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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Lundi 17 mars 2025, mon rendez-vous live numéro 1616 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, regardez ces images, dix voitures brûlées en une soirée.
00:00:17Nous sommes à Saint-Pierre-des-Corps et ces voitures auraient été incendiées par vengeance après une opération de police.
00:00:23Plusieurs lieux dans la ville ont été touchés, c'est incroyable.
00:00:27Alors tout a commencé avec ce tweet dans lequel la préfecture se félicitait d'avoir saisi cette moto et interpellé un jeune homme qui faisait un rodéo sauvage.
00:00:36Insupportable pour ses amis qui auraient donc décidé de se venger en mettant le feu à plusieurs voitures dans la ville.
00:00:41Nous allons y revenir dès le début de mon rendez-vous live.
00:00:45Autre incident ce week-end à Marseille.
00:00:47Cette fois, c'est le carnaval de la Plaine qui s'est transformé en acte de violence et de dégradation, là encore en plein centre ville.
00:00:54Le problème, c'est que ces incidents se reproduisent chaque année de façon systématique.
00:00:59Pire encore, hier, le carnaval avait été interdit à partir de 19 heures.
00:01:03Ils étaient pourtant des milliers présents.
00:01:05Peut-être à un moment donné, va-t-il falloir hausser le ton.
00:01:11Hier, des agents d'entretien nettoyaient les dégâts de la veille.
00:01:15À l'occasion du carnaval de la Plaine samedi soir, des feux ont été allumés.
00:01:22Des tags anti-police ont été réalisés sur des murs de la cité faussée.
00:01:27Chaque année, c'est la même panique et à chaque fois, il y a des dégradations.
00:01:32Ce n'est pas acceptable, donc il faut interdire complètement cette manifestation.
00:01:36Alors, on parlait de ce carnaval interdit après 19 heures à Marseille.
00:01:39Même chose à Faisans cette fois, où c'est une rêve partie qui a été interdite ce week-end.
00:01:43Et là encore, personne n'a respecté l'interdiction et des milliers de personnes se sont réunies,
00:01:48refusant, là encore, de respecter les injonctions de la police.
00:01:53Sur ces vidéos amateurs, des personnes se filment dans ce hangar désaffecté de Faisans.
00:02:01Malgré une interdiction préfectorale, environ 300 individus ont investi les lieux
00:02:06pour participer à une fête vendredi soir.
00:02:08Samedi, les forces de l'ordre ont tenté de les déloger, mais la situation a dégénéré.
00:02:13On est accueillis avec des boules de pétanque et divers projectiles.
00:02:17On dénombre quand même au niveau des CRS 30 blessés, confusionnés,
00:02:20dont 5 collègues qui ont été emmenés par les pompiers à l'hôpital.
00:02:25On a un collègue qui a une fracture de l'orteil, des collègues qui ont des points de suture.
00:02:29Une violence décomplexée dénoncée par ce syndicaliste.
00:02:32Il ne risque pas grand-chose de toute manière.
00:02:34Donc, il s'installe sur des lieux qui sont interdits, il brave les interdictions.
00:02:38Par contre, malheureusement, si on a un collègue qui a un mauvais geste, qui va le filmer,
00:02:41tout le monde va se jeter sur le fonctionnaire de police qui n'aura fait que son travail.
00:02:44Effectivement, les gens ne sont pas assez sanctionnés.
00:02:47On voit toute une dérive de l'autorité en France.
00:02:51Plusieurs personnes ont même envahi les voies de chemin de fer se situant à proximité,
00:02:55occasionnant l'interruption du trafic.
00:02:58Hier, l'événement a pris fin.
00:03:00Un participant en urgence absolue a été transporté à l'hôpital.
00:03:04Le matériel de sonorisation a été saisi.
00:03:07Le théâtre de la Gaieté Lyrique apparaît occupé par des centaines de migrants.
00:03:10On vous en parlait vendredi dans Morandini Live
00:03:12avec Elia, cette restauratrice qui est en train de tout perdre
00:03:16car son établissement est collé à ce théâtre occupé.
00:03:19Vous avez été formidable, formidable, car pendant l'émission de vendredi et ce week-end,
00:03:24vous avez donné plus de 50 000 euros pour la sauver.
00:03:28Vous voyez le chiffre quasiment en direct, 55 750 euros récoltés.
00:03:34Et bien Elia reviendra tout à l'heure en fin d'émission pour vous dire merci.
00:03:38Mais nous avons voulu aller sur place ce week-end, voir la situation dans ce théâtre
00:03:42et le journaliste de CNews qui est allé sur place a été agressé.
00:04:12Il est en train de supprimer, il est en train de supprimer, il est en train de supprimer.
00:04:16Il n'a pas tapé, il n'a pas tapé, il n'a pas tapé, il n'a pas supprimé, il n'a pas supprimé, il n'a pas supprimé.
00:04:22Il n'a pas tapé, il n'a pas supprimé, il n'a pas supprimé, il n'a pas supprimé.
00:04:33Il n'a pas supprimé, il n'a pas supprimé, il n'a pas supprimé.
00:04:45Voilà et notre journaliste qui a été agressé va nous raconter ce qui s'est passé précisément.
00:04:51Une mère de famille armée d'un couteau qui entre dans la cour d'un lycée à Poissy avec ses deux fils.
00:04:55Ça, ça s'est passé vendredi après-midi.
00:04:57La direction de l'établissement a donné l'alerte.
00:04:59La police a dû intervenir pour l'interpeller.
00:05:01Mais écoutez bien, le parquet de Versailles a affirmé que la mère de famille n'était pas menaçante.
00:05:06Et donc les gardes à vue ont été levés.
00:05:10Une mère de famille armée d'un couteau dans la cour d'un lycée.
00:05:14Il est aux alentours de 13h30 ce vendredi quand elle s'introduit dans l'établissement avec ses deux fils.
00:05:19Ce parent d'élèves témoigne du traumatisme vécu par sa fille qui a vu la scène.
00:05:24C'est moi qui ai contacté ma fille, qui me disait qu'elle était inquiète et qu'elle avait envie de rentrer et qu'elle ne se sentait pas en sécurité.
00:05:30Et beaucoup d'élèves avaient peur de retourner en cours.
00:05:33Certains sont même rentrés chez eux.
00:05:34La femme armée du couteau a été rapidement interpellée avec l'un de ses fils.
00:05:38Le second a pris la fuite.
00:05:40Selon le parquet de Versailles, la mère de famille ne s'est pas montrée menaçante et les gardes à vue ont été levés.
00:05:46Mais alors que faisait-elle avec un couteau ?
00:05:48Est-elle venue avec ses enfants pour en découdre avec un des lycéens ?
00:05:51Bonne question, évidemment.
00:05:53Et pour poursuivre notre série, on ne s'en sortira jamais comme ça.
00:05:56La justice qui annule certaines décisions des maires.
00:05:58Ainsi à Nice, la justice vient de casser la décision du maire de la ville, Christian Estrosi,
00:06:03qui avait pris en juin 2022 un arrêté anti-mondicité agressive dans certains quartiers très touristiques.
00:06:09Et bien tout cela, bien sûr, pour la sécurité.
00:06:11La justice vient d'annuler cet arrêté à la demande de la Ligue des droits de l'homme.
00:06:16Sur place, les commerçants sont sidérés.
00:06:19Dans ce cas-là, la justice intervient aux dépens des commerçants,
00:06:23de la tranquillité des riverains, des touristes, place Garibaldi.
00:06:26Il est vrai que ça fait fuir la clientèle.
00:06:27Moi-même, un jour, j'ai eu un nuire devant mon commerce qui était d'ailleurs,
00:06:32j'ai même appelé les pompiers parce qu'il était dans un état désastreux.
00:06:35Disons que moi, j'avais quand même des clients qui hésitaient à rentrer.
00:06:39Qui sont ces individus qui ont tenté de saboter ce week-end le concert d'Enrico Macias à Paris
00:06:43alors que plus de 4 000 personnes se trouvaient au Dôme ?
00:06:46Les individus ont lancé des boules puantes pour que la salle soit évacuée avant de prendre la fuite.
00:06:51Enrico Macias est alors monté sur scène en affirmant qu'il n'avait pas peur.
00:06:57Il y avait des énergumènes qui ont voulu nous saboter le spectacle.
00:07:03Oui, mais moi, je m'en fous, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, même me jeter une bande.
00:07:12Heureusement que c'était que des boules puantes.
00:07:17Heureusement.
00:07:19J'aurais peur pour vous, mais j'ai pas peur pour moi.
00:07:22D'accord ?
00:07:24Alors, ce que je voudrais vous dire, c'est que malgré tout ça,
00:07:30je garde toujours l'espoir et l'espérance que la barbarie s'amenuise.
00:07:39Voilà, et on va y revenir avec le témoignage de Mickaël Dorian, journaliste de CNews,
00:07:43qui était justement au Dôme de Paris, qui a dû quitter la salle.
00:07:46Il va nous expliquer pourquoi il sort en direct avec nous.
00:07:49Et puis, pour terminer, bien sûr, la tragique disparition de la comédienne Émilie Deken,
00:07:53qui n'avait que 43 ans, on l'a appris tard cette nuit.
00:07:56On savait qu'elle se battait depuis des mois avec courage et détermination contre un cancer,
00:08:00mais sa disparition est malgré tout un véritable choc.
00:08:04Elle avait promis de faire savoir aux personnes malades qu'elles ne sont pas seules dans leur combat,
00:08:08martelant que le cancer n'est pas une maladie honteuse.
00:08:11Émilie Deken s'est éteinte à l'âge de 43 ans, après plusieurs jours en soins palliatifs
00:08:16à l'hôpital Gustave-Roussy, à Villejuif, en banlieue parisienne.
00:08:19L'actrice était atteinte d'un cortico-sur-énalome, un cancer du système endocrinien
00:08:24qui touche une à deux personnes sur un million en France chaque année.
00:08:28En décembre dernier, elle revenait sur la découverte de sa maladie en août 2023.
00:08:33Je l'ai appris en tournage, j'avais mal au ventre et j'étais très fatiguée.
00:08:37Petit à petit, de fil en aiguille, c'est une sorte de cauchemar qui commence.
00:08:41L'actrice avait été révélée à 18 ans pour son premier rôle dans Rosetta.
00:08:46Je ne devrais pas tomber trop.
00:08:48Elle jouera dans près de 50 films.
00:08:50Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui honorent sa mémoire.
00:08:53Leïla Bechti évoque une grande âme, une reine.
00:08:55Quand Alexandra Lamy se dit envahie par la tristesse.
00:08:58Pour Alex Lutz, c'est son talent et sa gentillesse qui manqueront.
00:09:02À 43 ans, c'est vraiment terrible.
00:09:04Les tops et les flops d'audience de ce week-end, c'est avec Mister Audience.
00:09:07Aïaz, Kevin, va-t'en !
00:09:12Vendredi soir, France 2, encore une fois, séduit les téléspectateurs
00:09:15avec sa série Tropique Criminel dont le lancement de la sixième saison
00:09:19a rassemblé plus de 4 300 000 téléspectateurs.
00:09:22Sur TF1, Danse avec les stars est arrivé deuxième
00:09:25en faisant un million de moins que France 2.
00:09:27C'est Charlotte de Turquem qui a été éliminée
00:09:29après Sophie Davant et Nelson Monfort les semaines précédentes.
00:09:32France 3 et M6 sont quant à elles en difficulté.
00:09:34Les films Impitoyable et Les Dents Pipi et Oli
00:09:37ont réalisé de faibles audiences sous le million et demi.
00:09:42Samedi soir, France 2 a tout explosé
00:09:44avec près de 10 millions de téléspectateurs.
00:09:46Le 15 de France a offert la meilleure audience de l'année à France Télévisions
00:09:50et un record pour le tournoi.
00:09:51Résultat, les autres chaînes sont quant à elles très loin derrière.
00:09:54La série de France 3 Cassandre est deuxième,
00:09:56suivie de près par The Voice sur TF1
00:09:58qui est forcément en baisse face au rôle au compresseur du rugby.
00:10:01Avec moins de 800 000 téléspectateurs,
00:10:03France 5 est à la quatrième place avec son magazine Échappée Belle,
00:10:07dépassant ainsi l'émission de Julien Courbet sur M6 Arnaque
00:10:10qui fait encore un flop.
00:10:14Et un soir, c'est TF1 qui a remporté l'assaut raciné du dimanche
00:10:17avec le film Alibi.com 2.
00:10:19Le film a rassemblé 3 600 000 téléspectateurs.
00:10:22De son côté, avec le film On sourit sur la photo,
00:10:24France 2 a fait un million de moins.
00:10:26Soirée plus timide pour France 3 et M6,
00:10:28la série Hudson-Erex et le magazine Capital
00:10:31n'ont pas dépassé les deux millions.
00:10:33Mister Audience vous dit à demain.
00:10:35Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:38Karim Aloum, bonjour.
00:10:39Bonjour Adnan.
00:10:40Merci d'être avec nous, directeur de la publication de Rupture.
00:10:43Éric Revel, bonjour.
00:10:44Éditorialiste politique, Paul-Antoine, bonjour.
00:10:46Bonjour.
00:10:47Politologue et puis Slimane Tirera, bonjour.
