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00:00Bonjour à tous, alors je suis très content de vous retrouver après deux semaines de pause. Pour moi,
00:15je suis parti aux Etats-Unis, mais non, je ne vais pas vous parler de l'élection américaine,
00:18je ne vais pas vous parler de Donald Trump. C'est un autre aspect des Etats-Unis dont j'aimerais
00:22vous parler, parce que quand on est fan de bourse, comme moi, comme je pense pas mal d'entre vous,
00:26aller aux Etats-Unis, c'est toujours un peu la fête, c'est toujours un peu comme si on se
00:30retrouvait dans un magasin de jouets, parce que la présence du business, la présence du marketing,
00:34etc. est vraiment flagrante, c'est à un autre niveau complètement, autre niveau que l'Europe
00:39et même que l'Asie. Et même si je sais que c'est un pays qui est extrêmement libéral,
00:43je reste toujours surpris de voir des pubs pour des médicaments, des médicaments avec ordonnance,
00:47par exemple les médicaments du champion danois Novo Nordisk sont en permanence dans les pubs,
00:53le Vegovie est en permanence dans les pubs américaines, on ne peut pas, si on reste un
00:57quart d'heure devant la télé, on est obligé de voir au minimum une pub pour le Vegovie. Même
01:01chose à une époque d'élection, parce que ce n'était pas seulement l'élection américaine,
01:04mais on voit énormément de pubs pour des candidats, pour le Sénat, pour plein d'élections locales,
01:08etc. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui est impressionnant. Et donc ce côté marketing,
01:13on le retrouve dans tous les aspects de la vie américaine. Et de mon côté, en bon touriste,
01:17je me suis dit que j'allais aller voir un match de la NBA. Pourquoi ? Tout simplement parce que
01:20même si je ne suis pas fan de basket, ça reste un show, un spectacle qui est un petit peu mythique.
01:24Et c'est vrai que ce n'était pas forcément évident, parce que je n'avais que deux semaines
01:28aux États-Unis, en visitant que deux grandes villes, Boston et New York. Alors j'aurais adoré
01:33avoir des sièges pour un match au Madison Square Garden à New York. Malheureusement,
01:36ce n'était pas possible. Donc je me suis rabattu sur un match à Boston. Et acheter des tickets
01:40pour la NBA, ce n'est pas si simple, puisque le calendrier était annoncé de mémoire le 16 août,
01:45donc avec tous les matchs de la saison. Donc j'ai mis trois jours pour réagir. Et donc le 19 août,
01:50j'ai acheté mes billets. Et la plupart des billets du stade étaient déjà remplis. Pourquoi ? Notamment
01:56parce que les Boston Celtics avaient remporté la NBA l'année précédente. Donc c'était un match qui
02:01était relativement demandé. Et ce qui m'a surpris aussi, c'était les prix. Parce qu'il restait des
02:05places assez proches du terrain, qui étaient à plus de 500 dollars par place. Et puis des places
02:09beaucoup plus énoiliées, à 150 dollars la place. C'était d'ailleurs le prix minimal. Les pires
02:12places étaient à 150 dollars la place. Et comme je viens plus pour le show que le basket, que je
02:18connais aucun joueur, etc. J'ai acheté finalement les places à 150 dollars. Alors j'ai trouvé ça
02:22très très cher. Mais bon, au final on n'était pas si mal placé. Et j'ai vraiment énormément apprécié
02:26le match. Alors pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Parce que pendant toute mon expérience,
02:31c'est-à-dire de l'achat des tickets, aux achats sur place, tout le côté merchandising, boissons,
02:35nourriture, etc. Les pauses, pendant chaque pause du match de basket, étaient sujet à faire de la
02:41pub. Bien sûr, il y avait les cheerleaders. Mais à chaque fois, on essayait de faire gagner des
02:44choses, etc. Sponsorisé par toutes les marques américaines les plus connues. C'était pour moi
02:49l'exemple parfait du motte dont on parle beaucoup. Vous savez, c'est cet avantage compétitif qui vous
02:54empêche d'être attaqué par vos concurrents. Alors ici, pour la NBA, c'est assez évident. Moi,
02:59le motte, il était clair puisque je voulais voir un match de basket. Et pas un match de basket
03:02universitaire. Je ne voulais pas un match de baseball. Parce qu'au baseball, on s'ennuie.
