Avec François Asselineau, président fondateur de l'UPR, tête de liste "Asselineau-Frexit" aux élections européennes.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-05-28##
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00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:05 Ici Sud Radio.
00:10 Les Français parlent au français.
00:15 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:18 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:21 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:24 Et je ne suis pas le seul à être dans tous mes états.
00:27 François Asselineau, il l'a démontré depuis déjà une quinzaine d'années,
00:30 il sait être dans tous ses états.
00:32 Qu'on l'apprécie ou qu'on ne l'apprécie pas,
00:35 ou qu'on le démonétise, François Asselineau est là.
00:38 Il a énormément de personnes qui le suivent,
00:42 et de ce point de vue-là, je trouve que c'est la moindre des choses,
00:45 ici à Sud Radio et dans mon émission, de le recevoir.
00:48 Pour parler évidemment de quoi ?
00:50 Eh bien de ses élections, pas spécialement de ses élections,
00:53 mais de ce que nous donne comme miroir ce 9 juin prochain,
00:57 où vous allez voter, ou pas, ou pas, effectivement, c'est votre choix,
01:02 sur les candidats français aux élections européennes.
01:06 Qu'est-ce que ça veut dire ? On en parle tout de suite avec François Asselineau.
01:09 Je suis le mal-aimé.
01:16 Alors c'est intéressant, parce que vous êtes bien aimé par un certain nombre,
01:19 des dizaines de milliers de personnes qui vous suivent,
01:22 et qui d'ailleurs me disent de temps en temps,
01:24 "Quand est-ce que vous recevez François Asselineau ?"
01:26 Et puis effectivement, du point de vue des sondages, etc.,
01:31 on dit "Ah oui, mais François Asselineau, il faut lui donner quelques minutes,
01:33 parce que voilà, il va faire 0,1, etc."
01:37 Mais sortons de cela, et François Asselineau,
01:41 en fait, première question que je voudrais vous poser, c'est ceci,
01:44 vous êtes pour le Frexit, ça fait 15 ans que vous défendez le Frexit,
01:47 que vous l'avez théorisé, enfin avant vous, soyons clairs,
01:50 il y a eu Philippe Séguin, puis il y a eu Général De Gaulle, et puis beaucoup d'autres,
01:54 mais enfin, dans ces temps-là, vous avez vraiment beaucoup,
01:58 documents à l'appui, parlé de la nécessité du Frexit.
02:02 Mais alors, on pourrait vous dire, pourquoi vous présentez aux élections européennes,
02:06 dans la mesure où est-ce que Sénérabat était plus fort,
02:09 de dire "Ecoutez, ce Parlement européen, cette Union européenne,
02:13 elle est bidon pour être schématique,
02:16 et moi, je préconise le vote blanc,
02:20 parce que vous savez très bien, en tout cas, je parle au niveau européen,
02:23 des plus de 597 députés, vous avez peu de chances d'avoir des Frexit-eurs en majorité.
02:28 - Alors, merci d'abord de me recevoir André Bercoff,
02:31 je suis sensible à votre souci démocratique.
02:34 Deuxièmement, un parti politique est fait pour se présenter aux élections.
02:38 Lorsque Jean-Guy Talamone, qui est un indépendantiste corse,
02:41 se présente aux élections régionales en Corse,
02:43 personne ne trouve à redire, d'ailleurs, il a été élu,
02:46 il a dirigé la collectivité de Corse.
02:49 Donc, il est normal qu'on se présente pour faire valoir justement nos analyses.
02:53 Et c'est très important qu'on soit présent,
02:55 parce que si on ne vote pas, ou un vote blanc, ou un vote nul,
02:58 en fait, ça sera interprété, ça sera passé sous silence par les médias.
03:03 Emmanuel Macron a laissé entendre que c'était quasiment, cette fois-ci,
03:06 un référendum sur l'Union européenne.
03:08 Donc, c'est le moment d'en profiter, c'est un référendum.
03:11 - C'est un référendum pour vous, d'accord Mathieu ?
03:13 - Oui, je pense que si vous pouvez...
