Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Vendredi 21 février 2025, Morandini live numéro 1600 sur CNews, première chaîne Info de France,
00:00:10bonjour et bienvenue en direct. A la une, stupeur et consternation ce matin en Israël,
00:00:15le pays se réveille en découvrant que le corps qui devait être celui de la mère de famille
00:00:20Cherie Bibas qui a été remis hier par le Hamas n'est pas le sien ni celui d'aucun otage israélien.
00:00:27Israël a également affirmé que les deux enfants otages remis par le Hamas ont été tués en
00:00:31captivité par leurs abisseurs et non dans des bombardements israéliens comme l'affirme le
00:00:36mouvement islamiste. Écoutez le premier ministre israélien qui s'est exprimé ce matin.
00:00:40Nous souffrons tous d'une douleur teintée de rage. Nous sommes tous en colère contre les
00:00:47monstres du Hamas. Les quatre cercueils de nos proches nous obligent, plus que jamais,
00:00:51à promettre, à jurer que ce qui s'est passé le 7 octobre ne se reproduira plus, jamais. Notre
00:00:56cœur est brisé mais notre esprit ne se brisera pas. Et c'est avec cet esprit que nous ramènerons
00:01:01tous nos otages, que nous anéantirons les meurtriers, que nous éliminerons le Hamas.
00:01:05Et puis sachez qu'hier soir trois bus ont explosé non loin de Tel Aviv et heureusement ils étaient
00:01:12vides. Deux autres engins explosifs ont été découverts dans d'autres bus. Ces bombes devaient
00:01:18en réalité exploser ce matin quand les bus étaient bondés mais heureusement il semble que
00:01:23le système a dysfonctionné. Retour en France avec une femme de 28 ans qui a été poignardée 14 fois
00:01:30en pleine rue hier par un OQTF. Ça s'est passé dans le centre-ville de Hayange. Elle a reçu
00:01:35plusieurs de ses coups de couteau au visage. Elle est entre la vie et la mort. Un témoin courageux
00:01:41qui a tenté de lui venir en aide a été également grièvement blessé. L'agresseur présumé et l'ex
00:01:46compagne de la victime, il est toujours recherché par les forces de l'ordre. On va y revenir dès le
00:01:50début de cette émission. La violence qui se déchaîne partout c'est aussi la violence contre
00:01:55les animaux. Ainsi dans les Alpes-Maritimes, Sandrine affirme que son chien a été tué de sang-froid par
00:02:00un homme avec une carabine. Sandrine qui ne s'en remet pas et elle veut aller en justice.
00:02:04Sandrine et Aslan ne se promenaient jamais en période de chasse mais son chien est bien décédé
00:02:10suite à des tirs par arme à feu. C'est sur une promenade connue avec un autre chien que le
00:02:16drame s'est produit. Naya est partie en fait sur une odeur où je ne sais pas et Aslan l'a suivi et
00:02:22là j'ai entendu un premier coup de feu, j'ai entendu mon chien hurler, j'ai crié Aslan et j'ai
00:02:30entendu le deuxième coup de feu peut-être une demi seconde après et je ne sais pas et à 32,
00:02:36enfin à 35 il était avec moi, à 39 j'ai appelé ma mère pour lui dire que mon chien était mort.
00:02:41Des données relevées grâce au collier gps du chien retrouvés inanimés à une vingtaine de
00:02:46mètres. Une fois son décès acté, Sandrine lui fait passer des examens. Une centaine de projectiles
00:02:52de plomb sont retrouvés dans le corps de l'animal. On l'a assassiné, on l'a assassiné froidement. On
00:02:57peut pas dire qu'il a eu peur de mon chien, il peut pas dire qu'il a couru derrière son chien,
00:03:01il n'y avait pas de chien donc le mec il était à poste, il a attendu que mon chien passe pour
00:03:06lui tirer dessus. Si mon chien lui a fait face, il lui aurait tiré une balle dans la tête ou il
00:03:09lui aurait tiré vraiment en direction de lui, de thorax, n'importe quoi mais pas sur le flanc.