03:06Enfin moi, je m'ennuie pendant les matchs de baseball. Pas un match de football américain,
03:09parce que je ne comprends rien. Pas un match de hockey. Je voulais un match de basket et un match
03:13de la NBA. Parce que c'est mythique. Parce que chaque équipe, chaque franchise, quand on dit
03:18là-bas est extrêmement soutenue par les locaux. C'est la fête et je voulais participer à cette
03:24fête. Et j'ai vite compris, notamment au moment de l'achat des tickets, mais encore plus quand on
03:27était sur place, que la NBA a très bien compris ce concept de motte. Ils ont très bien compris ce
03:33concept davantage concurrentiel. C'est-à-dire quand il y a des barrières à l'entrée et qu'ils sont
03:36les seuls, ils sont en monopole. Là, il se trouve que c'était autour de la ville de Boston,
03:41mais même dans toute la région, ils sont en quasi-monopole sur ce type de produits. Un petit
03:46peu concurrencé par d'autres sports, mais on sent cette idée de monopole. Et notamment là où on la
03:50sent extrêmement fort, c'est quand on est sur place et qu'on veut s'acheter à manger ou à boire.
03:54Bon déjà, évidemment, la nourriture et les boissons extérieures ne sont pas acceptées,
03:57contrairement à beaucoup de stades en France. Ce qui fait exploser les tarifs sur place. On sent
04:02qu'ils n'ont pas de limite en fait. C'est-à-dire que moi, j'ai dû payer 17 dollars pour une bière,
04:06j'ai payé 12 dollars pour un hot dog, j'ai payé 10 dollars pour un coca. Et là encore, c'était
04:10des prix qui étaient relativement légers parce que le prix des boissons monte pendant les matchs
04:15très demandés. Et dans les playoffs, il paraît qu'on paye encore plus cher. Alors évidemment,
04:18on paye encore plus cher les places qui montent très vite à plusieurs milliers de dollars. Mais
04:23le prix des boissons, de la nourriture, etc. s'envole aussi. Et la grosse différence, j'ai
04:27trouvé avec la France, c'est que la France, bien sûr, quand vous allez voir un match de foot,
04:32vous êtes dans le stade, etc. Vous allez payer plus cher votre nourriture, votre boisson. Mais
04:36on sent qu'il y a quand même des espèces de barrières psychologiques. Si ils se mettent à
04:41vendre 17 dollars une bière quelque part dans un stade, ça va grincer des dents, ça va crier,
04:46etc. Aux Etats-Unis, ils ont tellement cette tournure business qu'ils n'ont aucun problème
04:50avec ça. C'est-à-dire que là, c'était 17 dollars. Mais s'ils pouvaient en vendre à 25 dollars ou à
04:5430 dollars, ils le feraient sans aucun problème. Et cette expérience m'a fait penser aux mottes
04:58dans le sport. Et je me suis dit, mais le foot en Europe, c'est bien pire parce qu'autant aux
05:02Etats-Unis, il y a le basket, mais il y a aussi le football américain, il y a le baseball, il y a
05:06le hockey, etc. En Europe, c'est le foot. Il y a un petit peu de rugby, on est d'accord, un tout
05:10tout petit peu de basket, mais c'est surtout énormément le foot. Donc, ils pourraient
05:13profiter de leurs mottes, de leur avantage compétitif au maximum. Or, ce n'est pas du tout
05:18le cas. Pour vous donner un ordre d'idée, le foot en Europe, c'est un chiffre d'affaires d'environ 20
05:22milliards d'euros. Ça, c'est pour les championnats les plus importants, c'est-à-dire Angleterre,
05:26Espagne, Allemagne, France et Italie. Si on rajoute les autres ligues un petit peu moins
05:31importantes, on passe à 26 milliards d'euros. Alors, vous allez me dire, oui, il y a le rugby,
05:35oui, il y a le basket, etc. Ok, le rugby en France, c'est à peu près 1 milliard d'euros. Si on compte
05:40dans toute l'Europe, on arrive péniblement à 2 milliards d'euros. Le basket, c'est encore moins,
05:45c'est 500 millions. Donc, allez, je vais être un petit peu généreux, on peut dire que les
05:50sports d'équipes européens rapportent 29 milliards d'euros. Ça, c'est le chiffre d'affaires.
