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00:00 Salut à tous et bienvenue dans cette nouvelle émission dans laquelle je vais parler de Warren
00:15 Buffett. Warren Buffett, le meilleur investisseur du monde. Alors est-ce vraiment le meilleur
00:19 investisseur du monde ? Je ne sais pas. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que c'est l'un des
00:23 meilleurs investisseurs du monde. La preuve, c'est que c'est bien sûr l'investisseur qui a réussi à
00:28 créer le plus de patrimoine, à gagner le plus d'argent. Et ce que je vous expliquais dans une
00:32 vidéo assez récente, c'était que s'il avait atteint un niveau aussi extrême de gains, c'était plus
00:39 dû à sa longévité, au fait qu'il avait réussi à maintenir les intérêts composés pendant
00:44 extrêmement longtemps. C'était plus dû à ça qu'à sa performance elle-même. Mais j'aimerais
00:48 qu'on parle justement de cette performance aujourd'hui, performance assez incroyable,
00:51 puisque sur sa période d'investissement, Warren Buffett a eu une performance annualisée de 20%,
00:56 alors que sur la même période, le S&P 500 a une performance annualisée de 10%.
01:01 Et l'une des questions qui est discutée dans le monde financier, c'est est-ce que cette
01:05 performance est due au talent ou à la chance ? Je ne vous cache pas que la plupart des gens
01:09 pensent que cette performance est due au talent, mais en fait, celui qui a mis un peu les pieds
01:12 dans le plat, c'est Nassim Taleb. Nassim Taleb qui est célèbre pour ses livres, et notamment
01:17 le "Hasard sauvage" dans lequel il parle notamment de cette question de chance dans les résultats
01:21 des traders ou des investisseurs. Et en fait, ce que nous dit Nassim Taleb, c'est que si les
01:26 performances sur les marchés étaient totalement aléatoires, et que c'était un peu du pile ou
01:31 face si vous voulez, et qu'on prenait un suffisamment grand nombre d'investisseurs
01:34 pendant une certaine période, il y aurait toujours des investisseurs qui allaient par
01:39 chance gagner année après année, ce qui fait qu'au bout d'un moment, ils auraient une performance
01:43 totalement incroyable, mais c'est purement de la chance. C'est comme si vous prenez suffisamment
01:46 de gens qui jouent à pile ou face, vous allez à un moment trouver quelqu'un qui a tiré 20 fois
01:50 pile par exemple, et si pile c'est le marché gagne, il a pris les bonnes positions, ça veut dire
01:55 que vous aurez comme ça ce qu'on appelle un outlier, quelqu'un qui est vraiment en dehors des autres
01:59 et qui aurait une performance totalement hallucinante. Alors moi, vous savez, j'aime bien faire ce genre
02:03 de calcul, donc j'ai fait ma petite simulation de mon côté. J'ai pris 1000 investisseurs qui
02:09 démarrent tous avec 100 euros et qui peuvent faire soit 2% de performance dans l'année,
02:14 soit 20% de performance. Alors c'est du pur hasard, à chaque fois, chaque année, il y a 50% de chance
02:20 de faire 2%, 50% de chance de faire 20%. J'ai fait ça pendant 40 ans. Et si on regarde à la fin des
02:26 40 années, on voit de grosses disparités. Alors c'est plus sympa sous forme de graphique.
