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00:00Léal Métro, premier fournisseur et livreur de produits frais et locaux aux restaurateurs partout en France, vous présente
00:08Sud Radio 10h-11h, Fergno fait le marché
00:12Bonjour les amis, bon dimanche à tous ! Qui n'a pas encore fait son marché ?
00:17Ah, il y en a de nombreux effectivement ! Et dans votre grand panier ce matin,
00:21eh bien je dirais une émission très composite, plein de succès, plein de victoires, plein de bonheur !
00:28On aime ça hein, parce que la restauration française, elle s'affiche haut et fort,
00:32et pas seulement la restauration, les métiers de bouche en général.
00:35Allez, on va tout de suite commencer notre palmarès !
00:37Sud Radio, Fergno fait le marché
00:40Je suis ce matin en présence de Ramzi Saad, qui est le vainqueur des palmes d'or de la restauration,
00:47avec son restaurant Attica. Bonjour Ramzi !
00:50Bonjour Vincent !
00:51Merci d'être venu ce dimanche matin pour nous parler d'abord des palmes d'or,
00:56et puis de ce concept de restauration qui sort un peu de l'ordinaire.
01:00Nous on aime bien ça, ce qu'on appelle des restaurants expérientiels.
01:04Merci de me recevoir, oui oui, on peut l'appeler ça.
01:07On peut l'appeler comme ça, ça veut dire qu'en fait c'est presque plus un voyage que simplement un repas,
01:12on va le comprendre dans une seconde.
01:15Alors d'abord, les palmes d'or de la restauration, du Leader's Club,
01:18c'est un vieux concours qui met en œuvre un peu les gens du métier,
01:24qui vont élire chaque année les plus méritants ou les nouveaux concepts.
01:28Vous, vous avez donc reçu la palme d'or qui est le premier prix, ça vous a surpris ?
01:34Oui, je ne m'attendais pas à ça du tout.
01:36Surtout que le Leader's Club est plus focus innovation en ce moment,
01:40c'est ça ce qui les intéresse, c'est qui est en train d'innover à la pointe de notre métier.
01:44Donc j'étais extrêmement surpris, c'est la première victoire pour Attica à cette échelle,
01:49et je ne m'attendais pas à ça du tout.
01:51Alors votre restaurant il est à Paris, Attica.
01:54En face de Notre-Dame.
01:55Qu'est-ce que ça veut dire Attica ?
01:57Attec c'est le grenier en anglais, c'est où on stocke les objets qui nous aident à voyager dans le temps,
02:02et Ticket c'est un billet d'avion pour voyager à travers l'espace,
02:05et Attec Attica c'est voyager dans le temps et l'espace pour découvrir les cultures du monde.
02:09C'est déjà conceptuel rien que dans le mot, c'est important,
02:12mais vous c'est un peu votre dada parce que vous vous présentez comme le fondateur et directeur artistique du restaurant.
02:20Ce n'est pas la première personne à qui on pense en général directeur artistique,
02:23on pense plutôt au chef.
02:25Évidemment, et Attica c'est un bouquet.
02:28Mon job c'est d'être le fleuriste, de rassembler plusieurs fleurs,
02:31dont la plus grande est la partie restauration, la cuisine,
02:34mais on a plein d'autres fleurs, il y a le métier audiovisuel,
02:36il y a le métier de l'art plastique, de sculpture, de peinture,
02:41on a l'art olfactif, on travaille de la parfumerie chez Attica,
02:44la musique, la sommellerie, le métier de service,
02:47et toutes ces belles fleurs se rassemblent ensemble pour vous exposer une culture du monde.
02:51C'est un univers en fait, c'est une bulle dans laquelle on rentre et on est immergé,
02:56c'est un restaurant expérientiel je disais, et immersif.
02:59Oui.
03:00C'est comme ça que vous pourriez le définir ?
03:02Je me méfie en ce moment du mot immersif parce que ça veut tout et rien dire,
03:09c'est un mot qu'on a un tout petit peu surutilisé les quelques dernières années.
03:13Moi je m'occupe beaucoup sur le mot expérience, restaurant expérientiel, expérience culinaire.
03:19Ou même spectacle ?
03:20Aussi.
03:21C'est un show en fait ?
03:22Il y a des gens qui nous disent que c'est un moment hors du temps,
03:24nous l'idée c'est de mettre en scène l'assiette,
03:27parce que j'ai compris très tôt dans ma vie que la gastronomie c'est la porte de découverte culturelle la plus importante.
03:31Quand vous voyagez, la première chose que vous faites c'est vous manger dans un restaurant local.
03:34C'est ce qu'on rapporte en général dans les souvenirs.
03:36La valise, c'est le plus important, mais à elle seule elle n'est pas suffisante.
03:42Donc pour moi, pour découvrir les cultures du monde, il faut pousser plus loin que la gastronomie,
03:46et donc les autres formes d'expression culturelle.
03:48Alors on le comprend à travers ce que vous nous dites, les cultures du monde,
03:52c'est ce qui transparaît parce que c'est un restaurant qui change de thème en plus.
03:57Au moment des pâmes de restauration, vous étiez sur un thème Pays Basque,
04:01mais ça bouge tous les combien de temps chez vous ?
04:03Chaque six mois on change de thème, et là le mois prochain on va changer,
04:07et on pense même un jour être comme un cinéma et avoir plusieurs programmes en même temps.
04:13Ah oui, plusieurs films, plusieurs salles, plusieurs pistes de boxe.
04:17Pas nécessairement plusieurs salles, parce que j'ai visité 12 150 immeubles à Paris pour trouver le bon,
04:22donc je ne pense pas qu'il y ait 15 000 immeubles à Paris,
04:25donc dans les 3000 restants je ne sais pas si je vais trouver un lieu...
04:27Mais au moins des séances différentes, avec des univers différents.
04:29Exactement, vous arrivez à une certaine séance, on présente une certaine culture dans toutes ses expressions,
04:34et une autre séance, c'est une autre culture.
04:36Ramzi Saad, c'est quoi votre parcours pour arriver à cet outil incroyable ?
04:44Moi je suis Libanais-Canadien, j'ai grandi dans une famille modeste au Liban, j'ai peu voyagé,
04:50et ma manière de découvrir les cultures du monde s'est faite localement.
04:53J'étais amoureux du Japon, j'ai mangé tous les sushis de Beyrouth, 125 kilos...
04:59Tous les sushis de Beyrouth !
05:01On apprend qu'il y a énormément de sushis à Beyrouth !
05:03J'y suis arrivé à 125 kilos, et vous comprenez que ce n'est pas assez.
05:06Aujourd'hui, pour découvrir le Japon, il faut s'intéresser à d'autres formes d'expériences culturelles,
05:09que ce soit l'art japonais, la musique et autres.
05:11Et donc c'était cet amour pour le voyage et la découverte,
05:14et je suis moitié ingénieur, moitié cuisinier,
05:16donc la partie multisensoriale aussi vient de mon cerveau gauche et droite,
05:21c'est que j'aime bâtir des choses, je suis un ingénieur de bâtiment,
05:24mais aussi je suis cuisinier.