03:15 Vous avez évoqué les sondages, vous savez, ça fait quand même 5 ans
03:18 qu'on n'a pas été présent à des élections.
03:20 On avait fait 1,2% en 2019 aux élections européennes.
03:24 Là, nous avons bon espoir, au moins, de dépasser les 3%
03:27 qui nous permettraient d'être remboursés.
03:29 Et nous avons bon espoir de dépasser les 5%,
03:31 parce que sur le terrain, je vois quand même un formidable engouement.
03:34 J'ai fait des dizaines de réunions publiques sur le terrain,
03:37 et les salles sont pleines.
03:39 Du coup, c'est l'occasion pour nous.
03:41 De toute façon, les gens qui voteront pour la liste Asselineau-Frexit
03:44 n'obtiendront pas, on ne pourra pas faire le Frexit.
03:47 Pas plus d'ailleurs que ceux qui proposent une Europe écologiste,
03:50 une Europe des nations, une Europe sociale, etc.
03:53 Puisqu'en fait, les députés européens ont peu de pouvoir.
03:56 Je ne dis pas qu'ils n'en ont pas, mais c'est quand même, ils en ont très peu.
03:59 En revanche, c'est une formidable tribune pour parler.
04:03 C'est exactement ce qu'avait fait le britannique Nigel Farage
04:06 quand il avait créé le UKIP, le parti pour l'indépendance du Royaume-Uni.
04:09 Il avait réussi à avoir des députés, il avait été européen,
04:12 il avait transformé ça en tribune, et petit à petit,
04:15 il avait fait rentrer dans les esprits, notamment des britanniques,
04:18 la possibilité de sortir de l'Union Européenne, ce fut le Brexit.
04:22 Et notez bien d'ailleurs que Nigel Farage, ça ne s'est pas fait en 3 jours, ni en 3 ans.
04:27 Entre le moment où il a créé son parti politique,
04:30 et le moment où il y a eu le référendum sur le Brexit,
04:33 il s'est passé au moins 25 ans.
04:35 Et les négociations entre le moment où la Grande-Bretagne a voté Brexit
04:40 et le moment où ça ne s'est passé rien, ça a été 3 ans aussi.
04:43 Absolument. Donc ça veut dire que, parce qu'il y a des gens qui disent
04:46 "Regardez, vous faites des petits scores, mais en 2014 on avait fait 0,4,
04:49 en 2019 on a fait 1,2, je pense que là, ça va être le moment de notre décollage,
04:54 j'espère qu'on va dépasser les 5".
04:56 Et si on a des eurodéputés, ça va déménager, on va renverser la table.
05:00 On ne va pas faire du "bardella", c'est-à-dire être absent.
05:03 Nous on sera présent et on fera de la véritable opposition.
05:06 Et on dénoncera notamment des engrenages fataux,
05:09 comme celui qui nous entraîne à la guerre contre la Russie.
05:11 Mais on va en parler de cela, François Asselineau.
05:13 Bon, mais peut-être que ce n'est pas à supposer que vous ayez député,
05:17 je vous le souhaite évidemment, on peut souhaiter ça.
05:20 Enfin, ce n'est pas avec 4-5 députés que vous allez changer la donne, surtout que...
05:23 Et je voudrais qu'on parle du fond, maintenant.
05:25 Parce que quand vous dites que vous avez fait le Frexit,
05:28 est-ce qu'aujourd'hui, très sincèrement,
05:30 avec la Cour de justice de l'Europe, avec l'état de droit européen,
05:34 est-ce qu'on n'est pas, franchement, aujourd'hui,
05:37 enserré comme Gulliver avec les "allez les putes",
05:40 avec toute une série de règlements, je ne parle pas des lois,
05:43 je ne parle pas du tout cela, qui fait que c'est extrêmement difficile
05:47 avec le Conseil européen qui ne dépend pas du Parlement européen du tout,
05:51 avec Ursula von der Leyen et ce qu'elle fait, elle, avec son comité,
05:57 on l'a vu dans les vaccins, etc.
05:59 Je veux dire, est-ce qu'aujourd'hui, François, si nous ça comprend,
06:02 on dit "bon, allez voter", tous nous disent ça, "allez voter",
06:05 mais qu'est-ce que ça va changer ?