00:10:48Essayiste et président du groupement d'innovation sociétale et territorial logiste.
00:10:52Bonjour.
00:10:53C'est bien ça, bonjour.
00:10:54Merci d'être avec nous.
00:10:55Je voulais qu'on commence par ce qui s'est passé ce week-end
00:10:58et qui est passé plutôt inaperçu.
00:10:59Ça s'est passé à Saint-Pierre-des-Cors.
00:11:01Et vous voyez ces images.
00:11:02Plusieurs voitures ont été brûlées,
00:11:04plus d'une dizaine à plusieurs endroits de la ville.
00:11:07Et ces voitures ont été incendiées par vengeance
00:11:10après une opération de police.
00:11:12Plusieurs lieux dans la ville ont été touchés par ces scènes assez incroyables.
00:11:16Et tout a commencé avec ce tweet
00:11:18dans lequel la préfecture se félicitait d'avoir saisi une moto
00:11:21et interpellé un jeune homme qui faisait un rodéo sauvage.
00:11:24On est avec le maire de Saint-Pierre-des-Cors, Olivier Comte.
00:11:26Bonjour, monsieur le maire.
00:11:27Merci d'être en direct avec nous.
00:11:29Qu'est-ce qui se passe dans votre ville ?
00:11:31Bonjour, monsieur Mordini.
00:11:33Qu'est-ce qui se passe ?
00:11:35On a eu des violences urbaines dans la nuit de vendredi à samedi.
00:11:39Après, ce n'est pas un phénomène qui est présent tous les week-ends non plus.
00:11:43Ce n'est pas la guérilla urbaine à Saint-Pierre.
00:11:45C'est vrai que les images sont impressionnantes.
00:11:47Il y a combien de voitures qui ont été brûlées exactement ?
00:11:50Il y a 14 véhicules brûlés et 3 véhicules qui ont été fortement endommagés par les incendies.
00:11:56Ça s'est fait à plusieurs endroits de la ville ?
00:11:58Oui, à plusieurs endroits de la ville.
00:12:00Donc ça ne peut pas être un accident, on est clair ?
00:12:02Non, ce n'est pas un accident.
00:12:06Selon les forces de police, ce serait un représailles de l'interpellation qu'il y a eu.
00:12:11Depuis plusieurs semaines, la préfecture de police travaille pour lutter contre les rodéos urbains sur la métropole,
00:12:21dont Saint-Pierre fait partie.
00:12:23C'est un phénomène national, le problème des rodéos urbains.
00:12:27Il y a eu plusieurs motos de saisie.
00:12:29Forcément, ça gêne un peu.
00:12:31Ce qu'il faut, c'est surtout la tranquillité publique.
00:12:36Là, on l'a vu encore une fois, ce sont les habitants qui ont trinqué.
00:12:39Est-ce que vous avez, vous, les moyens de lutter contre ça ?
00:12:42De lutter contre ces réactions qui sont quand même sur Alice.
00:12:48Aujourd'hui, parce qu'on saisit une moto, on va incendier 14 voitures dans la ville.
00:12:52Ça paraît totalement dingue.
00:12:54Les moyens, on les met en place.
00:12:58On travaille sur la biodéoprotection, mais on travaille aussi sur la médiation, la prévention.
00:13:02Un travail aussi qui est fait avec les préventions spécialisées, les adultes relais.
00:13:08Il faut aussi que l'État donne des bons signaux, notamment sur les financements.
00:13:12On essaye de mettre tous les moyens.
00:13:15Après, on l'a vu avec les émeutes 2023, il ne suffit pas grand-chose pour qu'il y ait cette tension qui se mette en place.
00:13:23Mais ce n'est pas spécifique à la ville de Saint-Pierre-des-Corps.
00:13:25Tout à fait.
00:13:26Ce n'est pas spécifique, c'est justement ça.
00:13:28C'est presque ça le problème, j'ai envie de dire.
00:13:29Aujourd'hui, c'est une ambiance qui se développe partout, dans toutes les villes de France,
00:13:33y compris des petites villes, des villes moyennes, des grandes villes,
00:13:36alors qu'avant, c'était simplement dans certaines cités.
00:13:38Est-ce que la réaction vous a surpris, la réaction de ces gens qui sont allés incendier les voitures, ou vous vous y attendiez ?
00:13:46Je suis surtout en colère.
00:13:48Surtout en colère pour les habitants de la ville.
00:13:50Qu'est-ce qu'ils vous disent, les habitants ?
00:13:54Les habitants, on sent le ras-le-bol.
00:13:56Qu'est-ce que vous voulez qu'ils nous disent ?
00:13:58Ils ont perdu leur véhicule.
00:13:59Le samedi matin, ils ne pouvaient pas sortir puisque leur véhicule était détruit.
00:14:04Ce matin, il fallait trouver des solutions pour aller travailler.
00:14:07C'est cette tension qui monte aussi au niveau de la population.
00:14:11Il y a un ras-le-bol, mais c'est palpable aussi quand on en discute en métropole avec mes collègues maires,
00:14:18qui subissent aussi ces désagréments.
00:14:21Moi, tout ce que je peux dire, c'est que je remercie les pompiers qui sont intervenus,
00:14:26qui ont géré comme il faut tous ces incendies.
00:14:30Je remercie aussi les forces de l'ordre qui étaient présentes pour rétablir l'ordre républicain.
00:14:35C'est toujours un peu comme partout.
00:14:37C'est une minorité qui dérange la majorité des gens.
00:14:41Moi, je suis proche de mes habitants et de mes concitoyens.
00:14:45Effectivement.
00:14:46Dernière question, monsieur le maire.
00:14:47Est-ce qu'il y a des mesures particulières qui sont prises pour les soirées à venir ?
00:14:50Plus de sécurité, des renforts de police ?
00:14:53Comment ça se passe dans la ville ?
00:14:55Samedi soir, il y a eu effectivement des renforts de police avec des cartes de service qui ont été mises en place par la préfecture
00:15:02et puis des patrouilles un petit peu plus accentuées.
00:15:05Le calme est revenu.
00:15:07Il n'y a pas eu d'autres événements ce week-end.
00:15:10Merci beaucoup Olivier Comte, maire de Saint-Pierre-des-Corses et en Indre-et-Loire.
00:15:14Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:15:16Karim Maloum, c'est vrai que cette situation est totalement dingue quand même.
00:15:20C'est-à-dire que vous avez la police qui fait son travail, qui saisit une moto parce qu'il y a des rodéos urbains
00:15:24et puis derrière, les gens vont se venger.
00:15:27En plus, ils brûlent des voitures des habitants.
00:15:29C'est-à-dire qu'on est vraiment dans la stupidité absolue.
00:15:32Et défait l'autorité tout simplement.
00:15:34En fait, on constate, on assiste à une violence qui s'installe partout sur notre quotidien.
00:15:40Aujourd'hui, ce qui s'est passé dans cette vie, c'est une réaction, une intervention de la police.
00:15:45C'est le rôle de la police de saisir, de faire de l'ordre, d'arrêter des personnes.
00:15:49Et ces personnes aujourd'hui, c'est des différentes mafias.
00:15:52C'est des mafias qui sont un peu partout, qui règnent dans ces quartiers.
00:15:55Ils font la loi.
00:15:56Ils ne veulent pas que la police intervienne.
00:15:58Ils ne veulent pas que la justice intervienne.
00:16:00Donc, ils veulent instaurer une certaine terreur pour qu'ils font leur business.
00:16:04Qu'est-ce qu'il y a derrière leur business ?
00:16:05C'est le trafic d'armes.
00:16:06C'est le trafic de drogue.
00:16:07C'est le trafic d'argent.
00:16:08Et surtout, ils gagnent des territoires.
00:16:10Je pense, on assiste depuis une quinzaine d'années à ce phénomène.
00:16:13Et ce n'est pas quelque chose de nouveau.
00:16:15Je pense que la justice, quand il ne joue pas le jeu, quand l'autorité de l'État n'est pas en rendez-vous,
00:16:20quand on a un discours laxiste, on essaie de comprendre.
00:16:23On a peur des émeutes urbaines, comme on vient de l'entendre.
00:16:26Bien entendu, le maire, c'est le premier magistrat de la ville.
00:16:29Il veut maintenir sa ville.
00:16:30Mais à un certain moment, il faut qu'on arrête de développer ce discours,
00:16:35d'être quelque part un discours un peu qui excuse tout le monde.
00:16:39Je pense qu'il faut déclarer la guerre à cette violence.
00:16:41Les autorités doivent le faire.
00:16:43C'est de la responsabilité de l'État.
00:16:46Et surtout, on a le sentiment que toutes les excuses sont bonnes pour aller casser,
00:16:50pour dire qu'on est les maîtres chez nous.
00:16:52On est avec Axel Ronde, porte-parole CFTC Police.
00:16:54Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:16:56C'est quand même surrealiste de voir dans une ville comme Saint-Pierre-des-Corps,
00:17:00de voir comme ça ses réactions, avec dans plusieurs points de la ville,
00:17:0414 voitures brûlées en une soirée, simplement parce que la police a fait son travail.
00:17:10Oui, bonjour.
00:17:11Effectivement, c'est un véritable commando qui s'est déployé dans la ville,
00:17:17qui a brûlé plusieurs dizaines de véhicules sur 11 points différents.
00:17:24Donc, il a fallu adapter tout de suite notre réaction,
00:17:27mais aussi la sécurisation des sapeurs-pompiers,
00:17:30parce que les pompiers sont une cible, comme vous le savez très bien.
00:17:33Donc, il a fallu regrouper les moyens pour pouvoir après intervenir en toute sécurité.
00:17:38Mais oui, on voit bien que c'est vraiment des commandos qui vont terroriser finalement les habitants,
00:17:45parce que les habitants, ils n'en peuvent plus.
00:17:47De ces rodéos urbains, par exemple, à partir de 17h dans cette zone,
00:17:52il y a énormément d'engins, d'individus avec des motocross qui ne prennent tous les risques.
00:17:59Et en plus, ça fait énormément de bruit, donc ça dérange la tranquillité publique.
00:18:03Mais vous voyez, quand les habitants vont se plaindre,
00:18:06finalement, il va y avoir des représailles.
00:18:08On va brûler des véhicules, on va attaquer aussi des gens.
00:18:11C'est le quotidien, malheureusement, de beaucoup d'endroits dans notre pays.
00:18:15Et nous, on le dénonce depuis de nombreuses années.
00:18:18On a bien été seuls à le dénoncer.
00:18:20Et puis, il y a eu une prise de conscience des politiques ces derniers temps.
00:18:24Maintenant que le diagnostic est fait, nous, on attend le traitement,
00:18:28parce que ce n'est plus possible.
00:18:30Les Français aussi attendent ce traitement, qu'on puisse réellement avoir de la fermeté,
00:18:35que la justice puisse réellement être rendue,
00:18:39et que ces personnes arrêtent de commettre tous ces délits dans notre pays
00:18:46pour que les gens retrouvent la sécurité et la tranquillité qu'il leur est dû.
00:18:50Ce n'est pas possible de continuer dans ces endroits-là,
00:18:55où il y a toute cette délinquance, où il y a des véritables commandos,
00:18:59des véritables individus qui vont s'en prendre aux autres de la cité.
00:19:03Donc, ce n'est plus possible, cela.
00:19:05Justement, vous avez employé un mot, moi, qui m'interpelle.
00:19:08Vous avez employé le mot « commando ».
00:19:09Et vous avez raison, c'est un commando.
00:19:10Quand on va mettre le feu dans 11 endroits différents dans une ville,
00:19:13ça veut dire que c'est organisé, ça veut dire que c'est un commando.
00:19:16Mais il faut se souvenir quand même, c'est ce qui m'interpelle dans cette histoire,
00:19:19c'est qu'on n'est pas à Marseille, on n'est pas à Lyon, on n'est pas à Paris.
00:19:23On est à Saint-Pierre-des-Cors.
00:19:24Et on se retrouve avec un commando qui va brûler des voitures dans 11 lieux différents.
00:19:29Voilà, on est là, c'est que maintenant, c'est toutes les villes,
00:19:34que ce soit des petites et moyennes villes, qui sont aussi touchées.
00:19:37Ce n'est plus simplement le problème des grandes villes,
00:19:41c'est l'ensemble du territoire national qui est touché.
00:19:44Et nous, ça nous pose aussi un gros problème de réaction, puisqu'on ne va pas se mentir.
00:19:48Les effectifs de police dans des petites villes sont vraiment moindres que dans les grandes cités.
00:19:56Donc, on est vraiment obligé de s'adapter, de faire venir du personnel des autres villes
00:20:03pour pouvoir ramener la tranquillité, ramener l'ordre sur des violences urbaines.
00:20:08Et ça, ça explose depuis de nombreuses années.
00:20:12On a l'erreur sur ces problématiques.
00:20:14Alors oui, il y a une réponse avec la création de ces super CRS qui sont envoyés en renfort tout de suite.
00:20:21Mais bon, le temps de déploiement met quand même plusieurs heures.
00:20:25Et vous avez quand même ces exactions qui sont commises dans ces territoires.
00:20:30Donc, il faut une réponse plus ferme de l'autorité judiciaire.
00:20:34Il faut des peines de prison courtes pour les primos délinquants.