02:33 A chaque fois que ça recalcule, parce que mes 1000 portefeuilles, je peux les recalculer quand je veux,
02:37 et là dans ces tirages, en fait, ces 40 tirages x 1000, sur ces 40 000 tirages, on voit qu'il y a
02:43 quelqu'un qui termine en partant de 100 euros, qui termine avec 24 000 euros sur ce graphique. Si je
02:48 refais une actualisation, voilà, il y a à nouveau quelqu'un qui bat. Sur les graphiques dans Excel,
02:53 on ne peut pas dépasser 255, donc je passe en histogramme pour voir ce que donne un petit peu
02:59 ma répartition. Et on voit qu'on a régulièrement quelqu'un, donc là j'ai refait un nouveau tirage,
03:05 et il y a deux personnes, deux investisseurs qui sont dans la tranche 28 000, 29 000 en partant de
03:12 100 euros, alors que la plupart ont des autres sur les 40 ans, qui terminent avec des portefeuilles
03:18 autour de 4, 5, 6 000 euros. Et on voit que si je refais retourner ces tirages, il y a régulièrement
03:26 quelqu'un qui sort du lot, une ou deux personnes, encore deux personnes dans la tranche 24 000,
03:30 25 000, et j'ai beau faire tous ces tirages-là, donc à chaque fois, à nouveau, je fais recalculer
03:35 mille piles ou faces pendant 40 ans, et je vois que si je fais tourner mes calculs, j'ai toujours,
03:42 toujours, toujours, une, un ou deux investisseurs qui terminent par exemple dans la tranche 40 000,
03:48 41 000 avec 100 euros de départ. Alors en tant qu'actionnaire de Berkshire Hathaway,
03:54 la holding de Warren Buffett depuis plusieurs années, ça pourrait m'inquiéter un peu en disant
03:58 que peut-être que moi aussi j'ai participé à la chance de Warren Buffett, mais que finalement,
04:04 voilà, c'est que ça, c'est que de la chance, donc ça pourrait s'arrêter demain. Mais heureusement,
04:08 deux chercheurs ont étudié la performance de Buffett de 1976 à 2006, donc sur 30 ans quand
04:14 même, et d'après eux, l'ampleur de la surperformance de Berkshire Hathaway rend la
04:18 théorie de la chance extrêmement peu probable. D'après eux, la performance de Buffett vient du
04:23 talent, pas soit de la chance, soit d'une prise de risque supérieure, parce que ça c'est une autre
04:28 possibilité. Et oui, ce risque c'est un point important parce que ce qui est souvent méconnu,
04:33 c'est que Warren Buffett utilise le bilan de Berkshire Hathaway pour prendre de l'effet de
04:36 levier, et sur la durée d'investissement, il a eu un effet de levier moyen de 1,7, donc c'est
04:41 quand même pas négligeable, et on voit que ça explique une partie de sa performance de 20% contre
04:47 10% pour le S&P 500. Autre chose qui est drôle dans cette étude, c'est quand les chercheurs
04:52 montrent un graphique avec le ratio d'information. Alors le ratio d'information, qu'est-ce que c'est ?
04:56 En fait, c'est une variante du ratio de Sharpe, c'est le rendement du portefeuille par rapport à
05:00 son indice de référence, qu'on divise par la volatilité, donc ça permet de juger du couple
05:05 rendement risque d'un gérant. Et si on regarde le ratio d'information sur tous les fonds qui ont
05:10 plus de 40 ans de longévité, ce qu'on voit c'est une belle loi normale, donc c'est une courbe en
05:15 cloche si vous voulez, avec quelques gérants moins bons que la moyenne qui sont à gauche,
05:19 ensuite on a beaucoup de gérants autour de la moyenne, c'est la forme de cloche, et puis quelques
05:24 gérants à droite avec une meilleure perf que les autres. Et puis, encore plus à droite que tout le
05:28 monde, donc avec un meilleur ratio rendement risque, il y a Warren Buffett. Et si on fait la même
05:33 chose, donc toujours on regarde la distribution des ratios d'information sur 40 ans, mais cette
05:37 fois-ci pour les actions, en fait pour toutes les actions qui ont plus de 40 ans d'historique,
05:41 on a toujours cette courbe de gauche, cette cloche qui est bien distribuée autour de la moyenne,
05:45 et puis tout à droite avec un ratio bien meilleur que toutes les autres actions, il y a Berkshire