05:26Donc nous d'abord, on partage un cœur,
05:29on donne notre cœur aux gens chaque soir, chaque soir, chaque soir,
05:32et notre métier, ce qui est intéressant,
05:34c'est que c'est un métier de spectacle, comme vous l'avez bien dit,
05:37et donc on est uniquement aussi bien que notre dernière performance.
05:40Si le meilleur acteur du monde, le soir où vous venez, ça tourne pas,
05:44vous n'allez plus jamais en bien être.
05:46Et donc c'est ça ce qui est difficile dans notre métier,
05:48et c'est pour ça que j'ai mis l'ingénierie, la technique au service du service,
05:52pour rendre le show.
05:54Et le chef, évidemment...
05:55Qui est votre chef ?
05:56C'est Sangwa Shin, il s'appelle.
05:58Sangwa est de culture coréenne, il a travaillé à Londres et à Paris,
06:01et il met Paul dans ce projet depuis l'ouverture.
06:04Et Sangwa a très vite compris le projet, et il l'a intégré,
06:08et il a compris comment la cuisine doit avoir une certaine relation à l'audiovisuel.
06:12C'est un travail très spécifique ce qu'on fait,
06:15parce que notre monnaie la plus importante d'Adkia, c'est le temps.
06:19Nous, on gère les secondes.
06:21Nous sommes le premier restaurant au monde qui travaille aux secondes,
06:23parce que quand la bergère termine de parler,
06:26le cheesecake doit sortir.
06:29Parce que tout est synchronisé, tout est millimétré à travers les cinq sens,
06:33ça rend la cuisine un challenge à lui seul.
06:35Ça veut dire que si on n'a pas fini son assiette, on vous la retire ?
06:38Non, pas du tout.
06:40Parce que nous sommes un restaurant...
06:42Parce qu'il y a quand même cet impondérable, c'est le public.
06:44C'est simple, si c'est ça.
06:46On a plus d'impondérables, comme un enfant a cassé un verre de vin,
06:49ou des choses pareilles.
06:51Et donc évidemment, on a bâti toute une souplesse dans la technologie,
06:55pour pouvoir en live recoder le show,
06:57et lui donner plus de temps,
06:59pour donner au service et à la cuisine le temps nécessaire au client,
07:02pour que tout le monde passe un super moment.
07:04Est-ce qu'on pourrait dire que, Atika,
07:07c'est à la restauration ce qu'un parc à thèmes est au théâtre ?
07:11C'est-à-dire qu'on s'immerge,
07:14on vit une expérience à travers des univers différents,
07:17d'ailleurs, au travers du repas, au long du repas ?
07:20On peut évidemment aller dans ce sens-là.
07:23Je vais utiliser une phrase d'un homme que je respecte énormément,
07:25Alain Ducasse, il était chez nous il y a trois semaines.
07:27Monsieur Ducasse me disait,
07:29« Atika, c'est un instant contemporain,
07:31c'est pour les gens d'aujourd'hui qui aiment voyager,
07:33qui sont très inondés par de l'information,
07:36ils ont vu beaucoup de choses.
07:38Aujourd'hui, ce qui est très difficile dans notre métier,
07:41c'est de créer de la mémoire à l'éphémère.
07:43Les gens voient tellement de choses sur TikTok,
07:45en deux minutes, vous pouvez consommer 10 000 GB d'informations.
07:48Et donc la question, c'est comment se rappeler d'un moment humain ?
07:52Ça se devient chaque jour de plus en plus difficile.
07:54Et donc pour moi, Atika, c'est un restaurant qui travaille
07:57dans le sens de la mémorabilité,
07:59de pouvoir encadrer dans le marbre ce moment
08:03que vous avez passé avec quelqu'un que vous aimez.
08:05Et on vous donne le setting, l'outil, le background,
08:08la mise en scène qui facilite,
08:11rend ce moment inoubliable.
08:13C'est cher ?
08:14Notre premier menu, c'est à 95 euros,
08:17pour trois temps.
08:19On a pris tout le menu de dégustation,
08:21avec les amuse-bouches, tout ça.
08:24C'est pas donné, mais c'est un show,
08:26c'est un dîner spectacle.
08:28Pour beaucoup de gens, Atika, c'est un cadeau qu'on l'offre
08:31une fois à quelqu'un qu'on aime ou à soi-même.
08:34C'est pas un restaurant qu'on va faire chaque jour,
08:36mais on a bâti cette saisonnalité
08:38pour pouvoir recevoir les gens plusieurs fois.
08:41Je suis extrêmement sensible au côté économique,
08:44parce que je viens d'une famille extrêmement modeste,
08:47et j'ai tout fait pour rendre le prix le moins cher possible.
08:50Que ce soit accessible au plus grand nombre.
08:52On parle, vous et moi, du restant gastronomique,
08:56qui est au sous-sol.
08:57Mais nous, au rez-de-chaussée, on a le bar à vin,
09:00qui est quasi bistro-bar à vin.
09:02Et là, on est à des assiettes qui commencent à 6-7 euros.
09:05Et là, on a aussi travaillé les cultures
09:08à travers l'art et la gastronomie,
09:10mais cette fois-ci l'art analogue,
09:12et la bistronomie, et non pas la haute gastronomie
09:14comme dans la salle immersive au sous-sol.
09:16Donc on crée tout ça, voilà.
09:18Il me faut des exemples, Ramzi,
09:20de ce qu'on va trouver dans l'assiette en ce moment chez vous.
09:23Parce qu'on a du mal à imaginer,
09:25on se doute qu'il y a des écrans, il y a du son, il y a de la musique,
09:27il y a peut-être des éléments qui rentrent,
09:29mais dans l'assiette, il y a quoi ?
09:31On va vous parler de deux assiettes, par exemple,
09:34qui me parlent en ce moment.
09:36Nous, on danse entre modernité et tradition.
09:38Donc une assiette plutôt sur la tradition,
09:41on a la deuxième assiette dans le menu cinq temps,
09:44c'est bacalao al pilpil, qui est la morue salée,
09:47c'est le plat emblématique du Pays Basque,
09:49avec une sauce pilpil qui est blanche,
09:51et d'habitude elle est blanche, mais on a travaillé en noir,
09:53avec l'encre de sèche, pour rendre hommage à tous les bilboins,
09:55les gens de Bilbao, qui ont bâti l'Espagne
09:57à travers leur travail dans des mines de charbon.
09:59Donc ça allie un peu gastronomie, économie et histoire.
10:03On a un cheesecake aussi,
10:06mais c'est un cheesecake très moderne.
10:08De brebis.
10:10J'ai entendu qu'il y avait une bergère tout à l'heure.
10:12Bien sûr, c'est ça.
10:14On a un cheesecake qui est travaillé en parfait,
10:16donc en crème glacée, qui l'allège énormément.
10:18Le cheesecake basque est d'habitude cuit.
10:20Au blanc d'œuf battu en neige ?
10:22Pour l'alléger.
10:24Mais cette fois-ci,
10:26on a utilisé un grand secret des grands-mains basques,
10:28qui est que 5% de l'appareil fromage, c'est du bleu.
10:30Ah ouais !
10:32Pour donner un petit truc,
10:34un goût indéfinissable,
10:36qu'on n'identifie pas, mais qui réveille le machin.