00:20:38Pour ces mineurs, il faut les ramener dans le droit chemin.
00:20:41Et il faut les empêcher de continuer.
00:20:44On sait très bien que le trafic de drogue explose dans notre pays.
00:20:48C'est souvent aussi lié.
00:20:50Tout ça est lié.
00:20:51Dès que nous avons des résultats, dès que nous faisons des opérations,
00:20:55on va encore attaquer soit les fonctionnaires de police ou, en représailles, les habitants.
00:21:01Et pour essayer, si vous voulez, pendant des années, on a acheté la tranquillité publique.
00:21:06On ne va pas se mentir.
00:21:07On a dit finalement, le problème de la drogue, ce n'est pas très grave.
00:21:10C'est que du cannabis.
00:21:11De toute façon, ils font leur petit trafic et on achète la paix sociale.
00:21:15Mais non, ce n'est pas possible.
00:21:16Parce qu'on voit bien que la mafia est en train de s'installer
00:21:18et que ce sont des drogues dures qui arrivent.
00:21:20Et ça s'installe dans tout le territoire national.
00:21:23Ce n'est plus l'apanage de certaines zones qu'on a pu connaître il y a une vingtaine d'années.
00:21:29Là, on est réellement sur des individus qui viennent sur tout le territoire national
00:21:35et qui n'ont plus peur de rien.
00:21:36Donc, ils continuent leur business tranquillement et ils terrorisent la population.
00:21:41– Exactement.
00:21:42Merci Axel Ronde.
00:21:43Merci Axel Ronde, porte-parole CFTC Police.
00:21:45Merci d'avoir été avec nous.
00:21:46Éric Revelle, j'insiste.
00:21:48Saint-Pierre-des-Cors.
00:21:49Ça s'est passé à Saint-Pierre-des-Cors.
00:21:50– C'est à côté de Tours.
00:21:51C'est la gare.
00:21:52– Oui, mais vous vous rendez compte.
00:21:54Vous vous rendez compte.
00:21:56C'est incroyable.
00:21:57– Oui, vous avez raison.
00:21:58– Onze endroits différents.
00:21:59On a brûlé en une nuit des voitures dans onze endroits différents.
00:22:02– Ça veut dire que les motos qui ont été saisies étaient sans doute indispensables pour le trafic.
00:22:06C'est ça que ça veut dire.
00:22:07Parce que là, vous dérangez si c'est un commando qui…
00:22:09– C'est pas juste le rodéo quoi.
00:22:10– Mais vous savez, j'ai été frappé ce matin par une interview dans le Figaro de Louis Daugé
00:22:14qui est le directeur général de la police nationale
00:22:16qui dit que la police nationale, toutes les 30 minutes, tape sur un point d'île.
00:22:22C'est vous dire le nombre de points d'île qu'il y a en France.
00:22:25Et puis ça, en représailles à la confiscation de motos qui faisaient du rodéo sauvage.
00:22:31Ça me rappelle furieusement quelque chose qu'on avait commenté sur votre plateau aussi, Jean-Marc.
00:22:36Vous vous souvenez, le commissariat de Cavaillon,
00:22:38avec devant les voitures qui avaient été incendiées en représailles
00:22:41parce que la police dans un quartier, je crois de Cavaillon,
00:22:44était intervenue pour mettre fin à un point d'île.
00:22:47Donc en fait, je vais vous dire,
00:22:49j'ai l'impression qu'on est plongé dans une espèce d'impuissance républicaine.
00:22:53Oui, on est dans une impuissance républicaine.
00:22:55Qu'est-ce que vous voulez que le maire de Saint-Pierre-des-Corps fasse
00:22:58face à un commando qui va, à 11 points de la ville, incendier des voitures ?
00:23:03Rien, rien, rien.
00:23:04Regardez ce que dit la Procureur de la République.
00:23:06Avant, quand on saisissait une tonne de cocaïne, c'était exceptionnel.
00:23:09Maintenant, on en saisit des dizaines de tonnes.
00:23:12Donc les enjeux, ils sont là, ils sont financiers, ils sont structurés.
00:23:17Et on voit bien que le pays bascule dans une violence
00:23:20parce qu'en fait, on n'arrive pas du tout à endiguer le trafic de drogue.
00:23:24Un mot, Sébastien Terrara, là-dessus, sur Saint-Pierre-des-Corps.
00:23:27C'est-à-dire, on n'est pas à Marseille, on n'est pas à Paris, on n'est pas à Lyon.
00:23:30Dans un instant, on va parler de Marseille aussi, parce que c'est aussi le bordel là-bas.
00:23:32Mais bon, ça, on le sait depuis longtemps.
00:23:34Mais c'est le bordel en centre-ville.
00:23:35On va vous montrer ça dans un instant.
00:23:37Enfin, 11 endroits différents.
00:23:39Moi, je suis sidéré. Honnêtement, je suis sidéré.
00:23:41Il y a quelque chose d'important qui va se passer,
00:23:43c'est voter la loi contre les narcotrafiquants.
00:23:46Il y a aussi Bruno Retailleau qui doit, au lieu de s'occuper de son parti politique,
00:23:51devrait s'occuper de ce qui se passe dans nos villes, dans nos villages et dans nos quartiers.
00:23:55Je pense qu'on ne peut pas reprocher à Retailleau, aujourd'hui, de ne pas être à la hauteur de ce qu'il fait.
00:23:59Il fait plus d'interviews que d'interventions de soutien à ses fonctionnaires de police, à ses préfets.
00:24:06Mais il a raison d'aller se tenir, monsieur.
00:24:08Il a raison de se tenir le problème.
00:24:10Honnêtement, je ne suis pas convaincu que ce soit ça le problème.
00:24:12Honnêtement, le problème, c'est le laxisme aujourd'hui auquel on a affaire.
00:24:15Le laxisme, il vient d'où ? Il vient de la volonté politique.
00:24:18Si les gens préfèrent aller dans les plateaux télé et déclarer des grandes phrases et ils ne font rien,
00:24:24c'est normal que la population se dise que le laxisme, il est des autres côtés.
00:24:29Retailleau, il est là depuis 2 mois, enfin depuis 3 mois.
00:24:31Il était là sous Barnier.
00:24:33Oui, ça fait 4 mois.
00:24:35En 4 mois, vous voulez qu'il rétablisse l'ordre ?
00:24:39Emmanuel Macron, il est là depuis 8 ans.
00:24:41Excusez-moi si un responsable, c'est Emmanuel Macron.
00:24:43C'est facile de mettre Retailleau.
00:24:45Mais comme l'a très bien dit notre ministre, ça fait plus de 15 années.
00:24:48En fait, vous avez une analyse politique.
00:24:50Au lieu de regarder la réalité du terrain, vous avez une analyse politique.
00:24:52Ah, c'est bien, il faut taper sur Retailleau.
00:24:54Non, mais qui change la vie des gens ?
00:24:56Le président de la République.
00:24:57Et aussi le ministre de l'Intérieur.
00:24:58Mais le ministre de l'Intérieur, il est là depuis 4 mois. Arrêtez.
00:25:00Et pourquoi vous n'avez pas cité Emmanuel Macron ?
00:25:02Parce qu'Emmanuel Macron...
00:25:03Vous avez oublié qu'il était là ?
00:25:04Il est là depuis 8 ans.
00:25:06Et il y a Retailleau qui est son ministre.
00:25:08Et il suit une politique.
00:25:10Arrêtez, arrêtez.
00:25:11Vous avez affaire à des mafias.
00:25:13On va faire le CNews Info.
00:25:15On parlera de ce qui se passe à Marseille après.
00:25:17Le CNews Info, sommet à l'abidi.
00:25:22C'est demain que Donald Trump devrait parler à Vladimir Poutine.
00:25:25Et selon le président américain,
00:25:27beaucoup de choses ont déjà été discutées avec l'Ukraine et la Russie.
00:25:30Comme par exemple, le partage de certains avoirs a-t-il ajouté ?
00:25:34Revenir à la retraite à 62 ans, ce n'est pas réaliste.
00:25:38Déclaration ce matin sur notre antenne
00:25:40de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
00:25:43Une éventualité déjà écartée la veille
00:25:45par le Premier ministre, François Bayrou.
00:25:47Et puis, c'est un anniversaire particulier.
00:25:50Souvenez-vous, il y a tout juste 5 ans,
00:25:52la pandémie de Covid-19 poussait les Français au confinement
00:25:55pendant 1 mois et 25 jours exactement.
00:25:58Télétravail, plus de sorties, plus d'activités
00:26:00à part pour aller faire quelques courses, un footing
00:26:02ou encore promener son chien.
00:26:0711h05 sur CNews.
00:26:08Merci d'être en direct avec nous.
00:26:09On a parlé de Saint-Pierre-des-Cormes.
00:26:11Maintenant, vous parlez de Marseille.
00:26:12Parce qu'à Marseille, en centre-ville,
00:26:14tous les ans, il y a un carnaval.
00:26:15Il y a un carnaval qui s'appelle le Carnaval de la Plaine.
00:26:17Pour ceux qui connaissent Marseille,
00:26:19il y a eu des dégradations au centre-ville
00:26:21quand on parle de ce quartier de la Plaine.
00:26:23Et comme tous les ans, ça a dégénéré.
00:26:25Comme tous les ans, il y a eu du feu,
00:26:27il y a eu des dégradations.
00:26:28On va en parler dans un instant avec Édicide.
00:26:30Auparavant, les images.
00:26:31Regardez.
00:26:33Toujours en flamme.
00:26:34Hier, des agents d'entretien nettoyaient les dégâts de la veille.
00:26:38A l'occasion du Carnaval de la Plaine samedi soir,
00:26:41des feux ont été allumés.
00:26:45Des tags anti-police ont été réalisés
00:26:47sur des murs de la cité phocéenne.
00:26:49Chaque année, c'est la même panique.
00:26:52Et à chaque fois, il y a des dégradations.
00:26:54C'est pas acceptable.
00:26:55Donc il faut interdire complètement cette manifestation.
00:26:58L'événement qui se tient durant deux jours chaque année
00:27:00agace aussi certains riverains.
00:27:02Il dénonce le bruit et les incivilités des participants.
00:27:06À l'image de cet homme qui urine dans la rue.
00:27:08Ce sont des personnes qui arrivent de l'Europe entière,
00:27:10pas uniquement que des personnes qui habitent ici.
00:27:13Donc ils viennent, ce sont des antifas,
00:27:15ce sont des gauchistes qui mettent le feu de partout,
00:27:19la panique de partout.
00:27:20La présidente de la métropole d'ex-Marseille-Provence
00:27:23dit vouloir porter plainte contre X après ces dégradations.
00:27:26Elle assure que plusieurs personnes ont été interpellées.
00:27:29Hier encore, près de 13 000 individus
00:27:31se sont rassemblés sur la place de la Plaine.
00:27:34L'événement avait été interdit après 19 heures.
00:27:37Mais certains ont bravé l'interdiction.
00:27:40Avec nous en direct, Eddy Sy, délégué du syndicat GP Police FO à Marseille.
00:27:46Bonjour Eddy, merci d'être en direct avec nous.
00:27:49Ça paraît surréaliste parce que ces incidents, c'est tous les ans.
00:27:52Hier, par exemple, le carnaval est interdit après 19 heures.
00:27:56Et malgré tout, ils viennent, ils font la fête.
00:28:00On est obligé de faire une intervention de police.
00:28:02À un moment donné, il va falloir que quelqu'un se décide
00:28:05à faire respecter l'ordre dans ce pays.
00:28:07On est totalement d'accord.
00:28:08Le problème, c'est que c'est un bis répétitus.
00:28:10Chaque année, on a des individus qui viennent
00:28:12et qui sèment la zizanie une fois la nuit tombée.
00:28:15Vous avez bien compris que la journée, tout se passe bien.
00:28:17Il y avait jusqu'à 13 000 personnes qui étaient présentes sur site.
00:28:19Quand on défilait sur la cannelle vers le Vieux-Port, tout va bien.
00:28:21Mais c'est une fois que la nuit tombe,
00:28:23qu'on est face à les mêmes individus qui sont dans les ZAD,
00:28:26les fameux zadistes, qui viennent maintenant.
00:28:28C'est une tradition qui vient de toute la France et de toute l'Europe,
00:28:31qui viennent pour semer la zizanie,
00:28:33qui ont des discours provoquant l'effort de l'ordre.
00:28:36Et comme toujours, c'est toujours la même audition au Père-Andy.
00:28:38C'est-à-dire qu'ils se rassemblent, ils font la fête.
00:28:40Les forces de l'ordre ne les évacuent pas forcément.
00:28:42Ils ne sont pas au contact, ces individus-là.
00:28:44Mais c'est eux qui lancent des mortiers,
00:28:45qui lancent des projectiles sur les forces de l'ordre.
00:28:47Et à ce moment-là, ils sont obligés d'intervenir.
00:28:49Et ça part en pugilat, comme toujours.
00:28:51Ça devient usant pour les policiers,
00:28:53mais au-delà des policiers, pour les habitants de ces quartiers
00:28:55qui ne demandent rien que de vivre en paix.
00:28:56Je rappellerai que cette place a été rénovée pendant plusieurs années.
00:28:58Ça a coûté plusieurs millions d'euros.
