toute manière, c'est incontestable
00:24:04 Il faut trouver des solutions, mais des solutions viables, des solutions pérennes
00:24:08 Et surtout des solutions réalisables du point de vue du droit
00:24:11 Affaire à suivre donc
00:24:12 On s'interrompt quelques secondes
00:24:13 Et puis je vous propose de revenir pour parler de la situation en Nouvelle-Calédonie
00:24:17 On est toujours sans accord valable entre les différentes parties
00:24:23 Les indépendantistes et les loyalistes, visiblement, n'ont pas vraiment repris langue
00:24:26 Ce qu'on comprend, c'est que les différents états-majors continuent de discuter entre eux
00:24:32 Avant, on l'espère, peut-être une rencontre
00:24:34 Et puis on verra aussi quelle est la situation des habitants
00:24:36 L'étau se desserre un petit peu autour des quartiers qui étaient assiégés
00:24:40 Mais vous allez voir, ce n'est pas toujours simple
00:24:41 Et puis il y a cette question du racisme anti-blanc
00:24:44 Qu'on entend désormais dans la bouche de beaucoup de résidents
00:24:46 On va aller creuser et mener l'enquête avec notre équipe
00:24:48 Nous voici avec Vincent Ferrandèche pour Le Journal
00:24:56 Et à la une de l'actualité, ce mouvement social chez les pharmaciens
00:24:59 sont en grève aujourd'hui
00:25:00 Près de 90% des officines restent fermées
00:25:03 Effectivement, aujourd'hui, un mouvement d'ampleur inhabituel pour la profession
00:25:07 Plusieurs manifestations sont organisées un petit peu partout en France
00:25:11 Aujourd'hui, à Paris, Anne-Isabelle Tollet avec Goderic Bey
00:25:14 Bonjour à tous les deux, le cortège doit s'élancer dans une trentaine de minutes
00:25:18 C'est exactement ça Vincent, le cortège va s'élancer depuis ici
00:25:25 La faculté de pharmacie de Paris
00:25:27 Je précise que je suis avec Solène Boulan
00:25:29 Et nous avons déjà vu sur les CRS
00:25:31 Mais pour l'instant, pas de manifestation
00:25:33 Alors ce n'est peut-être pas de manifestants
00:25:35 C'est peut-être la météo capricieuse
00:25:37 Les manifestants préfèrent attendre 15h lors de départ pour arriver
00:25:43 Alors les pharmaciens, il faut savoir, ils tirent la sirène d'alarme
00:25:47 Face à la dégradation de l'accès aux soins
00:25:49 Les revendications sont nombreuses
00:25:51 Les déserts pharmaceutiques, pénurie de médicaments, revalorisation des hommes horaires
00:25:55 Dans le détail, en 2023, près de 5000 médicaments
00:25:58 Dont les fameux antibiotiques, les traitements anticancéreux et l'insuline
00:26:02 Ont été signalés en rupture de stock
00:26:05 Les pharmaciens s'inquiètent également de la vente en ligne des médicaments
00:26:09 Craignant une course au prix
00:26:11 Surtout que les médicaments deviennent un produit de consommation et non de soins
00:26:15 Par ailleurs, les principaux syndicats souhaitent une revalorisation de leurs hommes horaires
00:26:21 Ici, on attend plus de 90% de grévistes à signaler
00:26:25 Toutefois, pour des urgences, il y a des pharmacies qui sont réquisitionnées
00:26:28 Donc des pharmacies de garde
00:26:30 Merci à vous et merci à Solène Boulan qui vous accompagne
00:26:33 On vous souhaite de vous mettre au chaud en attendant les manifestants
00:26:36 Une fête de village tourne au drame
00:26:38 Ça s'est passé en Isère, Vincent
00:26:40 Un jeune homme de 24 ans a été roué de coups par plusieurs personnes
00:26:43 Les faits se sont déroulés à 30 km de Crépole
00:26:46 Et forcément, ravis de douloureux souvenirs dans le secteur
00:26:49 Olivier Madinier avec Marilys Chevalier
00:26:52 Sur ces images, un jeune homme de 24 ans est roué de coups
00:26:56 Frappé au sol par une dizaine d'individus, armés d'une barre de fer
00:27:00 Samedi dernier, les jeunes agriculteurs de l'Isère
00:27:02 Organisaient un bal dans la salle des fêtes de la commune de Muriné
00:27:05 Vers 22h30, plusieurs jeunes venus des quartiers sensibles de la ville voisine
00:27:09 Arrivent sur les lieux
00:27:11 Des gens de Romain et de Saint-Morçin comme d'habitude
00:27:15 C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Crépole
00:27:18 Ils avaient des couteaux, des barres de fer
00:27:20 On ne vient pas au bal avec des couteaux et des barres de fer
00:27:22 C'était un coup de montée, c'était sûr que c'était un coup de montée
00:27:25 Sur place, nous avons rencontré la victime
00:27:28 Le visage complètement tuméfié
00:27:30 13 jours d'ITT lui ont été prescrits
00:27:32 Entouré de ses amis, il refuse de témoigner même anonymement
00:27:35 Par crainte des représailles
00:27:37 Les deux coups font le lien avec le drame de Crépole
00:27:39 Où le jeune Thomas, âgé de 15 ans, avait été tué dans des conditions similaires
00:27:43 Le 9 novembre dernier, à 30 kilomètres de là
00:27:46 On ne peut pas organiser des fêtes avec cette épée d'amoclés dessus
00:27:51 Jeunes agriculteurs qui travaillent toute la journée
00:27:53 Pas comme ces messieurs d'en face qui foutraient de la journée
00:27:55 Selon un proche de la victime présente au bal
00:27:57 Les agresseurs étaient venus, affirmant qu'ils voulaient casser du blanc
00:28:01 Une enquête a été ouverte
00:28:03 Et puis la Cour des comptes qui souhaite s'attaquer à l'indemnisation des arrêts maladie
00:28:07 Pour tenter de compléter le déficit de la sécurité sociale
00:28:10 La Cour des comptes préconise la fin des indemnisations des arrêts de moins de 8 jours
00:28:15 Les détails avec Aminata Demphal
00:28:17 De plus de 50% entre 2017 et 2022
00:28:23 La Cour des comptes décide de s'attaquer aux arrêts maladie
00:28:26 Pour réduire le déficit de la sécurité sociale
00:28:29 Parmi les mesures recommandées par la Cour des comptes
00:28:32 La non indemnisation par l'assurance maladie des arrêts de moins de 8 jours
00:28:36 L'augmentation à 7 jours du délai de carence
00:28:39 Et la réduction à 2 ans contre 3 ans aujourd'hui
00:28:42 De la durée maximale d'indemnisation
00:28:44 Et sur ces préconisations, les avis sont mitigés
00:28:48 Les gens vont en pâtir, quand on est malade, on est malade
00:28:51 C'est pas reconnaître le droit des travailleurs
00:28:53 Les salariés qui multiplient les petits arrêts de travail
00:28:56 Il y a un moment, on se pose des questions
00:28:58 Donc il y a peut-être une sanction nécessaire
00:29:00 Pour ce spécialiste, la chasse aux arrêts de complaisance
00:29:03 N'est pas la seule solution
00:29:05 L'année dernière encore, il y avait des questions
00:29:07 Qui se posaient sur pratiquement 5 millions de personnes
00:29:10 Qui étaient prises en charge alors qu'a priori
00:29:12 Elles ne devraient pas l'être
00:29:14 Donc je pense que si la sécurité sociale se concentrait
00:29:16 Sur cette problématique-là, elle économiserait
00:29:19 Des milliards et des milliards d'euros chaque année
00:29:22 La Cour des comptes proposera fin juin
00:29:24 Des pistes détaillées d'économie
00:29:26 Pour tenter d'enrayer le déficit de la sécurité sociale
00:29:29 Qui devrait atteindre plus de 17 milliards d'euros en 2027
00:29:33 Merci Vincent, à tout à l'heure pour votre flash
00:29:36 N'oubliez pas le débat, c'est ce soir déjà
00:29:38 21h sur l'antenne de CNews
00:29:41 Conjointement avec nos amis d'Europe 1
00:29:44 Ce débat avec 6 des principales têtes de liste
00:29:48 Vous le voyez puisque et Raphaël Glucksmann
00:29:50 Et Marie Toussaint a priori ont décliné l'invitation
00:29:53 Même si, comme nous le disait Maxime Legay
00:29:55 Leurs pupitres sont prêts sur le plateau
00:29:57 Au cas où il y a un changement de dernière minute
00:30:00 Voilà, le rendez-vous est pris
00:30:01 Et nous on se retrouve dans quelques instants
00:30:03 Nous voici de retour, 180 minutes info
00:30:09 Le décryptage avec aujourd'hui mes invités
00:30:12 Madi Saidi qui est là et Vincent de la Morandière
00:30:15 Merci à tous les deux
00:30:16 On va partir du côté de la Nouvelle-Calédonie
00:30:19 C'est une donnée à prendre en compte dans la crise néo-calédonienne
00:30:22 La part de racisme dirigé aussi contre les personnes d'origine européenne
00:30:26 Et notre équipe a donc voulu enquêter sur ce point précis
00:30:30 Regardez le reportage dessiné
00:30:32 Régine Delfour avec Thibault Marchotto
00:30:35 A Doumbéa, plusieurs résidents se relaient près des barrages
00:30:39 Pour protéger leur maison
00:30:41 Et depuis le début des émeutes
00:30:43 Nombre d'entre eux sont victimes de racisme
00:30:46 Claire en fait partie
00:30:47 Elle ne supporte plus les insultes en permanence
00:30:50 Parce que tous les soirs, quand on est sur les barrages
00:30:53 On entend des insultes
00:30:54 Je suis désolée, je vais le dire clairement
00:30:56 En*** blanc, bourre ta mère, rentre chez toi
00:31:00 Même constat pour Michel
00:31:02 Qui déplore également cette montée de racisme
00:31:04 Avec les tensions actuelles
00:31:06 Salle blanc, ici c'est Kanaki, cassez-vous
00:31:09 C'est quelque chose qui s'est exacerbé
00:31:11 Avec le temps, l'arrivée des trois référendums successifs
00:31:15 A fait monter un petit peu ça en puissance
00:31:18 Sa fille, née en Nouvelle-Calédonie
00:31:20 A également subi des insultes à l'école
00:31:23 Ici t'es en Kanaki, casse-toi salle blanche
00:31:25 Cet indépendantiste que nos équipes ont pu interroger
00:31:28 Reconnaît le racisme dont certains loyalistes font l'objet
00:31:31 Mais appelle à ne pas généraliser
00:31:34 C'est pas toute la population qui les insulte de salle blanc
00:31:37 Personne qui les insulte, c'est par rapport aux tensions qu'il y a ici au pays
00:31:41 Là on n'arrive plus à faire la part des choses
00:31:43 On veut vivre avec tous les ethnies
00:31:45 On ne veut pas qu'ils partent d'ici
00:31:47 De son côté, la ministre déléguée des Outre-mer
00:31:49 Continue de condamner cette discrimination
00:31:51 Et rappelle que la majorité de la population
00:31:54 Ne se retrouve pas, dit-elle, dans ces propos radicaux
00:31:58 - Bon, Madi Saïdi, je vais vous le dire
00:32:01 Pour avoir vécu là-bas, en effet, j'ai jamais connu ça
00:32:04 J'en ai jamais fait les frais personnellement
00:32:07 Au fond, cette haine qu'on voit au travers des face-à-face
00:32:12 Qui se sont instaurées dans cette crise
00:32:14 Est-ce qu'elle ne reflète pas aussi le repli communautaire
00:32:17 Qu'on a observé ailleurs et qu'on observe en France aujourd'hui ?
00:32:20 - Absolument, je pense que c'est lié aussi à la situation actuelle
00:32:24 Et il faut dire que la question identitaire
00:32:26 Elle est présente, même en métropole aujourd'hui
00:32:29 On voit bien que la France qu'on a connue il y a quelques années
00:32:34 Où on vivait tous ensemble n'est plus tellement à l'ordre du jour
00:32:37 Et je crois que là c'est encore plus exacerbé
00:32:39 Parce que la situation est particulière
00:32:42 Le racisme, en effet, a toujours existé en France et au-delà
00:32:46 Aussi bien des gens issus de la diversité ou de couleurs
00:32:50 On les appellera comme on veut
00:32:52 À l'égard des gens en tout cas qui ont une différence
00:32:54 Et effectivement, je crois que c'est aussi la particularité de la situation
00:32:58 Parce qu'il faut reconnaître que la Nouvelle-Calédonie
00:33:00 Est aussi un territoire où il y a beaucoup de diversité
00:33:03 Qui ont toujours cohabité ensemble
00:33:05 Sans que ça pose vraiment de gros problèmes
00:33:07 Et je crois que la situation actuelle fait aussi, quelque part
00:33:11 Revenir des espèces de rôles en lien à l'histoire
00:33:14 Lié au passé, lié à ce qu'on veut faire ensemble
00:33:17 Et que malheureusement, ce qu'on n'arrive pas à faire en métropole
00:33:20 Et bien on a aussi du mal à le faire dans les territoires
00:33:24 C'est de continuer à vivre ensemble malgré nos différences
00:33:27 Et ça je trouve ça vraiment dommage
00:33:29 Parce qu'en Nouvelle-Calédonie il y a aussi des familles qui se sont formées
00:33:32 Il y a aussi des métis
00:33:33 Qu'est-ce qu'on fait de ces personnes qui ont appris à vivre ensemble
00:33:36 Qui s'aiment, qui ont appris à faire communauté, à faire famille
00:33:40 Et malheureusement aujourd'hui se retrouvent l'un en face de l'autre
00:33:43 Comme des chiens de faïence
00:33:45 Et à se dire des choses qui se seraient peut-être jamais dites
00:33:48 Et ils auraient peut-être vécu ensemble
00:33:50 Si cette situation n'avait pas atteint le paroxysme qu'on connaît aujourd'hui
00:33:54 C'est le vrai problème aujourd'hui
00:33:55 C'est que c'est un petit territoire quand même, on le rappelle
00:33:57 C'est pas très très grand, 400 km sur 50-60 de large
00:34:01 Ça va être compliqué de construire un avenir en commun sur ces bases-là
00:34:06 Il va falloir tout de suite rétablir les choses avant qu'elles ne s'enveniment
00:34:11 Moi j'ai une question quand même aux juristes que vous êtes
00:34:15 On entend souvent à gauche, en métropole, dire
00:34:19 Le racisme anti-blanc ça n'existe pas parce que de toute façon
00:34:22 Les blancs ne peuvent pas souffrir de racisme comme les autres communautés
00:34:27 On l'entend ce genre de discours, parce qu'ils sont l'ethnie dominante
00:34:32 Ça sous-tend l'idée que si vous appartenez à l'ethnie dominante
00:34:36 Vous ne pouvez pas souffrir de racisme inversé
00:34:39 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
00:34:40 Alors ça c'est, historiquement ce que vous venez de dire
00:34:43 C'est une lecture très marxiste des choses
00:34:46 On va le dire clairement, c'est même plus à gauche, c'est marxiste
00:34:49 On lit les rapports sociaux avec la volonté de libérer les classes
00:34:54 Qui sont opprimées par les dominants
00:34:56 Donc ça c'est une lecture connue, je crois qui date un peu
00:34:59 En tout cas le projet républicain, le projet de la République
00:35:03 C'est justement ne pas discriminer, quelle que soit la race
00:35:07 Et c'est un terme qui peut faire débat lui-même
00:35:11 Est-ce qu'on peut employer ce terme là ?
