• il y a 9 mois
Crise agricole, hommage à Robert Badinter... Adrien Quatennens, député LFI du Nord, est l'invité de Amandine Bégot dans RTL Matin.
Regardez L'invité de RTL du 14 février 2024 avec Amandine Bégot.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL matin
00:06 RTL 7h42, excellente journée à vous tous qui nous écoutez. Amandine Bégaud, vous recevez ce matin le député France Insoumise du Nord, Adrien Quatennens.
00:14 Adrien Quatennens, ce sera, on le dit depuis ce matin, l'une des images du jour, cet hommage national à Robert Badinter.
00:19 La famille a fait savoir hier qu'elle ne souhaitait pas la présence
00:22 du RN ni de la France Insoumise. "Je prends acte", a dit dès hier Marine Le Pen, c'est le choix de la famille.
00:28 Vous nous le confirmez ce matin, la France Insoumise, elle sera bien présente à cet hommage ?
00:32 Oui, d'abord permettez-moi de saluer en ce jour d'hommage national la mémoire d'un grand homme d'État,
00:37 d'un garde d'essau dont tout le monde se souvient,
00:39 dont le nom restera à jamais associé à cette grande idée selon laquelle
00:43 tuer n'est pas rendre justice. Et puis tout à l'heure, Alba Ventura a eu aussi raison de rappeler qu'il y a la question de la
00:49 dépénalisation de l'homosexualité, toutes ces choses qui font de Robert Badinter le grand homme qu'il était,
00:55 à qui aujourd'hui on a envie de rendre hommage. Mais alors pourquoi pas vous plier justement à la demande de la famille ?
00:59 Écoutez, d'abord c'est une journée d'hommage national et jusqu'à preuve du contraire ça n'est pas un hommage privé. Alors moi je respecte le deuil
01:05 de la famille, je n'ai pas envie de polémiquer avec elle en ce jour de deuil,
01:07 mais nous sommes invités par le président de la République.
01:10 Donc nous allons nous y rendre, nous serons représentés par deux personnes qui occupent des fonctions officielles à l'Assemblée Nationale,
01:16 Éric Coquerel qui est président de la Commission des Finances, Caroline Fiat qui est vice-présidente.
01:21 Vous avez parlé du Rassemblement National, que le Rassemblement National, qui d'ailleurs hier lors de l'hommage qui a été rendu par la présidente
01:26 de l'Assemblée, n'a pas applaudi l'hommage à Robert Badinter, que le Rassemblement National
01:30 ne partage pas dans l'histoire ce que représente Robert Badinter et le combat
01:35 abolitionniste, je le comprends, qui décide de ne pas y aller, pour eux en effet c'est pas étonnant. Mais nous,
01:39 ce que nous incarnons politiquement est davantage proche de cela et d'abord
01:42 je voudrais dire aussi, et inviter peut-être vos auditeurs,
01:45 même si je sais que le Mélenchon bashing est un sport national, Jean-Luc Mélenchon il se trouve a écrit un texte que je trouve
01:51 on va dire que je suis pas neutre mais je trouve très beau
01:53 d'hommage à Robert Badinter où il dit que même malgré leur désaccord il trouvait ce personnage absolument lumineux
01:58 et il dit de Robert Badinter il était toujours à l'altitude de l'idéal. J'invite ceux qui nous écoutent à lire ce texte, je crois qu'il y a
02:05 peu d'hommes politiques qui rendent un si bel hommage à Robert Badinter que ne l'a fait Jean-Luc Mélenchon.
02:08 Sauf que Robert Badinter avait eu des mots très durs contre Jean-Luc Mélenchon notamment...
02:12 Ils partageaient pas tout, ils avaient été parfois voisins au Sénat et ils avaient combattu ensemble.
02:16 Voilà et plus récemment quand il avait condamné le fait que Jean-Luc Mélenchon n'appelle pas à faire barrage contre
02:22 Marine Le Pen s'abstenir aujourd'hui avait-il dit c'est favoriser l'élection de Marine Le Pen.
