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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mardi 11 février 2025, pour Andini Live numéro 1592 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, l'enquête qui s'accélère sur le meurtre de la petite Louise, 11 ans, deux personnes, un fils et sa mère qui avait été interpellée hier à Rouen ont été relâchées ce matin.
00:00:24Dans le même temps, quatre personnes ont été interpellées, un homme de 23 ans, sa mère, son père et sa petite amie.
00:00:31Ils sont actuellement en garde à vue dans un instant. On va faire le point complet sur l'enquête et sur le profil de ces personnes.
00:00:38Nous irons également devant le collège de Louise où l'émotion est toujours très forte.
00:00:45Important parce que tout d'abord, je suis père de famille. Même s'il est coupable, il va être arrêté, il va être jugé, condamné, il va aller en prison et alors il va ressortir un jour.
00:00:54Alors que la famille, aujourd'hui, elle a pris perpète. La famille, il est proche et je l'ai plein. Franchement, je l'ai plein. Si ces gens, ils m'entendent un jour parler, ouais, courage.
00:01:05Émotion très vive toujours, je vous l'ai dit. Nous reviendrons également sur cette petite phrase de l'ancien magistrat Georges Fenech,
00:01:11qui a invité à réagir au fait que le président de la République n'avait pas dit un mot sur ce drame.
00:01:16Georges Fenech qui a eu une phrase terrible, estimant que le problème, eh bien, c'est qu'elle ne s'appelait pas Naël. Une phrase lourde de sens.
00:01:25Elle ne s'appelait pas Naël. Moi, je n'ai pas osé dire ça. Moi, je vous le dis. Elle ne s'appelait pas Naël. Donc c'est un fait divers, c'est tout.
00:01:33Je vous assure, je n'ai pas osé dire ça. Je n'ai pas osé dire ça parce que...
00:01:38Ce n'est pas la bonne victime.
00:01:40Eh oui, j'entends ce que vous dites, puisque en fait, là où tout le monde pense ce que vous dites, au fond, moi, je n'ai pas osé le dire parce que, voilà, maintenant, tu fais un peu d'auto-censure parce que tu dis, voilà, je...
00:01:57Oui, mais c'est quoi avec je ne veux pas ?
00:02:00Vous vous souvenez, quand il est intervenu pour Naël, tout de suite, il l'avait même remis en cause de la présomption d'innocence des policiers.
00:02:06Complètement, d'ailleurs.
00:02:07Complètement. Ce qui avait entraîné une vague de protestations de la police. Là, ben, voilà.
00:02:12Mais ce qui est extraordinaire, c'est que...
00:02:13Petite Louise de 11 ans, voilà.
00:02:15Voilà, et nous allons en débattre tout à l'heure. Montrer la réalité et ce qui se passe dans certains quartiers est parfois très compliqué pour les journalistes et nous le vivons régulièrement sur ces news.
00:02:25À Bordeaux, par exemple, notre équipe a voulu donner la parole aux habitants du quartier des Capucins qui dénoncent une situation catastrophique, notamment dans la rue.
00:02:33Trafic de drogue, insécurité.
00:02:36Mais dès leur arrivée, vous allez voir que nos journalistes ont été repérés et menacés.
00:02:41Au milieu de la rue Jintrac, nous sommes repérés en quelques secondes par ce groupe qui travaille sur un point de vente de craques.
00:02:46L'un d'eux nous suivra un peu plus tard pour nous menacer et nous demander fermement d'arrêter de filmer.
00:02:51Sarah a vu son quartier se transformer depuis 5 ans avec l'arrivée de ces jeunes.
00:02:56Elle a peur, 24h sur 24.
00:02:57Il y a eu une nouvelle population de dealers, je dirais, qui ne respectent plus du tout les habitants.
00:03:04Donc ils peuvent être agressifs.
00:03:05Pour atteindre notre porte d'entrée, parfois on peut se l'allumer entre 10-20 personnes.
00:03:09Pour elle, les descentes de police ne sont pas efficaces.
00:03:12Les points de deal se reconstituent quelques heures après le passage des forces de l'ordre.
00:03:15Il y a quelques jours, on a eu un homme qui a été tué par balle.
00:03:18La réponse que j'ai eue des pouvoirs publics a été de dire « c'est un événement exceptionnel ».
00:03:24Non, ce n'est pas un événement exceptionnel.
00:03:26Les gens alcoolisés ou sous drogue, en fait, ça se termine comme ça.
00:03:31À la prison de Frennes, cette fois, un agent pénitentiaire a été frappé par un détenu
00:03:35pour lui avoir demandé de ne pas faire sa prière au milieu du chemin qui mène à la promenade.
00:03:40Scène surréaliste qui révolte les surveillants.
00:03:44C'est un détenu qui descendait avec les autres détenus en promenade.
00:03:47Et il s'est agenouillé au rez-de-chaussée pour faire sa prière.
00:03:52Donc le collègue lui a demandé d'arrêter de faire ça.
00:03:56Et puis il n'a pas écouté les injonctions.
00:03:59Mon collègue, il a juste simplement mis tout le monde en promenade, il a isolé l'incident.
00:04:05Et puis à ce moment-là, la personne, elle se relève et elle veut aller en promenade.
00:04:08Donc le collègue lui dit que non, il faudra remonter en cellule et on va faire les écrits nécessaires.
00:04:14Et c'est à ce moment que la personne détenue n'a pas hésité à mettre un coup de tête au collègue et des coups de poing.
00:04:20Donc c'était assez violent.
00:04:22Dans la commune de Lure en Hauts-de-Saône, l'inquiétude depuis qu'un ancien combattant de l'État islamique,
00:04:27frère d'un terroriste du Bataclan et déjà condamné à 9 ans de prison,
00:04:32est assigné à résidence avec la possibilité tout de même de sortir en journée.
00:04:36Et le problème, c'est qu'il ne peut pas être expulsé car l'Algérie et la Tunisie ne lui donnent pas de laisser passer consulaire.
00:04:42En clair, elles n'en veulent pas. Résultat, on peut le croiser en journée dans les rues de la ville.
00:04:49Sa présence n'est pas passée inaperçue.
00:04:51Les habitants de Lure cohabitent depuis juin dernier avec un homme au profil peu commun.
00:04:56Ancien combattant du groupe État islamique en Syrie, l'individu de 34 ans est Fiché Hesse,
00:05:01frère de l'un des terroristes impliqués dans la tuerie du Bataclan.
00:05:05L'homme a déjà purgé 9 ans de prison puis 6 mois supplémentaires pour violation de mesures de surveillance.
00:05:11Ceci lui a valu une déchéance de la nationalité prononcée par Madame Borne, Premier ministre de l'époque.
00:05:17Il avait quand même le droit entre 7h et 21h d'aller dans les maisons, les salles de sport, je vous passe les détails.
00:05:23Ça a fini par se savoir.
00:05:24Le maire avait demandé au préfet des rotations pour éviter que l'individu ne soit reconnu dans sa ville en vain.
00:05:30Préoccupé, les Lurons dénoncent plusieurs choses.
00:05:33Une incompréhension, une injustice, une inefficacité des autorités publiques nationales.
00:05:44Le match qui opposait l'équipe de foot de Meaux de moins de 20 ans à celle de Damari Lellis a dégénéré en plein match.
00:05:50Un groupe de jeunes en provenance de Damari Lellis a violemment attaqué les joueurs de Meaux.
00:05:54La bande d'agresseurs au nombre de 40 est arrivée armée de bâtons, de couteaux et de bas de baseball dans le vestiaire de l'équipe.
00:06:01Information révélée par nos confrères d'Europe 1.
00:06:04La rencontre se déroulait dans le calme jusqu'à l'amnitant où chaque équipe a regagné son vestiaire.
00:06:08Selon les informations d'Europe 1, c'est à ce moment-là qu'un groupe d'une quarantaine de jeunes originaire de Damari Lellis
00:06:14serait entré dans le vestiaire de l'équipe de Meaux armé de bâtons et de bâtes de baseball.
00:06:18Une bagarre éclate et alors qu'un jeune s'en prend au gardien de l'équipe de Meaux,
00:06:21celui-ci aurait sorti une arme blanche et aurait poignardé son assaillant au ventre, le blessant gravement.
00:06:27S'ensuit une scène de chaos, plusieurs membres de l'équipe de Meaux tentent de fuir.
00:06:31Deux d'entre eux sautent même dans la scène pour échapper à leurs poursuivants.
00:06:34Arrivés sur place, ce sont les policiers qui ont été obligés à leur tour de sauter dans le fleuve pour les repêcher.
00:06:40Tous les deux ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:06:42Toujours selon les informations d'Europe 1, cette attaque serait en réalité une vendetta.
00:06:47L'un des membres de l'équipe de Meaux aurait été identifié comme ayant participé à une ancienne RICS contre une bande rivale de Damari Lellis.
00:06:54On parle souvent de la perte des valeurs et du respect dans notre société, à Limé dans les Yvelines.
00:06:59Pendant la messe, un individu a volé le téléphone du prêtre, son ordinateur et sa montre avant de dégrader les lieux,
00:07:06écoutez bien, en déféquant dans le presbytère où habite le prêtre.
00:07:11À l'église Saint-Aubin, une patrouille a été appelée car le prêtre de l'église a constaté que sa chambre avait été dégradée,
00:07:18qu'une personne n'avait pu s'y introduire et avait dérobé plusieurs objets,
00:07:22ainsi que déféqué à l'intérieur de sa chambre.
00:07:24Actuellement, la personne est toujours recherchée par la police judiciaire de Montelagiolli
00:07:28et la police technique et scientifique qui a été occupée d'effectuer les relevés de traces et indices sur les lieux.
00:07:33L'enquête est toujours en cours, elle a été placée sous la police judiciaire de Montelagiolli,
00:07:39la police technique et scientifique et aussi CELDI.
00:07:42Ces derniers ont effectué les relevés de traces et indices sur le lieu dégradé, donc la chambre du presbytère.
00:07:49Une honte, il n'y a pas d'autre mot.
00:07:52La politique qui est l'insoumis Sébastien Delogu va-t-il devenir le prochain maire de Marseille ?
00:07:56Dans une interview à la Provence, le député LFI des quartiers nord de Marseille, Sébastien Delogu,
00:08:01confirme réfléchir à une candidature pour les prochaines municipales de 2026 à Marseille.
00:08:06Sébastien Delogu qui se rêve maire de la cité phocéenne, ce n'est plus un rêve pour nous, c'est un cauchemar.
00:08:12Le député critique le maire actuel, Benoît Payan, qui est pourtant de gauche.
00:08:16Déjà il y a quatre mois, Sébastien Delogu en parlait face à Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.
00:08:21– Est-ce que vous serez candidat à la mairie de Marseille ?
00:08:24– Monsieur Bourdin, si on me le demande, je pourrais y réfléchir,
00:08:29mais en attendant je suis député et je suis là pour faire des textes.
00:08:31– Vous y réfléchissez déjà Sébastien Delogu ?
00:08:34– Oui j'y réfléchis déjà, quand vous voyez une politique qui est mal gouvernée par le maire de Marseille
00:08:39ou le plan Marseille en grand qui est mal gouverné, parce que d'ailleurs vous allez voir le rapport
00:08:44qui va sortir bientôt où je m'oppose à certaines choses, à certaines politiques par exemple,
00:08:48ou par exemple à la mosquée des Bleuets où on n'a pas entendu le maire de Marseille,
00:08:52ou quand je vais dans mes quartiers populaires et que je vois, ou dans les noyaux villageois,
00:08:57que je vois des gens souffrir de la pauvreté, du manque de moyens d'aller au transport, etc.
00:09:03Bien sûr que je me pose la question d'y aller ou pas y aller,
00:09:07mais moi ce qui m'intéresse c'est de rassembler le plus possible avant de s'engager.
00:09:10– Et vous pourriez être candidat évidemment.
00:09:12– Voilà, et réaction tout à l'heure en exclusivité de Stéphane Ravier,
00:09:16le sénateur des Bouches-du-Rhône qui réagira à cette éventuelle candidature.