00:29:01Une fois de plus, on défie les habitants de la population marseillaise.
00:29:04Qu'est-ce qu'il faut faire, Édicide, selon vous ?
00:29:06Il faut interdire définitivement ce type de manifestation ?
00:29:08En tout cas, celle-là, puisque tous les ans, ça part en brioche.
00:29:11Complètement.
00:29:12En fait, aujourd'hui, c'est devenu un objet de cristallisation.
00:29:14C'est-à-dire qu'on a des individus qui profitent de cet instant-là de festivité
00:29:17et censés être au moment familial pour en faire un lieu de revendication
00:29:21et pour essayer, effectivement, de casser du flic,
00:29:23puisqu'il n'y a pas d'autre terme.
00:29:24Pour essayer de casser du flic, pour essayer de dégrader,
00:29:26faisant fi de tout un chacun et dégradant nos mobiliers urbains
00:29:29et le lieu de vie des habitants au cours.
00:29:32Ce n'est pas des Marseillais.
00:29:33Il faut comprendre que le quartier de la Plaine,
00:29:35c'est un peu un quartier comme le Marais,
00:29:36mais avec un côté encore plus alternatif, si je puis dire.
00:29:39C'est des petites rues, c'est compliqué à pouvoir manœuvrer dedans.
00:29:42Donc, c'est compliqué à mettre en place.
00:29:43Une seule interdiction permettra de retrouver un peu de quiétude,
00:29:45et cela pendant plusieurs années.
00:29:47Mais on entendait Martine Bassal, par exemple, qui disait qu'il faut interdire.
00:29:50Qui décide de ne pas interdire, j'ai envie de dire ?
00:29:52Pourquoi ça continue à être autorisé ?
00:29:54Alors, le préfet a pris un arrêté, effectivement,
00:29:56interdisant les rassemblements après 19h,
00:29:58parce que les incidents ont eu lieu le soir à partir du coucher du soleil.
00:30:02Le problème, c'est qu'une fois de plus,
00:30:04ça a été prévisiblement, malheureusement,
00:30:07si ce qui devait arriver, ce serait au moment où on a eu des dégradations.
00:30:09Donc, il va falloir effectivement qu'on se donne des moyens,
00:30:11des moyens humains conséquents pour pouvoir interdire cela
00:30:13et surtout appréhender les leaders,
00:30:16parce que ce n'est pas le carnaval qui dégénère,
00:30:17c'est le carnaval sauvage qui a dégénéré.
00:30:20Il y a des leaders et des gens qui ont donné leur nom en préfecture.
00:30:24Il va falloir que ces gens-là soient potentiellement poursuivis ou pas
00:30:26pour qu'on puisse savoir d'où viennent les fauteurs de troubles
00:30:29et essayer que ces individus-là rendent des comptes.
00:30:32On n'a pas que des droits, on a aussi des devoirs en République.
00:30:34C'est important de le rappeler et le rappeler à ces gens-là, en l'occurrence.
00:30:36Merci beaucoup. Depuis Marseille, Édicide, délégué du syndicat AGP,
00:30:39Policefo, merci d'avoir été en direct avec nous, Paul-Antoine.
00:30:41Mais quelle situation, ce pays, quand même !
00:30:43Quelle situation !
00:30:44C'est-à-dire, tous les ans, on sait que ça ne va pas.
00:30:45Tous les ans, on sait que ce carnaval dégénère.
00:30:48Et malgré tout, ça recommence chaque année.
00:30:50Et puis, on se dit, c'est comme ça.
00:30:52Il y a un point commun entre toutes ces affaires,
00:30:54entre ce qui s'est passé à Saint-Pierre-des-Corps et Marseille,
00:30:56et c'est ce que la police ne comprend pas, la justice ne comprend pas,
00:30:59et même, je pense, beaucoup de gens ne comprennent pas,
00:31:01c'est qu'en fait, la police, nous, on la voit comme une autorité supérieure.
00:31:04La police, vous êtes en voiture, vous dites vous arrêtez, vous arrêtez.
00:31:07Ben non. En fait, ces gens-là voient la police comme une bande rivale.
00:31:11C'est-à-dire qu'ils sont sur un terme d'égalité.
00:31:14Moi, je suis une bande, la police est une bande rivale,
00:31:17elle me prend ma moto, donc c'est mon moyen de travailler,
00:31:19ben j'allais brûler des voitures.
00:31:21Il n'y a pas d'autorité, la police n'est pas au-dessus,
00:31:23et c'est un combat de bande rivale.
00:31:25C'est-à-dire que la police est vue par ces gens, par les zadistes,
00:31:28par les trafiquants de drogue, etc., comme une bande rivale.
00:31:32Et le problème, c'est que ça, ce n'est pas encore pris en compte.
00:31:34Et c'est très simple.
00:31:35Alors, là, pour moi, il y a quand même un problème sur la mairie de Marseille,
00:31:38de la part aussi du maire de Marseille, qui est aussi responsable.
00:31:41Maintenant, le problème, il est national,
00:31:43et il y a un manque d'autorité qui est flagrant,
00:31:45il y a un manque de moyens humains,
00:31:46les policiers font globalement un bon travail,
00:31:48mais ils ne sont pas assez nombreux.
00:31:49Et là où je rejoins un tout petit peu mon voisin,
00:31:51mais pas sur Bruno Retailleau, il vient d'arriver,
00:31:53je lui laisse encore un peu de temps.
00:31:54Non, par contre, c'est notre ministre,
00:31:56c'est le garde des Sceaux, pardon,
00:32:00qui était ministre de l'Intérieur avant,
00:32:02qui passe son temps à aller sur des plateaux télé,
00:32:04à nous expliquer qu'en fait, maintenant, les terrorismes,
00:32:06c'est un peu la Russie, bon bref, c'est factuellement faux,
00:32:08et inadmissible, tout le monde le remet en place.
00:32:10Lui, par contre, on se demande ce qu'il fait.
00:32:12Et lui, ça fait...
00:32:13Et qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
00:32:14Ça fait des années qu'il est au gouvernement.
00:32:16Si vous êtes un puissant ministre...
00:32:17Non, non, mais sur la justice, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
00:32:19Dans ce cas-là, il démissionne.
00:32:20Non, non, mais...
00:32:21A part qu'on sait que la justice est indépendante en France,
00:32:23donc il va...
00:32:24C'est pas lui qui va aller prendre les mesures et les sanctions.
00:32:27Ça où je ne suis pas d'accord,
00:32:28la justice, elle est indépendante sur le papier.
00:32:30Parce que la plupart des juges sont très bons,
00:32:32le sujet n'est pas là.
00:32:33Mais il y a quand même certains juges qui font du deux poids, deux mesures.
00:32:36Ça se voit sur la justice...
00:32:37On ne peut pas les virer.
00:32:38Il y a peut-être un moment où il faut quand même refonder la...
00:32:42Non, non, mais je veux bien.
00:32:44Je ne dis pas non à ce que vous dites.
00:32:47Ce n'est pas Darmanin qui va refonder la justice en France.
00:32:50J'étais en débat ici,
00:32:51et en fait, à un moment, je critiquais un peu la justice.
00:32:53On m'a dit qu'on n'avait pas le droit de critiquer la justice.
00:32:55En fait, ce qui est remis en cause,
00:32:59ce n'est pas le ministre de l'Intérieur qui est remis en cause,
00:33:02c'est la justice.
00:33:03C'est notre pacte social qui est remis en cause.
00:33:05C'est notre pacte républicain.
00:33:06C'est le vivre ensemble qui est remis en cause.
00:33:09Mais il n'y a pas que ça, Karim Alhoum.
00:33:11Il n'y a pas que ça.
00:33:12Il y a aussi une responsabilité de la justice.
00:33:14Il y a une responsabilité.
00:33:15Quand je dis que le pacte social est remis en cause,
00:33:17et notre pacte républicain se dégrade tous les jours,
00:33:21c'est que les institutions de la République,
00:33:23la justice en promet,
00:33:24parce qu'on est désarmé quand la justice ne joue pas le jeu.
00:33:27Ce n'est pas le ministre.
00:33:29Je ne vous ai pas coupé.
00:33:31C'est une institution, la justice.
00:33:33Quand elle ne joue pas le jeu, on est coincé.
00:33:37Quand les hommes politiques ne jouent pas le jeu aussi,
00:33:40quand vous avez des partis politiques,
00:33:42des députés, des sénateurs, des maires
00:33:44qui justifient la violence,
00:33:46qui trouvent que la police tue
00:33:48et remet en cause l'autorité de la République,
00:33:51là, on est en danger.
00:33:53C'est un ensemble d'éléments, pas un ministre.
00:33:56On ne peut pas dire que Gérald Darmanin ne fasse rien, pardonnez-moi,
00:33:59mais son idée, qui peut être porteuse,
00:34:01de mettre ensemble les 100 plus gros narcotrafiquants dans une...
00:34:04Ben si, c'est intéressant.
00:34:06D'ailleurs, vous parliez des juges ou des magistrats.
00:34:08Certains, au syndicat de la magistrature,
00:34:10lui cherchent des poux dans la tête pour essayer de faire avorter ce projet
00:34:13qui me semble intéressant.
00:34:15Maintenant, sur le carnaval de Marseille tout de même,
00:34:17vous l'avez dit, la manifestation est décidée...
00:34:19Enfin, le préfet...
00:34:21Dit à 19h, c'est fini.
00:34:23Il dit c'est fini, mais le préfet,
00:34:25c'est comme ça que c'est construit en France,
00:34:27c'est le représentant direct du président de la République.
00:34:29Donc, si l'autorité du préfet n'est pas respectée sur place,
00:34:31deux choses l'une.
00:34:33Ou le préfet ne se donne pas les moyens de faire respecter sa propre décision.
00:34:36Ou il faut échanger de préfet.
00:34:38Oui, ou il a eu peur...
00:34:40Je ne vais pas défendre le préfet, je ne le connais pas.
00:34:42Ou il a eu peur que ça dégénère aussi.
00:34:44Oui, mais la peur n'évite pas le danger aussi.
00:34:46On ne peut rien faire si on a toujours peur.
00:34:48On ne peut rien faire.
00:34:50Il faut agir, il faut toujours agir.
00:34:52Quand on autorise une manifestation,
00:34:54on sait qu'il y aura de l'alcool et on arrête à 19h.
00:34:56Bien sûr, je suis d'accord.
00:34:58Regardez ce qui se passe à Nice.
00:35:00Moi, ce qui se passe à Nice, je trouve ça surrealiste.
00:35:02En 2022, Christian Estrosi, le maire de Nice,
00:35:04prend un arrêté anti-mandicité pour les zones touristiques.
00:35:06Il dit que c'est de la mandicité qui est agressive,
00:35:10ça embête les touristes,
00:35:14ça fait partir les clients des restaurants et des boutiques.
00:35:16Je prends un arrêté.
00:35:18Que vient faire la justice ?
00:35:20Elle a annulé cet arrêté en estimant qu'il n'avait pas sa place.
00:35:22Donc, au bout d'un moment, ça se dit...
00:35:24A la demande de la Ligue des droits de l'homme.
00:35:26Oui, bien sûr, la Ligue des droits de l'homme, c'est les grands défenseurs.
00:35:28Le gros sujet en France pour eux,
00:35:30c'est l'arrêté anti-mandicité d'Estrosi.
00:35:32On regarde le sujet.
00:35:34On en parle après.
00:35:36Depuis une dizaine d'années,
00:35:38la ville de Nice interdit régulièrement
00:35:40la présence de mendiants dans les zones les plus touristiques de la ville.
00:35:42L'objectif ?
00:35:44Lutter contre la mandicité agressive
00:35:46et protéger l'activité des commerçants.
00:35:48Saisi par la Ligue des droits de l'homme,
00:35:50le tribunal administratif de Nice
00:35:52a décidé d'annuler l'arrêté pris en juin 2022
00:35:54qu'il juge
00:35:56ni nécessaire ni proportionné.
00:35:58Une décision que ne comprennent pas les commerçants.
00:36:00Dans ce cas-là, la justice intervient
00:36:02aux dépens des commerçants,
00:36:04de la tranquillité des riverains,
00:36:06des touristes, Place Garibaldi.
00:36:08Il est vrai que ça fait fuir la clientèle.
00:36:10Moi-même, un jour, j'ai eu un nuage devant mon commerce
00:36:12qui était d'ailleurs, j'ai même appelé le pompier
00:36:14parce qu'il était dans un état désastreux.
00:36:16Disons que moi, j'avais quand même des clients
00:36:18qui hésitaient à rentrer.
00:36:20La mairie conteste la décision du tribunal de première instance
00:36:22et a décidé de faire appel.
00:36:24Le maire, en vertu de la loi,
00:36:26face à la mendicité agressive
00:36:28à tous les pouvoirs de police
00:36:30pour prendre de tels arrêtés,
00:36:32j'ai donc fait appel auprès
00:36:34de la cour d'appel
00:36:36de Marseille.
00:36:38Nous irons jusqu'au conseil d'état
00:36:40qui lui-même a inscrit des juristes prudents
00:36:42dans ce domaine et nous obtiendrons
00:36:44gain de cause.
00:36:46L'opposition de gauche dénonce une municipalité
00:36:48qui s'en prend aux libertés des plus démunis.
