Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:04Mardi 14 janvier 2025, Morandini-Leb, numéro 1572 sur CNews,
00:00:09première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, ils se sont attaqués aux crèches dans les mairies,
00:00:15puis ils ont voulu enlever les sapins et même le mot Noël.
00:00:18Voilà maintenant que des Insoumis s'en prennent à la galette des rois,
00:00:22et en particulier aux fèves qui représentaient des personnages de la crèche.
00:00:26A Toulouse, une élue de la France Insoumise est vendeboue
00:00:29contre la galette des rois distribuée dans les écoles maternelles et les écoles primaires.
00:00:33Écoutez bien cette histoire très symbolique de l'époque délirante dans laquelle on vit.
00:00:38Agathe Roby, élue de la France Insoumise, demande des excuses à la mairie
00:00:42car dans la galette des rois distribuée dans plus de 200 écoles,
00:00:45il y avait des fèves représentant les rois mages.
00:00:48Vous imaginez le scandale, vous voyez ces fèves.
00:00:51On voyait aussi Marie, Joseph, le petit Jésus et même une vache.
00:00:54Elle écrit que la mairie de Toulouse contrevient au principe de laïcité de l'école publique
00:00:58en agissant ainsi et elle demande des excuses.
00:01:01Elle est soutenue par le député LFI Adrien Clouet.
00:01:05Ils évoquent, tenez-vous bien, une évangélisation forcée.
00:01:09L'adjoint Homère de Toulouse sera en direct dans cette émission.
00:01:13Délitement de la civilisation, immigration incontrôlée, une année 2025 qui s'annonce pire que 2024.
00:01:19Le préfet des Alpes-Maritimes ne mâche pas ses mots face à la situation dans ce département
00:01:24et plus globalement face à la situation en France.
00:01:27Des propos qui font réagir.
00:01:29Il s'est expliqué ce matin sur CNews.
00:01:32Quand vous voyez des policiers qui, en civil, sont reconnus, poursuivis, pourchassés et tabassés,
00:01:39on se demande dans quel monde on vit.
00:01:41Moi, j'ai grandi quand j'étais enfant dans une société où on avait peur de commettre des infractions,
00:01:47où les voyous avaient peur de la police.
00:01:48Et aujourd'hui, on s'aperçoit que les policiers, quand ils sortent en ville avec leur épouse, leurs enfants,
00:01:53ils ont peur, ils ont peur d'être reconnus.
00:01:55Pour moi, ça, c'est une marque d'ensauvagement et de barbarie.
00:01:58Mais je crois que tout le monde fait ce qu'on se tale à aujourd'hui,
00:02:00toutes les personnes sensées, tous les responsables politiques sensés.
00:02:03Et moi, je crois que 2025 sera un tournant et je veux, je le répète, être optimiste par volonté.
00:02:10Voilà, et ce préfet, nous l'entendrons plonguement tout à l'heure à 11h.
00:02:13Bruno Rotailleau était hier au Havre pour préciser sa stratégie contre le trafic de drogue
00:02:17qui semble gagner chaque jour plus de terrain en France.
00:02:20Et le ministre de l'Intérieur n'hésite pas à faire un parallèle d'ailleurs
00:02:23entre le narcotrafic et le terrorisme.
00:02:25Il est considéré comme l'une des principales portes d'entrée de la cocaïne en France.
00:02:30Le port du Havre est au centre des préoccupations de Bruno Rotailleau en déplacement dans la ville.
00:02:352024, c'est quasiment 50 tonnes, 47 tonnes de saisie de cocaïne.
00:02:40Alors qu'un an avant, c'était moins de la moitié, c'était 23 tonnes.
00:02:44Donc ça donne l'idée exponentielle de cette trajectoire de la saisie
00:02:50et donc de la fourniture et du déversement de ce poison sur le sol national.
00:02:55Mais ces saisies ne semblent pas affecter le trafic de stupéfiants.
00:02:58Surnommé le tsunami blanc, la France est en proie à une explosion
00:03:02des importations de cocaïne sur son territoire en 2024.
00:03:05Pour le ministre de l'Intérieur, il s'agit d'un combat national.
00:03:09Aujourd'hui et demain, plus encore, la lutte contre la criminalité organisée,
00:03:14c'est un combat national.
00:03:16Dans la série des aberrations, on découvre ce matin
00:03:18qu'une application signale la présence des contrôleurs et des policiers
00:03:21dans le métro parisien.
00:03:23Une application officielle disponible sur toutes les plateformes.
00:03:26Et comme le dit Valérie Pécresse, imaginez ce que pourraient faire
00:03:29des terroristes avec une telle application.
00:03:32C'est inacceptable parce qu'en géolocalisant les policiers
00:03:36et en géolocalisant les contrôleurs, on aide les fraudeurs
00:03:40et on aide évidemment tous les criminels, tous les délinquants du réseau.
00:03:43Je vous rappelle que frauder, c'est voler.
00:03:46Le nom ARAF est écho au cri des guetteurs pour prévenir les dealers
00:03:49de l'arrivée des forces de l'ordre.
00:03:51La présidente de la région, Île-de-France, annonce la couleur.
00:03:54Nous avons mis en demeure et le propriétaire de l'application
00:04:00et Google et Apple en leur disant qu'ils ne peuvent pas laisser
00:04:06ces fonctionnalités et s'ils ne prennent pas les mesures qu'il faut,
00:04:11nous saisirons la justice, nous ferons interdire ces fonctionnalités.
00:04:14L'application est souvent comparée à Waze qui prévient, entre autres,
00:04:17de l'emplacement des radars sur la route.
00:04:19Mais ici, le problème est plus important.
00:04:21Qu'est-ce que vous pensez qu'un terroriste ferait d'une application
00:04:24qui lui indique où sont toutes les forces de sécurité du réseau ?
00:04:28C'est extrêmement dangereux.
00:04:30Elle a totalement raison Valérie Pécresse sur ce point.
00:04:32Dès hier matin, je vous parlais de cette chasse à l'homme dans le gare
00:04:35pour retrouver l'agresseur d'une joggeuse qui l'a frappée gratuitement
00:04:38de plusieurs coups de couteau.
00:04:40Après avoir passé plusieurs heures entre la vie et la mort,
00:04:43cette mère de famille est aujourd'hui sortie d'affaire.
00:04:45Mais l'homme est toujours recherché ce matin.
00:04:48Et sur place, c'est l'inquiétude et la consternation.
00:04:51Je suis triste, mais attendez, c'est préoccupant,
00:04:54surtout tant qu'il n'est pas arrêté.
00:04:55C'est très surprenant.
00:04:57Ça fait quand même deux, trois fois que ça arrive.
00:04:59Ici ? Non, c'est pas ?
00:05:00Oui, justement, à côté, là.
00:05:02Je vis à côté et on voit beaucoup de trafic.
00:05:05Trafic de drogue, trafic de beaucoup de choses.
00:05:07On ne peut plus sortir tranquille maintenant.
00:05:09Et surtout, en entendant qu'il se passe des choses pareilles,
00:05:12c'est pire.
00:05:13On ne sait pas où il est et qu'est-ce qui peut se passer.
00:05:16Le collège a très, très bien réagi.
00:05:19On a eu hier des explications sur la présence d'une journaliste
00:05:22du quotidien Le Monde, ce week-end, dans l'église,
00:05:24aux obsèques de Jean-Marie Le Pen.
00:05:26Vous savez que la famille avait demandé de l'intimité
00:05:28à l'intérieur de l'église, estimant que c'était un moment
00:05:31de deuil familial, à vivre loin des journalistes.
00:05:34Pourtant, malgré tout, une journaliste du Monde
00:05:36s'est glissée dans l'église, provoquant stupeur et colère.
00:05:40C'est la députée du Rassemblement national,
00:05:42Caroline Parmentier, qui l'a repérée et qui est allée la voir
00:05:46hier sur Europe 1.
00:05:47Elle a raconté précisément ce qui s'est passé.
00:05:50Je l'aperçois derrière moi, je la prie de bien vouloir
00:05:53quitter l'église et elle me répond non,
00:05:56profitant, je pense, de l'instant et tablant sur le fait
00:05:59que je n'allais pas faire de scandale dans une cérémonie
00:06:00d'obsèques qui venait de commencer.
00:06:02J'insiste et je lui dis, si, si, vous sortirez.
00:06:05Et nous sortons toutes les deux.
00:06:07Et là, elle me dit, il n'y a eu aucune intervention
00:06:09du service d'ordre, je le précise, et aucune intervention
00:06:11de la police. Aucune. Seulement elle et moi.
00:06:14Et là, elle me dit, je ne veux pas sortir par la porte principale.
00:06:18J'ai supposé qu'elle avait honte, que les habitants de la Trinité
00:06:22qui étaient là, elle ne voulait pas passer devant eux.
00:06:24Et elle ne voulait pas que je la ramène jusqu'à l'endroit
00:06:26où se trouvaient les journalistes.
00:06:27Ce que j'ai fait, finalement, je l'ai ramenée jusque là.
00:06:30Et là, je l'ai engueulée publiquement.
00:06:33Je lui ai dit que c'était une honte devant les journalistes.
00:06:34Je lui ai dit que c'était une honte, qu'elle n'avait aucune
00:06:36décence, aucune dignité, qu'elle n'avait aucun respect
00:06:40de la famille et du chagrin de la famille.
00:06:42Et Victor Chabert, l'attaché de presse de Marine Le Pen
00:06:44qui était là avec moi, en a remis une couche à ce moment-là.
00:06:47Le coup de gueule de la députée de Mayotte, Estelle Youssoupha,
00:06:50face au LFI Aurélien Taché, qui demande que malgré les morts,
00:06:53malgré les ouragans, malgré les dégâts, Mayotte continue
00:06:56à accueillir des migrants venus des îles voisines.
00:06:58Pour la députée, trop, c'est trop.
00:07:02J'aimerais, et vraiment, je fais appel à votre intelligence.
00:07:06En plus, cher collègue, on est, comme Mme Voynet,
00:07:08d'habitude en commission des affaires étrangères.
00:07:09Donc, vous ne découvrez pas le sujet.
00:07:12Pendant le cyclone Chido, qui a ravagé Mayotte,
00:07:15où il n'y a plus rien, plus rien qui fonctionne,
00:07:19les comores ont été épargnés.
00:07:22J'ai du mal à entendre que Mayotte est plus riche.
00:07:26Je ne sais pas comment, quels sont vos critères de richesse ?
00:07:30Parce que nous, on n'a pas d'eau, pas d'électricité,
00:07:32rien à bouffer.
00:07:33Et vous trouvez le moyen de justifier l'immigration
00:07:37clandestine qui continue aujourd'hui.
00:07:39Et vous avez même l'outrecuidance de parler de nous,
00:07:45et d'être le pays qui nous revendique
00:07:48et qui instrumentalise sa population,
00:07:50en disant, dans le maigre programme de reconstruction de Mayotte,
00:07:54il faut inclure les comores.
00:07:55Allez, les tops et les flottes d'audience d'hier soir
00:07:57avec Mister Audience, alias Kévin.
00:07:59Va-t'en.
00:08:02Hier soir en AXS, Nagui a réalisé une très belle audience sur France 2.
00:08:05N'oubliez pas, les paroles est arrivée largement en tête à 3,3 millions.
00:08:09Du côté de TF1, en revanche, le feuilleton « Demain nous appartient »
00:08:12est resté relégué à la troisième place,
00:08:14battu par le 19-1 de France 3.
00:08:16Sur France 5, si c'est avoué, dans sa moyenne haute à 1,3 million,
00:08:19Anne-Élisabeth Lemoyne se retrouve battue, mais de peu,
00:08:22par la meilleure boulangerie de France sur M6,
00:08:24qui est très en forme à plus d'un million trois.
00:08:30À 20h, le journal de Gilles de Boulot sur TF1
00:08:32a gardé la place de leader à 5,4 millions.
00:08:34En face, celui d'Anne-Sophie Lapique sur France 2
00:08:36semble se stabiliser à 4,1 millions.
00:08:39À la quatrième place, Quotidien est en forme sur TMC, à 1,5 million.
00:08:44À 21h, c'est Quotidien qui est arrivé en tête.
00:08:46Yann Barthez a rassemblé 2,3 millions de téléspectateurs.
00:08:49Sur C8, Touche par mon poste est également en forme
00:08:52et pas très loin derrière, à près de 2,2 millions.
00:08:58En prime time, TF1 a décroché la première place
00:09:01grâce à la série Erika, qui affiche un score stable à 3,9 millions.