02:28 On n'a pas échappé, attendez, c'est important ce que vous dites Alice Bégaud là,
02:31 il vous aura pas échappé qu'on n'a pas appelé à l'abstention, on a laissé liberté de vote
02:34 à nos électeurs et puis juste d'un mot puisque vous parlez de barrage, les électeurs qui ont fait barrage aujourd'hui ils voient que Emmanuel Macron a été
02:40 élu pour faire barrage et que c'est un marchepied pour le Rassemblement National.
02:43 Mais en clair vous nous dites ce matin Andrien Quatennens, si la famille ne voulait pas de la France Insoumise il ne fallait pas d'hommage national ?
02:48 Je pense qu'un hommage national ne doit pas être confondu avec un hommage privé,
02:53 et que s'il y a hommage national il n'y a pas de tri à faire parmi les participants.
02:56 Et il n'y a pas un moment où il faut éviter la polémique, lâcher les armes ?
03:01 Je rappelle que vous avez fait la même chose la semaine dernière lors de l'hommage aux victimes françaises du Hamas.
03:05 Les familles ne voulaient pas que la France Insoumise soit là.
03:08 Pas les familles Amandine Bégaud.
03:09 Les familles de victimes si, on les a entendues, des proches.
03:11 Cinq familles.
03:13 Oui, des familles.
03:13 Pas toutes, voilà, des familles, pas les familles.
03:15 D'ailleurs vous avez même des familles qui se sont prononcées depuis,
03:17 et qui ont dit que notre présence à cet hommage les avait absolument pas dérangées.
03:20 Donc il ne faut pas généraliser.
03:21 Mais encore une fois, et sans vouloir rentrer dans les polémiques,
03:23 je veux dire, je respecte la douleur des familles, et chacun peut avoir ses convictions.
03:27 Vous rajoutez de la provocation à la provocation ?
03:28 Ce n'est pas une provocation, je le crois, que de répondre positivement à une invitation du président de la République à un jour d'hommage national.
03:34 Gabriel Attal a reçu lui hier les syndicats d'agriculteurs.
03:38 Aujourd'hui, Emmanuel Macron recevra deux d'entre eux avant de recevoir les deux autres la semaine prochaine.
03:43 On vous a plutôt peu entendu sur le sujet.
03:45 Ont-ils raison, ces agriculteurs, de maintenir la pression ?
03:48 Écoutez, d'abord, peu entendu sur le sujet, ce n'est pas faute d'avoir beaucoup, d'être beaucoup exprimé sur le sujet.
03:53 D'abord, la situation de l'agriculture en France, d'un mot,
03:55 mais vous avez un quart des agriculteurs qui vivent sous le seuil de pauvreté.
03:59 On estime que dans dix ans, la moitié d'entre eux vont être partis à la retraite.
04:03 On parle d'un départ, d'une installation, pardon, pour trois départs.
04:07 Il y a 200 exploitations agricoles qui ferment chaque semaine en France.
04:10 Bref, c'est la mort programmée de notre agriculture.
04:12 Alors, le gouvernement confond répondre aux agriculteurs avec céder à la FNSEA.
04:17 Moi, je considère que l'avenir de notre agriculture ne passe pas par moins de normes environnementales.
04:23 Je vais vous expliquer pourquoi.
04:24 Il y a une injonction contradictoire qui est faite, en fait, à nos agriculteurs.
04:27 Il y a un « et en même temps macroniste » qui, sur ce plan-là, ne marche pas.
04:31 D'ailleurs, il ne marche pas sur grand-chose.
04:32 Mais on ne peut pas, d'un côté, demander à nos agriculteurs français de monter en gamme,
04:36 d'avoir des produits qui respectent de meilleures normes environnementales,
04:39 de meilleures normes sanitaires, et dans le même temps, leur demander d'être compétitifs
04:43 avec des fermes-usines qui se trouvent à l'autre bout du monde
04:45 et avec les accords de libre-échange que le gouvernement signe à tour de bras.
