Avec Florian Philippot, président des Patriotes et tête de liste aux élections Européennes
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-05-30##
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-05-30##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 *Musique*
00:15 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 *Musique*
00:18 Être patriote en 2024, ça veut dire quoi ?
00:22 Oui, on peut se poser la question et on va se la poser.
00:25 *Musique*
00:27 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:29 Le fait du jour.
00:31 *Musique*
00:45 Oui, Chantenay, oui, oui, oui.
00:47 C'était au temps où Paris-Bruxelles, comme chantait aussi Jacques Brel.
00:52 Elle est pas très douce en ce moment la France.
00:55 On peut pas dire qu'elle est apaisée, on peut pas dire qu'elle est vraiment dans une espèce de nirvana.
01:01 Et au fond, c'est vrai, c'est une question que j'avais envie de vous poser, c'est le nom de votre parti,
01:07 les Patriotes Florent Philippot.
01:09 En 2024, à 10 jours des Européennes, on va parler évidemment des Européennes.
01:14 Mais qu'est-ce que ça veut dire un patriote ?
01:17 Qu'est-ce que ça veut dire un patriote français aujourd'hui ?
01:19 Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'est-ce que ça résonne ?
01:22 Un patriote, c'est quelqu'un qui n'a pas renoncé à la France,
01:25 qui aime de tout son cœur, de toutes ses tripes, de toute sa raison la France,
01:31 et qui n'accepte pas que certains qui se succèdent, il faut le dire, au gouvernement, à la tête de l'État,
01:39 et obéissant à des entités au-dessus, on va en reparler,
01:44 qui décident de plus en plus à la place du peuple français,
01:46 ces gens-là ont décidé qu'il fallait mettre un point final à l'histoire de France.
01:50 Qu'on allait rayer d'un trait de plume 2000 ans d'histoire, de beauté, de paysages.
01:54 - Vous voulez dire on l'a fait disparaître ?
01:55 - Oui, totalement, de profondeur historique, civilisationnelle, de génie scientifique,
02:02 de concept d'attachement à la liberté, une certaine vision de l'homme, de la femme.
02:07 C'était fini. Voilà. À une langue aussi.
02:10 Et je le dis comme ça, je pèse mes mots, parce que
02:14 quand on accepte d'embarquer la France dans des instances supranationales comme l'Union européenne, par exemple,
02:20 qui se déclare aujourd'hui prête à devenir officiellement un État,
02:24 - Oui, certains le disent.
02:25 - Oui, j'avais été le premier à l'alerter quand Mario Draghi l'avait dit, avait craché le morceau, en novembre 2023.
02:30 J'avais fait dans la journée une vidéo, tellement ça m'avait semblé important.
02:34 Il le dit, mais en fait, il le pense tous.
02:36 Si l'Union européenne devient un État, la France ne l'est plus, que chacun le comprenne bien.
02:40 Et donc, on sera la génération qui aura mis un point final à une épopée
02:45 qui ne me semble pas du tout terminée et morte.
02:48 Moi, je suis fasciné de voir toujours nos compatriotes capables de vibrer pour la France,
02:53 les jeunes capables de vibrer pour la France.
02:55 Et je vais vous dire une chose, André Bercoff, je crois que le patriotisme,
02:58 c'est une idée fondamentalement moderne dans le monde actuel.
03:01 Tous les grands pays, tous les pays se réapproprient leur identité, leur patriotisme, leur souveraineté.
03:08 Les États-Unis, la Chine, la Russie, le Brésil, les BRICS,
03:13 et même des pays qui sont plus petits que la France, mais qui sont très attachés.
03:18 La Suisse, on voit le Royaume-Uni qui fait le Brexit,
03:21 qui réfléchit maintenant à quitter l'OMS, à quitter la CEDH pour être vraiment un pays indépendant.
03:26 Quand on doit affronter les forces de l'argent, des forces aussi idéologiques,
03:30 qui sont contraires à nos intérêts et qui sont celles du mondialisme,
03:35 on a plus que jamais besoin d'une patrie, d'un pays, d'une nation.
03:38 Et c'est pour ça que les patriotes, le patriotisme, le patriotisme français,
03:42 ça me semble une idée extraordinairement moderne.
03:45 Alors justement, si c'est une idée moderne, et vous dites vous-même,
03:49 "L'Union Européenne telle qu'elle a été faite, on ne va pas refaire l'histoire, il faudrait des heures,
03:54 mais on sait ce que ça donne et ce que ça a donné."