10:38C'est cette longueur en bouche,
10:40cette finition un peu salée,
10:42un peu umami, qu'on n'arrive pas à expliquer.
10:44On dit pas aux gens qu'on a ce bleu,
10:46quand on sert, et après on leur demande de deviner.
10:48On dit « Ah, vous avez mangé du bleu sans vous en rendre compte ! »
10:50Et les gens s'éclatent.
10:52Vous demandez quand même les allergies avant le déjeuner.
10:54Bien sûr, bien sûr.
10:56Mais ce qui est très intéressant, c'est Atika,
10:58vu le cadre, est un restaurant qui pousse
11:00des gens à essayer des choses qu'ils n'ont jamais essayées.
11:02J'ai des enfants de 4 ans qui goûtent tout,
11:04et qui nous envoient des lettres écrites
11:06à la main la semaine d'après.
11:08Combien de couverts ?
11:10On a 30 couverts.
11:12Pour les particuliers, on fait des événementiels aussi.
11:14Je suppose que ça se réserve à l'avance,
11:16parce que vous êtes un petit peu pris d'assaut.
11:18Tant mieux ! Surtout avec les palmes,
11:20c'est bien logique.
11:22En ce moment, on est un peu pris, mais même à une semaine,
11:24les gens peuvent trouver encore.
11:26Il reste 30 secondes.
11:28Vous ouvrez, vous obtenez ce succès
11:30au moment où Paul Perret ferme Ultraviolet
11:32à Shanghai.
11:34Vous y voyez une sorte de transmission ?
11:36Paul, c'est une énorme inspiration.
11:38C'est le pain du travail
11:40expérientiel dans l'assiette pour moi.
11:42C'est un projet très différent.
11:44Paul travaille sa cuisine, c'est son histoire.
11:46Moi, je suis un ouvrier qui met en avant
11:48l'histoire des autres personnes, des autres cultures du monde.
11:50Paul est une énorme inspiration.
11:52Il a aussi son restaurant,
11:54aujourd'hui à Paris, dans Le Crayon.
11:56Il faut absolument aller l'essayer.
11:58C'est Ultraviolet, c'est quelque chose que j'avais envie de faire,
12:00mais je n'ai pas pu.
12:02Trop tard ! Moi aussi, je vous le dis.
12:04Mais ce n'est pas grave, on entend bien parler.
12:06Merci en tout cas, Ramzi Saad, d'être venu
12:08et d'Atika, je suis sûr qu'on a donné envie
12:10à ceux qui nous écoutent de s'immerger
12:12dans cette culture,
12:14multiculture de votre restauration.
12:16Je vous souhaite bon vent.
12:18Nous, on reste ensemble et on va changer d'ambiance.
12:20On part à la Foire aux Boudins
12:22de Mortagne aux Perches, après la pub.
12:24Léal Métro, premier fournisseur
12:26et livreur de produits frais et locaux
12:28aux restaurateurs partout en France,
12:30vous présente.
12:36Une belle mosaïque ce matin
12:38dans le panier du marché,
12:40puisqu'on a maintenant, on va sauter,
12:42faire un saut de puce, revenir une semaine en arrière,
12:44le week-end dernier, c'était née
12:46la Foire du Boudin
12:48à Mortagne aux Perches. C'est pas beau, ça ?
12:54Moi, j'adore. C'est complètement,
12:56on va dire, l'héritière
12:58de ces foires et marchés du Moyen-Âge,
13:00même.
13:02J'ai avec moi en ligne ce matin
13:04Dominique Vaud, qui est à la fois l'organisateur
13:06et conseiller municipal
13:08à la ville de Mortagne aux Perches.
13:10Bonjour, Dominique.
13:12Bonjour, Laurent.
13:14La foire, elle doit être assez ancienne,
13:16cette foire. Bon, je suppose que
13:18pas si ancienne pour la
13:20dénomination Foire aux Boudins,
13:22mais la foire paysanne à Mortagne aux Perches,
13:24elle existe depuis un bout de temps.
13:26Oui, effectivement, depuis le Moyen-Âge,
13:28plusieurs foires et marchés importants
13:30avaient lieu à Mortagne.
13:32C'était la foire de la Micaremme.
13:34Voilà, la foire de la Micaremme.
13:36Et dans un pays
13:38de cochons, comme
13:40le Perche, ça a toute son importance.
13:42Depuis quand est-ce que c'est devenu
13:44une foire et une institution de la ville,
13:46Dominique ?
13:481962-63.
13:50Voilà. Et donc,
13:52on peut dire qu'elle est à maturité, cette foire.
13:54Comment ça s'est passé le week-end
13:56dernier ? Ça a bien marché, cette année ?
13:58Très bien. Une très belle édition
14:00avec une fréquentation record et un nombre
14:02d'exposants en hausse.
14:04Vous sentez que les Français
14:06viennent de plus en plus loin à la foire aux Boudins ?
14:08Oui.
14:10Il y a même des étrangers qui viennent. On a même
14:12une petite anecdote, si vous voulez.
14:14Nous, les anecdotes, on aime bien, dans le monde du Boudin.
14:16Il y a Ruth, une Irlandaise,
14:18vivant à la frontière de l'Écosse.
14:20Elle a eu la bonne surprise,
14:2235 ans plus tard,
14:24de retrouver sur un stand,
14:26totalement par hasard, la famille
14:28qui l'avait accueillie comme fille au père en 88
14:30près de Bordeaux. Oh, j'adore !
14:32J'adore l'idée. Surtout une Irlandaise
14:34qui vit en Écosse. Déjà, on est bien
14:36dans l'ambiance.
14:38Et elle les a retrouvées
14:40derrière le stand ou devant le stand ?
14:42Derrière le stand.
14:44C'était un producteur de Bordeaux.
14:46Voilà.
14:48Trop génial. Plein d'amour,
14:50plein de bonheur.
14:52Les visiteurs qui viennent,
14:54ils viennent chercher quoi ?
14:56Évidemment, on va parler dans un instant
14:58du concours du Boudin
15:00de Mortagne aux Perches.
15:02Ils viennent chercher quoi dans cette foire ?
15:04Il y a beaucoup de stands très différents.
15:06C'est que de la gastronomie ?
15:08Il y a de la gastronomie, de l'artisanat
15:10et ce qu'on retrouve tout
15:12particulièrement dans une foire à exposition.
15:14Moteurs, motos, fenêtres, banques,
15:16assurance, rénovation de l'habitat.
15:18Comme un salon, mais un salon
15:20un peu fermier.
15:22Et on a quand même
15:24le grill qui est notre
15:28votre point fort.
15:32D'accord. Génial.
15:34J'ai passé un coup de fil
15:36à Jean-Claude Gauthiery. Bonjour Jean-Claude.
15:38Oui, bonjour Vincent.
15:40Jean-Claude Gauthiery.
15:42Lui, il a un titre qui fait
15:44envie dans le monde charcutier.
15:46Il est grand maître de la confrérie
15:48du goût de boudin.
15:50Depuis quand Jean-Claude ?
15:52Alors, depuis le 19 décembre
15:541985.
15:56Oh bah dites donc ! C'est pratiquement une dictature.
15:58Vous lâchez pas le poste facilement vous.
