Avec François Asselineau, Président fondateur de l'UPR, candidat à l’éléction présidentielle de 2017
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
00:04 - C'est une merveilleuse chanson, vous savez très bien qui l'a composée,
00:07 c'est Joseph Kessel bien sûr et Maurice Druon, son neveu,
00:12 pendant la guerre, pendant l'occupation, ils étaient à Londres et ils ont fait cette chanson immortelle.
00:18 Et hier justement, on célébrait une remontée des Champs-Elysées.
00:27 Écoutez.
00:30 De Gaulle.
00:32 - Samedi 26 août, une semaine jour pour jour après que le peuple de Paris s'est dressé,
00:37 après des jours de bataille et d'angoisse, c'est la journée du triomphe et de la certitude.
00:43 [musique]
00:47 - Mais non, mais non, mais non, mais non, c'est pas ça du tout, attendez, mais qu'est-ce qu'on fait là ?
00:52 Non, non, c'est pas mon réalisateur Thibault Sadler qui s'est trompé, c'est moi qui lui ai dit
00:56 simplement auditeur du Sud Radio, ceux qui étaient nés, pas nés,
00:59 ça c'était le 8 août 1944, la libération de Paris.
01:05 Et c'était un certain Charles de Gaulle qui descendait les Champs-Elysées.
01:08 Mais ce que vous entendez, ce que vous entendez, c'est la foule, c'est les vivas, c'est les applaudissements.
01:14 C'est depuis d'ailleurs 1944-45, tous les 8 mai ensuite, ça a été ça, ça a été la foule,
01:22 la remontée des Champs-Elysées, les applaudissements, les gens, les touristes qui venaient tous les ans.
01:28 Voilà, se réunir là par milliers, par dizaines de milliers, par centaines de milliers.
01:33 Mais hier, hier, et ben c'était ça.
01:38 C'était ça.
01:44 Quelques avions, une voiture, une voiture entourée de militaires qui remontaient, quelques officiels.
01:55 Mais où est le public ? Où est le peuple ? Pas de public, pas de peuple.
02:02 Les Champs-Elysées absolument vides.
02:05 Alors vous allez me dire "Oui mais il y avait tous ces manifestants qui voulaient...
02:09 c'est pas le moment de manifester l'île nationale."
02:11 Attendez, il n'y a pas que les manifestants, il y a les millions de français.
02:15 Ça existe, vous savez, les millions de français, ça veut dire quelque chose.
02:18 Alors eux aussi n'ont pas le droit d'aller sur les Champs-Elysées, je parle de Paris mais ailleurs,
02:23 eux aussi n'ont pas le droit d'aller à Lyon, eux aussi n'ont pas le droit de célébrer la victoire sur le nazisme
02:29 le 8 mai 1944, à Paris, c'était à Paris, puis ça a été partout.
02:35 Eh ben non, non, écoutez, je ne veux pas rentrer dans les raisons, mais posons-nous la question
02:42 pourquoi pour la première fois du pratiquement 80 ans, à Paris, en plein Paris,
02:48 cette fameuse cérémonie qui représente tellement, eh bien il n'y avait personne.
02:55 Circuler est rien à voir.
02:58 Est-ce qu'on a changé de peuple ? Est-ce qu'on l'a dissous, comme le voulait le dramaturge Berthold Brecht ?
03:03 On peut véritablement se poser la question, mais heureusement, il y avait quand même ceci chanté par un chœur.
03:11 "On jouait sur un pavé"
03:13 Oui, oui, oui, mais c'est pas vraiment ce qu'il veut ce migrant illégal de Guinée, vous savez,
03:19 en ce moment on parle effectivement, quand est-ce que va arriver le projet de loi sur les migrations,
03:25 les pour, les contre, etc.
03:28 Et pendant ce temps, eh bien, on a entendu sur BFM TV ceci, un discours, un discours.
03:33 Alors, est-ce qu'ils sont nombreux à tenir ce discours ? Est-ce qu'ils sont des milliers, des dizaines de milliers à tenir ce discours ?
03:39 Écoutez-le par rapport aux bons experts, aux bonnes âmes, ici ou ailleurs, qui parlent de l'immigration.
03:45 Évidemment, eux, ils sont bien, bien, bien, bien au chaud.
03:50 Mais écoutez.
03:51 Je compte m'installer en France parce que c'est la France qui a colonisé la Guinée.
03:56 Le retard de la Guinée, ça dépend de la France.
04:00 Donc, nos ailleurs grands-parents, ils ont travaillé pour la France, combattu pour la France.
04:04 Nous, on va envahissez-vous tant que vous ne nous donnez pas la paix du cœur chez nous.
04:07 Mais vous allez essayer de passer encore, vous allez tout essayer.
04:10 Oui, mille fois, vous allez nous retourner.
04:12 Voilà, vous nous refoulez dix fois, cent fois, nous retournerons mille fois.
04:18 Voilà, c'était sur Omicron B, FM TV.
04:21 C'était un migrant illégal de Guinée qui venait d'Italie, qui cherchait à s'installer en France.
04:29 Combien sont-ils ?
04:31 En tout cas, c'est l'un des problèmes dont on ne parle pratiquement jamais.
04:36 Or, il faut poser la question en dehors de toute idéologie, justement, et en cherchant les faits.
04:43 Face à face.
04:45 Le face à face d'André Bercoff avec François Asselineau, président fondateur de l'UPR, candidat à l'élection présidentielle de 2017.
04:52 Bonjour François Asselineau.
04:53 Bonjour.
04:54 Alors, François Asselineau, je suis content parce que, à ceux qui me disaient "mais comment vous allez recevoir François Asselineau,
05:02 comme on me dit, vous allez recevoir tel ou tel ou tel", ils me disent "mais alors, oui, vous le recevez, mais alors, où est la contradiction ?"
05:10 J'ai dit "mais écoutez, vous allez peut-être comprendre, chers bonnes âmes qui ne savent même pas ce que c'est que la contradiction,
05:15 parce que sinon vous ne m'auriez pas posé la question, c'est que la contradiction, dans une émission comme la nôtre,
05:21 est de faire parler des personnes qui, pour des raisons diverses et variées, ont très peu, dans les grands médias, dans les médias dits "officiels",
05:31 ont très peu la parole. Et pourquoi ?
05:34 Et nous justement, on est pour la contradiction, c'est-à-dire qu'on est pour des gens qui ont un discours que peut-être d'autres n'aiment pas.
05:42 Mais qu'est-ce que ça veut dire si j'aime pas un discours ? Ça veut dire que je ne dois pas le recevoir ?
05:45 Ça veut dire que je dois faire l'omerta et le silence ? Non.
05:47 Alors François Asselineau, bonjour.
05:50 Bonjour et merci de me recevoir André Bercoff, parce qu'il n'y a pas beaucoup, et c'est un euphémisme,
05:56 il n'y a pas beaucoup de journalistes dans les grands médias qui me reçoivent.
05:59 Écoutez, en tout cas, nous sommes justement le 9 mai, journée de l'Europe, bien sûr, instaurée par Valéry Giscard d'Estaing,
06:08 et je voudrais vous faire part quand même d'une nouvelle, et notre président Emmanuel Macron vient de faire un tweet hier,
06:16 il l'a fait hier, et il dit ceci, et je voudrais savoir si ça vous comble de joie ou pas,
06:22 il dit "En juillet, je me rendrai en Allemagne pour une visite d'État, le président fédéral, Sten Mayer,
06:28 que je remercie pour son invitation, fait ce grand honneur à la France,
06:32 c'est l'expression de l'amitié et de la confiance entre nous et entre nos peuples.
06:36 Donc tout va pour le mieux entre l'Allemagne et la France, si je comprends bien ce tweet."