05:54Maintenant, passons aux États-Unis. Le sport le plus populaire, c'est, je vous laisse réfléchir
05:58deux secondes, et oui, c'est le football américain avec 19 milliards de revenus,
06:02suivi par l'NBA et le baseball qui sont très proches, autour de 11 milliards de dollars chacun,
06:08suivi par le hockey à 7 milliards. Et même le soccer, même notre foot européen appliqué aux
06:14États-Unis rapporte 1 milliard de dollars. Donc, si on fait la somme, les sports d'équipes américains
06:19rapportent beaucoup plus de chiffres d'affaires, c'est-à-dire 49 milliards de dollars, c'est-à-dire,
06:24si on met en euros, 70% de plus que le foot, le rugby et le basket européen. Et pourtant,
06:29il y a 450 millions de personnes dans l'Union européenne contre 343 millions aux États-Unis.
06:35Il y a plus de 100 millions de plus en Europe. Donc, j'ai fait un chiffre d'affaires par personne et
06:41on est à 130 euros par personne aux États-Unis contre 64 euros en Europe, c'est-à-dire qu'on est
06:47pile au double. Et encore ici, on parle de chiffre d'affaires, mais les clubs sont beaucoup plus
06:51rentables aux États-Unis, ils ont une marge bien plus importante. Vous savez peut-être qu'en Europe,
06:55il y a effectivement quelques clubs de foot qui s'en sortent très très bien, qui gagnent beaucoup
06:58d'argent, mais la plupart des clubs vivotent et il y a beaucoup de clubs de foot qui luttent pour
07:03leur survie. Et notamment en termes de valorisation d'équipes, les équipes américaines sont bien
07:09mieux valorisées, elles valent bien plus cher que les équipes de foot européennes. Par exemple,
07:14le Real de Madrid, vous vous en doutez, c'est l'équipe la plus chère d'Europe qui est évaluée
07:19à peu près à 5,1 milliards d'euros. Suivi par Manchester City, 4,9 milliards d'euros. Manchester
07:26United, 4,8 milliards d'euros. On peut descendre comme ça, le FC Barcelone par exemple est valorisé
07:30à 4 milliards d'euros. Donc on voit la plupart des grosses équipes européennes sont entre 4 et 5
07:35milliards d'euros et ensuite ça descend assez vite. Mais si on regarde aux États-Unis, les
07:39Dallas Cowboys du football américain sont valorisés 9 milliards de dollars. Les New York Yankees,
07:45donc cette fois-ci dans le baseball, 7 milliards. Les Golden State Warriors, donc en basket,
07:497 milliards. Les Patriots en football américain, 7 milliards de dollars. Et si je descends en
07:54dixième position, même les Philadelphia Eagles, donc on est toujours dans le football américain,
07:58valent 6 milliards de dollars. Donc la dixième équipe américaine, les Philadelphia Eagles,
08:04je ne pense pas que ce soit une équipe qui vous parle beaucoup, ils sont encore devant le Real de
08:09Madrid, c'est-à-dire ils sont encore devant l'équipe la mieux valorisée de l'Europe. Alors
08:14à quoi c'est dû ? Est-ce que c'est uniquement dû au fait que je paye ma bière 17 dollars ? Mais
08:18pas uniquement. Il y a évidemment, et ce n'est pas le sujet de cette vidéo, il y a l'amour des
08:21américains pour le sport. Ça c'est clair, il n'y a pas photo. Mais il n'y a pas que ça, il y a
08:25aussi l'aspect business et c'est ça qui m'intéresse ici. Il y a une énorme différence, déjà dans le
08:30modèle économique. Pourquoi ? Parce que les ligues sportives, donc la NBA, la NFL pour le football ou
08:37bien la ligue de baseball, appartiennent aux équipes de sport. Donc si vous voulez être
08:41actionnaire de la NBA, il faut racheter une équipe de basket. Ce sont les équipes de basket qui
08:46détiennent la NBA et donc qui touchent les revenus de la NBA. Et là où c'est assez malin, c'est
08:51que les ligues, donc la NBA en l'occurrence, mais c'est vrai pour toutes les autres, elles gèrent les
08:55droits de diffusion et le merchandising et ensuite elles répartissent les revenus entre équipes. Donc