16:00Non mais je suis en train
16:02de constituer mon dossier
16:04de retraite. Mais c'est votre
16:0640e anniversaire là ?
16:08C'est le 40e concours
16:10que je présidais.
16:12Et vous dire que précédemment
16:14c'était mon papa
16:16qui l'a assumé depuis
16:181968. Génial.
16:20Une sorte de monarchie de droits divins
16:22chez les Gauthiery. Je me suis
16:24retrouvé à ce poste malheureusement
16:26suite à son décès brutal.
16:28Et donc on m'a nommé à ce poste
16:30là par intérim. Et
16:32tous les ans on renouvelle le contrat
16:34d'intérimaire. Je vous pose la question
16:36évidente. Quand vous avez
16:38endossé le costume
16:40est-ce que vous aimiez déjà
16:42le boudin à l'époque autant qu'aujourd'hui ?
16:44Oui oui
16:46bien sûr qu'on
16:48a été bercé dans le boudin alors
16:50que nous ne sommes pas du tout issus de
16:52famille charcutière. C'est peut-être
16:54pour ça. Mais percherons !
16:56Mais percherons quand même !
16:58Mais percherons d'adoption en plus.
17:00Percherons d'adoption. Mais vous savez
17:02les accourus comme on dit
17:04par chez nous parfois amènent
17:06beaucoup de valeurs ajoutées.
17:08Evidemment parce qu'on n'a
17:10pas le nez dans le guidon. On se rend
17:12compte de la chance qu'on a.
17:14La chance qu'on a.
17:16Et puis nous, non charcutiers
17:18nous n'avons aucun intérêt personnel
17:20et nous faisons ça par amour
17:22du province et par amour
17:24de notre terroir et de notre territoire.
17:26Moi je peux comparer, excusez-moi
17:28je ne veux pas me mettre en avant mais je suis vice-président
17:30de la 5A, l'association des
17:32amateurs d'Andouillette Authentique
17:34l'association Mical.
17:36C'est pareil, c'est du grand bénévolat.
17:38On le fait pour la beauté du métier
17:40et la beauté du produit.
17:42Alors ce concours
17:44du Boudin de Mortagne
17:46il est célèbre dans le monde entier.
17:48Il y avait
17:50combien de candidats cette année Jean-Claude ?
17:52Alors il faut
17:54vous dire qu'habituellement,
17:56le premier concours il a eu lieu en
17:581963.
18:00Il regroupait 9 charcutiers.
18:02Il est ensuite devenu
18:04régional, national, international.
18:06Le record de
18:08participation date
18:10de 1976
18:12avec 716
18:14participants.
18:16716 participants.
18:18Et puis depuis
18:20nous naviguons
18:22entre 5 et 600 participants
18:24et malheureusement nous avons été
18:26victimes du phénomène Covid
18:28et puis
18:30nous sommes en train de
18:32récupérer petit à petit
18:34notre taux de participation post-Covid
18:36et cette année
18:38nous étions plus de 400
18:40donc avec l'ambition
18:42de réatteindre les 500 l'année prochaine
18:44et de reprendre notre vitesse de croisière.
18:46Venu du monde entier Jean-Claude ?
18:48Alors venu de toute l'Europe
18:50Il n'y a pas de japonais ?
18:52Cette année
18:54nous n'avions pas de japonais.
18:56Parce que généralement ils aiment bien
18:58la charcuterie française.
19:00Nous avons des aïeux du Japon
19:02et nous
19:04avions aussi
19:06du boudin qui vient d'Amérique du Nord
19:08du Québec.
19:10Parce que nous avons une antenne de la
19:12Confrérie au Québec.
19:14Ah ben voilà !
19:16Nos cousins de la belle province
19:18ils font le boudin comme chez nous ?
19:20A l'oignon ?
19:22Je vais vous dire que grâce à la
19:24Confrérie du goût de boudin
19:26nous avons restauré les liens du sang.
19:28Ah j'aime bien !
19:30Frères de sang !
19:32Frères de sang dans le boudin !
19:34Parce que
19:36140 familles
19:38à l'époque étaient parties
19:40peupler la Nouvelle France.
19:42Et dans ces familles
19:44il y avait un dénommé Pierre Boucher
19:46qui a fondé une ville
19:48qui s'appelle Boucherville.
19:50Et Boucherville célèbre maintenant
19:52le boudin. Nous avons envoyé
19:54les charcutiers leur réapprendre à faire du boudin
19:56et maintenant il y a
19:58un concours de meilleurs boudins à Boucherville.
20:00Alors Jean-Claude, sans plus
20:02attendre, parce que moi vous me donnez faim
20:04d'abord on n'a pas dit que c'est évidemment du boudin noir
20:06d'ailleurs le boudin blanc
20:08c'est pas du boudin.
20:10Par exemple, le boudin est du noir.
20:12Oui oui, c'est le boudin noir.
20:14Voilà, soyons précis, c'est pas le boudin des Ardennes
20:16le boudin dretel qui est blanc.
20:18Et ensuite, dites-moi
20:20qui a remporté, parce qu'il y a plusieurs
20:22catégories, mais qui a remporté
20:24le titre international
20:26cette année ?
20:28Alors, le prix international
20:30c'est un
20:32Allemand, c'est
20:34une dame, Madame Anna Burckhardt
20:36qui est
20:38à Mannheim.
20:40Ah oui, parce qu'en Allemagne ils font le Schwarzwurst
20:42on dirait la
20:44saucisse noire, qui est un peu
20:46d'essence boudin aussi.
20:48Absolument, ils sont très forts les Allemands
20:50dans tout ce qui est boudin.
20:52Et puis, le grand grand prix
20:54national, il a été remporté
20:56par Monsieur Belperche
20:58Christophe, qui est
21:00dans l'Oise, à Troyes-le-Grand.
21:02Oui, un sacré
21:04charcutier celui-là.
21:06Un bon client, comme on dirait.
21:08Un bon client, absolument. Et alors,
21:10avec une recette traditionnelle,
21:12ou est-ce que ce sont parfois des boudins
21:14créatifs ?
21:16Ici, c'est pour une recette de
21:18boudin traditionnel.
21:20C'est-à-dire oignons, lard
21:22et majoritairement
21:24du sang de porc.
21:26Un tiers de gras, un tiers d'oignons,
21:28un tiers de sang
21:30et un boyau
21:32naturel.
21:34Un boyau naturel et un quatrième
21:36tiers qui est le doigtier du professionnel.
21:38C'est ça, mais des petits tiers
21:40comme aurait dit Rémy.
21:42Ça dépend de la taille du tiers.
21:44Absolument.
21:46Vous êtes déjà
21:48en train de préparer la prochaine édition, j'imagine ?
21:50Il pensait sérieusement.
21:52Oui, parce que
21:54ça vous prend pratiquement toute l'année,
21:56cette foire de Mortagne.
21:58Oui, tout à fait.
22:00Et le retentissement
22:02qu'apporte le concours,
22:04il est indissociable du succès
22:06parce que les gens viennent, évidemment,
22:08parce que c'est une foire et qu'on s'y promène
22:10et puis c'est bientôt le printemps,
22:12on a envie d'être en extérieur,
22:14le concours apporte un lustre particulier.
22:18Il apporte un plus
22:20à la foire, oui, incontestablement.