06:40 Ce qui est terrible, c'est qu'on a l'impression que Macron veut absolument faire croire aux Français
06:48 qu'il y a toujours ce couple franco-allemand, dont j'ai expliqué depuis 16 ans dans des conférences qui n'ont jamais vraiment existé,
06:55 mais il existe moins que jamais. Le président de la République allemande, d'ailleurs je suis persuadé que 98% des auditeurs ignorent son nom,
07:02 vous l'avez rappelé, monsieur Sten Mayer, on ne sait pas. Bon, ce qui prouve la proximité.
07:07 Le président Sten Mayer, il y a quelques mois, il avait été dans une des grandes bases militaires américaines sur le sol allemand,
07:15 puisqu'il y a des soldats, l'armée américaine sur le sol allemand, et il avait renouvelé de façon la plus officielle qui soit,
07:22 parce que c'est une autorité morale en Allemagne, le soutien absolu de l'Allemagne aux États-Unis réciproquement,
07:29 et que la présence militaire américaine en Europe et de l'OTAN était fondamentale pour la République fédérale d'Allemagne.
07:35 Donc monsieur Macron, un jour il nous dit qu'il est pour une autonomie européenne en matière de défense,
07:42 il a même, je rappelle en 2018, sauf erreur de la part, signé avec madame Angela Merkel le traité d'Aix-la-Chapelle.
07:51 Où il faisait quand même des concessions inimaginables, y compris le fait qu'il y ait des ministres allemands
07:57 qui peuvent venir à des conseils des ministres français, y compris que l'Allemagne a une espèce de condominium
08:05 sur notre siège permanent au conseil de sécurité, y compris sur le fait qu'il faut aller vers la convergence de nos armées,
08:11 y compris cet étant pointillé que peut-être un jour on pourrait peut-être voir, si on ne peut pas partager,
08:17 non seulement le siège au conseil de sécurité de l'ONU mais également l'armement nucléaire,
08:21 ce qui pourtant est formellement interdit par le traité de Moscou de 1980.
08:24 Et donc il a fait des concessions, concessions, concessions, et l'Allemagne nous fait des bras d'honneur constamment.
08:30 Une dernière en date, vous savez qu'il est allé en Chine il y a quelques semaines...
08:35 - Avec Ursula von der Leyen. - Qui est une Allemande, ça vous n'avez pas oublié.
08:40 - Elle a été même ministre de la défense... - Enfin elle était en tant que présidente de la Commission européenne.
08:44 - Elle était ministre de la défense allemande auparavant. - C'est vrai.
08:47 - Mais quelques mois avant, c'est Olaf Scholz qui était allé en Allemagne. - En Chine.
08:51 - En Chine, pardon. Et Macron avait dit "je pourrais peut-être venir avec vous".
08:55 Et Olaf Scholz avait dit "Nein". Il était allé avec les entreprises allemandes.
09:00 C'est-à-dire que, vous savez, c'est un peu comme ce qu'on disait jadis de l'URSS,
09:06 "tout ce qui est à moi est à moi et tout ce qui est à vous est négociable".
09:09 - C'est-à-dire que Macron cède tout à l'Allemagne et n'obtient rien en retour.
09:14 - Et justement, on en a parlé et c'est dit par des observateurs de divers bords,
09:19 c'est que l'Allemagne a tout fait pour, je ne dirais pas détruire, mais quand même diminuer notre potentiel nucléaire,
09:25 enfin nos centrales nucléaires, notre énergie nucléaire. Ils ont tout fait. - Absolument.
09:29 - Oui, au point que, vous savez, il y a Fabien Bougliet qui nous avait révélé
09:33 qu'au sein de la ministère de la Transition énergétique, il y avait un lobby allemand, une cellule lobbyiste allemande,
09:38 qui est quand même... - Alors, il y a quand même une raison à cela, qui est une raison assez cachée,
09:43 qu'il faut bien comprendre, c'est que la France fait partie de l'euro.
09:47 Et que nous sommes dans une situation financière absolument tragique, mais vraiment dramatique.
09:52 Je rappelle qu'en 2007, François Fillon avait dit "je suis à la tête d'un État en situation de faillite".
09:59 A l'époque, l'endettement public de la France, c'était en gros 1 500 milliards d'euros.
10:05 Grâce à Macron, on est passé à 3 000. Enfin, il n'est pas le seul, Sarkozy et Hollande.
10:11 Mais surtout Macron, puisque depuis qu'il est aux affaires, c'est-à-dire quand il a été ministre de l'économie,
10:15 et surtout depuis qu'il est à l'Élysée, on a fait un bond de 2 000 à 3 000 milliards.
10:19 Et donc, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les Allemands ont un pistolet sur notre tempe,
10:24 c'est que tout ceci peut continuer tant que la Banque Centrale Européenne
10:28 rachète sur le marché secondaire les obligations du Trésor Public français.
10:33 Donc ça, c'est un...
10:35 - Vous voulez dire que si la Banque Centrale Européenne arrête ça...
10:38 - Ah ben, ça veut dire que nous aurons une augmentation phénoménale des taux d'intérêt sur les obligations françaises.
10:43 Bien sûr. Ça veut donc dire que nous nous sommes mis avec cette monnaie européenne dont personne ne parle.
10:49 C'est un des grands tabous de la société française, alors même que ça contribue à détruire notre économie.
10:54 Vous avez vu, le déficit commercial est absolument abyssal.
10:58 Eh bien, on s'est mis dans la main de l'Allemagne, en définitive.
11:03 Je rappelle ici que les propos que je tiens, qui vont être considérés comme scandaleux, conspirationnels,
11:10 je m'en fous, comme vous d'ailleurs, rappelez-vous qu'en 1978-79,
11:16 avant les élections européennes de 79, il y a un fameux discours de Jacques Chirac devant les troupes du RPR,
11:23 qui disait justement ça. - Jusqu'à Pierre d'ailleurs.
11:28 - Qui disait qu'il s'agissait, qui disait non à une Europe sous domination germano-américaine.
11:36 Et c'est d'ailleurs tout ce que disaient, ce qu'ont dit les gaullistes et les communistes,
11:40 après la Seconde Guerre mondiale, rappelez-vous l'échec de la Communauté européenne de défense de 1954,
11:46 les gaullistes et les communistes avaient fait alliance contre justement ce qu'ils estimaient devenir une Europe fédérale,
11:53 et qui était une Europe sous domination américaine.
11:55 - Alors, ça, vous êtes quand même suffisamment connu François Asselineau, je ne révélerai rien,
12:00 ce n'est pas que vous êtes pour le Frexit, vous êtes pour la sortie de la France de l'Union européenne,
12:05 vous êtes contre l'euro. Mais alors, franchement, je voudrais revenir là-dessus,
12:09 je sais que vous en avez parlé à moult reprises, mais qu'est-ce que vous dites à ceux qui vous disent
12:14 "oui d'accord, mais on sort de l'euro, comment on sort de l'euro comme ça, c'est la catastrophe,
12:19 c'est avant de Gaulle et même jusqu'à arriver à la dévaluation du franc, maintenant on dévalue, on fait quoi ?
12:26 Comment peut-on sortir seul comme ça de... alors, vous allez me dire "la Grande-Bretagne l'avait fait",
12:31 mais j'aimerais vous entendre là-dessus, parce qu'on dit "voilà, oui, Asselineau comme d'autres,
12:35 vous voulez le Frexit, mais vous êtes complètement utopistes, n'importe quoi, etc."
12:39 - Alors, oui, comme d'autres, en tout cas c'est moi qui ai commencé il y a 16 ans, ça fait 16 ans que je porte cette croix.
12:46 - C'est vrai, c'est vrai. Et la croix de Lorraine. - Oui, oui, oui, oui, oui, oui.
12:51 Alors, je voudrais, on n'a pas le temps bien sûr, parce que ça nécessite évidemment du temps,
12:56 je voudrais simplement renvoyer vos auditeurs à une conférence, une vidéo qui est en ligne,
13:01 qui s'appelle "Le jour d'après", où j'explique par le mieux des détails comment on peut sortir de l'euro.