03:57 Mais quand même, beaucoup de gens disent "Union Européenne, sans cela on serait perdus."
04:01 Mais moi la question, je vous baisse le paradoxe, Florian Philippot,
04:04 c'est que vous et d'autres qui prônent le Frexit,
04:08 prônent donc que la France quitte l'Union Européenne telle qu'elle est
04:12 pour retrouver sa pleine indépendance,
04:14 et en quoi effectivement ça va faire avancer les choses selon vos voeux,
04:20 d'essayer d'entrer dans un Parlement européen,
04:24 où de toute façon, on ne va pas vous...
04:27 les chances sont quand même vos chances, et puis d'autres sont assez minimes,
04:30 mais même au-delà de ça, supposez que vous ayez, et pourquoi pas, quelques députés.
04:36 Et vous savez très bien les liens qui en serrent,
04:39 les lois, l'extraordinaire faisceau de lois, vous l'avez étudié,
04:42 encore beaucoup plus que moi, qui en serrent tout cela,
04:46 et que pour sortir de là, alors vous allez me dire l'Angleterre,
04:49 mais l'Angleterre ça a pris des années,
04:51 comment on peut sortir de là, et donc,
04:54 est-ce que ce n'aurait pas été plus fort, même pour vous,
04:57 enfin je parle pour votre parti, pour vos idées,
04:59 de dire, écoutez, surtout, ce Parlement n'a pas lieu d'être,
05:03 et il faut en tout cas le supprimer tel qu'il existe,
05:06 juste un mot, pourquoi je dis ça,
05:08 ça m'a absolument frappé, pour moi le vote le plus
05:11 terrifiant du Parlement européen, il n'y a pas longtemps,
05:14 c'est quand ils ont voté la majorité contre la transparence des contrats
05:18 entre la Commission européenne et les laboratoires pharmaceutiques Pfizer et compagnie.
05:22 Et que, un Parlement européen, enfin, c'est la première chose,
05:25 on vote, au moins qu'on soit de droite, de gauche, du centre, d'en haut, d'en bas,
05:30 on veut la transparence, donc, ce paradoxe...
05:33 - Il n'y en a pas, vous avez raison, le Parlement européen ne doit pas exister,
05:37 il n'y a de Parlement que quand il y a un peuple à représenter,
05:40 donc il ne peut pas y avoir de Parlement européen.
05:42 - Il n'y a pas de peuple européen ?
05:43 - Bien sûr que non, il y a un peuple français, allemand, belge, italien,
05:45 tout ce que vous voulez, il n'y a pas de peuple français,
05:47 il n'y a pas de peuple européen, pardon, il y a un peuple français.
05:49 Mais, je veux appliquer une méthode qui s'appelle,
05:54 on peut l'appeler comme on veut, la méthode Farage, que j'ai bien connue,
05:57 Nagel Farage, ou la méthode cheval de Troyes,
06:01 si on veut faire référence à l'histoire,
06:03 qui consiste à se faire élire là-bas, pour l'utiliser cyniquement, et j'assume.
06:08 Je ne suis pas là pour, au Parlement européen,
06:11 jouer le jeu de la virgule de la directive européenne à renégocier.
06:14 On ne changera rien de l'Union européenne.
06:18 Cette machine est infernale, elle doit être détruite,
06:21 que les choses soient claires.
06:22 Moi, je souhaite la destruction de l'Union européenne,
06:24 avant qu'elle détruise la France, et c'est bien son projet.
06:27 Donc, on n'est pas là pour faire croire aux gens,
06:29 comme toutes les listes à côté, la LFI, LR, RN, Reconquête, PS,
06:33 toutes, toutes, toutes, même les macronistes,
06:35 qui vous disent en ce moment, comme tous les cinq combats,
06:37 "On veut garder la maison, c'est ça, et puis on va la réformer,
06:39 on va repeindre les barreaux de notre prison, en fait,
06:41 en vert, en bleu, en rose, en bleu marine, en bleu Reconquête,
06:43 en rouge, en ce que vous voulez."
06:45 C'est un mensonge, il faut quitter la prison.
06:47 Alors, comment on utilise cyniquement le Parlement européen ?
06:49 Ben, Farage a réussi parfaitement à le faire.
06:51 Il s'est fait élire, ça lui a donné notoriété,
06:53 il a utilisé cette caisse de résonance, parce que c'en est une.