00:09:04Sur M6, c'était le retour de l'amour et dans le pré.
00:09:07Les portraits de cette 20e saison ont rassemblé 2,7 millions de téléspectateurs,
00:09:11permettant à la chaîne de battre la série de France 2,
00:09:13Rivage, soirée compliquée pour France 3,
00:09:16qui n'a rassemblé qu'un million de cent mille personnes
00:09:18devant le film Les Jeunes Amants.
00:09:20L'histoire audience vous dit à demain.
00:09:22Je vous présente les invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:09:25Mathieu Vallée, bonjour, merci d'être avec nous,
00:09:27député européen et porte-parole du Rassemblement national.
00:09:29Laurence Haillet, bonjour, merci également d'être là.
00:09:32Coniqueuse politique Didier Maisto, bonjour.
00:09:35Journaliste ancien patron de Sud Radio et Slimane Tierra, bonjour.
00:09:38Merci d'être là.
00:09:38Exédice président du groupement d'innovation sociétale et territoriale.
00:09:41Puis vous avez publié un livre qui s'appelle
00:09:43La fin des potes autopsies d'une université, non ?
00:09:47– Universaliste.
00:09:48– Universaliste, c'est pour ça qu'il manque des mots sur ma peuple,
00:09:50parce que ça ne voulait rien dire, université.
00:09:52Merci beaucoup, en tout cas.
00:09:55Je voulais commencer avec cette affaire.
00:09:57Vous allez me dire, c'est un détail,
00:09:58cette première affaire avec laquelle on va commencer.
00:09:59Je suis d'accord avec vous, mais je trouve que c'est assez le reflet
00:10:01de la société dans laquelle on vit aujourd'hui.
00:10:03Après s'être attaqué aux crèches dans les mairies,
00:10:06après avoir voulu enlever les sapins de Noël,
00:10:09après avoir voulu enlever le mot Noël dans nos rues,
00:10:12voilà maintenant que des Insoumises s'en prennent à la galette des rois
00:10:15et en particulier aux fèves qui représenteraient des personnages
00:10:18dans les crèches à Toulouse.
00:10:20Une élue de la France Insoumise est en effet vent debout
00:10:23contre la galette des rois et ces fèves que vous voyez
00:10:26et qui sont à l'image des fèves qui représentent Marie, Joseph,
00:10:30le petit Jésus et les rois mages.
00:10:32Vous imaginez, dans la galette des rois, il y a les rois mages, quelle horreur.
00:10:35Donc elle demande des excuses à la mairie de Toulouse.
00:10:39Elle demande des excuses parce que des galettes des rois avec ses fèves
00:10:42ont été distribuées dans plus de 200 maternelles
00:10:44et écoles primaires de la région.
00:10:48Elle est soutenue en plus par le député LFI, Adrien Clouet.
00:10:52Ils évoquent, tenez-vous bien, une évangélisation forcée.
00:10:56Alors dans un instant, on sera avec l'adjoint à la mairie en direct.
00:11:00Je vous propose d'écouter justement un extrait de ce que dit cette élue LFI.
00:11:05La laïcité, c'est une valeur de notre République
00:11:07et il est important de la respecter et donc la mairie doit faire attention
00:11:11à ce qu'en tant qu'institution publique, elle ne mette pas des figurines religieuses
00:11:14dans les écoles qui sont publiques.
00:11:16Voilà, tout simplement.
00:11:17On est en direct avec Jean-Jacques Bolzano qui est adjoint au maire de Toulouse
00:11:21en charge du bien manger.
00:11:22Bonjour monsieur, merci d'être en direct avec vous.
00:11:24Mais cette histoire, elle est totalement folle.
00:11:26J'ai cru que c'était un gag d'abord en fait.
00:11:27Aujourd'hui, le problème des Insoumis, c'est les fèves qui seraient dans les galettes
00:11:32que vous avez distribuées dans les écoles, c'est bien ça ?
00:11:34Oui, c'est très très grave.
00:11:37C'est le propre des Insoumis de faire du buzz avec n'importe quoi
00:11:40alors qu'il y a beaucoup plus de problèmes, beaucoup plus importants
00:11:42dans notre pays ou dans notre vie, le même que de parler, de s'attaquer à la fève
00:11:45qui en soi, sur le fond, ces fèves étant conformes à la tradition et à notre culture,
00:11:50bien sûr, ne posent aucun problème à nos yeux.
00:11:53Comment ça s'est passé ?
00:11:53Nous avons un nouveau fournisseur, nous essayons de sourcer beaucoup plus local
00:11:56dans le cadre de notre politique alimentaire municipale
00:12:00et donc nous avons pris un acteur local qui a fourni 3500 galettes
00:12:03parce qu'on a quand même 35 000 élèves, ce n'est pas 2-3 galettes.
00:12:073500 fèves donc distribuées dans les écoles et ce qu'a fait Mme Roby
00:12:12de ramener toutes les pièces pour montrer que c'est une crèche,
00:12:15c'était vraiment le faire exprès parce que quand on sortait les santons ou autre,
00:12:19personne ne se souciait, il n'y a eu aucun parent qui s'en ait soucié au-delà.
00:12:25Donc nous, on a pris les galettes et les fèves sans aucun problème.
00:12:30Donc certains qui voient dans ces modestes fèves un risque d'attente à la laïcité,
00:12:35ça constitue quand même une bien curieuse polémique,
00:12:37moi je dis très anecdotique et qui est surtout inutile dans le contexte actuel
00:12:41et il y a bien d'autres sujets sur la laïcité bien plus préoccupants
00:12:45que la fève dans une galette que l'on mange depuis des années.
00:12:48– Elle a été soutenue en ça par Adrien Clouet qui est un député LFI,
00:12:52alors lui il va plus loin parce qu'il parle d'évangélisation forcée,
00:12:56enfin on est chez les dingues, excusez-moi on est chez les dingues,
00:12:58il dit leur évangélisation forcée doit cesser, nous sommes une république laïque,
00:13:03mais enfin ces gens-là ils sont fous.
00:13:06– Alors laïque mais elle est à géométrie variable,
00:13:09nous avons bien place un organisme sur la laïcité avec tous les cultes et autres,
00:13:17enfin on fait multiples actions sous l'impulsion de Jean-Luc Moudenc,
00:13:19mais là la laïcité elle est pour tout le monde,
00:13:21eux c'est à géométrie variable puisque là s'ils s'attaquent à une fève,
00:13:24ils trouvent que la fève c'est l'évangélisation alors que personne n'en a remarqué ces fèves,
00:13:30par contre ils sont pour la vaille à l'université et au lycée,
00:13:32donc c'est quand même à géométrie variable leur laïcité,
00:13:35c'est pas du tout quand même, donc c'est préoccupant
00:13:38et puis ce qui est préoccupant c'est quand même qu'on voit
00:13:41qu'à la fois une élue municipale, à la fois un député,
00:13:43et vous n'avez pas parlé du mélaïchoniste Picquemal
00:13:45qui lui s'est permis de faire, rien à voir avec la fève,
00:13:48mais un colloque à l'Assemblée Nationale
00:13:50pour comment faire que le rat soit intégré dans la ville,
00:13:53c'est quand même chez des hallucinés, c'est défoncé ces gens-là.
00:13:57Donc là sur la galette, elle était bien fraîche, sans huile de palme,
00:14:01les gamins se sont, comment dire, régalés,
00:14:05et puis il y a eu ce problème de fève monté en épingle par Agatrobie,
00:14:09voilà, elle a essayé de faire du buzz mais je crois que ça a raté.
00:14:12– Mais dernière question que je voudrais vous poser,
00:14:14parce que c'est intéressant quand même,
00:14:15est-ce que vous avez eu des réactions de la part de...
00:14:17Est-ce que vous avez eu des parents qui se sont plaints,
00:14:19qui ont dit, mon Dieu, mais quelle horreur, dans la galette des rois,
00:14:21il y a une fève avec des rois mages quoi.
00:14:23– Attendez, à aujourd'hui, aucune réaction des parents,
00:14:26j'étais sur les marchés samedi dimanche
00:14:27parce que je suis élu aussi au marché plein vent couvert de la ville,
00:14:30personne ne m'a fait la remarque de l'affaire,
00:14:32et les quelques-uns qui m'en ont parlé, c'était un désir,
00:14:34mais ces mélaïchonistes ils sont fous,
00:14:37mais oui ils sont fous, et malheureusement,
00:14:39c'est dramatique d'en parler d'ailleurs, d'en faire un sujet national,
00:14:41pour autant, il ne faut pas l'occulter,
00:14:43parce que c'est comme ça que petit à petit,
00:14:45Isamal se grignote pour contrecarrer les valeurs de la République aussi.
00:14:49– Exactement, je suis d'accord avec vous,
00:14:51et c'est pour ça que j'ai commencé en disant,
00:14:52ce n'est pas le sujet du siècle,
00:14:53mais je trouve que c'est assez symptomatique,
00:14:55et il ne faut pas laisser faire en fait,
00:14:56parce qu'à partir du moment où on laisse faire ça,
00:14:59à un moment donné, ça avance,
00:15:00je le disais, il y a eu les crèches dans les mairies,
00:15:02il y a eu le mot Noël qui veulent faire disparaître,
00:15:04il y a les sapins de Noël, ça ne leur va plus non plus,
00:15:07là maintenant, c'est les fèves avec les rois mages dans les galettes,
00:15:11non mais ça suffit quoi.
00:15:12– Bon, merci Jean-Jacques Bolzano en tout cas,
00:15:13merci d'avoir été avec nous,
00:15:14avec Jean-Omer en charge du bien manger à Toulouse.
00:15:17Mathieu Vallée, c'est surréaliste,
00:15:18parce que les mêmes qui sont contre les fèves,
00:15:19en fait, ils vous disent qu'il faut laisser le voile entrer dans l'école,
00:15:24enfin, c'est les mêmes.
00:15:25– Mais moi je suis étonné qu'ils n'aient pas proposé
00:15:26de changer le nom de galette des rois en galette de janvier.
00:15:29– Oui, c'est ça, exactement, galette d'hiver.
00:15:31– Non, non, galette d'hiver, non mais honnêtement,
00:15:34chez la France Insoumise, ils sont zinzins,
00:15:35ils voulaient déjà taxer les sodas, ils voulaient taxer l'eau,
00:15:37maintenant ils veulent enlever les fèves
00:15:39parce qu'il y aurait un symbole religieux dans nos galettes des rois.
00:15:42Et effectivement, sur la baïa par exemple,
00:15:44ils étaient opposés à ce qu'elles soient interdites dans les stations scolaires,
00:15:47alors que c'est une attaque à la laïcité.
00:15:48Donc moi je dis, chez les filles, honnêtement,
00:15:50il n'y a plus grand-chose à attendre,
00:15:51et je croyais qu'on avait creusé le fond,
00:15:53mais là, on est en dessous du fond, on est dans les sous-sols,
00:15:55alors je ne sais pas jusqu'où ils vont creuser,
00:15:57mais en tout cas, c'est quand même très inquiétant effectivement.
00:15:59– Didier Maïsseau, je vous sens circonspect ?
00:16:01– Pas du tout, je souscris complètement à ses propos,
00:16:05je trouve que c'est la déchéance, la décadence.
00:16:07– Je vous rappelle que vous étiez à l'Effy avant ?
00:16:09– Je n'ai jamais été à l'Effy.
00:16:10– Vous étiez proche de Mélenchon ?
00:16:11– J'ai soutenu, pour les Gilets jaunes,
00:16:13j'ai été appelé à l'Union populaire,
00:16:15et j'ai soutenu la campagne présidentielle.
00:16:18– Vous étiez à côté de Mélenchon sur la tribune ?
00:16:19– Le soir du premier tour, je me suis tiré à toute vitesse d'ailleurs,
00:16:22moi j'ai toujours été souverainiste.
00:16:24– Non mais ça, vous le saviez honnêtement ?
00:16:26Cet état d'esprit chez les Mélenchonistes, vous le saviez, non ?
00:16:29– Personne ne pouvait deviner à l'époque que ça finirait par se faire
00:16:34dans une galette des rois, ou de s'étonner et de se scandaliser
00:16:40pour Elon Musk, quand ces gens-là passent 90% de leur temps
00:16:44à offrir chez les médias, les oligarques,
00:16:46là ça ne leur pose pas de problème.