00:35:14 C'est un terme qui est compliqué
00:35:16 Quelle que soit l'ethnie, la religion, l'orientation sexuelle
00:35:19 Quelles que soient les idées politiques
00:35:21 Et en fait tous les textes ne discriminent absolument pas
00:35:26 En fonction de l'ethnie, c'est des textes que chacun peut invoquer
00:35:31 C'est-à-dire qu'aujourd'hui toutes les plaintes sont recevables
00:35:33 Toutes les plaintes sont recevables
00:35:34 Il y a un racisme anti-blanc qui peut permettre d'aggraver des infractions de violence
00:35:39 C'est évident, mais comme il y a d'autres racismes
00:35:42 Et les blancs n'ont pas le monopole, c'est vrai, et des faits de racisme
00:35:46 Et du fait d'être victime de racisme
00:35:49 Mais bon, vous soulevez une question intéressante
00:35:51 C'est comment construire, si on revient un petit peu à la problématique calédonienne
00:35:55 Emmanuel Macron a donné un mois, enfin suggéré un mois de dialogue
00:36:00 Avant de passer à la suite
00:36:02 Pour l'instant, on voit mal comment ce dialogue peut s'enclencher
00:36:05 Parce qu'il n'y a pas eu de rencontres avérées entre les différentes parties
00:36:10 Les indépendantistes faisant peut-être un peu feu de tout bois
00:36:14 Et profitant de cette séquence qui leur a été favorable dans la maîtrise du terrain
00:36:19 Pour dire "Bah maintenant on va s'appuyer là-dessus pour maintenir nos positions"
00:36:26 Pour aller plus loin
00:36:27 Pour avoir un avenir, il faut que les deux soient d'accord pour se parler
00:36:30 Absolument, il faut que les deux parties soient d'accord
00:36:33 Il faut trouver de bons interlocuteurs avec qui on parle aujourd'hui
00:36:36 Qui est prêt aujourd'hui à se mettre autour de la table, de part et d'autre
00:36:40 En métropole qui on en voit aussi, qui est capable de parler
00:36:44 Parce que la Nouvelle-Calédonie c'est aussi un territoire particulier
00:36:48 Avec son histoire, avec ses particularités
00:36:52 Il faut les comprendre, il faut pouvoir mettre les gens autour de la table
00:36:55 Et ça je pense que c'est le vrai défi, est-ce que les gens ont envie de parler
00:36:58 Et quand bien même ils ont envie de parler, qui on met vraiment autour de la table
00:37:02 Pour l'instant on en voit des hauts fonctionnaires
00:37:05 Des hauts fonctionnaires qui seront plutôt des techniciens
00:37:07 Alors qu'en effet les indépendantistes ont un communiqué assez virulent
00:37:10 D'ailleurs ce week-end on dit "Nous on veut autre chose, on veut des politiques"
00:37:13 Pour tenter peut-être d'abonder dans leur sens
00:37:15 Parce qu'un politique ne va pas aborder les choses de la même manière forcément
00:37:19 Et puis il faudrait peut-être un petit peu des visionnaires
00:37:21 C'est-à-dire des gens qui proposent des schémas de rétablissement du dialogue social
00:37:24 Qui ont une véritable vision pour la paix et pour la tentation du racisme
00:37:29 Elle est peut-être en chacun de nous
00:37:31 Et peut-être aussi des gens qui vont proposer à chacun
00:37:33 Comment toi tu sors à ton niveau
00:37:35 Merci beaucoup d'avoir été des nôtres Vincent de la Morandière aujourd'hui
00:37:39 Madi vous restez avec nous pour la deuxième heure
00:37:41 Dans un instant on accueillera nos nouveaux invités
00:37:44 Il nous reste quelques secondes bien sûr pour un rappel des titres avec vous Vincent
00:37:47 Et à l'une de l'actualité Gérald Darmanin qui a fait le point ce midi
00:37:50 Sur la sécurisation du parcours de la flamme olympique en France
00:37:53 115 actions de contestation ont été neutralisées
00:37:56 14 visaient directement les JO
00:37:58 1500 policiers et l'endarme sécurise chaque jour le relais de la flamme
00:38:02 L'armée israélienne a pris le contrôle du couloir de Philadelphie à Gaza
00:38:07 Il s'agit d'une bande de terre de 14 km
00:38:09 Qui s'étend le long de la frontière égyptienne
00:38:12 Pendant ce temps les bombardements se sont poursuivis à la fois dans le nord et dans le sud
00:38:16 De la bande de Gaza ces dernières heures
00:38:18 Et puis quelle France dans quelle Europe
00:38:20 Le débat des européennes c'est ce soir sur CNews à partir de 21h
00:38:23 6 des 8 principales têtes de liste y participent
00:38:26 Seuls Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint ont refusé l'invitation
00:38:30 Merci beaucoup, à tout à l'heure, le Grand Journal de 15h
00:38:35 Et bien sûr on va commencer le prochain débat avec la perspective de cette rencontre
00:38:40 Ce soir de 6 candidats autour de Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve
00:38:45 Ce sera le grand débat à suivre sur notre antenne dès 21h à tout de suite
00:38:49 [Musique]
00:38:54 De retour avec vous, 180 minutes info
00:39:01 Et le journal de Vincent Farrandage à la une
00:39:03 Le débat des européennes, Vincent, c'est à suivre ce soir sur CNews à compter de 21h
00:39:07 Au programme entre autres thèmes, notre dernier sondage CSA pour CNews
00:39:10 Sur le rétablissement des frontières dans l'espace Schengen
00:39:13 Pour les ressortissants extra-européens
00:39:15 66% des personnes interrogées sont pour une telle mesure
00:39:20 33% contre, les détails avec Sarah Varny
00:39:23 A quelques jours des élections européennes
00:39:27 L'immigration et notamment le contrôle des frontières est au cœur des débats
00:39:31 Dans un sondage CSA pour CNews
00:39:33 A la question "Faut-il rétablir les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen
00:39:37 Pour les ressortissants extra-européens"
00:39:39 66% des Français interrogés se disent pour
00:39:43 Et 33% se disent contre
00:39:45 Une proposition qui n'est pas uniquement soutenue par la droite
00:39:49 48% des Français proches de la gauche se disent pour
00:39:52 L'Union Européenne a connu ces dernières années une forte accélération migratoire
00:39:56 Selon l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
00:39:59 La dynamique de l'asile en Europe est hors de contrôle
00:40:02 L'état actuel du droit de Schengen
00:40:04 Troue absolument la cohérence de notre politique d'immigration légale
00:40:07 C'est-à-dire que, comme vous le soulignez justement
00:40:09 Un titre de séjour octroyé dans un pays membre de Schengen
00:40:12 Ou un visa Schengen octroyé par l'un de ces pays
00:40:15 Autorise à circuler librement dans tout l'espace
00:40:17 Et ça crée aussi des filières d'immigration illégales
00:40:20 Qui arrivent en aval de ces voies-là
00:40:22 C'est ingérable
00:40:24 Face à ce constat, l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
00:40:27 Propose de revenir à l'esprit Schengen
00:40:29 Et de limiter la libre circulation dans l'espace aux seuls Européens
00:40:33 L'espace Schengen regroupe 27 pays
00:40:35 Dont 23 états membres de l'Union Européenne
00:40:38 Plus de 400 millions de personnes
00:40:40 Qui sont en principe circulés
00:40:42 Sans être soumises à des contrôles
00:40:44 On va aussi parler de cette fête de village
00:40:46 Qui a tourné au drame en Isère
00:40:48 Un jeune homme de 24 ans a été roué de coups
00:40:50 Par plusieurs personnes
00:40:52 Les faits se sont déroulés à 30 km seulement de Crépole
00:40:54 Et forcément ravivent de douloureux souvenirs dans le secteur
00:40:56 Reportage d'Olivier Madinier avec Marie-Liès Chevalier
00:40:59 Frappés au sol par une dizaine d'individus
00:41:06 Armés d'une barre de fer
00:41:08 Les jeunes agriculteurs de l'Isère organisent un bal
00:41:10 Dans la salle des fêtes de la commune de Muriné
00:41:12 Vers 22h30
00:41:14 Plusieurs jeunes venus des quartiers sensibles de la ville voisine
00:41:16 Arrivent sur les lieux
00:41:18 Des gens de Romain et de Saint-Morçin
00:41:20 Comme d'habitude c'est les mêmes
00:41:22 C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Crépole
00:41:24 Ils avaient des couteaux, des barres de fer
00:41:26 On ne vient pas au bal avec des couteaux et des barres de fer
00:41:28 C'était un coup de montée
00:41:30 C'était sûr que c'était un coup de montée
00:41:32 Sur place nous avons rencontré la victime
00:41:34 Le visage complètement tuméfié
00:41:36 13 jours d'ITT lui ont été prescrits
00:41:38 Entourés de ses amis
00:41:40 Il refuse de témoigner même anonymement
00:41:42 Par crainte des représailles
00:41:44 Tous font le lien avec le drame de Crépole
00:41:46 Où le jeune Thomas, âgé de 15 ans
00:41:48 Avait été tué dans des conditions similaires
00:41:50 Le 9 novembre dernier à 30 kilomètres de là
00:41:52 On ne peut pas organiser des fêtes
00:41:54 Avec cette épée d'amoclès
00:41:56 Sur le dessus
00:41:58 Les jeunes agriculteurs travaillent toute la journée
00:42:00 Pas comme ces messieurs d'en face qui foutent rien de la journée
00:42:02 Selon un proche de la victime présente au bal
00:42:04 Les agresseurs étaient venus
00:42:06 Affirmant qu'ils voulaient casser du blanc
00:42:08 Une enquête a été ouverte
00:42:10 On va parler de la situation en Nouvelle-Calédonie
00:42:12 Avec certains barrages qui sont toujours en place
00:42:14 À cette heure
00:42:16 La route principale de l'île qui mène à l'aéroport est toujours perturbée
00:42:18 Les forces de l'ordre ont pour mission
00:42:20 De déblayer et sécuriser cet axe
00:42:22 Les images sont commentées par Sarah Varney
00:42:24 Avec nos envahis spéciaux sur place
00:42:26 Thibault Marcheteau et Régine Delfour
00:42:28 Sur la route qui relie Nouméa
00:42:30 A l'aéroport international
00:42:32 A Pahita Nord
00:42:34 Des barrages toujours présents
00:42:36 Les gendarmes mobiles sont déployés sur zone
00:42:38 Afin de sécuriser et de poursuivre
00:42:40 L'opération de dégagement de l'axe
00:42:42 Objectif, rétablir la liaison
00:42:44 Entre l'aéroport et le centre-ville
00:42:46 Sur le petit monticule
00:42:48 Qui est situé à droite de notre dispositif
00:42:50 Depuis ce matin
00:42:52 On a un individu avec un fusil à lunettes
00:42:54 Qui circule
00:42:56 Donc on a une surveillance drone
00:42:58 Depuis que l'on a découvert cet individu
00:43:00 On a une unité qui est en capacité
00:43:02 De venir le neutraliser dès qu'on l'aura identifié
00:43:04 Un jeu du chat et de la souris
00:43:06 Mais du côté des indépendantistes
00:43:08 Le mot d'ordre reste le même
00:43:10 Maintenir les barrages filtrants
00:43:12 Le moral est bon
00:43:14 Tout le monde est déterminé
00:43:16 Du coup on va aller jusqu'au bout
00:43:18 Après c'est au niveau de nos responsables
00:43:20 Nous on attend pour les mots d'ordre
00:43:22 Le mot d'ordre il est maintenu
00:43:24 Et s'il y a d'autres mots d'ordre
00:43:26 Nous on est prêt à les suivre
00:43:28 Qu'est-ce qu'ils vous disent pour l'instant ?
00:43:30 De maintenir les barrages
00:43:32 Toujours filtrant
00:43:34 Pacifiquement
00:43:36 Et tout en respectant
00:43:38 Le mot d'ordre
00:43:40 Et le respect de tous les usagers
00:43:42 L'aéroport international est fermé
00:43:44 Jusqu'à dimanche au moins
00:43:46 Conséquence des émeutes qui ont secoué
00:43:48 La Nouvelle-Calédonie pendant une quinzaine de jours
00:43:50 C'est la crise la plus grave sur cet archipel français
00:43:52 Depuis les années 80
00:43:54 Qui a causé la mort de cette personne
00:43:56 L'actualité au Proche-Orient
00:43:58 Et malgré l'indignation internationale
00:44:00 Les combats et les bombardements se poursuivent
00:44:02 Dans le sud de la bande de Gaza
00:44:04 L'armée israélienne a annoncé avoir pris le contrôle
00:44:06 Du couloir de Philadelphie, cette zone tampon
00:44:08 A la frontière avec l'Egypte
00:44:10 Dans le même temps, les bombardements se sont poursuivis
00:44:12 Du nord au sud de la bande de Gaza
00:44:14 Les images sont commentées par Corentin Brion
00:44:16 Une zone stratégique
00:44:18 Désormais sous contrôle
00:44:20 C'est ce qu'affirme l'armée israélienne
00:44:22 Qui annonce avoir investi le couloir de Philadelphie
00:44:24 Une zone entre Gaza et l'Egypte
00:44:26 L'armée affirme avoir découvert une vingtaine de tunnels
00:44:28 Dans ce corridor frontalier
00:44:30 Qu'elle soupçonne de servir à la contrebande
00:44:32 Pour les groupes armés dans le territoire palestinien
00:44:34 Jusqu'à présent, nos forces ont découvert environ 20 tunnels
00:44:36 Dans la zone du couloir de Philadelphie
00:44:38 Nous sommes en train de vérifier ces tunnels
00:44:40 Et de les neutraliser
00:44:42 Pendant que les forces poursuivent leur raid
00:44:44 Nous sommes en train de vérifier ces tunnels
00:44:46 Et de les neutraliser
00:44:48 Pendant que les forces poursuivent leur raid
00:44:50 Nous sommes en train de vérifier ces tunnels
00:44:52 Et de les neutraliser
00:44:54 Une localisation de 14 kilomètres
00:44:56 Mise en place en 1978
00:44:58 Avec un objectif
00:45:00 Interdire la circulation de personnes
00:45:02 Ou encore de matériel illégal
00:45:04 Entre l'Egypte et la bande de Gaza
00:45:06 Mais depuis l'attaque du 7 octobre
00:45:08 Israël affirme que des réseaux de trafic
00:45:10 Négligés par les autorités égyptiennes
00:45:12 Ou échappant à leur surveillance
00:45:14 Auraient permis au Hamas
00:45:16 De construire ses souterrains
00:45:18 Et de s'armer au fil des années
00:45:20 De son côté, l'Egypte dément la présence de tunnels
00:45:22 Et accuse Israël
00:45:24 De fausses allégations
00:45:26 Dans le but de poursuivre son opération
00:45:28 Sur la ville de Rafah
00:45:30 J'appelle la communauté internationale
00:45:32 A fournir immédiatement
00:45:34 Une aide humanitaire à long terme
00:45:36 A la bande de Gaza
00:45:38 A mettre fin au siège israélien
00:45:40 Et à cesser toute tentative de contraindre
00:45:42 Les palestiniens à quitter leur terre par la force
00:45:44 Le CAIR a toujours affirmé
00:45:48 Qu'une occupation israélienne
00:45:50 Au sein du couloir de Philadelphie
00:45:52 Serait considéré comme le franchissement
00:45:54 D'une ligne rouge
00:45:56 Et tout de suite, l'actualité sportive
00:45:58 *Musique*
00:46:14 On parle bien évidemment de Roland Garros
00:46:16 Malheureusement pas de ce qu'il se passe sur le terrain
00:46:18 Mais bien de ce qu'il se passe dans les tribunes
00:46:20 Depuis le début du tournoi
00:46:22 Les spectateurs français sont pointés du doigt par certains joueurs
00:46:24 Notamment par la numéro 1 mondiale
00:46:26 Hier Inga Siatek
00:46:28 La direction du tournoi a d'ailleurs annoncé
00:46:30 Prendre des mesures contre ses comportements
00:46:32 Qui ont semble-t-il évolué ces dernières années
00:46:34 Marine Claire, réporte de Thuy
00:46:36 Il semblerait effectivement
00:46:38 Que l'ambiance à Roland Garros
00:46:40 Est évoluée depuis quelques années
00:46:42 Vers un chauvinisme de plus en plus marqué
00:46:44 Hostile, voire jugé parfois
00:46:46 Irrespectueux
00:46:48 Il y avait déjà eu le cas l'an dernier avec Taylor Fritz
00:46:50 L'américain qui n'avait pas pu répondre
00:46:52 Aux questions d'après match sur le court
00:46:54 Et sa victoire contre le français Arthur Hinderknecht
00:46:56 Tant il se faisait huer
00:46:58 Cette année c'est David Gaufin
00:47:00 L'ex numéro 7 mondial qui a pointé du doigt
00:47:02 Le problème, le belge aurait même reçu
00:47:04 Un chewing-gum pendant le match venant du public
00:47:06 Et selon lui, beaucoup de personnes
00:47:08 Se plaignent dans les vestiaires
00:47:10 Parmi les joueurs mais aussi dans les instances
00:47:12 De l'ATP car pour beaucoup
00:47:14 Ca ne prendrait cette ampleur qu'en France
00:47:16 Pas à l'US Open, pas à l'Open Australia
00:47:18 Et pas à Wimbledon
00:47:20 Alors on pensait que c'était un phénomène réservé
00:47:22 Pour un petit cours, un cours annexe du fait
00:47:24 De la proximité avec les athlètes
00:47:26 On le pensait jusqu'à l'intervention d'Igaz Viontec
00:47:28 La numéro 1 mondiale hier sur le court central
00:47:30 Et alors qu'elle ne jouait même pas
00:47:32 Contre une française
00:47:34 Elle s'est adressée au public
00:47:36 A la fin du match en disant
00:47:38 S'il vous plaît ne criez pas pendant les échanges
00:47:40 On consacre notre vie à chercher
00:47:42 A être meilleure, c'est pour ça que c'est dur
00:47:44 A accepter, elle a alors été applaudie
00:47:46 Par le public et ce matin
00:47:48 La directrice du tournoi Amélie Mauresmo
00:47:50 A annoncé des premières mesures pour calmer
00:47:52 Les esprits, interdiction d'alcool
00:47:54 En tribune et exclusion de spectateurs
00:47:56 Trop perturbateurs
00:47:58 C'était l'espoir
00:48:00 Ou presque
00:48:18 Dans 6 heures
00:48:20 Vous avez rendez-vous avec le grand débat
00:48:22 Des européennes sur l'antenne de CNews
00:48:24 21 heures donc animées par
00:48:26 Laurence Ferrari et
00:48:28 Pierre de Villeneuve
00:48:30 En présence de 6 candidats, vous le voyez puisqu'il y a
00:48:32 Deux têtes de liste qui ont décliné notre invitation
00:48:34 En tout cas jusqu'à maintenant
00:48:36 On ira voir d'ailleurs dans un instant dans les coulisses comment ça se présente
00:48:38 Et quels sont les termes
00:48:40 Et les conditions de ce débat
00:48:42 A tout de suite
00:48:44 Et nous voici de retour pour le débat de cet après-midi
00:48:46 Madi Saïdi reste avec nous
00:48:48 Merci d'être là
00:48:50 A vos côtés Karim Zeribi
00:48:52 Bonjour Karim
00:48:54 Bonjour Nelly
00:48:56 Thomas Bonnet pour le service politique
00:48:58 Ludovic Mendès qui est député de Moselle
00:49:00 Et porte-parole Renaissance
00:49:02 Merci d'avoir répondu à notre invitation
00:49:04 Et merci d'être présente également Judith Vintraub
00:49:06 Je rappelle que vous êtes grand reporter
00:49:08 On va évidemment s'intéresser
00:49:10 Au grand événement qui aura lieu sur notre antenne ce soir
00:49:12 21h, le grand débat des européennes
00:49:14 Vous voyez déjà les images
00:49:16 De l'installation du plateau
00:49:18 Avec non pas 8 têtes de liste
00:49:20 Mais 6 principales têtes de liste
00:49:22 Maxime Leguet
00:49:24 Vous êtes sur place au studio
00:49:26 Où on s'affaire évidemment
00:49:28 Pour régler tout cela dans les moindres détails
00:49:30 De manière à ce qu'il n'y ait aucune
00:49:32 Anicroche, est-ce que ça se déroule bien
00:49:34 Et conformément
00:49:36 Au programme prévu par les producteurs
00:49:38 Jusqu'ici
00:49:40 Oui bonjour Nelly
00:49:42 Effectivement les équipes techniques
00:49:44 Qui sont en train de s'affairer
00:49:46 Pour réaliser les derniers réglages
00:49:48 Les derniers ajustements
00:49:50 Puisque rien ne sera laissé au hasard
00:49:52 Ici dans ce grand plateau
00:49:54 Sublime décorum
00:49:56 Du studio Canal+ Factory
00:49:58 Où 6 des 8 principales têtes de liste
00:50:00 Des élections européennes
00:50:02 Vont venir débattre
00:50:04 Je dis bien 6 et non 8 puisque vous l'avez rappelé
00:50:06 Il y aura 2 absents notoires
00:50:08 Ecologie Les Verts et Raphaël Glucksmann
00:50:10 Pour le parti socialiste
00:50:12 Alors ils ont tous deux bien évidemment
00:50:14 Été invités par nos rédactions
00:50:16 Mais ont décidé de refuser
00:50:18 Venir débattre
00:50:20 Vous pouvez le voir sur les images d'Olivier Gangloff
00:50:22 Leurs pupitres sont bien présents
00:50:24 Sait-on jamais vont-ils peut-être
00:50:26 Changer d'avis d'ici ce soir
00:50:28 Et venir croiser le fer avec les autres candidats
00:50:30 Et puis c'est une manière aussi de représenter
00:50:32 Leur absence dans ce grand moment démocratique
00:50:34 Alors il y a un dicton populaire
00:50:36 Qui va avoir une résonance singulière
00:50:38 Ce soir les absents ont toujours tort
00:50:40 Le refus de Raphaël Glucksmann
00:50:42 De venir participer à ce débat
00:50:44 Va-t-il lui être préjudiciable
00:50:46 Sa principale concurrente Valérie Ailler
00:50:48 Va-t-elle profiter de cette absence
00:50:50 Marie Toussaint perd-elle là une occasion de consolider
00:50:52 Sa base électorale va-t-elle descendre en dessous
00:50:54 Du seuil des 5%
00:50:56 Et puis de son côté Jordan Bardella
00:50:58 Va-t-il lui continuer à asseoir sa domination
00:51:00 Dans les sondages
00:51:02 Enfin François-Xavier Bellamy et Marion Maréchal
00:51:04 Dans les sondages vont-ils enfin se démarquer
00:51:06 L'un de l'autre
00:51:08 La réponse à toutes ces questions c'est à 21h
00:51:10 Ce soir sur CNews et Europe 1
00:51:12 Merci beaucoup Maxime
00:51:14 On vous retrouve tout à l'heure
00:51:16 En effet Thomas Bollet on a coutume de dire que c'est dans les derniers jours
00:51:18 Que ça se joue
00:51:20 Donc ce débat là
00:51:22 Outre le fait que ce sera le meilleur
00:51:24 Parce que c'est sur notre antenne
00:51:26 Il est primordial pour se faire une opinion
00:51:28 En sachant que beaucoup se décident à la dernière minute aussi
00:51:30 Oui on a raison
00:51:32 On voit dans les équilibres des intentions de vote
00:51:34 Des courbes qui sont susceptibles de se croiser
00:51:36 Je pense à Raphaël Glucksmann et Valérie Ayé
00:51:38 Selon notre dernier rolling
00:51:40 Il n'y a plus qu'un point qui sépare la candidate du parti présidentiel
00:51:42 Et le candidat socialiste
00:51:44 Son absence pourra peut-être lui causer du tort
00:51:46 Raphaël Glucksmann
00:51:48 Il aurait peut-être eu là l'opportunité justement
00:51:50 D'améliorer un peu encore ses intentions de vote
00:51:52 Et puis il y a les listes qui sont un peu derrière
00:51:54 Les Républicains qui sont à peu près à égalité avec la France Insoumise
00:51:56 Et puis Marie Toussaint
00:51:58 L'autre absente qui elle stationne pour l'instant à 5%
00:52:00 Vous savez que c'est le socle minimum
00:52:02 Pour avoir des eurodéputés
00:52:04 Là aussi peut-être que son absence
00:52:06 Va lui causer du tort
00:52:08 Dans ses derniers jours de campagne
00:52:10 Justement on va l'écouter Marie Toussaint
00:52:12 Lorsqu'elle parle de la mobilisation
00:52:14 Des verts en cette dernière semaine
00:52:16 Ou presque
00:52:18 Ecoutez on a besoin d'une grande mobilisation
00:52:22 Vous imaginez demain le 9 juin
00:52:24 Le Rassemblement National Majoritaire
00:52:26 Et pas des députés écologistes au Parlement Européen
00:52:28 Ce serait un cauchemar
00:52:30 Et je veux bien que tout le monde comprenne
00:52:32 Aujourd'hui on a une poussée des extrêmes droites
00:52:34 Qui fait quoi ? On connait leurs atteintes
00:52:36 Au droit humain, à la démocratie, au droit des femmes
00:52:38 Mais l'extrême droite elle mène aussi
00:52:40 Une bataille sans merci contre la nature
00:52:42 Elle ne cesse de soutenir les lobbies
00:52:44 De prendre les amendements du lobby du tabac
00:52:46 De Lamborghini, de McDonald's
00:52:48 Et elle essaye de détruire toutes les législations de protection de l'environnement
00:52:50 Qui existent aujourd'hui au niveau européen
00:52:52 Comme d'ailleurs en France
00:52:54 Donc on a besoin de se mobiliser
00:52:56 Le maximum de députés écologistes au Parlement Européen
00:52:58 Judith, elle aurait peut-être dû le leur dire directement ce soir
00:53:02 Parce que là elle perd quand même une occasion en effet
00:53:05 De montrer son programme
00:53:08 Sachant qu'elle est un peu sur le fil du rasoir
00:53:10 Elle est dans ce qu'on appelle la zone
00:53:12 Où elle peut se faire recaler assez rapidement
00:53:16 Oui, c'est absolument antidémocratique
00:53:18 De refuser de s'adresser à une partie de l'électorat français
00:53:21 Puisque les téléspectateurs de CNews
00:53:23 Sont une partie de l'électorat français
00:53:26 Quant à ses exigences de neutralité
00:53:29 J'espère qu'elle ne va pas non plus sur le service public
00:53:32 Puisque comme on l'a publié dans le Figaro Magazine
00:53:38 Les exigences de pluralisme et d'équité
00:53:41 Sont loin d'être respectées par les chaînes et les stations publiques
00:53:46 Karim, est-ce que vous avez l'impression
00:53:50 Que les lignes bougent un peu en cette fin de campagne ?