06:08 Je ne parle pas du point de vue de l'élection,
06:10 est-ce que le Parlement, pardon, l'Europe, en tant qu'Union européenne,
06:14 quand ces structures créées, comme vous le savez déjà depuis
06:18 Parchoumane, Monet et compagnie, ça a commencé à ce moment-là,
06:21 ça n'a pas commencé avec Maastricht, ça a commencé bien plus tôt,
06:25 d'être enserré complètement et pratiquement paralysé.
06:28 - Alors, vous avez parfaitement raison.
06:31 Moi, j'explique que tous les cinq ans, on a ces élections qui sont un peu un sketch,
06:35 parce que vous voyez des responsables qui vous proposent chacun
06:38 leur projet d'autre Europe, et je le disais à l'instant,
06:41 en fait, ils n'ont pas le pouvoir de le faire, parce que "changer d'Europe",
06:44 j'ai vu que c'est le slogan, par exemple, de M. Larouturu,
06:47 mais ils proposent tous de changer d'Europe.
06:49 Changer d'Europe, ça veut dire changer les traités européens.
06:52 Et pour changer les traités européens, il faut la signature de 27 gouvernements
06:56 qui sont d'accord sur un nouveau traité à la virgule près,
06:59 plus ensuite 27 ratifications de 27 parlements nationaux
07:04 ou de référendums nationaux.
07:06 On l'avait vu, par exemple, au moment du traité constitutionnel européen,
07:09 le gouvernement français avait signé le traité en fin 2004,
07:15 les Français ont dit non par le référendum de 2005.
07:17 - Bien sûr.
07:18 - 27 + 27 = 54 institutions.
07:21 C'est devenu impossible à modifier, et en plus, notez bien
07:24 qu'à aucun moment les eurodéputés n'interviennent.
07:27 Donc moi, ce que nous disons, nous, c'est que nous ne pourrons pas plus
07:30 que les autres changer l'Europe.
07:32 On ne pourra pas imposer un Frexit, mais ce que l'on pourra faire,
07:35 et ne sous-estimez pas l'impact que ça aurait si on avait 5, 6 députés,
07:39 à partir de 5%, on a 5 députés, s'il y avait 5, 6, 7 députés français
07:43 au Parlement européen, qui mettaient sur la table,
07:46 qui imposaient le débat sur le Frexit.
07:49 Parce qu'aujourd'hui, je vous remercie infiniment, encore une fois,
07:51 de me recevoir, mais vous savez que vous êtes quasiment le seul.
07:54 Nous sommes complètement blacklistés par les grands médias,
07:57 les pires étant les médias publics d'ailleurs, parce qu'en fait,
08:00 c'est comme si on ne voulait pas que le débat ait lieu en France
08:03 sur la sortie de l'Union européenne.
08:05 La meilleure preuve, ce sont ces débats à répétition que l'on voit,
08:08 avec toujours les 8 mêmes têtes de liste de M. Bardella à Mme Aubry,
08:12 ils sont tous d'accord pour rester dans l'Union européenne et dans l'euro.
08:15 Et ils ont beau dire qu'ils vont changer ci, qu'ils vont changer ça,
08:18 mais ils ne le font pas. Nous, ce que nous voulons, c'est imposer le débat.
08:22 - Alors justement, puisque vous avez effectivement le micro,
08:25 François Asselineau, mais une question.
08:28 Vous dites, oui, on est blacklistés par les médias,
08:31 et par une certaine partie des médias, une grande partie, d'accord.
08:35 Mais vous êtes quand même là depuis 15 ans, Hubert, il existe depuis 15 ans.
08:39 - 17 ans. - 17 ans, voilà, 17 ans, très bien.
08:42 Et comment vous expliquez, vous n'êtes pas les seuls d'ailleurs,
08:45 qui existent depuis ce temps-là, mais comment vous expliquez
08:48 que vous étiez dans vos conférences sur internet,
08:51 vous êtes très très très organisé, comment vous expliquez
08:54 que justement vous êtes à ces scores-là ?