13:06 Le Royaume-Uni avait cet avantage sur nous qu'ils allaient refuser d'entrer dans l'euro,
13:10 donc c'est question de la sortie de l'Union Européenne.
13:12 Alors, s'agissant de la sortie de l'Union Européenne, quand j'ai créé l'UPR, donc en 2007,
13:18 des gens me disaient "mais on ne peut pas", parce qu'il n'y avait pas de clause de sortie.
13:23 Ce qui d'ailleurs était, j'expliquais que c'était contraire au droit international public,
13:27 puisque tous les traités doivent comporter une clause de sortie.
13:30 Il y a d'ailleurs une vidéo qui circule sur Internet, où l'on voit Jacques Attali qui explique,
13:34 devant une foule hilare, qu'ils ont veillé à ne pas mettre de clause de sortie, ce qui est contraire au droit.
13:41 Mais la clause de sortie était réputée exister, c'était difficile à faire comprendre.
13:45 Depuis le traité de Lisbonne, qui a été adopté après l'échec de la Constitution Européenne,
13:51 il y a une clause de sortie...
13:52 — Et la victoire du référendum, les Français n'en voulaient pas, on l'a fait.
13:55 — Exactement. Donc là, il y a un article qui s'appelle "l'article 5 ans du traité de l'Union Européenne".
14:00 Alors les gens vont dire « Oui, mais c'est la catastrophe », etc.
14:04 D'ailleurs, c'est ce qu'on a dit pour les Britanniques.
14:06 Je rappelle que les Britanniques ont voté pour la sortie de l'UE en 2016.
14:11 On entendait des gens qui disaient « Mais ça n'aura jamais lieu ».
14:16 Et puis ça a eu lieu.
14:17 Alors maintenant, ce que l'on entend, c'est « C'est la catastrophe au Royaume-Uni, c'est absolument épouvantable ».
14:23 Alors d'abord, c'est absolument faux.
14:25 Premièrement, j'ai repris ici quelques chiffres.
14:28 Par exemple, sur le taux de chômage au Royaume-Uni, il est de 3,9%.
14:34 Nous, il est de 7,3%.
14:38 Le déficit commercial au Royaume-Uni, il est de 100 milliards d'euros.
14:42 — Chiffre d'aujourd'hui, ça ? Enfin...
14:43 — Oui, de quelques mois.
14:45 Alors je sais que les chiffres actuellement en France sont un peu trafiqués,
14:48 parce qu'on fait des sorties de pôle emploi.
14:51 Mais le taux de chômage est à peu près 50% inférieur à celui de la France.
14:59 Le déficit commercial au Royaume-Uni, 100 milliards d'euros, ce qui est beaucoup en 2022.
15:05 Mais nous, 164 milliards d'euros en 2022.
15:08 Le taux de croissance au Royaume-Uni, 4,1% en 2022.
15:12 En France, 2,6%.
15:14 Donc c'est sûr que le Royaume-Uni n'est pas dans une situation formidable, mais la France, c'est pire.
15:20 Deuxièmement, ce que je voudrais dire, c'est que la sortie de l'UE,
15:25 ça ne se joue pas sur quelques mois, ni même quelques années.
15:29 D'ailleurs, quand on oppose aux européistes les piètres résultats de la construction européenne,
15:33 ils nous disent « Mais non, mais non ! Attendez, il faut plus d'Europe ! »
15:37 Ça fait 65 ans depuis le traité de Rome. C'est toujours pas assez. Il faut attendre encore plus longtemps.
15:41 Donc si au bout de 65 ans, on ne peut pas porter de jugement sur l'efficacité de la construction européenne,
15:48 laissons quand même au Brexit quelques années pour voir ce qu'il en est.
15:53 Mais fondamentalement, la construction européenne, en tout cas c'est ma conviction,
15:58 ligote la France dans un conglomérat qui vide de sens notre démocratie.
16:03 Et donc la question qui se pose, c'est de savoir, est-ce qu'on reste dans un système
16:08 qui est en train de transformer la France en une démocratie illibérale,
16:13 comme je le lisais dans le journal Le Temps, le journal suisse qui est très sévère sur ces événements d'hier.
16:18 - Oui, Jean-François Bayard, très bon patron.
16:20 - Voilà, très sévère, parce qu'on voit bien par exemple l'affaire des retraites.
16:23 - On va en parler, François Asselineau, parce qu'on va parler justement de la démocratie française,
16:28 comment vous la vivez, comment vous la ressentez aujourd'hui, et par rapport aux évolutions.
16:32 Et là, on va revenir aussi à la politique intérieure française, après une toute petite pause. A tout de suite.
16:37 - Restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite.
16:39 Et vous avez la parole sur Sud Radio pour interpeller François Asselineau.
16:43 Vous nous appelez au 0826 300 300, on attend vos appels. 0826 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
17:07 - Hé, je ne suis pas le seul, François Asselineau l'est aussi depuis longtemps, et il n'est pas le seul non plus.
17:13 Vous aussi, auditeurs résistants de Sud Radio, justement on essaye de décrypter, de comprendre.
17:18 Après, vous vous exprimerez vos accords ou vos désaccords.
17:22 Mais ce qui est important, François Asselineau, vous avez parlé, donc vous dites que quand même l'Europe telle qu'elle existe...
17:28 On ne va pas refaire l'histoire, ça nous prendrait des heures.
17:32 Mais l'Europe telle qu'elle existe, avec ses règlements, ses lois, etc.
17:36 Alors moi j'ai une question très précise à vous poser.
17:38 Aujourd'hui, et je sais que vous serez honnête et j'espère objective là-dessus,
17:44 l'Europe, les règlements de l'Europe, à quelle proportion ils sont prioritaires sur les lois françaises ?
17:52 Je veux dire par là que entre la gouvernance européenne, donc de l'Union Européenne,
17:58 c'est ça du Parlement, enfin du Parlement de la Commission Européenne,
18:01 et les lois françaises, alors on a quand même, effectivement on n'est pas complètement et heureusement dépendantes,
18:08 mais où ça en est de ce point de vue-là ?
18:10 - Alors il y a des fuites, des pourcentages qui ont circulé,
18:13 il y a des gens qui disent 70%, 80% de nos lois seraient en fait des transpositions des directives européennes.
18:20 Il y a des gens qui disent "non, c'est pas vrai, c'est beaucoup moins",
18:22 mais ça dépend de ce qu'on appelle une loi.
18:23 Par exemple, il y a besoin d'une loi pour fixer la délimitation précise entre le Suriname et la Guyane française.
18:29 Mais quand on parle des lois importantes, des lois stratégiques,
18:32 on peut considérer que 90% sont d'origine européenne.
18:35 Par exemple, cette fameuse réforme des retraites,
18:37 elle est exigée par la Commission Européenne depuis des années dans le cadre du rapport...
18:44 - Elle est exigée ?
18:45 - Oui, par les grandes orientations de politique économique,
18:47 c'est l'article 121 du trécè sur le fonctionnement de l'Union Européenne,
18:50 et depuis quelques mois, elle est demandée par la Commission Européenne,
18:54 en échange notamment de ce fameux plan de relance européen qui est une arnaque sans précédent,
19:00 où la France, au total, sans dette, pour 80 milliards d'euros,
19:03 a donné à la Commission Européenne et va recevoir 40 milliards.
19:06 Donc cette affaire nous coûte 40 milliards,
19:08 et les 40 milliards qu'on reçoit, c'est en échange d'un certain nombre de réformes de structures,
19:13 dont la réforme des retraites.
19:15 Et ce qui est très important pour les européistes, c'est surtout de ne jamais lâcher le morceau.
19:20 Vous avez vu M. Thierry Breton qui ment comme un arracheur de dents,
19:23 qui a dit plusieurs fois en regardant dans les yeux la caméra,
19:26 que l'Europe n'est pour rien dans la réforme des retraites, c'est un mensonge,
19:30 il y a toutes les déclarations qui sont là pour le montrer.