00:16:47– Mais ce qui est dingue, c'est qu'en fait j'ai le sentiment
00:16:51qu'il va changer la société qu'on a construite pendant des décennies,
00:16:55excusez-moi mais la galette des rois, moi depuis tout petit,
00:16:58enfin je suis super content, quand j'étais petit j'étais content
00:17:00quand je trouvais le petit Jésus dans la galette des rois,
00:17:03là aujourd'hui ils veulent qu'on mette quoi, la tête de Mélenchon
00:17:05dans la galette des rois, enfin excusez-moi quoi.
00:17:07– On se construit les luttes qu'on mérite, ils sont en échec sur tout,
00:17:13et donc ils font le buzz sur la mort d'un vieillard Jean-Marie Le Pen à 96 ans,
00:17:17on va danser sur un cadavre, moi j'ai combattu Jean-Marie Le Pen,
00:17:21j'ai combattu ces idées, mais enfin faire ce petit buzz facile,
00:17:25sur la planète, sur les incendies à Los Angeles,
00:17:29c'est la faute de Trump et du réchauffement climatique,
00:17:31c'est pas la transition, c'est pas le wokisme,
00:17:34c'est pas parce que les budgets ont été consommés…
00:17:36– Mais enfin, qu'est-ce que les gens, non mais surtout excusez-moi,
00:17:39mais qu'est-ce que les gens ont à faire que dans la galette des rois,
00:17:42il y ait les rois mages, enfin est-ce que c'est ça les soucis des gens aujourd'hui,
00:17:46les soucis des gens c'est l'insécurité, c'est comment finir le mois,
00:17:49c'est ça les soucis des gens, c'est pas ces trois faibles.
00:17:53– Il ne vous a pas échappé qu'il perdait toutes les élections,
00:17:55– Je me mets l'air tellement que j'en ai rare, c'est mon verre d'eau,
00:17:59j'ai tout mouillé, bon d'accord, c'est pas grave, je vais me calmer.
00:18:03– Non mais si les citoyens en avaient quelque chose à faire,
00:18:08ces gens-là gagneraient les élections, c'est pas grave.
00:18:10– Moi je pense qu'il n'y a absolument pas un détail,
00:18:12et que c'est important d'en parler,
00:18:13parce que c'est un combat à petits pas contre ce que nous sommes,
00:18:17et vous savez que moi j'ai tout défendu évidemment à la laïcité,
00:18:21et je suis contre effectivement, si vous voulez,
00:18:24ce clanisme religieux qui peut s'installer en France,
00:18:27mais la France insoumise, petit à petit,
00:18:30va déconstruire ce qui constitue nos fondamentaux.
00:18:35Pour moi, un petit Jésus, c'est même pas une connotation religieuse,
00:18:39c'est une tradition, on peut ne pas être catholique
00:18:43et rentrer dans une église et voir la crèche à Noël avec le petit Jésus,
00:18:47c'est ce que nous sommes, et eux, leur combat,
00:18:50c'est de détruire petit à petit ce que nous sommes,
00:18:53pour laisser rentrer en France d'autres coutumes, d'autres traditions,
00:18:58c'est pas anodin, donc moi je pense qu'il faut lutter contre ça,
00:19:02et il faut lutter justement contre ces petits détails,
00:19:07parce que le burkini, ça leur va, que les femmes soient soumises,
00:19:11soient couvertes, que nos jeunes filles portent la baïa,
00:19:15aucun problème pour eux, parce que ça, ça leur convient.
00:19:20Mais vous imaginez Adrien Clouet, ce député, qui parle d'évangélisation forcée,
00:19:25en fait, ça rappelle quoi ? Ça rappelle les colonies,
00:19:28ça rappelle toutes ces choses-là, c'est-à-dire qu'il rappelle tout ça
00:19:32quand même inconsciemment ou inconsciemment dans l'esprit des gens,
00:19:35leur évangélisation forcée doit cesser.
00:19:38Et c'est pour ça que c'est pas anodin, parce qu'ils amènent avec eux
00:19:41une partie de la jeunesse, parce que, mine de rien,
00:19:44d'une petite polémique dont on pourrait sourire,
00:19:46et je vous remercie d'en parler, parce que je pense que le sujet
00:19:49est important, c'est jeunes qui suivent sur les réseaux sociaux,
00:19:52parce qu'ils savent très bien faire, mais ils vont commencer
00:19:55à se poser une question, ils vont se dire, bah oui, c'est vrai,
00:19:58après tout, pourquoi le petit Jésus... Et ils amènent avec eux,
00:20:01si vous voulez, une jeunesse, et là, on tombe dans un piège,
00:20:04parce qu'effectivement, si vous voulez, il peut y avoir
00:20:07une forme de contamination, notamment dans la jeunesse,
00:20:10de rejet des traditions françaises.
00:20:13Je souscris en partie l'analyse qui vient d'être faite,
00:20:16et c'est le patrimoine culturel français.
00:20:19Moi, j'aime la galette, beaucoup de gens aiment la galette,
00:20:22j'en ai mangé plusieurs toutes ces semaines,
00:20:25j'ai fait des fêtes de la galette des rois,
00:20:28et ça ne pose aucun problème depuis des temps immémoriaux,
00:20:31depuis les rois, etc., donc ça fait partie du patrimoine,
00:20:34et quelque soit notre religion, ou notre non-religion,
00:20:37parce que ça remonte même, avant le christianisme,
00:20:40la galette des rois, c'était la galette des rois,
00:20:43avant le christianisme, la galette des rois,
00:20:46donc c'est bien de le préciser, et ça permet aussi
00:20:49aux élèves qui vont manger cette galette,
00:20:52de se réapproprier, quand on parle de jeunesse,
00:20:55ces traditions antichristianistes,
00:20:58donc c'est très bien qu'on puisse en parler,
00:21:01Jésus a fait partie des trois religions monothéistes,
00:21:04Jésus est une figure culturelle,
00:21:07qui a apporté beaucoup en France,
00:21:10et je trouve que ce sujet-là,
00:21:13il doit être abordé de manière...
00:21:16– En plus une galette des rois dans laquelle vous avez,
00:21:19excusez-moi les figurines des rois mages,
00:21:22en fait c'est galette des rois quoi !
00:21:25– La galette est apocryphe, parce que la vraie galette c'est la brioche.
00:21:28– Vous êtes du sud comme moi, moi aussi, pour moi c'est la brioche.
00:21:31– On ne rentre pas dans ce débat.
00:21:34– Voilà donc ce qu'on voulait dire là-dessus,
00:21:37et vous allez l'entendre dans un instant le préfet des Alpes-Maritimes,
00:21:40qui lui est sur des vrais sujets, des sujets qui intéressent les gens,
00:21:43même si encore une fois, attention à ces histoires de galettes,
00:21:46attention à ces histoires de Noël, c'est symbolique de beaucoup de choses.
00:21:49Le CNews Info, Sommeil à la BD.
00:21:52Une déclaration de politique générale décisive,
00:21:55après les dernières propositions du PS
00:21:58autour de la réforme des retraites,
00:22:01François Bayrou va devoir veiller à garder tous ses alliés,
00:22:04le Premier ministre s'adressera aux députés de tous bords
00:22:07dès 15h à l'Assemblée Nationale.
00:22:10Des cyclistes renversés ce matin, peu après 8h30,
00:22:13par une camionnette Rue Alsace-Lorraine à Rouen.
00:22:16Le bilan fait état de trois victimes, deux sont gravement blessées,
00:22:19une autre plus légèrement, quant à la conductrice du véhicule,
00:22:22elle a été interpellée à Buchy.
00:22:25Et puis les images du sacre de Charlie Dalin,
00:22:28le skipper massif remporte la dixième édition du Vendée Globe
00:22:31depuis plus de 19h. Le navigateur s'offre donc le luxe
00:22:34de battre le record détenu jusqu'ici par Armel Le Cleac'h
00:22:37depuis 2017.
00:22:4311h03, le débat fait rage sur la brioche
00:22:46ou la frangipane pour les rois.
00:22:49Et la chocolatine, c'est à peu près le même débat.
00:22:52Monsieur Bayrou va déposer un projet de loi
00:22:55pour justement se maintenir pour la chocolatine.
00:22:58Qu'en pensent les insoumis ?
00:23:01C'est ça la vraie question.
00:23:04On revient à l'actualité.
00:23:07Délitement de civilisation, immigration incontrôlée.
00:23:10Une année 2025 qui s'annonce pire que 2024.
00:23:13Ces mots-là sont ceux du préfet des Alpes-Maritimes.
00:23:16Il ne mâche pas ses mots face à la situation de son département
00:23:19mais plus globalement face à la situation en France.
00:23:22D'abord on va vous résumer tous ses propos et ensuite on va l'entendre.
00:23:25Optimiste qu'a adressé Hugues Moutou, le préfet des Alpes-Maritimes
00:23:28devant les forces de sécurité intérieures.
00:23:312025 sera pire encore, il faut vous y préparer.
00:23:34Vous ne me trouvez peut-être pas très optimiste et vous avez raison.
00:23:372024 a été une année difficile déjà dans les Alpes-Maritimes.
00:23:40Le département a connu la mort du gendarme Eric Comines
00:23:43percuté par un chauffard au mois d'août.
00:23:46Concernant le narcotrafic, les forces de sécurité
00:23:49ont saisi en 2024 2 tonnes de cannabis,
00:23:53320 kg de cocaïne et 9 kg d'héroïne.
00:23:56Une valeur totale d'1,2 million d'euros.
00:23:59Ce qui représente seulement 10% de ce qui circule selon le préfet.
00:24:02Concernant les expulsions, 487 étrangers délinquants
00:24:05ont été expulsés en 2024.
00:24:08C'est un constat terrible que fait ce préfet
00:24:11qui parle d'une sorte d'islamisation
00:24:14de toute une partie de certaines communautés.
00:24:17Ecoutez-le, il était sur CNews ce matin.
00:24:20C'est une sorte d'islamisation
00:24:23et toute une partie malheureusement
00:24:26de certaines communautés qui sont la proie
00:24:29qui ont cette tentation du prosélytisme et du séparatisme.
00:24:32On a un certain nombre d'outils juridiques qui nous ont été donnés.
00:24:35Il faut continuer.
00:24:38Hier, c'était même presque plus facile
00:24:41parce qu'on avait des personnes radicalisées
00:24:44qui, à visage ouvert, dans les mosquées,
00:24:47ont dit qu'ils étaient contre les juifs, contre l'Occident.
00:24:50Aujourd'hui, c'est plus le cas.
00:24:53Aujourd'hui, l'islamisme est beaucoup plus dissimulé.
00:24:56Il passe par le réseau associatif, par les écoles,
00:24:59le soutien scolaire.
00:25:02Donc on est, nous préfets, extrêmement vigilants.
00:25:05On nous a demandé de l'être.
00:25:08Le ministre de l'Intérieur, lorsqu'il nous a réunis la fois dernière,
00:25:11nous a dit que la guerre contre l'islamisme politique
00:25:14n'était qu'un moyen de protéger les relais, les bras armés
00:25:17de cet État régalien pour préserver notre société du séparatisme et de l'islamisme.
00:25:20Donc tous les moyens aujourd'hui nous sont donnés.
00:25:23C'est à nous de nous en saisir.
00:25:26Mais je crois que ça ne concerne pas simplement le ministère de l'Intérieur.
00:25:29Tous les Français doivent se sentir concernés
00:25:32par cette lutte contre le séparatisme.
00:25:35Et vous savez, le cocktail explosif que nous avons en France,
00:25:38c'est à la fois ce narcotrafic et cet islamisme.
00:25:41J'ai le sentiment qu'avec Bruno Rotailleau, l'élan se délie un peu.
00:25:44C'est-à-dire que ce préfet, je pense qu'on ne l'aurait pas entendu
00:25:47il y a quelque temps tenir ce type de discours.
00:25:50Aujourd'hui, ce discours de vérité, il est en train de sortir.
00:25:53Oui, j'aurais préféré qu'il sorte avant parce qu'effectivement la situation
00:25:56malheureusement dure depuis des années. Moi j'ai été policier 20 ans
00:25:59et on constate que la société s'est dédiée durant 20 ans.
00:26:02Vous avez raison, les préfets aujourd'hui, moi je leur rends hommage.
00:26:05Jacques Witowski à Strasbourg a proposé et a exigé de parents
00:26:08mineurs qui étaient des nationalités étrangères de les reprendre en main
00:26:11sinon ils risquaient l'expulsion. Il avait dit mon crayon ne tremblera pas.