22:22De toute façon, la foire,
22:24c'est un tout. Il y a le concours,
22:26la foire-exposition, la fête foraine
22:28et la course cycliste.
22:30C'est pas dans un week-end.
22:32C'est vraiment un événement festif,
22:34un lieu de rencontre,
22:36d'échanges et de retrouvailles.
22:38Je retiens que la course cycliste, si jamais on crève
22:40une roue, il faut changer le boudin.
22:42Il faut changer le boyau.
22:44Il faut changer le boyau.
22:46Merci à vous deux,
22:48Dominique Deveau, merci Jean-Claude Gauthieri.
22:50Je rappelle que vous êtes le grand maître
22:52de la confrérie des goûts de boudin
22:54qui vient de décerner
22:56à crève-cœur dans l'Oise
22:58le grand prix national
23:00du boudin noir. C'est une merveille.
23:02On ne se quitte pas, on va voyager,
23:04on va partir en Bourgogne dans une minute.
23:12Les restaurateurs partout en France
23:14vous présentent.
23:16Sud Radio, 10h-11h,
23:18Fergnaud fait le marché.
23:20Les amis, on continue un petit tour de France
23:22de différentes spécialités,
23:24de différents événements, surtout,
23:26qui émaillent ce monde des métiers de bouche.
23:28On était dans le Perche,
23:30à Mortagne-au-Perche, juste avant la pub.
23:32On était à la foire au boudin,
23:34foire ancestrale.
23:36Je souviens quand même que Mortagne-au-Perche,
23:38c'est environ 150 km de Paris,
23:40direction Sud-Ouest,
23:42le Perche, dans l'Orne.
23:44Je dis ça parce que parfois,
23:46les gens disent « Mais où c'est Mortagne-au-Perche ? »
23:48Mais on va changer de région, on va partir
23:50Sud-Est. Au lieu d'aller au Sud-Est,
23:52on va prendre la direction de la Bourgogne,
23:54la Bourgogne du Nord, puisqu'on va se retrouver
23:56dans Lyon,
23:58qui est le premier département bourguignon
24:00quand on quitte Paris.
24:02Et je suis avec un éminent
24:04habitant de Lyon.
24:06Sud Radio, Fergnaud fait le marché.
24:08Bonjour Didier Chapuis.
24:10Bonjour Vincent.
24:12Didier Chapuis, vous êtes traiteur,
24:14vous faites partie
24:16de l'association des traiteurs de France,
24:18on va expliquer ce que c'est,
24:20et vous êtes aussi
24:22le patron d'une belle entreprise,
24:24Festival de Bourgogne.
24:26Festin de Bourgogne.
24:28Pourquoi je dis festival ? Parce que j'étais au
24:30Festival du Boudin, vous voyez ?
24:32Festin de Bourgogne.
24:34Didier Chapuis, d'abord je voudrais faire
24:36une distinction. Quand on dit traiteur de France,
24:38la semaine dernière on était avec
24:40les charcutiers traiteurs, c'est pas
24:42le même métier.
24:44Tout ça c'est assez complémentaire.
24:46Un charcutier traiteur a plutôt
24:48des boutiques. Il peut
24:50faire un peu de traiteur
24:52avec des livraisons, alors que
24:54l'événementiel traiteur, là
24:56c'est les mariages, les congrès, les réceptions.
24:58Et donc c'est plutôt
25:00une organisation d'extérieur
25:02plutôt qu'un travail de
25:04boutiquier,
25:06de boutique, comme peut être un
25:08charcutier. Ces deux métiers
25:10contiguent et très complémentaires.
25:12Très complémentaires, évidemment avec
25:14ce souci en fait,
25:16un traiteur c'est quelqu'un qui va
25:18effectivement être dans des lieux déportés, donc
25:20porter la cuisine dans des
25:22lieux qui le réclament
25:24pour des événements,
25:26par exemple, qu'ils soient, comme vous le disiez,
25:28familiaux ou des aînements
25:30dans l'entreprise ou même de l'événementiel.
25:32En revanche, c'est plutôt
25:34de la cuisine chaude,
25:36c'est-à-dire qu'il faut transporter tout un matériel
25:38de remise en température,
25:40on va dire
25:42de finition sur le lieu de l'événement.
25:44Oui, il y a un petit
25:46peu un travail de saletabanque,
25:48on déplace
25:50le chapiteau et le cirque à chaque fois,
25:52mais en fait on se retrouve souvent
25:54dans de très très beaux lieux, on se retrouve dans des
25:56châteaux, on se retrouve dans de très jolies maisons,
25:58on se retrouve dans des tentes
26:00qui ont été installées pour un mariage,
26:02pour une réception, etc. Donc,
26:04quelque part dans ce métier, on se retrouve
26:06toujours dans des endroits atypiques
26:08ou de toute façon, les gens
26:10qui invitent ont envie de faire plaisir.
26:12Alors, vous avez dit au moins deux fois
26:14le mot de mariage, c'est vrai que
26:16c'est au cœur même de votre métier, c'est même
26:18l'origine un peu de votre métier, ce sont ces
26:20grandes fêtes familiales où il fallait trouver
26:22un traiteur pour régaler
26:24l'Assemblée.
26:26Oui, bien sûr, les mariages,
26:28y compris pour les
26:3033 maisons traiteurs de
26:32France, le mariage, c'est
26:3438 maisons
26:36traiteurs de France,
26:38tout le monde fait
26:40des mariages, plus ou moins, mais en tout cas
26:42c'est un événement
26:44familial qu'on ne peut pas traiter soi-même
26:46quand on a 100, 150,
26:48200, 300 personnes, il faut forcément
26:50faire appel à un professionnel.
26:52Alors, ça c'est pour l'origine, on va dire,
26:54le côté traditionnel,
26:56En revanche, c'est un métier qui est extrêmement moderne
26:58parce que les traiteurs de France, ils travaillent
27:00souvent à façon
27:02pour des gens qui ont besoin d'une élaboration, d'une cuisine,
27:04d'un produit préparé,
27:06mais avec
27:08quand même une forte connotation artisanale.
27:10Oui,
27:12les traiteurs
27:14et en particulier les traiteurs de France,
27:16c'est toujours des maisons familiales
27:18qui
27:20ont un vrai savoir-faire, soit de cuisine,
27:22soit de pâtisserie, soit de charcuterie.
27:24Ces trois métiers-là,
27:26c'est de ces trois métiers-là
27:28que peuvent naître
27:30le métier de traiteur. De toute façon, un métier
27:32repose forcément sur un savoir-faire
27:34et le savoir-faire, c'est les métiers.
27:36Je suis aujourd'hui
27:38dans un centre d'apprentissage à Eusser,
27:40et le métier est au cœur
27:42du métier de traiteur.
27:44Mais dans les
27:46produits que vous élaborez,
27:48on peut les retrouver parfois
27:50dans des modes de distribution divers,
27:52sur des plats cuisinés plutôt artisanaux,
27:54parce que vous travaillez à façon pour
27:56des grandes maisons ou des marques ?
27:58Oui, alors...
28:00Pour des desserts ou pour des plats cuisinés ?