00:09:19Tout de suite les tops et les flops d'audience d'hier soir, c'est avec Bistar Audience.
00:09:22A.S.Kévin, va-t'en.
00:09:26– Hier soir en accès, Snaggy est resté très haut et largement en tête sur France 2
00:09:30avec n'oubliez pas les paroles qui est à 3 millions et demi.
00:09:32Loin derrière, le feuilleton de TF1 demain nous appartient fait 1 million de moins
00:09:36subi de près par le 19-20 de France 3.
00:09:38Quant à la meilleure boulangerie sur M6, elle reste devant Setavo sur France 5.
00:09:44À 20h, le journal de Gilles Boulot sur TF1 restait très largement en tête à près de 5 millions 3.
00:09:50En face sur France 2, le vinteur d'Anne-Sophie Lapix est tout juste au-dessus des 4 millions.
00:09:54L'écart est donc toujours important entre les journaux des deux chaînes.
00:09:59À 21h, TPMF sur C8 et Quotidien sur TMC sont dans leur moyenne haute
00:10:03et sont dans un mouchoir de poche autour des 2 millions 3
00:10:06avec une légère avance pour Yann Barthez.
00:10:09En prime, la série 2 France 2 l'art du crime prouve une nouvelle fois son succès
00:10:15permettant à la chaîne d'arriver en tête à près de 4 millions 100.
00:10:18La 2 bat ainsi le film L'étuche 2, le rêve américain rediffusé sur TF1
00:10:22qui est sous les 4 millions.
00:10:24Sur M6, le magazine de Julien Courbet, à quel prix,
00:10:27peine une fois de plus à s'imposer à seulement 1 million 9.
00:10:29Pour France 3, c'est un flop.
00:10:31Le film Le Mans 66 dépasse à peine le million.
00:10:34Mister Audience vous dit à demain.
00:10:36Je présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:39Julien Audoul, bonjour.
00:10:40Bonjour.
00:10:40Merci d'être avec nous, député de Lyon et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:44Karim Aloum, bonjour.
00:10:45Bonjour.
00:10:45Merci d'être la directeur de la publication de Rupture.
00:10:48Jérôme Dubusse-Horizon, bonjour.
00:10:49Merci d'être avec nous.
00:10:50Et puis Philippe Ascot, bonjour.
00:10:51Bonjour.
00:10:51Ça fait longtemps qu'on ne vous voyait plus.
00:10:53Vous sortez un livre qui s'appelle Pire d'État encore et encore.
00:10:56C'est la suite de Pire d'État.
00:10:57C'était il y a 10 ans, c'est ça le premier.
00:10:59C'est ce qui s'est passé entre il y a 10 ans et aujourd'hui, c'est-à-dire rien.
00:11:02Rien et en fait, il y a quand même un bouquin, il y a un livre.
00:11:08Vous le vendez bien en fait.
00:11:09Vous dites qu'il ne s'est rien passé.
00:11:11On est numéro un dans pas mal d'endroits.
00:11:14Il faut nous l'offrir.
00:11:15Mais encore une fois, ce n'est que du factuel.
00:11:17On en parlera tout à l'heure.
00:11:18Vous parlez des politiques.
00:11:19Vous parlez des politiques dont certains sont achetés, utilisent un peu l'État,
00:11:23vivent au crochet de l'État, comme on a un député avec nous, Julien Audoul.
00:11:26Pas celui-là, pas lui.
00:11:28Non, je le reconnais, je n'ai pas la langue de bois, pas lui.
00:11:31Bon, très bien, vous parlerez des autres alors.
00:11:32Mais par contre, je ne suis pas de son parti.
00:11:34Non, mais ça, on le sait.
00:11:35Je le précise, il ne faut pas que les gens le croient.
00:11:36Ça, c'est très clair.
00:11:38Bon, on parle de tout ça tout à l'heure.
00:11:39D'abord, bien évidemment, la priorité, c'est Louise avec ce meurtre qui s'est déroulé.
00:11:43Surtout l'enquête qui s'accélère depuis hier.
00:11:45On va faire le point précis d'ailleurs tout de suite sur l'enquête avec Sabrina Bierlin-Bouillet,
00:11:50journaliste, police, justice de CNews.
00:11:52Bonjour Sabrina, merci d'être avec nous, avec les choses qui s'accélèrent.
00:11:55Il y a eu des interpellations hier, il y a des gardes à vue qui ont été levées ce matin.
00:11:58Il y a de nouvelles interpellations également.
00:12:00Est-ce qu'on peut faire le point précis sur la situation et sur l'enquête ?
00:12:09Oui, nous venons d'apprendre une nouvelle avancée dans l'enquête sur le meurtre de Louise.
00:12:14Quatre individus sont désormais placés en garde à vue.
00:12:17Un jeune homme de 23 ans qui a été interpellé hier en soirée à Épinay-sur-Orge.
00:12:21Il est mis en cause pour meurtre sur mineur de 15 ans.
00:12:24Et ce matin, on apprend que des membres de sa famille sont eux aussi placés en garde à vue.
00:12:29Son père, sa mère et sa petite amie sont tous les trois mis en cause pour non-dénonciation de crime.
00:12:35Les précédentes gardes à vue impliquant un jeune homme de 23 ans interpellé à Rouen et sa mère ont été levées,
00:12:42nous apprend le parquet d'Evry.
00:12:44Les investigations sont donc toujours en cours pour déterminer l'implication de ces individus
00:12:49dans le meurtre de la fillette de 11 ans.
00:12:51Je vous rappelle que Louise a été retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi.
00:12:55La jeune fille a été frappée de plusieurs dizaines de coups portés par armes tranchantes.
00:13:00Elle avait été portée disparue vendredi à la sortie de son collège.
00:13:04Si, beaucoup, Sabrina. Et bien évidemment, on reste à l'affût de ce qui se passe du côté de cette enquête.
00:13:09Ce qu'on voit, c'est que dans cette enquête, les choses évoluent beaucoup.
00:13:12Il y a deux premières personnes qui avaient été placées en garde à vue ce week-end.
00:13:15Elles ont été ensuite remises en liberté.
00:13:17Hier, deux personnes ont été interpellées à Rouen.
00:13:19Un fils et sa mère, elles ont également été remises en liberté.
00:13:23On a du mal à comprendre comment les choses évoluent.
00:13:26On est avec Maître Anthony Bem, qui est avocat.
00:13:28Bonjour Maître, merci d'être en direct avec nous.
00:13:30Tout d'abord, est-ce que quand les gardes à vue sont levés,
00:13:33ça veut dire que les gens sont innocentés ?
00:13:35Parce qu'on a du mal à comprendre ce qui se passe dans cette enquête.
00:13:38Pas forcément. La levée d'une garde à vue peut donner lieu à un placement sous contrôle judiciaire.
00:13:45C'est-à-dire qu'on peut obliger, contraindre une personne, par exemple,
00:13:49de s'abstenir de fréquenter certains endroits,
00:13:51certains arrondissements, certaines villes, par exemple,
00:13:55de fréquenter certaines personnes aussi.
00:13:58Donc, il peut y avoir un contrôle judiciaire après la levée d'une garde à vue
00:14:02pour empêcher la disparition des preuves, la concertation avec la témoin,
00:14:06ou les pressions sur les victimes aussi.
00:14:09Ça ne veut pas dire qu'on est coupable.
00:14:10Pour autant, la présomption d'innocence demeure
00:14:13jusqu'à ce qu'une personne soit condamnée par un tribunal, par une juridiction.
00:14:18C'est le principe de la présomption d'innocence qui prévaut.
00:14:23Et en effet, il y a des fortes présomptions lorsque la mesure de garde à vue est levée
00:14:28et qu'il n'y a pas de placement sous contrôle judiciaire,
00:14:32que finalement, il n'y a que peu d'indices dans le dossier
00:14:35qu'il, que l'auteur, soit véritablement l'auteur de l'infraction qu'on lui reproche
00:14:42durant la garde à vue.
00:14:43Mais Maître, comme vous connaissez et vous savez comment se passent les enquêtes en général,
00:14:46vous pensez quoi de ce qui se passe dans cette enquête en particulier ?
00:14:49Encore une fois, ce week-end, deux personnes placées en garde à vue,
00:14:52puis remise en liberté.
00:14:54Hier, deux personnes interpellées à Rouen, puis remise en liberté.
00:14:56Ça veut dire quoi ?
00:14:57Que cherchent à faire les enquêteurs au fond ?
00:15:01Les enquêteurs font leur travail d'enquête, je dirais.
00:15:03Et finalement, pour répondre à votre question,
00:15:06et qui est légitime, de savoir qu'est-ce qui se passe,
00:15:08c'est surprenant que toutes ces personnes soient d'un côté placées en garde à vue,
00:15:12puis remises en liberté.
00:15:14L'enquête finalement, les auditions, la garde à vue permet de faire des auditions,
00:15:18d'avoir sous le coude, sous la main, les personnes placées en garde à vue
00:15:23et de les auditionner.
00:15:24Avec la durée et le nombre d'auditions possibles,
00:15:27on peut arriver à obtenir des aveux.
00:15:29Car, on le sait, les aveux sont la reine des preuves.
00:15:33Une fois que la personne a avoué, finalement, l'enquête est terminée, elle a avoué.
00:15:37Là, finalement, les personnes n'ont pas avoué,
00:15:40et il y a des éléments dans leurs aveux, dans leurs déclarations,
00:15:44qui permettent de les disculper, de les innocenter,
00:15:47et de, finalement, faire en sorte qu'on ne puisse pas,
00:15:50les enquêteurs ne peuvent pas, ni le juge non plus,
00:15:53le juge d'instruction, ne peuvent pas estimer qu'ils sont auteurs de l'infraction qu'on leur reproche.
00:15:59Et c'est la raison pour laquelle ils ont été libérés.
00:16:02Parce qu'on peut avoir des présomptions, des doutes,
00:16:04qui justifient le placement en garde à vue.
00:16:07Car les doutes suffisent pour avoir un placement en garde à vue et des auditions.
00:16:12Et là, finalement, ce que l'on peut s'apercevoir,
00:16:15c'est que malgré ces auditions, malgré la longueur de la garde à vue,
00:16:19ces personnes n'ont pas avoué,
00:16:21et les enquêteurs n'ont pas suffisamment de preuves
00:16:23pour les placer en détention provisoire ou sous contre-judiciaire.
00:16:27Et quand une personne est placée en garde à vue, comme ça a été le cas,
00:16:30ça veut dire quand même que les enquêteurs ont des indices
00:16:33qui permettent de soupçonner ces personnes-là.
00:16:35Et donc, pendant la garde à vue, au fond,
00:16:38les personnes qui sont placées en garde à vue ont tendance à donner leurs éléments à eux.
00:16:43Les deux sont confrontées et les enquêteurs disent au final
00:16:45« bon, ben effectivement, on n'a rien à vous reprocher ».
00:16:47C'est un peu comme ça que ça se passe.
00:16:48Vous savez, le meurtre de Louise,
00:16:51s'est passé dans un endroit fréquenté tous les jours par des collégiens.
00:16:56C'est pour relier les villes à proximité.
00:16:58C'est un endroit de passage où les collégiens passent naturellement
00:17:02et il n'y a pas naturellement aussi de caméras, de vidéos.
00:17:06Donc, les enquêteurs ont dû faire avec ce qu'ils avaient,
00:17:09le peu de vidéos qu'ils avaient.
00:17:11Et au travers des vidéos dont ils disposaient,
00:17:14il y avait ces personnes qui étaient aux abords de ce bois
00:17:18et qui ont pu permettre, dans un premier temps, de suspecter.
00:17:22Car c'est ça, finalement.
00:17:23Ils étaient suspects.
00:17:25Rien ne permettait de dire qu'ils étaient auteurs,
00:17:28mais il y avait des éléments qui permettaient peut-être
00:17:30d'estimer que ça pouvait être eux.