19:32 Donc la vérité, c'est que...
19:34 - Et en fait, vous dites que l'Europe commande, en fait, exige la réforme des retraites.
19:38 - Mais oui, et ça c'est quand même...
19:39 - Sur l'âge aussi, en fonction de l'âge, etc.
19:42 - Alors, il y a des modalités nationales, il y a des modalités nationales,
19:46 c'est pas toujours l'âge précis.
19:48 Par exemple, on va nous dire qu'il y a des pays d'Europe où l'âge est supérieur,
19:51 mais la durée de cotisation est inférieure.
19:53 Nous, on a une durée de cotisation qui est l'une des plus élevées,
19:56 avec déjà 42 ans, 43 ans.
19:58 Donc nous, on va cumuler la durée plus l'âge.
20:02 Mais ce qu'il faut bien comprendre sur ce sujet des retraites,
20:05 comme sur le reste, comme sur la diplomatie,
20:07 comme sur les vaccins, comme sur la santé,
20:10 comme sur les réductions budgétaires, etc.,
20:13 c'est que tout ceci vient de l'Europe.
20:15 Et d'ailleurs, il y avait quand même quelqu'un qui s'appelait Michel Barnier
20:18 qui avait justement parlé d'un grand secret.
20:20 C'était il y a déjà une vingtaine d'années,
20:22 où il avait dit que le grand secret, c'est que 70 ou 80% de nos lois
20:26 sont d'origine européenne.
20:28 C'est-à-dire, en fait, prises par la Commission européenne
20:31 qui est peuplée de technocrates non élus.
20:34 Et qui sont, il y en a 26 sur 27 qui ne sont pas français.
20:38 Donc c'est la fin de la démocratie.
20:40 Et les français, tant qu'ils n'auront pas compris
20:43 que quand ils votent à droite ou à gauche,
20:45 au bout du compte, ils ont toujours la même politique,
20:48 eh bien on va continuer comme ça.
20:50 Ça c'est très important aussi à comprendre.
20:52 Il y a énormément de français qui voudraient envoyer tout balader.
20:55 Mais ils veulent envoyer tout balader en restant dans le cercle
20:58 des responsables politiques qu'on leur présente.
21:00 Mme Le Pen, M. Bardella, M. Zemmour, M. Mélenchon, M. Olivier Faure.
21:05 Mais tous ces gens-là, ils sont comme Mme Melloni en Italie.
21:09 Ils veulent rester dans l'Union européenne.
21:11 Et vous voyez ce qui se passe avec Mme Melloni, en fait.
21:13 La montagne a accouché d'une souris.
21:15 Donc les français, il faut absolument qu'ils comprennent
21:18 que tant qu'ils n'auront pas fait le choix dans leur tête,
21:21 qu'ils n'auront pas assimilé que si,
21:24 moi je propose de sortir de l'Union européenne.
21:26 Ça n'est pas par xénophobie, par ringardie, c'est tout le contraire.
21:30 C'est au contraire pour rendre aux français leur démocratie
21:33 et qu'il va falloir y passer par là,
21:35 parce que sinon nous allons vers un désastre national,
21:38 d'une ampleur qu'on n'a même pas idée.
21:40 - Mais François Asselineau, je vous pose la question quand même.
21:43 Est-ce que ce n'est pas un peu, parce que
21:45 vous avez un peu de rancœur d'être quand même, je dois le dire, marginalisé ?
21:49 Si non pas sinon marginal.
21:51 Parce qu'il se fait que si la quasi-totalité des politiques,
21:55 je veux dire des leaders politiques, de partis qui existent,
21:59 sont, comme vous dites, européistes.
22:01 Il y a peut-être des raisons. Est-ce qu'ils se trompent tous ?
22:03 Est-ce qu'ils sont tous dans l'erreur et la dérive ?
22:07 - Ce sont des lâches. Parce qu'ils savent,
22:10 toutes portes fermées, ils savent que j'ai raison.
22:12 J'ai eu des témoignages innombrables.
22:14 Sauf qu'ils savent que si on dit qu'il faut sortir de l'Union européenne,
22:18 on est blacklisté de tous les grands médias.
22:20 C'est la vérité. La vérité elle est là.
22:22 Et si en plus ils font ce que disait De Gaulle,
22:25 il faut nommer l'ennemi.
22:27 Actuellement, qui est le plus grand adversaire de la France ?
22:30 C'est la Russie ?
22:32 C'est le monde arabo-musulman ?
22:34 Non, qui est-ce qui a détruit Nord Stream ?
22:37 Qui est-ce qui a fait perdre nos contrats de sous-marins en Australie ?
22:41 Qui est-ce qui nous a volé Alstom ?
22:44 Qui est-ce qui nous impose l'idéologie woke, l'idéologie LGBT ?
22:48 Qui est-ce qui peuple notre imaginaire collectif ?
22:51 Qui est-ce qui écoute systématiquement les chefs d'État français, etc. ?
22:56 Je suis désolé, ce sont les États-Unis d'Amérique.
22:59 Et c'est eux qui actuellement ont une stratégie sur l'affaire ukrainienne
23:02 qui consiste en fait à démolir les économies européennes
23:06 pour notamment nous fourguer leur gaz de schiste et ramasser la mise.
23:09 Et il est là le problème.
23:11 - Vous voulez dire qu'ils sont prêts à se battre jusqu'au dernier ukrainien ?
23:13 - Dans un premier temps et ensuite jusqu'au dernier européen.
23:16 Parce que la situation de la France, est-ce que vous vous rendez compte,
23:19 est-ce que vos auditeurs se réalisent
23:22 que notre PIB en matière industrielle s'est tombé à 9% du PIB ?
23:26 On est au niveau de la Grèce.
23:28 C'est ça le résultat fondamental de l'euro.
23:31 - Bon voilà, c'est pas seulement... Pardon François, sinon je comprends.
23:34 Bon, il y a une chose que j'aime beaucoup aux États-Unis,
23:36 une chose que j'aime beaucoup moins.
23:38 Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain.
23:40 Et Dieu sait si l'eau du bain est visqueuse.
23:43 Mais ça, c'est... Attendez, les États-Unis,
23:47 pourquoi les hommes politiques européens, pourquoi les leaders,
23:49 pourquoi les décideurs, pourquoi les élites,
23:51 ne décident pas d'eux-mêmes ?
23:53 Ils sont tous invertrébrés, lobotomisés.
23:55 - Regardez, vous avez vu François Fillon.
23:58 Il est passé à... Il a eu une audition à l'Assemblée nationale il y a quelques jours.
24:02 Et il a raconté justement...
24:05 Maintenant, il peut tout dire. Il est à la retraite, etc.
24:08 C'est uniquement lorsque les gens sont à la retraite qu'il commence à passer à table.
24:12 C'est François Fillon qui a dénoncé ce que faisaient les Américains.
24:15 On a eu également Dominique de Villepin, il y a un mois.
24:17 Il a raconté, au moment de l'affaire de la guerre en Irak,
24:20 comment il avait failli en venir aux mains avec le secrétaire d'État américain à l'époque.
24:25 Vous savez, celui qui avait agité l'absolu fioc.
24:28 - Colin Powell.
24:30 - Il y a un problème de fond en France.
24:32 C'est que nos élites actuellement sont tenues et sont promues par des intérêts euro-atlantistes.
24:40 Donc dire comme je le dis...
24:42 - La quasi-totalité, vous dites ?
24:43 - Mais regardez, vous savez que, par exemple, pour être candidat à l'élection présidentielle
24:47 avec les bonnes fées médiatiques qui se penchent sur votre berceau,
24:51 il faut cocher des cases.
24:52 Il faut être pour l'Europe, pour l'euro, pour l'OTAN, pour l'Ukraine contre la Russie.
