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  • il y a 3 jours
Vendredi 11 avril 2025, retrouvez Benjamin Chemla (Président & fondateur, Shares) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00Générique
00:00Le dernier quart d'heure de Smartbourg, chaque soir c'est le quart d'heure thématique et le thème ce soir c'est celui de l'enjeu de l'épargne salariale.
00:16Quelques jours, quelques semaines après la semaine de l'épargne salariale, nous en parlons avec Benjamin Schemla à mes côtés, cofondateur et CEO de Chers.
00:25Bonsoir Benjamin, merci beaucoup d'être là à Chers, donc FinTech, plateforme d'investissement digitale qui commence à être quand même bien connue dans l'univers avec une série d'ambassadeurs et d'ambassadrices emblématiques, c'est ça aussi qui a fait le succès de Chers, Benjamin ?
00:43Ça a permis de créer une forme de notoriété.
00:44Je pense aux soeurs Williams, c'est un pour ceux qui n'ont pas suivi.
00:47Oui, on a eu la joie de faire venir Venus et Serena Williams à Paris à Vivatec il y a un an pour lancer une belle campagne et ça a été assez formidable, effectivement elles sont les ambassadrices de notre plateforme, donc on est très satisfait.
00:59Au-delà de la notoriété qu'a pu acquérir Chers ces dernières années, ce qui m'intéressait c'est le partenariat que vous avez noué avec AXA France, c'était justement à l'occasion de la semaine de l'épargne salariale fin mars, Benjamin.
01:11Partenariat où vous allez, alors vous chers, aider AXA France à déployer une offre moderne, j'ai envie de dire des choses comme ça, d'épargne salariale.
01:23Vous allez nous raconter ce partenariat, mais j'ai pris conscience ces dernières années de l'importance de l'épargne salariale, c'est peut-être un marché de 200 milliards aujourd'hui en France si je dis que cette bêtise.
01:31Mais c'est surtout, et c'est des gens professionnels de l'épargne salariale qui m'ont expliqué, c'est parfois, pour un Français, statut salarié bien sûr, c'est peut-être le seul moment de sa vie où il sera en contact avec les marchés financiers et l'investissement en actifs financiers.
01:48Et ça donne à ce marché-là quand même une caractéristique assez cruciale peut-être même pour un bon nombre de Français.
01:53Absolument, bon d'abord ce partenariat, je crois que c'est l'histoire d'une plateforme, une FinTech Shares qui existe depuis 2021 et qui en fait a construit, on a construit chez Shares une plateforme complète front to back.
02:07Donc pour ceux qui nous écoutent, ça veut dire vraiment les interfaces, mais c'est aussi toute la partie gestion, la partie administrative, la tenue de compte, les éditeurs, les avis d'opérer, les reporting, etc.
02:16Donc c'est vraiment une nouveauté, c'est un secteur qui avait peu été bousculé, celui de l'infrastructure financière sur de la chaîne titre, c'est-à-dire compte-titres, compte-titres pro, PEA, PER, mais également épargne salariale.
02:29Et donc c'est vraiment ce qui nous a distingué de nos camarades FinTech, c'est qu'on a été dans le dur, dans le moteur, construire l'infrastructure.
02:37Et ensuite on rencontre AXA. Et en fait, vous avez raison, l'épargne salariale c'est le futur.
02:42C'est vraiment le futur, c'est déjà un mouvement qui est en marche, en dix ans, les encours, vous avez dit 200 milliards, ils se sont multipliés par deux.
02:50Donc s'il y a un mouvement qui est extrêmement à la faveur de l'épargne salariale, il s'accompagne par une évolution réglementaire, donc il y a eu la loi Pacte, puis ensuite la loi Partage,
03:00et l'une et l'autre en fait ont amené des dispositifs davantage fiscaux, d'une part, mais ensuite ça a été plus loin,
03:06puisque la loi Partage a prévu que les entreprises de plus de 11 salariés, rentables depuis trois exercices, doivent mettre en place un dispositif d'intérêt et de participation.