00:17:33L'enquête, les auditions n'ont finalement rien donné
00:17:36et c'est la raison pour laquelle, aujourd'hui,
00:17:38ces personnes sont remises en liberté.
00:17:40Merci beaucoup, Maître. Merci pour ces précisions.
00:17:42C'est important de comprendre comment se déroule l'enquête.
00:17:44Je vous rappelle qu'à l'heure qu'il est,
00:17:46il y a quatre personnes qui sont à nouveau en garde à vue.
00:17:49Ce sont quatre nouvelles personnes.
00:17:51C'est un homme de 23 ans qui a été interpellé.
00:17:53C'est sa mère, c'est son père et c'est sa petite amie.
00:17:57Les quatre ont été placés en garde à vue.
00:17:59On précise, bien évidemment, que comme les autres,
00:18:01ils sont présumés innocents à l'heure qu'il est,
00:18:03puisqu'on apprendra peut-être dans les heures qui viennent
00:18:06qu'ils sont remis en liberté.
00:18:08En tout cas, l'enquête avance et les policiers font énormément
00:18:11de travail et bravo à eux sur cette enquête.
00:18:14On part tout de suite au collège André Morois,
00:18:15dépliné sur Orche et dans l'Essonne,
00:18:17où on rejoint l'envoyé spécial de CNews,
00:18:18Audrey Bertheau, qui est avec Charles Bagé.
00:18:21Audrey, je suppose que les parents suivent tous
00:18:23avec beaucoup d'attention l'enquête,
00:18:25l'évolution de l'enquête et ses divers rebondissements
00:18:28depuis hier soir.
00:18:29Quel est leur état d'esprit ?
00:18:33Tout à fait, Jean-Marc.
00:18:34Alors, soulagés, mais tout de même prudents,
00:18:36parce que oui, l'enquête avance,
00:18:37donc c'est un soulagement pour les parents, bien sûr.
00:18:40Mais ils restent très prudents.
00:18:41Ils ont toujours peur.
00:18:42Ils font toujours très attention.
00:18:43Les parents nous expliquaient ce matin qu'ils continuent
00:18:46à s'organiser pour que personne, aucun enfant,
00:18:50n'aille seul à l'école.
00:18:52Ce que nous expliquait la directrice de l'association
00:18:57des parents d'élèves d'Épinay-sur-Orge.
00:19:00Donc voilà l'état d'esprit des parents.
00:19:02Une mère de famille, d'ailleurs, nous expliquait
00:19:04qu'elle avait placé un AirTag, un petit capteur GPS
00:19:08dans le sac de son fils pour le localiser en direct
00:19:12tout au long de la journée.
00:19:13Et puis, pour ce qui est du périmètre de sécurité,
00:19:15vous voyez derrière moi ce ruban.
00:19:17Donc, il est toujours en place.
00:19:18La police est toujours présente devant l'établissement.
00:19:22Il y a aussi toujours cette cellule psychologique
00:19:24à l'intérieur du collège pour les enfants
00:19:27et pour le personnel du collège André Mauroy.
00:19:30Cette cellule psychologique qui a été maintenue,
00:19:32prolongée jusqu'aux vacances scolaires,
00:19:35c'est-à-dire jusqu'à la fin de la semaine
00:19:36pour les enfants de cette école,
00:19:39qui sont encore, bien sûr, traumatisés.
00:19:41Merci beaucoup, Audrey Bertheau, avec les images
00:19:43de Charles Bagé au collège André Mauroy d'Épinay-sur-Orge.
00:19:47C'est dans l'Essonne.
00:19:48On va écouter justement cette maman dont vous parliez,
00:19:51qui a placé un AirTag.
00:19:52Vous savez, ces petits ronds qui permettent de repérer
00:19:55sur une carte où sont les gens.
00:19:56Elle a placé ça dans le sac de son fils
00:19:59pour savoir en permanence où il était.
00:20:02Je l'ai équipé d'un AirTag.
00:20:03Je l'ai équipé aussi d'une alarme anti-agression.
00:20:07Voilà, il a tout ce qu'il faut sur lui.
00:20:08Il est localisé avec son téléphone.
00:20:09Mais bon, il a un AirTag ailleurs,
00:20:11au cas où, quand on lui vole son sac,
00:20:13il n'en a plus, son téléphone est perdu.
00:20:16Donc, je l'ai vraiment équipé de A à Z.
00:20:18On n'a pas le choix.
00:20:20Parce que moi, je travaille assez loin.
00:20:21Je ne suis pas toujours à la maison.
00:20:23Donc, c'est compliqué.
00:20:24Comme ça, moi, je sais où il est.
00:20:25Voilà pour la maman de cet élève.
00:20:28Julien Audoul, c'est vrai que cette affaire,
00:20:29elle est traumatisante.
00:20:30Et on le voit, les gens ne parlent que de ça.
00:20:32Honnêtement, moi, hier, je parlais avec des gens
00:20:34et des gens sont venus me parler.
00:20:36Et tous me disent, mais quelle horreur.
00:20:38Et les gens ont peur aujourd'hui.
00:20:40Il y a cette vraie peur.
00:20:40On ne va pas parodier Roger Fickel
00:20:43qui disait la France a peur dans une autre affaire.
00:20:45Mais je crois qu'il y a une vraie peur aujourd'hui
00:20:47dans toutes les familles.
00:20:48Il y a une peur, il y a une angoisse.
00:20:50D'une part, parce qu'il y a l'incompréhension
00:20:52devant ce meurtre barbare
00:20:54d'une jeune fille, une petite fille de 11 ans,
00:20:57innocente.
00:20:57Et puis, il y a l'angoisse
00:20:58parce qu'on ne sait pas ce qui s'est passé.
00:21:00On n'a pas encore les éléments de l'enquête.
00:21:02Donc, on ignore qui a commis ce crime abject.
00:21:06On ignore les raisons.
00:21:07Donc, effectivement, les parents
00:21:09sont dans la peur et dans l'angoisse.
00:21:10Et puis, il y a quand même une sordide répétition.
00:21:13On n'a pas les éléments, mais malheureusement,
00:21:16dans notre histoire très récente,
00:21:19il y a une succession de prénoms avec des drames.
00:21:22On a eu Philippine, on a eu Elias,
00:21:25on a eu Lola, on a eu Enzo.
00:21:27Là, aujourd'hui, on a Louise.
00:21:28On a toute une partie de la jeunesse française
00:21:31qui est massacrée de la manière la plus barbare.
00:21:34Et on a des réactions comme cette mère de famille,
00:21:37qui est la surveillance de ses enfants.
00:21:39On en est là en 2025.
00:21:41C'est qu'on met des puces GPS.
00:21:44C'est qu'on vérifie, on surveille.
00:21:47Le périmètre aujourd'hui de liberté d'un enfant de 10 ans,
00:21:52c'est quoi ? C'est 20 mètres, c'est 50 mètres.
00:21:54Moi, je me rappelle quand j'avais 10 ans,
00:21:56j'avais 10 kilomètres à vélo, seul,
00:21:59sans téléphone portable, en toute quiétude.
00:22:02Mes parents ne s'inquiétaient pas.
00:22:03Aujourd'hui, c'est l'angoisse parce qu'on sait
00:22:05que le drame peut arriver à tout moment.
00:22:07Et ça, c'est la responsabilité de l'État,
00:22:09de tous les gouvernements qui ont échoué
00:22:11dans la mission première qu'il est à l'heure,
00:22:13qui est d'assurer la sécurité et la tranquillité publique.
00:22:16Philippe Asco, c'est la preuve d'un échec du gouvernement
00:22:18ou alors c'est simplement une utilisation de faits divers,
00:22:22mis les uns avec les autres ?
00:22:23C'est les deux.
00:22:23C'est sûr que l'État ne fait pas grand-chose.
00:22:26Et malheureusement, Louise ne s'appelle pas Naël,
00:22:28donc il n'y a pas eu de déclaration en haut-lieu
00:22:32par rapport à ce menton.
00:22:33Mais moi, je prédis que tout innocent
00:22:35qui se fait tuer comme ça,
00:22:36c'est une honte, que ce soit une petite fille,
00:22:39un petit garçon ou les enfants en Gaza.
00:22:42Est-ce que c'est le symbole de...
00:22:43Enfin, mettons pas Gaza au milieu, ça n'a rien à voir, Gaza...
00:22:46Je parle des enfants qui se font tuer.
00:22:47Oui, d'accord, mais ça n'a rien à voir.
00:22:48Là, vous mélangez tout, vous partez dans tous les sens.
00:22:50Excusez-moi, Philippe Asco.
00:22:51Non, non, mais ça n'a rien à voir, Gaza.
00:22:53Excusez-moi, ce n'est pas du tout pareil.
00:22:55D'accord, d'accord, mais ça n'a rien à voir.
00:22:57Mélangeons pas tous.
00:22:59L'État ne fait pas son boulot.
00:23:00D'accord.
00:23:00Karim Alhoun.
00:23:01En fait, on n'assiste pas à un fait divers,
00:23:03on assiste à un fait de société.
00:23:05En fait, la violence s'installe en France depuis une décennie.
00:23:08Elle est là et c'est installé quotidiennement.
00:23:11On assiste soit à des attentats, à des agressions sexuelles,
00:23:15à des antifas qui agressent la police,
00:23:17à des personnes qui agressent des individus.
00:23:18On pognarde des personnes.
00:23:20Aujourd'hui, on a assassiné une petite fille.
00:23:23Donc, ce n'est plus un fait divers, c'est un fait de société.
00:23:27Et pourquoi on se retrouve dans cette situation ?
00:23:29Parce qu'on n'a pas pris les mesures nécessaires,
00:23:31repressives.
00:23:32À un certain moment, les gens se retrouvent dans la nature.
00:23:35Il peut y avoir un cas psychologique ou quelqu'un qui est malade.
00:23:38Je n'ai aucune idée de l'enquête.
00:23:40Félicitons la police qui travaille vraiment convenablement
00:23:44et à toutes les minutes pour trouver le coupable.
00:23:49Donc, ça, la police fait son boulot.
00:23:51La justice devrait le faire aussi.
00:23:53Mais il faut qu'on prenne conscience.
00:23:55Je pense que dans la société française,
00:23:57on n'arrive pas à se mettre d'accord sur le diagnostic
00:24:00de la violence qui existe en France.
00:24:02Et quand on n'arrive pas à se mettre d'accord avec le diagnostic,
00:24:05on ne peut pas se mettre d'accord sur les remèdes.
00:24:07Aujourd'hui, on a basculé dans une société de violence.
00:24:11Il faut prendre les mesures nécessaires.
00:24:12Honnêtement, je vais vous dire ce que, Karim,
00:24:14je pense qu'on est tous d'accord à 95%.
00:24:18Les seuls qui ne sont pas d'accord, à la limite,
00:24:19ça peut être les insoumis.
00:24:20Voilà, c'est tout.
00:24:20Je crois que le reste, honnêtement, y compris à gauche,
00:24:24je pense qu'avoir les insoumis,
00:24:26pour qui c'est toujours la police qui est le but de tout,
00:24:28je pense que pour les autres,
00:24:29on est à peu près tous d'accord sur le constat.
00:24:31Moi, Jérôme Dubuisson, c'est nous autres.
00:24:32D'abord, il faut avoir beaucoup de compassion pour la famille
00:24:36qui vit un drame épouvantable.
00:24:38Et malheureusement, on le dit chaque semaine ici,
00:24:40on est obligés de faire des condoléances à chaque fois.
00:24:44Ça devient épouvantable aussi.
00:24:46Il y a eu effectivement tous ces drames successifs
00:24:48depuis le début de l'année et même à la fin de l'année dernière
00:24:51qui font qu'effectivement, on est dans une société
00:24:54qui s'est ensauvagée, c'est clair.
00:24:55D'ailleurs, ce n'est pas nouveau puisque Chevènement,
00:24:58quand il était ministre de l'Intérieur,
00:24:59le disait en disant qu'on était face à des sauvageons.
00:25:02Ça lui avait été beaucoup reproché,
00:25:04mais en réalité, on est là avec des sauvageons
00:25:06et des gens qui sont armés.