28:02Absolument, ça c'est des activités complémentaires,
28:04parce que dans le métier
28:06de traiteur, il y a des mois plus faibles,
28:08par exemple le mois de février,
28:10le mois d'octobre,
28:12novembre,
28:14janvier c'est très fort,
28:16mai-juin c'est très fort,
28:18l'année c'est très fort, et effectivement
28:20la plupart
28:22de nos confrères
28:24ont également une activité de production
28:26de produits
28:28qui vont même pour des restaurateurs,
28:30qui vont pour d'autres
28:32traiteurs, etc.
28:34Oui, tout à fait, ça c'est
28:36des compléments de chiffre
28:38d'affaires que tout le monde
28:40a, beaucoup pas tout le monde, mais 80%
28:42de nos traiteurs recherchent.
28:44Didier Chapuis, ce qui motive
28:46mon appel aujourd'hui,
28:48c'est que mardi,
28:50vous organisez un événement,
28:52les Rencontres des Traiteurs de France,
28:54à Auxerre justement,
28:56dans votre capitale de Lyon,
28:58parce que
29:00vous êtes chez vous et que vous recevez
29:02un peu d'abord vos confrères et consœurs,
29:04mais aussi les chefs, les cuisiniers,
29:06ça va être quoi l'idée de cette journée ?
29:08Exactement, donc c'est la
29:10Rencontre des Chefs et Traiteurs de France,
29:12donc on va avoir une quarantaine
29:14de cuisiniers, une quarantaine de pâtissiers,
29:16une quarantaine de maîtres d'hôtel,
29:18qu'on appelle les ambassadeurs de réception,
29:20et donc,
29:22ils vont travailler pendant deux jours
29:24au centre d'apprentissage d'Auxerre, au Cité d'Auxerre,
29:26et donc le mardi soir...
29:28Dont vous êtes le président ?
29:30Dont je suis président, mais c'est pas le...
29:32C'est pas l'objet,
29:34c'est de montrer quand même là où vous travaillez,
29:36et le talent
29:38des jeunes.
29:40Ça facilite, et donc on va
29:42rendre ce travail,
29:44on va organiser un cocktail
29:46de très très grande qualité à la Salle Volabène,
29:48qui est une salle
29:50de réception d'Auxerre,
29:52où là on organisera
29:54un cocktail pour 250-300 personnes,
29:56et donc le thème cette
29:58année, c'est de l'assiette à la ligne,
30:00comme on est à quelques kilomètres de
30:02Chadli, et d'Iranci,
30:04il y a des vins blancs, les vins rouges,
30:06et donc quand on est au bord de la mer, ça tourne bien sûr
30:08autour du poisson,
30:10cette année c'est autour de l'assiette et de la ligne.
30:12Mais il y a toujours de très très belles créations,
30:14et sort de ces deux
30:16journées un livre,
30:18un livre de cuisine,
30:20qu'on vous dédicace à l'enfant.
30:22Oh bah j'espère, oui,
30:24j'ai mérité !
30:26Et qui est diffusé
30:28par les traiteurs de France.
30:30Et alors, c'est
30:32un lieu où
30:34vos confrères et vos consœurs traiteurs,
30:36on en rappelle, 38 maisons
30:38à travers tout le pays, vont chercher
30:40aussi l'inspiration, ou l'innovation,
30:42ou en tout cas des idées ?
30:44Exactement, j'allais dire,
30:46c'est un moment de frottement d'idées,
30:48on a
30:50des cuisiniers qui viennent de Quimper,
30:52ou des pâtissiers qui viennent de
30:54Strasbourg, etc, et tout le monde
30:56se réunit par petits groupes de 8,
30:58et chaque groupe de 8 fait des créations,
31:00et de là,
31:02de ce frottement, j'allais dire,
31:04naît la lumière, à chaque fois,
31:06il y a toujours des créations.
31:08Pour se retrouver, c'est-à-dire que
31:10maintenant, ça fait les 15e rencontres
31:12qui se passent, donc les gens se connaissent,
31:14s'apprécient, ont envie de se retrouver,
31:16etc, et à chaque fois,
31:18il y a de très très très jolies créations,
31:20et c'est vrai que quand 120 personnes travaillent
31:22pour faire un cocktail pour 300,
31:24c'est lumineux.
31:26Didier Chapuis,
31:28cette journée
31:30de rencontres,
31:32qui a lieu tous les ans, est-ce qu'elle est
31:34teintée de régionalisme ? Parce qu'on l'a dit,
31:36les traiteurs de France, ils sont partout en France,
31:38est-ce que dans la cuisine qui va être mise en œuvre,
31:40il y a toujours cette teinte régionale ?
31:42Oui, alors, la part régionale,
31:44c'est surtout,
31:46on va les recevoir pendant 3 jours,
31:48Ah oui, donc on va leur faire découvrir le pays,
31:50quoi !
31:52Dimanche soir, un festin,
31:54on aura beaucoup de choses,
31:56autour des escargots,
31:58etc.
32:00Le lundi, on va dans la maison
32:02Brocard, qui est un...
32:04Demain chez Brocard, ok.
32:06À Chablis,
32:08on va faire un coq au Chablis, donc on essaie
32:10effectivement de leur faire découvrir...
32:12Ah oui, un petit peu les atouts de la région, oui.
32:14Ils auront la visite de la cité des Vins
32:16de Chablis, ils auront la visite du Borvaux,
32:18etc. Donc on essaie de leur faire découvrir
32:20en local, tout ce qui se passe
32:22autour de la gastronomie, ou de ce qui les rapproche
32:24Et du métier de traiteur, hein.
32:26Et du métier de traiteur, et après,
32:28quand ils vont créer, ils vont pas créer
32:30forcément autour de la Bourgogne, ils vont créer
32:32dans le fil rouge, qui est de l'assiette
32:34à la vigne. Donc, même s'il y a un
32:36produit, j'allais dire, provençal
32:38avec du vin, bon voilà,
32:40ça pourra faire le job.
32:42On rappelle aussi que le métier de traiteur
32:44par rapport à celui de cuisinier,
32:46c'est de travailler
32:48pour les jours qui suivent.
32:50C'est-à-dire qu'on produit, on ne sert pas directement,
32:52c'est généralement, comme on dit dans le métier,
32:54A pour B, A pour C, A pour D.
32:56Donc c'est cuisiner,
32:58refroidir, et remettre en température,
33:00c'est général.
33:02C'est bien toute la...
33:04La difficulté de votre métier.
33:06La difficulté de ce métier, et c'est pour ça
33:08qu'il y a des produits qu'on ne peut pas faire,
33:10il y a des produits qui sont plus adaptés,
33:12il y a des produits qui ne sont pas du tout adaptés,
33:14voilà, dire
33:16on va faire, j'allais dire, un tartare,
33:18c'est juste impossible,
33:20etc.
33:22Dans toute la palette,
33:24dans toutes les notes de musique de la cuisine,
33:26il y a effectivement des notes qu'on ne peut pas jouer,
33:28par contre celles qu'on peut jouer, il faut les jouer
33:30les mieux possibles, pour que les gens
33:32se régalent et soient heureux
33:34de leur moment.
33:36Merci beaucoup Didier Chapuis, on vous souhaite de belles
33:38journées, j'ai compris que la Fiesta commence
33:40ce soir, et c'est mardi,
33:42à Auxerre, dans votre
33:44centre d'apprentis.