06:56 Il a aussi utilisé le Parlement européen comme source d'information,
06:59 parce que vous avez accès à des choses, des dossiers,
07:01 auxquels vous n'avez pas accès, si vous n'y êtes pas.
07:03 Et vous les faites connaître à votre peuple.
07:06 Vous faites trembler les murs de cette institution.
07:09 Nous, si on y est, je peux vous dire, avec Myriam Palomba,
07:11 Pierre-Yves Rougeron, Jean-Frédéric Poisson,
07:13 Valérie Lopi, Marc Douaillet, et d'autres,
07:15 on sera là pour mettre le bazar,
07:17 pour créer une espèce de révolution, celle du Frexit.
07:20 Et le Frexit ne se fera pas dans les murs du Parlement européen,
07:22 bien évidemment, le Frexit se fera par une décision nationale en France,
07:25 comme elle s'est faite au Royaume-Uni par un référendum en juin 2016.
07:28 Mais notre capacité à être au Parlement européen
07:31 accélérera le cours de l'histoire,
07:33 fera entrer le Frexit dans le débat public,
07:36 médiatique et politique, dont il est totalement absent aujourd'hui,
07:39 parce qu'il est évincé, et c'est totalement anormal.
07:42 Et là, on va forcer le passage, en quelque sorte.
07:45 C'est ça exactement la stratégie que nous avons.
07:47 Si au passage, on peut bloquer des textes,
07:49 on n'est pas là pour faire la politique de la terre brûlée,
07:51 on les bloquera.
07:52 Moi aussi, comme vous, j'ai été choqué
07:54 par ce vote sur la non-transparence des contrats d'injection avec Pfizer.
07:59 Je suis d'autant plus choqué que je suis celui qui a mené la lutte
08:02 depuis des années dans la rue, dans les actions
08:04 pour les libertés contre cette folie covidiste.
08:06 Nous sommes le grand mouvement qui l'a fait, qui le fait,
08:09 et c'est notre mouvement qui a porté plainte contre Ursula von der Leyen,
08:12 je vous le rappelle, sur les SMS échangeant avec Pfizer.
08:14 - Alors, Philippe Pau, en fait, votre stratégie,
08:17 c'est l'altruisme comme un bon trotskiste, que vous n'êtes pas.
08:20 - Oui, mais comme un bon patriote, je suis là pour détruire
08:24 ce qui fait du tort à la France, ce qui détruit nos libertés,
08:28 ce qui détruit la paix, ça on pourrait en parler,
08:30 ce qui nous mène à la troisième guerre mondiale,
08:32 ce qui a détruit notre agriculture, ce qui a détruit notre prix de l'énergie.
08:36 Vous allez recevoir après quelqu'un de RTE, j'ai entendu.
08:38 On paye trois fois trop cher l'électricité
08:40 parce qu'on est dans l'Union Européenne, il faut que les gens comprennent.
08:43 Je veux dire, marché européen électricité,
08:45 on paye trois fois trop cher l'électricité.
08:47 Ce qui a détruit notre politique migratoire,
08:49 tous ceux qui vous font croire qu'ils vont arrêter l'immigration
08:52 tout en restant dans Schengen, l'Union Européenne et la CEDH,
08:55 ce sont des clowns, ce sont des tristes clowns.
08:57 Parce que vous ne ferez rien de rien, comme Mélanie n'a rien fait,
09:00 si ce n'est qu'elle a doublé l'immigration en Italie,
09:02 alors qu'elle avait promis l'inverse.
09:04 Évidemment, là aussi, il faut reprendre le contrôle.
09:06 Il faut reprendre le contrôle sur la santé, sur nos libertés.
09:08 Moi, je ne veux pas de l'identité numérique, je ne veux pas de l'euro numérique,
09:11 je ne veux pas du règlement de censure de M. Breton, des réseaux sociaux.
09:13 Je veux la liberté, je veux la liberté d'expression,
09:15 je ne veux pas de ce monde infernal.
09:17 L'Union Européenne, c'est le monde infernal des QR codes,
09:20 des restrictions, de la censure, de la pénurie, de la guerre,
09:23 de l'austérité, qui nous pique en plus 15 milliards par an,
09:28 ça nous ruine, c'est un monde corrompu,
09:30 ils sont tous corrompus là-dedans.
09:32 Surpayés, ils trouvent quand même le moyen d'être corrompus.
09:34 Vous voyez, il n'y a rien à garder là-dedans.
09:36 Donc, on utilise cyniquement ce système contre lui,
09:40 on pourrait dire que c'est un peu le judo,
09:42 et on retourne contre l'adversaire, les choses,
09:44 et on se libère de cet enfer, et on aura un bel avenir.
