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00:00 Bonjour à tous, et oui, je vais parler obligations dans cette émission, tout simplement parce
00:15 que j'ai reçu plusieurs, enfin ça fait quelques semaines, mois, mais on va dire semaines,
00:20 que je reçois des demandes sur les obligations.
00:22 Est-ce que c'est le bon moment d'acheter des obligations ? Est-ce qu'il faut avoir des
00:25 obligations en portefeuille forcément, etc.
00:28 Et à la fois, ça me surprend parce que beaucoup de particuliers à long terme n'investissent
00:33 pas du tout dans les obligations, et puis la plupart qui regardent cette chaîne, vous
00:36 êtes passionnés par les marchés financiers, mais surtout par les entreprises et la bourse,
00:40 et puis à la fois ça ne me surprend pas parce qu'effectivement quand on a vécu dans
00:43 un monde où les obligations avaient un rendement proche de 0%, voire même en dessous dans
00:48 certains cas, et qu'on se retrouve avec des taux de rendement de 4, 5, 6%, c'est logique
00:52 de se demander est-ce qu'on doit réintégrer les obligations dans un portefeuille ? Est-ce
00:56 que c'est le bon moment ? La réponse très personnelle que j'ai, c'est que moi j'investis
01:01 à très long terme.
01:02 Donc à très long terme, ce sont les actions qui ont le meilleur rendement et un peu en
01:06 dessous l'immobilier.
01:07 Les obligations sont loin derrière, et le principal attrait des obligations, c'est d'avoir
01:12 une volatilité qui est plus faible.
01:13 Donc moi je ne fais pas partie des gens qui ont besoin d'avoir une volatilité plus faible
01:18 parce que mon horizon d'investissement est très long, donc j'ai le temps, si vous voulez,
01:22 de trouver un bon moment pour sortir.
01:25 Quelqu'un qui a évidemment un horizon de placement à quelques années, à un, deux,
01:30 trois ans, effectivement ne peut pas vraiment risquer une trop grosse partie de son patrimoine
01:34 en bourse et donc va devoir aller vers des actifs moins risqués, donc typiquement les
01:38 obligations d'État.
01:39 Alors peut-être pour prendre un peu de recul et que vous compreniez un petit peu certaines
01:42 notions dans cette émission, on peut se poser la question d'où vient le rendement des
01:47 obligations ? En fait le rendement des obligations vient de plusieurs choses.
01:50 Déjà on vit dans un monde inflationniste, qui est souvent inflationniste on va dire.
01:54 Donc si vous prêtez de l'argent pendant un, cinq ou dix ans, vous voulez au minimum ne
01:59 pas perdre de pouvoir d'achat.
02:00 C'est vraiment le mini minimum on va dire.
02:03 Donc là il y a forcément la notion d'inflation.
02:05 Ensuite vous acceptez aussi de bloquer de l'argent, de le prêter.
02:08 Donc même si vous prêtez à quelqu'un dont vous êtes sûr à 100% qu'il va vous le
02:11 rendre, même dans un monde sans inflation, vous avez un coût d'opportunité, vous pourriez
02:15 faire autre chose de cet argent, donc c'est normal d'être rémunéré pour avoir bloqué
02:20 cet argent.
02:21 Donc là on a déjà deux notions.
02:22 Il faut au moins être rémunéré au niveau de l'inflation et ensuite il faut un rendement
02:27 supplémentaire puisque vous acceptez de bloquer l'argent.
02:29 Ces deux composantes, inflation et le fait de bloquer l'argent, c'est compris dans ce
02:33 qu'on appelle globalement le taux sans risque.
02:35 Donc quand vous prêtez à quelqu'un dont vous êtes quasi sûr qu'il va vous le rendre,
02:39 dans le monde dans lequel on vit, on considère que les obligations sans risque sont les obligations
02:45 d'État des pays développés, on va dire principalement pays de la zone euro, États-Unis,
02:49 Japon, etc.
02:50 Mais bon, il y a un nombre restreint de pays comme ça qu'on considère ayant un risque
02:57 de défaut tellement faible qu'on considère que c'est quasiment sans risque.
03:00 Donc eux vont avoir un taux de rendement qui va principalement représenter les deux notions
03:03 dont j'ai parlé.
03:04 Après, si vous décidez de prendre un petit peu plus de risques, typiquement de prêter
03:08 à des entreprises, alors là va se rajouter un nouveau risque qui est le risque de défaut,
03:12 le risque de crédit, qu'on appelle souvent en termes de taux le spread, c'est-à-dire
03:17 la différence entre le taux de l'obligation d'entreprise et le taux sans risque.