08:57 Et j'explique juste. Il y a quelqu'un, quelque chose,
09:00 quelqu'un qui s'appelle le Parti Socialiste.
09:02 Vous savez que le Parti Socialiste, il est dans tous les médias,
09:04 il n'y a pas de problème, etc. Vous avez vu quand même la débandade
09:07 qui se sont pris aux dernières présidentielles législatives et autres.
09:10 Vous avez vu à quel score est aujourd'hui le Parti Socialiste,
09:13 et pourtant, à tous les médias. Donc, est-ce que vraiment
09:16 il y a une corrélation entre votre présence médiatique
09:19 et vos faibles scores ?
09:20 - Alors, ce n'est pas moi qui le dis, tout le monde sait qu'il y a une corrélation
09:23 entre l'argent mis dans une campagne, la présence médiatique
09:26 et les scores. Cela étant, c'est une corrélation qui n'est pas parfaite.
09:29 Et par ailleurs, il y a des évolutions en cours,
09:32 c'est-à-dire que les médias mainstream ont de moins en moins de pouvoir,
09:35 ils en ont encore beaucoup beaucoup, mais ils en ont de moins en moins
09:38 parce que se développe l'information sur les réseaux sociaux.
09:41 Je vois que Mme Rachida Dati se plaignait hier
09:44 que 62% des Français, paraît-il, préfèrent
09:47 aller s'informer sur les réseaux sociaux plutôt que sur les
09:50 grands médias. Elles devraient quand même se poser des questions.
09:53 Par ailleurs, je reviens sur ce que je disais tout à l'heure.
09:55 Nigel Farage, il a mis 27 ans, 25 ans pour parvenir au Brexit,
09:59 il a commencé à décoller au bout de 15 ou 16 ans.
10:02 C'est justement la durée qui nous sépare de la création de l'UPR.
10:07 Il y a une durée propre, aussi dit, si vous voulez,
10:10 créer un parti nouveau avec une idée qui est révolutionnaire,
10:13 sortir de l'Union Européenne, ça ne va pas de soi.
10:16 Il faut que les gens s'acclimatent.
10:18 Et il y a quelque chose que je note dans les réunions publiques
10:21 ou dans nos adhésions qui sont actuellement en croissance exponentielle,
10:24 c'est qu'il y a un profond changement sociologique de la population
10:27 française depuis quelques années. Avant, on avait essentiellement
10:30 des jeunes qui nous avaient découverts sur Internet.
10:33 Depuis 3-4 ans, on a de plus en plus de personnes âgées
10:36 qui adhèrent. Et pour une raison qui me paraît très prometteuse
10:39 pour l'avenir, jusqu'à il y a quelques années,
10:42 quand je développais des analyses contraires à l'Union Européenne,
10:46 des gens m'écoutaient, mais des gens me disaient
10:49 "Oui, mais bon, l'Europe, c'est la paix. Et puis l'Europe, c'est le bien-être.
10:52 Et puis l'Europe, c'est les libertés." Donc c'était un petit peu
10:55 les raisons ultimes. À ce titre, on devait tous aider.
10:59 Et puis maintenant, c'est plus vrai. Maintenant,
11:02 beaucoup de gens commencent à comprendre que l'extrémisme,
11:04 ce n'est pas de sortir de l'Union Européenne, c'est d'y rester.
11:07 Il y a d'ailleurs toute une série de sujets, et j'en ai dressé
11:10 8 sujets fondamentaux qui ne sont pas abordés
11:13 dans cette campagne européenne. Le premier, par exemple,
11:17 c'est les élargissements. Il y a 9 États qui sont actuellement
11:20 considérés officiellement comme candidats à l'entrée
11:24 dans l'Union Européenne. Ce sont des sommes, des dizaines
11:28 et des dizaines de milliards d'euros que ça va nous coûter
11:31 au bout du compte. On n'en parle quasiment pas.
11:34 Et même s'il y a ici ou là tel ou tel candidat qui dit
11:37 "je suis contre l'entrée de la Turquie", c'est Mme Marion Maréchal
11:40 qui a dit ça, mais alors ça lui fait une belle jambe
11:42 puisqu'elle veut rester dans l'Union Européenne.