00:25:08Et il y a un problème avec les ports d'armes.
00:25:10Moi, je ne sais pas ce qui s'est passé exactement dans cette affaire,
00:25:12on le saura bientôt.
00:25:13Efficacement, c'est une arme blanche qui a été utilisée
00:25:15puisqu'elle a été massacrée, poignardée à plusieurs reprises.
00:25:18Il y a un problème de port d'armes.
00:25:20À part, c'est des couteaux.
00:25:22Le seul truc, c'est des couteaux en général.
00:25:24Quand vous avez des meurtres qui ne sont pas celui-là,
00:25:26qui est particulièrement horrible et particulièrement atroce,
00:25:29c'est parfois aussi, regardez ce qui se passe à Marseille,
00:25:31des règles de comptes avec des armes.
00:25:33Ce n'est pas tout à fait pareil.
00:25:34Je peux vous dire une chose.
00:25:36Je ne vais pas faire des distinctions sur les meurtres.
00:25:38Non, mais parce que ce n'est pas la même chose, Jérôme Dubus.
00:25:41Parce qu'en général, quand on utilise des kalachnikovs,
00:25:43c'est des règlements de comptes entre bandes.
00:25:45C'est pas vrai.
00:25:46Il y a aussi des jeunes qui sont assassinés.
00:25:48Et entre dealers, en général, ils font partie de bandes
00:25:50quand c'est avec la kalachnikov.
00:25:51Moi, ce qui m'inquiète beaucoup plus, honnêtement,
00:25:53c'est le nombre de couteaux.
00:25:54Non, mais puis c'est le nombre de couteaux.
00:25:55Vous allez dans le métro, vous bousculez quelqu'un,
00:25:57on l'a vu à Lyon l'autre jour, vous êtes poignardé.
00:26:00Vous avez cette amie.
00:26:01C'est des porte-armes.
00:26:02Oui, mais c'est des couteaux.
00:26:04C'est des couteaux, c'est des porte-armes.
00:26:05Justement, on va en parler dans un instant,
00:26:06parce qu'on sera avec Jean-Pierre Bouchard,
00:26:09qui est criminologue et psychologue.
00:26:10Et moi, je suis assez intéressé,
00:26:12parce que dans le cas de Louise,
00:26:13elle a quand même quatre plaies au cou, quatre plaies au thorax.
00:26:16Et je vais essayer de comprendre avec lui,
00:26:17c'est le signe de quoi ?
00:26:18Parce qu'il n'y a pas d'atteinte sexuelle non plus,
00:26:20et fort heureusement, a priori.
00:26:22On va en parler dans un instant avec Jean-Pierre Bouchard.
00:26:24Mais pour l'instant, le CNews Info,
00:26:26il est signé Somaya Labidi.
00:26:32Un peu plus de deux semaines après le meurtre d'Elias à Paris,
00:26:35Gérald Darmanin reçoit les parents de l'adolescent aujourd'hui.
00:26:38Il les accueille en tant que ministre en charge des victimes.
00:26:41Ils ne vont pas évoquer le fond de l'affaire.
00:26:43Cette agression a relancé le débat autour de la violence
00:26:46chez les jeunes et le port des armes blanches.
00:26:4975 chauffeurs de cars scolaires ont été testés positifs
00:26:52aux stupéfiants la semaine dernière.
00:26:54Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur,
00:26:56évoque un chiffre d'autant plus effrayant
00:26:58qu'il concerne des transports d'enfants.
00:27:00Il annonce des mesures à venir.
00:27:02Des contrôles ont été réalisés en France
00:27:03après l'accident mortel en Neurel-Loire fin janvier,
00:27:06qui a coûté la vie à une adolescente.
00:27:08Et puis, un test salivaire utilisé pour diagnostiquer l'endométriose
00:27:11est désormais remboursé sous certaines conditions.
00:27:14800 euros par femme sont pris en charge par l'assurance maladie.
00:27:17Près de 25 000 patients de plus de 18 ans sont concernés.
00:27:21Les 2 500 premières seront incluses dans une étude clinique.
00:27:24Les résultats conditionneront une éventuelle généralisation du remboursement.
00:27:3011h05 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:27:32On continue à s'intéresser aux derniers rebondissements
00:27:34qu'on vit ensemble concernant le meurtre de Louise
00:27:37et l'enquête qui se déroule.
00:27:39Vous le savez, hier, il y a un jeune homme qui était SDF
00:27:42et sa mère qui ont été interpellées à Rouen.
00:27:44Ils ont été relâchés depuis.
00:27:47Et ce matin, ce sont quatre personnes qui sont en garde à vue.
00:27:50C'est un homme de 23 ans à nouveau, ainsi que sa mère, son père et sa petite amie
00:27:55qui sont pour l'instant chez les enquêteurs et qui sont en garde à vue.
00:27:59On est en direct avec Jean-Pierre Bouchard, qui est criminologue et psychologue.
00:28:02Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:28:05Je voulais qu'on s'arrête un instant sur quelque chose
00:28:07sur lequel, au fond, on est passé assez vite
00:28:09parce qu'on était submergés par l'émotion et par le drame.
00:28:12C'est ce qui est arrivé à cette petite Louise.
00:28:15Selon les autopsies, elle a eu quatre plaies au cou, quatre plaies au thorax,
00:28:22pas d'atteinte sexuelle.
00:28:23Qu'est-ce que ça évoque pour vous sur le profil de son meurtrier ?
00:28:29C'est difficile de faire un profil à partir de ça,
00:28:30mais ça met quand même un exergue de quelques éléments.
00:28:35C'est-à-dire que le meurtrier a ciblé des parties vitales du corps,
00:28:39le cou, les grandes artères, le thorax,
00:28:42où est situé le poumon et le cœur, évidemment.
00:28:46Tout ça est mortel, chacun le sait.
00:28:49Donc, il y a peut-être une intention de tuer lors de cette agression.
00:28:53Ça va être confirmé, évidemment, par les enquêteurs
00:28:56qui ne manqueront pas de poser la question et de vérifier tout ça.
00:29:01Après, ça ne dit pas si l'auteur des faits
00:29:06ou les auteurs des faits connaissaient la victime ou pas.
00:29:09Ça ne dit pas s'il y a un lien ou pas.
00:29:11Donc, ça dit très peu de choses, en fait, sur le profil.
00:29:15Et tout ça va être affiné par les enquêteurs
00:29:17et par les éléments des interrogateurs, etc.
00:29:21Si la personne qui est interpellée pour l'instant
00:29:23s'avérait être, au-delà de suspect, être le coupable potentiel.
00:29:29Mais encore, il faut être prudent, évidemment,
00:29:31parce que tout ça doit être corroboré.
00:29:33Autre élément intéressant,
00:29:34il aurait été retrouvé sur la personne interpellée,
00:29:39des traces de griffure.
00:29:40Alors, ces traces de griffure sont très intéressantes
00:29:42parce qu'elles vont être corrélées avec d'éventuelles traces
00:29:47sous les ongles de la victime qui a pu se débattre, évidemment.
00:29:51Et des choses assez classiques dans ce genre d'affaires,
00:29:54sous les ongles de la victime,
00:29:55quelquefois sont prélevées des cellules
00:29:56et des cellules qui appartiennent à l'auteur.
00:29:59Alors, est-ce que là, c'est le cas ou pas ?
00:30:01C'est évidemment une vérification extrêmement classique
00:30:05et qui va être faite par les enquêteurs.
00:30:06Et si jamais c'était positif,
00:30:08évidemment, ce serait déterminant dans le tournant de l'enquête.
00:30:11Jean-Pierre Bouchard, avec votre expérience de criminologue,
00:30:14qu'est-ce qui peut faire qu'un homme, tout à coup,
00:30:17tue une jeune fille de 11 ans ?
00:30:20C'est vrai que c'est une fillette, d'ailleurs.
00:30:21Je dis jeune fille, mais ce n'est même pas une jeune fille,
00:30:23c'est une fillette, c'est une enfant de 11 ans.
00:30:25Qu'est-ce qui peut faire qu'on la tue
00:30:26s'il n'y a pas de volonté sexuelle, j'ai envie de dire ?
00:30:30Qu'est-ce qui peut se passer ?
00:30:32Alors, déjà, moi, j'ai un discours de prudence par rapport à ça.
00:30:36Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de traces d'agression sexuelle
00:30:40qu'au départ, il n'y avait pas une intention sexuelle.
00:30:42Ça, je l'ai vu de nombreuses fois,
00:30:44à savoir des tentatives d'agression sexuelle qui ratent
00:30:47parce que la victime crie, se débat, etc.
00:30:50Et l'agresseur, finalement, peut décider de fuir
00:30:54ou tout simplement d'éliminer la victime
00:30:56pour pas qu'elle puisse se permettre de l'identifier par la suite.
00:30:59Ce sont des cas qui ont existé
00:31:02et qu'il faut évidemment investiguer dans toute affaire
00:31:06Donc, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de traces d'agression sexuelle
00:31:09qu'il n'y a pas eu une intention sexuelle au départ.
00:31:12Mais on ne sait pas si c'est le cas là.
00:31:15Évidemment, tout ça va être vérifié,
00:31:17mais c'est un classique dès qu'on a affaire à des enfants
00:31:21à un âge un peu avancé ou à des pré-adolescents
00:31:23ou à des adolescents, et notamment des filles.
00:31:26Donc, c'est hélas quelque chose qui peut arriver.
00:31:30Mais après, il peut y avoir des disputes relationnelles,
00:31:36on va dire, des disputes suite à des tentatives de vol de portable ou autre.
00:31:42Ça aussi, ça peut arriver.
00:31:44Et puis maintenant, on est dans un contexte où,
00:31:46comme vous l'avez souligné,
00:31:47les couteaux et les porteurs de couteaux prolifèrent.
00:31:51Et donc, les dissensions, les conflits
00:31:56peuvent tourner très rapidement à des agressions armées.
00:31:59Mais encore une fois, je dirais que la piste sexuelle n'est pas close.
00:32:03Elle est à vérifier.
00:32:04– Et c'est intéressant de faire ces précisions, en effet.
00:32:08Merci beaucoup, Jean-Pierre Bouchard, criminologue et psychologue.
00:32:10Merci d'avoir été avec nous pour nous apporter votre éclairage.
00:32:13Tout à l'heure, Philippe Pascot, quand vous parliez,
00:32:14vous avez dit qu'elle ne s'appelait pas Naël,
00:32:15et c'est une expression qu'avait eue également Georges Fenech,
00:32:19l'ancien magistrat, et justement, on va le réécouter parce que c'est intéressant.
00:32:23On lui demandait pourquoi, selon vous,
00:32:25est-ce qu'Emmanuel Macron n'a pas parlé
00:32:27quand il a pris la parole dimanche soir ?
00:32:29Pourquoi est-ce qu'il n'a pas eu un mot ?
00:32:30Pourquoi même, il aurait pu faire un tweet ?
00:32:32Pourquoi il n'y a pas eu un seul message
00:32:34concernant la mort de cette petite Louise ?
00:32:36Écoutez Georges Fenech et on va en débattre après
00:32:39parce que, est-ce que c'est vraiment la raison de son silence ?
00:32:41Et si c'est ça, c'est assez terrible, en fait,
00:32:43parce qu'on comprend tous les sous-entendus qu'il y a derrière.
00:32:45Écoutez ce qu'en disait donc Georges Fenech.
00:32:48– Elle ne s'appelait pas Naël.
00:32:51– Moi, je n'ai pas osé dire ça.
00:32:51– Ah ben, moi, je vous le dis, elle ne s'appelait pas Naël.
00:32:55– Donc, c'est un fait divers.
00:32:57– C'est tout.
00:32:57– Je vous assure, je n'ai pas osé dire ça.
00:33:00Je n'ai pas osé dire ça parce que…
00:33:02– Vous n'êtes pas la bonne victime.