00:36:50La mairie a fait savoir
00:36:52que de nouveaux arrêtés complémentaires
00:36:54sont en préparation pour cet été.
00:37:24– Slimane Tireras, ce qui se passe à Nice,
00:37:26vous dites bravo à la justice ?
00:37:28– Moi, je soutiens la justice de mon pays
00:37:30– D'accord, donc bravo.
00:37:32– Qui suspend cette décision.
00:37:34Là, on parle de justice.
00:37:36– Ouais.
00:37:38– Depuis tout à l'heure, on dit que les décisions de justice
00:37:40ne sont pas appliquées et quand c'est appliqué,
00:37:42on n'est pas d'accord. C'est quoi ce problème ?
00:37:44– C'est qu'on réfléchit aussi.
00:37:46Vous savez, on a le droit d'avoir un peu
00:37:48des avis différents selon les cas.
00:37:50– Moi, je suis un républicain.
00:37:52Je ne conteste pas la police.
00:37:54Je ne conteste pas la justice.
00:37:56Je ne conteste pas la police.
00:37:58Si je vous contestez,
00:38:00vous contestez la justice.
00:38:02– Déjà, le maire, c'est le premier magistrat de la ville.
00:38:04– Décision contestée.
00:38:06– Il est élu.
00:38:08– Et ces juges, je pense,
00:38:10ils ne connaissent pas la réalité économique.
00:38:12C'est ça le problème. Les commerces peuvent faire faillite.
00:38:14– Mais comme vous l'avez dit tout à l'heure.
00:38:16– Quand ça arrive chez les grands juges,
00:38:18ils vont donner raison au maire de Nice.
00:38:20C'est le droit.
00:38:22– Vous trouvez bien de suspendre cet arrêté ?
00:38:24– Moi, je pense que c'est une bonne idée.
00:38:26Et je suis d'accord avec l'opposition de Bush.
00:38:28– C'est d'ailleurs...
00:38:30Laissons les commerçants faire faillite.
00:38:32Laissons les magasins fermer.
00:38:34Mais ils vous le disent.
00:38:36Vous les avez entendus, les commerçants ?
00:38:38– C'est exagéré. Et je soutiens la justice française.
00:38:40– Non, mais arrêtez. La question, c'est pas
00:38:42« je soutiens la justice française ».
00:38:44La réponse, c'est « vous soutenez la Ligue des droits de l'homme
00:38:46qui a envie que ses commerçants crèvent ».
00:38:48Excusez-moi, c'est ça, la réalité ?
00:38:50– Non, la Ligue des droits de l'homme, elle n'est pas dans le commerce.
00:38:52Elle est dans le droit.
00:38:54– Paul Antoine ?
00:38:56– Il y a quelque chose qui est assez intéressant,
00:38:58c'est qu'en gros, il y a un maire qui est élu.
00:39:00Je ne me pense pas vraiment au monsieur Strozzi,
00:39:02mais c'est lui qui est élu.
00:39:04Il a été choisi par la majorité.
00:39:06Et lui, en fait, l'opposition de facto,
00:39:08elle n'est pas majoritaire pour être élue.
00:39:10C'est pour ça qu'elle est dans l'opposition.
00:39:12La justice va avec l'opposition.
00:39:14Donc la justice, c'est des juges qui ne sont pas élus.
00:39:16C'est contre quelqu'un qui est élu.
00:39:18C'est ça qui est hallucinant.
00:39:20C'est-à-dire que dans notre pays, on élit des gens
00:39:22qui n'ont pas les moyens,
00:39:24et je suis d'accord avec vous sur le garde des sceaux,
00:39:26il n'a pas les moyens,
00:39:28mais on élit des gens qui n'ont pas les moyens
00:39:30de faire ce qu'ils peuvent faire.
00:39:32– Excusez-moi, mais quand vous avez des gens comme Slimane Tiraire
00:39:34qui vous dit que c'est super de laisser les mendiants
00:39:36venir embêter les touristes,
00:39:38c'est super de laisser les mendiants
00:39:40qui empêchent les gens d'aller dans les boutiques et les restaurants,
00:39:42vous vous dites qu'on est foutus, Slimane Tiraire.
00:39:44– Tant que la justice ne change pas…
00:39:46– On est foutus, vous êtes en train de tuer ce pays,
00:39:48vous tuez le commerce, vous tuez les gens…
00:39:50– Et comme la justice…
00:39:52– Au sens figuré, bien évidemment.
00:39:54Vous êtes en train de tuer la France avec ce type de discours.
00:39:58– Je vais répondre.
00:40:00Le maire de Nice a fait appel.
00:40:02Il va aller jusqu'à la cour de…
00:40:04– Mais vous, d'accord, d'accord,
00:40:06mais vous vous dites que c'est la justice qui décidera.
00:40:08Mais vous, votre avis, vous soutenez ça,
00:40:10mais vous vous rendez compte ?
00:40:12– Le droit, la liberté…
00:40:14– Mais c'est, enfin !
00:40:16– Je soutiens la liberté des gens à vivre décemment.
00:40:20– Le droit des entreprises en France
00:40:22qui payent des impôts, il est où ?
00:40:24Qui les représente, ces gens-là ?
00:40:26Qui travaillent pour eux ? Parce qu'ils payent des impôts,
00:40:28c'est grâce à eux, c'est grâce aux petites entreprises en France
00:40:30que la France marche.
00:40:32– C'est clair, mais ça n'a rien à voir.
00:40:34– Laissons les crever.
00:40:36– Ils empêchent de travailler.
00:40:38On a une dame à la Gaîté Lyrique qui prend des années
00:40:40sans avoir eu aucun problème, et là, on crée de la précarité.
00:40:42Mais on nous dit que c'est pour arrêter la précarité.
00:40:44– Vous allez faire la même chose,
00:40:46la précarité crée de la précarité,
00:40:48la justice, c'est la justice.
00:40:50– C'est la justice qui crée de la précarité, en fait, en France.
00:40:52– On va crever avec vous, Slimaterra, on va crever avec vous.
00:40:54– Au sens figuré.
00:40:56– Pardon ? – Au sens figuré.
00:40:58– Bien évidemment, je l'ai dit, c'est évident.
00:41:00Point 6, cette fois, alors là aussi, c'est pareil.
00:41:02Vous avez une mère de famille qui rentre dans un lycée
00:41:04avec ses deux fils.
00:41:06Elle a un couteau, elle est interpellée,
00:41:08elle est placée en garde à vue,
00:41:10on la libère en disant, ben, elle n'était pas agressive.
00:41:12Non mais, on est chez les dingues, je vous dis.
00:41:14Reportage.
00:41:16Une mère de famille armée d'un couteau,
00:41:18dans la cour d'un lycée.
00:41:20Il est aux alentours de 13h30 ce vendredi
00:41:22quand elle s'introduit dans l'établissement
00:41:24avec ses deux fils.
00:41:26Ce parent d'élève témoigne du traumatisme vécu par sa fille
00:41:28qui a vu la scène.
00:41:30– C'est moi qui ai contacté ma fille,
00:41:32qui me disait qu'elle était inquiète,
00:41:34et qu'elle avait envie de rentrer,
00:41:36et beaucoup d'élèves avaient peur de retourner en cours,
00:41:38certains sont même rentrés chez eux.
00:41:40– La femme armée du couteau a été rapidement interpellée
00:41:42avec l'un de ses fils,
00:41:44le second a pris la fuite.
00:41:46Selon le parquet de Versailles,
00:41:48la mère de famille ne s'est pas montrée menaçante
00:41:50et les gardes à vue ont été levés.
00:41:52Mais alors, que faisait-elle avec un couteau ?
00:41:54Est-elle venue avec ses enfants pour en découdre
00:41:56avec un des lycéens ?
00:41:58– Il y a d'autres réactions à avoir, moi qui suis mère de famille,
00:42:00il y a d'autres réactions à avoir, beaucoup plus intelligentes que celle-ci.
00:42:02On peut faire peur à nos enfants,
00:42:04ce n'est pas l'éducation qu'on a envie de montrer non plus.
00:42:06– Dans quel établissement on va mettre nos enfants ?
00:42:08Et on se dit même qu'au final,
00:42:10ça peut arriver dans n'importe quelle ville,
00:42:12dans n'importe quel établissement.
00:42:14– De leur côté, les policiers alertent
00:42:16sur la banalisation de l'usage du couteau chez les jeunes.
00:42:18– C'est que maintenant on a une facilité,
00:42:20ces jeunes ont une facilité à utiliser une herbe blanche
00:42:22pour simplement en finir et venir en découdre,
00:42:24entre jeunes.
00:42:26Et bien sûr,
00:42:28je suis obligé de souligner cette situation
00:42:30qui a choqué, je pense, tout le monde,
00:42:32c'est de voir que ces deux individus
00:42:34étaient accompagnés de leur mère.
00:42:36– Depuis janvier,
00:42:38plusieurs faits de violences et de vols
00:42:40ont été signalés aux abords du lycée.
00:42:42Les parents d'élèves demandent notamment
00:42:44de sécuriser davantage les entrées
00:42:46et les sorties de l'établissement.
00:42:48– Eric Revelle, non mais on est où ?
00:42:50La mère, elle rentre avec un couteau à la main,
00:42:52elle est dans la cour, les élèves ont peur,
00:42:54on les met à l'abri,
00:42:56et elle est remise en liberté en disant
00:42:58mais elle n'était pas agressive,
00:43:00c'est un peu trop stoïque.
00:43:02– Non mais moi je suis sidéré, ça m'énerve.
00:43:04– Tous les jours, tous les jours, il n'y a plus d'arrêt sur la cour.
00:43:06– Oui mais moi je m'énerve tous les jours,
00:43:08au bout d'un moment, il faut rester révolté,
00:43:10parce que ce n'est pas possible.
00:43:12– J'aurais envie de répondre à ce juge
00:43:14qui a décidé de lever la garde à vue
00:43:16mais vous pensez qu'elle était venue
00:43:18pour aider le personnel dans la cantine
00:43:20et applicher les pommes de terre avec un couteau.
00:43:22Et enfin quand vous rentrez avec un couteau,
00:43:24on engage souvent la responsabilité des parents
00:43:26devant non pas l'instruction qui est due
00:43:28mais l'éducation qui est due
00:43:30aux enfants par leurs parents.
00:43:32Quel exemple ? Mais vous vous rendez compte,
00:43:34c'est une mère de famille qui rentre avec ses deux fils
00:43:36pour visiblement régler un compte.
00:43:38Et puis alors j'ai une pensée émue,
00:43:40et là je suis évidemment ironique
00:43:42pour Ségolène Royal, vous vous souvenez
00:43:44qu'il voulait mettre des portiques à l'entrée
00:43:46pour essayer de dissuader les gens
00:43:48de rentrer avec des objets métalliques.
00:43:50Bon, tout ça a volé en éclats.
00:43:52En fait je le retis Jean-Marc,
00:43:54on est devant une forme d'impuissance,
00:43:56on ne sait pas quoi faire.
00:43:58Mais comment on ne sait pas quoi faire ?
00:44:00Moi je sais ce qu'il faut pas faire.
00:44:02Ce qu'il faut pas faire c'est la remettre en liberté
00:44:04comme si de rien n'était.
00:44:06Ça faut pas le faire.
00:44:08Vous développez l'idée que de toute façon
00:44:10il n'y aura pas de sanction,
00:44:12sans doute qu'elle recommencera.
00:44:14Mais au fait, on revient à quelque chose.
00:44:16On revient à quelque chose, souvent,
00:44:18je n'arrête pas de dire que la responsabilité
00:44:20des parents est engagée.
00:44:22Parce qu'on parle des jeunes, des adultes
00:44:24dans les quartiers. Non !
00:44:26Les parents, soit ils sont différents, soit ils sont complices.
00:44:28On a une scène,
00:44:30une mère est complice, il est venu avec ses deux enfants
00:44:32avec un couteau. Vous imaginez l'éducation,
00:44:34la discussion en famille.
00:44:36Donc, effectivement, on arrive à un stade,
00:44:38mon cher Eric, oui,
00:44:40on peut prendre des décisions.
00:44:42La justice doit frapper fort cette femme
00:44:44qui rentre avec un couteau. Et vous avez raison,
00:44:46vous avez le sens de l'humour, je l'apprécie.
00:44:48Elle n'est pas partie pour éplucher des plantes de terre.
00:44:50Elle est là pour agresser
00:44:52et la justice la libère. C'est une honte
00:44:54et c'est un scandale de la part de ce juge.
00:44:56Je le dis et je l'assume.
00:44:58Et Sylvain Thirard a la solution.
00:45:00Que Rotaïo démissionne.
00:45:02C'est le René Guégan qui est
00:45:04depuis le début.
00:45:06Honnêtement, c'est honteux.
00:45:08Non, la responsabilité
00:45:10de l'éducation nationale, elle est là.
00:45:12De qui ? De l'éducation nationale.
00:45:14Parce que la mère rentre avec un couteau, il y a une responsabilité
00:45:16de l'éducation nationale.
00:45:18Parce que je suis d'accord
00:45:20avec monsieur Reuvel, c'est que
00:45:22on blague sur les portiques,
00:45:24on blague sur...