09:46 - Alors, sauf que Florian Philippot, tout ça est bel et beau,
09:50 mais deux choses, d'abord, vous dites qu'il n'y a,
09:54 vous savez, on dit en général, tout est bon, il n'y a rien à jeter,
09:57 vous vous dites, tout est nul, et il y a tout à jeter dans l'Union Européenne.
10:01 Sauf que vous parlez de Naguiel Farage, ça prend du temps ça.
10:05 Alors, est-ce que vous pensez très sincèrement et réalistement
10:08 que avant 10 ou 15 ans, ça a pris 10 à 15 ans à Naguiel Farage,
10:12 vous arriverez à quelconque résultat ?
10:15 Compte tenu de les choses étant ce qu'elles sont.
10:18 - Oui, d'abord, Farage, moi j'ai beaucoup discuté avec lui,
10:20 il m'a dit "tu tiens bon sur tes convictions et tu as raison".
10:23 Il ne faut jamais les lâcher.
10:25 Je ne sais pas combien de temps ça prendra,
10:27 je n'ai pas de baguette magique, et je n'ai pas de boule de cristal.
10:29 Mais je sais simplement que si on ne mène pas le combat, on le perdra.
10:33 Moi, j'ai l'obligation de le mener, et je le mène avec cœur et avec raison.
10:36 Deux, je pense qu'honnêtement, Farage a commencé son combat en 1993,
10:40 quand il a créé le UKIP.
10:41 Aujourd'hui, l'état d'esprit des gens est beaucoup plus avancé qu'en 1993.
10:44 Vous savez, la crise Covid, la crise de l'Ukraine,
10:47 la révolte paysanne d'il y a quelques mois,
10:50 la crise énergétique, et on pourrait en citer quelques autres,
10:54 les scandales Pfizer-Gate, Cathar-Gate, etc.,
10:57 sur la réalité de la corruption de l'Union européenne,
10:59 ont ouvert les yeux de masse de gens.
11:02 Moi, je le vois.
11:03 J'étais hier en grande réunion publique en Alsace,
11:05 j'ai fait un petit sondage.
11:06 J'ai dit "levez le bras ceux qui ne s'intéressaient pas à la chose publique
11:10 avant l'affaire du Covid, et ceux qui ont le sentiment
11:12 d'avoir pigé beaucoup de choses depuis le Covid".
11:15 J'ai la moitié au moins de l'Assemblée qui a levé le bras.
11:18 Vous voyez, on était des centaines et des centaines.
11:20 Donc, aujourd'hui, l'opinion publique a compris beaucoup de choses,
11:23 parce que les crises ont révélé beaucoup de choses.
11:25 Donc, on peut aller beaucoup plus vite.
11:27 Et il faut être très clair, le Frexit, on le mènera
11:30 par cette opération parlementaire en ayant des élus.
11:33 Mais moi, je ne me restreins pas à cela.
11:36 Vous savez, ressorti une vidéo qui date de 2005,
11:39 puisqu'on a fêté hier les 19 ans du non à la Constitution européenne
11:43 le 29 mai 2005, le référendum.
11:45 Le fameux référendum, oui.
11:46 Le référendum volé, et le dernier auquel on a eu le droit,
11:48 on sait pourquoi, on avait "mal voté".
11:50 Et Lisbonne a corrigé ça.
11:53 Voilà, quelle honte, quelle trahison.
11:55 En 2005, c'était ma première télé, j'étais jeune étudiant à HEC.
11:59 J'avais été repéré par France 2,
12:00 parce que j'avais un blog pour la campagne du non, très actif.
12:02 Je me l'ai campagne en dehors des partis politiques,
12:05 mais déjà pour le non à l'union européenne.
12:07 J'ai revu ce débat que je n'avais pas vu depuis longtemps,
12:09 je parlais déjà du libre-échange qui tue l'agriculture et l'industrie.
12:12 Donc les consciences, on les éveille par tout moyen.
12:15 Manif, élection, devant la justice en portant plainte contre Ursula,
12:20 nos opérations dans les précédents référendums, etc.
12:23 On ne lâchera pas l'affaire, on gagnera.
12:25 - Cohérence, cohérence.
12:26 Mais, Vera et Philippot, une chose,
12:27 il n'y a aucun point, franchement, il ne faut qu'on n'y aille pas,
12:30 il n'y a aucun point positif dans cette union européenne depuis qu'elle s'est faite.