00:53:54 En tout cas pour les petites formations
00:53:56 Qui pour l'instant ont eu du mal à se départager entre elles
00:53:59 On va peut-être voir d'ailleurs pendant qu'on en parle
00:54:01 Le dernier sondage auquel vous faisiez référence
00:54:03 C'est un sondage Opinion Way pour CNews
00:54:06 Où on voit effectivement qu'il y a une candidature
00:54:09 Qui se démarque nettement, c'est celle de Jordan Bardella
00:54:11 Qui est crédité dans ce sondage de 32% des voix
00:54:14 La majorité présidentielle et le Parti Socialiste
00:54:16 Ils sont à touche-touche quasiment pour en dire un mot avec vous
00:54:20 Ludovic Mendes
00:54:21 Et puis derrière vous voyez ce chapelet de listes
00:54:25 Qui sont crédités de pratiquement les mêmes intentions de vote
00:54:27 C'est là que ça va se jouer pour eux finalement ce soir
00:54:30 Écoutez, nous sommes à 10 jours de cette élection européenne
00:54:32 Qui est une élection à un tour
00:54:34 Et c'est toujours dans la dernière ligne droite
00:54:36 Que les électeurs se décident
00:54:38 Il y a aujourd'hui, dans la manière dont on construit la politique
00:54:42 Très peu de candidats qui peuvent se prévoiler d'un socle
00:54:46 Et je crois là que seul le Rassemblement National
00:54:50 Peut indiquer qu'il a un socle électoral assez solide
00:54:56 Sur lequel il pourra s'appuyer tous les autres électorats
00:55:00 De mon point de vue, sont assez volatiles
00:55:02 Et cette volatilité fait qu'il est très important
00:55:05 Pour les candidats dans la dernière ligne droite
00:55:07 De ces 8-10 derniers jours
00:55:09 De faire entendre leur voix
00:55:11 Pour que les NDC puissent à un moment donné se décider
00:55:13 Et donc c'est pour moi une faute politique
00:55:15 Ce soir, pour Raphaël Guzman et Marie Toussaint
00:55:19 De ne pas participer au débat
00:55:21 Parce que contrairement à ce que dit Judith
00:55:23 Ce ne sont pas les téléspectateurs de CNews
00:55:25 C'est les téléspectateurs français
00:55:27 Et qui pour beaucoup ce soir
00:55:29 - N'empêche pas l'autre
00:55:31 - Oui, mais c'est au delà des téléspectateurs de CNews
00:55:33 Je pense qu'il y aura aujourd'hui beaucoup plus de monde ce soir
00:55:36 Qui sera branché sur CNews
00:55:38 - Et sur Europe 1
00:55:40 - Et sur Europe 1
00:55:42 Et donc c'est une opportunité que laissent passer ces candidats
00:55:45 Pourquoi pour des questions de mon avis assez dogmatiques
00:55:49 Qui est stérile
00:55:51 Alors qu'en réalité ils devraient parler
00:55:53 A l'ensemble du spectre électoral
00:55:55 Pour dire ce qu'ils veulent
00:55:57 Pour la France, pour l'Europe
00:55:59 C'est une occasion de manquer, mais c'est une faute politique
00:56:01 Ils le paieront certainement dimanche prochain
00:56:03 - Un mot de précision quand il dit le socle
00:56:05 C'est le fait que l'immense majorité des électeurs
00:56:09 De Jordan Bardella disent
00:56:11 On est sûr de notre vote aujourd'hui
00:56:13 - Quand on regarde dans le détail
00:56:15 C'est auprès de Jordan Bardella
00:56:17 Ce sont les électeurs de Jordan Bardella
00:56:19 Dont la certitude est la plus marquée lorsqu'on les interroge
00:56:21 C'est aussi vrai d'ailleurs pour Valérie Ayé
00:56:23 Dont on peut penser que le plancher est autour de ces 15%
00:56:25 C'est à dire que le socle
00:56:27 Qui soutient le président de la République
00:56:29 Et l'action du gouvernement
00:56:31 Se situe autour de 15%
00:56:33 Il y a fort à parier qu'elle ne descendra pas plus bas de ces 15%
00:56:35 - Vous allez voir
00:56:37 Quand on regarde sur ce socle
00:56:39 Et sur la certitude dont les électeurs font part
00:56:41 Là aussi il y a ce socle
00:56:43 - Un bon Glucksmann ce soir
00:56:45 Il sera absent
00:56:47 Mais aurait pu peut-être grappiller encore quelques points
00:56:49 - Il peut prendre des points
00:56:51 Ce qui ne veut pas dire mécaniquement que Valérie Ayé
00:56:53 - Marie Toussaint avait intérêt à venir aussi
00:56:55 Dans le sens où son électorat
00:56:57 Précisément n'est pas du tout sûr de son choix
00:56:59 - Absolument
00:57:01 C'est d'ailleurs souvent une sorte de vote utile
00:57:03 Dans la concurrence qu'il y a entre les listes de gauche
00:57:05 Et plutôt à la France Insoumise
00:57:07 - On est loin des 15 à 16% des écologistes
00:57:09 Il y a 10-15 ans sur les élections européennes
00:57:11 - Est-ce qu'il y a un regret autour de la candidature
00:57:13 De Valérie Ayé
00:57:15 Sur la manière dont on a fait les choses
00:57:17 Est-ce qu'en interne, en essence, vous êtes porte-parole du mouvement
00:57:19 Donc même si vous n'êtes pas rénu
00:57:21 Est-ce qu'on se dit
00:57:23 On a peut-être raté deux ou trois choses avec elle
00:57:25 Ou peut-être qu'elle aurait dû imprimer
00:57:27 Plus dès le début parce que maintenant il y a des choses
00:57:29 Qui sont un peu ancrées dans la tête des gens
00:57:31 Autour de cette candidature
00:57:33 - Non, je ne pense pas que le problème soit Valérie Ayé
00:57:35 Et autres
00:57:37 - Je ne pense pas que c'était l'intention du Président
00:57:39 D'aller à son secours
00:57:41 - Non, il ne va pas à son secours
00:57:43 Marine Le Pen lui a proposé de débattre
00:57:45 Il lui a dit "maintenant je suis prêt à le faire"
00:57:47 - Il est rentré de plein pied dans la campagne
00:57:49 Y compris Gabriel Etat, je pense que ce n'est pas le projet initial
00:57:51 - On ne pouvait pas ne pas s'attendre à ce que le Président de la République
00:57:53 Prenne position sur un sujet qui l'anime au quotidien
00:57:55 Qu'est l'Europe
00:57:57 Quoi qu'il arrive il serait rentré dans la campagne
00:57:59 Et on lui aurait reproché aussi de rentrer ou pas dans la campagne
00:58:01 - Mais revenons à Valérie Ayé
00:58:03 - La réalité c'est qu'on ne peut pas dire qu'on n'a rien raté
00:58:05 A partir du moment où on sortait dans ces situations là
00:58:07 Mais c'est une campagne qui est compliquée
00:58:09 Parce qu'on a un débat qui est de plus en plus national
00:58:11 Alors qu'on est censé parler des européennes
00:58:13 Et on paye un peu
00:58:15 Ca fait 7 ans qu'on est en responsabilité
00:58:17 Donc on paye aussi cette responsabilité
00:58:19 On paye certaines décisions
00:58:21 Certaines sensations de ne pas voir l'avenir
00:58:23 Il y a ces réalités qu'on doit prendre en considération
00:58:25 Mais pourtant il ne faut rien jeter
00:58:27 Il y a plein de choses qui ont très bien marché
00:58:29 On en attend toujours plus, ce qui est normal
00:58:31 On attend beaucoup du politique
00:58:33 On a peut-être pas toujours su répondre correctement
00:58:35 On a peut-être manqué d'humilité parfois aussi
00:58:37 A reconnaître certaines erreurs que nous avions faites
00:58:39 Ca c'est important à souligner
00:58:41 - Est-ce que vous payez le bilan d'Emmanuel Macron
00:58:43 Très clairement aujourd'hui ?
00:58:45 - Non ce n'est pas le bilan d'Emmanuel Macron
00:58:47 C'est notre bilan à tous
00:58:49 Il est président de la République, il y a un gouvernement
00:58:51 Et nous on est la majorité donc on a aussi notre part de responsabilité
00:58:53 On vote les lois, on les modifie, on les accompagne
00:58:55 On les change sur les plateaux télé
00:58:57 On fait toujours tout bien et on n'est jamais responsable de rien
00:58:59 Si t'entends on peut se dire, on peut avoir l'humilité
00:59:01 De reconnaître qu'on a fait des erreurs, c'est une réalité
00:59:03 Maintenant, ce qui est intéressant par rapport au débat de ce soir
00:59:05 Ce qui va faire bizarre c'est d'avoir quand même deux pupitres vides
00:59:07 Avec deux personnes non présentes
00:59:09 Et je te rappelle juste un truc
00:59:11 C'est pas le Parti Socialiste qui est à 15%
00:59:13 C'est Raphaël Glucksmann
00:59:15 C'est la différence aussi qui est à noter
00:59:17 Certains pensent que ça va leur permettre d'avoir une nouvelle envie de gauche
00:59:19 La réalité non
00:59:21 C'est que Raphaël Glucksmann
00:59:23 Récupère sur son nom, sur ses discours
00:59:25 C'est sympa pour les zoos socialistes
00:59:27 Je t'assume tellement
00:59:29 Prenez les discours de Raphaël Glucksmann et ceux du Parti Socialiste
00:59:31 A l'Assemblée ou au Sénat
00:59:33 Il y a un monde qui les sépare qui est assez exceptionnel
00:59:35 Même les propos de la maire de Nantes ou autre par rapport à Raphaël Glucksmann
00:59:37 En mettant en avant le nom de Raphaël Glucksmann
00:59:39 Ca veut dire que de facto vous reconnaissez qu'il n'a pas un si mauvais bilan que ça à l'Europe
00:59:41 Non je ne parle pas de bilan
00:59:43 Je dis juste qu'aujourd'hui les personnes qui parlent
00:59:45 Parlent de Glucksmann et pas du Parti Socialiste
00:59:47 C'est intéressant de comprendre
00:59:49 C'est là où on a, alors peut-être que c'est une
00:59:51 Une campagne sur une notoriété aussi
00:59:53 C'est pour ça que j'ai redonné Bardella
00:59:55 La preuve c'est qu'il n'a pas besoin de dire grand chose pour être un moment ou un autre
00:59:57 Fort dans les sondages
00:59:59 Et il y a une bascule aussi d'une partie de l'électorat
01:00:01 On ne parle pas de l'électorat de François-Xavier Bélamie
01:00:03 Qui est parti au Rassemblement de la Cité
01:00:05 Il faut regarder dans le détail comment ça marche
01:00:07 Moi ce qui m'inquiète à titre personnel en tout cas c'est qu'on est plus de 40% des Français
01:00:09 Qui sont prêts à voter à l'extrême droite
01:00:11 En mélangeant avec la liste d'Éric Zemmour
01:00:13 Et de Marie-Anne Maréchal et qu'on voit l'état des campagnes
01:00:15 La manière dont les campagnes sont menées
01:00:17 Et la campagne des Républicains aujourd'hui d'ailleurs
01:00:19 Qui a l'air de courir simplement après Reconquête et le Rassemblement National
01:00:23 En oubliant toutes leurs valeurs
01:00:25 Ça nous inquiète sur l'avenir de la démocratie française
01:00:27 Juste un mot, vous n'étiez pas d'accord
01:00:29 Et après Madjussa Edim dans son analyse aussi
01:00:31 Non je ne suis pas d'accord parce que je ne trouve pas opportun
01:00:33 De dissocier la sensibilité d'un mouvement politique
01:00:37 Son programme et la personnalité qu'il apporte
01:00:39 C'est un tout la politique
01:00:41 Et d'ailleurs si Valérie Hayé ne décolle pas
01:00:43 C'est parce qu'ils ont empêché de mon point de vue son camp
01:00:47 Cette forme d'incarnation qu'elle aurait dû porter en étant tête de liste
01:00:51 Finalement c'est une tête de liste qui n'est pas considérée comme telle
01:00:53 Je veux dire puisqu'elle est toujours secourue
01:00:55 Soit par le Premier ministre, soit par le Président de la République
01:00:57 Finalement en menant ce type de campagne
01:00:59 Qu'est-ce qu'ils font ?
01:01:01 Ils poussent les Français à faire un don pour ou contre Macron
01:01:05 Alors qu'ils auraient pu faire émerger une nouvelle figure
01:01:07 Donc la pousser, être derrière
01:01:09 Et faire en sorte qu'il y ait un contact, une sympathie
01:01:13 Quelque chose qui se crée entre les électeurs et cette personnalité
01:01:15 Ils ont empêché ça
01:01:17 Mais c'est volontaire
01:01:19 Après ça c'est un fait, comme il n'y a pas d'élection de mi-mandat à proprement parler dans notre pays
01:01:21 Puisque les législatives sont quasiment accolées aux présidentielles
01:01:25 Ces scrutins là qui arrivent à mi-chemin
01:01:27 Servent d'une certaine manière de votre sanction
01:01:31 Madi j'aimerais avoir votre regard sur le fait ou pas selon vous
01:01:33 Que les débats puissent changer la donne dans les sondages
01:01:37 Moi je me suis interrogée ces derniers jours
01:01:39 Pour savoir si vraiment les gens qui regardaient les débats
01:01:41 Arrivaient à changer d'avis
01:01:43 Alors peut-être quand il y a une certaine porosité entre des formations
01:01:45 Mais est-ce qu'on peut radicalement changer d'opinion
01:01:47 Parce qu'un candidat est plus séduisant qu'un autre ?
01:01:49 Je pense pas qu'on change radicalement d'opinion
01:01:51 Mais en tout cas les débats sont importants
01:01:53 Notamment pour les petits candidats
01:01:55 Qui peuvent peut-être défendre des idées qu'ils n'ont pas assez défendues
01:01:59 Et je trouve que c'est vraiment dommage
01:02:01 Pour Raphaël Guzman qui n'est pas un petit candidat
01:02:03 Mais qui finalement est vraiment à côte à côte avec les candidats
01:02:05 Et peut-être que grâce à ce débat il pourrait augmenter
01:02:07 Et peut-être passer devant elle
01:02:09 Et là il se passerait vraiment quelque chose
01:02:11 Après pour la candidate écologique
01:02:13 Je trouve ça d'autant plus dommage
01:02:15 Qu'elle est la première à dire
01:02:17 Il faut mobiliser les Français
01:02:19 Et puis les Français on les mobilise aussi
01:02:21 Lors de débats comme ça
01:02:23 C'est vraiment une opportunité pour les petits candidats
01:02:25 De convaincre notamment les indécis
01:02:27 Et c'est beaucoup le cas chez les écolos
01:02:29 Il y a les indécis
01:02:31 Il y a ceux qui sont en train de se faire défendre
01:02:33 Chez les écolos
01:02:35 Il y a les indécis
01:02:37 Il y a ceux qui malheureusement n'ont pas envie d'aller voter
01:02:39 Parce que ce scrutin est aussi émaillé
01:02:41 Par le fait que les Français ne s'intéressent pas forcément au débat
01:02:45 Le débat est national plutôt qu'européen
01:02:47 Et il faut les mobiliser
01:02:49 Donc là c'est une vraie opportunité pour eux
01:02:51 Et ce que je voulais dire c'est que c'est difficile
01:02:53 Pour moi d'entendre qu'il faut faire une dissociation
01:02:55 Entre Valérie Haillet et l'action du gouvernement
01:02:59 Valérie Haillet paie clairement
01:03:01 Paie clairement le bilan du gouvernement
01:03:05 J'ai pas dit ça
01:03:07 Au contraire, je dis pas qu'il faut le dissocier
01:03:09 Ce qu'on a fait au niveau de l'Europe
01:03:11 Ce qu'on fait au niveau national
01:03:13 On l'assume pleinement
01:03:15 Et d'ailleurs on leur vendit, c'est pas du tout ce que j'ai dit
01:03:17 J'essaie de dissocier plutôt d'autres personnes que Valérie Haillet
01:03:19 Valérie a fait un formidable travail à l'Union Européenne
01:03:21 On a démontré que Renu avait très bien bossé
01:03:23 Alors on peut être d'accord ou pas d'accord sur le fond
01:03:25 Mais la réalité c'est qu'on essaie pas de le dissocier
01:03:27 En tout cas c'est pas la perception
01:03:29 C'est vraiment pas la perception des Français
01:03:31 D'ailleurs on le voit
01:03:33 Et vous parliez tout à l'heure d'humilité
01:03:35 Mais c'est terrible parce que moi je trouve que depuis le premier mandat d'Emmanuel Macron
01:03:37 C'est un vrai problème que vous avez dans votre parti
01:03:41 C'est qu'en fait vous savez tout
01:03:43 Vous avez tout bien fait
01:03:45 Mais malheureusement nous Français ne comprenons pas
01:03:47 Et ça je pense que Valérie Haillet, votre parti, vos troupes
01:03:49 Gagneraient à prendre un peu d'humilité
01:03:53 Et d'ailleurs je pense que c'est important aussi en politique
01:03:57 Judith allez on va intégrer Judith à cette conversation
01:04:01 Et puis Thomas qui voudrait apporter une précision
01:04:03 Je ne suis pas persuadée que si les thèmes de la campagne
01:04:05 Avaient été plus européens
01:04:07 Valérie Haillet s'en serait mieux tirée
01:04:09 Pourquoi ?