00:26:14Je trouve que c'est une expression et un engagement fort d'un préfet de la République
00:26:17qui ne se planque pas. Là, on a Hugues Moutou dans les 7 Maritimes
00:26:20qui concentre toutes les difficultés. Il a parlé du gendarme Eric Coming
00:26:23qui était décédé par qui ? Par une personne qui est actuellement en procédure judiciaire
00:26:26et qui est un multirécidiviste. Vous avez la frontière franco-italienne
00:26:29avec une migration comme à Calais qui est intenable et sur laquelle
00:26:32une force de sécurité d'intérêt s'est engagée. Il avait aussi expliqué
00:26:35le fait de personnes nationalités étrangères. Donc on voit bien qu'à Nice
00:26:38comme à Strasbourg avec, malheureusement, le 31 décembre
00:26:41qui est devenu la fête des voyous plus que la fête des français,
00:26:44on a aujourd'hui des difficultés qui sont concentrées sur lesquelles nous, nous faisons des propositions
00:26:47depuis des années. Ces préfets, ils appliquent la loi et j'en termine là.
00:26:50Ce qui m'inquiète beaucoup et ce que M. Moutou évoque dans son reportage
00:26:53c'est qu'aujourd'hui, on a un antrisme des frères musulmans
00:26:56qui parlent les associations, qui parlent le réseau local
00:26:59des grands frères, qui parlent les quartiers avec des services publics
00:27:02qui sont désertés à part la police et l'école et les pompiers et les médecins aujourd'hui
00:27:05qui n'en rentrent même plus parce qu'ils se font agresser comme les pompiers,
00:27:08prennent la place de tout le monde et ils le font à bas bruit.
00:27:11Mais est-ce que ce n'est pas parce qu'on a laissé la place à ces gens-là ?
00:27:14Est-ce qu'en fait, on ne les a pas laissés prendre la place partout ?
00:27:17Et quand on n'est pas là, c'est eux qui sont là.
00:27:20Oui, mais M. Moutou a raison de préciser que la police, elle ne veut pas tout.
00:27:23Je ne parle pas que de la police, mais il y a des institutions aussi.
00:27:26Je suis d'accord avec ce que vous dites, c'est que dans ces quartiers à part la police et l'école
00:27:30on a aujourd'hui plus que les services publics minima qui sont investis et qui font leur travail.
00:27:35Et c'est pour ça que nous on attend de la justice, on attend de l'emploi,
00:27:38on attend aussi des transports que ça soit fait et pardon je le dis aussi
00:27:41parce qu'ils vous regardent beaucoup et qu'on en parle très peu, les ruralités
00:27:44qui ont aussi un problème d'accès au transport plus que d'ailleurs dans les quartiers aujourd'hui,
00:27:47qui ont un problème d'accès au logement, qui ont un problème d'accès à l'emploi.
00:27:50Ils sont moins confrontés à l'islamisation en ruralité.
00:27:52Oui, enfin ils sont aujourd'hui confrontés au même problème d'insécurité de droits
00:27:54et surtout ils ne brûlent pas, ils ne cassent pas et ils ne quémantent pas.
00:27:57Ils font vivre la France à la sueur de leur front et à eux on ne donne rien,
00:28:00enfin quelques miettes et j'estime qu'aujourd'hui il y a la France des oubliés,
00:28:03celle qui ne casse pas, celle qui ne brûle pas, celle qui n'est crue pas
00:28:06et pour autant celle dont on doit aussi s'occuper dans notre pays.
00:28:08Sylvain Thirard, vous êtes d'accord pour dire qu'il y a une islamisation à bas bruit
00:28:11et sans vouloir faire de lien artificiel mais je pense que ce qu'on a traité juste avant sur Toulouse
00:28:15on est un peu dans la même idée avec le fait de vouloir disparaître
00:28:19toute notre culture chrétienne et catholique.
00:28:21Moi je ne suis pas sur ce sujet-là, moi je suis sur le sujet que vous avez évoqué,
00:28:25c'est qu'il faut un retour du service public et ce préfet c'est important.
00:28:29– La première chose qu'il énonce c'est l'islamisation,
00:28:31avant de parler du retour du service public.
00:28:33C'est les premiers mots qu'il prononce, il dit il y a une islamisation dans certains endroits
00:28:38et ça c'est un souci, mais il ne faut pas que ce soit tabou.
00:28:41– Non ce n'est pas tabou, moi ce n'est pas un tabou, c'est clairement pas un tabou,
00:28:45c'est quelque chose qu'il faut qu'on échange et qu'on discute,
00:28:48on le fait ce matin et on le fait tant bien.
00:28:50– Non mais il faut condamner c'est tout, il n'y a même pas besoin d'échanges.
00:28:52– C'est un préfet qui parle.
00:28:54– Non mais je pense qu'il faut condamner l'islamisation, vous êtes d'accord.
00:28:56– Ah oui moi je suis d'accord.
00:28:58– Il n'y a pas de débat là-dessus.
00:29:00– Il n'y a aucun débat comme le terrorisme, la semaine dernière on commémorait Charlie Hebdo,
00:29:07c'est la République qui est d'abord là, les préfets qui sont en première ligne,
00:29:12les recteurs qui sont en première ligne, les magistrats qui sont en première ligne,
00:29:15c'est à eux qu'il faut donner des moyens supplémentaires,
00:29:17il faut un retour des services publics, avoir plus de police,
00:29:20plus de moyens dédiés à toutes ces problématiques.
00:29:26– Mais il n'y a rien qui va.
00:29:28– Ce n'est pas seulement une question de moyens.
00:29:30– C'est ça, j'ai l'impression qu'il n'y a rien qui va de toute façon aujourd'hui.
00:29:33– Ce n'est pas seulement une question de moyens,
00:29:35parce que quand vous avez dit on a laissé la place, on les a laissés faire,
00:29:39pire on les a nourris.
00:29:41Combien d'associations qui n'ont pas, si vous voulez, de chartes laïques,
00:29:46nous avons nourri avec de l'argent public pour laisser justement diffuser
00:29:51dans les quartiers, dans le sport, dans les écoles, justement une forme d'islamisation.
00:29:57On a nourri, notamment la gauche, à donner de l'argent à ces associations.
00:30:02Les chartes qu'on demande maintenant de la laïcité qui sont assez récentes,
00:30:05mais combien de temps on a attendu avant de les mettre en place ?
00:30:08Par exemple dans le sport, certains encore militent
00:30:11pour qu'on puisse porter des signes religieux dans le sport.
00:30:14À l'école, les professeurs qui ont peur de dénoncer une islamisation
00:30:19au sein des classes, parce que justement on a laissé aussi,
00:30:23regardez pour Samuel Paty, il n'a pas été soutenu par tous ses collègues.
00:30:28Donc si vous voulez, on peut mettre des postes, on peut mettre des policiers.
00:30:32– Le peur de faire des vagues en fait, ça a fait des ravages en France.
00:30:35– Exactement, on peut mettre des bureaux de postes,
00:30:37on peut mettre des policiers, on peut mettre de l'argent dans la justice.
00:30:39– D'où le bon rappel du préfet.
00:30:41– Le préfet, il rappelle l'état de droit, il rappelle les mesures à mettre en place.
00:30:46– Ce que je veux dire par là, c'est que chaque citoyen aussi
00:30:48doit s'emparer de cette situation.
00:30:50Parce que quand on voit des situations justement qui ne sont pas normales,
00:30:54où il y a des atteintes à la laïcité, mais des vraies,
00:30:57je ne parle pas justement de ce qu'on met dans la galette,
00:31:00chaque citoyen doit s'emparer de ça aussi dans l'éducation.
00:31:03– Oui mais le problème c'est qu'aujourd'hui on vit dans la peur,
00:31:05excusez-moi, on vit dans la peur aujourd'hui.
00:31:07C'est-à-dire qu'y compris dans le métro, vous n'osez plus rien dire,
00:31:10parce que vous avez peur de vous prendre un coup de couteau, c'est ça la réalité ?
00:31:13– Il y avait des années par exemple, que moi je dénonçais, et d'autres,
00:31:16moi en particulier, que nos compatriotes juifs, nos enfants juifs,
00:31:19ne pouvaient plus aller dans l'école publique.
00:31:21Parce qu'ils étaient poussés petit à petit par leurs camarades,
00:31:25par certains enseignants, parce qu'ils avaient la pression.
00:31:29Mais on a laissé faire, on a laissé faire.
00:31:31Aujourd'hui, dans les écoles publiques, malheureusement,
00:31:35il y a une forme d'islamisation dans certains endroits,
00:31:38les professeurs ont la pression, ça leur convient aussi,
00:31:41parce qu'au sein même du camp enseignant, il y a aussi,
00:31:44avec notamment l'attaquia, etc., une façon de faire les choses.
00:31:47Et donc c'est à chacun de bouger,
00:31:49ça ne sera pas seulement la police et seulement la justice.
00:31:51– Didier Meixeau, vous allez me dire si vous êtes d'accord
00:31:53avec ce que dit le préfet, vous allez l'entendre,
00:31:55il dit qu'en fait aujourd'hui la société a changé,
00:31:57il essaie de comprendre pourquoi elle a changé, il dit par exemple,
00:31:59avant on avait peur de la police,
00:32:01aujourd'hui en fait la police ne fait plus peur à personne, écoutez-le.
00:32:04– Quand vous voyez des policiers qui, en civil, sont reconnus,
00:32:07poursuivis, pourchassés et tabassés, on se demande dans quel monde on vit.
00:32:13Moi, j'ai grandi quand j'étais enfant dans une société
00:32:17où on avait peur des infractions, où les voyous avaient peur de la police.
00:32:20Et aujourd'hui, on s'aperçoit que les policiers,
00:32:22quand ils sortent en ville avec leur épouse, leurs enfants,
00:32:25ils ont peur, ils ont peur d'être reconnus.
00:32:27Pour moi, ça c'est une marque d'ensauvagement et de barbarie.
00:32:30Mais je crois que tout le monde fait ce constat-là aujourd'hui,
00:32:32toutes les personnes censées, tous les responsables politiques censés.
00:32:35Et moi, je crois que 2025 sera un tournant et je veux, je le répète,
00:32:40être optimiste par volonté.
00:32:42– Voilà, il veut être optimiste et c'est normal parce qu'il est là pour ça.
00:32:45Mais vous avez vu les mots qu'il emploie ?
00:32:46Ensauvagement et barbarie.
00:32:48C'est très rare d'avoir un préfet qui emploie ces mots-là.
00:32:51– Ce n'est pas nouveau et je dirais que même Jean-Pierre Chevènement,
00:32:54à l'époque, parlait des sauvageons.
00:32:56– Bien sûr.
00:32:57– Vous vous souvenez du scandale à l'époque ?
00:32:59Vous vous souvenez du scandale quand il a dit ça ?
00:33:00– Moi, je le date de façon très précise, ce symptôme.
00:33:03Il date de « Touche pas à mon pote » de François Mitterrand et de Julien Dré.
00:33:08« Touche pas à mon pote », on est passé du droit à l'indifférence.
00:33:11On était tous français.
00:33:12Moi, j'étais dans un quartier populaire de Toulon.
00:33:14J'étais avec des arabes, des noirs, etc.
00:33:16On ne disait pas, il est noir, il est arabe, etc.
00:33:18On était français.
00:33:19On s'appelait par nos prénoms et on n'avait pas de problème religieux.
00:33:22Et dès lors qu'on est passé du droit à la différence,
00:33:25c'est-à-dire qu'on a mis en exergue, en avant, toutes les différences,
00:33:28les différences de couleur de peau, de religion, les différences sexuelles.
00:33:33Et donc, on a dit, c'est une super citoyenneté.
00:33:36Et à partir de là, on a fait juxtaposer des tribus
00:33:39qui n'ont plus rien à voir entre elles.
00:33:41Chacun se compose sa citoyenneté à la carte.
00:33:44Et on ne fait plus nation, on ne fait plus société.
00:33:46Et c'est ça le drame français.
00:33:48On a une crise identitaire.
00:33:49On ne sait plus exactement qui nous sommes.
00:33:51– Ah non, on le sait.
00:33:52Non, non, non, je ne suis pas d'accord avec vous.
00:33:54– Je parle de la société.
00:33:55– Justement, je pense que la société sait qui elle est.
00:33:58Mais il y a des gens, il y a des petits groupes dans cette société qui veulent…
00:34:01– Oui, je suis d'accord.
00:34:02– Mais nous, on le sait.
00:34:04Nous, on sait qui on est.
00:34:05– Parce que nous, on a grandi peut-être dans des…
00:34:08– Oui, mais on veut nous enlever ça.
00:34:10On veut nous enlever ça.