03:21 Autre notion importante sur les taux d'intérêt, on raisonne souvent en termes de taux nominal
03:26 et taux réels.
03:27 Les taux nominaux, ce sont les taux qui sont affichés, donc qui comprennent l'inflation,
03:31 mais régulièrement on enlève l'inflation pour parler de taux réels.
03:35 Donc quand on parle de taux réels, il n'y a plus que deux notions.
03:38 En fait, il y a vraiment cette notion de taux sans risque plus le spread de crédit.
03:41 Alors que le taux d'intérêt nominal sera l'anticipation de l'inflation plus le taux
03:45 sans risque plus le risque de défaut, donc plus ce fameux spread de crédit.
03:50 Autre point important que vous savez, mais que je vous rappelle, plus les obligations
03:53 ont des durées longues, plus le taux sera élevé parce qu'à long terme, le risque,
03:58 donc l'incertitude, sera plus grande.
04:00 On a une plus grande incertitude aussi sur l'inflation, sur le risque de défaut, etc.
04:03 Et puis le coût d'opportunité est plus grand, donc c'est très logique que les taux
04:07 long terme soient plus élevés que les taux court terme.
04:10 Ce n'est pas toujours le cas.
04:11 Certaines fois, on voit ce qu'on appelle une inversion de la courbe des taux, mais
04:13 ce n'est pas du tout le sujet de cette émission.
04:16 Donc voilà, juste pour avoir en tête que dans votre choix éventuel d'obligations
04:20 pour investir, vous allez aussi avoir un choix de durée à faire.
04:23 Bien maintenant, si on regarde le panorama des différents rendements à l'heure de cette
04:27 vidéo, en tout cas début décembre 2023, on trouve un peu de tout.
04:32 Les obligations qui vont rapporter le moins, ce sont les emprunts d'État des marchés
04:36 développés.
04:37 J'en ai déjà parlé, c'est ce qu'on considère comme étant globalement les titres sans
04:42 risque.
04:43 En Japon, c'est le mini minimum, on est encore en dessous de 1% de rendement.
04:47 En Allemagne, on est à peine au-dessus des 2%.
04:49 Et puis aux États-Unis ou dans des pays européens un peu moins sûrs que l'Allemagne,
04:54 on va être un peu au-dessus des 4%.
04:56 Alors pourquoi de telles différences ? Pourquoi on a 1% au Japon, 2% en Allemagne, 4% aux
05:01 États-Unis ? Ça dépend déjà de la politique de la Banque centrale, ça dépend de la solidité
05:05 financière du pays, ça dépend de la solidité de la devise aussi, et puis ça dépend de
05:10 l'inflation.
05:11 Par exemple, on a eu plusieurs années de déflation au Japon, ils ont une inflation
05:13 qui est plus faible qu'ailleurs, ce qui explique aussi les taux bas.
05:16 Donc, si vous êtes intéressé par ce type de titres, donc les obligations d'État des
05:21 marchés développés, ce qu'il faut bien comprendre, il faut vraiment avoir conscience
05:24 que vous prenez un risque malgré tout, et ce risque c'est le risque de taux.
05:28 Vous avez un risque de hausse des taux.
05:30 Ce n'est pas parce que vous investissez dans des États qui ont un risque de défaut qui
05:35 est quasi nul, que vous n'avez pas de risque de hausse des taux.
05:38 En fait, le risque de hausse des taux sera plus violent puisque c'est votre principal
05:43 rendement, le risque n'est pas présent, ou n'est quasi pas présent.
05:45 Donc voilà, obligation d'État, vous avez un risque de hausse des taux.
05:48 Si maintenant vous cherchez un peu plus de rendement, parce qu'on a parlé de rendement
05:51 entre 1 et 4 %, vous pouvez toujours vous tourner vers les obligations d'entreprise
05:56 de bonne qualité.
05:57 Dans le monde financier, des entreprises de bonne qualité en termes de risque de crédit,
06:00 on appelle ça « investment grade », vous allez voir souvent les initiales IG.
06:04 En zone euro, sur ces entreprises « investment grade », vous serez environ à 4 % de rendement.
06:09 Aux États-Unis, vous serez entre 5 et 6 % de rendement.
06:12 Et ici, vous le voyez, on commence à avoir un spread de crédit, c'est-à-dire que vous
06:16 allez recevoir un peu plus de 1 % de rendement supplémentaire pour récompenser votre prise
06:21 de risque.
06:22 Donc, quand je dis « rendement supplémentaire », c'est par rapport au rendement des actifs
06:25 sans risque.