05:50 Hathaway, la holding de Warren Buffett. Et c'est vrai que quand on a ce graphique sous les yeux,
05:54 on a du mal à croire que c'est de la chance, mais si on se rappelle de mes simulations que j'ai
06:00 fait juste avant sous vos yeux, oui on a du mal à croire que c'est de la chance, mais on se dit
06:03 qu'il y a toujours une possibilité que ce soit de la chance, et c'est ça que veut dire Nassim
06:07 Taleb. Nassim Taleb ne dit pas que la performance de Buffett c'est forcément de la chance, il dit
06:12 qu'on ne peut pas exclure que c'est de la chance, même si c'est ce qu'ont fait les chercheurs dans
06:16 l'étude en question. Alors on peut se dire, si c'est du talent, donc ce que pensent la plupart
06:21 des gens, y compris moi, si c'est vraiment du talent, ça veut dire qu'on a coté en bourse,
06:26 sur la bourse américaine, une holding qui est gérée par le meilleur investisseur du monde,
06:31 qui prend extrêmement peu de frais, puisque ce meilleur investisseur du monde ne prend depuis
06:35 40 ans qu'un salaire de 100 000 dollars par an. En plus il a toute sa fortune investie dans cette
06:40 holding, donc il y a, comme je vous le mentionnais dans une vidéo précédente, dans une émission
06:45 précédente, il a du skin in the game, il a toute sa fortune là, donc il va vraiment essayer d'avoir
06:48 la meilleure performance tout en gérant au mieux possible son risque. Alors est-ce que pour autant
06:53 c'est une si belle affaire que ça ? Alors oui, Merck sur Attaway c'est une magnifique entreprise,
06:57 mais le problème c'est que la performance, j'allais dire la surperformance de Warren Buffett
07:02 par rapport à la bourse, elle s'essouffle. En fait, ses plus belles années, elles ont clairement
07:05 été dans les années 70, dans les années 80, et puis ça baisse graduellement pendant les années
07:10 90, les années 2000, jusqu'à aujourd'hui. Et là on peut se dire, mince, Buffett a perdu son talent.
07:15 À nouveau, c'est pas si simple. En fait, son premier problème, c'est la taille de Berkshire.
07:19 C'est fini le temps où il pouvait dénicher une petite entreprise de 100 millions à un bon prix,
07:25 et puis voir le cours de bourse doubler en deux, trois ans. C'est pas qu'il peut plus le faire,
07:29 mais c'est qu'en fait ça n'aurait quasiment pas d'intérêt, parce que vu la taille de Berkshire
07:33 Attaway, 800 milliards de capitalisation, en fait il passerait beaucoup trop de temps pour
07:39 dénicher cette entreprise de 100 millions qu'il pourrait potentiellement voir doubler,
07:43 parce qu'un gain de 100 millions, en fait, ça ne représente rien pour Berkshire Attaway. Donc,
07:47 il est obligé de faire des paris beaucoup plus gros, des paris à coût de 2 milliards. Donc,
07:52 son univers d'investissement s'est énormément réduit. Et d'ailleurs, quand on connaît le
07:58 style de Buffett des années 70-80, on voit bien que c'est plus du tout ce qu'il fait aujourd'hui.
08:03 Il y a ce mythe autour de Buffett qui ne vend que rarement ses positions. Et pourquoi je parle de
08:09 mythe ? Parce que oui, c'est ce qu'il fait aujourd'hui, un portefeuille qui est extrêmement
08:12 stable, mais à sa grande époque, c'était un investisseur très actif et ça c'est souvent
08:17 méconnu. Une étude a analysé les positions de Warren Buffett de 1980 à 2006, parce que vous
08:22 savez que toutes ces positions, comme toute entreprise américaine, sont publiées tous les
08:27 trimestres. Vous pouvez trouver ça dans les rapports 13F de la SEC. Et en étudiant les 2140
08:34 publications, les chercheurs ont trouvé des chiffres vraiment très intéressants, et notamment sur la
08:38 période de détention médiane de Buffett, qui est de 1 an. Donc ça veut dire qu'il a détenu 50% de
08:45 ses positions moins d'un an. Et en fait, les positions long terme, elles sont relativement
08:49 peu nombreuses, puisqu'il n'y a que 20% des positions qui ont été détenues plus de deux ans.