11:44 La question c'est que ce n'est pas nous qui décidons.
11:46 Ce n'est plus la France. Nous ne sommes plus qu'un sur 27
11:49 et surtout, c'est une construction qui est placée
11:52 sous le magistère des États-Unis et Amériques.
11:54 - On va parler de tout cela après juste une petite pause.
11:58 On va continuer à parler avec François Asselineau.
12:01 - Sud Radio Bercov dans tous ses États.
12:04 Appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.
12:08 Terre-de-France.fr, le premier site d'articles français
12:12 et patriotes présente...
12:15 - Ici Sud Radio.
12:19 Les Français parlent au français.
12:22 Les carottes sont cuites.
12:25 Les carottes sont cuites.
12:27 - Sud Radio Bercov dans tous ses États.
12:30 Et nous sommes avec François Asselineau, tête de liste Asselineau Frexit
12:33 aux Européens les présidents fondateurs de l'UPR.
12:37 Alors, moi je vais vous dire deux lois.
12:40 L'article 55 de la Constitution française
12:44 dès 1958 stipule ceci.
12:46 "Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés
12:49 ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois,
12:53 supérieure à celle de l'OI, sous réserve pour chaque accord ou traité
12:56 de son application par l'autre partie."
12:58 Très bien. Et ensuite, et ensuite, et ensuite,
13:01 Lisbonne, traité de Lisbonne, après le référendum,
13:04 on sait qu'on s'est assis dessus avec le traité de Lisbonne,
13:07 "La République participe à l'Union Européenne,
13:09 constituée d'États qui ont choisi librement d'exercer en commun
13:12 certaines de leurs compétences en vertu du traité sur l'Union Européenne
13:16 et du traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne,
13:19 tel qu'il résulte du traité signé à Lisbonne le 13 décembre 2007."
13:23 François Asselineau, qu'est-ce qu'on peut faire ?
13:25 Alors c'est n'importe quoi, c'est une farce.
13:27 Oui, mais ce que vous dites est extrêmement important,
13:30 parce que ça signifie que tous ceux qui vous prétendent,
13:33 qui prétendent qu'ils vont changer l'Europe en y restant, etc.,
13:37 en fait mentent, tous Français.
13:39 Il n'y a pas, si vous voulez, on n'est pas un peu enceintes,
13:42 soit, comme c'est un proverbe turc qui dit ça,
13:44 soit on est indépendants et souverains, soit on ne l'est plus.
13:47 Et à partir du moment où vous voulez rester dans l'Union Européenne,
13:50 dans l'euro, ce qui est le cas de tout le monde,
13:52 y compris M. Bardella, y compris Mme Marion Maréchal,
13:55 y compris d'ailleurs Mme Aubry,
13:57 à partir de ce moment-là, vous êtes cuits,
13:59 vous êtes obligés d'appliquer les directives de la Commission Européenne.
14:03 Un exemple fascinant, c'est celui quand même de l'immigration.
14:07 Vous savez que l'immigration est devenue une compétence communautaire
14:10 depuis le traité d'Amsterdam qui est entré en vigueur en 1999.
14:14 Ça fait un quart de siècle, il y a 25 ans.
14:17 On cache toujours aux Français que ce n'est plus la France
14:19 qui décide de sa politique migratoire.
14:21 C'est la Commission Européenne.
14:23 Et la Commission Européenne, Mme Ylva Johansson,
14:25 a annoncé il y a quelques mois,
14:27 elle a dit qu'en 2022, il y avait eu en Union Européenne
14:31 3 850 000 nouveaux migrants qui étaient venus,
14:35 dont 3 500 000, c'est-à-dire 90 % qui étaient des migrants légaux.
14:41 Les illégaux représentant seulement 350 000 personnes,
14:44 enfin seulement si j'ose dire.
14:46 Et l'objectif de la Commission Européenne,
14:48 elle l'a annoncé pour les années qui viennent,
14:50 c'est de diminuer le nombre des immigrants illégaux
14:53 et d'augmenter celui des migrants légaux
14:55 à 4 millions de personnes par an,
14:57 c'est-à-dire la population française tous les 17 ans.