12:33 - Non.
12:34 - Parce que, est-ce que vous ne jetez pas tout le bébé avec l'eau du bain ?
12:37 - Non, le bébé c'est un petit monstre, ce n'est pas un bébé.
12:40 - C'est Frankenstein ?
12:41 - Ah oui, vous savez, c'est les bébés qui sortent dans les films d'horreur,
12:44 c'est déjà des petits diables.
12:46 Non, non, il n'y a pas de bébé à jeter, il n'y a pas de bébé, c'est une horreur,
12:49 c'est une monstruosité ce truc, il faut s'en débarrasser.
12:51 Vous savez pourquoi il n'y a pas ? C'est cohérent.
12:53 L'union européenne, c'est le rejeton du mondialisme.
12:58 Il y a plusieurs instances comme ça qui forment un puzzle.
13:00 L'OTAN, l'OMS, la CEDH, Schengen, l'euro, l'union européenne,
13:04 le marché européen d'électricité, pour faire simple.
13:07 Ces instances sont cohérentes entre elles et propagent la même idéologie.
13:14 Une idéologie qui dit que les nations et les peuples doivent disparaître,
13:18 que leur souveraineté doit être transférée à des gens non élus,
13:21 à des lobbies, à des gens corrompus,
13:24 que les libertés doivent disparaître.
13:26 C'est la politique des passes,
13:28 il y a eu sanitaire, vaccinal, carbone, qui nous menace,
13:31 et demain le crédit social, que la paix doit disparaître.
13:34 Parce que des peuples qui vivent en permanence en tension
13:37 et sous état de guerre ou de pré-guerre comme nous depuis maintenant des années,
13:41 ce sont des peuples qui sont plus facilement manipulables,
13:43 parce qu'ils ont peur, parce qu'on l'entretient à l'intérieur.
13:45 Oui, c'est le management par la peur, on va en parler tout de suite.
13:47 Voilà, on détruit les services publics, le modèle social,
13:49 on dérange tout le monde avec l'immigration massive,
13:51 c'est un modèle très cohérent, c'est pour ça qu'il n'y a rien à garder de cette affaire.
13:54 Alors Florian Philippot, on va continuer d'en parler après cette petite pause,
13:58 parce que quelles sont vraiment vos solutions ?
14:01 Parce que, et je parle réalistement, pas à niveau pieux.
14:06 Et puis vous pouvez avoir la parole 0826 300 300 pour poser toutes vos questions.
14:10 A tout de suite sur Sud Radio.
14:13 Sud Radio, parlons vrai.
14:17 Ici Sud Radio, les Français parlent au français.
14:25 Les carottes sont cuites.
14:30 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
14:33 Oui, on est à quelques jours du débarquement, à quelques jours des élections européennes.
14:39 Florian Philippot, mais je me pose une question,
14:42 avec ce que Jacques Prévert appelait les terrifiants pépins de la réalité.
14:46 C'est très bien tout ça, ce que vous avancez, en tout cas, il y a une cohérence,
14:50 incontestable que l'on soit d'accord avec vous ou que l'on soit en total désaccord avec vous.
14:54 Le problème, sans parler des sondages, etc.,
14:58 vous savez très bien qu'aujourd'hui, on voit très bien ce que donnent les chiffres, etc.,
15:03 les majorités qui se dégagent ou pas.
15:05 Et au-delà, dans cette Europe des 27, on voit très bien que la guerre en Ukraine qui continue et qui se développe
15:13 et qui s'atterrisse de durée, parlons pas du Proche-Orient, c'est encore autre chose,
15:18 mais est-ce que ce que vous dites, ce que vous prenez, ce que vous appelez de vos voeux,
15:23 est-ce que franchement, parce que même, il faut parler à...
15:26 Lui, Farage, il est parti, ok, ça n'a pas pour autant créé l'Europe des souverainetés,
15:31 l'Europe des peuples, évidemment, l'Angleterre toute seule, voilà.
15:34 En plus, elle avait gardé sa monnaie, enfin, vous savez tout ça.
15:37 Donc, au fond, réalistement, aujourd'hui, comment il se fait que, effectivement, si vous regardez,
15:43 quand vous dites les sondages, il faut les regarder pas seulement quand ça vous convient,
15:46 vous m'avez parlé des 66% qui sont pour le Frexit,
15:49 mais justement, il y a, je ne dirais peut-être pas une majorité,
15:53 mais il y a énormément de Français qui sont pour un surcroît d'autonomie, d'indépendance, etc.