08:54 Et même certaines fois, c'est très court, il y a 30% des positions qui ont été détenues moins de
08:58 six mois. Donc ça casse un peu le mythe, on est d'accord. Mais d'un autre côté, puisqu'on est
09:03 toujours sur ce thème de chance ou talent, je me dis que le fait qu'il ait été un investisseur
09:08 actif avec même des petits côtés trader parfois, ou à faire du market timing ou autre, c'est que
09:12 je me dis que ça renforce la probabilité que ses résultats soient dus au talent plutôt qu'à la
09:17 chance. Si vous devez analyser les résultats de quelqu'un qui a gagné 1000%, et que vous avez
09:22 d'un côté quelqu'un qui a investi 1000% dans une seule action, et puis vous avez quelqu'un qui a
09:27 gagné 1000% mais en faisant 100 transactions. En fait, la probabilité que le premier ait eu de
09:33 la chance en sélectionnant une seule valeur qui ait fait 1000%, elle est très élevée. Alors que
09:38 pour le deuxième, et c'est 100 transactions, ça commence à être de plus en plus faible. En fait,
09:42 plus on a de transactions, plus la probabilité que ce soit dû à la chance est faible. Alors,
09:46 il n'y a pas que la taille qui explique la passivité d'Warren Buffett sur ses positions,
09:50 il y a aussi le fait que sur de nombreuses positions qu'il détient maintenant depuis
09:53 très longtemps, il a quasiment que de la plus-value. Donc, il a cette plus-value latente
09:58 qui n'est pas taxée aujourd'hui. D'ailleurs, les Américains parlent de potentiellement taxer les
10:01 plus-values latentes. Mais s'il devait les revendre, en fait, il serait taxé. Donc, il
10:05 aurait un montant plus faible à réinvestir. Et ça, c'est quelque chose qui le dérange,
10:11 même si parfois dans quelques interviews, il dit que non, parce qu'il faudrait qu'il retrouve des
10:16 entreprises avec des rentabilités supérieures. Mais bon, mettons de côté cette partie fiscale.
10:20 Il y a un autre point qui est extrêmement, pour moi, même une évidence, c'est que les marchés
10:25 aujourd'hui sont beaucoup, beaucoup plus efficients que dans les années 90. Et dans les années 90,
10:31 ils étaient déjà beaucoup plus efficients que dans les années 70. Parce qu'aujourd'hui,
10:34 le moindre débutant en bourse, ça fait deux semaines, il commence à découvrir un petit peu,
10:39 etc. Il prend un stock screener, vous savez, on peut choisir les différents critères pour filtrer
10:45 toutes les entreprises qu'on veut. Il va mettre des critères. Voilà, je veux une capitalisation
10:49 boursière minimum de temps et je veux tant de rendement sur le capital, je veux tant de dettes,
10:53 bla bla bla. Il va faire son petit truc et en 10 minutes, il aura filtré peut-être 5000 actions.
10:59 Il aura trouvé, selon ses critères, les 20 meilleures. Mais ça, dans les années 70,
11:04 ce qui prend aujourd'hui 10 minutes, aurait pris une équipe de 10 analystes pendant un an. Donc,
11:09 c'est vraiment, on ne se rend pas compte, mais les outils d'aujourd'hui font que mécaniquement,
11:12 trouver des pépites comme Buffett le faisait dans les années 70, c'est beaucoup plus compliqué.
11:17 Et ce qui est aussi intéressant quand on étudie les performances de Buffett, c'est de voir son
11:21 profil de risque. Parce que quand on dit Warren Buffett bat les indices boursiers, etc. Bon,
11:25 ça ne nous apprend pas grand-chose. Ce qui est intéressant, c'est de voir quand il les bat.