03:17Donc en gros, si on résume, ça intéresse de plus en plus de monde, c'est en train de rentrer dans l'évolution réglementaire,
03:24et à côté de ça, les plateformes, c'est-à-dire les back-office, les infrastructures qui portent cette économie, elles sont très old school.
03:31Donc c'est ça l'opportunité, et quand on a dit ça, on a tout dit, donc on a rencontré AXA, on s'est tapé dans la main, et on s'est dit allons innover ensemble, allons créer quelque chose d'assez révolutionnaire.
03:40Comment on accélère justement ce rapport des Français avec l'épargne salariale ? De quoi ils ont besoin aujourd'hui ?
03:48Qu'est-ce que vous êtes en capacité de leur proposer que le marché ne leur a pas proposé jusqu'à présent ? Comment vous voyez se développer cette offre-là, Benjamin ?
03:55Je pense que c'est la rencontre entre la technologie et l'agilité d'une start-up.
03:59On ne va pas se mentir, dans une start-up on peut aller vite, on recrute des gens, on attire des talents, notamment des développeurs, etc.
04:06Donc on a l'agilité et en même temps la réassurance d'un acteur comme AXA, leader de marché, qui est rassuré.
04:11Donc finalement c'est cet ensemble qu'on a pu proposer quelque chose, qu'on propose quelque chose, qui est aux couleurs d'AXA.
04:19Donc c'est vraiment la plateforme d'AXA.
04:20Vous êtes en marque blanche.
04:21On est en marque blanche, on est l'éditeur de logiciels, on édite une solution logicielle front-to-back comme expliqué,
04:26mais c'est bien AXA qui est aujourd'hui totalement maître de sa proposition, avec déjà une position de leader de marché.
04:34Et donc ils vont pouvoir proposer très prochainement des interfaces innovantes, des parcours innovants et disrupter l'expérience finalement des épargnants.
04:43Et les épargnants ils en ont besoin parce que, effectivement vous l'avez dit, les salariés aujourd'hui, ils sont finalement face à l'épargne salariale un petit peu aussi perdus.
04:52Ils ont besoin de comprendre à quoi j'ai le droit, qu'est-ce que c'est que ces produits qu'on me propose, comment naviguer.
04:59Et donc l'une des manières de résoudre leurs problèmes, c'est de leur offrir aussi une expérience qui est à la hauteur de leurs attentes.
05:05Mon expérience personnelle, plan d'épargne d'entreprise qui doit dater de 15 ou 20 ans maintenant, on était encore en train de remplir à la main, tous les mois ou tous les ans,
05:17la répartition, je veux que ça aille sur tel fonds, ça se faisait encore à la main, sans aucun accompagnement de quoi que ce soit.
05:23Si on vous envoyait le prospectus des fonds distribuibles...
05:26C'est obligatoire ça.
05:26Oui, évidemment obligatoire, mais j'allais dire, c'est un minimum qui est un peu aride pour un salarié.
05:34C'est quoi le type d'expérience qu'on peut imaginer justement dans cette relation entre AXA et Shares et le salarié demain ?
05:43Écoutez, je vous laisserai un peu la surprise de la diffusion de cette plateforme très prochainement, parce que ça fera l'objet évidemment d'une communication dédiée.
05:51On peut apporter du conseil, ça peut aller au-delà du simple pilotage de ces investissements ?
05:54Aujourd'hui, l'attente des salariés, je pense qu'elle est connue de tous, les salariés attendent d'abord des univers d'investissement, donc il y a une manière de comprendre l'univers d'investissement.
06:04Il faut savoir que dans l'épargne salariale, on n'a pas de titre vif, on n'a pas d'action, vous êtes ici chez Smart Bourse, on n'investit pas dans la bourse américaine en direct.
06:11Toutefois, on peut s'exposer via des fonds, actifs, passifs, au marché, donc c'est ça l'exposition dont on parlait tout à l'heure.
06:19On peut aussi faire des choix plus prudents, du monétaire, etc. On va retrouver en fait la même chose.
06:25Le choix de l'environnement financier, c'est celui d'AXA, mais c'est aussi crafté aux besoins et à la demande du client, j'ai envie de dire de l'entreprise cliente.