01:04:11 Parce que je vois trois thèmes par exemple
01:04:13 Sur lesquels elle est à un total décalage
01:04:15 Avec ce que pense une majorité de l'opinion
01:04:17 Si on en croit les sondages
01:04:19 Sur l'agriculture Valérie Haillet est très très assimilée
01:04:21 Au fameux Green Deal
01:04:23 Vous savez ce pacte vert
01:04:25 Qui prône une écologie décroissante
01:04:27 Qui a mis les agriculteurs dans la rue
01:04:29 Sur l'énergie elle est aussi très assimilée
01:04:31 Au marché unique
01:04:33 Et à tous les inconvénients que ça a eu
01:04:35 Pour le porte-monnaie des Français
01:04:37 Et enfin sur l'immigration
01:04:39 Alors là elle s'est distinguée
01:04:41 Des discours de Gabriel Attal
01:04:43 Notamment en répétant que l'immigration
01:04:45 N'avait aucun rapport avec la délinquance
01:04:47 N'avait aucun rapport avec la délinquance
01:04:49 Et donc elle a été très très déterminée
01:04:51 Sur l'immigration
01:04:53 Avec la délinquance
01:04:55 On va en reparler plus tard
01:04:57 Donc je ne suis pas sûre que sur cette MAL
01:04:59 Elle ait vraiment gagné un bonus
01:05:01 Si la campagne avait été moins nationalisée
01:05:03 Thomas Bonnet alors même que
01:05:05 Sa candidature avait quand même été choisie
01:05:07 Elle a été mise tête de liste
01:05:09 Précisément parce qu'il y avait la crise des agriculteurs
01:05:11 Et qu'elle faisait office de personnalité
01:05:13 Plutôt légitime pour s'attaquer à ces questions
01:05:15 Parce qu'on le rappelle, ceux qui l'ignorent
01:05:17 Ses parents sont agriculteurs en Mayenne
01:05:19 De Laval, l'autre peut-être problème
01:05:21 Stratégique pour la majorité présidentielle
01:05:23 Ca a été aussi la multiplication des voix
01:05:25 Autour de Valérie Ayé, on a parlé beaucoup
01:05:27 D'Emmanuel Macron et Gabriel Attal
01:05:29 Qui sont plutôt venus en soutien mais on peut aussi citer
01:05:31 D'autres voix comme Pascal Canfin ou Bernard Guetta
01:05:33 Qui n'ont pas forcément aidé à faire passer
01:05:35 Le message de Valérie Ayé dans les médias
01:05:37 En tenant parfois des propos très différents
01:05:39 En affichant aussi une proximité
01:05:41 Parfois idéologique avec Raphaël Glucksmann
01:05:43 Ce qui n'est pas le meilleur moyen de s'en écarter
01:05:45 Dans les sondages, d'ailleurs c'est aussi
01:05:47 L'autre reproche qu'on peut faire, c'est que Valérie Ayé
01:05:49 Et l'ensemble des macronistes se sont plutôt attaqués
01:05:51 Au rassemblement national qui était pourtant
01:05:53 Loin de vent dans les sondages en oubliant peut-être aussi
01:05:55 De déconstruire peut-être les arguments
01:05:57 De Raphaël Glucksmann qui au contraire
01:05:59 Les talonne. Et juste un mot sur le débat
01:06:01 Ce qu'on oublie parce que nous on est dedans au quotidien
01:06:03 Il y a beaucoup de français qui ne se sont pas encore du tout intéressés
01:06:05 Aux élections européennes et les débats ça permet aussi
01:06:07 De se faire une idée, on est dans le sprint final
01:06:09 Des élections européennes. Il est temps, c'est une semaine avant la fin de la campagne
01:06:11 Il est temps mais certains vont découvrir sans doute ce soir
01:06:13 Les programmes des différents candidats. Karim un dernier mot
01:06:15 Peut-être pour la part, vous l'avez évoqué un petit peu
01:06:17 La participation, c'est jamais mirobolant
01:06:19 Les européens. C'est jamais mirobolant
01:06:21 Mais une petite remarque
01:06:23 Quand vous dites
01:06:25 Il faut dissocier
01:06:27 Quelque part le débat national
01:06:29 Le débat franco-français des enjeux européens
01:06:31 Moi je ne pense pas qu'il faille les dissocier
01:06:33 Parce que notre politique nationale
01:06:35 Est très impactée par les décisions européennes
01:06:37 Et donc il est bon aussi
01:06:39 De faire le lien parce que ça veut dire que
01:06:41 Nous prenons conscience que nous perdons
01:06:43 De la souveraineté et que nous sommes
01:06:45 Très dépendants des directives européennes
01:06:47 Directives souvent émises par une commission qui n'est élue par personne
01:06:49 Il faut le rappeler
01:06:51 Sherlock, Von der Leyen et tous les commissaires
01:06:53 Sont désignés et donc il y a une forme
01:06:55 De démocratie qui nous échappe
01:06:57 Donc c'est bien de repolitiser
01:06:59 Pour cette élection européenne parce qu'il y a un gros
01:07:01 Taux d'abstention habituellement j'espère qui sera
01:07:03 Moindre parce que tout ce que nous
01:07:05 Vivons au quotidien est impacté
01:07:07 Par les politiques européennes. Judith a énuméré
01:07:09 Certains sujets. Donc l'agriculture je suis désolé
01:07:11 C'est la PAC. La gestion des flux migratoires
01:07:13 Je suis désolé à un moment donné il y a une politique européenne
01:07:15 Donc la question de l'énergie, le marché
01:07:17 Européen de l'énergie c'est la politique européenne
01:07:19 Et nos PME
01:07:21 Elles sont quand même en concurrence
01:07:23 Permanente au sein du continent. Les traités de libre-échange
01:07:25 C'est la politique européenne. Tout
01:07:27 Finalement impacte notre vie
01:07:29 Sociale et économique. Et moi un sondeur
01:07:31 Me disait que c'était dans
01:07:33 Les 48 dernières heures
01:07:35 Que 20 à 25% des électeurs
01:07:37 C'est énorme !
01:07:39 C'est-à-dire au moment même où la campagne officielle
01:07:41 Est terminée. Puisque ça se termine le vendredi à minuit
01:07:43 Moi j'ai un dernier mot peut-être
01:07:45 Et ça je pense que ça va être assez
01:07:47 Crucial pour le RN en particulier
01:07:49 Parce que pour l'instant on voit bien qu'il caracole en tête
01:07:51 Sondage après sondage mais c'est le vote jeune
01:07:53 On dit le vote des jeunes
01:07:55 Il est souvent à leur avantage. C'est d'ailleurs qu'à LFI
01:07:57 Qui fait deux fois plus je crois dans cette catégorie d'âge
01:07:59 Jusqu'à 24-25 ans. Or
01:08:01 Les jeunes c'est pas ceux qui se lèvent le plus
01:08:03 Un dimanche pour aller voter aux européennes
01:08:05 Donc s'ils perdent dans cet électorat là
01:08:07 Le score pourrait s'en ressentir
01:08:09 A l'arrivée. Vous avez remarqué que le message
01:08:11 De Jordane Bardella depuis quelques semaines
01:08:13 C'est justement d'insister sur la mobilisation
01:08:15 Qui est nécessaire parce qu'il y a aussi un effet
01:08:17 Un peu naturel. Certains électeurs du RN
01:08:19 Voient sondage après sondage
01:08:21 Jordane Bardella au-delà des 30%
01:08:23 Qui se dit "c'est pas la peine d'y aller, il va gagner quoi qu'il arrive"
01:08:25 Cet effet là, le RN
01:08:27 Le redoute particulièrement. Faire
01:08:29 32% de 60% de gens
01:08:31 Qui sont déplacés c'est pas la même chose que faire
01:08:33 32% sur 30% de gens
01:08:35 Qui sont déplacés. Donc il a aussi intérêt
01:08:37 Pour assurer un socle de légitimité
01:08:39 Sur le plan électoral. Est-ce qu'il y a plus ou moins
01:08:41 Qui se déplacent pour lui en tout cas ?
01:08:43 On l'a un petit peu évoqué à demi-mot. Nicolas Sarkozy
01:08:45 Se jette dans la mêlée concernant le lien
01:08:47 Entre délinquance et immigration
01:08:49 On en a beaucoup parlé cette
01:08:51 Semaine avec les propos notamment de
01:08:53 Maude Bréjon. On pourra peut-être en redire un mot
01:08:55 Il le dit sans embâche "le nier ce serait
01:08:57 Un déni de réalité" bien sûr
01:08:59 Dit-il que le lien entre émigration
01:09:01 Et délinquance est évident. Le nombre des étrangers dans nos
01:09:03 Prisons et la part qu'ils prennent dans la délinquance en général sont sans
01:09:05 Appel. Donc le nier n'est rien d'autre
01:09:07 Qu'un nouveau déni de réalité. Peut-être un
01:09:09 Un mot du contexte dans lequel
01:09:11 Il a dit, bon peut-être vu que c'est votre publication
01:09:13 Judith, allez-y pour l'explication
01:09:15 Le contexte c'est celui que vous
01:09:17 Y faisiez allusion il y a une seconde
01:09:19 D'une contradiction entre
01:09:21 Maude Bréjon et Valérie Ayé qui a répété
01:09:23 Qu'il n'y avait aucun lien entre
01:09:25 Immigration et délinquance
01:09:27 Et que le faire c'était
01:09:29 Reprendre une thématique d'extrême droite
01:09:31 Alors que
01:09:33 Maude Bréjon dit qu'évidemment
01:09:35 Il y a un lien, je crois même qu'elle a dit
01:09:37 Il y a parfois un lien puisque
01:09:39 Elle a mis une nuance en plus
01:09:41 Oui mais enfin personne ne dit que tous les immigrés sont délinquants
01:09:43 Ce serait complètement
01:09:45 Débile de dire ça
01:09:47 Mais elle s'est fait tomber dessus
01:09:49 Par de nombreux membres de la majorité
01:09:51 Oui parce qu'elle appuyait
01:09:53 Sur une différence
01:09:55 Entre Valérie Ayé et puis
01:09:57 Le discours que tient
01:09:59 Et que tient très fort en plus
01:10:01 Gabriel Attal par exemple, vous avez noté
01:10:03 Qu'il y avait un changement depuis qu'il est à Matignon
01:10:05 Le langage est beaucoup plus clair
01:10:07 Gérald Darmanin avait fait ce lien
01:10:09 Avant lui, il est arrivé
01:10:11 A Emmanuel Macron de le faire
01:10:13 Puis ensuite il s'est contredit
01:10:15 Comme ça arrive souvent avec le président
01:10:17 De la République mais depuis que Gabriel Attal
01:10:19 Est à Matignon ça paraît beaucoup plus clair
01:10:21 D'ailleurs dans l'interview qu'il nous donne
01:10:23 Nicolas Sarkozy lui rend hommage
01:10:25 Ludovic Manna je vous voyais sourire
01:10:27 Mais finalement
01:10:29 C'est étonnant qu'il y ait eu autant de rififi
01:10:31 Que tout le monde les prise pour cible
01:10:33 Parce qu'on a vu à peu près les échanges
01:10:35 Où ça donnait lieu
01:10:37 Alors que des membres de l'exécutif l'ont dit avant elle
01:10:39 Donc Maude Bréjon a priori ça devait pas faire
01:10:41 Une levée de bouclier telle
01:10:43 Pourquoi ?
01:10:45 Ca va vous faire sourire mais c'est de votre faute
01:10:47 C'est la faute de la vidéo
01:10:49 L'arrêté c'est que quand on prend l'ensemble du passage
01:10:51 Globalement on a pas grand chose à reprocher
01:10:53 Et on a rien à reprocher à ce qu'a dit Maude Bréjon
01:10:55 D'ailleurs moi qui étais rapporteur sur l'immigration
01:10:57 On l'a dit aussi en partie
01:10:59 On l'a dit à l'Assemblée Nationale avec Gérald Darmanin
01:11:01 A plusieurs reprises tout en disant que
01:11:03 Immigration n'est pas égale à
01:11:05 Insécurité et à délinquance
01:11:07 C'est y a des liens on l'a dit
01:11:09 Avec une partie de la population qui est arrivée sur le territoire
01:11:11 De façon irrégulière et qui se comporte
01:11:13 Très mal et autres et puis l'arrêté c'est que dans cette loi
01:11:15 On a quand même fait intégrer dans la loi
01:11:17 La possibilité de faire expulser des personnes
01:11:19 Qui étaient là depuis un certain temps parce qu'ils commettent des méfaits
01:11:21 Et qu'on a pas envie de les garder sur le territoire national
01:11:23 Le problème est avec Valérie Ayé et pas avec Maude Bréjon
01:11:25 Non mais on a pas de problème ni avec Valérie Ayé
01:11:27 Ni avec Maude Bréjon
01:11:29 On peut entendre les sensibilités de chacun et c'est la force
01:11:31 De notre famille politique c'est de se dire qu'on a des sensibilités différentes
01:11:33 Moi je viens du parti socialiste et
01:11:35 On m'a reproché
01:11:37 La force par la faiblesse parfois
01:11:39 On a déjà eu ce débat même ici
01:11:41 Mais moi à un moment sur certains sujets
01:11:43 J'étais rapporteur sur les usages du cannabis
01:11:45 Je suis pour la légalisation du cannabis
01:11:47 Vous vous doutez bien que ni Gérald Darmanin ni le président de la République ni Gabriel Attal
01:11:49 Sont pour pour autant mais ça ne nous empêche pas de travailler tous ensemble
01:11:51 D'être des porte-parole parce que la vérité c'est que notre diversité
01:11:53 Est notre force aussi
01:11:55 Ce qu'a dit Maude Bréjon on ne le rejette pas
01:11:57 La seule différence c'est que
01:11:59 On a besoin de temps en temps d'avoir un débat
01:12:01 Parce qu'on a besoin de remettre, il y a des sémantiques
01:12:03 Il y a des choses, on est dans une période un peu complexe pour tout le monde
01:12:05 Donc oui on a certains collègues
01:12:07 Qui sont un peu montés
01:12:09 Mais comme ça peut arriver dans n'importe quelle famille
01:12:11 On est 169, à 169 on peut pas être tous d'accord
01:12:13 On peut pas tous avoir la même ligne
01:12:15 Et la preuve c'est qu'on a laissé liberté de vote par exemple sur la loi immigration
01:12:17 Et une partie du groupe ne l'a pas votée
01:12:19 Et on ne lui a pas reproché pour autant
01:12:21 On voit encore les effets aujourd'hui
01:12:23 En revanche quand il y a de la diversité
01:12:25 Je pense qu'il faut aussi de la cohérence
01:12:27 Et en l'occurrence le fait d'être trop différent
01:12:29 Et bien ça crée aussi de la cacophonie
01:12:31 Vous disiez tout à l'heure justement
01:12:33 Qu'effectivement il y a un lien entre immigration
01:12:35 Et insécurité
01:12:37 Mais je trouve que vous n'allez pas jusqu'au bout des choses
01:12:39 Parce que vous nous dites que
01:12:41 Ceux qui posent problème c'est ceux qui rentrent en situation irrégulière
01:12:43 J'ai pas dit ça
01:12:45 Vous avez dit clairement
01:12:47 J'ai dit que la majorité des cas
01:12:49 Des personnes arrivent de façon irrégulière
01:12:51 Vous l'avez dit comme ça
01:12:53 Mais au moins je trouve que votre
01:12:55 Je trouve vraiment que votre réponse n'est pas complète
01:12:57 Parce que la vérité
01:12:59 C'est que ceux qui viennent
01:13:01 Et qui sont en situation irrégulière
01:13:03 Oui en effet une partie d'entre eux causent problème
01:13:05 Et font partie d'une certaine délinquance
01:13:07 Mais en revanche là où vous mettez pas le doigt
01:13:09 Et peut-être que ce lié à votre idéologie socialiste
01:13:11 Je suis pas d'idéologie socialiste madame
01:13:13 Vous étiez en tout cas au parti socialiste
01:13:15 Oui mais j'ai pas dit d'idéologie pour autant
01:13:17 Ceux qui sont là qui comme moi sont français en grandissent
01:13:19 Qui franchement font partie d'une grosse partie de la délinquance
01:13:21 Et ça aussi il faut le dire
01:13:23 Donc ce lien au lieu de le couper
01:13:25 De le segmenter il faut aussi l'assumer complètement
01:13:27 Mais j'ai pas dit le contraire
01:13:29 J'ai même dit que dans la loi
01:13:31 Vous avez tronqué
01:13:33 Non j'ai même dit dans la même phrase
01:13:35 Et j'ai terminé dans la même phrase
01:13:37 J'ai dit que nous avions mis dans la loi
01:13:39 La possibilité d'explicer des personnes
01:13:41 Les propositions sur le lien entre délinquance et immigration
01:13:43 Vous vous faites carrément un lien entre délinquance
01:13:45 Et issue de l'immigration c'est ça que j'ai compris
01:13:47 Entre clandestin et régulier
01:13:49 Régulier en fait
01:13:51 Parce que c'est pas la même affaire ici
01:13:53 C'est pas le lien entre clandestin et régulier
01:13:55 Vous êtes en train de dire
01:13:57 Non mais attendez vous aussi avez parlé de vos propos
01:13:59 Vous avez dit née ici
01:14:01 Quand on est ici on est français
01:14:03 On est français
01:14:05 Alors qu'est-ce que vous parlez avec immigration
01:14:07 Néanmoins ce que je veux dire
01:14:09 Pourquoi vous le considérez comme des immigrés
01:14:11 Issus de l'immigration
01:14:13 J'ai pas dit qu'ils étaient immigrés
01:14:15 Comme moi
01:14:17 En revanche
01:14:19 C'est malhonnête de ne pas accepter
01:14:21 Que nous sommes issus de cette immigration
01:14:23 Mais c'est toi qui est malhonnête
01:14:25 Qu'est-ce que vous racontez
01:14:27 On est français
01:14:29 Pourquoi vous voulez nous renvoyer à l'immigration
01:14:31 Qu'est-ce que vous faites
01:14:33 On est en train de déboucler
01:14:35 Que vous le souhaitez ou pas
01:14:37 Cher Karine que vous le souhaitez ou pas
01:14:39 C'est une question que j'assume complètement
01:14:41 J'assume ma double culture mais en tout cas il y a une réalité qui est là
01:14:43 Pourquoi alors
01:14:45 On a un peu voulu imputer
01:14:47 Non parce qu'en fait je viens d'ailleurs et je l'assume
01:14:49 La réalité c'est qu'on voudrait faire porter
01:14:51 A des immigrés et en effet il y a
01:14:53 Il y a des immigrés qui viennent
01:14:55 Et qui sont en situation irrégulière
01:14:57 Ce que je voudrais dire c'est qu'il ne faut pas oublier
01:14:59 Egalement ceux qui sont en situation régulière
01:15:01 Et qui sont donc français
01:15:03 La délinquance c'est pas seulement cela
01:15:05 On repense comme le dit justement Nicolas Sarkozy
01:15:07 Il y a un lien entre immigration
01:15:09 Comme tous les chiffres le disent
01:15:11 Entre immigration et délinquance
01:15:13 Et insécurité
01:15:15 Je vous ai bien écouté
01:15:17 Moi je suis d'ici et je ne suis pas d'ailleurs
01:15:19 Et donc je ne suis pas immigré
01:15:21 Et donc quand vous faites le lien
01:15:23 Entre gens issus d'immigration
01:15:25 Mais mes parents ils sont
01:15:27 Issus de l'immigration immigré
01:15:29 Mais moi je suis français
01:15:31 Et donc je refuse que vous me mettiez dans la catégorie
01:15:33 Des immigrés en ne me considérant pas comme français
01:15:35 Dans un débat
01:15:37 Ecoutez un peu quand on vous parle
01:15:39 Ecoutez
01:15:41 Je vous écoute mais je ne vous laisserai pas dire ce que j'ai pas dit
01:15:43 Mais vous voulez avoir raison toute seule
01:15:45 De quoi parle-t-on ?