24:57 Il faut être aussi un young leader de la French American Foundation.
25:01 C'était le cas de François Hollande.
25:03 C'est le cas de Macron.
25:04 C'était le cas de Nathalie Kosciusko-Morizet.
25:07 C'est le cas d'Édouard Philippe.
25:10 Donc on a l'impression que bientôt, ce sera peut-être le cas de Bardella,
25:15 qui d'ailleurs, maintenant, s'est rallié à l'Ukraine contre la Russie.
25:19 Donc vous voyez, en fait, les Français élisent des marionnettes.
25:24 Et tant que les Français n'auront pas compris ça, on va continuer dans cette direction.
25:29 Alors je vous laisse la responsabilité de dire s'ils sont tous des marionnettes ou les young leaders.
25:34 En tout cas, on va parler un peu de la démocratie dans notre cher et doux pays.
25:39 Est-elle toujours entièrement démocratique ou illibérale, comme disent certains ?
25:44 Et vous nous appelez au 0826 300 300 pour participer à l'émission et interpeller François Asselineau.
25:50 On attend vos appels 0826 300 300.
25:53 A tout de suite sur Sud Radio.
25:55 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
25:59 Avec François Asselineau, nous continuons à parler et de l'Europe et de la France, bien sûr, et de ce qui se passe.
26:05 Alors, juste un mot sur la démocratie.
26:07 On parle beaucoup de démocratie.
26:09 Alors, pas non plus tous les gens qui hurlent à la dictature.
26:12 Enfin, il faut un peu sourire, c'est le moins que l'on puisse dire.
26:15 On n'est quand même pas en Corée du Nord, ni en Chine avec le crédit social.
26:19 En tout cas, j'espère qu'on ne sera jamais là.
26:21 Mais quand même, on parle beaucoup et vous avez cité cet article du temps du journal suisse,
26:26 le temps de Jean-François Bayard, très intéressant,
26:28 sur la démocratie illibérale que serait, selon lui, serait devenue la France.
26:32 Vous êtes d'accord, François Asselineau ?
26:34 - Bien sûr.
26:35 Moi, comme vous, j'ai connu la France d'avant.
26:38 C'était un pays, si vous voulez, où il y avait une éthique démocratique.
26:42 On n'imagine pas un président de la République française
26:45 célébrer le 8 mai dans des avenues qui ont été entièrement vidées des badauds.
26:50 D'ailleurs, je pense que M. Macron se trouve maintenant devant une situation qui est une impasse terrible.
26:55 Parce que dès qu'il sort au lundi, ses ministres, ça va continuer comme ça pendant encore 4 ans.
27:00 Non, non, il y a un véritable problème.
27:02 Le problème de fond, c'est que Macron ne connaît pas la constitution française.
27:06 Il a dit l'autre jour que la démocratie, c'était faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait.
27:10 Non, ce n'est pas de la démocratie, ça.
27:12 Parce que tous les dictateurs du monde pourraient dire,
27:14 lorsque Hitler a écrit "Mein Kampf", il avait dit ce qu'il allait faire et puis il a fait ce qu'il avait dit.
27:18 Donc, ce n'est pas de la démocratie.
27:20 La démocratie, c'est le pouvoir du peuple, "Demos le peuple", "Kratos le pouvoir" en grec.
27:25 Et c'est écrit dans notre constitution.
27:28 C'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
27:32 M. Macron considère qu'à partir du moment où il a été élu, une fois tous les 5 ans,
27:38 dans des conditions sur lesquelles il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire,
27:41 des conditions de manque de fair-play à l'égard des autres candidats, enfin j'en passe,
27:45 mais à partir du moment où il aurait été élu, il aurait été comme une espèce de monarque de droit divin
27:51 qui fait ce qu'il veut, sans contrôle d'aucune sorte,
27:55 en ayant neutralisé tous les corps intermédiaires.
27:57 Mais ce n'est pas ça.
27:59 Quand on dit "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple",
28:01 ce n'est pas une fois tous les 5 ans, c'est tous les jours.
28:04 Et donc, la constitution française a prévu, comme d'ailleurs dans toutes les démocraties,
28:09 qu'un peuple peut changer d'avis entre deux consultations électorales.
28:13 C'est le peuple qui décide.
28:15 Qu'il décide de changer d'avis 6 mois après une consultation ou deux ans,
28:18 c'est de toute façon lui qui décide.
28:20 Et donc il y a, dans toutes les démocraties, des procédés, des procédures,
28:26 qui permettent de tenir compte...
28:29 - Excusez-moi, François Asselineau, quand vous dites "il décide",
28:31 oui, mais si le peuple veut changer tous les 3 mois,
28:34 on va revenir à pire que la 3ème République.
28:36 - La 4ème République, oui.
28:37 - Ou de la 4ème, pardon.
28:38 - Oui, mais là, on est quand même dans une situation sur l'affaire de la réforme des retraites
28:42 où il crève les yeux que l'écrasante majorité des Français,
28:45 surtout des actifs, est contre cette loi.
28:49 Donc M. Macron n'a pas la légitimité pour imposer quelque chose
28:55 contre la volonté du peuple français.
28:57 - Sauf que la constitution lui donne le droit.
28:59 - Non, justement, la constitution prévoit le référendum et la dissolution.
29:04 Lorsque de Gaulle s'est trouvé confronté, à partir du 13 mai 1968, à une grève générale,
29:14 il a mis 17 jours avant de se résoudre à demander au peuple de trancher,
29:19 puisqu'il y avait un différent entre lui et les manifestations.
29:23 - Il partit du peuple, oui, bien sûr.
29:24 - Ça existe pour ça les référendums ou la dissolution.
29:29 C'est que lorsqu'il y a un conflit béant qui n'arrive pas tous les 4 matins,
29:32 c'est pas vrai. Là on a un conflit béant.
29:34 Lorsqu'il y a un conflit béant, le chef de l'État, son devoir,
29:38 c'est de demander au peuple de trancher.
29:40 C'est ce qu'a fait de Gaulle le 30 mai, quand il a dissout l'Assemblée nationale, 17 jours après.
29:45 Nous, on a eu la première manifestation immense sur les retraites,
29:49 après des semaines et des semaines de protestation, le 19 janvier.
29:53 Si Macron s'était comporté comme de Gaulle,
29:56 19 janvier + 17 jours, c'était le 5 février, il aurait dû dissoudre.
30:01 Nous voici maintenant, le 9 mai, ça fait bientôt 4 mois,
30:08 et on ne voit pas la possibilité de sortir, puisque Macron, sans tête...
30:12 En fait, Macron veut se payer le peuple français.
30:15 Il veut faire plier le peuple français. C'est ça qu'il habite.
30:19 Et maintenant, on n'est plus dans la réforme des retraites.
30:21 Je crois que maintenant, c'est autre chose.
30:23 C'est un combat entre Macron et 80% des Français.
30:27 Les Français veulent faire mordre la poussière à Macron.
30:30 Et Macron veut faire mordre la poussière au peuple.
30:33 On est dans un conflit politique, une crise politique extrêmement forte.
30:38 — J'ai envie de les emmerder. — Oui, c'est ça.
30:41 D'ailleurs, lorsque vous avez un Français, la camille, Macron nous emmerde,
30:46 vous avez vu, la marée chaussée a débarqué là-dedans.
30:49 D'ailleurs, c'est triste, parce que j'ai entendu, il a été interviewé sur BFM TV, ce monsieur,
30:53 et il a dit « pourtant, j'avais voté Macron parce que je pensais qu'il fallait lui donner sa chance ».
30:57 Et là, je voudrais indiquer ici à tous les jeunes auditeurs qui m'écoutent pourquoi il y a tant de Français
31:02 qui ont dit « il faut donner sa chance à Macron », parce qu'ils avaient été mis en conditionnement par les grands médias.
31:08 Pourquoi les grands médias n'ont pas dit « il faudrait donner sa chance à Asselineau » ?