09:00toutes les franchises sont stables financièrement et même les équipes les moins performantes ont
09:04des revenus qui sont élevés parce que ce n'est pas basé sur le classement, ce n'est pas basé sur la
09:09notoriété. On n'a pas du tout comme en Europe une petite poignée de clubs très riches et puis la
09:14grosse majorité des autres clubs qui sont très pauvres. Et d'ailleurs dans les ligues américaines,
09:17il y a des plafonds salariés, il y a des salary caps qui sont en place pour limiter les dépenses
09:22des équipes. Comme ça, ça empêche les grandes équipes de dominer financièrement et ça favorise
09:27la compétition, la compétitivité. Et pour rappel, la ligue 1 en France est détenue par une
09:32association, la ligue de football professionnel. C'est donc la ligue de football professionnel qui
09:36va répartir l'argent au club, donc c'est un petit peu le même principe si vous voulez, mais
09:39l'énorme différence c'est que c'est en fonction de la performance sportive, donc du classement,
09:44de la notoriété et de l'historique du club. Donc une fois que vous êtes un gros club avec
09:49beaucoup d'argent qui a pu attirer les stars, donc forcément la notoriété et aussi le classement,
09:55etc. En fait ça va être maintenu, c'est à dire que les clubs les plus riches vont rester les
09:59plus riches, les clubs les plus pauvres vont rester les plus pauvres, les plus riches vont
10:02rester les meilleurs en termes de performance, les plus pauvres vont rester les moins bons,
10:05etc. Donc ça fait énormément de mal au business du foot en général. Autre point qui permet aux
10:11ligues américaines de maximiser leurs revenus, c'est que eux évidemment ils ont toujours ce
10:15prisme business. Donc ce qu'ils font, c'est qu'ils négocient beaucoup mieux que les européens les
10:19droits de diffusion, les droits de diffusion télé et ils vont optimiser le nombre de matchs par
10:23saison. C'est à dire qu'il y a certains sports où ils vont limiter un petit peu le nombre de
10:28matchs pour avoir des tickets vendus très très cher et pour ceux qui se vendent très très bien,
10:32au contraire, ils vont pouvoir allonger le nombre de matchs et ils sont, voilà,
10:35chaque ligue a atteint un nombre de matchs par saison qui va maximiser le revenu. Ensuite,
10:41est-ce que j'ai besoin de mentionner le marketing, le branding, je veux dire le nombre d'articles,
10:45casquettes, maillots, etc. vendus est hallucinant. Vous regardez dans la rue, il y a toujours des
10:49casquettes de baseball, il y a toujours des maillots de basket, il y a toujours ce genre de
10:54trucs autour de vous. La valeur des marques est beaucoup plus forte, je veux dire la marque PSG
10:58n'a rien à voir avec la marque des Lakers par exemple. On est vraiment, ou des Yankees,
11:02on est à un autre niveau. Ensuite, le sport aux Etats-Unis, c'est bien plus qu'un sport,
11:05c'est un show, c'est un spectacle, ce qui attire un public beaucoup plus large que le public
11:10européen. Le public européen, c'est un public, notamment dans le foot, c'est un public très
11:13masculin, fan de sport. Vous n'allez pas au match de foot pour vous divertir, vous y allez pour
11:21regarder un match. En tout cas, beaucoup moins qu'aux Etats-Unis où c'est vraiment un show,
11:27même si vous n'êtes pas très fan, vous y allez, vous mangez vos nachos, etc. En regardant le
11:30football américain, même en regardant ça d'un coin de l'œil, ça se fait beaucoup plus.
11:35Enfin, dernier point, les ligues et les équipes arrivent à maximiser le revenu de leur stade et
11:42c'est là où ma bière à 17$ entre en jeu. Il y a des sponsors partout, on est tout le temps en
11:46train de vous proposer d'upgrader votre place, votre nourriture, une visite des vestiaires,
11:53etc. Il y a des offres VIP dans tous les sens, donc on sent que le marketing joue à fond.