00:34:11– Et donc là, ce ciment…
00:34:12– Vous pourrez, par exemple, je vous coupe.
00:34:14Mais moi, j'aime bien aussi, moi qui suis profondément policier
00:34:17et attaché aussi à la défense de la République,
00:34:19avec des origines aussi issues de quartier populaire et de l'immigration.
00:34:22Mais la gauche a tué notre police.
00:34:24Ils ont mis en place la plateforme de signalement de l'inspection générale de la police nationale
00:34:27parce qu'on croyait plus les voyous que les policiers.
00:34:29Ils nous ont obligés à porter un numéro de matricule qu'on appelle RIO.
00:34:32Ils ont obligé à porter des caméras piétons
00:34:34parce que la parole du policier n'est plus légale d'un citoyen.
00:34:38Elle est en dessous d'un citoyen.
00:34:39Pire, elle est sur en dessous d'un voyou.
00:34:41Ils ont, à chaque affaire, lâché nos policiers.
00:34:43Je me souviens de M. François Hollande aller au chevet
00:34:45de cet individu, Théo, qu'on nous vendait comme un ange
00:34:47alors qu'il n'était pas franchement clair
00:34:50dans ce qu'il a fait aux policiers dans le Nessoubois.
00:34:53A chaque fois, c'est pareil.
00:34:54On a sacrifié sur le pas de vagues
00:34:56et sur l'absence de courage de soutenir nos anges gardiens
00:34:58qui, eux, étaient en première ligne.
00:35:00Ils le sont aujourd'hui dans les quartiers populaires
00:35:01face aux narcotrafiquants, face aux dealers,
00:35:03face à ceux qui occupent les hôteliers,
00:35:04même face à ceux qui font du rodé, vous l'avez vu.
00:35:06Et même M. Macron, il a emboîté son perspictoire de M. Hollande
00:35:09dans l'affaire Nahel.
00:35:10Il a cru d'abord les voyous plus que les policiers.
00:35:14Mais comment voulez-vous qu'aujourd'hui,
00:35:15puisque moi je mets des mots sur les mots que les policiers rencontrent,
00:35:18un policier aujourd'hui se dit hors service,
00:35:20ma famille va se faire reconnaître.
00:35:21Pire, elle a été assassinée à Magny-en-Ville,
00:35:23Jean-Baptiste Savard et Jessica Schneider
00:35:24par un terroriste islamiste
00:35:25qu'ils avaient connu sur une affaire de droits communs au Mureau.
00:35:28Pire, aujourd'hui, quand vous êtes avec vos enfants au supermarché,
00:35:30vous vous faites agresser.
00:35:31Quand vous faites une intervention de police,
00:35:32à chaque fois, il faut vous justifier,
00:35:33que ce soit par rapport, par procès verbal.
00:35:35Et quand vous êtes devant le tribunal, vous passez en dernier.
00:35:37Quand on a ces policiers, pardon de le dire,
00:35:39à Nice, qui est hors service après une soirée dans un bar,
00:35:41se sont voulu proposer de la drogue.
00:35:42Une des policières a été harcelée,
00:35:44alors qu'elle n'était pas reconnue en tant que telle.
00:35:45Puis après, on a ces policiers lâchés.
00:35:47Au tribunal, il a fallu attendre que tout le monde mène au créneau
00:35:49pour que les individus auteurs de ces violences
00:35:51soient mis en détention provisoire,
00:35:52le temps qu'ils soient jugés.
00:35:53Mais tout ça, il n'y a plus rien qui marche.
00:35:55On est chez les maboules, on est chez les dingues.
00:35:57Et qu'à force, nos forces de l'ordre se font lâcher
00:35:59parce qu'il faut être aujourd'hui sadomasochistes
00:36:01pour défendre la population,
00:36:02quand vous-même, vous n'êtes jamais défendu,
00:36:04y compris dans les droits plus fondamentaux
00:36:05que la présomption d'innocence,
00:36:07qui est aujourd'hui une présomption de culpabilité
00:36:08qui pèse sur nos policiers.
00:36:10Je rappelle, Mathieu Vallée, que vous êtes un ancien policier
00:36:12qui explique votre fougue et votre passion sur ce sujet.
00:36:14Non, mais je vous ai laissé parler parce que c'est intéressant.
00:36:16J'ai raté Armanin, Bruno Retailleau,
00:36:17et des grandes phrases, des grands mots, des grands actes,
00:36:19mais il faut, aujourd'hui, des preuves d'amour,
00:36:21présomption de légitime défense, peine minimale, peine planchée.
00:36:24Vous savez, juste pour terminer pour ça,
00:36:26hier, je voyais des policiers...
00:36:27Je ne suis pas sûr que Didier Maisto soit d'accord sur tout,
00:36:28parce que sur les policiers, il a un regard un peu plus dur, en général.
00:36:30Non, mais je suis d'accord sur ça.
00:36:31En 2024, 2025, il n'y a plus un rond
00:36:33pour acheter des voitures de police et de gendarmerie.
00:36:35Comment voulez-vous qu'on fait face à des refus de tempérer
00:36:37quand vous roulez dans des poubelles,
00:36:38quand vous roulez, parlons de le dire, dans des Bernagos,
00:36:40face à des BMW ou des Mercedes ?
00:36:42Enfin, moi, j'aime bien entendre les gens qui parlent bien,
00:36:44mais moi, je veux des actes.
00:36:45Les policiers, les gendarmes et les Français veulent des actes.
00:36:47Honnêtement, c'est bon.
00:36:48Tout le monde parle bien,
00:36:49et là, quand on se dit qu'il faut être là,
00:36:51mais il n'y a personne au fait...
00:36:52Didier Maisto.
00:36:53Alors, bon, c'est le bon angole, je pense,
00:36:55qui est celui de M. Retailleau.
00:36:57Vous disiez tout à l'heure, M. Retailleau,
00:36:59il libère une parole, mais M. Retailleau,
00:37:01il est le symbole de l'impuissance.
00:37:02C'est-à-dire, il commente sa propre action.
00:37:04Il y a eu plus de 23% de véhicules incendiés
00:37:07par rapport à l'année dernière.
00:37:08On était à 900, presque 1000 à Strasbourg.
00:37:11C'est devenu la fête.
00:37:12M. Retailleau commente sa propre action
00:37:14et la propre inefficacité de l'État, premièrement.
00:37:17Deuxièmement, effectivement, la police ne peut pas être,
00:37:21ne saurait être la voiture ballée de la société.
00:37:23On est tous d'accord là-dessus.
00:37:25Troisièmement, il faut refaire la police de fond en comble,
00:37:28de la cave au grenier.
00:37:29Moi, j'étais, par exemple, favorable à la police de proximité.
00:37:32Je sais qu'elle ne plaît pas beaucoup, qu'elle n'est pas à la mode.
00:37:34Mais moi, j'ai...
00:37:36Je finis, je finis.
00:37:38La police est de proximité.
00:37:39La police, non, non, elle n'est pas de proximité.
00:37:41Non, non, attendez, la police, elle n'est pas du tout de proximité.
00:37:43On demande à des gens de la BAC et de la BRI
00:37:46d'intervenir en commando avec des petites motos, etc.,
00:37:50se faire tabasser.
00:37:51Elle n'est pas du tout à proximité.
00:37:52La BRI, elle ne fait pas de moto.
00:37:53Non, non, mais je veux dire...
00:37:55Attendez, attendez.
00:37:57Il fallait bien avoir tout le monde sur le point.
00:37:58Laissez-moi finir, je vais vous laisser parler.
00:37:59Mais ne dites pas de bêtises.
00:38:00Je vous ai laissé parler.
00:38:01Oui, c'est vrai.
00:38:02Bon, allez-y.
00:38:03Moi, je pense qu'il faut refaire de la cave au grenier.
00:38:06Il n'y a pas de systématisme à avoir.
00:38:08Il n'y a pas de super citoyenneté de la police.
00:38:11Il faut aussi...
00:38:12Pendant les Gilets jaunes, moi, j'ai vu des actes policiers
00:38:15fort répréhensibles, fort répréhensibles.
00:38:17Face aux ultra-jaunes.
00:38:18Non, non, non, moi, j'ai...
00:38:19C'est pour ça que je disais qu'il n'était pas forcément de la même vie, vous voyez.
00:38:22Je connais Didier.
00:38:23Il n'y avait pas d'ultra.
00:38:24J'ai vu des ordres qui ont été donnés par le préfet Lallement
00:38:29pour casser les Gilets jaunes, pour que ça dégénère.
00:38:32Le préfet Lallement, il n'est pas policier.
00:38:33Et j'ai vu des comportements policiers qui étaient aussi condamnables.
00:38:36Donc, pas d'esprit de système.
00:38:38Vous avez encore un discours de l'extrême gauche.
00:38:39Le problème, c'est la police, c'est pas les voyous, c'est pas l'extrême gauche.
00:38:42Je vous dis que les...
00:38:43Chasse naturelle et revient au galop.
00:38:44Vous retrouvez vos rêves de première jeunesse.
00:38:47Je ne suis pas un politicien.
00:38:48Je ne suis pas binaire.
00:38:50Je n'ai pas dit ça, monsieur.
00:38:51La BRI ne fait pas de moto, déjà.
00:38:52Je n'ai pas dit ça.
00:38:53Vous voulez faire une réforme que vous ne connaissez pas.
00:38:56C'est pénible.
00:38:57Ce qui est pénible, c'est que vous dites des conneries.
00:38:58Mais non, mais attendez.
00:38:59Je ne vous ai pas insulté.
00:39:00Vous insultez les policiers, en tout cas.
00:39:01Mais je n'ai pas insulté les policiers.
00:39:02Ne dites pas que la BRI fait de la moto.
00:39:03Ce n'est pas vrai, monsieur.
00:39:04Vous allez rester là-dessus.
00:39:05Je vous ai parlé des voltigeurs.
00:39:08Je vous ai parlé des voltigeurs.
00:39:10Ils font de la moto.
00:39:11C'est des voltigeurs.
00:39:12Ils n'étaient pas nés.
00:39:13Ils étaient pas nés, les voltigeurs.
00:39:14Il parle des policiers en moto.
00:39:15Il vous parle des policiers en moto pendant les gilets jaunes.
00:39:16Pendant les gilets jaunes.
00:39:17C'est ce qu'on appelle des braves mecs qui n'ont rien à voir avec des voltigeurs, monsieur.
00:39:18Vous voyez, vous critiquez une institution que vous ne connaissez pas, monsieur.
00:39:19Ecoutez, j'ai toute ma famille dans la police.
00:39:20J'ai toute ma famille dans la police.
00:39:21Et ma famille a payé un tribut très lourd.
00:39:22Très lourd.
00:39:23Alors, ne donnez pas de leçons.
00:39:24Je vous dis simplement, monsieur.
00:39:25D'abord, laissez-moi parler.
00:39:26Moi, j'étais policier.
00:39:27D'abord, laissez-moi parler.
00:39:28Vous n'allez pas m'impressionner.
00:39:29Vous n'allez pas m'impressionner.
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00:45:07Vous n'allez pas m'impressionner.
00:45:08Vous n'allez pas m'impressionner.
00:45:10Bonjour Thomas.
00:45:11Quelle information a-t-on autour de ça ?
00:45:13Bonjour Jean-Marc.
00:45:14En fait, il y avait un petit déjeuner ce matin à Matignon avec le socle commun, c'est-à-dire
00:45:19les parties qui composent le socle sur lequel peut s'appuyer François Bayrou, le groupe
00:45:23de Gabriel Attal, le groupe de la droite, etc.
00:45:26Et il a été annoncé en effet lors de ce petit déjeuner que le Premier ministre ne
00:45:30suspendrait pas la réforme des retraites.
00:45:33Et on sait que cette éventualité, cette hypothèse, elle avait généré un certain
00:45:37nombre de critiques, y compris au sein de ce socle commun, Gérald Darmanin notamment,
00:45:41mais un certain nombre de députés s'y étaient opposés, Edouard Philippe encore tout récemment.
00:45:45Et donc, visiblement, François Bayrou a voulu les rassurer en annonçant qu'il n'y aurait
00:45:49donc pas de suspension de la réforme des retraites.
00:45:51Alors, pas de suspension, ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas un sujet autour
00:45:55de cette réforme des retraites.
00:45:57On peut imaginer cet après-midi, on l'aura à la réponse d'ici quelques heures, que
00:46:00François Bayrou va quand même proposer de revenir sur cette réforme d'une façon ou
00:46:05d'une autre sans la suspendre.