06:26 Donc, vous avez toujours le risque de taux, dont j'ai déjà parlé pour les entreprises
06:29 d'État.
06:30 Donc, vous avez toujours un risque si les taux augmentent, mais vous avez en plus un
06:34 risque de défaut, un risque de faillite des entreprises qui reste faible parce qu'on
06:38 parle ici « investment grade » des entreprises qui ont les meilleures notations, donc qui
06:42 ont le moins de risques de défaut.
06:44 Ensuite, si on reste toujours dans les pays développés et qu'on cherche un peu plus
06:49 de rendement, le niveau d'après, ça va être les obligations à haut rendement.
06:52 Donc, elles portent bien leur nom en termes financiers.
06:54 On va souvent parler de « high yield », donc si vous cherchez des ETF, j'en parlerai un
06:58 peu à la fin de cette émission.
06:59 Entreprises qui ont un risque de défaut un peu supérieur, cette fois-ci, vous allez
07:05 avoir un spread qui tourne autour de 4%.
07:07 Donc, vous allez être rémunéré à hauteur de 4% au-dessus du taux sans risque.
07:12 Donc, vous allez trouver un rendement d'environ 7% en Europe et 8% aux États-Unis.
07:16 Alors, effectivement, ça commence à être des taux de rendement intéressants, mais
07:19 il ne faut pas oublier que vous avez le risque de taux plus un risque qui est cette fois-ci
07:23 non négligeable de crédit.
07:25 Et vous le savez, en finance, on n'a rien sans rien.
07:27 On a toujours cette notion de couple rendement/risque.
07:30 Et là, c'est vraiment très important de bien comprendre pourquoi on passe de taux
07:33 à 2, 3, 4% à des taux à 7, 8%.
07:37 C'est bien sûr le risque de défaut.
07:38 Ensuite, si vous voulez sortir un peu de l'Europe et des États-Unis et du Japon, vous pouvez
07:43 aller faire un tour du côté des obligations des pays émergents.
07:46 Alors, vous allez toujours retrouver le même principe, c'est-à-dire des obligations d'État,
07:49 des obligations d'entreprise « investment grade » et puis des obligations d'entreprise
07:54 « high yield ».
07:55 Il y a deux différences majeures dès qu'on commence à parler pays émergents.
07:57 La première, c'est que beaucoup de pays émergents sont moins solides, donc leur dette
08:01 n'est pas considérée sans risque.
08:03 On a même des dettes d'État qui sont considérées « high yield », donc avec un risque de
08:06 défaut qui commence à être important.
08:09 Et puis surtout, vous avez un risque d'inflation et un risque de change.
08:12 En fait, les deux sont souvent liés, c'est-à-dire que s'il y a une entreprise, pardon, un
08:17 État qui a énormément d'inflation, comme la Turquie, ça veut dire que forcément,
08:20 sa monnaie se déprécie.
08:22 Donc, quand on parle inflation, risque de change, c'est souvent très lié dans les
08:26 pays émergents.
08:27 La question ensuite qu'on peut se poser, c'est quand investir dans les obligations ? Oui,
08:30 je l'ai mis dans le titre, donc il faut que j'assume.
08:32 Et moi, j'ai l'impression qu'il y a un peu deux écoles.
08:34 Il y a l'école des prévisionnistes et puis il y a les autres.
08:37 Donc les prévisionnistes, ils vont acheter des obligations quand ils prévoient que l'inflation
08:42 va baisser.
08:43 Ils prévoient que les banques centrales vont baisser leur taux.
08:45 Alors bien sûr, les deux sont liés.
08:46 Les banques centrales vont baisser leur taux ou baissent leur taux quand elles pensent
08:50 que l'inflation est maîtrisée et qu'elles ont suffisamment combattu l'inflation pour
08:56 baisser.
08:57 Et puis, les prévisionnistes, ils veulent aussi, avant d'acheter des obligations, ils
09:00 prévoient qu'il n'y a pas de risque de crédit à venir.
09:03 Donc, en gros, on ne va pas avoir de récession, on ne va pas avoir de crise financière, on
09:06 ne va pas avoir de choses dans ce genre-là.
09:08 Donc, ils prévoient que le spread de crédit va soit se maintenir, soit rétrécir.
09:14 Et pourquoi est-ce qu'il y a ces prévisions sur les taux et puis sur le spread de crédit
09:17 ? Parce que si vous achetez une obligation quand les taux sont à 1% et que le spread
09:23 de crédit est à 2%, donc vous avez un rendement global de 3%, et que les taux se mettent,
09:29 soit le taux sans risque, soit le spread, commencent à augmenter, alors votre obligation
09:34 va fortement baisser pour que ces 3% de rendement s'ajustent au nouveau rendement.