00:33:04– Eh oui, j'entends ce que vous dites,
00:33:06puisque, en fait, là où tout le monde pense ce que vous dites, au fond,
00:33:12moi, je n'ai pas osé le dire parce que, voilà,
00:33:15maintenant, presque, tu fais un peu d'auto-censure
00:33:18parce que tu dis, voilà, je…
00:33:20– Oui, mais c'est quoi l'expression ?
00:33:21– Je ne veux pas, mais c'est…
00:33:23Vous vous souvenez, quand il est intervenu pour Naël,
00:33:26tout de suite, il l'avait même remis en cause
00:33:28de la présomption d'innocence des policiers.
00:33:30– Complètement, d'ailleurs.
00:33:31– Complètement, ce qui avait entraîné une vague de protestations de la police.
00:33:35Là, ben, voilà.
00:33:36– Mais ce qui est extraordinaire, c'est que…
00:33:37– Petite Louise de 11 ans, voilà.
00:33:39– C'est assez terrible, ce que dit Georges Fenech, Philippe Ascot,
00:33:42c'est intéressant parce que vous avez…
00:33:44– C'est terrible, mais vrai.
00:33:44– Vous avez employé, voilà, la même expression,
00:33:46donc développez un peu ce que vous vouliez dire en disant ça.
00:33:49– Que la petite Louise ne fait pas partie
00:33:51du plan de communication de M. Macron, c'est tout.
00:33:53Et qu'à partir du moment où elle ne fait pas partie
00:33:54de son plan de communication, elle n'en parle pas.
00:33:56– Et pourquoi Naël en ferait partie ?
00:33:57– Ah ben parce que là, ça rentrait dans la communication
00:34:00par rapport au banlieue, par rapport à un tas de choses, etc.
00:34:03Donc là, c'était intéressant que le Président intervienne sur Naël
00:34:06pour pouvoir mettre un petit peu de…
00:34:09pour calmer le jeu, entre guillemets.
00:34:10Il avait peur d'une révolte de banlieue.
00:34:13Là, Louise, révolte de banlieue, ça ne risque pas.
00:34:16Problème qui remonte jusqu'en haut de l'État, ça ne risque pas,
00:34:18donc je n'en parle pas.
00:34:20– C'est terrible, enfin honnêtement, si c'est ça,
00:34:23je rejoins la position de mon petit camarade.
00:34:26– Il y a pire que ça dans le deux poids, deux mesures.
00:34:29Parce que ce n'est pas la question de l'identité de la victime qui compte
00:34:33pour la bien-pensance médiatique, les élites politiques.
00:34:38La question qui compte aujourd'hui, si on récupère ou pas,
00:34:41si on en fait un sujet majeur, ce n'est pas la victime, c'est l'auteur.
00:34:46Est-ce que l'auteur a le bon profil, oui ou non ?
00:34:49Parce que vous avez quantité de jeunes victimes innocentes
00:34:52qui sont issues de l'immigration, qui n'ont pas fait la une du 20h,
00:34:56dont on se fout totalement. Pourquoi ?
00:34:59Parce qu'elles ont été tuées par, soit un autre individu d'origine étrangère,
00:35:06soit un islamiste ou autre, et donc il n'a pas le bon profil.
00:35:10Pourquoi Nahel a généré cette émotion, cet emballement médiatique et autre,
00:35:16au-delà du drame, c'est un drame, quel que soit,
00:35:17quand il y a un enfant qui meurt, c'est toujours un drame.
00:35:20Mais parce que l'auteur était un policier.
00:35:25Et le policier, pour les élites politiques, en tout cas irresponsables
00:35:29qui nous gouvernent, pour certains médias et pour les partis de gauche,
00:35:33le policier est l'homme à abattre. Et à chaque fois, c'est la même chose.
00:35:37Quand vous avez un petit français qui est abattu par une OQTF,
00:35:43par un individu d'origine étrangère ou autre,
00:35:47ça n'intéresse pas. En revanche, quand l'auteur correspond
00:35:52à tous les critères qu'il faut cibler, là, vous avez un emballement.
00:35:55– Vous savez, on peut être d'accord avec ce que vous dites,
00:35:57mais moi ce que je trouve terrible, c'est qu'on ne parle pas d'un chef de parti.
00:36:00Parce qu'un chef de parti, il a son idéologie.
00:36:04On parle du président de la République.
00:36:06Et si c'est vraiment ça le raisonnement, mais c'est affreux.
00:36:09– Qui a une idéologie aussi.
00:36:10– C'est une horreur. Jérôme Dubus qui a défendu longtemps,
00:36:14je ne sais plus si c'est toujours le cas.
00:36:15– Pourquoi c'est de l'imparfait ?
00:36:15– Je ne sais pas, vous le défendez toujours Emmanuel Macron ?
00:36:17– Ecoutez, sur cette polémique-là, je trouve ça absolument dégueulasse.
00:36:20Je vous le dis tel que je le prends.
00:36:22– Qu'est-ce qui est dégueulasse ?
00:36:23– Le fait d'exploiter ça, je trouve ça dégueulasse.
00:36:25– Alors en quoi c'est exploité ?
00:36:26– Parce que Georges Fenech est un ami.
00:36:29– Mais on ne parle pas.
00:36:30– Philippe Lascaux dit la même chose.
00:36:32– Je suis souvent d'accord avec lui, Georges Fenech,
00:36:34mais là je trouve qu'il a dépassé les bornes.
00:36:36Comme s'il y avait une grille de lecture.
00:36:38– C'est ce qu'on vous explique depuis tout à l'heure sur ce plateau.
00:36:41– Non mais je suis complètement, je m'inscris complètement en faux sur cette affaire.
00:36:45Il n'y a pas de grille de lecture de la part de la présidence de la République sur des drames.
00:36:49– Alors pourquoi il en parle ça ?
00:36:50– Je ne sais pas.
00:36:51– Ah ben oui, mais c'est ça le problème, c'est ça le problème.
00:36:53– Ce n'est pas parce qu'il n'en parle pas qu'on va imaginer une grille de lecture
00:36:56sur laquelle il n'en parlerait pas.
00:36:57– Pourquoi il parle de Naël et pas de Louise alors ?
00:37:00– Qu'est-ce qui vous dit qu'il ne parlera pas de Louise ?
00:37:02– Ah ben s'il en parle dans 6 mois, ça ne sert plus à grand-chose, excusez-moi.
00:37:05Naël, il n'a pas attendu pour dire que le policier était coupable.
00:37:08– Je trouve cette solution absolument odieuse.
00:37:11– Rappelez-vous François Hollande qui était allé au chevet du fameux Théo.
00:37:17– Mais on ne parle pas de François Hollande.
00:37:18– Non mais c'est la même chose, c'est le même raisonnement, si vous permettez.
00:37:21Tout à l'heure j'avais mis la polémique sur la table,
00:37:24je reviens sur cette polémique parce que le président de la République
00:37:27n'est pas convaincu que la violence est un fait de société.
00:37:29– Mais qu'en savez-vous ?
00:37:31– Les quotidiens depuis 7 ans, regardez l'islamisme qui fait ravage dans ce pays
00:37:36et combien d'attentats, qu'est-ce qu'on a pris comme mesure contre l'islamisme ?
00:37:39Rien, pas grand-chose.
00:37:40– Mais ça n'a rien à voir avec…
00:37:42– Non, non, non, c'est de la violence.
00:37:43– C'est de l'enfant l'islam.
00:37:44– Non, non, non, ce n'est pas grave, c'est de la violence.
00:37:47Quand on n'est pas convaincu, si pour le président de la République
00:37:51ou pour des dérogeants politiques, ce qu'il s'est passé avec cette petite fille,
00:37:56c'était un feu d'éveil.
00:37:56– Mais il ne s'est pas coupé, je ne vous ai pas coupé.
00:37:58– Non, non, non, c'est une série d'assassinats, d'agressions
00:38:05depuis une dizaine d'années en France.
00:38:07Et le président de la République, il est là depuis 2017,
00:38:10je pense, ce qui explique aussi les échecs qu'il a subis sur le plan électoral,
00:38:15parce que ce plan de l'insécurité…
00:38:17– Ne lui faites pas le procès qu'il y a une grille de l'électorat,
00:38:19ça n'a aucun sens.
00:38:20– Non, non, non, maintenant je vais répondre,
00:38:21attendez, parce que l'insécurité pour la majorité présidentielle
00:38:26ne sort pas de manière mêle, attendez, pourquoi vous me coupez tout le temps ?
00:38:30– Allez-y, allez-y carrément, allez-y.
00:38:31– S'il vous plaît.
00:38:32Et donc, l'insécurité qui s'est installée depuis une quinzaine d'années dans ce pays.
00:38:37Dans toutes les études d'opinion, l'insécurité revient
00:38:41comme deuxième préoccupation des Français.
00:38:43Qu'est-ce que le président de la République
00:38:45ou les différents gouvernements ont pris pour répondre à cette inquiétude ?
00:38:48– Rien.
00:38:48– Rien ?
00:38:49– Si, si, si.
00:38:50– Attendez, c'est à la marge, c'est non, on a pris des mesures à la marge,
00:38:56on ne répond pas aux faits de société, c'est à la marge, c'est à la marge.
00:39:02– Il y a deux solutions, juste écoutez-moi Jérôme,
00:39:04écoutez-moi, si ce n'est pas la grille de lecture qui est donnée sur ce plateau…
00:39:08– Mais comment est-ce qu'on peut imaginer ça, enfin franchement ?
00:39:10– Donc si ce n'est pas ça, c'est qu'il est coupé des réalités.
00:39:12– Mais c'est autre chose, c'est autre chose.
00:39:15– Non mais si ce n'est pas ça, ça veut dire qu'il ne se rend pas compte,
00:39:17écoutez-moi, ça veut dire qu'il ne se rend pas compte que le meurtre de Louise
00:39:20est une onde de choc dans la société française.
00:39:23– Mais le fait de dire que ça pourrait être calculé,
00:39:25que c'est machiavélique, que il réagit malheureusement avec une objet à télé,
00:39:30non parce qu'il n'a pas pris conscience des dangers,
00:39:32bon pour l'interview, il en a parlé des OQTF, il en a parlé des sujets,
00:39:36mais par contre, ce qui préoccupe, ce qui a choqué les français,
00:39:39c'était la mort de cette fille, et il n'a pas dit un mot, voilà.
00:39:43Les filles sont titues, les filles sont titues.
00:39:45– Je ne suis pas d'accord avec toi.
00:39:46– Il n'y a pas de souci, on est là pour débattre.
00:39:47– Mais heureusement, sinon ce n'est pas marrant.
00:39:49– Le sujet n'est pas marrant.
00:39:51– Je trouve que M. Macron a pris des décisions,
00:39:56des mesures énormes pour la sécurité,
00:39:59regarde comment maintenant, il arrive à juguler toutes les manifestations,
00:40:02à remettre des CRS, il a bien compris.
00:40:04– Je rappelle que vous êtes un ancien Gilets jaunes.
00:40:06– Un ancien, une petite figure des Gilets jaunes.
00:40:08Mais là, il a réussi.
00:40:10– Julien Roudoul, qu'est-ce que vous répondez à Jérôme Dubus
00:40:12qui vous dit, mais c'est dégueulasse d'avoir cette grille de lecture,
00:40:15et de dire que s'il n'a pas parlé de Louise, c'est parce que…
00:40:19– Mais qu'il est terriblement naïf, mais la réalité de 8 ans de macronisme,
00:40:25et où on en a eu malheureusement des faits divers
00:40:27qui sont devenus des faits de société,
00:40:29où on a eu des tueries, où on a eu des drames épouvantables
00:40:33qui ont ému toute la population française.
00:40:36Et là, le meurtre de Louise, 11 ans, émeut tous les parents de France,
00:40:41tous les Français qui voient que leurs enfants,
00:40:44aujourd'hui, sont en insécurité croissante.
00:40:47Et on a un Président de la République qui ne dit pas un mot,
00:40:50qui ne dit pas un mot, mais pourquoi ?
00:40:52Parce que, comme ça a été dit, il considère l'insécurité comme accessoire.