00:46:07Donc, c'est l'information de la matinée, mais peut-être que le sujet sera quand même
00:46:10envisagé.
00:46:11Parce que je vous rappelle que ça fait des jours maintenant qu'il y a des discussions
00:46:15entre les socialistes et le gouvernement, que ce soit à Bercy ou à Matignon, justement
00:46:20pour parvenir à un accord autour de cette réforme des retraites.
00:46:23Et ce matin, il y avait un certain nombre de socialistes invités des matinales.
00:46:27Et ce qu'on a constaté, c'est qu'ils n'étaient pas tous au biaison, ils n'étaient
00:46:31pas tous synchronisés, ils ne nous ont pas tous donné la même version des choses.
00:46:34Vous aviez Jérôme Gage sur l'antenne de CNews et d'Europe 1 qui disait qu'il n'y
00:46:38avait visiblement pas d'accord qui allait se décider.
00:46:41Il faut croire qu'il avait raison, parce qu'Olivier Faure, en même temps, disait
00:46:44qu'il avait encore un mince espoir qu'un accord puisse être trouvé avec le gouvernement.
00:46:48Quelle sera la réaction des socialistes suite à cette annonce qu'on peut vous faire ce
00:46:52matin sur le fait qu'il n'y ait pas de suspension de la réforme des retraites ? On
00:46:56devrait le savoir assez vite.
00:46:57Mais voilà, qui met sans doute fin aussi au suspense qui avait lieu maintenant depuis
00:47:02quelques jours autour de cette réforme des retraites.
00:47:04On parlait même d'abrogation.
00:47:05Tout ça semble désormais écarté.
00:47:07Et Thomas, ça veut dire que les discussions qui ont lieu depuis plusieurs jours, en fait,
00:47:11elles ont servi à quoi ? Si au final, il n'y a pas de suspension ? Tout ça, c'était
00:47:14quoi ? C'était du vent ? Est-ce que les socialistes se sont faits mener en bateau
00:47:17pour le dire autrement ?
00:47:18C'est ce que disent certains d'entre eux.
00:47:20Certains disent qu'ils se sont fait balader justement par ces discussions à Bercy.
00:47:25Alors, il faut quand même dire qu'il y a eu de l'évolution dans ces discussions.
00:47:29La porte a été ouverte par le gouvernement autour de cette réforme des retraites.
00:47:33Est-ce que c'était un calcul cynique de la part de François Bayrou pour détacher
00:47:37le Parti socialiste de la France insoumise ? Pourquoi pas, on peut l'envisager.
00:47:41S'il y avait une réelle intention de revenir sur le sujet de la réforme des retraites,
00:47:45c'est possible aussi.
00:47:46François Bayrou a voulu avoir l'assurance que le Parti socialiste ne le censure pas.
00:47:51Effectivement, s'il n'y a pas de suspension, pas de décalage, pas de gel, pas d'abrogation,
00:47:57pas de moratoire de la réforme des retraites annoncée cet après-midi à l'Assemblée,
00:48:01on voit mal comment le Parti socialiste ne va pas le censurer, surtout qu'on peut imaginer
00:48:05qu'il soit un peu déçu, et c'est un euphémisme qui n'est pas été suivi dans les discussions.
00:48:10Tout ça, c'est de la politique politicienne, si je puis me permettre.
00:48:14Ça nous dit surtout que François Bayrou va devoir composer finalement avec la même
00:48:18base que celle qui était celle de Michel Barnier.
00:48:21On attend maintenant de voir si les arbitrages, comme on dit, vont être rendus cet après-midi
00:48:25sur des sujets, pour le coup, qui sont vraiment importants pour les Français.
00:48:29On réfléchit à la sécurité, l'immigration, le pouvoir d'achat, la santé.
00:48:33Sur ces sujets-là, il est très attendu, le Premier ministre, cet après-midi.
00:48:37On espère qu'il ne versera pas dans l'immobilisme, parce que visiblement, c'est quand même un peu la tendance.
00:48:41Mais est-ce que ça veut dire aussi que les socialistes, désormais, se réservent le droit de voter la censure ?
00:48:47C'est ce que disaient un certain nombre d'entre eux.
00:48:49Ils disaient que s'il n'y a pas de suspension, il y aura censure.
00:48:52Est-ce que François Bayrou va trouver d'autres objets politiques pour les contenter ?
00:48:58C'est une question. On sait que, par exemple, le scrutin à la proportionnelle est réclamé depuis longtemps par le Parti socialiste.
00:49:03Ça pourrait faire partie des choses qui seront annoncées cet après-midi.
00:49:06Est-ce que ça suffit à ne pas voter la censure ?
00:49:09Je ne crois pas.
00:49:11Mais François Bayrou a désormais une forme d'assurance, parce que le Rassemblement national a indiqué
00:49:15qu'il ne voterait pas cette motion de censure qui sera déposée en fin de semaine.
00:49:19Il a donc l'assurance de continuer encore quelques temps à Matignon.
00:49:23Le véritable sujet pour lui, ce sera le budget.
00:49:25À ce moment-là, il sera exposé justement à une potentielle censure à la fois du Rassemblement national et de la gauche.
00:49:32Il a encore un peu de temps, sans doute, pour composer avec ses deux formations politiques.
00:49:35Merci beaucoup, Thomas. Reste avec nous, on vous reprendra tout à l'heure, parce que les choses sont en train d'évoluer,
00:49:38on l'a bien compris avec cette information, ces news que vous nous donniez.
00:49:41Il n'y aura pas de suspension. Réaction de Mathieu Vallée, porte-parole du Rassemblement national. Bonne nouvelle.
00:49:46Oui, le bal des faux culs est en train d'arrêter. On voit bien que les socialistes, pour des miettes, voulaient vendre leur âme.
00:49:50Ils faisaient partie du nouveau front populaire dans les élections législatives avec les accords avec M. Macron.
00:49:56Et on voit bien que, là, ils ont tenté de s'émanciper, de divorcer de la France insoumise.
00:49:59Les chasseurs-naturels, ils reviennent à l'eau, un peu comme M. Maisto. Ils reviennent à la bergerie.
00:50:03Et donc, on voit bien que tout ça ne servait à rien. Et juste, M. Morondi, quelque chose.
00:50:08Parce que, M. Bonnet, votre journaliste politique, me fait penser à quelque chose.
00:50:11Pourquoi on laisse la chance aux produits et qu'on ne censure pas immédiatement M. Bérou ?
00:50:14Parce que, dans ce cas-là, tous les gouvernements qui seraient nommés après des censures,
00:50:18tomberaient les uns après les autres et qu'on est en train de payer des alliances contre la nature de M. Mélenchon et de M. Macron.
00:50:23C'est pour ça qu'on juge sur place. On n'est pas irresponsables, mais on ne veut pas bordéliser le pays comme la France insoumise.
00:50:26Et puis, si jamais on écoute la France insoumise, ils veulent censurer jusqu'à quoi ?
00:50:30– C'est moins conscient, la France insoumise.
00:50:31– Ils veulent… Laissez-moi finir, on parle sérieux, là.
00:50:33– Non, mais…
00:50:33– Eh bien, ce que je veux dire, c'est que…
00:50:35– Quand vous dites ça, c'est drôle. On parle sérieux.
00:50:38– Attendez, je termine.
00:50:39– Non, mais essayons de nous écouter.
00:50:41– Vous avez fait l'école du rire.
00:50:43– Maësto, essayons de nous écouter.
00:50:45– Vous avez fait l'école du mal.
00:50:46– J'ai pas le choix de faire l'école des clowns comme vous.
00:50:48– Non, c'est bon, c'est bon.
00:50:49– Donc, simplement, je veux vous dire que…
00:50:51– Vous êtes trop marrant.
00:50:52– Arrêtez, arrêtez, Didier.
00:50:53– On n'est pas à la récréation, là.
00:50:55– Parlons les uns après les autres, tranquillement et sérieusement.
00:50:57– Simplement, donc je disais, monsieur la France insoumise…
00:51:00– C'est simple.
00:51:01– C'est bon, je l'ai terminé ?
00:51:02– Oui, vas-y.
00:51:03Donc, quand la France insoumise, elle veut qu'on ait des censures, jusqu'à quoi ?
00:51:06Jusqu'à tant qu'on est même casté.
00:51:07Et même casté, elle ne le tiendra pas non plus,
00:51:09puisque et l'extrême centre, et la droite républicaine de monsieur Wauquiez,
00:51:12et les patriotes que nous sommes, nous le censurons.
00:51:14Donc, c'est pour ça qu'on dit, la responsabilité,
00:51:16c'est de laisser un Premier ministre présenter un programme
00:51:18avec des lignes rouges qu'on a fixées depuis le début.
00:51:20Et nous, on est droit dans nos chaussures.
00:51:22Et notamment, là, le sujet, puisque vous en avez parlé, c'est aussi Mayotte.
00:51:25On va attendre voir, parce que la discussion commence aujourd'hui au Sénat,
00:51:27ce que vont donner l'ambition du gouvernement
00:51:29pour remettre en état d'ordre et en état de fonctionnement
00:51:32cette île qui n'en a pas besoin et qui est un territoire à part.
00:51:34– Juste, Laurence, votre réaction, et puis on va faire la pause
00:51:36sur François Bayrou et cette information.
00:51:38Donc, qu'il n'y aura pas de suspension de la réforme des retraites,
00:51:40information qu'on vous donne depuis une dizaine de minutes sur CNews,
00:51:44c'est quand même un espèce de rebondissement.
00:51:46– Un soulagement.
00:51:47– Parce que certains socialistes, ce matin, étaient quasiment sûrs
00:51:50qu'il y aurait suspension.
00:51:51Enfin, après, le mot, on peut jouer avec, mais qu'il y aurait quelque chose autour de ça.
00:51:54– Moi, c'est un soulagement, parce que moi, cette réforme,
00:51:56tous les LR ne l'avaient pas soutenue, il faut quand même le rappeler,
00:51:59mais moi, en tout cas, à l'époque, je l'avais soutenue.
00:52:01Donc, c'est un soulagement de voir qu'évidemment,
00:52:04et vraiment, j'en suis rassurée,
00:52:07M. Bayrou fait passer l'intérêt du pays avant sa propre sécurisation,
00:52:12on va dire, au poste où il est.
00:52:16Et moi, je pense que les socialistes, de toute façon,
00:52:18font juste une petite partie de claquettes,
00:52:20c'est-à-dire qu'ils ont juste envie de montrer qu'ils sont là
00:52:23pour éventuellement…
00:52:25– Non, mais excusez-moi, ils se sont fait couillonner.
00:52:27Excusez-moi de le dire comme ça, c'est mon sentiment.
00:52:29– Je ne suis pas sûre.
00:52:30– Moi, j'ai l'impression que…
00:52:31– Écoutez, vous avez les socialistes…
00:52:34– Écoutez, les socialistes, on leur a dit,
00:52:37venez, on va discuter, vous allez voir, etc.
00:52:39Et à la fin du truc, on leur dit, de toute façon, on ne suspendra pas.
00:52:42Donc, excusez-moi, moi, à Marseille, on dit, tu t'es fait couillonner.
00:52:45– Écoutez, moi, ça ne me fait pas de peine,
00:52:47parce que quand on est capable de s'associer, si vous voulez,
00:52:51dans le cadre du NFP, à des gens qui ont les positions qu'il a,
00:52:54je n'ai aucune peine pour le parti socialiste, si, comme vous le dites,
00:52:56ils se sont fait couillonner.
00:52:57– On va faire une pause.
00:52:58Je suis obligé de faire la pause, il est 33, déjà,
00:53:00je suis déjà en train de me faire engueuler.
00:53:02On fait la pause, on fait la pub.
00:53:03Si vous voulez, on revient sur ce sujet, de toute façon,
00:53:05puisque c'est tombé il y a dix minutes,
00:53:06François Humeau, pas de suspension de la réforme,
00:53:08les socialistes se sont fait couillonner.
00:53:10À tout de suite, on dirait.
00:53:11– Allez, bien, salut.
00:53:12– Une déclaration de politique générale décisive
00:53:20après les dernières tractations avec l'EPS
00:53:23autour de la réforme des retraites.
00:53:24Selon nos informations, elle ne fera pas l'objet d'une suspension.
00:53:28François Bayrou va donc devoir veiller à garder tous ses alliés
00:53:31s'il veut éviter la censure.
00:53:33Le Premier ministre s'adressera aux députés de tous bords
00:53:36dès 15h à l'Assemblée nationale.