00:45:26En quoi
00:45:28l'éducation nationale est responsable d'une mère
00:45:30qui rentre avec un couteau ?
00:45:32Normalement, l'école c'est un sanctuaire
00:45:34républicain.
00:45:36Vous croyez pas que la première responsable
00:45:38c'est la mère ?
00:45:40Déjà ? J'aurais aimé vous entendre dire ça.
00:45:42Que cette mère était responsable.
00:45:44Que cette mère est dangereuse.
00:45:46Je ne vais pas réagir à ça.
00:45:48Si vous réagissez sur une autre émission, ça sera...
00:45:50Non, non, non. Parce que je réagis
00:45:52parce que par rapport à ce que vous avez dit,
00:45:54la responsabilité des parents est engagée.
00:45:56Non, mais moi je vous parle de ça. Vous trouvez normal
00:45:58que cette mère, on lui dise qu'elle n'était pas agressive,
00:46:00c'est pas grave, rentrez chez vous ?
00:46:02C'est pour ça que je dis que la responsabilité des parents est engagée
00:46:04et de cette femme est engagée à ses enfants.
00:46:06D'accord, vous avez dit la responsabilité de l'éducation nationale,
00:46:08c'était le premier mot.
00:46:10Deuxièmement, l'éducation nationale est responsable
00:46:12de la sécurité des enfants
00:46:14qui sont dans son sang.
00:46:16Paul-Antoine ?
00:46:18On parle de la responsabilité de tout le monde,
00:46:20sauf d'une chose, la responsabilité de la justice.
00:46:22Le juge qui a pris cette décision,
00:46:24il faut qu'il soit responsable aux Etats-Unis,
00:46:26qui est une très grande démocratie.
00:46:28Certains juges sont élus,
00:46:30ils ne sont pas nommés à vie
00:46:32et quoi qu'ils fassent, qu'ils fassent des erreurs ou pas,
00:46:34ils auront un métier. Ils sont élus
00:46:36et certains peuvent être tenus pour responsables aussi.
00:46:38Et je pense qu'en France, on doit changer notre modèle de justice.
00:46:40Les juges, pas tous évidemment,
00:46:42mais des juges sur certains dossiers doivent être tenus responsables.
00:46:44Moi, vous savez, je suis chef d'entreprise,
00:46:46je prends des décisions tous les jours.
00:46:48Tous les jours, j'en prends des bonnes, des mauvaises.
00:46:50Je peux être tenu pour responsable et je peux être interdit
00:46:52de gérer une entreprise.
00:46:54Je pense que c'est pareil pour vous.
00:46:56Si c'est pareil pour nous, pourquoi ce n'est pas pareil pour les juges ?
00:46:58Nous, nos décisions en tant que chef d'entreprise,
00:47:00on ne tue pas les gens.
00:47:04Et les juges doivent être tenus responsables
00:47:06de leurs décisions.
00:47:08J'ajoute qu'on ferait un grand pas en avant
00:47:10si les juges étaient dans l'obligation
00:47:12de s'expliquer lorsqu'ils prennent une décision.
00:47:14Il n'y a que le parquet qui s'explique.
00:47:16Il n'y a que le procureur.
00:47:18Mais lorsqu'un juge prend une décision,
00:47:20il n'est responsable de rien.
00:47:22Ni de sa décision, ni de la justifier devant les Français.
00:47:24La police, c'est le contraire.
00:47:26La police doit rendre des comptes en permanence.
00:47:28Il y a des autorités et tant mieux de régulation pour ça.
00:47:30Et la police communique.
00:47:32Moi, je demande à ce que la justice française explique
00:47:34pourquoi elle prend telle ou telle décision.
00:47:36Cela permettrait peut-être de rapprocher
00:47:38la justice des Français
00:47:40et peut-être aussi
00:47:42de mettre dans l'embarras des juges
00:47:44qui prennent des décisions irresponsables.
00:47:46On va maintenant vous parler de cette tentative
00:47:48de sabotage du concert d'Henrico Macias.
00:47:50Henrico Macias était en concert à Paris.
00:47:52Il était au Dôme. Il y avait 4000 personnes
00:47:54dans la salle pour ce concert.
00:47:56Des individus ont lancé des boules puantes.
00:47:58Il a fallu ouvrir les portes
00:48:00de la salle.
00:48:02Henrico Macias est alors monté sur scène
00:48:04en affirmant qu'il n'avait pas peur
00:48:06et qu'il continuerait.
00:48:08Il y avait des énergumènes
00:48:10qui ont voulu
00:48:12nous saboter le spectacle.
00:48:18Mais,
00:48:20moi, je m'en fous.
00:48:22Ils peuvent faire ce qu'ils veulent,
00:48:24même me jeter une bande.
00:48:28Heureusement que ce n'était que des boules puantes.
00:48:30Heureusement.
00:48:32J'aurais peur pour vous,
00:48:34mais je n'ai pas peur pour moi.
00:48:36D'accord ?
00:48:38Alors, ce que je voudrais vous dire,
00:48:40c'est que malgré tout ça,
00:48:42je garde toujours
00:48:44l'espoir et l'espérance
00:48:46que la barbarie
00:48:48s'amenuise.
00:48:52Voilà, formidable Henrico Macias,
00:48:54bien évidemment. Alors, on est avec
00:48:56Michael Dorian, que vous connaissez bien,
00:48:58qui est présentateur sur CNews, et il se trouve qu'il était au concert
00:49:00justement quand ça s'est passé.
00:49:02Bonjour Michael, merci d'être avec nous.
00:49:04Racontez-nous un peu comment les choses se sont passées.
00:49:06Voilà, il faut dire,
00:49:08vous savez que Henrico Macias,
00:49:10c'est un monument de la chanson
00:49:12et malheureusement, à 86 ans,
00:49:14il est habitué,
00:49:16c'est triste de dire ça, mais habitué
00:49:18à des actions, à des tentatives de boycott
00:49:20de ses concerts, et encore plus
00:49:22depuis le 7 octobre 2023.
00:49:24Et on pouvait
00:49:26s'attendre à des tentatives
00:49:28de boycott, à des manifestations
00:49:30en amont du concert, ça n'a pas été le cas.
00:49:32Là, le concert a démarré
00:49:34tout à fait normalement, c'était évidemment
00:49:36un événement au Dôme de Paris, vous le disiez,
00:49:38près de 4000 personnes,
00:49:40de très nombreuses célébrités
00:49:42qui étaient présentes.
00:49:44Tout s'est déroulé correctement
00:49:46jusqu'à un moment,
00:49:48au milieu de la première partie,
00:49:50où une odeur
00:49:52nauséabonde a commencé
00:49:54à venir du fond de la salle. Alors, on a vu des gens
00:49:56se lever, on a vu même
00:49:58toute une rangée de spectateurs
00:50:00se déplacer. Alors, on a d'abord pensé à
00:50:02quelqu'un de malade, c'est le premier
00:50:04truc qu'on s'est dit, parce que ça sentait clairement...
00:50:06Je suis désolé, l'heure qu'il est,
00:50:08il y a peut-être des gens qui vont pas tarder à passer à table,
00:50:10mais ça sentait clairement le vomi, Jean-Marc.
00:50:12On a vu des pompiers aussi
00:50:14qui essayaient
00:50:16de chercher ce qui se passait, parce qu'on n'a pas
00:50:18tout de suite compris ce qui s'était passé. Et puis,
00:50:20c'est des gens, en fait, qui ont expliqué à la Sécurité
00:50:22que deux jeunes femmes,
00:50:24qui étaient assises, donc, qui étaient là
00:50:26dès le début du concert, deux jeunes femmes se sont levées,
00:50:28ont jeté ce qui semblerait
00:50:30être des boules puantes, et ont pris la fuite.
00:50:32Alors, des
00:50:34boules puantes, certainement, je sais pas,
00:50:36il devait y en avoir beaucoup, ou en tous les cas, le produit
00:50:38était extrêmement puissant, parce que très vite,
00:50:40l'odeur s'est propagée, mais vraiment,
00:50:42dans toute la salle, jusqu'à
00:50:44la scène, puisque c'est même arrivé jusqu'à
00:50:46Enrico Macias, je vous le disais, ça venait du fond de la salle,
00:50:48le Dôme de Paris, c'est quand même extrêmement grand,
00:50:50jusqu'à ce que ça devienne, mais vraiment,
00:50:52insoutenable.
00:50:54Heureusement, le concert a continué.
00:50:56Je dis heureusement, parce que je pense que c'est ce que ces personnes
00:50:58cherchaient à faire, c'était
00:51:00d'interrompre le concert.
00:51:02Il y a dû y avoir une trentaine, quarantaine
00:51:04de personnes qui ont quitté la salle,
00:51:06et au début de la deuxième partie,
00:51:08ils ont ouvert, j'avais jamais vu ça,
00:51:10ils ont ouvert toutes les portes
00:51:12de la salle, y compris les sorties
00:51:14de secours.
00:51:16L'odeur était quand même là, l'odeur était
00:51:18très tenace, il faisait extrêmement
00:51:20froid, moi, je vous le dis, j'ai pas pu tenir
00:51:22jusqu'à la fin, parce que ça devenait vraiment
00:51:24difficile, entre le froid
00:51:26et l'odeur,
00:51:28on se bouchait le nez
00:51:30pendant tout le concert,
00:51:32mais c'était
00:51:34du jamais vu.
00:51:36Et on peut noter, ce qu'on vient d'entendre,
00:51:38c'est la réaction formidable d'Enrico Macias,
00:51:40qui revient, qui vient sur scène,
00:51:42qui explique qu'il n'a pas peur,
00:51:44qu'il continuera à quoi qu'on fasse,
00:51:46quoi qu'il arrive, qu'on peut même lui jeter
00:51:48des bombes, et qu'il a peur pour son public,
00:51:50et qu'il n'a pas peur pour lui, je trouve que
00:51:52sa réaction est formidable. Est-ce que les gens
00:51:54dans la salle ont eu peur ?
00:51:56Oui, bien sûr, et alors ça c'était quand
00:51:58Enrico Macias a fait cette déclaration,
00:52:00c'était au début de la deuxième partie, au moment où ils ont
00:52:02ouvert toutes les portes, et pendant
00:52:04l'entracte, donc, je peux vous dire qu'il y avait
00:52:06énormément de gens qui étaient au téléphone,
00:52:08bien sûr que les gens ont eu peur, parce que
00:52:10effectivement, heureusement,
00:52:12comme le dit Enrico Macias, heureusement
00:52:14c'était que des boules puantes, mais vous imaginez
00:52:16ce qui passe dans la tête
00:52:18de tout le monde, des spectateurs,
00:52:20évidemment ça aurait pu
00:52:22être autre chose, et ça
00:52:24interroge aussi, forcément,
00:52:26sur la sécurité de ce type
00:52:28d'événements, dans un contexte
00:52:30particulier, donc oui, il y avait de l'angoisse
00:52:32de la part des spectateurs, clairement.
00:52:34Merci beaucoup Mickaël, merci Mickaël Dorian
00:52:36pour ces précisions, vous étiez dans
00:52:38la salle, donc c'était intéressant d'avoir votre regard
00:52:40là-dessus, vous vouliez ajouter quelque chose ? Oui, parce que
00:52:42Enrico Macias, elle a bercé mon enfance,
00:52:44mon adolescence, c'est un chanteur
00:52:46de paix, un chanteur qui a toujours chanté
00:52:48à la fraternité, et surtout
00:52:50la douceur de vivre.
00:52:52On a des personnes
00:52:54qui sèment le trouble et la honte dans ce
00:52:56pays, qui s'opposent à la fraternité
00:52:58et s'opposent à cette douceur
00:53:00de vie. J'apparte mon total soutien
00:53:02à Enrico Macias,
00:53:04en même temps, il faut le dire aussi, on a
00:53:06dans ce pays un antisémitisme
00:53:08décomplexé, on ne se gêne
00:53:10pas, parce qu'Enrico Macias, parce qu'il était un juif,
00:53:12il faut le dire, parce que si
00:53:14tu n'étais pas un juif, on n'aurait pas fait ça,
00:53:16il faut le dire aujourd'hui, l'antisémitisme
00:53:18fait ravage dans ce pays, et des
00:53:20partis politiques, des intellectuels,
00:53:22des journaux soutiennent cet antisémitisme,
00:53:24j'apparte une nouvelle fois
00:53:26mon soutien à
00:53:28nos compatriotes juifs qui sont victimes
00:53:30de ce racisme quotidien, de ces violences,
00:53:32on ne peut pas accepter
00:53:34dans notre république, quand je le dis,
00:53:36le pacte social est rompu,
00:53:38l'antisémitisme fait partie des gens
00:53:40qui ont rompu ce pacte social, ces
00:53:42individus, ce sont des inarguments, elle a
00:53:44pas besoin de le dire, ils sont contre la démocratie,
00:53:46ils sont contre la liberté, ils sont contre même
00:53:48la culture tout court, quand on
00:53:50est contre la culture, c'est un pays qui
00:53:52bascule dans le vide, on ne peut
00:53:54pas accepter ça.