00:40:58Ça ne répond pas à son logiciel, ce n'est pas une priorité pour lui.
00:41:02Écoutez, on a aujourd'hui 1000 coups et blessures par jour,
00:41:07on a 120 attaques au couteau par jour,
00:41:09on a une société qui est en train de dériver dans l'eau sauvagement et la barbarie,
00:41:13on a un Président qui, depuis 8 ans, n'a jamais pris ce sujet à bras le corps.
00:41:22On rajoute, c'est tout, on peut rajouter la violence quotidienne,
00:41:26la violence quotidienne dans nos compatriotes juifs,
00:41:32depuis le 7 octobre aussi.
00:41:34Quelles sont les mesures aujourd'hui ?
00:41:36L'islamisme se développe, aujourd'hui, l'insécurité se développe.
00:41:39Pourquoi ? Pourquoi ?
00:41:41Justement, sur cette violence,
00:41:43c'est parce que la violence, c'est un fait de société, ce n'est pas un fait des verbes, monsieur.
00:41:49On va parler de ce qui s'est passé en Seine-et-Marne,
00:41:51avec 8 blessés, dont un grave, justement, par arme blanche,
00:41:54après une rixe lors d'un match de foot, un blessé grave,
00:41:56et 4 interpellations ont eu lieu également.
00:41:58Retour sur les faits.
00:42:00Une rixe extrêmement violente éclate sur un terrain de foot.
00:42:05Certains sont cagoulés, munis de bâtons,
00:42:09des dizaines d'individus s'attaquent à des joueurs de deux équipes à la mi-temps.
00:42:13Dans la confusion générale, un coup de couteau a été porté.
00:42:17Ça part dans tous les sens.
00:42:19Un joueur de l'équipe adverse met un coup de couteau
00:42:25auprès d'un des jeunes qui était présent.
00:42:29C'est des personnes qui sont venues certainement en découdre avec des joueurs de mots.
00:42:35Ce qui est certain également, c'est que la personne qui a mis le coup de couteau
00:42:43n'est pas une personne de Damary.
00:42:45La victime, qui venait de fêter ses 18 ans, a été évacuée vers un hôpital parisien.
00:42:51Son pronostic vital est engagé.
00:42:53L'auteur présumé aurait pris la fuite avec un autre homme
00:42:57avant de sauter tous les deux dans la scène.
00:42:59Tous deux ont été interpellés.
00:43:01Selon une source policière à Valeurs Actuelles,
00:43:034 individus âgés de 18 à 20 ans sont placés en garde à vue.
00:43:07L'élu au sport de la commune est choqué par cette violence imprévisible à Damary l'hélice.
00:43:13C'était un match à risque.
00:43:15On est prévenu.
00:43:17Nos services sont prévenus.
00:43:19On met la police municipale à disposition ici.
00:43:22Encore faut-il nous informer des rencontres à risque ou des comportements.
00:43:28La Fédération française de football a condamné dans un communiqué
00:43:32des actes d'une violence inqualifiable.
00:43:34Tous les matchs et compétitions ont été suspendus dans la commune.
00:43:38Alors justement, cet ensauvagement de la société.
00:43:41On est avec Patricia Moszan.
00:43:43Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:43:44Vous êtes psychologue.
00:43:46Ce mot ensauvagement, est-ce que vous pensez que c'est le bon mot
00:43:49pour qualifier ce qui se passe aujourd'hui dans notre société ?
00:43:52Ça en fait partie.
00:43:54C'est un vieux mot qui date de très longtemps.
00:43:59Le tout, c'est qu'il fait penser à sauvage.
00:44:02Donc effectivement, il englobe beaucoup trop de choses.
00:44:07Il est imprécis.
00:44:09Parce que ça concerne les violences physiques, les homicides, les incivilités.
00:44:16Enfin, ça englobe beaucoup de choses.
00:44:20Moi, mon rôle, c'est plutôt de savoir pourquoi et vers quoi on va.
00:44:25Parce qu'on voit bien que les jeunes sont livrés à eux-mêmes depuis très longtemps.
00:44:30Beaucoup plus longtemps qu'on croit.
00:44:33Déjà, j'avais rencontré une fédération de Harkis qui se plaignait à l'époque
00:44:38que leurs enfants ne les considéraient plus,
00:44:41puisque la France les avait laissés tomber et qu'effectivement, du coup, ils avaient honte.
00:44:46Il y avait eu les problèmes du fait que beaucoup de parents ne savent ni lire ni écrire
00:44:51et qu'ils sont devenus dépendants de leurs enfants.
00:44:54Ensuite, il y a eu les problèmes de polygamie.
00:44:58Il y a des femmes seules dans toutes les cités qui n'arrivent plus à gérer leurs enfants.
00:45:03Effectivement, ce qui n'est pas la même chose dans leur propre pays.
00:45:07Et nous-mêmes en France, qu'on soit français ou pas,
00:45:11on a de plus en plus de divorces quand ce n'est pas plusieurs séparations
00:45:17avec plusieurs enfants à droite à gauche.
00:45:20Donc, les enfants n'arrivent plus à respecter ce que j'appellerais le nouveau conjoint,
00:45:27la nouvelle conjointe de son parent.
00:45:30Donc, ils sont assez livrés à eux-mêmes.
00:45:33Il y a beaucoup plus d'abandons et d'enfants placés qu'on croit.
00:45:37J'ai le sentiment, excusez-moi Patricia Ramosin,
00:45:40mais j'ai le sentiment qu'en fait, c'est presque des excuses que vous donnez à tous ces gens-là.
00:45:45Non, je ne cherche pas à donner d'excuses, je cherche à donner des explications.
00:45:50Parce que c'est vrai que malheureusement, les réseaux...
00:45:53Moi, j'ai vu des voitures, des fourgons de policiers arriver, par exemple,
00:46:00je pense dans le 15e arrondissement, suite à des feux, etc.
00:46:05À partir du moment où il y a cité, promiscuité, etc.,
00:46:08c'est quand même plus facile d'être en groupe.
00:46:11On sait ce que c'est que le phénomène de groupe.
00:46:12Ils ne sont pas tous seuls, bien évidemment.
00:46:14Donc, ils sont en groupe.
00:46:16Donc, il y a un chef.
00:46:18Donc, il y a un entraînement, tu n'es pas capable de, etc.
00:46:21Et pour en revenir, le fourgon de policiers est arrivé.
00:46:26Il y en a cinq qui sont arrivés avec les téléphones sur le visage des policiers,
00:46:33en disant « qu'est-ce que tu veux, qu'est-ce que tu nous veux, qu'est-ce que tu nous veux ? »
00:46:36Ils filmaient.
00:46:37Il y en avait dix derrière, de tous les âges.
00:46:39C'est-à-dire qu'il y avait même des messieurs âgés qui filmaient derrière.
00:46:44Et donc, ils étaient carrément impuissants.
00:46:48En plus, c'était une souricière.
00:46:50Donc, pour se sauver, c'était assez rapide.
00:46:52Donc, les policiers étaient carrément impuissants et filmaient en permanence sur tous leurs actes
00:46:57avec des paroles, des actions, des choses qui étaient très, très violentes.
00:47:02Donc, je ne sais pas.
00:47:05Je veux dire, la police est déconsidérée.
00:47:08Les pompiers sont déconsidérés.
00:47:10Toute forme d'autorité est déconsidérée.
00:47:12J'ai tous les jours des profs d'école, des maîtresses qui n'en peuvent plus.
00:47:16J'en ai même qui sont parties des très jeunes parce qu'elles ne supportaient plus les incivilités en cours.
00:47:23Enfin, voilà, c'est très, très compliqué.
00:47:25À l'école, ils ne tiennent plus en place.
00:47:27Ils n'écoutent rien.
00:47:28Ils ne veulent plus travailler.
00:47:29C'est une généralité.
00:47:31Il y a des jeunes très bien, bien évidemment.
00:47:33Mais il y a de gros problèmes.
00:47:36Et puis, on a le modèle américain, c'est-à-dire qu'avec le rap,
00:47:42les groupes qui sont armés, qui font ce qu'ils veulent,
00:47:46on a l'impression qu'effectivement, quand on voit toutes les séries,
00:47:50ils ont des quartiers pour eux tous seuls.
00:47:53C'est ce qui se passe un peu en France.
00:47:55Et c'est vrai que sur Snap, depuis 20 ans, ce n'est pas d'aujourd'hui.
00:47:58Moi, depuis 20 ans, les jeunes me font voir qu'ils trouvent des armes, de la beuh,
00:48:03de tout ce qu'on veut, de la prostitution, tout ce qu'on veut sur Snap ou Insta.
00:48:07Ce n'est pas très encourageant tout ça en tout cas.
00:48:09Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.
00:48:11Tiens, sur la violence, je vois à l'instant qu'au Mirail, à Toulouse,
00:48:16il y a des militants de l'Uni qui ont été agressés violemment par des antifas armés
00:48:20ce matin pendant les élections étudiantes.
00:48:23Pour tout vous dire, on est en train de récupérer les images.
00:48:26Et on aura Yvann Lecoze dans un instant pour en parler.
00:48:29L'information tombe à l'instant et on va vous montrer tout ça.
00:48:32Justement, c'est cette violence d'aujourd'hui, finalement, Julien Audoul.
00:48:35Alors, c'est vrai qu'on a tenté d'avoir quelques explications sur ce qui se passait.
00:48:39Mais finalement, c'est quoi ? C'est un cercle infernal.
00:48:43Enfin, il n'y a pas un jour, il n'y a pas une heure.
00:48:45Vous voyez, ça, l'Uni, par exemple, c'était il y a cinq minutes.
00:48:48Il n'y a pas un jour, il n'y a pas une heure, il n'y a pas un moment
00:48:50où on n'apprend pas qu'une chose hyper violente s'est produite.
00:48:53Oui, et puis l'analyse qu'on a eue est totalement loufoque et lunaire.
00:48:57Ça n'a rien à voir avec les divorces.
00:48:59Ça n'a rien à voir avec les familles recomposées.
00:49:01Ça n'a rien à voir avec le rap ou les jeux vidéo.
00:49:04Il y a deux problèmes majeurs de notre pays.
00:49:07Il n'y a pas de répression, donc pas de dissuasion.
00:49:10Parce que la répression est faite pour enrayer les tentatives des autres.
00:49:15Et il n'y a pas d'assimilation.
00:49:17Parce que le lien évident qu'on peut voir à Damari Lellis ou à d'autres,
00:49:21c'est qu'il y a un lien entre l'insécurité massive et l'immigration massive.
00:49:25C'est un fait.
00:49:27Donc, tant qu'on ne réglera pas le problème de l'immigration,
00:49:30tant qu'il n'y aura pas une politique d'assimilation républicaine,
00:49:34effectivement, on sera gangréné par cette insécurité.
00:49:38C'est un fait.
00:49:39– Julien, tu es sur ta fixette.
00:49:40– Non, je ne suis pas sur ma fixette.
00:49:41Je suis sur la réalité.
00:49:43Tout le monde le sait.
00:49:44Et d'ailleurs, elle l'a dit un petit peu.
00:49:46Elle a parlé de polygamie et d'autres phénomènes.
00:49:48On a un lien qui est écrasant entre une immigration qui n'est pas assimilée
00:49:54et la montée de l'insécurité.
00:49:56Tous les chiffres le montrent.
00:49:58– Un, Julien, les connards qu'on a vu encadrouler un culte et machin
00:50:02ne sont que des minorités.
00:50:04L'ensemble des jeunes ne sont pas des sauvageons ou des malades.
00:50:08– Mais je n'ai pas dit ça.
00:50:09– Ces gens-là ne sont que des minorités.
00:50:10– Ça fait beaucoup de minorités, quand même, à France.
00:50:12– Mais non, c'est que des minorités quand on regarde.
00:50:14Les antifas dont vient de parler Jean-Marc,
00:50:16ce n'est que des petites minorités, un culte, des groupuscules agitifs.
00:50:20– Qui pourrissent la vie de la majorité.
00:50:21– Et qui pourrissent la vie de majorité.