01:15:47 On nous interroge sur quoi ?
01:15:49 Le lien entre immigration et délinquance
01:15:51 Merci et vous vous parlez de quoi ?
01:15:53 Je parle
01:15:55 De l'immigration
01:15:57 Et de la délinquance quoi qu'on le dise
01:15:59 De l'immigration et de la délinquance ?
01:16:01 Non je parle de l'immigration le lien qu'il y a entre immigration et délinquance
01:16:03 Non non vous ne pourrez pas dire ça
01:16:05 Ceux qui sont nés ici sont
01:16:07 Bon bah si vous voulez débattre
01:16:09 Je disais que vous avez compris ce qu'elle voulait dire
01:16:11 Vous vous désavouez
01:16:13 Elle ne vous désavoue pas
01:16:15 Elle va au coulisse
01:16:17 Nous sommes la conséquence de l'immigration
01:16:19 Vous comprenez le point de vue de ma vie sexuelle
01:16:21 Les Italiens, les Portugais, les Polonais sont la conséquence de quoi ?
01:16:23 Les enfants sont tous partis comme moi et vous
01:16:25 C'est surtout ça que vous oubliez de dire
01:16:27 On appartient à une communauté nationale
01:16:29 Mais c'est quand ça vous arrange
01:16:31 Vous vous faites vos associations
01:16:33 En appelant tous les Algériens de France
01:16:35 Là en revanche vous oubliez
01:16:37 La diaspora vous en déplace sont des Français
01:16:39 On va éteindre le débat
01:16:41 C'est pas un jeu
01:16:43 On ne s'est pas étrangers
01:16:45 Karim quand vous fondez le congrès mondial de la diaspora
01:16:47 Nous sommes des Français
01:16:49 Et que vous dites
01:16:51 Je peux finir ?
01:16:53 Nous sommes des Français
01:16:55 Et que vous dites notre pays en parlant de l'Algérie
01:16:57 Excusez-nous on a un doute
01:16:59 Nous sommes des Français
01:17:01 A part entière nous vous en déplaise
01:17:03 Donc citez plutôt M.Habib
01:17:05 Ça vous fera du bien
01:17:07 Je ne vois pas du tout le rapport
01:17:09 Qui parle comme une députée de la CNESET
01:17:11 Ça ne vous dérange pas
01:17:13 Ça ne vous dérange pas
01:17:15 Moi je suis contre la double nationalité pour les députés français
01:17:19 Je suis totalement contre
01:17:21 Mais que vous vous donniez des leçons de patriotisme
01:17:25 Alors que vous dites notre pays en parlant de l'Algérie
01:17:27 Oui ça m'interroge
01:17:29 Vous avez de la chance on a l'air des thèmes
01:17:31 Pour essayer d'apaiser un peu les esprits
01:17:33 Merci Sandra Buisson d'être là
01:17:35 On va parler de ce rapport choc
01:17:37 Et de ces chiffres assez inquiétants
01:17:39 Deux députés qui ont donc livré leur conclusion
01:17:41 Autour des refus d'obtempérer
01:17:43 C'est un constat amer d'ailleurs de cette commission
01:17:45 Puisqu'on voit qu'il y a une nette augmentation
01:17:47 En l'espace de 10 ans
01:17:49 Quel est le panorama qui a été dressé par ces rapporteurs
01:17:51 Une augmentation très nette entre 2012 et 2022
01:17:53 +33,7% des refus d'obtempérer simple
01:17:55 +94,6% pour les refus d'obtempérer aggravés
01:17:57 En revanche les députés constatent une légère baisse
01:17:59 Des refus d'obtempérer entre 2022 et 2023
01:18:01 Alors pourquoi cette augmentation en 10 ans ?
01:18:03 Un problème de rapport à l'autorité évident
01:18:05 Peut-être que c'est lié également à d'autres facteurs
01:18:07 Comme le permis qui est plus cher
01:18:09 Plus de conduite sans assurance
01:18:11 Plus de trafic de stupéfiants
01:18:13 Mais il n'y a pas de vraie réponse à cette question dans ce rapport
01:18:15 Parce qu'il n'y a pas d'étude là-dessus
01:18:17 Et c'est justement une des préconisations
01:18:19 Que vous avez mises en place
01:18:21 Pour que les réfus d'obtempérer
01:18:23 Ne soient pas retenus
01:18:25 C'est justement une des préconisations des députés
01:18:27 Il faut avoir en tête, disent-ils, que pour les refus d'obtempérer simple
01:18:29 Dans la majorité des cas
01:18:31 Ce sont des qui-dames sans assurance
01:18:33 Qui ont bu un verre de trop
01:18:35 Ou qui n'ont plus de points sur leur permis
01:18:37 Et qui au final vont commettre un délit plus grave
01:18:39 Que la faute initiale
01:18:41 Les députés au terme de leurs travaux
01:18:43 Écartent l'idée de sanctionner plus durement ces infractions
01:18:45 Ils estiment que le cadre actuel est bon
01:18:47 Et ils estiment également que la hausse des refus d'obtempérer
01:18:49 N'est pas liée à un laxisme judiciaire
01:18:51 En revanche, ils veulent que les parquets
01:18:53 Requièrent plus systématiquement la saisie des véhicules
01:18:55 Et puis il y a un aspect
01:18:57 Qui sans doute fera débattre nos invités
01:18:59 La question se pose autour de la loi 2017
01:19:01 Est-ce qu'elle a provoqué plus d'ouverture de feu
01:19:03 Comme on dit
01:19:05 Ce qui fait dire à certains détracteurs
01:19:07 Que c'est une sorte de permis de tuer aujourd'hui
01:19:09 Alors la conclusion des rapporteurs
01:19:11 C'est que cette loi n'a pas abouti
01:19:13 A une augmentation des tirs
01:19:15 Alors ils reconnaissent que la part des refus d'obtempérer
01:19:17 Qui a donné lieu à un tir
01:19:19 A bien connu un pic
01:19:21 Entre 2017 et 2018
01:19:23 Mais depuis
01:19:25 Ils disent que sur le nombre de tirs
01:19:27 Sur des véhicules en mouvement
01:19:29 Ils affirment qu'on est revenu au niveau d'avant cette loi
01:19:31 Mais ils se posaient quand même cette question
01:19:33 Est-ce qu'il faut modifier cette loi
01:19:35 Cet article 435.1
01:19:37 Du code de la sécurité intérieure
01:19:39 Le député Renaissance Durand
01:19:41 Lui ne veut pas y toucher
01:19:43 Il estime que ça créerait plus de confusion
01:19:45 Qu'autre chose
01:19:47 Il est bien rappelé que le tir
01:19:49 Ne doit résulter que de l'absolue nécessité
01:19:51 Et de la stricte proportionnalité
01:19:53 En revanche
01:19:55 Le député socialiste du Nord
01:19:57 Lui veut modifier un des 4 articles
01:19:59 Celui qui porte sur les véhicules
01:20:01 Qui ne s'arrête pas à l'ordre d'arrêt
01:20:03 Actuellement le tir peut être déclenché
01:20:05 Si les occupants sont susceptibles
01:20:07 De faire des blessés ou des morts dans leur fuite
01:20:09 Lui il veut que ce soit désormais écrit
01:20:11 Que le tir peut être déclenché
01:20:13 Si les occupants vont manifestement
01:20:15 Et de manière imminente
01:20:17 Faire des blessés ou des morts
01:20:19 Il explique qu'en faisant ça
01:20:21 Il protégera davantage les policiers
01:20:23 On reviendra à vos autres préconisations
01:20:25 Mais d'ores et déjà on va s'arrêter sur cet aspect là
01:20:27 C'est une réponse directe à l'affaire Nael
01:20:29 Cet article là il faut dire quand même
01:20:31 Qu'il a été créé pour mettre au même niveau
01:20:33 Gendarme et policier
01:20:35 Qui n'étaient pas basés sur les mêmes règles d'intervention
01:20:37 Et donc il fallait uniformiser
01:20:39 Ensuite aujourd'hui ils ont appréhendé
01:20:41 Les uns et les autres cette règle là
01:20:43 Ça bouleverserait un peu les champs de la formation
01:20:45 Et les champs d'intervention
01:20:47 Très sincèrement moi qui ai connu
01:20:49 Le ministère de l'intérieur en qualité de conseiller du ministre
01:20:51 La sortie d'une arme pour un fonctionnaire de police
01:20:53 Dans une carrière c'est très très rare
01:20:55 Même dans des cas
01:20:57 Difficiles et graves c'est jamais par plaisir
01:20:59 Qu'on sort une arme donc on le sort vraiment
01:21:01 Quand on se sent dans la plus grande difficulté
01:21:03 Après les refus d'autre tempérer
01:21:05 Ils ont pris quand même une autre dimension
01:21:07 Toutes les 20 minutes on en a une
01:21:09 Il n'y a plus de contrôle banal aujourd'hui
01:21:11 Pour quel contrôle d'un fonctionnaire de police
01:21:13 Il peut mettre sa vie en danger
01:21:15 Il faut quand même aussi se mettre dans la position d'un fonctionnaire de police
01:21:17 Il n'y a plus de
01:21:19 Je dirais de situation
01:21:21 Qui assurerait une forme
01:21:23 De contrôle
01:21:25 Tranquille quoi
01:21:27 Vous savez jamais qui vous contrôle
01:21:29 A chaque contrôle il y a une mise en danger
01:21:31 Et le drame
01:21:33 Ce qui est terrible en fait Judith ou Ludovic Mendès
01:21:35 C'est que de nombreux cas
01:21:37 C'est juste pour une question de défaut d'assurance
01:21:39 C'est à dire qu'on est prêt
01:21:41 A mettre sa vie en danger et celle des autres
01:21:43 Pour un petit papier qui va vous coûter
01:21:45 Allez une assurance voiture
01:21:47 C'est 500 ou 600 euros par an
01:21:49 Enfin je veux dire
01:21:51 On en est là aujourd'hui
01:21:53 C'est pas juste mettre sa vie en danger
01:21:55 C'est potentiellement de perdre sa vie ou de faire perdre la vie de quelqu'un
01:21:57 On est dans une logique
01:21:59 Qui est quand même assez hallucinante
01:22:01 Alors certes on peut perdre son travail, on peut perdre plein de choses
01:22:03 Mais un défaut d'assurance ne mérite pas
01:22:05 Qu'on puisse mettre sa vie en danger ou celle d'un agent de police
01:22:07 Malheureusement on a eu le cas encore en Moselle
01:22:09 J'ai la CRS autoroutière dans la circonception
01:22:11 Et qui s'échange beaucoup et ça leur arrive tous les jours
01:22:13 Mais ce qui les choque le plus
01:22:15 C'est que malgré ce qu'on peut avoir
01:22:17 Sur certains plateaux comme débat
01:22:19 On me dit c'est des gens lambda
01:22:21 C'est la personne avec les enfants
01:22:23 Des fois à l'arrière
01:22:25 Qui fait un refus d'obtempérer
01:22:27 Il y a eu encore une personne contrôlée la semaine dernière en centre-ville à 140 km/h
01:22:29 Avec la gamine dans le siège auto
01:22:31 Dans un centre-ville qui est limite à 50 km/h
01:22:33 Donc ça prouve bien que c'est un peu partout maintenant
01:22:35 Et c'est ce qui les inquiète aussi
01:22:37 C'est que la fois ils me disent
01:22:39 C'est un cadre reconnu dans le département
01:22:41 Qui a fait un refus d'obtempérer
01:22:43 Parce que la personne avait bu un verre de trop
01:22:45 Et qu'elle ne voulait pas perdre son permis
01:22:47 Donc c'est très inquiétant
01:22:49 On a de la chance c'est qu'on n'a pas beaucoup de morts
01:22:51 Et du côté de la police et de la gendarmerie
01:22:53 Ou alors de l'autre côté
01:22:55 Et vous avez raison sur un point
01:22:57 C'est quand ils sortent leurs armes
01:22:59 Alors il peut y avoir parfois malheureusement des erreurs
01:23:01 Mais c'est à la justice de dire s'il y a erreur ou non
01:23:03 Toutes les décisions de la part de la justice
01:23:05 C'est à elle de décider si l'agent de police
01:23:07 A respecté la loi ou n'a pas respecté la loi
01:23:09 C'est pas à la vindicte populaire de choisir
01:23:11 Si c'est le cas ou si ce n'est pas le cas
01:23:13 Et je crois que les personnes qui
01:23:15 Majoritairement de la France Insoumise
01:23:17 Expliquent que Bernard Cazeneuve a donné le droit de tuer
01:23:19 En fait n'importe qui, n'importe où dans la rue
01:23:21 C'est une insulte à ce que nous sommes
01:23:23 A ce que nous devons faire
01:23:25 C'est protéger l'ensemble des français
01:23:27 Protéger nos agents de police et de gendarmerie
01:23:29 Et la personne qui commet ce refus d'obtempérer
01:23:31 C'est qu'on fait ça aussi pour la protéger elle-même
01:23:33 Et quand on a quelque chose à se reprocher
01:23:35 Quand on triche, on doit assumer les conséquences
01:23:37 De ses tricheries ou de ce qu'on a fait
01:23:39 Judith ou Maïdou ?
01:23:41 Bah écoutez, il y a un grand moment d'unanimité
01:23:43 Je suis d'accord avec ce qu'a dit Karine
01:23:45 Je suis d'accord avec ce qu'a dit Ludogu
01:23:47 C'est bien pour finir l'émission
01:23:49 Bon bah tout le monde est d'accord
01:23:51 Merci, peut-être à moi, allons-y à 6 minutes
01:23:53 Je ne vous ai pas sondé sur les préconisations
01:23:55 Parce que dans tout rapport, il y a des propositions
01:23:57 Peut-être 2 ou 3 à retenir
01:23:59 On prête d'abord développer les ERS télécommandées
01:24:01 Ce sont ces ERS qu'on prête sous la voiture
01:24:03 Pour essayer de l'entraver
01:24:05 Réfléchir à utiliser des balises aimantées
01:24:07 Pour marquer les véhicules
01:24:09 Pour ensuite faire l'interpellation plus tard
01:24:11 Quand les conditions de sécurité sont réalisables
01:24:13 Généraliser plus vite les caméras embarquées
01:24:15 Sensibiliser la population au danger
01:24:17 Que représente le refus d'obtempérer
01:24:19 Et notamment aborder cette question
01:24:21 Dans les stages de sensibilisation à la sécurité routière
01:24:23 Autre proposition
01:24:25 Que les magistrats fassent davantage de stages
01:24:27 Avec les forces de l'ordre sur la voie publique
01:24:29 Créer des magistrats référents
01:24:31 Sur l'usage des armes par les forces de l'ordre
01:24:33 Améliorer la formation des policiers
01:24:35 Notamment sur la gestion du stress
01:24:37 Le désamorçage des conflits
01:24:39 Avec davantage de mise en pratique et de cas pratiques
01:24:41 Et retirer le port d'armes
01:24:43 Quand le policier n'a pas fait ses tirs réglementaires par an
01:24:45 Un policier doit tirer 3 fois 30 cartouches chaque année
01:24:47 Or actuellement, faute de stand de tir, de moniteur
01:24:49 Ou même de temps eu égard aux missions qui leur sont confiées
01:24:51 C'est difficile
01:24:53 Merci beaucoup
01:24:55 C'est tout le temps qu'il nous reste
01:24:57 Pour cette partie en tout cas
01:24:59 Reste avec moi Judith et Karim
01:25:01 Pour la dernière heure
01:25:03 On va essayer de vous trouver des bons sujets
01:25:05 Pour vous mettre d'accord
01:25:07 Merci Beaudovic Mendes
01:25:09 Merci beaucoup Madis Aïdi
01:25:11 Il reste 2 heures en notre compagnie
01:25:13 A tout à l'heure
01:25:15 ...ce mouvement social
01:25:21 Les pharmaciens sont en grève aujourd'hui
01:25:23 Près de 90% des officines
01:25:25 Restent fermées
01:25:27 Un mouvement d'ampleur inhabituel
01:25:29 Pour la profession
01:25:31 Plusieurs manifestations sont organisées un peu partout en France
01:25:33 Aujourd'hui on retrouve Anne-Isabelle Tollet
01:25:35 Avec Solène Boulan à Paris
01:25:37 Dans le cortège parisien
01:25:39 Anne-Isabelle, y'a-t-il du monde autour de vous ?