00:53:56Merci beaucoup Karim, voilà ce qu'on pouvait
00:53:58dire là-dessus, dans un instant on va revenir sur le théâtre
00:54:00de la gaieté qui est une zone de non-droit
00:54:02en plein Paris, voilà, il faut le dire,
00:54:04et personne ne fait rien, on vous en a parlé vendredi,
00:54:06on avait Elia qui était avec nous,
00:54:08elle va revenir Elia, parce qu'elle a des choses à vous dire,
00:54:10Elia, vous avez
00:54:12recueilli 56 800 euros
00:54:14pendant l'émission de vendredi,
00:54:16vous avez donné 56 800 euros
00:54:18pour la sauver, pour sauver son commerce
00:54:20qui est collé contre le théâtre
00:54:22de la gaieté où il y a ces migrants
00:54:24qui empêchent les gens de
00:54:26venir, ces migrants et ces associations
00:54:28surtout, parce que c'est plus elle, elle est responsable,
00:54:30ces associations, il y a un de nos
00:54:32journalistes de CNews qui a été pris à partie, vous l'entendrez
00:54:34également, qu'ils ont voulu
00:54:36lui casser la figure, il a des jours
00:54:38d'ITT, voilà, tout ça
00:54:40c'est dans un instant, on va revenir là-dessus,
00:54:42c'est incroyable ce qui se passe là-bas, à un moment, là encore,
00:54:44il va falloir qu'on se décide à faire quelque chose,
00:54:46c'est pas possible, c'est pas possible, à tout de suite,
00:54:48en direct.
00:54:54Marc Carny, nouveau Premier ministre
00:54:56canadien, a choisi Paris pour son premier
00:54:58déplacement à l'étranger, puis il se rendra
00:55:00à Londres, des visites pour, je cite,
00:55:02renforcer nos liens commerciaux et militaires
00:55:04avec deux de nos partenaires les plus
00:55:06solidés et les plus fiables, a-t-il
00:55:08déclaré. La proposition
00:55:10de loi sur le narcotrafic
00:55:12arrive en débat à l'Assemblée, les députés
00:55:14ont une semaine pour l'examiner et certaines
00:55:16mesures suscitent déjà la critique, comme
00:55:18par exemple, le déchiffrement
00:55:20des messageries cryptées, au total,
00:55:22500 amendements ont d'ores et déjà été déposés.
00:55:24Et puis, vague
00:55:26d'émotions après le décès d'Émilie Dequenne,
00:55:28inoubliable Rosetta, morte hier
00:55:30à 43 ans, déçue d'un cancer
00:55:32rare, de nombreux hommages,
00:55:34dont celui de la ministre de la Culture,
00:55:36Rachida Dati, qui a salué sa belle carrière
00:55:38et adressé ses condoléances à sa famille
00:55:40et à ses proches.
00:55:4411h36 sur CNews, merci d'être en
00:55:46direct avec nous, on revient donc sur le théâtre
00:55:48de la Gaîté qui devient une véritable zone
00:55:50de non-droit en plein Paris.
00:55:52Vous savez qu'il y a désormais plus de 400 migrants qui occupent
00:55:54ce théâtre de la Gaîté
00:55:56et Elia est revenue
00:55:58sur ce plateau, bonjour Elia.
00:56:00Remercie d'être avec nous,
00:56:02vous étiez là vendredi, vous avez touché le cœur
00:56:04des téléspectateurs de CNews
00:56:06avec votre restaurant au théâtre
00:56:08de la Gaîté, lyrique,
00:56:10restaurant qui ne peut plus fonctionner, vous avez investi
00:56:12tout votre argent dedans, aujourd'hui
00:56:14c'est votre vie qui était en jeu,
00:56:16votre vie économique qui était
00:56:18en jeu avec vos enfants,
00:56:20avec votre quotidien,
00:56:22puisque ce théâtre ne fait plus
00:56:24de chiffre d'affaires, ce théâtre ne travaille plus
00:56:26depuis plusieurs mois, vous nous disiez
00:56:28être à bout, vous aviez lancé une cagnotte,
00:56:30il y a 56 800 euros
00:56:32qui ont été récoltés, vous vous adresserez
00:56:34je pense tout à l'heure aux téléspectateurs de CNews
00:56:36pour les remercier, on a Guillaume Janton, bonjour Guillaume.
00:56:38Merci également d'être avec nous, vous êtes producteur
00:56:40du doc qui passera mercredi soir
00:56:42sur CNews et dans lequel vous aviez rencontré
00:56:44Elia et c'est vous, je le disais vendredi, qui m'avez
00:56:46alerté sur le cas d'Elia et c'est pour ça
00:56:48que j'ai voulu la recevoir vendredi
00:56:50et vous allez nous raconter également comment ça s'est passé
00:56:52quand vous y êtes allé, est-ce que vous vous êtes fait casser la caméra,
00:56:54vous vous êtes fait insulter, vous aussi
00:56:56et ça s'est passé également
00:56:58pour un des journalistes de CNews qui vendredi
00:57:02allait voir comment les choses se passaient
00:57:04sur place, et bien il a été jeté au sol
00:57:06sa caméra a été également attaquée
00:57:08alors on va d'abord regarder
00:57:10ce qui s'est passé avec sa caméra
00:57:12et ensuite vous entendrez ce journaliste de CNews nous raconter
00:57:14précisément ce qui s'est passé
00:57:16d'abord regardez ces images
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01:00:44...
01:00:46...
01:00:48J'essaie de me fouiller, j'arrive à changer de poste dans le vacarme et dans le brouhaha, j'arrive à faire des choses.
01:00:54Donc je suis encore tout à fait lucide, etc.
01:00:56Et j'ai l'impression de maîtriser le truc jusqu'au moment où je me retrouve par terre.
01:00:59Et donc là, ils me foutent par terre.
01:01:01Et là, je sens que ça part vraiment en rire.
01:01:03Et je vois...
01:01:05Vous vous êtes fait molester, Sylvain ?
01:01:07Alors molester, le mot est fort.
01:01:09Parce que j'ai des coups, je prends des coups, etc.
01:01:13Mais c'est pas si violent que ça.
01:01:15J'ai pas pris un énorme coup derrière la tête, c'est pas vrai.
01:01:17Je prends plein de petits coups, c'est pas...
01:01:19C'est violent, je dirais, psychologiquement plus que physiquement.
01:01:23Je me retrouve au sol et là, je commence un petit peu à paniquer, je dois vous avouer,
01:01:26parce que je me dis, mais qu'est-ce qu'ils vont me faire ?
01:01:28Et là, je me rends compte qu'ils veulent me ramener vers la gaieté lyrique.
01:01:30Et là, ça, ça m'angoisse, parce que je sais qu'à l'intérieur de la gaieté lyrique,
01:01:33il y a quand même beaucoup plus de monde que dehors.
01:01:35Et surtout, je suis dans leurs mains, quoi.
01:01:37Et là, je commence un peu à me débattre.
01:01:39Et j'entends une sirène de police, à ce moment-là, sur le boulevard.
01:01:42Et je me dis, est-ce que c'est pour nous ? Est-ce qu'ils vont passer ?
01:01:46Et là, heureusement, c'est la gendarmerie qui s'arrête.
01:01:50Ils ne sont que trois dans le véhicule.
01:01:52Et en fait, il y a une femme de la gendarmerie qui me sauve la vie.
01:01:55Vraiment, je ressens ça.
01:01:57Qui arrive à les calmer et qui me fait un geste,
01:02:00qui ne me dit rien, mais qui me fait un geste.
01:02:02Et je comprends qu'il faut que je parte à ce moment-là.
01:02:04Et je dis à mon agent de sécurité, viens, viens, on s'en va.
01:02:06Voilà, parce qu'en plus, il est allé avec un agent de sécurité,
01:02:09parce qu'on sait que la situation est compliquée.
01:02:12Et vous avez entendu ce qu'il dit ? La gendarmerie m'a sauvé la vie.
01:02:15Ils m'ont sauvé la vie en plein Paris.
01:02:18Et les responsables de ça, c'est la mairie de Paris.
01:02:21Il faut savoir que, et je vous le dis ce matin,
01:02:23le préfet de police a mis en devant la mairie de Paris
01:02:25d'avoir recours à la force publique pour cesser cette situation.
01:02:28Et la mairie de Paris refuse,
01:02:30parce qu'il faut trouver d'autres endroits pour loger ses migrants,
01:02:32alors qu'elle en a.
01:02:33C'est de l'inresponsabilité.
01:02:34Vraiment, il faut aller sur place.
01:02:36Et pour ceux qui habitent en région parisienne,
01:02:38il faut aller sur place pour voir ce qui se passe.
01:02:40C'est révoltant.
01:02:41Non mais moi j'ai très envie qu'on y aille en direct,
01:02:43qu'on aille faire un matin cette semaine.
01:02:45On va finir par débarquer là-bas,
01:02:47parce qu'à un moment c'est pas possible.
01:02:48Il ne faut pas mettre les équipes en danger.
01:02:50Donc voilà, on va voir au niveau sécurité
01:02:52ce qu'il est possible de faire si on y va en direct.
01:02:54Mais en tout cas, c'est impossible.
01:02:56On est derrière la gare Montparnasse, c'est ça ?
01:02:58Non, on est près des Grands Boulevards.
01:02:59On est près des Grands Boulevards.
01:03:00Voilà, vous vous rendez compte où on est.
01:03:02Juste, on va regarder une autre séquence,
01:03:04et je vous donne la parole juste après.
01:03:05Sur les réseaux sociaux, il y a un garçon qui s'appelle Vincent Lapierre,
01:03:07qui est reporter, et il y a été également,
01:03:09et il a filmé ce qui se passe.
01:03:11Mais je vous demande d'écouter ce qu'on lui dit.
01:03:13C'est-à-dire que les gens, les migrants qui sont là lui disent
01:03:15« Mais tu ne connais pas la loi française ! »
01:03:17Ils lui disent ça !
01:03:18« Tu ne connais pas la loi française ! »
01:03:20Écoutez cette séquence qu'on trouve sur les réseaux sociaux.
01:03:24Vous filmez aussi ?
01:03:25Oui, bien sûr, aucun problème.
01:03:26Avec plaisir même.
01:03:27Vous ne devriez pas filmer.
01:03:28Vous devez vous la gâter ici.
01:03:29Vous ne devriez pas venir ici.
01:03:31Parce que c'est vous les racistes qu'on cherche.
01:03:33On est dans l'espace public ?
01:03:34Mais on vous a...
01:03:35Alors vous partez tout de suite.
01:03:37On n'a pas envie de vous ici.
01:03:38Ça vous appartient ici ?
01:03:39C'est un délice ce qu'il vous fait là.
01:03:41Vous ne connaissez pas la loi française.
01:03:42On est dans l'espace public, on est en France.
01:03:44Il y a des lois.
01:03:45Il y a des lois.
01:03:46On a le droit de filmer dans l'espace public.
01:03:48Et on n'a pas le droit de mentir.
01:03:49On n'a pas le droit de mentir dans la presse.
01:03:51Vous ne connaissez pas votre droit même.
01:03:53Ça c'est des racistes et des fachos
01:03:55qui viennent nous filmer
01:03:57et qui viennent en****r les jeunes.
01:03:58Alors maintenant vous partez.
01:04:00Nous on voit tout ce que vous publiez après.
01:04:02Personne ne les parle.
01:04:04Allez-y vous.
01:04:05Alors maintenant filez.
01:04:06Donc madame, cet espace vous appartient, c'est ça ?
01:04:08Je n'ai pas le droit d'être ici.
01:04:09Vous n'avez pas le droit de faire ce que vous voulez quand vous voulez.
01:04:12On fait ce qu'on veut.
01:04:13On ne fait pas comme vous.
01:04:14En France il y a la loi.
01:04:15C'est un privilège.
01:04:16C'est votre ami là.
01:04:17Ça c'est un privilège ce que vous faites là.
01:04:18Vous ne connaissez pas la loi française.
01:04:20Vous êtes des racistes vous.
01:04:21Moi je ne vous touche pas.
01:04:22Toi tu es un raciste.
01:04:23Tu ne connais pas ta loi.
01:04:24Ça c'est un privilège ce que tu fais là.
01:04:26Ça c'est une délire.
01:04:27Fils d'en**** comme toi là.
01:04:29Ça c'est un raciste.
01:04:31C'est ça qu'ils voulaient entendre.
01:04:33C'est un fils d'en**** raciste qui ne connaît pas la loi française.
01:04:36Ça c'est un privilège.
01:04:38À quand j'ai menti ? Sur quoi ?
01:04:40On vous connaît tous là.
01:04:42Mais quelle honte.
01:04:43Mais quelle honte.
01:04:44La dame c'est une homme d'une association.
01:04:46La dame du collectif.
01:04:47Ah oui du collectif.
01:04:48C'est ça.
01:04:49Et vous vous rendez compte.
01:04:50Elle fait la loi cette dame.
01:04:51Non mais c'est intéressant d'écouter au-delà des insultes.
01:04:53D'écouter la pauvreté des arguments de ces gens.
01:04:55Vous êtes des fachos.
01:04:56Vous êtes des racistes.
01:04:57On est chez nous.
01:04:58Mais qu'est-ce qu'il y a derrière ?
01:04:59Et vous ne connaissez pas la loi.
01:05:00Il vient dire quand même.
01:05:01Il est en France.
01:05:02Il est sans doute de façon illégale.
01:05:04Parce qu'il doit faire partie de ces mineurs isolés.