09:40 Donc, si les nouvelles obligations, par exemple, ont un taux de rendement de 6% et que vous
09:44 avez acheté une ancienne à 3%, les nouvelles à 6% vont rapporter deux fois plus.
09:48 Donc, en théorie, vos obligations pourraient presque être divisées par deux.
09:52 Pourquoi ? Parce que si elles passent de 100 à 50, l'ancien taux de rendement de 3% va
09:57 passer à 6% et donc va être équivalent aux nouvelles.
10:02 Donc, dans le monde des prévisionnistes, si vous êtes investisseur prévisionniste,
10:07 que je ne suis pas du tout, je reviendrai bien sûr tout à l'heure, alors vous allez
10:11 essayer de trouver soit des taux et des spreads stables, soit des taux et des spreads qui
10:17 diminuent, mais en tout cas, vous allez éviter d'investir dans un futur qui prévoit hausse
10:21 du taux sans risque ou bien hausse du spread de crédit.
10:24 Et si je devais être un peu taquin avec les prévisionnistes, je dirais que si vous êtes
10:28 assez bon pour prévoir le futur, pour prévoir l'inflation, ce que vont faire les banques
10:32 centrales, etc., pourquoi est-ce que vous vous embêtez avec un actif aussi peu volatile
10:36 que les obligations ? Prévoyez plutôt le futur sur des actifs qui peuvent prendre 100%
10:40 par an.
10:41 Et vous vous en doutez, je ne fais pas partie de la team prévision, j'ai une règle simple
10:45 sur les obligations, je n'investirai jamais, et encore attention, je n'ai pas d'obligation,
10:49 je suis à très long terme, ce n'est pas quelque chose qui m'intéresserait, mais si
10:51 je devais placer de l'argent, si j'avais une partie cash qui reste en cash parce que je
10:56 trouvais avant que les rendements n'étaient pas bons et que j'aimerais l'investir, ma
10:59 règle de base c'est je n'investirai jamais à un taux réel négatif ou trop faible.
11:04 Donc je vous rappelle, le taux réel c'est le taux qui est marqué, par exemple, une
11:07 obligation à 3% dans un monde où l'inflation est de 4%, à un taux de rendement qui est
11:12 négatif de, en gros, c'est pas si simple que ça, mais en gros de 1%.
11:17 Donc ça c'est pour les emprunts d'État, jamais investir à un taux réel négatif
11:20 ou trop faible, évidemment, j'attendrai d'avoir un taux réel qui est correct.
11:24 Ensuite, pour les obligations d'entreprise, je voudrais une rémunération aussi correcte,
11:28 ce fameux spread au-dessus du taux sans risque.
11:30 Jusqu'à récemment, le rendement réel était toujours négatif, sur les emprunts d'État
11:35 en tout cas, mais grâce au déconflement de l'inflation, on arrive aujourd'hui, à
11:40 nouveau sur les emprunts d'État, sur les emprunts sans risque, à avoir un rendement
11:43 réel.
11:44 Donc là, on est sur les emprunts d'État mondiaux, qui va presque toucher les 2%.
11:48 Voilà, donc aujourd'hui, obligations d'État, on peut toucher à peu près 2% au-dessus
11:54 de l'inflation.
11:55 C'est correct, quand je dis c'est correct, c'est pas non plus monstrueux, mais on n'avait
11:59 pas vu ça depuis presque 15 ans, donc je suis obligé de dire que ça reste un rendement
12:02 correct.
12:03 Donc on peut effectivement se poser la question d'investir en obligations d'État, selon
12:07 mes critères, plutôt que d'avoir du cash, si vous avez un horizon d'investissement
12:12 qui est plutôt court.
12:14 Mais je le répète, déjà vous avez un risque de taux, donc si l'inflation revient et si
12:19 les banques centrales remontent leurs taux, ça ne va pas bien se passer.
12:22 Et de mon côté, en tant qu'investisseur long terme, je suis capable de supporter
12:25 plus de volatilité, donc je suis investi en actions.
12:28 Maintenant, pour l'investissement dans des obligations d'entreprise, il faut aussi regarder,
12:32 vous l'avez bien compris, le spread de crédit.
12:34 Aujourd'hui, on vit dans un monde avec des taux de défaut bas, donc les entreprises
12:39 font très peu faillite, on va dire, et dans un monde aussi de spread bas, ce qui est cohérent,
12:44 ça veut dire que le risque de faillite est faible à l'heure actuelle et il est donc
12:48 faiblement rémunéré.