11:28 Et Buffett a tendance à faire moins bien que le marché dans les marchés haussiers et à faire
11:33 mieux dans les marchés baissiers. Alors, le plus flagrant, c'est bien sûr le bear market,
11:38 le marché baissier de 2000-2002, où Buffett gagne 17% quand le marché baisse de 50%. Mais
11:44 si on regarde précédemment, on sait qu'il a raté une grosse partie de la hausse. Même chose pour
11:49 le marché haussier 2002-2007, où le S&P 500 va gagner 90% et Buffett ne va gagner que 56%.
11:57 Ensuite, après 2007, le marché baissier de la crise de 2008, Buffett va perdre 41% de son
12:05 portefeuille quand le S&P 500 perd 56%. Et il ne faut pas oublier que Buffett a toujours eu
12:11 énormément de bancaires dans son portefeuille. C'est d'ailleurs le portefeuille historiquement
12:15 qui a représenté la plupart des actifs de Warren Buffett. Et puis, sur le gros bull market qui a
12:22 suivi 2008, il a aussi fait moins bien que le S&P 500. Il a donc finalement un profil assez prudent,
12:30 assez défensif, et pourtant, il arrive à surperformer le marché à long terme, ce qui est
12:35 très intéressant parce que souvent, on a tendance à voir un peu l'inverse. Et là, je trouve que ça
12:40 peut aider un peu les investisseurs prudents, les investisseurs défensifs à se dire "ce n'est pas
12:46 parce que j'ai une approche défensive que je ne peux pas battre le marché". Alors, chance ou
12:51 talent, je penche clairement pour le talent, comme je vous le disais. Mais ce qui est sûr, c'est que
12:54 Warren Buffett reste un sujet d'étude inépuisable pour les investisseurs, notamment grâce à sa
12:58 transparence. Ce qui est vraiment sympa avec Buffett, c'est qu'il va régulièrement expliquer
13:02 ses plus grosses erreurs, pourquoi il les a faites, etc. Donc, cette transparence est très
13:08 intéressante. Vous pouvez l'écouter dans des conférences. Il faut absolument lire ses lettres
13:13 aux investisseurs si vous maîtrisez l'anglais. Ce n'est pas qu'elles soient extrêmement compliquées,
13:17 mais je ne crois pas qu'elles aient été traduites. C'est toujours très intéressant de lire les
13:23 lettres actuelles, mais aussi les lettres passées. C'est un petit peu de boulot, effectivement. Il y
13:27 a aussi plein de bouquins sur Warren Buffett. Il y a sa biographie officielle "L'effet de boule de
13:31 neige", etc. Donc, ce n'est pas ce qui manque, les informations sur Warren Buffett. Mais ce qui est
13:35 sympa, c'est que c'est quelque chose qui est très facile d'accès. Il ne parle jamais technique,
13:40 il ne parle quasiment jamais de ratio, etc. C'est souvent beaucoup de bon sens. Donc,
13:45 quel que soit votre style d'investissement, c'est toujours intéressant d'étudier Warren Buffett,
13:49 d'autant plus quand on remet un petit coup de projecteur sur ses performances. Ça nous rappelle
13:54 à quel point c'est hallucinant. N'hésitez pas à me dire en commentaire si pour vous c'est de la chance
13:58 ou si c'est du talent. Moi, j'ai choisi mon camp. Merci encore pour votre fidélité. N'hésitez pas,
14:03 bien sûr, à vous abonner, à cliquer sur la petite cloche sur YouTube pour avoir les
14:07 notifications en podcast. Mettez-moi des commentaires, c'est super sympa. Quand ils
14:12 sont bons, dans l'ensemble, ça va. C'est toujours bien et ça permet d'avoir une meilleure visibilité.
14:15 Merci encore et à bientôt pour une autre émission.