33:46Encore un mot pour dire, les
33:48Traiteurs de France, vous découvrirez évidemment
33:50leurs activités, leurs différentes cartes
33:52sur le site, vous avez un site web
33:54comme toutes les associations.
33:56Merci Didier Chapuis, bonne journée,
33:58nous on va continuer en Bourgogne, on va descendre
34:00un petit peu plus bas, plutôt du côté
34:02de la Côte d'Or, c'est toujours sur la route du Sud,
34:04et on se retrouve tout de suite après ça.
34:18Mes petits amis, on a quitté
34:20Lyon, autour d'Auxerre,
34:22avec ces rencontres des Traiteurs de France,
34:24je vais y arriver, et
34:26on va direction le Sud, vers
34:28la Côte d'Or, parce que c'est tenu
34:30un très grand événement, on continue dans les
34:32métiers de bouche, il y a un tour de France
34:34des métiers de bouche, mais on va s'arrêter
34:36en Bourgogne quand même.
34:40Et qui dit la Bourgogne, Didier Chapuis
34:42en parlait tout à l'heure, parce qu'il parlait de Chablis lui,
34:44parle de vin, évidemment, or
34:46c'est tenu il y a une semaine
34:48à peu près, un petit peu plus,
34:50le 115ème Tate
34:52Vinage, ah le tas de vin,
34:54ça vous connaissez le nom, mais est-ce
34:56que vous savez de quoi il retourne ?
34:58Eh bien non, c'est pour ça que j'ai passé un coup
35:00de fil ce matin, Arnaud Orsel,
35:02l'intendant général de la Confrérie
35:04du tas de vin, bonjour Arnaud !
35:06– Bonjour Vincent. – Merci
35:08d'être avec nous ce dimanche matin.
35:10Arnaud, d'abord,
35:12vous l'aurez noté,
35:14peut-être parce que je fais partie de la Confrérie,
35:16mais je ne dis pas tas-te-vin,
35:18qui doit énerver le Bourguignon que vous êtes.
35:20– Exactement, le S
35:22est muet,
35:24il disparaît
35:26devant la qualité de nos vins.
35:28– Voilà, donc on dit tas-de-vin
35:30et non pas tas-te-vin,
35:32et vous êtes intendant général. Alors, intendant général,
35:34dans une confrérie, c'est un peu
35:36ce qu'est le directeur
35:38par rapport au président
35:40dans une société, c'est-à-dire, c'est vous qui bossez.
35:42– Je bosse,
35:44je goûte beaucoup, surtout.
35:46– Ah ben ça, ce n'est pas la pire partie
35:48du métier, Arnaud.
35:50– Absolument, absolument,
35:52c'est ça qui nous plaît.
35:54– Et quand on saura que vous avez, alors là,
35:56je le dis carrément, la chance
35:58d'officier en général
36:00au Château de Clovougeau,
36:02et là, tout de suite, ça sonne à l'oreille de ceux qui nous écoutent,
36:04où vous organisez également,
36:06par exemple, le championnat
36:08de l'œuf-meurette, qui est un autre
36:10bel événement, un highlight de la saison
36:12du Château de Clovougeau.
36:14– Absolument, ça fait
36:167 ans maintenant qu'on organise ce championnat,
36:18sachant que l'œuf-meurette est
36:20le plat signature de notre chef
36:22Alexandre Abouvray.
36:24– Et de la bourgogne aussi !
36:26– Et de la bourgogne, évidemment, bien sûr.
36:28– Alors, revenons
36:30au tas de vin, parce que
36:32c'est très très loin
36:34d'être du folklore, je pense que dans l'imagerie
36:36populaire, tout le monde connaît le nom
36:38de tas de vin, voix écrite
36:40« tas de vin » et c'est,
36:42peut-être, confusément
36:44à quoi correspond le tas de vin, peut-être
36:46connaît les sigils et les signes sur les bouteilles
36:48du tas de vinage,
36:50mais, au fond, on ne sait pas ce que c'est.
36:52– Alors,
36:54cher Vincent, je vais essayer de
36:56vous expliquer un petit peu
36:58ce qu'on fait. D'abord, le tas de vinage,
37:00c'est une création de la Confrérie des Chevaliers
37:02du tas de vin,
37:04qui date de 1950.
37:06Donc, il y a déjà 75 ans,
37:08on a commencé à réfléchir
37:10à la façon dont on pouvait valoriser
37:12les vins de Bourgogne,
37:14devant la complexité de
37:16toutes ces appellations, vous savez...
37:18– Le nombre de villages,
37:20de premiers crus, de grands crus,
37:22c'est un peu nébuleux, on va dire.
37:24– C'est nébuleux, et donc,
37:26j'allais dire que l'amateur
37:28de vins de Bourgogne avait besoin
37:30d'un repère, en quelque sorte.
37:32Et donc,
37:34les fondateurs
37:36de la Confrérie se sont dit,
37:38nous, on n'est pas là pour vendre du vin,
37:40on est là pour promouvoir
37:42les vins de Bourgogne, et donc,
37:44on va créer, en effet, ce sceau,
37:46ce sigil qui reprend les armes
37:48de la Confrérie, avec un petit Noé
37:50en tête,
37:52et puis
37:54un petit tas de vins.
37:56Et donc, on va créer le tas de vinage.
37:58Et depuis 1950,
38:00et comme vous l'avez dit, pour la 115e fois,
38:02on se réunit au château
38:04du Claude-Vougeot, dans le Grand Cellier.
38:06Alors, c'est un cellier du XIIe siècle,
38:08il n'y a plus de tonneaux, mais pendant 700 ans,
38:10il y a eu des tonneaux dans ce Grand Cellier,
38:12et
38:14on va goûter,
38:16à l'aveugle, des vins
38:18de
38:20Bourgogne, de la Grande Bourgogne.
38:22Alors, on ira aussi bien à Chabie,
38:24où on était tout à l'heure, jusque
38:26dans le Beaujolais, les crues du
38:28Beaujolais, pour pouvoir
38:30répondre, en fait,
38:32à des questions qui sont très simples.
38:34Savoir,
38:36d'abord, si le vin
38:38qu'on déguste correspond à son
38:40appellation et à son millésime,
38:42ensuite,
38:44savoir si ce vin a
38:46les capacités de vieillissement,
38:48et enfin,
38:50une question tout à fait hédoniste,
38:52c'est, est-ce que c'est une bouteille
38:54qu'on aurait plaisir à offrir
38:56à un ami ?
38:58Ah, oui, c'est-à-dire, voilà,
39:00si on vous serre ça au restant, ou si
39:02on vous apporte une bouteille, est-ce que vous êtes déçu,
39:04est-ce que vous êtes heureux, quoi, pour faire simple ?
39:06Voilà, et c'est quelque chose
39:08qu'on a envie de transmettre. Alors, chaque
39:10année, on déguste
39:12deux fois par an, entre 5
39:14et 600 bouteilles, donc ça fait à peu près
39:161220 différents
39:18qui sont dégustés. On a...
39:20Combien de personnes dégustent, globalement ?
39:22Environ 250 dégustateurs.
39:24D'accord.