01:25:41 Eh bien le cortège vient tout juste de s'élancer
01:25:45 Vincent
01:25:47 Et pour répondre à votre question
01:25:49 Je dirais qu'il y a environ 2000 personnes
01:25:51 Qui sont là aujourd'hui
01:25:53 Et c'est quand même assez époussouflant
01:25:55 Aujourd'hui
01:25:57 Parce qu'on peut dire que 90% des pharmacies
01:25:59 Sur l'ensemble du territoire français
01:26:01 Sont fermées
01:26:03 Il y a bien sûr quelques pharmacies de garde
01:26:05 Pour parer aux urgences
01:26:07 Alors s'agissant des revendications
01:26:09 Eh bien il y en a plusieurs
01:26:11 Y'a notamment la pénurie des médicaments
01:26:13 Pour entrer dans les détails
01:26:15 5000 médicaments en 2023
01:26:17 Dont les antibiotiques, les traitements anticancéreux
01:26:19 Et l'insuline ont été signalés
01:26:21 En rupture de stock
01:26:23 Les pharmaciens s'inquiètent énormément
01:26:25 Au sujet d'une concurrence déloyale
01:26:27 A savoir une vente en ligne
01:26:29 Avec des prix qui pourraient être
01:26:31 Arbitrairement pris
01:26:33 Et puis que ce médicament devienne tout simplement
01:26:35 Un bien de consommation
01:26:37 Plutôt qu'un soin
01:26:39 Et puis par ailleurs les principaux syndicats
01:26:41 De pharmaciens qui sont ici présents
01:26:43 Eh bien déplorent la fermeture
01:26:45 Des pharmacies
01:26:47 Et menacent l'accès aux soins
01:26:49 Pour les habitants
01:26:51 En France on compte environ 20 000 pharmacies
01:26:53 En l'espace de 10 ans 10 000 ont été fermées
01:26:55 Ces 3 derniers mois
01:26:57 Eh bien 200 ont été fermées
01:26:59 Enfin un plan de négociation
01:27:01 Est aussi en cours pour revaloriser
01:27:03 Leurs zones horaires
01:27:05 Et ce cortège là qui est bien déterminé
01:27:07 Aller jusqu'au bout et aller non pas
01:27:09 Devant le ministère de la santé
01:27:11 Pour obtenir leurs droits
01:27:13 Mais pour aller devant le ministère
01:27:15 Des finances à Bercy
01:27:17 Merci beaucoup Anne-Isabelle
01:27:19 Et merci également à Solène Bouland
01:27:21 Qui vous accompagne cet après-midi
01:27:23 On va évidemment parler de l'événement
01:27:25 Ce soir sur CNews
01:27:27 Regardez le carton qui va s'afficher
01:27:29 A compter de 21h
01:27:31 6 têtes de liste s'affronteront
01:27:33 Sous la houlette de Laurence Ferrari
01:27:35 Et Pierre De Villeneau
01:27:37 Conjointement avec Europe 1
01:27:39 C'est à compter de 21h
01:27:41 Et au programme entre autres thèmes
01:27:43 Le rétablissement des frontières
01:27:45 Dans l'espace Schengen pour les ressortissants
01:27:47 Extra-européens
01:27:49 66% des personnes interrogées
01:27:51 sont pour une telle mesure
01:27:53 33% contre
01:27:55 Les détails avec Sarah Vardy
01:27:57 A quelques jours des élections européennes
01:27:59 L'immigration et notamment le contrôle
01:28:01 Des frontières est au coeur des débats
01:28:03 Dans un sondage CSA pour CNews
01:28:05 A la question faut-il rétablir les frontières
01:28:07 A l'intérieur de l'espace Schengen
01:28:09 Pour les ressortissants extra-européens
01:28:11 66% des Français interrogés
01:28:13 se disent pour
01:28:15 Et 33% se disent contre
01:28:17 Une proposition qui n'est pas uniquement soutenue
01:28:19 Par la droite
01:28:21 48% des Français proches de la gauche se disent pour
01:28:23 L'Union Européenne a connu ces dernières années
01:28:25 Une forte accélération migratoire
01:28:27 Selon l'Observatoire de l'immigration
01:28:29 Et de la démographie
01:28:31 La dynamique de l'asile en Europe est hors de contrôle
01:28:33 L'état actuel du droit de Schengen
01:28:35 Troue absolument la cohérence de notre politique
01:28:37 D'immigration légale
01:28:39 Comme vous le soulignez justement
01:28:41 Un titre de séjour octroyé dans un pays membre de Schengen
01:28:43 Ou un visa Schengen octroyé par l'un de ces pays
01:28:45 Autorise à circuler librement dans tout l'espace
01:28:47 Et ça crée aussi
01:28:49 Des filières d'immigration illégale
01:28:51 Qui arrivent en aval de ces voies là
01:28:53 C'est ingérable
01:28:55 Face à ce constat, l'Observatoire de l'immigration
01:28:57 Et de la démographie propose de revenir
01:28:59 A l'esprit Schengen et de limiter
01:29:01 La libre circulation dans l'espace aux seuls européens
01:29:03 L'espace Schengen
01:29:05 Regroupe 27 pays dont 23 états membres
01:29:07 De l'Union Européenne
01:29:09 Plus de 400 millions de personnes peuvent en principe
01:29:11 Circuler sans être soumises à des contrôles
01:29:13 Et puis un mot de sport
01:29:15 Puisque le road-foot approche à grands pas
01:29:17 Début de la compétition le 14 juin prochain
01:29:19 En Allemagne, les bleus
01:29:21 Entreront en lice le 17 juin
01:29:23 Face à l'Autriche, mais cette question
01:29:25 Aujourd'hui dans quel état mental surtout
01:29:27 Se trouve Kylian Mbappé, réponse regardez
01:29:29 Difficile de passer entre les gouttes
01:29:33 Kylian Mbappé est au centre des attentions
01:29:35 Et impossible pour Didier Deschamps
01:29:37 D'éviter les questions sur son attaquant
01:29:39 A commencer par celles sur son avenir
01:29:41 Ca ne dépend pas de moi
01:29:43 Après ils décideront avec un S
01:29:45 Dans la mesure du possible
01:29:47 Je m'adapterai
01:29:49 Car le sélectionneur a bien mieux à faire
01:29:51 D'abord considère-t-il son capitaine
01:29:53 Dans un état psychologique optimal
01:29:55 Depuis son annonce en interne
01:29:57 Le compétiteur Mbappé n'a été titulaire
01:29:59 Que 15 fois lors des 23 derniers matchs du PSG
01:30:01 Il a pris un rôle de capitaine
01:30:03 Il a profité de quelques jours de repos
01:30:05 Mais doit maintenant gérer des problèmes financiers
01:30:07 Avec son club
01:30:09 Deschamps n'est pas inquiet
01:30:11 Je ne vais pas accorder plus d'attention
01:30:13 A lui par rapport à cet aspect là
01:30:15 Alors physiquement, où en est Mbappé ?
01:30:17 Certes performant dans ses statistiques
01:30:19 Le buteur parisien semble moins véloce
01:30:21 Moins aérien, peut-être même trop prévisible
01:30:23 Ces dernières semaines
01:30:25 Là aussi pour Deschamps
01:30:27 Il a été un peu plus déçu
01:30:29 Il a été un peu plus déçu
01:30:31 Il a été un peu plus déçu
01:30:33 Il a été un peu plus déçu
01:30:35 Il a juste mis 44 buts dans la saison
01:30:37 Il a juste mis 44 buts dans la saison
01:30:39 Il aurait pu faire mieux
01:30:41 Pas toujours convaincu par le positionnement
01:30:43 Que lui alloue Louis Sénériquet en club
01:30:45 Mbappé va retrouver en bleu
01:30:47 Une tactique sur mesure
01:30:49 Là où il n'a plus marqué depuis 3 matchs
01:30:51 C'est un élément très important pour nous
01:30:53 Et de faire en sorte
01:30:55 A travers le collectif
01:30:57 Qu'il soit dans les meilleurs dispositions
01:30:59 Deux semaines et demie de préparation
01:31:01 Avant le premier défi contre l'Autriche
01:31:03 D'ici là, Mbappé devra avoir chassé les nuages
01:31:05 Et éclairci un ciel pour l'instant grisonnant
01:31:07 Et éclairci un ciel pour l'instant grisonnant
01:31:09 Merci beaucoup Vincent
01:31:11 A tout à l'heure pour un nouveau point sur l'info
01:31:13 Judith Vintrop, Karim Zeribi et Thomas Bonnet sont avec moi
01:31:15 Comme précédemment
01:31:17 Et on accueille Clémence Delong-Grey
01:31:19 Bonjour Clémence, je rappelle que vous êtes journaliste
01:31:21 Chez Boulevard Voltaire
01:31:23 On va parler bien sûr du grand débat qui se profile
01:31:25 C'est dans 5 heures maintenant
01:31:27 Sur CNews Europe 1
01:31:29 En partenariat aussi avec le JDD
01:31:31 Sur 8 principales têtes de liste
01:31:33 2 manquent à l'appel
01:31:35 Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint
01:31:37 Qui ont donc décliné l'invitation
01:31:39 Mais il n'empêche, les préparatifs vont bon train
01:31:41 Maxime Legué, vous êtes déjà sur le plateau
01:31:43 Qui accueillera les têtes de liste tout à l'heure
01:31:45 J'imagine qu'on peaufine
01:31:47 Les tout derniers détails
01:31:49 A l'heure qu'il est
01:31:51 Oui bonjour Nelly
01:31:53 Effectivement on réalise
01:31:55 Les derniers détails techniques
01:31:57 Puisque rien ne sera laissé au hasard
01:31:59 Avec Olivier Gangloff, on voulait vous montrer
01:32:01 L'envers du décor et quel décor
01:32:03 Exceptionnel que ce plateau
01:32:05 Du studio Canal+ Factory
01:32:07 C'est ici que 6 des 8 principales têtes de liste
01:32:09 Vont croiser le fer
01:32:11 Avec 2 absences notoires
01:32:13 Vous l'avez rappelé, Raphaël Glucksmann du Parti Socialiste
01:32:15 Et Marie Toussaint d'Europe Écologie Les Verts
01:32:17 Ils ont bien évidemment été invités
01:32:19 Par notre rédaction
01:32:21 Mais ont refusé de venir débattre
01:32:23 Leur pupitre est toutefois bien disposé
01:32:25 Et il sera donc laissé vide
01:32:27 Une disposition qui a été tirée au sort
01:32:29 Alors derrière ces pupitres
01:32:31 Il y a les estrades
01:32:33 C'est là où seront présentes les équipes
01:32:35 Des différents candidats
01:32:37 Qui viendront pour assister à ce débat
01:32:39 Des candidats qui répondront
01:32:41 A cette question centrale
01:32:43 Quelle France dans quelle Europe
01:32:45 Au sens littéral du terme
01:32:47 Puisqu'elle se trouvera au centre du débat
01:32:49 Ici au sol de ce plateau
01:32:51 Les différents pupitres
01:32:53 Et puis derrière ce pupitre principal
01:32:55 Se trouveront à ma place
01:32:57 L'excellente Laurence Ferrari
01:32:59 Et le non moins talentueux Pierre de Villeneuve
01:33:01 Deux chefs d'orchestre
01:33:03 Qui vont mettre en musique cette grande soirée
01:33:05 Des élections européennes
01:33:07 A suivre bien évidemment à 21h sur CNews et Europe 1
01:33:09 Merci beaucoup Maxime
01:33:11 Et merci à Olivier Gangloff
01:33:13 Thomas je commence avec vous
01:33:15 C'est vrai que ces deux pupitres vides
01:33:17 C'est un peu désastreux pour l'image des candidats
01:33:19 Mais on parlera aussi du cas de Marie Toussaint dans un instant
01:33:21 Parce qu'elle aurait peut-être eu intérêt en effet
01:33:23 A défendre ses arguments dans la dernière ligne droite
01:33:25 On a l'impression que et Raphaël Glucksmann
01:33:27 Et Marie Toussaint se sont enfermés
01:33:29 Dans une sorte de posture morale
01:33:31 Visant à ne pas participer à ce débat
01:33:33 J'ai tendance à penser qu'aujourd'hui
01:33:35 Peut-être qu'ils le regrettent et qu'ils ne veulent pas se dédier
01:33:37 Mais ils se rendent bien compte
01:33:39 Qu'ils vont perdre politiquement à ne pas participer
01:33:41 A ce débat, les occasions sont finalement assez rares
01:33:43 Jusqu'au scrutin pour croiser le fer
01:33:45 Avec les autres candidats
01:33:47 On va surveiller en leur absence
01:33:49 Quels seront justement les duels dans le débat
01:33:51 Ce qui est intéressant aussi dans le débat
01:33:53 Au-delà des propositions et des programmes
01:33:55 Portés par les différents candidats
01:33:57 C'est de voir quels sont les candidats qui sont visés
01:33:59 Qui s'affrontent entre eux
01:34:01 On voit par exemple aujourd'hui
01:34:03 Que Reconquête et Les Républicains sont au coup d'à-coup dans les sondages
01:34:05 Peut-être qu'on va assister
01:34:07 A des oppositions entre François-Xavier Bélamy
01:34:09 Et Marion Maréchal
01:34:11 Idem pour Manon Aubry
01:34:13 Qui est à 6% selon notre dernier sondage
01:34:15 Et qui doit tenter de gagner encore des points
01:34:17 Si elle veut améliorer son score de 2019
01:34:19 - Alors on va l'écouter
01:34:21 Marie Toussaint, quoique absente ce soir
01:34:23 Ecoutez ce qu'elle dit sur la mobilisation de ces troupes
01:34:25 - Ecoutez, on a besoin d'une grande mobilisation
01:34:27 Vous imaginez, demain, le 9 juin
01:34:29 Le Rassemblement National Majoritaire
01:34:31 Et pas des députés écologistes au Parlement Européen
01:34:33 Ce serait un cauchemar
01:34:35 Et je veux bien que tout le monde comprenne
01:34:37 Aujourd'hui, on a une poussée des extrêmes-droites
01:34:39 Qui fait quoi ?
01:34:41 On connaît leurs atteintes au droit humain
01:34:43 La démocratie, au droit des femmes
01:34:45 Mais l'extrême-droite, elle mène aussi une bataille sans merci
01:34:47 Contre la nature
01:34:49 Elle ne cesse de soutenir les lobbies
01:34:51 De prendre les amendements du lobby du tabac, d'Emborghini, de McDonald's
01:34:53 Et elle essaye de détruire toutes les législations
01:34:55 De protection de l'environnement
01:34:57 Qui existent aujourd'hui au niveau européen
01:34:59 Comme d'ailleurs en France
01:35:01 Donc on a besoin de se mobiliser
01:35:03 On a besoin d'envoyer le maximum de députés écologistes au Parlement Européen
01:35:05 - Ça nous dit, je voudrais que tout le monde comprenne
01:35:07 Ce qui est en jeu, mais bon, elle, elle n'a pas compris
01:35:09 Qu'elle est quand même dans la zone de danger
01:35:11 - C'est ça qui est vraiment le plus étonnant
01:35:13 Parce qu'elle flirte vraiment avec la barre des 5%
01:35:15 Je ne suis pas politique, mais si j'étais elle, j'irais débattre
01:35:17 Et mettre toutes mes forces dans la bataille
01:35:19 Avant le 9 juin pour espérer avoir au moins quelques élus à Bruxelles
01:35:21 Donc c'est un choix assez étonnant
01:35:23 Même si idéologiquement, pour Marie Toussaint en tout cas
01:35:25 C'est moins étonnant, même si pour Raphaël Glucksmann
01:35:27 Là pour le coup c'est plus étonnant je trouve
01:35:29 - Oui, qu'il est complètement décliné
01:35:31 On se le disait tout à l'heure, d'autant que les choix sont faits
01:35:33 Dans la toute dernière semaine
01:35:35 Et même vous nous disiez, dans les 48 dernières heures
01:35:37 C'est à dire qu'elle avait complètement intérêt à mobiliser à ce moment crucial de la campagne
01:35:43 - A 10 jours de cette élection européenne
01:35:45 Qui est une élection à un tour
01:35:47 Le choix des absents est quasiment inexplicable
01:35:51 D'autant que dans l'extrait que vous avez montré
01:35:53 Elle évoque la poussée de l'extrême droite
01:35:55 Lorsqu'on a un parti avec lequel on est en opposition totale
01:35:59 - Si on veut le contrer - Il faut venir parler aux électrices
01:36:03 Il faut venir dire son programme, dire ce qu'on veut pour la France
01:36:05 Dire ce qu'on veut pour l'Europe
01:36:07 Or en jouant la politique de la chaise vide
01:36:09 Elle ne parlera à personne ce soir
01:36:11 Ni elle ni Guzman
01:36:13 Et on sait très bien que dans les 10 derniers jours
01:36:15 C'est là que les Françaises et les Français s'intéressent à cette élection
01:36:17 Une élection qui n'est jamais très enthousiasmante pour eux
01:36:19 Puisque le taux d'abstention est très important
01:36:21 Et si vous sacrifiez les 10 derniers jours
01:36:23 Finalement vous sacrifiez votre campagne
01:36:25 Donc il n'y a pas de grande cohérence à tout ça
01:36:27 Parce que ce soir, elle n'est pas invitée par CNews pour parler à CNews
01:36:31 Elle est invitée par CNews pour parler au français
01:36:33 Et donc elle refuse de venir parler au français
01:36:35 C'est pour un homme politique ou une femme politique
01:36:37 C'est quelque chose qui, encore une fois, ne s'explique pas
01:36:39 Je veux dire donc...
01:36:41 - Après, on rappelle que l'invitation, elle ne date pas d'hier
01:36:43 Elle a été lancée il y a un mois ou deux sans doute
01:36:45 Au moment où peut-être sa campagne était en meilleure forme
01:36:47 Et où elle était créditée de...