15:00 Face à ça, que disent des gens comme M. Bardella ou Mme Marion Maréchal ?
15:04 Il faut écouter ce qu'ils disent à la loupe.
15:06 Ils font comme Mélanie en Italie.
15:08 Ils escroquent leurs électeurs parce qu'ils parlent de la lutte
15:11 contre l'immigration illégale.
15:13 Mais ils ne disent pas un mot de la politique officielle
15:16 de la Commission Européenne qui favorise l'immigration légale.
15:19 Et je rappelle que le commissaire Jean-Paul Delevoye
15:22 disait qu'il faudrait pour sauver les retraites,
15:26 il disait exactement,
15:27 50 millions d'immigrés extra-européens d'ici 2050 en Europe.
15:31 C'est-à-dire 10 millions en France.
15:33 Voilà, donc ça, ces sujets-là sont quand même
15:35 des sujets fondamentaux sur l'avenir de la nation.
15:37 Ils ne sont pas traités.
15:39 Et ils sont diabolisés avec une fausse opposition,
15:42 une opposition de connivence entre M. Bardella et M. Macron.
15:45 Macron qui nous explique que le Rassemblement National
15:48 c'est son ennemi, l'extrême droite, etc.
15:50 Sauf que vous savez que M. Sébastien Chenu,
15:52 il est vice-président de l'Assemblée Nationale
15:54 parce que les députés macronistes ont voté pour lui.
15:56 Donc tout ça, ce sont des blagues, en fait.
15:58 Vous savez, dans un pays comme la France,
16:01 le véritable opposant, c'est celui qui est caché dans les médias.
16:03 Ce n'est pas celui qui est promu.
16:05 Je vais parler de l'immigration.
16:07 Mais il y a bien d'autres sujets.
16:08 Il y a par exemple la question de l'euro et de notre économie.
16:10 Ce n'est pas moi qui le dis, André Bercoff.
16:13 C'est Marc Twaty, qui est un économiste célèbre,
16:16 qui est quelqu'un d'intelligent.
16:19 Il a expliqué que de toute façon, l'euro va exploser.
16:22 Il a même hasardé l'hypothèse que ça pourrait exploser dès 2025.
16:27 M. Patrick Artus, qui est aussi un très grand économiste,
16:30 il a dit il y a quelques jours,
16:32 il a dit que d'ici à 2050, le poids de l'Europe
16:37 dans l'économie mondiale va s'effondrer.
16:40 Est-ce que les Français se rendent compte du désastre
16:44 dans lequel on va ?
16:46 Parce que je connais beaucoup de gens qui me disent
16:48 "Oh là là, vous voulez sortir de l'Union Européenne,
16:50 vous sortez de l'euro, vous vous rendez compte du désastre ?"
16:52 Et moi je leur réponds "Mais est-ce que vous vous rendez compte,
16:54 si on y reste, et il y a un sujet peut-être encore plus fondamental,
16:57 si vous me le permettez,
16:59 ce sont les déclarations qu'a faites Mario Draghi,
17:01 qui postule pour succéder à Madame von der Leyen,
17:04 et à mon avis, de forte chance, puisqu'elle a été reçue par Macron,
17:07 il a d'ailleurs soumis comme projet "l'Europe, puissance".
17:11 C'est comme par hasard le même slogan que Macron a retenu
17:13 pour son discours de la Sorbonne.
17:15 Et M. Mario Draghi a dit
17:17 qu'il fallait maintenant passer à vitesse supérieure
17:20 et que l'Union Européenne devienne un État.
17:22 Mais si l'Union Européenne devient un État,
17:24 actuellement c'est une organisation internationale,
17:26 si l'Union Européenne devient, mettons, les États-Unis d'Europe,
17:29 bon, ça veut dire quoi concrètement ?
17:31 Premièrement, ça veut dire que la France
17:33 perd son statut de grande puissance à l'ONU,
17:36 elle perd son siège à l'ONU,
17:38 au profit de l'Union Européenne,
17:40 elle n'existe plus en fait.
17:42 Vous découvrirez au passage comment les Britanniques,
17:44 très malignement, comme toujours la perfide Albion,
17:47 sont sortis de l'Union Européenne,
17:48 tant qu'il était encore temps pour conserver leur siège.