04:49 Voilà, là, il y a une injonction contradictoire qui n'est pas possible.
04:51 Donc, ils ont raison de maintenir la pression, même si c'est bloqué en partie sur l'agriculture.
04:55 Mais je pense qu'ils ont d'autant plus raison que sur le gros des revendications qu'ils portent,
04:59 qui font socle commun entre les agriculteurs, le gouvernement n'y a pas répondu.
05:03 La priorité des agriculteurs, ils disent, comme d'ailleurs beaucoup de travailleurs,
05:06 on veut pouvoir vivre correctement notre travail.
05:08 Vous avez vu, le gouvernement y répond, moi je ne l'ai pas vu.
05:11 Nous avons fait une proposition, c'est Manuel Bompard et Aurélie Trouvé
05:13 qui l'ont portée à l'Assemblée nationale le 30 novembre dernier,
05:16 pour qu'il y ait des prix planchés, pour que la production agricole soit véritablement rémunératrice.
05:21 Il a manqué 6 voix, la Macronie a fait barrage à cette proposition.
05:25 - Mais même si ça doit compter plus cher aux consommateurs que nous sommes tous,
05:28 et on le sait, avec des difficultés pour un grand nombre de Français
05:31 qui aujourd'hui parfois choisissent le produit que les partis français.
05:34 - Vous avez raison, et c'est pour ça que là il y a un choix à faire,
05:36 et notamment sur la question de l'augmentation des revenus et des salaires.
05:39 Mais même sur les normes de production,
05:41 nous nous sommes par exemple pour une forme de protectionnisme assumée.
05:44 Il faut imposer aux produits importés nos normes nationales,
05:48 sinon nos agriculteurs sont mis en concurrence de manière totalement déloyale.
05:52 Mais je crois que, et je voudrais rappeler le cap clair qu'est celui que nous portons pour l'agriculture,
05:56 je crois que plutôt que moins de normes environnementales,
05:58 ce qu'il faut c'est mettre le paquet dans la bifurcation agroécologique de notre agriculture.
06:03 Et donc pour ça, assumer une forme de protectionnisme.
06:05 Et il faut des moyens pour ça.
06:06 Par exemple, nous proposons à la France Insoumise
06:08 de reprendre la dette des agriculteurs qui se convertissent au bio.
06:13 - Sauf que le bio ça marche plus, au moins.
06:15 - Nous avons dans le dernier budget fait voter à l'Assemblée Nationale
06:19 270 millions d'aides aux agriculteurs bio.
06:22 Et puis après est passé le fameux instrument du 49.3
06:25 qui a balayé ça d'un revers de la main.
06:26 Je crois qu'on ne répond pas aux revendications de nos agriculteurs.
06:30 Et je le dis, derrière c'est l'inquiétude pour notre modèle agricole et notre souveraineté alimentaire.
06:33 Dans quelques mois, il y a une élection européenne.
06:35 Regardez ceux qui proposent par exemple l'adhésion de l'Ukraine à l'Union Européenne.
06:39 Allez demander leur avis au syndicat agricole sur ce qu'ils pensent de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union Européenne.
06:44 Vous allez voir ce que ça va produire sur notre agriculture.
06:46 - Adrien Quatennens, vous évoquez ces élections européennes.
06:48 Si l'on en croit les derniers sondages, la France Insoumise
06:51 recueillerait 9% des voix à égalité avec la liste socialiste.
06:54 Derrière celle emmenée par Europe Ecologie, l'ERN de son côté est très largement en tête.
06:58 Un peu plus de 27% des voix.
07:00 Est-ce que c'est parce qu'elle est divisée que la gauche n'y arrive pas ?
07:02 - En tout cas, c'est clair que si elle était rassemblée...
07:05 D'ailleurs, on le voit, les sondages le montrent.