31:11 Parce que moi, je m'attaque de front à l'intérêt, aux intérêts financiers de l'oligarchie.
31:16 Parce qu'au bout du compte, derrière tout ça, il y a quand même ce phénomène qu'en France, on a...
31:21 Vous avez vu, c'est pas moi qui l'ai dit.
31:23 On a aidé la France à cette particularité d'avoir moins de 1% de la population mondiale,
31:29 et d'avoir l'homme le plus riche du monde et la femme la plus riche du monde.
31:33 Tous les économistes savent, c'est Bernard Arnault dans un cas et Madame Bettencourt-Meyers dans l'autre cas,
31:39 l'héritière de L'Oréal. Donc, tous les économistes savent, ça a été dit,
31:44 que les ultra-riches sont dans une situation de paradis fiscal en France.
31:49 Ça ne va plus. — Pas seulement en France.
31:52 — Mais quand même en France ! — Mais vous n'allez pas réduire l'opposition ?
31:56 Enfin, il faut quoi ? Ces ultra-riches, ces pelées, ces galettes d'où nous vient tout le mal ?
32:00 — Non, c'est pas ce que je veux dire. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut rétablir le peuple français
32:05 à soif de justice sociale. Et le peuple français...
32:08 — Donc il faut des référendums ou des dissolutions. — Bien sûr.
32:11 Mais vous savez, j'ai vu une statistique qui est sortie récemment.
32:15 On accepte les référendums sous le nazisme, sous le communisme, etc., en Europe.
32:20 J'ai vu une statistique qui a montré qu'il y a eu 19 référendums depuis 2 siècles.
32:24 Il y en a eu 680 en Suisse et 74 en Italie. On n'a pas de culture du référendum.
32:31 Et il faut aller vers plus de référendums. — Alors que c'est dans la Constitution, comme vous dites.
32:35 Ça vaut la représentation parlementaire. — Mais bien sûr, puisque c'est le peuple qui décide.
32:39 Ça n'est pas M. Macron. Il n'est pas le roi de France. Il n'est pas monarque absolu.
32:44 Il doit être le représentant du peuple. C'est ça qu'il est.
32:47 — Mais alors, François Asselineau, avant de donner la parole aux auditeurs et aux résistants de Sud Radio
32:52 – et ils sont très nombreux, de plus en plus nombreux, et je voulais les en remercier –,
32:58 comment faire que secouer le fait que s'ils disent « Oui, mais enfin, on ne peut rien faire »,
33:05 regardez, la plupart des gens... Il y a eu le référendum, etc.
33:07 La plupart des gens ont dit « Oui, on s'est assis sur le référendum en 2005 ».
33:11 Vous le savez mieux que personne. Et puis voilà à quoi ça sert de voter, à quoi ça sert tout ça.
33:17 Ça, c'est pour les abstentionnistes, mais il y en a de plus en plus, on le sait.
33:20 Et puis pour les autres, ils ne savent pas très bien à quel sein se vouer.
33:24 Mais comment faire pour souverain ça ?
33:25 — Déjà, il faudrait... Alors, ce n'est pas forcément à vos auditeurs,
33:28 parce que je pense que vous avez, par votre personnalité, le succès de votre émission,
33:32 vous avez des auditeurs qui sont particulièrement éveillés politiquement.
33:36 Mais malheureusement, pour vous, ça n'est pas toute la France.
33:39 Il y a énormément de Français qui se contentent du prêt à voter qu'on leur donne sur TF1 ou sur BFM.
33:46 Donc il faut que les Français fassent preuve d'esprit de curiosité qu'ils aient,
33:51 par exemple, sur le site de l'UPR, où j'ai un programme que je présente depuis des années
33:56 qui va bien au-delà de la sortie de l'UE.
33:58 J'ai vu des gens qui disent « Ah mais lui, il a que ça à la tête ».
34:00 Non, non, non. J'avais le programme le plus détaillé de tous les candidats,
34:03 sauf qu'on ne le présente pas.
34:05 Et je voudrais dire encore une autre chose, si vous me le permettez, sur la question européenne.
34:09 C'est qu'il y a un grand malaise, en fait, sur l'Europe.
34:14 L'Europe, elle a été construite dans les années 50 sous deux influences.
34:19 D'une part, le Vatican et les partis démocrates chrétiens, Robert Schuman, Alcide de Gasperi en Italie,
34:25 Adenauer en Allemagne, etc.
34:28 Et puis d'autre part, les États-Unis d'Amérique.
34:31 Et tant que l'URSS existait, les deux forces convergèrent vers la même situation.
34:36 Depuis l'effondrement de l'URSS, les deux ont divergé.
34:40 Puisque désormais, les États-Unis ont pris le pas,
34:43 imposent d'ailleurs des valeurs comme les valeurs woke, LGBT,
34:47 qui sont, excusez-moi de le dire, le contraire même des évangiles.
34:50 Et l'Église catholique, depuis Vatican II, a beaucoup, beaucoup perdu de son poids, de sa valeur.
34:57 Et on est dans cette situation extraordinaire.
35:00 Je vous ai apporté un petit cadeau.
35:03 - Dites-moi.
35:04 - Je vais vous le faire, je vais le montrer à l'antenne, je ne sais pas si on le voit.
35:07 - Oui, on va le voir.
35:08 - C'est une novenne au serviteur de Dieu Robert Schuman.
35:12 C'est disponible en ligne par le diocèse de Metz.
35:16 Et vous y apprenez que pendant neuf jours...
35:18 - La novenne, c'est qu'il faut faire neuf jours de prière, c'est bien ça.
35:21 - Voilà, et une prière différente tous les jours, notamment pour cet artisan de la paix.
35:24 - Pour Robert Schuman.
35:25 - Oui, parce qu'en attendant sa canonisation, pour le 9 mai 1950,
35:30 il présente la construction européenne comme une œuvre de paix.
35:32 Lorsque je vois que Thierry Breton essaye d'unifier la fabrication des obus
35:36 et était en train de nous entraider avec d'autres dans un conflit
35:39 avec la première puissance nucléaire mondiale, la Russie, ça me fait grincer les dents.
35:44 - Donc ça c'est quoi ? En fait, c'est l'Europe catholique qui les rend...
35:48 - Oui, et ce débat que je mets sur la table, il est très important.
35:51 Parce que, regardez ce qui s'est passé en Hongrie il y a deux, trois jours.
35:54 On a vu Victor Orban réunir autour de lui ce que les médias appellent l'extrême droite.
36:00 On a vu pour la France M. Bardella qui est pour l'Europe,
36:04 Mme Marion Maréchal qui est pour l'Europe, et qui défend en fait une Europe chrétienne.
36:09 C'était le projet de Pi-12 de 1950.
36:14 D'ailleurs le drapeau européen c'est un drapeau marial, c'est la Vierge de l'Apocalypse.
36:18 Et par ailleurs, il y a à l'autre bout de l'échelle,
36:21 les partisans de l'Europe telle qu'elle se bâtit,
36:24 qui est une Europe qui favorise... - Otalienne...
36:27 - Pas seulement, qui favorise aussi les valeurs LGBT, l'herbe aux cultures,
36:32 et qui favorise... Alors, on est face à une contradiction insurmontable en fait.
36:37 Y compris d'ailleurs, ça a été reproché, la Commission européenne qui subventionne
36:41 des organismes qui sont proches des frères musulmans, etc.
36:44 On est devant une contradiction insurmontable sur l'objet même du projet.
36:49 Et vous me permettrez de conclure pour les historiens,
36:52 que ce qui est extraordinaire dans cette histoire, c'est qu'on retrouve
36:55 un conflit entre trois acteurs qu'on a connus tout au long du Moyen-Âge et à l'âge classique.