39:26Et puis, donc, on se réunit autour
39:28de tables,
39:30sur lesquelles sont déposées
39:32les bouteilles, qui sont évidemment
39:34cachées par des chaussettes.
39:36Ah oui, alors, on goûte à l'aveugle, ce qui
39:38s'appelle l'aveugle. Oui, alors, exactement.
39:40Et pour la petite histoire, on fait même fabriquer
39:42ces chaussettes par le dernier
39:44fabricant de chaussettes qu'on trouve
39:46en Saône-et-Loire. Donc, on reste
39:48vraiment dans le local.
39:50Et donc,
39:52on va avoir
39:54simplement l'appellation et le
39:56millésime.
39:58Et là, on va pouvoir déguster
40:00de façon
40:02tout à fait professionnelle.
40:04Et on approuve ou pas ?
40:06On commente, mais c'est
40:08pas nécessaire d'aller beaucoup plus loin
40:10que ça, en fait.
40:12C'est un oui ou non,
40:14exactement.
40:16Et donc, on répond à ces trois questions.
40:18On répond oui à ces trois questions.
40:20C'est un oui global. Si l'ensemble
40:22des dégustateurs de la table...
40:24sont d'accord
40:26avec cela, si la majorité des
40:28dégustateurs sont d'accord,
40:30le vin peut porter
40:32les armes de la Confrérie.
40:34Alors, combien de vins
40:36ont été présentés pour cette
40:38115e édition ? Alors, sur cette
40:40115e édition, on a dégusté
40:42499 vins.
40:44D'accord. Et combien ont reçu
40:46le sigil, le saut
40:48de la Confrérie des Chevaliers-Hutatens ?
40:50Alors, on en a...
40:52Il y a eu 158 vins
40:54qui ont été sélectionnés.
40:56Ça fait, en gros,
40:58à peu près 30%.
41:00C'est ça.
41:02Et puis, ce qui est intéressant, c'est qu'on va aussi
41:04bien de l'appellation régionale...
41:06Jusqu'à des grands crus ?
41:08Des villages, jusque des premiers
41:10grands crus, de façon à peu près
41:12proportionnée.
41:14Et qui présente, alors ? Est-ce que
41:16c'est traditionnel pour certains vignerons
41:18d'y s'y retrouver à chaque séance ?
41:20Ou est-ce qu'à l'occasion
41:22d'une cuvée particulière
41:24ou
41:26l'envie de se mesurer aux autres, tout d'un coup,
41:28vous avez des nouveaux vignerons qui n'étaient jamais venus ?
41:30Oui. Alors, j'allais dire
41:32qu'il y a les vignerons fidèles.
41:34Alors, je ne dis pas qu'ils ont fait les 115
41:36révolutions.
41:38Mais, en tout cas,
41:40il y a ceux qu'on retrouve...
41:42Le fond de catalogue.
41:44...qui sont contents de retrouver
41:46le tas de vinage, parce que
41:48pour eux, c'est un vrai moyen
41:50de sortir un petit peu du lot
41:52et de pouvoir
41:54servir de repère pour le
41:56consommateur. Et puis, parallèlement à ça,
41:58on a, évidemment,
42:00des nouveaux domaines
42:02ou des maisons de vin
42:04ou des caves coopératives, puisque
42:06finalement, en Bourgogne,
42:08on communique sous les trois espèces.
42:10Le vigneron, le négoce
42:12et les caves, qu'on retrouve
42:14aussi bien dans le maconé que dans le chablisien.
42:16Et ce qui est intéressant
42:18dans le palmarès, c'est qu'on retrouve à la fois
42:20des noms de vignerons bien
42:22connus et des petites
42:24pépites, des domaines qui se lancent.
42:26Et ça, c'est
42:28important, parce que pour eux, ça leur
42:30permet, j'allais dire,
42:32de s'afficher.
42:34Et le fait qu'on déguste sans
42:36aucune notion
42:38de savoir si
42:40tel ou tel... On ne boit pas les étiquettes.
42:42Et nous, en Bourgogne, ce qui est
42:44important dans la sélection des vins, c'est que
42:46on n'est pas des buveurs d'étiquettes.
42:48On goûte et on juge le vin
42:50et après, on s'informe de savoir qui est le producteur.
42:52D'accord. Et cette année,
42:54enfin, cette session, on va dire, elle était
42:56présidée, parrainée par un grand
42:58journaliste de vin
43:00qui est Michel Béthane,
43:02du Guide Béthane de Sauve.
43:04Ça veut dire que tous les vins qui sont
43:06sous le sceau
43:08de la confrérie ont été approuvés un peu
43:10par Michel Béthane, on peut dire, globalement.
43:12Oui. Alors, j'allais dire,
43:14Michel n'a pas goûté
43:16l'ensemble. Ah non, pas les 520.
43:18Sinon, on l'aurait ressorti
43:20allongé sur un brocard. Voilà,
43:22exactement. Non, mais c'est vrai que
43:24à chaque session,
43:26à chaque séance, on invite
43:28une personnalité importante du monde du
43:30vin, que ça soit,
43:32j'allais dire, un grand vigneron,
43:34un grand sommelier,
43:36et un meilleur
43:38ouvrier de France. Voilà, ça nous
43:40permet d'aller venir. C'est important.
43:42C'est important et qu'il découvre aussi
43:44notre travail.
43:46Oui. Allez, un dernier mot pour dire,
43:48on déguste dans des verres. On ne déguste pas
43:50dans un tas de vin. Vous savez, cette petite
43:52coupe en métal qui est au bout du
43:54collier, du boudrier
43:56des chevaliers de la confrérie.
43:58Absolument. Mais alors,
44:00Vincent, dans les années 50,
44:02les premières photos, on les voit
44:04goûter au tas de vin. Oui, oui.
44:06Mais c'est vrai que depuis,
44:08on a créé un verre spécifique
44:10qui permet de goûter
44:12les vins de la meilleure façon.
44:14C'est peut-être plus sérieux, effectivement.
44:16Merci beaucoup, Arnaud Orsel.
44:18Je rappelle que vous êtes l'intendant
44:20général de la confrérie des chevaliers du tas
44:22de vin au château de Clos-Vougeot
44:24pour cette 115e édition.
44:26Et le sigil, le saut bien connu,
44:28on le retrouvera sur les bouteilles qui ont été
44:30sélectionnées
44:32par la confrérie lors de
44:34cette session. Voilà, mes amis,
44:36l'émission se termine dans cette ambiance
44:38de succès des produits alimentaires
44:40français élaborés et mis en œuvre
44:42en France. Je suis pas cocardier,
44:44enfin, un petit peu, mais à bon entendeur,
44:46salut, chers amis de l'administration américaine
44:48et au président Donald Trump.
44:50On a des produits français, on aimerait bien qu'ils
44:52puissent voyager librement dans le monde
44:54entier. Maintenant, on s'achemine vers les
44:56infos de 11h. Puis comme chaque dimanche, ce sera
44:58au tour d'Alexandre de Vécure de vous dire des choses
45:00en toute vérité, bon dimanche à
45:02tous, à l'écoute de nos programmes.
45:10L'éditeur Partout en France vous a présenté
45:12Sud Radio, Fernaux
45:14fait le marché.