07:06 Si nous étions dans la même configuration qu'en juin 2022,
07:10 quand nous avons fait les législatives, que nous avons d'ailleurs gagné au premier tour,
07:13 aujourd'hui, dans les sondages, ça montre que le potentiel électoral de la NUPES serait à 30%.
07:17 - Vous n'êtes pas un tout petit peu responsable, la France Insoumise, de ces divisions ?
07:21 Prends vos positions après le 7 octobre.
07:24 Si vous aviez clairement condamné, par exemple, les attaques du Hamas,
07:27 vous n'en seriez peut-être pas là ?
07:28 - On va parler, si vous voulez, de la situation d'Israël et de la Palestine après,
07:31 mais je pense que tout ça, c'est d'affreux prétextes.
07:34 D'ailleurs, nos partenaires, si je pouvais les appeler comme ça...
07:37 Écoutez-moi, Abandine Bégaud.
07:38 Dès le mois de juillet 2022, donc bien avant les polémiques que vous citez,
07:42 nos partenaires disaient "c'était un accord électoral ponctuel"
07:45 et puis ensuite, aux élections européennes, on va de nouveau se disperser.
07:48 Donc après, ils ont essayé d'attraper toutes les polémiques possibles pour le justifier.
07:52 Le fait est que c'est injustifiable et c'est irresponsable.
07:55 Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, comme partout en Europe,
07:57 vous avez l'extrême droite qui gagne du terrain,
07:59 qui a un potentiel électoral qui est sérieux.
08:01 Nous sommes engagés dans une course de vitesse contre l'extrême droite
08:04 et elle est en avance sur nous.
08:05 Et donc, je le dis, c'est irresponsable de retourner à une sorte de match des gauches
08:09 à cette occasion.
08:10 Et si nous étions rassemblés, tout le montre.
08:11 Nous ne serions pas challengers, nous pourrions être en tête des élections européennes.
08:15 Donc moi, je dis ce que nous allons essayer de faire,
08:17 c'est de bâtir une liste qui soit la plus unitaire possible
08:20 et surtout de faire en sorte, et on va y consacrer tous nos moyens militants,
08:24 de faire en sorte que la participation populaire à une élection
08:27 qui est plutôt marquée par l'abstention puisse s'accroître.
08:29 Et d'ailleurs, je le dis parce que sur d'autres antennes,
08:31 les auditeurs ont été induits en erreur,
08:33 mais vous avez jusqu'au 3 mai pour vous inscrire sur les listes électorales
08:36 pour pouvoir voter le 9 juin.
08:38 Et on a créé un site internet qui s'appelle onvoteinsoumis.fr.
08:41 Vous pouvez vérifier votre situation électorale
08:43 et le cas échéant, vous inscrire si ce n'est pas fait.
08:45 Adrien Quatennens, un certain nombre d'auditeurs sont peut-être surpris
08:48 de vous entendre ce matin sur RTL.
08:49 Je ne vous cache pas que j'ai reçu des messages d'ailleurs depuis hier.
08:52 On vous a peu vu ces derniers mois dans les médias.
08:54 C'est la première fois que vous prenez ce matin la parole sur RTL
08:57 depuis 2022 et votre condamnation.
08:58 Quatre mois de prison avec sursis, je le rappelle,
09:00 pour violences sur votre ex-compagne.
09:02 Cette peine, vous l'avez purgée.
09:04 Je ne suis pas juge. Une fois encore, la justice a tranché.
09:07 Elle ne vous a pas infligé une peine d'inégibilité.
09:10 Elle ne vous a pas demandé non plus de vous mettre en retrait de la vie politique.
09:13 Malgré tout, est-ce que vous comprenez que ça puisse gêner,
09:16 choquer certains, certaines femmes notamment,
09:18 de voir un député condamné pour violences conjugales sur les bancs de l'Assemblée ?
09:21 Je le comprends absolument.