37:00 D'une part les partisans de la papauté, ici le Vatican,
37:04 d'autre part les partisans du Saint-Empire romain germanique,
37:07 ici les États-Unis et l'Allemagne,
37:10 et enfin le roi de France, de Philippe le Bel à Louis XIV,
37:15 qui comme disait Philippe le Bel voulait être empereur en son royaume,
37:18 et qui rejetait et le Pape et le Saint-Empire pour avoir une France
37:22 qui soit souveraine et indépendante.
37:24 - Comme quoi l'histoire continue, demeure, il faut toujours se replonger dans l'histoire.
37:28 On va recevoir tout de suite les auditeurs du Sud Radio, Lucien.
37:32 - Oui, vous nous appelez au 0826-300-300, on a le plaisir d'accueillir Jamel de Châteaurenard.
37:38 Bonjour Jamel. - Bonjour Jamel.
37:40 - Bonjour M. Bercov, bonjour M. Asselineau, c'est un plaisir immense et un honneur incomparable.
37:46 Je voudrais vous demander M. Asselineau, vous aviez évoqué 65 ans de recul sur l'UE
37:52 et qu'on pouvait effectivement s'interroger sur son efficacité, en tout cas s'interroger sur l'UE.
37:58 Je pense aussi qu'on a 234 ans de recul sur la démocratie représentative,
38:03 n'est-il pas aussi l'occasion de s'interroger dessus ?
38:06 Un de ces deux combats, vous me comprenez, un de ces deux combats n'englobe-t-il pas l'autre ?
38:12 Est-ce que le problème de l'UE n'est pas vraiment la démocratie représentative qui l'a mis en place ?
38:17 Et je me demande également, et je vous demande également, quelles solutions avons-nous ?
38:22 Parce que le référendum n'est-il pas une façon de demander à nos preneurs d'otages
38:28 si nous avons le droit de nous libérer ?
38:30 Effectivement M. Bercov, vous avez raison, nous ne sommes pas en dictature.
38:33 Y allons-nous ? Vous parliez de cynisme il y a quelques temps,
38:36 effectivement l'horreur prend des habits de bienveillance, et vous donnez la parole à des voix dissidentes.
38:43 Et je tiens à préciser que je suis autodidacte, je ne me compare pas à Ramounadjan,
38:49 mais j'ai une approche singulière.
38:53 Et s'il existait une possibilité de redonner le pouvoir au peuple pacifiquement,
38:57 est-ce que cette voix qui n'est entendue nulle part et dont on ne veut pas,
39:02 qui est peut-être un peu trop précoce, trop en avance,
39:04 est-ce que cette voix mériterait d'être entendue ?
39:08 Est-ce que ça mériterait le débat sur des questions telles que le vôtre ?
39:11 On vous a entendu, je voudrais que François Asselineau réponde brièvement,
39:15 parce que nous avons beaucoup de liteurs qui nous appellent.
39:18 Alors si je comprends bien, quand il parle de 234 ans, il fait allusion à 1789.
39:22 Alors c'est un débat infini, on n'a pas le temps.
39:26 J'essaierai de répondre d'une façon très très brève.
39:30 Les meilleures institutions du monde dépendent fondamentalement
39:34 de la qualité des hommes qui les appliquent.
39:36 C'est aussi simple que ça.
39:38 On dit la même chose d'ailleurs de l'Église, c'est une œuvre de Dieu mise dans la main des hommes.
39:42 C'est pareil pour les institutions.
39:44 Les institutions françaises, ça peut être le meilleur comme le pire.
39:48 Et il en est de la même façon.
39:49 Par exemple, on a vu le sacre de Charles III,
39:52 c'est vrai que ça paraît extraordinairement désuet, un petit peu ringard,
39:55 mais d'un autre côté, c'est une marque d'identité
39:58 dans laquelle se retrouve une partie du peuple britannique, pas tous.
40:01 Mais il n'en demeure pas moins que le Royaume-Uni reste quand même une grande démocratie.
40:05 La Suisse est une très grande démocratie.
40:08 Donc, dans mon programme présidentiel, j'avais présenté des propositions
40:13 qu'on peut singulièrement améliorer.
40:15 Je pense à un certain nombre de choses dans la constitution française actuelle.
40:19 On en reparlera.
40:20 Lucien, restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite.
40:23 Vous avez la parole au 0826-3200, vous nous appelez.
40:27 On ira en Corrèze avec Louis.
40:29 A tout de suite sur Sud Radio.
40:30 Vous êtes bien sur Sud Radio, dans le face-à-face d'André Bercoff
40:43 avec François Asselineau, le président fondateur de l'UPR.
40:46 Et vous avez la parole pour l'interpeller au 0826-300-300.
40:50 On va en Corrèze avec Louis.
40:52 Bonjour Louis.
40:53 Bonjour Louis.
40:54 Bonjour André, merci de nous permettre de parler à monsieur Asselineau
40:58 et tout notre soutien dans la résistance face à l'oligarchie.
41:02 Parce qu'on a besoin de vous, vous savez, on a vraiment besoin de vous dans ce pays.
41:05 Alors, ma question s'adresse à monsieur Asselineau.
41:08 Je suis très heureux de vous la poser en ce jour de l'Europe
41:11 parce qu'il nous faut aussi l'UPR pour faire la fête de l'Europe.
41:14 Et ma question concerne la Cour européenne des droits de l'homme et l'espace Schengen.
41:19 Vous parliez du drapeau marial monsieur Asselineau.
41:23 Et ce drapeau est exactement le même pour le Conseil de l'Europe que pour l'Union européenne.
41:27 Alors, est-ce que de facto il ne faudrait pas dénoncer la Convention européenne des droits de l'homme
41:33 qui a été ratifiée par Allen Power en 1974, sans aucun débat démocratique,
41:38 alors que Foyer disait au Conseil des ministres au général de ne pas la ratifier
41:43 eu égard au relaissement de souveraineté qui est en découlé.
41:49 Et ne faudrait-il pas aussi sortir de l'espace Schengen,
41:53 étant donné que Schengen a été intégré au traité européen.
41:57 - D'accord. Louis, merci.
41:59 - Merci. Alors déjà, je félicite cet auditeur, d'abord pour les propos aimables qu'il a tenus,
42:04 mais aussi, il est le témoignage de ce que de plus en plus de Français, je le vois sur le terrain,
42:09 commencent à bien comprendre des mécanismes assez compliqués,
42:13 mais qui sont les mécanismes de notre asservissement.
42:15 Parce que je l'ai dit depuis 16 ans, le plus grand génie de la construction européenne,
42:21 c'est que c'est compliqué et emmerdant.
42:23 Et donc les gens ne veulent pas s'y intéresser.
42:25 Alors, il pose deux questions très intéressantes.
42:27 La première, c'est que la Cour européenne des droits de l'homme n'a aucun rapport avec les traités européens.
42:32 Ça, c'est le premier point. Deuxièmement, effectivement, ils ont quasiment le même drapeau.
42:36 Troisièmement, dans mon programme politique, j'avais proposé justement la dénonciation
42:42 de toute une série de clauses de la Cour européenne des droits de l'homme,
42:45 qui d'ailleurs, et c'est un secret de Paul Hichinon,
42:47 puisqu'il y a eu un rapport, ça a même été repris par le journal Le Figaro,
42:50 est infiltré désormais par des proches de Georges Soros et de l'Open Society.
42:55 - On l'a dit, on a eu un rapport dessus.
42:57 - Donc il y a maintenant la Cour européenne des droits de l'homme,
42:59 et je pense qu'il a à l'esprit effectivement des positions qui ont été prises,
43:03 qui ont des positions très politiques, sur notamment les questions migratoires.
43:07 Le deuxième point, c'est sur l'affaire de Schengen.
43:10 Oui, je suis d'accord avec lui.
43:12 Je l'ai dit depuis des années, il y a trois articles,
43:15 notamment l'article 67, 77 et 78 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne,
43:20 qui en fait ligotent les pays de l'Union européenne,
43:24 et qui empêchent d'avoir les marges de manœuvre pour maîtriser notre immigration.