11:57Est-ce que je retiens de tout ça, après avoir comparé les chiffres d'affaires des sports
12:00américains avec les chiffres d'affaires des sports européens, après avoir comparé les
12:03valorisations des équipes américaines avec les équipes européennes, c'est que oui, c'est très
12:07bien d'avoir un mote, et c'est la même chose pour une entreprise, c'est très bien d'avoir des
12:10barrières à l'entrée, un avantage concurrentiel, etc. qui fait que vous êtes un petit peu les
12:14seuls sur votre domaine. Mais ensuite, il faut un vrai talent de gestionnaire, de management,
12:19de marketing, etc. pour maximiser les clients que vous avez captés. Et c'est là où les
12:23Américains sont très très très forts, beaucoup plus forts que les Européens.
12:26Et pour vous le prouver, un dernier chiffre, c'est que je vous ai dit que le soccer,
12:31donc le football européen quand il est joué aux Etats-Unis, rapportait un milliard de dollars par
12:36an aux Etats-Unis. Et ça, ça m'a fait un petit peu tiquer, j'ai trouvé ça beaucoup. J'ai trouvé
12:40ça beaucoup parce que quand j'ai regardé combien rapportait le foot en Europe, et notamment en
12:46France, en France c'est 2,3 milliards. Le chiffre d'affaires des clubs, pour être plus précis,
12:50le chiffre d'affaires des clubs est de 2,3 milliards d'euros par an. Et en cherchant
12:54les chiffres, le chiffre exact sur le soccer, je suis tombé sur les chiffres d'affaires de toutes
12:59les équipes cœurs américaines, et je suis tombé sur la somme de 1,9 milliard de dollars, ce qui
13:05fait 1,8 milliard d'euros. Donc le soccer américain rapporte 1,8 milliard d'euros aux équipes et 2,3
13:14milliards d'euros pour la France. C'est complètement fou. C'est-à-dire que le niveau de revenu qui est
13:20généré est quasiment le même que le niveau de revenu français. Pourquoi ? Parce qu'on se rend
13:24compte que sur le marché français, le PSG rafle la mise, ils ont plus de 800 millions d'euros de
13:28chiffres d'affaires contre, je vous le disais, 2,3 milliards pour le total des clubs français,
13:33ce qui est complètement énorme. Et on voit que leur manière de réfléchir, leur manière de
13:38coopérer, de se répartir le gâteau, etc. permet de maximiser le gâteau. Donc on a toujours
13:43l'imaginaire que les États-Unis c'est la pure compétition, que c'est très sauvage, etc. Mais
13:49en tout cas sur la partie club de sport, ils ont trouvé un moyen assez malin de collectiviser,
13:55ce qui est relativement rare aux États-Unis, mais de collectiviser les gains qui permet d'avoir
13:58au global un gâteau plus gros. Et étonnamment, le sport européen, en tout cas le foot européen,
14:03est tellement plus concurrentiel qu'on se retrouve avec des aberrations type PSG, Real de Madrid,
14:08Manchester City, Manchester United, etc. C'est des énormes clubs. Et puis la majeure partie des
14:13autres clubs qui galèrent et ils n'ont pas réussi à créer les mêmes marques que les clubs de sport
14:18américains. Je trouvais assez drôle finalement de comparer les sports US avec les sports européens.
14:23Qu'est-ce que vous en pensez ? Surtout si vous êtes probablement bien plus connaisseurs que
14:26moi sur la partie foot ou bien sur la partie sport américain, vu que je ne connais rien.
14:30Donc voilà, moi j'ai trouvé sympa de regarder cette partie du business. N'hésitez pas à me
14:34mettre en commentaire ce que vous pensez de tout ça. J'ai trouvé ça sympa et j'aime bien ce côté
14:38chaud, ce côté aussi très patriote des Américains, patriote chauvin où on supporte l'équipe locale,
14:44c'est tout à fait normal. Il n'y a pas du tout de côté beauf d'être un fan de l'équipe de
14:48baseball du coin, alors qu'en France, il faut l'avouer, ça peut arriver. Voilà,
14:53dites-moi ce que vous pensez de tout ça en commentaire et je vous dis à bientôt pour une autre vidéo.