00:50:22– Voilà.
00:50:23– Mais il faut bien préciser que ce n'est que des minorités.
00:50:25– Quand on a dit ça, on fait quoi ?
00:50:26– Par contre, la répression, si tu veux,
00:50:28mais moi j'ai un gros problème surtout d'éducation.
00:50:31Il n'y a plus aucune éducation en France.
00:50:34Il n'y a rien.
00:50:35Il y a des gosses qui sortent de l'école,
00:50:36ils savent tout juste lire, parler et écrire.
00:50:38Et encore, je te le dis, écrire dans certaines conditions.
00:50:41– Mais avant, ça ne se passait pas comme ça, excusez-moi.
00:50:44Avant, ça ne se passait pas comme ça.
00:50:45– Jean-Marc, là aussi, on n'a pas de mémoire.
00:50:47Déjà, il y a longtemps, il y avait ce qu'on appelait les apaches.
00:50:50Les bandes, moi, j'en ai toujours connu.
00:50:52Les bandes, j'en ai toujours connu.
00:50:53– Il n'est pas pareil, excusez-moi.
00:50:54– Il a gardé bouton et puis…
00:50:55– Même aujourd'hui, la plupart de nos frères sont encagoulés.
00:50:58Ils sont tous avec des masques.
00:50:59– Juste un mot, Karim, et puis ensuite, on vous montrera
00:51:01les images de ce qui vient de se passer à Toulouse,
00:51:03parce qu'on vient de récupérer les images.
00:51:04– Et c'est vrai que quand on parle des antifas, c'est un exemple.
00:51:06C'est quoi, les antifas ?
00:51:07C'est un groupuscule qui déteste la démocratie, qui déteste la liberté.
00:51:11Ils sont antifas, mais en fait, c'est des vrais fachos.
00:51:14Mais en fait, c'est des groupuscules.
00:51:16C'est là où je parle de l'autorité de l'État.
00:51:18Mais c'est groupuscule.
00:51:19Un, pourquoi le mouvement n'est pas dissous ?
00:51:21Deux, pourquoi les personnes ne sont pas arrêtées ?
00:51:23Ils sont là à chaque fois.
00:51:24– On n'en a jamais…
00:51:25– Les maires sont agressés.
00:51:26– On n'en a jamais…
00:51:27– Mais il faut continuer, il faut continuer.
00:51:29– En général, il y a des solutions que vous faites,
00:51:31ça concerne l'extrême droite.
00:51:32– Il faut se battre.
00:51:33– Assez peu l'extrême gauche, excusez-moi.
00:51:34– Il faut continuer.
00:51:35– Assez peu.
00:51:36– L'immigration dont il y a la parole du Général.
00:51:38Effectivement, l'immigration incontrôlée.
00:51:41L'immigration qu'on n'arrive même pas à maîtriser.
00:51:45Les gens qui viennent, qui font partie de cette immigration,
00:51:48qui nous détestent, qui détestent nos libertés,
00:51:50qui détestent nos femmes, nos démocraties.
00:51:52Effectivement, il y a un problème.
00:51:54Ici, il n'y a pas un problème, on ne peut pas les accepter.
00:51:56Oui, c'est une réalité, il faut la dire, c'est une réalité.
00:51:58L'immigration pose un problème.
00:52:00– Je vous l'ai dit, et elle est favorisée par l'État.
00:52:03Et j'en ai des problèmes.
00:52:04– Je vous l'ai dit, il y a quelques instants,
00:52:06au Mirail, à Toulouse, des militants de l'Uni
00:52:08ont été agressés par des antivants.
00:52:10On vient de récupérer les images.
00:52:11Honnêtement, je ne les ai pas vues.
00:52:12Je les découvrais en même temps que vous regardez.
00:52:14– Antifa ! Toulouse ! Antifa !
00:52:25– Ivan Le Coz, bonjour.
00:52:26Merci d'être avec nous, délégué national de l'Uni.
00:52:29Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur ce qui s'est passé à Toulouse ?
00:52:33– Bonjour Jean-Marc.
00:52:35Ce matin, avec nos militants pour les élections étudiantes
00:52:37de l'université du Mirail,
00:52:40nos militants sont rendus directement sur le campus
00:52:43et à l'appel de plusieurs groupes antifa.
00:52:45Il y a des dizaines de militants antifascistes, armés,
00:52:49notamment de gants coqués,
00:52:51et appelés par les organisations étudiantes de gauche et d'extrême-gauche
00:52:54qui ont débarqué sur le campus.
00:52:56Alors au début, ça a été circonscrit,
00:52:58puisqu'on a des forces de l'ordre qui ont été sur place une petite heure.
00:53:01Mais à partir du moment où elles sont parties,
00:53:03ils sont arrivés à plusieurs dizaines
00:53:05et ont assaini des coups à la tête de nos militants.
00:53:07Alors nous, on s'est défendus comme on a pu,
00:53:09mais face à des personnes armées qui sont très nombreuses,
00:53:12on a eu quand même quelques blessés.
00:53:14On a actuellement un militant qui est hospitalisé.
00:53:17Donc voilà la situation actuelle,
00:53:19ça c'était il y a vraiment moins de deux heures.
00:53:21– Donc vous êtes sur place, si j'ai bien compris Ivan, c'est ça ?
00:53:24– Oui, là je suis sur place actuellement,
00:53:26je suis à Toulouse, juste à côté du campus.
00:53:28– Quelle est l'ambiance actuellement sur place ?
00:53:31– L'ambiance, elle est délétère,
00:53:33là on a vraiment des organisations étudiantes
00:53:36de gauche et d'extrême-gauche
00:53:37qui sont pourtant reconnues par l'université
00:53:39et par le ministère de l'enseignement supérieur
00:53:41qui nous empêchent d'entrer sur le campus physiquement
00:53:43et qui appellent des groupes armés pour s'en prendre à nos militants.
00:53:46Là on voit sur les images, avec des gants coqués,
00:53:49ils portent des coups à la tête de nos militants.
00:53:51Il y a eu un réel acharnement sur le visage de plusieurs d'entre eux
00:53:55et ça, ça s'est rendu possible
00:53:58parce qu'on a des organisations de gauche et d'extrême-gauche
00:54:02qui sont subventionnées et qu'on laisse agir impunément.
00:54:05Il y a notamment la Jeune Garde qui a appelé à mener cette action contre nous,
00:54:10qui a directement désigné nominativement des militants
00:54:13et donc forcément ensuite il y a ce genre d'attaque qui a lieu.
00:54:20En ayant été sur place, je peux vous attester de la violence,
00:54:25de la violence des coups qui ont été donnés
00:54:27et de la volonté réellement de faire en sorte
00:54:29qu'on ne puisse pas pénétrer sur le campus
00:54:31et qu'on ne puisse même pas repartir en bonne santé.
00:54:34Est-ce que vous avez le sentiment que c'est de plus en plus violent en fait
00:54:37parce qu'on se parle régulièrement
00:54:39et à chaque fois on a le sentiment qu'on franchit une étape quand même dans la violence.
00:54:42Là, il y avait vraiment la volonté de vous faire mal,
00:54:44il y avait vraiment la volonté de vous blesser,
00:54:46on ne va peut-être pas dire de tuer,
00:54:48mais en tout cas il y avait la volonté de blesser,
00:54:50de blesser sauvagement, pour reprendre un mot qu'on évoquait tout à l'heure.
00:54:54Est-ce que vous avez le sentiment qu'on est dans une forme d'engrenage ?
00:54:58On est dans une forme d'engrenage, c'est de pire en pire.
00:55:01La semaine dernière, je pense que c'est important de le rappeler,
00:55:03à Strasbourg, la Jeune Garde a poursuivi nos militants avec des couteaux.
00:55:07Des militants de la Jeune Garde dans les locaux universitaires
00:55:09ont poursuivi nos militants
00:55:11et l'université a refusé d'appeler les forces de l'ordre.
00:55:14Et là maintenant, on ne peut même plus rentrer sur le campus,
00:55:16alors qu'il y a un campus qui a toujours été compliqué,
00:55:18mais sur le campus du Mirail,
00:55:19parce qu'on a des individus cagoulés sur le campus
00:55:21qui attendent avec des armes.
00:55:23Donc oui, on est dans un engrenage de la violence
00:55:25et ils sont vraiment prêts à tout
00:55:27pour faire en sorte que nous on se taise,
00:55:29que nous on ne puisse pas diffuser nos idées
00:55:31parce qu'elles ne sont pas des idées de gauche ou d'extrême gauche.
00:55:33Mais ce qu'ils n'ont pas compris,
00:55:35c'est que ça renforce juste la conviction,
00:55:37que ce soit à l'Uni ou même dans les partis politiques de droite,
00:55:39de ne pas pouvoir s'exprimer comme ça.
00:55:41Ça renforce la conviction, je pense, de chaque militant.
00:55:43Et ça, finalement, ça renforcera
00:55:46juste déjà notre base électorale
00:55:48et ça nous renforcera, nous, dans notre conviction
00:55:50qu'on est là pour une bonne chose
00:55:52et pas laisser l'université aux mains de ces gros puscules.
00:55:54Donc oui, il y a de plus en plus de violence,
00:55:56mais face à eux, il y aura toujours du répondant.
00:55:59Après, l'enchaînement de violence contre violence,
00:56:01ce n'est pas quelque chose qui est utile.
00:56:03Il faudrait peut-être que les universités
00:56:05prennent des mesures,
00:56:07en tout cas, pour stopper tout ça.
00:56:09C'est aussi aux patrons des universités
00:56:11à agir et à arrêter
00:56:13cette hausse, cette escalade de la violence.
00:56:15Dernière question, puisque vous êtes sur place,
00:56:17qu'est-ce qui va se passer dans les minutes
00:56:19et dans les heures qui viennent ?
00:56:21Est-ce que vous allez retenter de retourner sur le campus ?
00:56:23Évidemment que ce soit aujourd'hui,
00:56:25que ce soit demain, parce que les élections
00:56:27sont également demain. Nous, on retournera sur le campus.
00:56:29On continuera de faire exactement
00:56:31comme on a toujours fait.
00:56:33Nous, on ira de manière non-violente sur le campus
00:56:35pour diffuser notre acte, pour appeler à voter
00:56:37pour la droite étudiante,
00:56:39pour ceux qui sont de droite et qui veulent
00:56:41et qui apprécient notre projet.
00:56:43Et face à ces groupes-là,
00:56:45on continuera d'employer tous les moyens légaux.
00:56:47Là, on va déposer plainte.
00:56:49Quand notre militant s'en tirera de l'hôpital,
00:56:51on ira déposer plainte et
00:56:53on ne relâchera rien.
00:56:55C'est important de le notifier. Celui, notamment,
00:56:57qu'on voit sur les vidéos mettre
00:56:59des coups à nos militants,
00:57:01ce n'est pas un antifa de la Jeune Garde ou quoi que ce soit.
00:57:03Il fait partie d'une vraie organisation étudiante
00:57:05qui s'appelle Le Point Levé et qui est une organisation étudiante
00:57:07qui est des fois subventionnée par les universités.
00:57:09Je pense que c'est aussi très important d'appuyer là-dessus
00:57:11sur le fait que ces organisations-là
00:57:13n'existent pas de nulle part et ne peuvent pas
00:57:15prospérer toutes seules.
00:57:17Elles prospèrent grâce à de l'argent public.
00:57:19C'est aussi très important, en dehors du fait
00:57:21d'interpeller les présidents des universités
00:57:23pour faire dissoudre
00:57:25certains groupuscules, mais il faut aussi
00:57:27directement voir ça avec le ministère de l'Enseignement supérieur
00:57:29pour qu'on ait une baisse
00:57:31et une coupure des subventions
00:57:33pour ces organisations violentes.
00:57:35Merci Yves. Bon courage
00:57:37aux personnes qui ont été blessées chez vous.
00:57:39On revoit à nouveau
00:57:41ces images hyper violentes
00:57:43que vous nous avez communiquées.