16:00 Sauf que ça ne se traduit absolument pas dans les votes.
16:04 Donc, est-ce que vraiment, le moyen, c'est le vote ?
16:07 - C'est un moyen qu'il faut en tout cas essayer.
16:10 Vous savez, les patriotes, on a toujours eu cette doctrine de considérer que l'action politique,
16:15 la vraie, c'était le vote et tout le reste.
16:17 - Et le référendum aussi, et tout le reste.
16:19 - Oui, et puis les manifs, les opérations coup de poing, les actions judiciaires,
16:22 enfin, on est un mouvement qui bouge, personne ne peut nous contester ça,
16:25 on fait énormément de choses pour sensibiliser les gens, faire avancer des causes,
16:28 on l'a fait sur les suspendus, sur la paix, sur le Frexit, les agriculteurs, les libertés, nos enfants, etc.
16:34 Donc, je ne peux pas vous répondre à cette question-là.
16:36 En tout cas, il faut évidemment utiliser aussi l'arme électorale,
16:40 parce que parfois, par réfraction, elle fonctionne.
16:43 Personne n'imaginait que Trump allait gagner en 2016,
16:45 personne n'imaginait trois mois avant que le Brexit allait gagner,
16:48 le Royaume-Uni même, qu'il y aurait un référendum un jour sur ce sujet-là.
16:52 On voit bien des choses qui bougent, d'un coup, l'histoire accélère.
16:55 Donc, nous sommes dans cette période-là, et j'ai envie de dire aux Français,
16:58 vous n'avez pas envie de secouer la table ?
17:00 Vous n'en avez pas marre de voir ces dialogues-là entre faux opposants ?
17:04 Macron, qui reçoit à dîner Bardella, qui va ensuite envoyer un petit texto à Marine Le Pen,
17:10 Marine Le Pen qui, ce matin, sur une radio, dit "Ah mais l'Union Européenne devient un monstre totalitaire",
17:15 très bien, puis derrière, elle dit "Mais on va y rester parce qu'on va la changer de l'intérieur",
17:18 donc derrière, une espèce d'en même temps délirant et un gros mensonge.
17:22 Vous n'en avez pas marre ? - Vous me dites qu'on ne peut pas la changer de l'intérieur ?
17:25 - Bien sûr que non, et ils le savent très bien eux-mêmes.
17:27 Il faudrait l'unanimité des 27 Etats membres, exactement sur le même projet, au même moment.
17:31 - Mais on peut changer la règle de l'unanimité.
17:33 - Et puis, je veux dire, au-delà même des règles juridiques,
17:35 oui, mais la règle, c'est celle-là, et au-delà même des règles juridiques,
17:38 il y a un tel poids des lobbies financiers autour,
17:40 qui veulent mener l'Union Européenne dans telle ou telle direction,
17:43 qu'il faut arrêter de croire que cette institution va la piloter.
17:45 Je veux même ajouter une chose, André Bercoff,
17:47 même si l'Union Européenne était un succès,
17:49 mais qu'elle supposait que la France soit sous tutelle,
17:51 que ce ne soit plus la France et le peuple français,
17:53 que ce soit maître de leur destin,
17:55 et bien je me battrais quand même pour quitter l'Union Européenne.
17:57 Parce que je n'accepte pas que notre pays,
17:59 vieux de 1500 ans, 2000 ans d'histoire,
18:01 pour lequel des générations et des générations ont livré leur sang,
18:04 que ce, notre pays, soit sous tutelle d'une quelconque personne,
18:08 illégitime, corrompue,
18:10 et qui ne soit pas issue de la volonté populaire
18:13 et de la volonté profonde du peuple français.
18:16 J'ai trop d'amour pour la France, pour notre patrie, pour accepter ça.
18:19 Mais j'ai envie de dire vraiment aux gens,
18:21 secouez la table !
18:22 Que vous ayez demain 30 ou 32 eurodéputés RN,
18:25 qu'est-ce que ça va changer ?
18:26 De toute façon, il sera en tête, on le sait bien,
18:28 ils l'ont été déjà la dernière fois, et il y a 10 ans.
18:30 - 5 députés patriotes, qu'est-ce que ça va encore moins changer ?
18:33 - 5 députés Frexiters,
18:35 qui veulent par ailleurs sortir aussi de l'OTAN,
18:37 de l'OMS, qui se battent.