43:28 Moi, je ne suis pas anti-immigrés, mais je comprends qu'il y a en France maintenant
43:33 un mouvement très majoritaire de gens qui disent "ça suffit, il y en a trop,
43:36 maintenant c'est notre identité nationale".
43:38 Et ça, on est des démocrates, c'est le peuple qui a raison,
43:41 donc il faut appliquer ce qu'il y a le peuple.
43:43 Et ce que je regrette, c'est qu'il y a des enfumeurs professionnels,
43:47 excusez-moi de faire un petit peu de politique,
43:49 mais je vise notamment M. Zemmour, notamment Mme Le Pen ou M. Bardella,
43:53 qui prétendent lutter contre l'immigration clandestine,
43:59 qui se fritent, M. Darmanin c'est pareil,
44:02 il se frite avec Mme Meloni en Italie en disant "vous savez pas gérer vos problèmes migratoires",
44:06 mais aucun de ceux-là ne disent que tant qu'on reste dans l'Union Européenne,
44:09 or ils ne veulent pas en sortir, tant qu'on reste dans l'Union Européenne,
44:12 on est obligé d'appliquer l'article 67, qui est un article extraordinaire,
44:15 "l'Union Européenne assure l'absence de contrôle aux frontières intérieures".
44:20 C'est écrit noir sur blanc. Moi je connaissais des traités...
44:23 - L'Union Européenne assure l'absence de contrôle aux frontières intérieures.
44:26 - D'habitude quand vous avez des traités c'est "assure des contrôles",
44:29 non là c'est "absurde", l'absence de contrôle,
44:31 c'est-à-dire qu'à partir du moment où quelqu'un entre en Italie,
44:34 il vient en France directement sans aucun problème.
44:37 Donc déjà, s'il faut rétablir... De toute façon on n'y échappera pas,
44:41 pas seulement sur les questions migratoires,
44:43 sur les questions industrielles, sur les questions de niveau de vie.
44:45 On n'échappera pas à la question que la France est en train de s'appauvrir,
44:49 parce que nous sommes mis sans aucune protection en concurrence
44:53 avec des pays qui comptent des milliards d'êtres humains,
44:56 vous voyez que l'Inde vient de dépasser la Chine d'ailleurs,
44:58 et dont le niveau de vie est très très inférieur.
45:00 Donc c'est le phénomène des vases communiquants,
45:02 si on continue comme ça, la France va progressivement,
45:06 du moins les classes moyennes françaises vont atteindre le niveau de la classe moyenne indienne.
45:12 - Vous parliez de référendum, M. Asselineau,
45:15 les Pays-Bas, un député aux Pays-Bas a déposé aussi une initiative
45:19 pour une votation qui doit être votée par la Chambre haute encore...
45:22 - Oui, on va arrêter là parce qu'il y a plusieurs auditeurs,
45:26 mais on va refaire des émissions avec François Asselineau et avec vous bien sûr.
45:32 - Merci beaucoup, Louis-Juan Gironde avec Martine, bonjour Martine.
45:36 - Bonjour, oui alors voilà, félicitations à André Bercoff,
45:43 on adore son émission, merci aussi à M. François Asselineau,
45:48 en fait oui, M. Asselineau, moi aux dernières élections,
45:53 je scrutais vos 100 signatures parce que j'étais prête à voter pour vous,
46:01 et on a été bien déçus de se rendre compte que malheureusement vous n'avez pas eu vos signatures,
46:07 et ce que je voulais vous demander, parce que moi je ne suis pas une personne
46:12 qui est souvent fait la grève ou manifestée pendant ma vie professionnelle,
46:16 je suis retraitée depuis 2015, mais à partir du moment où le Covid est arrivé,
46:22 les confinements, etc., je me suis rendu compte qu'il y avait manipulation, grave manipulation,
46:27 et n'ayant jamais étudié la géopolitique, je me suis mise à regarder un petit peu partout,
46:32 à m'informer, etc., j'ai découvert tout ce qui se passe,
46:36 et voilà comment j'ai découvert également votre parti et vous-même.
46:43 Alors ma question c'est comment faire pour avoir vos 100 signatures, M. Asselineau ?
46:50 On vous attend !
46:52 - Merci Madame, merci Madame pour votre soutien.
46:56 Alors déjà il ne s'est pas 100, malheureusement c'est 500.
47:00 Deuxièmement, j'avais réussi à les avoir en 2017.
47:05 Là en 2022, il s'est passé toute une série de traquenards dont j'ai été victime,
47:10 y compris des gens qui sont intervenus, je ne vais pas citer des noms,
47:14 je ne veux pas faire entretenir une polémique, mais demandant,
47:17 y compris dans les milieux souverainistes, j'entends, pour que je n'ai pas mes parrainages.
47:21 - À la concurrence, la concurrence.
47:23 - Bien sûr, et puis aussi n'oublions pas le rôle incroyable joué par Bérou.
47:27 Bérou qui s'est attribué un pouvoir totalement inconstitutionnel,
47:31 qui a été de collationner des signatures de maires en blanc,
47:36 et de les attribuer selon son bon vouloir.
47:38 Il m'a parlé deux fois au téléphone François Bérou,
47:40 et il m'a dit "oui, vous comprenez, etc.", c'était quasiment "j'hésite".
47:44 En fait, il a donné des quantités de parrainages à Poutou,
47:47 pour avoir un deuxième candidat trotskiste, à part madame Nathalie Arthaud, et moi non.
47:54 C'est-à-dire que celui qui eut été le seul porte-parole
47:58 de la sortie de la France de l'Union Européenne, de l'euro et de l'OTAN,
48:01 conformément à 1500 ans de l'histoire de France, n'a pas eu le droit à la parole.
48:06 Alors moi j'ai un conseil à vous donner, à tous les auditeurs.
48:09 Premièrement, informez-vous.
48:11 Deuxièmement, allez sur notre site upr.fr, regardez notre programme,
48:16 écoutez mes émissions, mes vidéos, qui font d'ailleurs des centaines de milliers de vues,
48:20 et diffusez-les autour.
48:21 Et puis décidez en toute indépendance.
48:24 Et enfin, le moment venu, il faut se mobiliser pour aller chercher les parrainages.
48:31 Et je pense, vous savez actuellement, on a énormément de gens qui nous rallient,
48:35 parce que, pour une raison simple,
48:37 depuis que j'ai créé l'UPR, on m'a toujours objecté en fait deux, trois choses.
48:41 On m'a dit "Oui, vous avez raison, l'Europe c'est une dictature",
48:44 mais bon, c'est pas grave, l'Europe c'est la paix.
48:46 Deuxièmement, l'Europe c'est la liberté.
48:48 Et troisièmement, l'Europe c'est le niveau de vie et la prospérité.
48:51 - Mais vous avez expliqué que c'était pas ça, chère Anne-Françoise.
48:53 - On constate que c'est fini.
48:54 L'Europe c'est la guerre, l'Europe c'est la dictature, et l'Europe c'est l'appauvrissance.
48:59 - En tout cas, vous vous êtes exprimé ici, et vous vous exprimez encore.
49:03 En tout cas, si M. Zemmour, Mme Le Pen, M. Bardella et autres veulent répondre
49:09 "Quelle est leur conception de l'Europe ?"
49:11 ils sont évidemment les bienvenus.
49:13 Et effectivement, c'est un horizon incontournable.
49:16 On en parlera encore. Merci.
49:18 - Merci beaucoup, chers auditeurs, d'être toujours aussi nombreux à nous écouter, à nous appeler.
49:23 Merci beaucoup à François Asselineau, président fondateur de l'UPR.
49:27 Tout de suite, l'émission de Brigitte Leh. A tout de suite sur Sud Radio.
49:30 - Sud Radio. - Parlons vrai.
49:33 Parlons vrai.