17:51 - François Asselineau, quand vous dites que les gens ne savent pas,
17:53 effectivement, et qu'ils se disent "si on sort de l'Union Européenne",
17:56 je crois que les gens ne sont plus là.
17:57 Écoutez, on reçoit énormément ici, à Sud,
18:00 d'appels, d'auditeurs, etc.
18:02 Non, non, ils n'en sont plus là.
18:04 Ils en sont à se dire, quelle que soit la chose,
18:06 européenne ou quoi, ils n'y croient plus.
18:08 Et ils ne croient plus même à la sortie.
18:10 Pourquoi ? Parce que quand ils voient le pouvoir d'achat,
18:12 comme vous le savez, quand ils voient ce qu'on paye pour le pétrole,
18:15 le gaz de schiste américain, ou le pétrole indien, etc.
18:18 Quand ils voient l'électricité qui est en train d'exploser,
18:22 ils se disent "quelle que soit la Europe ou pas Europe",
18:25 et le problème, d'ailleurs, qui se pose à vous,
18:27 comme tout homme politique,
18:28 c'est cette espèce de passivité résignée,
18:31 en tout cas de beaucoup,
18:33 je ne dis pas que tous sont comme ça, et heureusement,
18:35 mais beaucoup, et vous le savez.
18:36 Ils n'y croient plus.
18:37 - Eh bien, justement, on est là pour leur donner de l'espoir.
18:40 Vous savez ce que disait Charles de Gaulle, redressez-vous.
18:43 Les gens qui viennent nous dire "ouh là là, mais qu'est-ce qui va se passer si ci ou si ça,
18:47 qu'est-ce qu'on va avoir comme sanctions, comme rétorsions ?"
18:51 Est-ce que vous imaginez quelqu'un qui serait venu voir De Gaulle le 19 juin 1940,
18:54 en lui disant "mon général, j'ai bien entendu ce que vous avez dit,
18:57 mais avant que je m'engage, est-ce que vous pouvez m'expliquer
18:59 quels vont être les coûts, est-ce qu'il va y avoir des ponts qui vont être bombardés,
19:03 et puis comment on va faire pour que les Allemands repartent, etc."
19:05 Non ! Il y a des moments dans la vie des peuples et des nations, il faut savoir ce qu'on veut.
19:08 Et ce qu'on veut, comme disait aussi De Gaulle, il faut marcher droit vers la vérité,
19:12 et la vérité c'est la souveraineté nationale.
19:14 C'est-à-dire qu'on ne sortira pas de ce sujet tant que les Français n'auront pas compris
19:18 qu'ils doivent reprendre les manettes.
19:20 Et on a quand même beaucoup d'espoir !
19:22 Qu'on ne vienne pas nous expliquer qu'on est trop petit,
19:24 regardez en Europe quels sont les pays qui se portent le mieux.
19:27 - Ben regardez la Suisse !
19:28 - La Suisse, la Norvège, l'Islande sont ceux qui sont au sommet
19:32 de l'indice de développement humain dans le programme des Nations Unies pour le développement.
19:36 Ce sont justement les trois États d'Europe de l'Ouest qui ont refusé d'entrer dans l'Union Européenne.
19:40 - Eh bien je verrai l'Asselineau, on verra ce que feront vos troupes,
19:43 on verra quels effectifs, et on vous suivra.
19:47 On vous suivra, je veux dire, non pas en tant qu'approbation,
19:50 mais on vous suivra effectivement dans vos efforts.
19:53 En tout cas, vous avez pu en parler. Merci.
19:56 - Merci beaucoup André.
19:57 - Merci François Asselineau d'être venu nous voir.
19:59 Je vous rappelle que vous êtes tête de liste Asselineau-Frexit aux élections européennes.
20:02 On va marquer une courte pause sur Sud Radio.
20:04 On va se retrouver dans un instant avec Virginie Joron.
20:06 On va parler de conflits d'intérêts au Parlement européen.
20:09 A tout de suite.
20:11 Sud Radio.
20:12 Parlons vrai.