01:36:49 - Elle n'a jamais été très très votée cette invitation
01:36:51 - Oui mais elle ne partait pas avec les 5%
01:36:53 A ce moment précis de la campagne
01:36:55 Judith, est-ce que c'est une faiblesse que de revenir à la campagne
01:36:57 - Oui c'est ça
01:36:59 - Est-ce que c'est une faiblesse que de revenir à la campagne
01:37:01 Enfin, je veux dire, une faiblesse que de refuser ce genre de débat
01:37:03 En tout cas pour Raphaël Glucksmann
01:37:05 Qui rate peut-être aussi une occasion de grappiller des voix
01:37:07 Chez Valérie Ayé avec qui elle est à touche touche aujourd'hui
01:37:09 - D'abord c'est un déni de démocratie
01:37:11 Parce que ces deux têtes de liste
01:37:13 Refusent de s'adresser aux téléspectateurs de CNews
01:37:15 Et plus généralement à tous les français électeurs
01:37:17 Qui regarderont
01:37:19 - On va critiquer le manque de pluralisme
01:37:21 - Qui regarderont CNews ce soir
01:37:23 Ils considèrent que ces gens-là, dans le cadre de la campagne
01:37:25 Ils considèrent que ces gens-là, dans le cadre de la campagne
01:37:27 Ils considèrent que ces gens-là, dans le cadre de la campagne
01:37:29 Ils considèrent que ces gens-là, dans le cadre de la campagne
01:37:31 Doivent être rayés du champ démocratique
01:37:33 Doivent être rayés du champ démocratique
01:37:35 Ça s'appelle un déni de démocratie
01:37:37 En plus, on l'a dit, il y a un très très fort taux
01:37:39 En plus, on l'a dit, il y a un très très fort taux
01:37:41 Excusez-moi, d'incertitude
01:37:43 D'un sondage à l'autre
01:37:45 On est entre 22 et 25%
01:37:47 On est entre 22 et 25%
01:37:49 Des sondés qui disent que leur choix n'est pas certain
01:37:51 Des sondés qui disent que leur choix n'est pas certain
01:37:53 C'est absolument énorme
01:37:55 Donc ces gens-là, il faut travailler
01:37:57 Alors qu'on va peut-être découvrir ce dernier sondage
01:37:59 Opinion Way pour CNews
01:38:01 Il y a des disparités
01:38:03 Selon les familles politiques
01:38:05 Entre ceux qui sont sûrs de leur choix
01:38:07 Entre ceux qui sont sûrs de leur choix
01:38:09 Et ceux qui sont encore fluctuants
01:38:11 Et encore une fois, c'est pas l'avantage de Marie Toussaint
01:38:13 Les électeurs dont la certitude est la plus forte pour leur vote
01:38:15 Les électeurs dont la certitude est la plus forte pour leur vote
01:38:17 C'est vrai aussi pour la majorité présidentielle
01:38:19 C'est vrai aussi pour la majorité présidentielle
01:38:21 C'est pour ça que tout à l'heure je disais qu'il y avait certainement un plancher pour Valérie
01:38:23 C'est pour ça que tout à l'heure je disais qu'il y avait certainement un plancher pour Valérie
01:38:25 Il y a, semble-t-il, quand même un socle assez important
01:38:27 Il y a, semble-t-il, quand même un socle assez important
01:38:29 Des électeurs macronistes autour de ce chiffre de 15%
01:38:31 Des électeurs macronistes autour de ce chiffre de 15%
01:38:33 Mais si on réfléchit aussi de manière cynique
01:38:35 Vous avez sur ceux dont la certitude a été avancée
01:38:37 25% en gros pour la gauche cumulée
01:38:39 25% en gros pour la gauche cumulée
01:38:41 Pour que ce soit Raphaël Glucksmann, Marie Toussaint ou Manon Aubry
01:38:43 Ce soir, seul Manon Aubry sera à ce débat
01:38:45 Donc les électeurs de gauche qui vont suivre ce débat
01:38:47 Vont sans doute se reconnaître d'une certaine manière aussi
01:38:49 Peut-être dans les propos qui seront avancés
01:38:51 Parce qu'elle sera dans la confrontation avec des voix dissonantes
01:38:53 Peut-être que Manon Aubry a un coup à jouer ce soir aussi
01:38:55 Peut-être que Manon Aubry a un coup à jouer ce soir aussi
01:38:57 Pour récupérer des voix qu'elle a peut-être perdues
01:38:59 Notamment au profit de Raphaël Glucksmann
01:39:01 C'est pour ça que c'est d'autant plus incompréhensible pour
01:39:03 Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint d'être absent ce soir
01:39:05 Vous êtes d'accord à cette analyse ? Au fond, Manon Aubry est la grande gagnante à gauche
01:39:07 Vous êtes d'accord à cette analyse ? Au fond, Manon Aubry est la grande gagnante à gauche
01:39:09 A gauche, oui, parce que Glucksmann avait clairement un coup à gagner
01:39:11 En tout cas dans ses élections en passant en deuxième devant Valérie Hayer
01:39:13 En tout cas dans ses élections en passant en deuxième devant Valérie Hayer
01:39:15 En refusant le débat, a priori il laisse la place à d'autres pour grappiller les voix à gauche
01:39:19 Donc oui, Manon Aubry peut en tout cas espérer gagner à gauche
01:39:21 Donc oui, Manon Aubry peut en tout cas espérer gagner à gauche
01:39:23 Alors ça c'est une photographie à une semaine, elle est dix jours maintenant du scrutin
01:39:25 Alors ça c'est une photographie à une semaine, elle est dix jours maintenant du scrutin
01:39:27 Mais c'est sans compter, l'inconnu c'est la participation
01:39:29 Parce que forcément après en fonction des âges aussi qu'ils vont voter
01:39:31 Parce que forcément après en fonction des âges aussi qu'ils vont voter
01:39:33 Ça peut changer la donne dans les urnes
01:39:35 Ça peut changer la donne dans les urnes
01:39:37 Oui, et cette élection on le sait, elle n'emballe pas les Français
01:39:39 Donc ils n'ont jamais été très nombreux à se mobiliser autour de l'élection européenne
01:39:43 Et c'est d'autant plus pour cela qu'il faut leur parler, qu'il faut les inviter à aller voter
01:39:49 Avec un pluralisme qui existe sur le spectre électoral français
01:39:53 De l'extrême droite à l'extrême gauche
01:39:55 En passant par les parties qui se situent de cas droite et à gauche de manière plus traditionnelle
01:40:01 Et donc encore une fois, moi j'avoue que celui qui prend le plus de risques à dix jours de l'élection à s'exprimer
01:40:07 C'est celui qui est en tête, c'est Jordan Bardella quelque part
01:40:11 Parce que quand vous êtes en tête, vous ne pouvez que perdre en dynamique si vous ne réussissez pas les débats
01:40:19 En revanche, ceux qui ont réussi à y gagner, c'est ceux qui n'ont pas convaincu jusque là
01:40:23 Ou qui n'ont pas enthousiasmé les Français
01:40:25 Et donc eux, il faut qu'ils aillent au combat
01:40:27 Et il faut qu'ils acceptent le débat, la confrontation d'idées et de valeurs
01:40:31 Et c'est ceux-là qui sont absents
01:40:33 C'est un peu le problème de paradoxe qui est mis en place
01:40:36 Et en plus, ils se sont plaints ces derniers
01:40:38 Du débat Attal-Bardella dernier
01:40:42 Et donc si vous vous plaignez parce que les médias les invitent à débattre
01:40:46 Et lorsqu'on vous invite et que vous ne vous déplacez pas
01:40:48 Vous siez la branche sur laquelle vous êtes assis
01:40:50 Il y a un problème de cohérence dans leur position
01:40:53 Et moi je ne me l'explique pas
01:40:55 Et si on suit ce raisonnement, d'ailleurs, Jordan Bardella ne sera pas forcément la cible qu'il aurait pu être
01:40:59 Il ne perdra peut-être pas forcément autant que s'il avait eu trois opposants de gauche face à lui ce soir
01:41:03 Oui, bien sûr, je crois qu'en fait le plus important risque de se jouer effectivement à gauche
01:41:09 Entre la présente, Manon Aubry, et puis les absents
01:41:14 En plus du déni de démocratie, c'est un calcul stratégique perdant
01:41:21 Le gain éventuel qu'ils tireraient de leur absence auprès de certains
01:41:25 Qui y verraient une forme de résistance morale ou peu importe
01:41:29 Ne sera pas suffisant à combler l'absence qu'ils auront ce soir et qui sans doute vont payer la pitié
01:41:34 Alors il y a un autre sondage qu'on aimerait vous partager
01:41:36 Ça a été évoqué tout à l'heure par Vincent dans le journal
01:41:41 Cette fois c'est un sondage CSA pour CNews
01:41:43 Et qui montre que 66% des Français sont pour un rétablissement des frontières à l'intérieur de l'espace Schengen
01:41:52 Pour les ressortissants donc extra-européens
01:41:55 Ça rejoint l'idée au fond de double frontière telle que préconisée par Jordan Bardella notamment
01:42:02 Sans qu'on ait bien compris d'ailleurs dans les explications qui ont été données ces derniers jours
01:42:07 Et par Jordan Bardella et par Marine Le Pen
01:42:09 Ce que ça sous-tendait parce que c'est un peu compliqué à mettre en place
01:42:13 Si on ne fait pas des contrôles systématiques
01:42:16 Et les contrôles aléatoires qui ont déjà lieu par ailleurs
01:42:19 On voit mal comment ils vont pouvoir les renforcer
01:42:21 Oui c'est vrai que cette mesure de double frontière mérite d'être précisée
01:42:24 Mais a priori elle rejoint le sondage et la majorité des Français
01:42:27 Ils sont en phase ?
01:42:28 Voilà donc a priori c'est en phase et même 66% c'est plus que les électeurs du RN
01:42:32 C'est plus que les électeurs de droite
01:42:33 Donc ils sont vraiment en phase avec la majorité des Français
01:42:36 Je crois qu'il y a 48% même des électeurs de gauche qui appellent ça de leur vie
01:42:39 C'est ça, donc là ils sont vraiment en phase
01:42:40 C'est vrai qu'il va falloir préciser la faisabilité
01:42:42 Mais c'est faisable, on a réussi pendant le Covid à fermer hermétiquement la France
01:42:46 Je pense qu'on sait faire des frontières
01:42:48 Il faut juste après voir les dispositions légales etc. avec l'Union Européenne
01:42:51 Les dispositions légales c'est quand même tout le nœud du problème
01:42:53 Mais quand on a un peu de volonté normalement c'est faisable
01:42:55 Alors est-ce que ça vous paraît bien ficelé cette histoire ou est-ce que c'est encore un peu flou ?
01:42:58 En fait si vous voulez il y a l'idée de contrôle des frontières
01:43:02 Et puis il y a la manière dont on le met en œuvre
01:43:04 L'idée, moi je la partage et je dis quand même avec force et conviction
01:43:08 Qu'on n'a pas besoin d'être à l'extrême droite pour partager cette idée là
01:43:12 Je veux dire parce que contrôler ce qui rentre
01:43:15 La preuve, un électeur de gauche sur deux le dit aussi
01:43:16 Contrôler ce qui rentre sur notre sol
01:43:18 Et je précise mais en matière de biens et de personnes
01:43:22 Parce que je parle aussi de biens
01:43:24 Parce que la drogue qui rentre par tonnages
01:43:26 Des milliers de tonnes chaque année par le port du Havre
01:43:29 Par l'Espagne, le cannabis, par la voie qui provient du Maroc
01:43:33 C'est bien une absence de contrôle de nos frontières aussi
01:43:36 Et donc contrôler les personnes irrégulières
01:43:38 Qui passent trop facilement les frontières européennes
01:43:42 C'est absolument nécessaire
01:43:44 Je veux dire c'est la souveraineté d'une nation de contrôler ses frontières
01:43:47 C'est pas être xénophobe ou être raciste
01:43:50 Peut-être que certains ont une idée xénophobe et raciste derrière
01:43:53 Mais tout le monde ne peut pas être taxé de l'avoir
01:43:56 Je veux dire encore une fois c'est une question de souveraineté
01:43:58 C'est une question de maîtrise de ce qui rentre sur notre territoire national
01:44:02 Donc après techniquement il faut le mettre en œuvre
01:44:05 Pour que ça se passe de la meilleure des manières et qu'on soit efficace
01:44:07 Parce que derrière l'idée de contrôler les frontières
01:44:09 Il y a une idée d'efficacité que nous n'avons pas aujourd'hui
01:44:11 Mais est-ce que c'est le point faible du programme du RN tel que présenté aujourd'hui Judith ?
01:44:14 C'est peu compréhensible
01:44:16 En fait c'est beaucoup plus clair dans l'interview que Nicolas Sarkozy a donné au Figaro
01:44:22 Où il dit aussi qu'il faut étendre la compétence de Frontex aux frontières de Schengen
01:44:27 Je rappelle qu'il y a 23 pays de l'Union Européenne qui font partie de Schengen
01:44:33 Mais c'est pas possible
01:44:35 Vous avez déjà le premier filet protecteur
01:44:37 Voilà, étendre l'Union Européenne
01:44:39 Dans un ensemble plus grand qui lui n'est pas protégé
01:44:42 C'est complètement incohérent
01:44:44 Thomas, est-ce qu'il se rende compte parfois du manque de portée
01:44:48 Ou d'impact de ce qu'il préconise dans cette famille politique ?
01:44:52 Parce qu'il y a eu beaucoup d'interviews
01:44:54 Et à chaque interview j'ai eu du mal à comprendre réellement comment il comptait le faire
01:44:58 Sans se mettre d'ailleurs en contradiction ou en défaut avec les règles européennes
01:45:03 Vous parlez de qui ? Du Rassemblement National ?
01:45:05 Je pense qu'il croit fermement à cette mesure
01:45:09 Quant à la faisabilité, peut-être qu'elle n'a pas été suffisamment travaillée
01:45:12 L'image qui est utilisée par Jordan Bardella, c'est celle de l'aéroport
01:45:15 Vous avez deux files, une pour les ressortissants européens et pour les étrangers
01:45:19 C'est vrai que sur les frontières terrestres, on voit mal comment ça pourrait s'appliquer
01:45:23 D'ailleurs, si vous remarquez, c'est là-dessus qu'insiste la majorité présidentielle en ce moment
01:45:27 A la fois lors du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella
01:45:30 Et plus généralement dans les propos que vous entendez dans les membres de la majorité présidentielle
01:45:33 Ils insistent sur ce point
01:45:35 Force est de constater quand même qu'il y a un désir de souveraineté sur les frontières à l'échelle de la France
01:45:40 Le sondage l'illustre et d'une certaine manière, cette mesure répond à cette volonté
01:45:44 Elle y répond peut-être mal, peut-être de manière pas efficace
01:45:47 Mais en tout cas, il y a ce désir et c'est un des rares partis qui porte une réponse sur ce sujet
01:45:51 Bon, je vous rappelle le rendez-vous, c'est dans 5 heures maintenant
01:45:55 Ce sera sur notre antenne, un peu moins même de 5 heures
01:45:58 Si, tête de liste, qui seront face à Laurence Ferrari
01:46:02 Enfin, face à face déjà entre eux
01:46:04 Et puis, interviewée par Laurence Ferrari et Pierre de Villeneuve
01:46:08 Avec cet intitulé qu'on a choisi pour l'occasion
01:46:11 Quelle France ? Dans quelle Europe ?
01:46:14 Il sera évidemment beaucoup question de souveraineté et sans doute des frontières
01:46:17 Peut-être qu'on aura un éclairage un peu plus probant tout à l'heure
01:46:20 On va marquer une courte pause et puis on revient pour parler aussi des refus de l'octempérer
01:46:24 On va en direct avec l'un de ses rapporteurs de la mission sur les refus d'octempérer
01:46:30 Le député Renaissance du Rhône Thomas Rudigo
01:46:33 Ce qui va nous dire peut-être ce qu'il a en tête en matière de proposition à tout à l'heure
01:46:36 On retourne avec Vincent Flandèche et cette fête de village qui a donc tourné au drame en Isère
01:46:44 Un jeune homme de 24 ans a été roué de coups par plusieurs personnes
01:46:47 Les faits se sont déroulés à 30 kilomètres seulement de Crépole
01:46:50 Et forcément ravivent de douloureux souvenirs dans le secteur reportage d'Olivier Madinier avec Marilias Chevalier
01:46:56 Sur ces images, un jeune homme de 24 ans est roué de coups frappé au sol par une dizaine d'individus armés d'une barre de fer
01:47:04 Samedi dernier, les jeunes agriculteurs de l'Isère organisaient un bal dans la salle des fêtes de la commune de Muriné
01:47:09 Vers 22h30, plusieurs jeunes venus des quartiers sensibles de la ville voisine arrivent sur les lieux
01:47:15 Des gens de Romain et de Saint-Morcin comme d'habitude, c'est les mêmes
01:47:20 C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Crépole
01:47:22 Ils avaient des couteaux, des barres de fer, on ne vient pas au bal avec des couteaux et des barres de fer
01:47:26 C'était un coup de montée de toute façon, c'était sûr que c'était un coup de montée
01:47:30 Sur place, nous avons rencontré la victime, le visage complètement tuméfié
01:47:34 13 jours d'itté lui ont été prescrits
01:47:36 Entouré de ses amis, il refuse de témoigner même anonymement, par crainte des représailles
01:47:41 Les deux fous font le lien avec le drame de Crépole, où le jeune Thomas, âgé de 15 ans, avait été tué dans des conditions similaires
01:47:47 le 9 novembre dernier, à 30 kilomètres de là
01:47:50 On ne peut pas organiser des fêtes avec cette épée d'amoclée dessus
01:47:55 Jeunes agriculteurs qui travaillent toute la journée, pas comme ces messieurs d'en face qui foutraient de la journée
01:47:59 Selon un proche de la victime présente au bal, les agresseurs étaient venus, affirmant qu'ils voulaient casser du blanc
01:48:05 Une enquête a été ouverte
01:48:07 On va parler aussi de la situation en Nouvelle-Calédonie, avec certains barrages toujours en place
01:48:12 La route principale de Lille qui mène à l'aéroport de Nouméa est toujours perturbée
01:48:16 Les forces de l'ordre ont pour mission de déblayer et sécuriser cet axe
01:48:20 Les images sont commentées par Sarah Varny
01:48:22 Sur la route qui relie Nouméa à l'aéroport international à Païta Nord, des barrages toujours présents
01:48:30 Les gendarmes mobiles sont déployés sur zone, afin de sécuriser et de poursuivre l'opération de dégagement de l'axe
01:48:36 Objectif, rétablir la liaison entre l'aéroport et le centre-ville
01:48:40 Sur le petit monticule qui est situé à droite de notre dispositif, depuis ce matin on a un individu avec un fusil à lunettes qui circule
01:48:50 Donc on a une surveillance drone depuis que l'on a découvert cet individu
01:48:54 Et on a une unité qui est en capacité de venir le neutraliser dès qu'on l'aura identifié
01:48:58 Un jeu du chat et de la souris, mais du côté des indépendantistes, le mot d'ordre reste le même
01:49:03 Maintenir les barrages filtrants
01:49:06 Le moral est bon, tout le monde est déterminé, on va aller jusqu'au bout
01:49:12 Après c'est au niveau de nos responsables, on attend pour les mots d'ordre
01:49:17 Le mot d'ordre est maintenu, s'il y a d'autres mots d'ordre, on est prêt à les suivre
01:49:22 Et qu'est-ce qu'ils vous disent pour l'instant ?
01:49:24 De maintenir les barrages, toujours filtrants, pacifiquement
01:49:30 Et tout en respectant le mot d'ordre et le respect de tous les usagers
01:49:37 L'aéroport international est fermé jusqu'à dimanche au moins
01:49:40 Conséquence des émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie pendant une quinzaine de jours
01:49:44 C'est la crise la plus grave sur cet archipel français depuis les années 80
01:49:48 Qui a causé la mort de cette personne
01:49:51 Et puis un mot de ce braquage qui a eu lieu à Monaco hier
01:49:55 Le voleur s'est fait passer pour une personne âgée, butin estimé, 3 millions d'euros dérobés
01:50:00 En une poignée de minutes seulement, le récit de Marie-Victoire Dudonné
01:50:04 Le dos voûté et une canne à la main, le braqueur a tout d'une personne âgée
01:50:10 Mais les images de vidéosurveillance de ce magasin de luxe ne laissent pas de place aux doutes
01:50:15 Rapidement l'individu sort son arme et menace la vendeuse au comptoir
01:50:19 Il sort un modeste sac de course, donne ses consignes à l'employé
01:50:23 Ensemble, ils collectent montres et bijoux
01:50:26 Des passants jettent un oeil à la devanture de la boutique
01:50:29 En plein braquage, quelques signes de l'individu
01:50:32 Et ils repartent ne se doutant de rien
01:50:34 Avant de partir, l'homme couvre ses traces à l'aide d'un spray
01:50:37 Un complice l'attend en scooter, non loin
01:50:39 Les deux individus prennent la fuite et sont toujours activement recherchés
01:50:44 Bilan du braquage, 3 millions d'euros en 7 minutes
01:50:48 Eh bien dites-moi, on n'arrête plus le progrès, merci beaucoup
01:50:52 Non pas pour cette image, cette info, mais pour ce journal
01:50:56 Avec trop plaisir, demain
01:50:58 Nous sommes toujours en compagnie de Karim Zeribi, Judith Vintrobes et Clémence Delong-Grey
01:51:03 On va parler de ce rapport choc et de ces chiffres inquiétants
01:51:07 qui émanent des députés Thomas Rudigoz et Roger Vico
01:51:10 Ils ont donc livré leur conclusion à propos de la mission d'information sur les refus d'obtempérer
01:51:14 On voit que c'est un phénomène qui connaît une hausse importante depuis 10 ans
01:51:20 Et d'ailleurs Thomas Rudigoz est avec nous, merci de nous rejoindre en direct
01:51:24 Je rappelle que vous êtes député Renaissance du Rhône
01:51:27 Que faut-il retenir de ces augmentations ?
01:51:31 Est-ce que les catégories dans les refus d'obtempérer sont très diverses ?
01:51:35 Est-ce qu'il y en a une qui est prépondérante par rapport aux autres ?
01:51:37 Déjà pour dresser un premier panorama de vos études, de vos constatations
01:51:42 Il y avait deux travaux que nous avons menés, c'est les refus d'obtempérer
01:51:45 et l'usage des armes par la force de l'ordre, policiers, gendarmeries
01:51:49 Sur les refus d'obtempérer, en 10 ans, c'est ce que je disais hier avec Mme Ferrari
01:51:55 C'est 95% de hausse pour les refus d'obtempérer, aggraver ceux qui sont les plus dangereux
01:52:02 Ceux qui provoquent des fois des accidents graves et qui blessent des gendarmes ou des policiers
01:52:08 ou des tierces personnes, des citoyens lambda qui se trouvent dans un environnement proche
01:52:12 Et puis sur les refus d'obtempérer simples, qui peuvent des fois être un simple conducteur lambda
01:52:18 qui ne veut pas s'arrêter, mais sans prendre de risques, sans faire prendre des risques aux policiers
01:52:25 et qui fait demi-tour de façon un peu intempestive par exemple
01:52:27 Là nous avons une hausse de 33%, mais vraiment le chiffre qui est le plus significatif et le plus inquiétant
01:52:33 c'est cette hausse des refus d'obtempérer aggravés
01:52:36 - Alors justement, concernant l'usage des armes, je crois que vos préconisations sont un petit peu différentes
01:52:42 de celles de Roger Lico pour le PS, parce que je crois qu'il y a une petite subtilité dans ce que vous recommandez l'un et l'autre
01:52:49 concernant l'usage des armes par les policiers, alors ils sont obligés de faire usage de leurs armes
01:52:54 dans certains cas de figure, il faut que le tir résulte d'une absolue nécessité
01:53:01 je crois que votre collègue socialiste a posé une autre condition, c'est à dire qu'il faut que ce soit manifestement ou clairement le cas
01:53:10 est-ce que vous allez vous entendre sur le rapport ou il va y avoir deux rapports concomitants au final ?