06:34Nous, en tant que plateforme, notre objectif, c'est d'avoir la souplesse de permettre tout ça, de façon très simple, très rapide.
06:40Et ensuite, que visuellement, on puisse comprendre ce à quoi on a le droit, ce à quoi ça correspond, pour pouvoir mener les bons choix.
06:47Dans le modèle économique de Shares, la partie B2B, c'est une partie importante, ça va devenir une partie importante.
06:56Là, aujourd'hui, c'est à travers l'épargne d'entreprise, l'épargne salariale, mais il y a d'autres axes de développement B2B pour une plateforme comme la vôtre,
07:02qui s'est créée avec le retail, quand même, au départ.
07:05On est parti du retail.
07:06On arrive aux 100 000 clients en retail, donc c'est une satisfaction.
07:10Mais c'est vrai qu'on a été contacté par un grand nombre d'acteurs, aussi bien dans l'épargne individuelle,
07:16qui, elle aussi, a besoin d'être dépoussiérée, si je peux le permettre, que dans l'épargne collective.
07:22Et on s'est dit que, sur le terrain de l'épargne collective, nous, on n'allait pas proposer quelque chose, finalement, en direct.
07:26On a une plateforme en marque blanche qui est à la disposition, évidemment, d'AXA, dont on se félicite, de ce partnership.
07:34Mais on a aussi une logique, chez Shares, de mettre à disposition de professionnels notre plateforme.
07:39On a lancé Shares Pro à destination des CGP, conseillés en gestion de patrimoine, il y a quelques mois.
07:43Ils sont plus de 200, aujourd'hui, à avoir rejoint la plateforme.
07:46Ça leur permet, en fait, de créer des comptes à leurs clients, de les gérer, de proposer des allocations, etc.
07:51Et, en fait, c'est hyper intéressant, parce qu'au niveau du retail, il y a une compétition qui est féroce.
07:55Elle est là, d'acteurs français, historiques, mais aussi d'acteurs pan-européens.
08:00C'est un marché saturé ?
08:01Et c'est un marché qui est à faible marge et qui est assez saturé.
08:03Où on peut faire la différence, et on veut faire la différence avec, nous, la singularité, qui est qu'on a plein d'enveloppes.
08:10On a le compte-titrage pour les personnes morales, le PEA, le PER bancaire.
08:13On a annoncé le rachat d'un PER bancaire il y a quelques mois.
08:16Donc, on a cette faculté d'avoir plein d'enveloppes.
08:18Mais c'est vraiment sur le B2B et le B2B2C, si vous me permettez les ambicismes,
08:22que là, il y a évidemment un boulevard, et c'est là-dessus qu'on travaille beaucoup.
08:25Et le fait, vous le disiez au départ, Benjamin, le fait d'être parti avec la maîtrise de l'infrastructure,
08:31de tout ce qu'on ne voit pas, ça, c'est un avantage énorme dans le monde du B2B.
08:36C'est une barrière à l'entrée très importante par rapport à d'autres concurrents que vous pouvez avoir sur le retail ?
08:41Vous savez, je terrerai les noms des partenaires pour l'instant, mais aujourd'hui, on est en discussion active avec des gens
08:46qui nous demandent de remplacer des plateformes qui ont parfois 40-50 ans et qui ont été codées en COBOL.
08:51Pour ceux qui nous écoutent, le COBOL, c'est un langage qui existait à une certaine époque, mais qui n'existe plus.
08:55Donc, on vient remplacer des technologies qui sont vraiment anciennes.
08:59Et donc, on n'est pas plus intelligents.
09:01Vraiment, on n'est pas plus intelligents.
09:02On est juste la prime au dernier arrivé.
09:05Quand on part en 2021, qu'on n'a pas de legacy, qu'on n'a pas de stock, qu'on n'a pas plein de couches de code les unes sur les autres,
09:13on peut forcément faire beaucoup de choses.
09:14Et donc, on serait en fait mal avisé de ne pas en profiter en mettant à disposition des gros acteurs nos technologies.
09:23Le plan de route pour Shares, effectivement, c'est aussi un déploiement géographique, Benjamin.