00:53:38Un homme accusé d'avoir violemment frappé un policier à Poitiers,
00:53:42samedi a été remis en liberté avec une convocation en reconnaissance,
00:53:45préalable de culpabilité.
00:53:48Décision qui suscite l'indignation du syndicat Alliance police nationale
00:53:51qui a dénoncé la situation sur le réseau social X,
00:53:54comme vous pouvez le constater.
00:53:56Et puis, de quoi redonner un peu d'espoir aux familles ?
00:53:59Selon Joe Biden, un accord de Trévagasa serait sur le point d'être conclu.
00:54:03Un accord portant sur la libération des otages
00:54:06avec en contrepartie un échange de prisonniers
00:54:08et une augmentation de l'aide humanitaire.
00:54:10Le dernier cycle de négociations doit débuter ce mardi au Qatar.
00:54:1811h35 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:54:21Cette information qu'on vous donne depuis une dizaine de minutes sur CNews,
00:54:24information du service politique de CNews.
00:54:26Ce matin à Matignon, François Bayrou a annoncé
00:54:28qu'il ne suspendrait pas la réforme des retraites.
00:54:31On part tout de suite en direct à l'Assemblée nationale.
00:54:34On nous attend Elodie Char, journaliste politique CNews
00:54:36qui est avec Thibault Marcheteau.
00:54:37Bonjour Elodie, quelles sont les informations que vous avez ?
00:54:40Y a-t-il déjà quelques réactions ?
00:54:43On a eu plutôt des réactions, Jean-Marc,
00:54:46avant cette annonce.
00:54:48Et on voit bien que le nouveau Front populaire
00:54:50est en train de se diviser.
00:54:52Puisque lors de la conférence de presse
00:54:54du groupe de la France insoumise,
00:54:55on avait des députés de la France insoumise
00:54:57qui se moquaient allègrement.
00:54:59Je pense qu'il n'y a pas d'autre mot de leur collègue socialiste
00:55:01expliquant qu'il n'y avait aucune raison
00:55:03d'aller négocier avec un gouvernement Bayrou.
00:55:05Expliquant aussi que le parti socialiste
00:55:07était en train d'être un peu roulé dans la farine,
00:55:09si vous me pardonnez l'expression.
00:55:11Puisque plus les négociations avançaient,
00:55:13moins on était prêt de ce que demandait
00:55:15le parti socialiste à l'origine.
00:55:17Et puis, surtout, selon la France insoumise,
00:55:19les choses sont très claires.
00:55:20C'est abrogation de la réforme des retraites ou rien.
00:55:22Sinon, il faut faire tomber le gouvernement,
00:55:24le parti socialiste donc, visiblement,
00:55:26qui s'est engagé un peu seul dans ces négociations,
00:55:28sans qu'elles parviennent à leur terme.
00:55:30En tout cas, comme ils l'entendaient.
00:55:32On va voir maintenant si les socialistes
00:55:34ont pu obtenir d'autres gages.
00:55:35Parce que certes, on sait qu'il n'y aura pas de suspension
00:55:37de la réforme des retraites.
00:55:38Il y aura des discussions sans doute autour
00:55:40est-ce que ça va suffire aux socialistes
00:55:42qui sont maintenant pris dans un étau.
00:55:44Ce qu'on voit, en tout cas, c'est que François Bayrou
00:55:46a tenté, jusqu'hier soir tard et encore ce matin,
00:55:48de trouver un compromis avec les socialistes.
00:55:51Et que ça n'a pas été chose faite.
00:55:52En tout cas, pas sur la suspension
00:55:54de la réforme des retraites.
00:55:55– C'est étonnant Élodie, c'est la différence de perception
00:55:57chez les socialistes.
00:55:58On en parlait avec Thomas tout à l'heure.
00:55:59Par exemple, Olivier Faure, on va l'écouter,
00:56:01qui était ce matin chez Apolline de Balherbe.
00:56:03Lui, il était quasiment convaincu
00:56:05qu'on n'était pas loin d'un accord.
00:56:06Je vous propose de l'écouter.
00:56:07Et puis, votre analyse juste après.
00:56:10– Au moment où nous nous parlons,
00:56:12nous n'avons pas encore conclu.
00:56:14Mais vous savez que dans une négociation,
00:56:17il y a ce qu'on appelle le money time.
00:56:19Et nous sommes dans ce fameux money time.
00:56:21Ce moment où tout se joue.
00:56:23Et ce que je vois, c'est qu'entre hier 14 heures
00:56:26et hier soir minuit, les choses ont beaucoup avancé
00:56:30et que nous sommes, peut-être, je dis bien peut-être,
00:56:35à quelques encablures, à quelques heures
00:56:38d'un accord possible.
00:56:40– Alors, réécouter cet extrait, maintenant qu'on sait
00:56:42qu'il n'y aura pas de suspension, c'est terrible.
00:56:45Mathieu Vallée, je le cite, il disait en dirigeant
00:56:48Jean-Claude Dusse, on est sur le point de conclure.
00:56:50Voilà, c'est un peu ça.
00:56:52– Allez, oublie que tu n'as aucune chance.
00:56:57– Et puis effectivement, ce qu'on voit surtout,
00:56:59c'est que dès hier, parce qu'en fait déjà,
00:57:01hier soir, il y avait des visions très discordantes
00:57:03sur les négociations en cours.
00:57:04On a eu finalement deux partis socialistes.
00:57:06Celui d'Olivier Faure, qui s'est sans doute dit
00:57:08que jusqu'au bout, il fallait croire aux compromis,
00:57:10qu'il disait les choses très calmement.
00:57:12Par exemple, il expliquait encore ce matin
00:57:14qu'il ne voulait pas évoquer l'accord qui était en cours
00:57:16parce que c'était au Premier ministre de le dire.
00:57:18Donc un côté très respectueux allant dans le sens
00:57:20du Premier ministre.
00:57:21Et puis d'autres, comme notamment Boris Vallaud, Jérôme Guedj
00:57:23ou encore Philippe Brun, qui eux, ont voulu mettre
00:57:25la pression jusqu'au bout.
00:57:27Alors, ce sont deux stratégies pour mener des négociations.
00:57:29Les deux peuvent s'entendre.
00:57:30C'est plus étonnant, en revanche, quand c'est le même parti.
00:57:32Et évidemment qu'il y a ces deux stratégies.
00:57:34Et quand vous arrivez devant un Premier ministre
00:57:36divisé avec deux stratégies, deux visions,
00:57:38en tout cas sans doute d'une façon de mener
00:57:40les négociations, forcément pour la partie en face,
00:57:42ça ne vous met pas en position de force.
00:57:44– Merci beaucoup Elodie Huchard à l'Assemblée nationale
00:57:46avec Thibault Marcheteau, Slimane Tiraha.
00:57:48Est-ce que c'est une surprise cette annonce pour vous ?
00:57:50– Pas du tout.
00:57:51Moi, je savais, c'est plié.
00:57:53L'abrogation de la réforme des retraites
00:57:56qui était majoritairement spébicitée par le peuple français,
00:58:00que ce soit de droite ou de gauche,
00:58:02il fallait que ça se fasse.
00:58:05Ça ne se fait pas, il faut censurer.
00:58:07– Ah, vous êtes pour la censure, vous ?
00:58:08– Complètement. On n'est pas respecté.
00:58:10Le peuple de gauche n'est pas respecté.
00:58:12– Vous préférez qu'on ruine la France,
00:58:13qu'on ne puisse plus payer les pensions ?
00:58:15Parce que vous imaginez qu'en France,
00:58:17on puisse travailler moins longtemps que les autres pays européens.
00:58:19– Les agences de notation ne sont pas sanctionnées par rapport à ce que vous dites.
00:58:23– Nous, on est des magiciens en France.
00:58:24Nous, on pourrait s'arrêter de bosser tranquille, 60-62,
00:58:28alors que les autres pays européens, plus longtemps.
00:58:30Mais on a une petite baguette magique, en fait,
00:58:31qui nous permettrait de financer nos retraites comme ça.
00:58:33– Moi, je suis pour la dépense publique, pour les services publics,
00:58:35pour plus d'Etat.
00:58:36– Vous êtes pour tout dépenser.
00:58:37– Oui, mais vous payez tout ça avec quoi ?
00:58:38Avec quoi vous payez tout ça ?
00:58:39On est tous pour le service public,
00:58:40on est tous pour des hôpitaux qui fonctionnent,
00:58:42on est tous pour l'éducation qui marche,
00:58:44mais simplement, ça ne marche pas.
00:58:46– Le principe de retraite, c'est les plus jeunes comme nous
00:58:49qui cotisons pour les plus vieux.
00:58:51– Vous chargez Génération Avenir,
00:58:53juste parce que vous ne voulez pas évoluer
00:58:55et comprendre que la démographie évolue
00:58:57et que les autres pays aussi se mettent sur cette évolution.
00:59:00Mais vous vous en moquez, ce n'est pas vous qui allez payer.
00:59:02– Si, je paye déjà.
00:59:03– Ce ne sont pas les retraites actuelles qui n'auront pas de pension.
00:59:05– Nous payons déjà.
00:59:06– Oui, mais vos enfants vont payer de coups doubles
00:59:07et ils n'auront peut-être même pas de retraite pour vous.
00:59:09– Lidia est ma chef d'entreprise et je cotise,
00:59:11et j'assume de cotiser pour mes enfants, mes petits-enfants.
00:59:14– Sans esprit polémique, je voudrais juste donner quelques faits
00:59:17et quelques chiffres.
00:59:1891% des actifs, c'est-à-dire les gens qui travaillent,
00:59:21pas les politiciens, les gens qui travaillent,
00:59:23étaient contre la réforme des retraites.
00:59:2575% des Français, de façon régulière, tout au long du processus,
00:59:29étaient contre la réforme des retraites.
00:59:30– C'est logique.
00:59:31– Il y a eu des 49-3 pour faire adopter cette réforme
00:59:35qui n'a pas été votée et le Conseil constitutionnel,
00:59:37dont 40% des sages, n'ont jamais ouvert un Dallas.
00:59:40Je referme la parenthèse.
00:59:41– 23-39-3 par même bande.
00:59:43– Voilà, je referme la parenthèse.
00:59:45Le vrai sujet, c'est combien d'années faudra-t-il,
00:59:48et de trimestres, travailler pour avoir une retraite à taux plein.
00:59:51Parce que l'âge légal, on l'agite comme une espèce de chiffon rouge,
00:59:5462-64, le problème, c'est des gens de ma génération,
00:59:58je suis né en 1966, je vais devoir travailler jusqu'à 67 ans,
01:00:03et sans doute jusqu'à 70 ans.
01:00:05C'est ça le vrai sujet, parce qu'on agite ça,
01:00:08l'âge de départ à la retraite, les carrières pénibles, etc.,
01:00:12ne sont pas spécialement prises en compte,
01:00:14donc moi, j'aimerais bien qu'on s'attelle vraiment au sujet.
01:00:19Je dois dire quand même aussi, je veux bien que…
01:00:21– Vous êtes pour la censure aussi.
01:00:23– Je ne comprends même pas, je vais vous dire,
01:00:25que les socialistes et les républicains aient participé à cette farce.
01:00:29Monsieur Macron…
01:00:30– Parce qu'ils vont à la gamelle ?
01:00:31– Mais bien sûr qu'ils vont à la gamelle.
01:00:33– Mais bien sûr qu'ils vont à la gamelle.
01:00:35Il fallait le censurer.
01:00:36– On censure, on censure, on censure, on n'a pas de budget.
01:00:38Et alors ?
01:00:39On n'a pas de budget, on n'a rien, c'est pas grave.
01:00:41Ce n'est pas un problème pour vous de ne pas avoir de budget.
01:00:43– Moi, je vais vous dire, je connais bien le problème de la Belgique.
01:00:46Il n'y a pas eu de gouvernement.
01:00:48C'était le moment, la Belgique, où elle était la plus florissante.
01:00:51On n'a pas besoin d'une classe politique.
01:00:53– Vous nous croyez florissant, là ?
01:00:54– On n'a pas besoin d'une classe politique.
01:00:56– Le fait que les Français vont payer plus d'impôts,
01:00:58parce que justement, qu'ils vont rentrer dans l'impôt
01:01:00parce qu'on n'a pas de budget, ce n'est pas un problème pour vous.
01:01:02– Mais comment ça, plus d'impôts ?
01:01:04On est déjà…
01:01:05Attendez, Laurence, on est déjà le pays au monde avec le plus de…
01:01:09Moi, je suis chef d'entreprise.
01:01:11– Je vous réponds.