18:38 Moi je suis à Genève, le samedi,
18:40 dans la manif internationale contre le traité pandémie,
18:42 contre l'OMS.
18:43 On est les seuls, Français, encore une fois,
18:45 à être invités à prendre la parole,
18:46 parce qu'on est les seuls à se bouger.
18:47 Ça, ça changerait tout.
18:49 Ça, ce serait un coup d'éclat, une révolution au sein du Parlement.
18:52 Et ça, ça ferait parler en France et en Europe,
18:54 s'il y avait ce coup de tonnerre d'avoir des députés Frexiters.
18:57 Honnêtement, 30 ou 32 ou 33 eurodéputés RN,
19:00 personne ne va regarder, on aura oublié le lendemain,
19:03 et on passera à autre chose.
19:04 Évidemment que Macron ne démissionnera pas,
19:06 évidemment qu'il n'y aura pas de dissolution de l'Assemblée nationale,
19:08 ils avaient déjà fait la même demande en 2019,
19:10 ça n'a pas fonctionné.
19:11 Bien sûr que non.
19:12 Par contre, vu que c'est une élection à un tour
19:15 avec la proportionnelle intégrale,
19:16 que les gens en profitent, ça n'arrive quand même pas souvent,
19:19 il n'y a pas beaucoup de proportionnels en France malheureusement.
19:21 Là, il y en a.
19:22 Donc, il faut voter pour ces convictions.
19:24 Nous avons une belle liste de rassemblements,
19:26 avec trois mouvements politiques, des résistants,
19:28 le général Blanchon, j'ai cité des personnalités tout à l'heure,
19:31 une liste d'action, une liste de rassemblements,
19:33 qui est claire sur les convictions.
19:35 Franchement, ne passez pas à côté de cette opportunité
19:38 pour voter pour des gens qui copinent en douce avec,
19:41 je parle du RN, Reconquête et d'autres, avec Macron.
19:44 Ces gens-là copinent avec Macron.
19:45 - Mais Florian Philippot, juste un mot là-dessus.
19:47 Est-ce que quand même on constate,
19:49 parce que c'est vrai qu'il y a des gens qui expriment leur préférence,
19:53 et on en a parlé,
19:54 il y a aussi quand même un étrange, je ne dirais pas résignation,
19:58 mais une certaine passivité d'une partie de la population,
20:02 bien sûr, partout,
20:03 qui se disent, nous on reçoit beaucoup d'éditeurs,
20:05 à Sud Radio dans mon émission,
20:07 qui se disent, ouais mais ça ne va rien changer,
20:09 c'est la politique, ça ne va rien changer.
20:10 Vous connaissez ce mantra,
20:12 c'est peut-être un mantra décevant,
20:14 pardon, mais il existe.
20:16 Donc, comment faire, vous savez, cet absentéisme ?
20:19 Vous le connaissez, on en a parlé.
20:20 - Oui, je vois, je rencontre parfois aussi des gens comme ça,
20:23 qui sont désabusés par 30 ans de trahison, de désillusion.
20:28 J'ai envie de leur dire,
20:29 soyez les avocats de votre propre vie,
20:31 vous savez, personne ne le fera à votre place.
20:33 Pensez à vous, peut-être pensez à vos enfants si vous en avez.
20:35 Soyez les avocats de votre propre vie, de votre propre cause.
20:38 Parce que si vous démissionnez, si vous baissez les bras,
20:41 ne croyez pas que vous allez sortir de ce monde,
20:43 ne croyez pas que vous allez échapper
20:44 à la société de surveillance généralisée,
20:46 à la conscription.
20:48 C'est le ministre hongrois, hier,
20:50 qui a parlé que l'Union européenne avait un projet de conscription
20:52 pour aller nous battre contre la Russie.
20:54 - Il était contre.
20:55 - Lui, il était contre, mais le nôtre, il est pour.
20:57 Et je n'ai pas entendu les pseudo-oppositions parlementaires l'ouvrir.
21:01 Nous, on a lancé une pétition nationale dès hier,
21:03 on a alerté et c'est dans notre programme, la hausse européenne.
21:07 Donc, ne croyez pas qu'en vous mettant à l'écart de tout ça,
21:09 en disant "c'est plus confortable ou j'y crois plus",
21:11 que vous n'allez pas être rattrapés par tout cela.
21:13 Vous savez, je le redis, l'histoire est faite...
21:16 Moi, j'ai bien connu Max Gallo, qui est malheureusement décédé,
21:19 et il m'avait dit "il y a une seule loi de l'histoire, c'est la surprise".