09:23 Et je vais vous dire, vous abordez le sujet,
09:25 et moi, je n'ai pas pour habitude de l'éviter,
09:27 même si j'espère qu'on ne m'y renvoie pas sans cesse.
09:29 Mais c'est vrai, il m'est arrivé dans ma vie de commettre cette faute,
09:33 une fois lors d'une dispute conjugale, d'avoir levé la main.
09:35 Et je n'ai jamais voulu banaliser ou minimiser ce geste.
09:38 Il a été rendu public longtemps plus tard,
09:41 dans un contexte particulier, qui est celui d'un divorce.
09:43 Et je regrette non seulement d'avoir levé la main,
09:45 et que ce ne soit arrivé dans ma vie, mais je regrette aussi,
09:47 parce que j'ai compris maintenant, et j'ai travaillé sur le sujet,
09:50 que les mots que j'avais employés au moment de ma défense,
09:52 il y a maintenant plus d'un an, n'étaient pas adaptés.
09:55 Donner l'impression de contextualiser, ça ne sert à rien de toute façon.
09:59 Aucun contexte ne justifie qu'on lève un jour la main.
10:01 Alors il y a eu un processus pour ça.
10:03 La justice a fait son travail.
10:05 D'ailleurs, je le dis, je souhaite qu'elle le fasse pour toutes les femmes victimes,
10:09 et qu'elle puisse obtenir réparation rapide, et prise en charge rapide.
10:13 Ce qui, aujourd'hui, je le dis, n'est pas le cas.
10:15 Et d'ailleurs, c'est la raison pour laquelle les associations féministes,
10:18 dont celles qui m'ont accompagné dans le stage que j'ai effectué,
10:21 de sensibilisation aux violences intrafamiliales,
10:23 qui ne m'a pas été demandé par la justice,
10:24 mais par le groupe parlementaire auquel j'appartiens,
10:27 réclament des moyens supplémentaires.
10:28 Vous évoquiez votre défense il y a à peu près un an.
10:31 Qu'est-ce qui fait qu'on peut vous croire aujourd'hui ?
10:32 Vous ne dites pas la même chose.
10:34 Parce que j'ai compris, et il m'a fallu ce temps de travail pour comprendre.
10:36 Vous savez, je crois que...
10:38 Alors, évidemment, moi j'ai été mis en cause,
10:39 mais les femmes et les hommes politiques ne sont pas des surhommes ou des surfemmes.
10:43 Sauf qu'il y a un devoir d'exemplarité.
10:44 Mais bien sûr, et je le comprends.
10:45 Mais je crois aussi, vous savez, il y a cette phrase...
10:48 On parlait tout à l'heure de Robert Badinter,
10:50 il y a cette phrase de Victor Hugo, qu'il aimait beaucoup, pas citée.
10:53 Il disait "il y a un droit qu'aucune loi ne peut entamer,
10:56 c'est le droit de devenir meilleur".
10:57 Voilà, je crois que dans la vie, on peut toutes et tous faire des erreurs.
11:00 Alors, évidemment, il y a une gradation dans les faits.
11:02 Les faits qui m'ont été reprochés ne sont pas d'autres faits plus graves
11:04 qui sont reprochés à d'autres.
11:05 Moi, j'ai fait le choix de les reconnaître,
11:06 parce que je crois que ça peut contribuer, en tout cas, je l'espère,
11:09 humblement, à faire avancer la cause.
11:11 Et je crois que oui, on peut reconnaître ses fautes et devenir meilleur.
11:13 Et c'est, à mon avis, le sens de ce que doit être la justice
11:17 et le combat que mènent toutes celles et ceux qui veulent que ces violences soient éradiquées.
11:20 Et ce combat, je le menais avant et je continue à le mener aujourd'hui.
11:23 - Merci beaucoup. - Merci.
11:25 Un hommage national ne peut pas être un hommage privé,
11:27 vient de nous dire Adrien Quatennens qui justifie la présence.
11:28 et de la France.
11:29 Merci.
11:29 [SILENCE]

Recommandations