01:05:07Qui ont 40 ans.
01:05:08Et il vous explique quelle est la loi en France.
01:05:10Mais je vous jure on va y aller.
01:05:12Là ils sont en train de me chauffer.
01:05:14C'est incroyable qu'ils nous parlent de la loi.
01:05:16Je pense que la loi française permet la liberté de la presse.
01:05:19La liberté d'expression.
01:05:20On ne va pas se justifier.
01:05:21On ne va pas se justifier.
01:05:22Franchement.
01:05:23Non mais arrêtons.
01:05:24Aujourd'hui.
01:05:25Aujourd'hui.
01:05:26Dans notre pays.
01:05:27Des journalistes sont agressés.
01:05:28Parce qu'ils exercent leur métier tout simplement.
01:05:30Ces personnes ce sont des totalitaires.
01:05:32Je parle des associations.
01:05:33Et qui manipulent bien entendu un certain nombre.
01:05:35Et parmi tous ces migrants aussi.
01:05:37Je l'ai toujours dit.
01:05:38Je vais le redire.
01:05:39Une partie de ces migrants nous détestent.
01:05:42Détestent notre démocratie.
01:05:44Et détestent nos libertés.
01:05:45Cette jonction entre des associations totalitaires.
01:05:48Et des gens qui sont venus d'ailleurs.
01:05:50Qui sont imbibés de haine et de violence.
01:05:52Qui détestent la démocratie.
01:05:53Dans le sens de la démocratie.
01:05:54Cette addition de ces deux forces.
01:05:56Elles sont dangereuses pour notre démocratie.
01:05:58La preuve.
01:05:59Les journalistes se font agresser.
01:06:00En plein Paris.
01:06:01Et il y a.
01:06:02La situation elle est surréaliste.
01:06:04C'est surréaliste surtout que vendredi du coup.
01:06:06C'est mon serveur encore qui est parti aider le journaliste.
01:06:09Avec un client qui était à la brasserie.
01:06:11Donc une fois que le journaliste agressé est parti.
01:06:13Les migrants appelaient à l'extérieur le serveur.
01:06:16Et le client qui était dedans maintenant sortait.
01:06:18Allez-y venez on va se battre maintenant.
01:06:20Donc j'ai dû fermer la brasserie.
01:06:21Parce que je ne peux pas laisser ça faire.
01:06:24La police ne s'est pas déplacée.
01:06:26Elle s'est déplacée.
01:06:27Parce que j'ai dû appeler Guillaume.
01:06:29Qui a appelé Amaury ou Buco.
01:06:31Et qui eux ont des contacts.
01:06:32Et qui ont fait venir un équipage de police.
01:06:34Donc quand l'équipage de police est arrivé.
01:06:36Ils sont rentrés à l'intérieur.
01:06:37Le collectif est sorti avec les masques.
01:06:39Donc même la police ne comprend pas.
01:06:40Comment le collectif est aussi agressif devant.
01:06:42Ils sont sortis avec les masques.
01:06:43Quels masques ?
01:06:44Ils mettent des masques.
01:06:45Ils se couvrent le visage.
01:06:46Ils mettent des masques.
01:06:47Ah bon ?
01:06:48Ah oui d'accord.
01:06:49Le collectif ils sont tellement téméraires.
01:06:51Que quand ils tapent un journaliste.
01:06:52Ils ne sortent pas.
01:06:53Ils regardent loin.
01:06:54En fait ils sortent que quand il y a la police.
01:06:55Pour faire barrage.
01:06:56Pour pas que la police rentre.
01:06:57Non mais quelle honte.
01:06:58Quelle honte.
01:06:59Et samedi pareil.
01:07:00Il y a eu une manifestation contre la police.
01:07:02C'était contre les meurtres policiers.
01:07:04Et donc du coup ils manifestaient.
01:07:06Ils se sont radis à la cause des migrants.
01:07:08Et du coup il y a eu les casseurs qui sont arrivés.
01:07:10Les antifas.
01:07:12Il y avait un peloton de police.
01:07:13J'ai été les voir.
01:07:14Je leur ai dit mais vous allez rester.
01:07:15Ils m'ont dit ah non.
01:07:16Dès que la manifestation est finie on part.
01:07:17Je me suis dit c'est très bien qu'ils ne vont pas partir.
01:07:18Ce n'était pas leur problème.
01:07:19On a dû fermer la brasserie.
01:07:20Parce que on allait tous nous casser.
01:07:23Ils se mettent devant.
01:07:24Ils vous regardent.
01:07:25Ah c'est ici les fachos.
01:07:26Les fachos.
01:07:28Et hier ne pas ouvrir.
01:07:29Parce qu'il y avait une grosse manifestation.
01:07:31Qui n'était pas encore encadrée par la police.
01:07:33Donc on a dû fermer la brasserie.
01:07:34Pour éviter qu'il m'arrive quoi que ce soit.
01:07:36Donc on en est là.
01:07:37Donc ça continue.
01:07:38Je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer.
01:07:40C'est la synthé qu'on a fait en bas.
01:07:41Ça va continuer encore longtemps cette histoire.
01:07:42À un moment il va falloir que ça s'arrête.
01:07:44Et je tiens à dire qu'Elia elle est dans une grande détresse.
01:07:46Et elle est très digne je trouve de venir.
01:07:48Elle est formidable.
01:07:49Elle est dans une grande détresse professionnelle.
01:07:50Personnelle.
01:07:51Et quand on voit ça.
01:07:52Nous on a fait ça pour le reportage évidemment.
01:07:54Mais on ne peut pas se dire.
01:07:55Voilà on a fait notre séquence.
01:07:56Et on parle.
01:07:57On a vraiment envie de l'aider à titre personnel.
01:07:58Qu'elle s'en sorte.
01:07:59Et c'est aussi une détresse personnelle.
01:08:00Elle a des enfants.
01:08:01Ils vont dire que Guillaume.
01:08:02J'envoie des vocaux comme si c'était mon ami.
01:08:04J'envoie des vocaux.
01:08:05On pleure.
01:08:06Hier je passais devant ma brasserie.
01:08:07Et je lui dis.
01:08:08Regarde je passe de l'autre côté du boulevard.
01:08:10Et je vois le monde devant ma brasserie.
01:08:11Il fait beau.
01:08:12Il y a des parisiens.
01:08:13On aurait pu travailler.
01:08:14Je ne travaille pas.
01:08:15J'envoie des vocaux comme si c'était ma copine.
01:08:16En lui disant.
01:08:17Regarde.
01:08:18Je passe devant la brasserie.
01:08:19Regarde.
01:08:20Ce n'est pas normal.
01:08:21Voilà.
01:08:22Moi je me cache de l'autre côté du boulevard.
01:08:23Alors que.
01:08:24Vous.
01:08:25Vous êtes obligé de vous cacher.
01:08:26Vous regardez les gens se faire.
01:08:27Je regarde de loin.
01:08:28J'envoie des vidéos.
01:08:29J'envoie des vocaux.
01:08:30Ben voilà.
01:08:31Je suis sortie.
01:08:32Je ne peux pas aller dans ma brasserie.
01:08:33Parce que devant il y a du monde.
01:08:34Et que je suis obligé de me cacher.
01:08:35Alors qu'on aurait pu travailler hier.
01:08:36On est sur une belle place.
01:08:37Il y a un parc.
01:08:38Ben non.
01:08:39Voilà.
01:08:40Je vous remercie beaucoup.
01:08:41Les téléspectateurs de CNews ont été formidables.
01:08:42On en est à plus de 55 000 euros.
01:08:43Ça a été vraiment.
01:08:44Franchement.
01:08:45Moi ce qui me fait chaud au cœur.
01:08:46C'est que.
01:08:47Il y a eu autant de monde qui me soutiennent.
01:08:48Après j'ai de la peine pour tous ces Français.
01:08:49Parce que ce n'est pas eux de m'aider.
01:08:50Les Français déjà n'arrivent pas à boucler leur fin de mois.
01:08:51Ils sont déjà dans des situations très compliquées.
01:08:52Je reçois beaucoup beaucoup d'appels à la brasserie.
01:08:53J'ai des petits retraités qui sont venus me voir de toute l'île de France.
01:08:54En me disant.
01:08:55On n'a pas d'argent pour vous donner.
01:08:56Mais on vient boire un café chez vous.
01:08:57Et franchement.
01:08:58Ça me fait chaud au cœur.
01:08:59Parce que depuis trois mois.
01:09:00J'étais vraiment toute seule.
01:09:01Jusqu'à temps que Guillaume vienne.
01:09:02J'étais vraiment livrée.
01:09:03Mais toute seule.
01:09:04Voilà.
01:09:05À boire du noix tous les jours.
01:09:06Et franchement.
01:09:07Là.
01:09:08Ça me fait chaud au cœur.
01:09:09Que je ne sois plus seule.
01:09:10Quoi.
01:09:11Mais c'est.
01:09:12Mais humainement.
01:09:13C'est.
01:09:14Et pendant depuis trois mois.
01:09:15J'ai l'impression vraiment.
01:09:16De devenir folle.
01:09:17Qu'est-ce que j'ai fait ?
01:09:18Qu'est-ce que j'ai fait ?
01:09:19Qu'est-ce que j'ai fait ?
01:09:20Qu'est-ce que j'ai fait ?
01:09:22Mais humainement.
01:09:23C'est.
01:09:24Et pendant depuis trois mois.
01:09:25J'ai l'impression vraiment.
01:09:26De devenir folle.
01:09:27Vous voyez.
01:09:28J'étais la folle.
01:09:29Hystérique.
01:09:30Qui agressait l'association.
01:09:31Parce que je ne voulais pas.
01:09:32Devant mon commerce.
01:09:33Je voulais me faire passer.
01:09:34Vraiment.
01:09:35Moi.
01:09:36Pour.
01:09:37Mais.
01:09:38Enfin.
01:09:39Moi.
01:09:40J'ai été très touché.
01:09:41Par les téléspectateurs.
01:09:42De ces news.
01:09:43Qui vous ont donné.
01:09:44Beaucoup.
01:09:45On a vu.
01:09:46Il y a des petits dons.
01:09:47Des foyers.
01:09:48Des gens.
01:09:49Qui vous donnent.
01:09:50Parce que.
01:09:51Sinon.
01:09:52J'ai une situation.
01:09:53Très compliquée.
01:09:54Et c'est moi.
01:09:55Qui allais me retrouver.
01:09:56Dehors.
01:09:57Merci à vous.
01:09:58Et.
01:09:59Je vous serai.
01:10:00Reconnaissant.
01:10:01Si vous n'avez rien.
01:10:02Vous pourrez venir manger.
01:10:03Chez moi.
01:10:04Je vous offrirai un repas.
01:10:05C'est vraiment.
01:10:06Qu'on rien.
01:10:07Si je peux vous aider.
01:10:08Comme vous m'avez aidé.
01:10:09Ben.
01:10:10N'hésitez pas à venir.
01:10:11Je vous accueillerai.
01:10:12Toujours les bras ouverts.
01:10:13Voilà.
01:10:14Vous êtes formidable.
01:10:15Et il y a.
01:10:16Juste un mot.
01:10:17Parce que.
01:10:18Guillaume.
01:10:19C'est fantastique.
01:10:20Fantastique.
01:10:21Elle nous explique.
01:10:22Alors.
01:10:23Je le lis vite.
01:10:24Elia est bouleversée.
01:10:25Cela a conduit à des inexatitudes.
01:10:26Déjà.
01:10:27Pas.
01:10:28De tout cœur.
01:10:29Avec elle.
01:10:30Enfin.
01:10:31Voilà.
01:10:32Je l'ai vue.
01:10:33Le 21 janvier.
01:10:34Bistro Lagueté.
01:10:35Pour lui apporter tout le soutien possible.
01:10:36Ben.
01:10:37C'était le 21 janvier.
01:10:38Là.
01:10:39On est en mars.
01:10:40On voit le résultat.
01:10:41Bravo.
01:10:42Madame.
01:10:43La mère adjointe.
01:10:44Et.
01:10:45Je l'ai reçu.
01:10:46Le 7 mars.
01:10:47Pour sa demande.
01:10:49Enfin.
01:10:50Mais.
01:10:51Regardez la détresse de cette femme.
01:10:52Je voudrais juste dire une chose sur la justice.
01:10:53C'est que la justice française.
01:10:54Elle laisse des migrants.
01:10:55Et des membres d'associations frappés.
01:10:56Insultés.
01:10:57Agressés.
01:10:58Elle sera sans pitié.
01:10:59Et grâce.
01:11:00Merci aux téléspectateurs de CNews.
01:11:01D'avoir sauvé.
01:11:02Peut-être de sauver Elia.
01:11:03Mais elle serait sans pitié avec Elia.
01:11:04Bien sûr.
01:11:05Elia.
01:11:06Elle aura un euro d'URSSAF de retard.
01:11:07On va lui fermer son business.
01:11:08On va lui faire la misère.
01:11:09Et elle va se retrouver dans la merde.
01:11:10Donc.
01:11:11Merci aux téléspectateurs de CNews.
01:11:12Et.
01:11:13Et.
01:11:14Et.
01:11:15Et.
01:11:16Et.
01:11:17Et.
01:11:18Et.
01:11:19Et.
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