00:57:45Il y a quelques instants
00:57:47à Toulouse, cet affrontement
00:57:49d'une rare violence dans l'université
00:57:51de Toulouse avec ces militants d'extrême-gauche
00:57:53qui ont attaqué les militants de l'Uni
00:57:55alors que se tiennent les élections.
00:57:57On a appris ça il y a
00:57:59quelques instants, on n'avait pas prévu d'en parler
00:58:01mais puisque l'actualité est là et on parlait de la violence
00:58:03effectivement ça fait partie des choses intéressantes.
00:58:05Je suis très en retard du coup, il est 11h36
00:58:07et on va faire le CNews Info de 11h30
00:58:09avec un peu de retard. On fait la pub
00:58:11le CNews Info. On se retrouve juste après
00:58:13on fera un nouveau point sur l'enquête autour de Louise
00:58:15parce que les choses avancent là encore
00:58:17et ensuite on parlera de politique si vous voulez bien.
00:58:19C'est Sébastien Delogu qui veut être maire
00:58:21de Marseille. Rien que ça, mon dieu
00:58:23quelle catastrophe. Stéphane Ramier
00:58:25sera en direct avec nous pour commenter. A tout de suite.
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01:03:01parce qu'on va parler de politique et ce sera peut-être aussi l'occasion de parler de votre livre, Philippe Gaspé,
01:03:04filleur d'État encore et encore, mais je voulais qu'on s'arrête un instant, alors sans doute parce que je suis marseillais,
01:03:09mais sans doute parce qu'aussi on sait qui est Sébastien Delogu, ce député insoumis qui se rêve maire de Marseille
01:03:15dans une interview à la Provence hier, le député LFI des quartiers nord de Marseille, confie en réfléchir à une candidature
01:03:21pour les prochaines municipales de 2026 à Marseille, il s'est exclu chez Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio déjà en septembre 2024,
01:03:29donc ça fait un petit moment que salle de travail, on va réécouter ce qu'il disait, ensuite on sera avec Stéphane Ravier qui est sénateur
01:03:34des Bouches-du-Rhône et qui va nous dire ce qu'il en pense de cette candidature que du bien, j'en suis sûr, regardez.
01:03:41Est-ce que vous serez candidat à la mairie de Marseille ?
01:03:44Monsieur Bourdin, si on me le demande, je pourrais y réfléchir, mais en attendant je suis député et je suis là pour faire des textes.
01:03:51Vous y réfléchissez déjà, Sébastien Delogu ?
01:03:54Oui, j'y réfléchis déjà, quand vous voyez une politique qui est mal gouvernée par le maire de Marseille ou le plan Marseille en grand qui est mal gouverné,
01:04:02parce que d'ailleurs vous allez voir le rapport qui va sortir bientôt où je m'oppose à certaines choses, à certaines politiques par exemple,
01:04:08ou par exemple à la mosquée des Bleuets où on n'a pas entendu le maire de Marseille, ou quand je vais dans mes quartiers populaires et que je vois,
01:04:15ou dans les noyaux villageois, que je vois des gens souffrir de la pauvreté, du manque de moyens dans les transports, etc.
01:04:23Bien sûr que je me pose la question d'y aller ou pas y aller, mais moi ce qui m'intéresse c'est de rassembler le plus possible avant de s'engager.
01:04:32Voilà, de rassembler en tapant sur tout le monde. Stéphane Ravier, bonjour, merci d'être en direct avec nous, sénateur des Bouches-du-Rhône.
01:04:38Comment vous réagissez à cette confirmation finalement hier dans la Provence de Sébastien Delogu qu'il réfléchit fortement à la possibilité d'être maire de Marseille ?
01:04:49Écoutez, déjà ça nous annonce que M. Delogu est capable de réflexion, c'est déjà pas mal. Bon, mais écoutez, c'est son droit le plus absolu de se présenter.
01:04:59Il est élu effectivement dans une partie des quartiers nord de Marseille avec plus de 60% des voix dès le premier tour.
01:05:05Eh bien, si c'est son droit de se présenter, il est de notre devoir de rappeler qui est M. Delogu et quelle est sa vision de Marseille.
01:05:14Il a une vision de Marseille. Eh bien, rappelons quelle est cette vision. C'est celui qui demande aux jeunes des cités de se mobiliser pour foutre le bordel à la mairie.
01:05:26C'est celui qui souhaite que le cannabis soit légalisé et que sa vente soit réservée aux anciens dealers.
01:05:35C'est celui qui brandit le drapeau palestinien à l'Assemblée nationale et qui estime que le Hamas n'est pas un mouvement terroriste mais un mouvement de résistance.
01:05:43C'est celui qui embrasse le drapeau algérien et c'est celui, et il en a parlé, qui est un islamo-compatible, islamo-gauchiste.
01:05:52Vous savez, moi, je suis à l'origine de l'affaire dite de la mosquée des Bleuets qui se trouve dans le 13e arrondissement.
01:05:58J'ai saisi le ministre de l'intérieur de l'époque, un certain M. Darmanin, pour lui faire savoir que l'imam Ismail tenait des prêches extrêmement violentes
01:06:07en soutien aux islamistes au Hamas et le ministre a fini par s'y intéresser.
01:06:12Eh bien, on a quand même remporté une belle victoire, j'ai remporté une belle victoire par l'éviction de l'imam
01:06:20et nous avions obtenu aussi, dans un premier temps, la fermeture de la mosquée des Bleuets.
01:06:24Eh bien, c'est M. Delogu qui s'est opposé, avec certains élus LR, qui s'est opposé à cette fermeture.
01:06:32Voilà, donc tout nous oppose avec M. Delogu qui est le représentant du parti de l'étranger et je dirais même du parti des étrangers.
01:06:41Sentiment vous écoutant, Stéphane Rabier, que vous pensez que Sébastien Delogu, ça représente également un danger pour Marseille ?
01:06:48Bah écoutez, il y a encore eu un portrait de lui dans Le Monde hier et dans ce portrait, M. Delogu nous fait savoir que
01:06:57pour ces élections municipales de 2026 à Marseille, eh bien cette élection, cette campagne électorale sera la plus dure et la plus violente.
01:07:08La plus violente. Il annonce la couleur d'ailleurs.
01:07:11Il y a déjà eu dans son secteur des altercations, je dirais même de la violence, entre ses militants et les militants du Parti Socialiste.
01:07:20Qu'est-ce que ça va être quand ils vont croiser les militants de la famille nationale à laquelle j'appartiens ?
01:07:26Voilà, c'est un homme de division, de violence, de violence verbale, mais pas seulement.
01:07:33Il était au tribunal il n'y a pas longtemps, le tribunal doit se prononcer le 14 février, le jour de la Saint-Valentin,
01:07:40sur les accusations de violence faites à une femme.
01:07:43Le procureur a requis, je crois, 1000 euros d'amende et 6 mois de prison avec sursis.
01:07:46C'est pas encore jugé, hein.
01:07:48Mais voilà le personnage. C'est un personnage qui assume sa violence.
01:07:51Il est dans la droite ligne de LFI, la droite ligne de Jean-Luc Mélenchon.
01:07:56Est-ce qu'il a une chance, honnêtement ?
01:07:59Il a une chance de remporter le 8e secteur.
01:08:02Vous savez, vous êtes marseillais, chez nous ce sont des mairies par secteur qui regroupent deux arrondissements.
01:08:08Il a été, je vous l'ai dit, triomphalement réélu dans cette partie de Marseille, partie du 14e, 15e, 16e arrondissement.
01:08:15Il peut remporter cette mairie, je dirais, et donner le pion à Mme Gayy, qui en est encore le leader.
01:08:24Bon, il partage la même passion pour l'Algérie.
01:08:26Lui, elle embrasse le drapeau algérien.
01:08:28Elle, elle ne l'embrasse pas avec la bouche, mais elle l'embrasse avec le cœur.
01:08:31Donc, c'est tout aussi grave.
01:08:33Bon, eh bien, il y a un danger que M. Delegue, à défaut d'être le maire de Marseille, soit faiseur de roi
01:08:41et qui, je dirais, soit le soutien incontournable de la grande famille des gauches.
01:08:48Et d'ailleurs, permettez-moi de rappeler que Mme Rubirola, qui est la première adjointe du maire de Marseille, Benoît Payan,
01:08:55a fait savoir qu'elle était tout à fait favorable à ouvrir des négociations avec M. Delegue.
01:09:02La gauche marseillaise est prête à l'infamie.
01:09:05Et lorsque la gauche, flanquée de LFI et de M. Delegue en particulier, aura conservé la ville, si la droite ne se réunit pas,
01:09:13eh bien, sur le fronton de la mairie de Marseille, il y aura peut-être encore le drapeau français.
01:09:18Il y aura assurément le drapeau palestinien, voire le drapeau du Hamas.
01:09:23C'est ça qui nous pend au nez.
01:09:25C'est pour ça que je dis, moi, à la grande famille de la droite nationale, populaire et sociale à Marseille,
01:09:32que ce soit le RN, les siotistes, Reconquête, votre serviteur qui représente encore quelque chose, je crois, à Marseille,
01:09:39eh bien que nous devons nous réunir parce qu'il y a un danger mortel pour Marseille en 2026.
01:09:47C'est l'union de la gauche, de l'extrême gauche et de tout ce qui représente la haine de la France
01:09:53et la haine du peuple historique de Marseille, de son histoire, de sa culture, de ses traditions, incarnées par M. Delegue et sa bande.
01:09:59— Merci beaucoup, M. le sénateur. Merci d'avoir été en direct avec nous.
01:10:03Philippe Pascot, votre livre, justement, puisqu'on parle de politique, ça s'appelle « Pire d'État, encore et encore ».
01:10:07Est-ce que c'est pas aussi quand même malgré tout une façon de dévaloriser les politiques ?
01:10:12— Ah, de dire des vérités ? Oui, c'est ça. Ça doit être ça. Moi, je ne dis que des vérités.
01:10:15— Non mais d'accord. Mais est-ce qu'en même temps, ça décrédibilise pas aussi encore un peu plus les politiques, qui, les gens, ont beaucoup de mal à être crédibles ?
01:10:21— On fait quoi ? On dit rien ? — Non, non, mais c'est une question.
01:10:23— On dit rien sur les... Oui, moi, je dis les... Oui. D'ailleurs, M. Ravier, dont vous venez de parler, il me semble qu'il est même dans mon livre, là, « Pire d'État, encore et encore ».
01:10:30Donc il donne des leçons, mais il est dedans. Et M. Delogu, parce que je vais être logique jusqu'au bout, c'est à mon avis un très bon chauffeur.
01:10:36Comme maire, je suis pas sûr qu'il soit très bon.
01:10:38— Ben non, moi non plus.
01:10:39— Mais par contre, qu'il ait des leçons par un monsieur qui s'appelle Ravier, qui se trouve aussi dans mon livre...
01:10:43— Ouais, ben alors là, il est plus là. Donc voilà, la prochaine fois, on vous mettra en face de lui, et puis vous réglerez vos comptes avec lui.
01:10:49— Je mets que du factuel dans mon livre. Je ne mets que des vérités prouvées. Donc à partir de là, si les élus étaient corrects, etc., ils seraient pas...
01:10:56Je rêverais de ne pas avoir à écrire ces livres-là. Mais malheureusement, on est de plus en plus gouvernés par des gens qui sont des corrompus.
01:11:04— Et je précise que le dernier s'est vendu à 120 000 exemplaires. C'était il y a 10 ans.
01:11:07— Le premier, il y a 10 ans. Et celui-là est bien parti.
01:11:09— Celui-là est bien parti aussi. Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir été avec nous. Qu'est-ce qu'il y a ?
01:11:13— Il faut nous l'offrir.
01:11:14— Oui, il a besoin de gagner sa vie. C'est paru chez Max Bilot. Mais celui-là, il a été avec nous. Et il prend le cash.
01:11:20Sonia Mabrouk, dans un instant, sur CNews. On se retrouve demain en direct à partir des 10h35.
01:11:27Et demain, et d'ici là, c'est prudent.

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