12:50 Mais on voit aussi que le taux de défaut commence à être en hausse, ce qui de mon
12:54 côté m'inciterait à rester prudent.
12:56 Bien sûr, si vous êtes intéressé par les obligations, la question qui revient souvent,
13:00 c'est comment en tant que particulier on peut investir dans des obligations ? Alors,
13:04 vous le faites indirectement si vous avez une assurance vie, que vous êtes investi
13:07 dans des fonds en euros par exemple, mais le moyen le plus simple aujourd'hui, qui
13:12 n'existait pas avant, donc ça c'est à nouveau une super avancée pour les investisseurs
13:16 particuliers, ce sont les ETF, il y a de plus en plus d'ETFs obligataires.
13:19 Et si vous êtes intéressé par l'investissement en ETF obligataire, il va falloir faire principalement
13:26 trois choix.
13:27 Déjà, vous allez devoir choisir la zone géographique, est-ce que vous allez chercher
13:31 plutôt des obligations américaines, européennes, pays émergents, etc.
13:36 Ensuite, évidemment le type d'émetteur d'obligations, est-ce que ça va être plutôt des états,
13:41 plutôt des entreprises, investment grade maintenant que vous avez compris, ou bien
13:44 des entreprises high yield.
13:46 Et puis enfin, la durée restant à rembourser, c'est ça qui va vraiment faire le mix risque
13:54 de taux et risque de crédit que vous allez prendre.
13:57 Je le répète, plus la durée est longue, enfin je le répète, je l'ai dit dans d'autres
14:01 émissions, peut-être pas celle-ci, plus la durée est longue, plus le risque de taux
14:07 va être important.
14:08 Donc si vous avez peur que la BCE ou bien la Fed réaugmente leur taux, plus vous allez
14:13 prendre des ETF courts, par exemple dans des obligations 1 à 3 ans, moins vous allez être
14:18 impacté par ce risque de taux.
14:20 Si vous investissez dans des obligations 10, 20 ou 30 ans, le risque de taux va commencer
14:26 à être très très important.
14:27 Par exemple, la moindre réaugmentation par les banques centrales va fortement impacter.
14:32 Après, sur le risque de crédit, ça vous avez compris, on a en gros 3 groupes, on a
14:36 les états pays développés avec risque de crédit quasi nul, entreprises investment
14:41 grade, petit risque de crédit, et puis high yield, pays émergents, là où souvent avec
14:46 un risque qui est plus élevé.
14:48 Donc, je vous l'ai dit, je répète, vous devez choisir la zone géographique, ensuite
14:55 vous devez choisir le type d'émetteur, état ou entreprise, et enfin la durée.
15:01 Une fois que vous avez choisi en gros dans tous les ETF obligataires, vous allez voir
15:05 que vous avez ces 3 choix à faire.
15:06 Ensuite, les choix qui vous restent à faire, c'est des choix assez classiques sur des ETF,
15:09 c'est-à-dire qu'il va falloir choisir la devise, il va falloir choisir si les revenus
15:12 sont capitalisés ou bien s'ils sont distribués, il va falloir choisir la devise, la place
15:19 de cotation, etc.
15:20 Donc finalement, des choses assez classiques.
15:23 Donc, vous allez vous retrouver par exemple avec bon du trésor américain 1 à 3 ans,
15:28 emprunt d'état européen 3 à 5 ans, obligation d'entreprise européenne 1 à 5 ans, etc.
15:35 Donc, vous voyez, quand vous lisez ça maintenant, vous voyez un petit peu ces 3 points, zone
15:40 géographique, type d'émetteur, et puis durée, et puis ça vous permet en termes de risque
15:44 déjà un petit peu de vous placer.
15:46 Voilà, merci encore de m'avoir suivi dans cette émission.
15:48 Je ne sais pas si les obligations, c'est un sujet qui vous intéresse, vous pouvez me
15:52 mettre ça en commentaire.
15:53 N'hésitez pas, toujours les likes, c'est bien pour le référencement, bah oui, c'est
15:57 un peu la guerre sur YouTube ou sur les podcasts pour avoir des vues, des écoutes, et moi,
16:01 plus j'ai de vues, plus j'ai d'écoutes, plus je suis motivé pour vous faire des
16:04 émissions sympas, donc voilà, n'hésitez pas.
16:06 Je suis toujours preneur d'idées de vidéos ou de questions, vous pouvez me mettre ça
16:09 aussi en commentaire.
16:10 Merci encore pour votre fidélité, et puis à bientôt pour d'autres émissions.

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