21:23 Et plus je mûris, grandis, vieillis,
21:26 et bien plus je... parce qu'il m'avait dit ça,
21:28 j'étais tout jeune étudiant, plus je me rends compte qu'il y a...
21:31 - C'est "donnez-moi Benoît". - Oui, c'est ça.
21:33 Je me rends compte qu'il a mille fois raison.
21:35 Je crois que nous avons un auditeur.
21:37 Oui, c'est Jean-Marc qui nous appelle depuis Narbonne. Bonjour Jean-Marc.
21:39 - Oui, bonjour Jean-Marc. - Bonjour André, bonjour Florian.
21:42 - Bonjour Jean-Marc. - Ce que dit Florian, ça a l'air un peu excessif,
21:46 mais Florian n'est pas du tout dans l'excès.
21:48 Il est bien au contraire modéré,
21:50 il s'est jamais trompé sur ce qui s'est passé depuis 4 ans.
21:54 Je n'avais jamais pris de carte politique dans ma vie,
21:57 je pensais jamais en prendre, mais à force d'écouter Florian,
22:00 je me suis mis dans le devoir de le rejoindre.
22:03 - Ben dis donc, une adhésion comme ça en public.
22:06 - Non, non, je me suis mis à le rejoindre depuis 4 ans.
22:10 Je suis quelqu'un de très curieux, j'aime beaucoup l'histoire,
22:13 je pense être quelqu'un de cultivé, d'instruit.
22:16 Florian connaît bien le monde auquel on vit, connaît bien l'ancien monde aussi.
22:20 Florian ne s'est donc jamais trompé, c'est un homme extrêmement brillant.
22:24 Et je vous invite à tout le monde à bien réfléchir sur le vote,
22:30 à bien regarder tout ce que proposent les personnes,
22:34 bien le regarder, bien s'instruire,
22:36 parce qu'on voit sur BFM TV, il y en a 8 qui sont passés,
22:38 Florian n'est pas passé.
22:40 - Sur les grandes listes et les petites listes.
22:42 - Non mais ça n'existe pas, ça n'existe pas,
22:45 et les grandes listes ça n'existe pas.
22:47 Parce que c'est sûr que si, entre guillemets,
22:49 ce qu'on appelle "petite liste", ça ne passe jamais,
22:51 c'est très difficile à devenir grand.
22:53 Et encore une fois de plus, je ne suis pas quelqu'un de politique,
22:57 j'ai rejoint Florian parce que j'ai rejoint Florian Philippot.
23:00 Et Florian Philippot a fait énormément de bien,
23:04 toutes les personnes qui se sentent...
23:06 - Non mais vous avez dit, Jean-Marc, vous avez dit quelque chose de...
23:09 "Chacun choisira", vous avez dit "regardez toute liste, regardez ce que disent les gens".
23:14 Et c'est ce qu'on dit nous, nous on ne prend pas parti, on ne prend pas position,
23:17 c'est pas notre rôle, du tout.
23:19 Nous on demande aux gens "regardez et faites votre propre opinion",
23:23 c'est le plus important, ne vous laissez pas influencer par X ou Y.
23:27 Maintenant si X ou Y correspondent à vos attentes,
23:30 et bien allez-y, banco !
23:32 Une dernière question, Florian Philippot,
23:34 est-ce que si jamais vous n'avez pas de député,
23:38 à part Yves, aucun député, etc.,
23:41 vous continuerez, ça ne changera en rien,
23:44 votre combat et votre persévérance ?
23:47 - Alors merci à Jean-Marc pour ses mots et son engagement,
23:50 et je vous réponds André Bercoff, je l'ai dit déjà en réunion publique,
23:53 dès le 10 juin au matin on sera dans le combat, quoi qu'il arrive.
23:56 Quoi qu'il arrive.
23:57 On sera plus fort si on a des eurodéputés.
23:59 Parce qu'on en aura au moins 5 d'un coup si on a les 5% pour avoir des élus,
24:03 on sera beaucoup plus fort, et entendu, si on a des eurodéputés,
24:06 mais quoi qu'il arrive, on sera dans le combat.
24:08 - Eh bien merci, Florian Philippot.
24:11 - Merci à vous. - On va suivre ça.
24:12 - Merci Florian Philippot, on va marquer une courte pause sur ce radio
24:15 sur Sud Radio et on va parler de l'aide juridictionnelle.
24:18 À tout de suite sur Sud Radio !