01:01:12– Vous niez le fait qu'aujourd'hui, les Français vont rentrer dans l'impôt
01:01:15parce qu'on n'a pas de budget.
01:01:16Est-ce que j'ai raison ou pas ?
01:01:18– Mais ça, je vais vous dire, c'est le chiffon rouge qu'on a agité.
01:01:21– Mais bien sûr, quand vous allez…
01:01:23– Parce qu'on l'a dit.
01:01:24Oh là là, si on veut ça.
01:01:25– Mais c'est vrai, après tout, on n'a pas besoin de gouvernement.
01:01:27On n'a pas besoin de budget.
01:01:28– Non, on n'a pas besoin.
01:01:29– On n'a pas besoin.
01:01:30– Vous savez, on va reprendre Thomas Baudelaire dans un instant.
01:01:35Mais la question qu'on peut se poser, il évoquait tout à l'heure,
01:01:37Thomas, il disait, est-ce que finalement, tout ça,
01:01:39ce n'était pas une stratégie également pour faire exploser le Front populaire ?
01:01:44– Non.
01:01:45– Parce que là, je vois à l'instant un mail de Manuel Bompard.
01:01:49Sur qui il tape ?
01:01:50Il ne tape pas sur Bayrou.
01:01:51– Mais bien sûr.
01:01:52– Il tape sur les socialistes.
01:01:53À l'instant, Manuel Bompard qui tweet,
01:01:55« Le Parti socialiste travaille tellement qu'il n'a toujours pas de programme.
01:01:58Mieux vaut la gauche des convictions que la gauche des compromissions. »
01:02:01– Je n'ai jamais…
01:02:02– Donc c'est en train d'exploser.
01:02:03– Je n'ai jamais compris ce mariage de la carpe et du lapin.
01:02:07Entre les écologistes, les socialistes et la France insoumise,
01:02:10que nous disent, que font les socialistes depuis des années ?
01:02:13Ils essaient de trahir.
01:02:14Et au moment…
01:02:15– Et trahir quoi ?
01:02:16– Non mais trahir le NFP.
01:02:17Non mais on peut être contre ou pour.
01:02:19– Le NFP, ça existe depuis un an.
01:02:21– Non mais ils essaient de…
01:02:22Oui mais avant, il y avait eu la nupes.
01:02:23Donc on peut jouer sur les mots.
01:02:25Ils essaient de dire à M. Macron, regardez, on est là.
01:02:28Je rappelle que M. Macron est une créature des socialistes.
01:02:32Ni plus ni moins.
01:02:33Et puis ils essaient de trahir.
01:02:35Et au moment où ils vont y arriver, ils n'y arrivent pas.
01:02:37– La France insoumise était bien contente de faire un accord avec le NFP
01:02:40pour aborder les législatifs.
01:02:42– C'est leur problème.
01:02:43– Après, Olivier Faure, c'est un naufrage.
01:02:46Olivier Faure, c'est quand même un drame absolu.
01:02:50– Jamais sur un malentendu.
01:02:51– Il l'aura sur un malentendu.
01:02:53Je pense qu'il est là sur un malentendu aussi.
01:02:55– Puisque vous avez cité à l'antenne mes propos,
01:02:57je pense que malheureusement Olivier Faure va devenir Olivier Duss
01:03:00puisque ce matin, chez RMC, il disait qu'il allait conclure sur un malentendu.
01:03:04Effectivement, au fond, ça n'a aucune chance.
01:03:06Là, à mon avis, ils n'étaient déjà pas très haut dans le cœur des Français.
01:03:10Ils avaient dû s'allier avec l'extrême-gauche anti-flic,
01:03:12anti-France et malheureusement anti-juif.
01:03:14Là, je pense qu'il va ramer.
01:03:15On avait les brosés pour du ski.
01:03:16– Imaginez.
01:03:17– On va avoir les soumis.
01:03:19– Attendez, écoutez-moi.
01:03:20Je réjouis parce que les insoumis continuent à tweeter.
01:03:23C'est en direct.
01:03:24Ils continuent à tweeter.
01:03:25Alors c'est Adrien Quatennens cette fois,
01:03:27même s'il n'est plus insoumis directement.
01:03:28Mais voilà, c'est la mouvance.
01:03:29Il dit « Maintenant que Bayrou les a sévèrement humiliés sur les retraites,
01:03:33il ne reste plus que quelques heures à Faure, Roussel et Tondelier
01:03:36pour trouver une autre idée géniale qui leur permettrait de justifier
01:03:39qu'ils ne censurent pas immédiatement ce gouvernement illégitime. »
01:03:42La cible des insoumis est en train de devenir les socialistes et leurs alliés.
01:03:46– Ils sauront se remettre ensemble s'il y a besoin d'avoir des forces.
01:03:49– Parce qu'ils vont à la gamelle.
01:03:50– Ne vous inquiétez pas.
01:03:51– On va reprendre Thomas Bonnet, journaliste politique à CNews.
01:03:53Bonjour Thomas.
01:03:54Re-bonjour, pardon.
01:03:55Est-ce que c'était possible d'imaginer que cette suspension de la réforme ait lieu ?
01:04:03Parce qu'on imagine, cet après-midi au Sénat, c'est Elisabeth Borne qui va lire le texte.
01:04:07Elisabeth Borne qui est la maman, j'ai envie de dire, de cette réforme,
01:04:12elle aurait annoncé qu'elle suspend cette réforme.
01:04:14C'est impossible.
01:04:15– C'est lunaire.
01:04:16– Ça aurait été lunaire pour reprendre l'expression de Didier Maistreau,
01:04:20ça aurait été bouloureux aussi, on l'imagine pour elle,
01:04:23qui a engagé quand même le 49-3 sur cette réforme, l'impopularité que ça a généré.
01:04:28Honnêtement, on avait tous en tête cette image éventuelle de cet après-midi,
01:04:32Mme Borne au Sénat en train de lire le texte rédigé par François Bayrou
01:04:36qui aurait annoncé une suspension, voire une abrogation de la réforme des retraites.
01:04:41C'est vrai que ça aurait été particulièrement savoureux à regarder.
01:04:45On en est loin finalement parce que François Bayrou a écarté cette option.
01:04:49Je pense honnêtement que l'option a été sur la table.
01:04:51Il faut rappeler que le ministre de l'économie qu'a choisi François Bayrou, c'est Éric Lombard.
01:04:55Éric Lombard, c'est l'ancien patron de la Caisse des dépôts.
01:04:57Il n'est pas du tout connu du grand public,
01:04:59mais c'est quelqu'un qui a plutôt une sensibilité de gauche,
01:05:01qui est un proche d'Olivier Faure, un proche aussi de Patrick Cannaire,
01:05:04le patron des socialistes au Sénat.
01:05:06Et donc je pense qu'il y avait une volonté d'engager un dialogue
01:05:09et ils sont vite arrivés à la conclusion que le sujet de dialogue possible,
01:05:14c'était la réforme des retraites.
01:05:15Donc je pense que la suspension a été envisagée.
01:05:18Et je pense aussi, c'est ce que j'avais eu comme élément qui me revenait la semaine dernière,
01:05:23que le président de la République allait siffler la fin de la récré.
01:05:26Imaginez Emmanuel Macron revenir sur l'une des seules réformes
01:05:29qu'il a pu entreprendre durant son deuxième quinquennat.
01:05:32Ça paraissait assez impossible.
01:05:34Visiblement, c'est l'arbitrage qui a été rendu.
01:05:37Et puis de toute manière, vous l'avez vu, dans le socle commun,
01:05:40que ce soit dans le bloc central, à droite,
01:05:42personne ne voulait revenir sur cette réforme des retraites.
01:05:45Ça a commencé à faire beaucoup de difficultés pour François Bayrou,
01:05:48qui quand même, au passage, vous en avez parlé,
01:05:50a réussi à créer vraiment des grosses dissensions
01:05:53entre le Parti socialiste et la France insoumise.
01:05:55Les réactions que l'on peut lire en ce moment de la part des Insoumis
01:05:59montrent bien qu'il y a un véritable sujet à ce niveau-là.
01:06:02Ça ne m'étonnerait pas que l'association soit difficile dans les semaines à venir,
01:06:07même si, in fine, c'est vrai, s'il y a des élections, il pourrait se ravibocher.
01:06:10Ils nous ont déjà montré qu'ils en étaient capables.
01:06:12– Effectivement, s'il y a des postes et des places à prendre,
01:06:14ils sauront trouver des points communs.
01:06:16Merci beaucoup Thomas, journaliste politique à CNews.
01:06:18Laurent Saillier, qu'est-ce qui peut se passer maintenant ?
01:06:21– Il faut espérer, pour François Bayrou, que le RN ne censure pas.
01:06:25Voilà, et je pense que…
01:06:27– Vous voulez poser la question, Mathieu Vallée ?
01:06:30– Il ne va pas me dire la vérité.
01:06:31– Ah bon ? Pourquoi ?
01:06:32– Vous n'allez pas dévoiler votre stratégie à l'avance.
01:06:34Vous n'êtes pas un menteur, mais vous êtes assez malin pour ne pas le faire.
01:06:37– Vous allez l'écouter.
01:06:38– On va l'écouter.
01:06:39– Ça va dépendre.
01:06:40– Vous êtes dans la continuité de ce qu'on dit depuis tout à l'heure.
01:06:42– Non mais il n'y aura peut-être pas de censure maintenant,
01:06:43mais moi je parle après le budget, parce que la prochaine étape…
01:06:45– C'est le budget, de toute façon il n'y aura pas de censure cet après-midi.
01:06:47– Même Mayotte, on va regarder, parce que Mayotte…
01:06:49– Bien sûr, mais ça va dépendre aussi des contingences personnelles de Mme Le Pen.
01:06:53Parce que les censures ne se décident pas seulement par rapport aux événements,
01:06:56les censures se décident aussi par rapport aux propres…
01:06:59– Ce qui veut dire quoi, concrètement ?
01:07:01– Il me semble que Mme Le Pen, quand elle a été mise en cause,
01:07:05notamment au niveau du réquisitoire,
01:07:07ça a accéléré la décision de censure lors de la dernière censure.
01:07:10– Vous parlez de son galandrier judiciaire, en fait.
01:07:12– Bien sûr, et il y a le 31 mars…
01:07:14– Elle pense qu'on paye à l'enseignement personnel.
01:07:16– Oui mais c'est normal que vous le disiez, et je respecte le fait que vous payez porte-parole.
01:07:18– Parce que je parle avec.
01:07:19– Mais vous n'allez pas dire le contraire.
01:07:20– Mais je parle avec.
01:07:21– Et le 31 mars, il y a une échéance…
01:07:22– Elle me dit en direct.
01:07:23– Elle ne va pas vous dire le contraire non plus.
01:07:25Le 31 mars, il y a une échéance, si vous voulez, qui est importante,
01:07:28et tout ceci, le contexte politique intérieur même du Rassemblement national,
01:07:32va aussi mettre, si vous voulez, en situation de censurer ou pas le gouvernement.
01:07:36– Didier Maistreau.
01:07:37– Pas seulement les intérêts…
01:07:38– Didier Maistreau, un dernier mot.
01:07:39– Il y a une seule question, qui a les clés du camion ? Marine Le Pen.
01:07:41Elle décidera de retirer les clés quand ça l'arrangera.
01:07:44Et de toute façon, depuis le début, on sait que ce gouvernement,
01:07:46comme celui de M. Barnier, est en sursis,
01:07:49et que tant que Mme Le Pen et les députés du Rassemblement national
01:07:54décideront qu'il faut continuer, ils continueront.
01:07:56Le jour où ils siffleront à la fin de la récré…
01:07:58– M. Maistreau, juste une petite réflexion rapide, je pense qu'on va être d'accord.
01:08:01C'est bien que l'Assemblée nationale soit redevenue le cœur du pouvoir.
01:08:03– Ah oui, moi je suis pour.
01:08:04– Ils sont élus, ils représentent le peuple avant.
01:08:06C'était une chambre qui a validé les décisions du gouvernement.
01:08:09Là, on a une vraie démocratie avec, sur chaque sujet,
01:08:11des partis qui votent si c'est l'intérêt des Français qui est justifié
01:08:14et si ce n'est pas l'intérêt des Français, on censure.
01:08:16– On sera complètement d'accord là-dessus.
01:08:17– Et bien voilà, tout va bien, ils vont aller déjeuner ensemble.
01:08:19Merci à tous d'avoir été avec nous dans un instant C.
01:08:22Sonia Mabrouk, on se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
01:08:25Et d'ici là, soyez prudents.