01:53:15 - Alors en fait, le rapport il est pas remis là, donc on a fait 23 recommandations
01:53:20 et il y a 22 recommandations sur lesquelles nous partageons
01:53:23 et c'est assez courant dans les rapports parce que les rapports de mission d'information
01:53:27 il y a souvent un membre de la majorité et un membre de l'opposition
01:53:29 et même des rapports des fois c'est quasiment la totalité des préconisations qui divergent
01:53:34 là on a quand même fait un travail de très bonne qualité tous les deux, ça s'est très bien passé
01:53:39 mais c'est vrai qu'il y a une recommandation et pas la moindre, c'est celle de réécrire éventuellement la loi
01:53:44 moi je suis opposé à ce qu'on touche à la loi dite case 9, qui a été votée en février 2017
01:53:50 et Roger Bicot veut rajouter effectivement certaines précisions sur une partie de la loi
01:53:54 qui concerne les refus de tempérer et l'usage des armes par les forces de l'ordre dans le cadre de refus de tempérer
01:53:59 moi j'estime que cette loi qui a été votée à l'époque dans des circonstances
01:54:02 où les policiers et les gendarmes étaient de plus en plus agressés, on sortait des attentats de Paris
01:54:07 on sortait des attentats de Nice, il y avait aussi une situation pour les policiers extrêmement dure
01:54:12 avec l'assassinat de Magnanville, la tentative d'assassinat de Véry-Châtillon
01:54:17 je crois que les circonstances, aujourd'hui on a toujours des personnes qui s'en prennent aux forces de l'ordre
01:54:22 qui sont prêtes à les assassiner, à les tuer, donc je pense qu'il ne faut pas changer la loi.
01:54:26 Alors, restez avec nous, peut-être une question, une remarque sur le plateau de Karim Ziribi
01:54:31 par rapport à ça précisément.
01:54:33 Non mais monsieur le député, d'abord je voudrais saluer votre travail
01:54:35 parce que je trouve que c'est intéressant de voir des députés se mobiliser
01:54:40 et se pencher sur un sujet qui est grave, qui met en danger la vie d'autrui et la vie de fonctionnaires de police.
01:54:46 Peut-être dans votre rapport manque-t-il, monsieur le député, mais ça n'était pas son objet
01:54:51 la sanction qu'il faut infliger, sanction effective je le précise
01:54:56 parce que souvent dans notre pays la justice émet des sanctions qui ne sont pas effectives.
01:55:02 La sanction assurément effective de quelqu'un qui agirait en situation de refus d'obtempérer.
01:55:10 Ce n'était pas prévu, est-ce que vous pensez qu'il est nécessaire de renforcer, d'agréger les modalités de sanctions pour ces gens-là ?
01:55:20 Alors vous avez raison monsieur Zéréby, je suis heureux de rediscuter avec vous de ce sujet
01:55:26 parce que nous étions hier ensemble.
01:55:28 C'est-à-dire qu'en fait en 2022, donc c'est très récent, on avait déjà augmenté le quantum de peine pour les refus d'obtempérer.
01:55:35 On était passé jusqu'à 7 ans pour les refus d'obtempérer aggravés et jusqu'à 100 000 euros d'amende.
01:55:42 Avant c'était 5 ans et c'était 40 000 euros d'amende de mémoire.
01:55:46 Donc c'est assez récent, c'est-à-dire qu'à un moment donné, les magistrats des fois reprochent aux législateurs de l'inflation législative
01:55:53 et c'est difficile pour eux des fois de suivre ça.
01:55:55 J'étais encore avec le procureur de la République de Lyon récemment et qui me dit des fois que le travail des législateurs
01:56:01 est un peu trop, comment dirais-je, intensif et ce n'est pas facile après pour l'ensemble du corps judiciaire de tout prendre en main.
01:56:09 Donc comme c'est assez récent et qu'on a vraiment augmenté les peines récemment,
01:56:13 en plus de ça on avait tenté à nouveau d'aggraver certaines peines lors de la loi d'orientation du ministère de l'Intérieur avec Gérald Darmanin
01:56:22 et on avait mis une nouvelle peine plus élevée encore et le conseil constitutionnel nous l'avait censurée.
01:56:28 Donc on s'était dit qu'à ce stade sur ces questions des peines,
01:56:31 et d'ailleurs ça avait été un peu le constat des policiers des différents syndicats que nous avons auditionnés,
01:56:36 qui avaient dit "écoutez, nous on n'est pas là à vous demander une hausse des peines,
01:56:40 ce qu'on veut c'est que vous ne touchiez pas à cette loi, on a mis suffisamment de temps à l'obtenir
01:56:44 parce que cette loi elle était attendue depuis très longtemps quand Bernard Cazeneuve l'a fait voter en 2017,
01:56:49 c'était le moyen de faire coller, de mettre conforme le cadre légal d'usage des armes identique gendarmerie et police
01:56:58 parce que la gendarmerie avait un cadre légal depuis très longtemps, ce n'était pas le cas de la police.
01:57:03 - Rémi Gauze, peut-être une dernière question de Judith Vintraud sur les profils des autres.
01:57:09 Je ne sais pas si vous vous y êtes intéressé dans votre rapport, quel est le profil ?
01:57:14 Est-ce qu'il y a un profil type ou est-ce que c'est vraiment toutes les catégories de la population ?
01:57:20 - Alors ça c'est une très bonne question parce qu'on a été à un moment donné coincé dans nos différents échanges
01:57:26 notamment avec la DGPN, l'IGPN, la direction aussi générale de la gendarmerie,
01:57:32 car ils n'ont pas assez de précisions sur les refus d'obtempérer
01:57:36 parce que leurs policiers et leurs gendarmes ont toujours un gros travail à faire suite à ce type de délit
01:57:43 et des fois il y a certains refus d'obtempérer les plus simples où il n'y a pas beaucoup de détails.
01:57:47 Donc nous on préconise que dorénavant il y ait quand même quelques éléments
01:57:51 qu'on puisse un peu mieux cerner, comme vous le demandez, le profil de ces personnes qui font ces refus d'obtempérer.
01:57:57 Sur les refus d'obtempérer simples, on a un peu des fois monsieur et madame tout le monde.
01:58:01 Alors je ne dis pas que c'est 90%, mais on peut avoir des gens assez normaux, assez simples
01:58:07 et qui tout d'un coup se disent "j'ai pas mon permis de conduire sur moi"
01:58:10 ou "je ne sais plus où j'en suis dans mes points" et il y a un peu un moment de panique.
01:58:14 Les refus d'obtempérer aggravés, il est clair et net que là on se retrouve vraiment face à des gens qui sont délinquants
01:58:19 et très souvent qui sont multi-récidivistes.
01:58:21 - D'accord, oui donc il n'y a effectivement pas de hasard.
01:58:24 Merci beaucoup d'avoir été avec nous cet après-midi Thomas Rudigoz.
01:58:28 Clémence, juste une question. Au fond, l'immense majorité, ça reste quand même des défauts d'assurance,
01:58:34 des choses comme ça, on pourrait y remédier.
01:58:36 C'est-à-dire que la partie effectivement la plus concernante sur les refus d'obtempérer aggravés,
01:58:41 comme on dit, bon il faudra trouver la parade et ça passe effectivement par les peines, comme vous en parliez.
01:58:47 Mais sur le reste, il faudrait peut-être aussi faire comprendre que la peur du policier,
01:58:52 il ne faut pas avoir peur du policier systématiquement parce qu'on n'a pas son permis
01:58:56 ou qu'on n'a pas son assurance en règle.
01:58:59 - Mais surtout qu'en plus avec le refus d'obtempérer, on aggrave son cas.
01:59:02 - Si on n'a pas grand-chose à se reprocher, bon voilà.
01:59:04 - Je pense que pour un défaut d'assurance ou un défaut de permis, il vaut mieux s'arrêter au policier.
01:59:07 Mais justement, vous parliez de la peur du policier et je pense qu'en France,
01:59:10 il n'y a plus cette peur du policier parce qu'on a dit "la police tue, la police est raciste",
01:59:13 on a détruit l'image de la police et donc du coup je pense que pour une majorité des gens,
01:59:17 consciemment ou non, on n'a plus malheureusement cette peur du policier.
01:59:19 Donc les gens ne s'arrêtent même plus parce qu'ils n'ont plus la peur de la sanction ni la peur du policier.
01:59:24 - Ou alors ils défilent au policier par contre.
01:59:26 - Oui mais là aussi se pose peut-être aussi le débat sur les méthodes adoptées aux Pays-Bas
01:59:31 avec ces petites et courtes peines qui quand même sont significatives.
01:59:36 - Efficaces.
01:59:38 - Et font réfléchir ceux qui sont prêts à passer à l'acte et peut-être que ça les fera réfléchir à deux fois
01:59:45 et ils diront "finalement quand vous dites on va s'arrêter, on a bu un coup de trop, on va accepter le PV,
01:59:50 on va se faire retirer le permis pendant un mois mais je préfère qu'on me retire le permis pendant un mois
01:59:54 que d'aller en prison pendant un mois même si ce n'est pas des longues peines",
01:59:57 il semblerait qu'aux Pays-Bas ça ait fonctionné puisqu'aujourd'hui les prisons qui avaient été créées à cet effet
02:00:02 se retrouvent plutôt, pas vides mais avec des places disponibles.
02:00:07 Les Hollandais ont compris.
02:00:10 - Ils obtiennent de très bons résultats aux Pays-Bas sur les taux de récidive,
02:00:15 ce qui est extrêmement important puisque ce que ce député vient de nous dire,
02:00:19 c'est que dans les refus d'obtempérer aggravés on est face à des profils délinquants.
02:00:24 - Alors il nous reste quelques minutes, j'aimerais qu'on aborde dans cette dernière partie d'émission
02:00:29 la campagne officielle, vous savez qui a débuté pour les européennes
02:00:33 et on a une candidate avec nous en direct qui est Selma Labib, bonjour.
02:00:38 Vous êtes tête de liste NPA révolutionnaire, donc Nouveau Parti Anticapitaliste Révolutionnaire.
02:00:45 Votre devise pour ces élections c'est "pour un monde sans frontières, ni patrons, urgence, révolution".
02:00:55 Bonjour, merci de nous avoir rejoints pour commencer.
02:00:57 Alors sans patron ça va être un peu difficile, à moins de tout nationaliser,
02:01:01 mais vous allez peut-être nous en dire un mot.
02:01:02 Sans frontières, alors justement, je vais commencer par cette question.
02:01:05 Que pensez-vous, vous avez peut-être vu sur notre antenne, de ce sondage sur Schengen,
02:01:09 66% des sondés qui souhaitent qu'on rétablisse les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen.
02:01:15 Est-ce que ça vous surprend, est-ce que ça vous choque ? Dites-nous.
02:01:18 - Alors bonjour, d'abord je vais vous présenter ma liste, liste sans frontières ni patrons,
02:01:25 que je présente moi, Selma Labib, 28 ans, qui suis conductrice de bus,
02:01:29 et Gaëlle Quirante, mon co-listier, qui est syndicaliste postier.
02:01:34 Oui, sans frontières et sans patrons, on l'assume complètement ouvertement,
02:01:39 avec une liste de 80 travailleurs, travailleuses, jeunes,
02:01:43 et si vous me posez directement la question sur les frontières, je vous réponds directement,
02:01:47 mais les frontières, elles tuent, voilà, c'est 25 000 morts en 20 ans en Méditerranée,
02:01:52 on est pour l'ouverture des frontières, la régularisation des sans-papiers,
02:01:56 la liberté de circulation et d'installation,
02:01:59 et il y a largement de quoi accueillir tout le monde,
02:02:03 quand on voit que le patronat c'est 150 milliards d'euros de bénéfices pour le CAC 40,
02:02:09 voilà, l'argent il est là, et c'est tout à fait possible d'ouvrir les frontières,
02:02:15 et nous, on défend ces perspectives-là.
02:02:17 - Donc en fait, si je vous comprends bien, vous êtes pour un monde où les frontières seraient abolies,
02:02:20 où il n'y aurait plus vraiment d'identité ou de nationalité française,
02:02:24 et où tout le monde serait au même niveau ?
02:02:27 - Nous, on est plus, oui, travailleurs de tous les pays, unissons-nous,
02:02:32 prolétaires de tous les pays, unissons-nous,
02:02:34 comme le disait déjà Karl Marx, c'est ça qu'on porte comme perspective,
02:02:39 on pense que, oui, nous, on a bien plus en commun, les travailleurs,
02:02:42 avec les travailleurs en Bulgarie, au Maroc, en Tunisie, n'importe où dans le monde,
02:02:48 que vis-à-vis de patrons, comme Bolloré, par exemple,
02:02:52 qui a mis sa fortune sur la France-Afrique, sur le pillage de l'Afrique,
02:03:00 sur l'exploitation des travailleurs.
02:03:02 - D'accord, mais dites-moi, j'espère que dans votre programme,
02:03:05 vous avez quand même d'autres choses à soulever que de tenter de, comment dire,
02:03:12 de conscientiser les gens sur le problème Bolloré, comme vous dites.
02:03:15 Au-delà de l'humanité, revenons quand même aux problèmes des frontières,
02:03:18 au-delà de l'humanité, chacun est capable de concevoir
02:03:20 qu'on a tous envie d'accueillir les autres, c'est louable.
02:03:23 Comment comptez-vous les prendre en charge, ces migrants, une fois accueillis ?
02:03:27 Parce que, socialement, par exemple, en termes de formation,
02:03:29 il faut les aider à avoir une formation, sinon c'est complètement vain de venir.
02:03:33 On en voit hélas beaucoup trop en déshérence dans les rues.
02:03:36 Alors comment on fait concrètement pour faire tenir aussi notre système social
02:03:39 et qu'il puisse bénéficier à tous ?
02:03:41 - Mais juste sur la question de conscientiser, je vais quand même vous répondre,
02:03:47 parce que quand on fait sa fortune comme ça, et qu'ensuite on s'en sert
02:03:51 pour répandre des idées racistes, nationalistes, sur des chaînes comme celle-ci…
02:03:58 - On vous invite !
02:03:59 - Oui, c'est quelque chose qui est important.
02:04:00 - On vous invite pour parler de notre programme, et vous nous parlez de notre groupe.
02:04:03 - Mais je suis en train de voter. Oui, oui, mais je continue.
02:04:05 - C'est moyen. Je ne sais pas si c'est comme ça que vous allez convaincre les gens de voter pour vous.
02:04:09 - Notre programme, c'est aussi sans patron, oui, sans patron,
02:04:14 parce que c'est nous qui travaillons, c'est à nous de décider, c'est nous qui produisons tout.
02:04:19 Et on pense qu'il faut qu'on se batte pour 400 euros en plus, sur tous les salaires,
02:04:24 pour pas un revenu en dessous de 2000 euros, pour l'interdiction des licenciements.
02:04:28 En ce moment, les plans de licenciements, ils pleuvent,
02:04:30 alors que les grands groupes français et pas français, ils sont gavés d'argent public.
02:04:34 Ils font des profits records chaque année, et la réponse, c'est des plans de licenciements.
02:04:39 Aujourd'hui, à Emma France, à Monoprix, à Sanofi, il y a des grèves,
02:04:43 il y a des travailleurs qui se battent contre ces plans de licenciements.
02:04:46 Et la plupart, ce n'est pas des délocalisations,
02:04:48 la plupart, c'est ce qu'ils appellent des gains de productivité,
02:04:50 c'est-à-dire qu'on intensifie le travail et on fait plus produire avec moins de bras.
02:04:55 Donc, on est pour l'interdiction des licenciements
02:04:57 et le partage du temps de travail pour répondre aux problèmes du chômage.
02:05:00 Nous, on pense que ce qui se passe en ce moment, la loi d'Attal,
02:05:04 l'énième réforme d'Attal sur le chômage, c'est une attaque contre les chômeurs
02:05:11 et pas contre le chômage, et ça aussi, on s'y oppose.
02:05:14 La réforme de l'assurance chômage qui d'ailleurs touche plus durement encore les seniors.
02:05:18 J'ai regardé votre profession de foi,
02:05:20 comment vous comptez faire la différence au Parlement européen,
02:05:22 parce que c'est bien ça qui se joue aujourd'hui,
02:05:25 précisément au moment où on vient de voter le pacte migratoire.
02:05:29 Comment vous allez faire pour lutter contre ça,
02:05:31 parce que j'imagine que c'est quelque chose que vous dénoncez totalement, ce pacte migratoire.
02:05:36 Oui, tout à fait, le pacte Asile et Immigration, la loi d'Armandin Le Pen,
02:05:40 c'est des choses dont on était dans la rue contre il n'y a pas si longtemps.
02:05:44 Alors nous, on ne pense pas que les choses, on va les changer par les institutions,
02:05:47 que ce soit le Parlement européen, que ce soit l'Assemblée nationale.
02:05:50 On pense que les choses, on va les changer par la rue et voter NPA révolutionnaire.
02:05:54 C'est envoyer ce message-là, c'est envoyer un message à tous les travailleurs
02:05:58 et à toute la jeunesse de dire que c'est par nos luttes qu'on obtiendra ce dont on a besoin.
02:06:03 Tout ce que je viens de dire avant, c'est par ça qu'il faut qu'on y arrive.
02:06:07 Et je le dis aussi, y compris pour dénoncer et bloquer l'aide, la complicité de Macron
02:06:15 par rapport au génocide qui se passe actuellement en Palestine.
02:06:19 On ne pense pas que ce soit par les institutions et par les déclarations de l'ONU.
02:06:22 On pense que ça, ça ne suffira pas et qu'il faut, comme il se passe là,
02:06:26 tous les drapeaux palestiniens, ils sont partout dans les rues.
02:06:29 Il y a des milliers de personnes tous les soirs dans les rues contre ce génocide.
02:06:33 On l'a vu, on l'a relevé de nous-mêmes. Merci beaucoup.
02:06:35 Je ne pense pas qu'on puisse parler de complicité ou d'aller jusqu'à parler de complicité
02:06:38 s'agissant de la personne qui est présente dans la République.
02:06:41 Merci en tout cas. Merci d'avoir répondu à nos questions cet après-midi.
02:06:47 Merci d'avoir répondu à nos questions cet après-midi.
02:06:49 Merci beaucoup.
02:06:51 Merci à vous.
02:06:53 Merci Salma Lhabib, tête de liste NPA.
02:06:55 Merci à toutes les deux d'avoir été des nôtres cet après-midi dans un instant.
02:06:58 Punchline. Et puis n'oubliez pas, le grand débat ce soir, on va regarder à nouveau le quartier.
02:07:01 Ce sera à 21h en présence de six têtes de liste sur huit,
02:07:05 puisque deux ont décliné notre invitation, on le rappelle.
02:07:07 C'est Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve qui officieront.
02:07:11 Merci. A très bientôt. A demain déjà sur l'antenne.
02:07:14 [Musique]

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