09:30Quels sont un peu les objectifs et le calendrier que vous avez pour déployer Shares un peu partout dans le monde ?
09:38Nous, on est présents aujourd'hui physiquement avec des bureaux à Londres et à Cracovie.
09:42Donc, à Cracovie, on a notre centre d'excellence de support avec nos salariés, nos équipes.
09:47On a également pas mal d'équipes à Londres, dont est issu mon cofondateur,
09:51qui était d'ailleurs par le passé chez un autre néo-courtier assez successful.
09:55Et donc, aujourd'hui, nous, notre ambition, elle est européenne.
09:58On est un acteur qui, en plus d'être éditeur logiciel, mais on est aussi évidemment une entreprise régulée,
10:02pas se porter en Europe.
10:03Et donc, on a un terrain de jeu qui sera l'Europe très prochainement.
10:07Comment ça se passe en ce moment-là, dans des marchés comme ça ?
10:10Alors, vous êtes aussi quand même la plateforme, mais au contact direct du client particulier, du client final.
10:17Dans les moments un peu de secousse, on a beaucoup parlé d'une nouvelle génération d'investisseurs depuis le Covid,
10:21alors qu'il y a très bien vu le point bas du Covid en mars 2020,
10:25qui n'a pas connu forcément de moments de marché aussi perturbés que celui qu'on vit en ce moment, Benjamin ?
10:33Effectivement, dans une période agitée, on constate un volume de flux supplémentaire.
10:39Donc ça, j'ai envie de dire, c'est commun à la totalité des marchés.
10:44Nous, aujourd'hui, c'est vrai qu'on essaie d'avoir un outil qui permet de répondre à aussi des enjeux d'éducation financière.
10:50Sur notre plateforme retail, vous avez un module de type social media, réseau social,
10:55qui vous permet de suivre peut-être les portefeuilles pour s'en inspirer d'utilisateurs un peu plus avertis.
11:01Et donc, c'est vraiment ça, toute notre démarche initiale.
11:03C'est partout où on peut, on veut simplifier, démocratiser, mais aussi favoriser l'éducation financière et la prise de décision à viser.
11:11Donc, dans un moment comme ça, notre mot d'ordre, c'est pas de panique, pas de panique.
11:15Et effectivement, c'est souvent dans des mouvements de panique, avec les fameux biais cognitifs en bourse,
11:20qu'on peut être amené à perdre.
11:22Et l'aspect, pour finir, l'aspect plateforme plus social, qui est l'ADN de départ de shares, si j'y dis pas de bêtises, Benjamin,
11:31ça marche, ça fonctionne sur tous les marchés de la même manière ?
11:35Ça fonctionne sur des marchés anglo-saxons, moins en France aujourd'hui ?
11:40Il y a encore du travail à faire sur le marché français de ce point de vue-là ?
11:43Non, je pense que ça a été un vrai différenciateur de lancement, qui a suscité un intérêt pour notre plateforme.
11:49Mais ça reste une fonctionnalité aujourd'hui qui est moins core.
11:53C'est un vrai différenciateur qui accompagne notre objectif d'éducation financière sur un public retail.
11:59Aujourd'hui, vraiment le refocus de shares, c'est vraiment d'être une plateforme complète, multi-enveloppe,
12:06extrêmement technologiquement efficace.
12:08Et c'est ce qui nous permet de faire à la fois du B2B et du B2C, parce qu'on a cette agilité,
12:12et c'est la même infrastructure qui est sollicitée.
12:15D'accord. Mais l'aspect social est un outil complémentaire, enfin de complémentarité.
12:18Tout à fait, sur le retail.
12:19Merci beaucoup Benjamin. Merci d'être venu nous parler de shares,
12:22et des enjeux autour de l'épargne salariale, je rappelle, avec ce partenariat qui a été annoncé il y a deux ou trois semaines à peine,
12:29avec AXA France.
12:30Benjamin Chemla, le cofondateur et CEO de shares,
12:32qui est avec nous l'invité de ce dernier quart d'heure de Smart Bourse ce soir.
12:35Smart Bourse vous a été présenté par Silex.
12:46Conseils en investissement, produits structurés, gestion d'actifs, technologie.

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