00:03:14Sandrine a porté plainte contre X et espère réparation. Trois associations dont la fondation
00:03:2030 millions d'amis se constitueront partie civile en cas de procès. A Paris, il était beau le champ
00:03:25de Mars au pied de la tour Eiffel pendant les Jeux Olympiques, sécurité maximum, policiers en
00:03:30nombre et plus un seul vendeur à la sauvette ou joueur de Bento. Et depuis, et bien depuis,
00:03:35tout a recommencé de plus belle avec toujours plus de vendeurs et toujours plus de produits
00:03:40légaux, à même le sol pour le plus grand des arrois des riverains. Aujourd'hui, il y a beaucoup
00:03:46plus de policiers mais les vendeurs sont toujours présents et les joueurs de Bento sont aussi
00:03:50présents tous les jours. Donc en fin de compte, qu'est-ce qui a bougé depuis les JO mais depuis
00:03:54un an, deux ans, trois ans ? Pas grand-chose, c'est le jeu du chat et la souris, c'est-à-dire que
00:03:59qu'est-ce que vous pouvez faire ? Quand ils sont là, ça fait le ménage, dès qu'ils ont le dos
00:04:04tourné, les gens sont là et encore plus nombreux. Si vous ne fermez pas le chemin, c'est que vous
00:04:08mettez un policier tout le temps, c'est insoluble. Voilà, on y reviendra tout à l'heure également.
00:04:13Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, a lancé des opérations dans les
00:04:17bus, les tramways, les métros et le RER, touchés par les fraudes et la violence. La fraude par
00:04:22exemple coûte 700 millions d'euros par an et l'insécurité, vous le savez, inquiète les
00:04:26voyageurs. Alors nous avons suivi une de ces brigades de surveillance à l'œuvre dans le métro.
00:04:32D'accord, mais il faut surprendre une pièce d'identité monsieur.
00:04:34Cet homme contrôlé dans le métro parisien n'a pas de ticket de transport valide ni pièce
00:04:40d'identité. Elle est obligatoire la pièce d'identité pour prendre les transports.
00:04:43Il doit donc payer une amende de 50 euros. Comme lui, chaque jour, selon Ile-de-France
00:04:47Mobilité, 8% des voyageurs n'achètent pas de ticket ou ne valident pas leur titre de transport
00:04:52à Paris et en banlieue. Donc là, mon collègue est en train de verbaliser une personne qui n'a
00:04:56pas de titre de transport, donc il est en train de rédiger le procès verbal. Donc il y a deux
00:05:00possibilités, soit la personne a règle sur place son amende, ou bien si elle n'est pas en
00:05:04capacité de régler, là elle va donner ses informations personnelles pour rédiger le
00:05:07procès verbal. Donc là, c'est ce que mon collègue est en train de faire.
00:05:09La fraude représente une perte de 700 millions d'euros chaque année. Alors pour lutter contre
00:05:14ce fléau, Ile-de-France Mobilité lance cette semaine des opérations qualifiées de contrôle
00:05:19continu. Il s'agit de renouveler régulièrement les contrôles dans des zones où la fraude est
00:05:23importante, comme ici, sur la ligne 4 du métro parisien. De quoi rassurer certains usagers.
00:05:30Ça me rassure de leur voir ici, s'ils pouvaient venir tous les jours, on va se sentir en sécurité.
00:05:35Des fois les gens te collent juste pour te voler, et des fois tu as ton titre de transport,
00:05:40tu valides et il y a une autre personne qui passe à ta place.
00:05:42C'est ça le quotidien dans le métro, hélas. En septembre dernier, une vidéo tournée dans une
00:05:47classe maternelle, dans une école parisienne, avec une enseignante qui s'en prenait à une
00:05:51petite fille de 3 ans. L'enseignante affirme regretter énormément son geste et son procès
00:05:56va s'ouvrir aujourd'hui.
00:05:57Les faits remontent au 5 septembre dernier, dans cette classe de maternelle d'une école
00:06:06du 15e arrondissement de Paris. Face aux pleurs de son élève de petite section,
00:06:10une enseignante perd son calme et s'en prend physiquement à elle,
00:06:14en la faisant tomber par terre, puis en l'aspergeant d'un liquide.
00:06:17Des faits reconnus, la mise en cause dit regretter son geste.
00:06:28Elle a commis ce geste fautif, malheureux, elle s'en veut énormément, énormément,
00:06:35parce que depuis 30 ans qu'elle est enseignante, elle n'a jamais, jamais connu ce type de situation,
00:06:43et évidemment elle n'avait jamais réagi avec la moindre violence.
00:06:47Une version contraire à celle donnée par la partie civile.
00:06:50Il ne s'agit évidemment pas de la première fois qu'elle tapait cette petite fille,
00:06:54mais pas non plus la première fois qu'elle tapait un enfant.
00:06:57Une plainte avait été déposée par une maman contre cette même maîtresse, 12 ans auparavant.
00:07:01Et puis entre médias et justice, sachez que Christophe De Chavannes a été condamné en son
00:07:06absence hier à 1200 euros d'amende, à l'annulation de son permis de conduire et à la saisie de sa
00:07:12Porsche. C'était devant le tribunal correctionnel de Moulins. Il a été condamné pour conduite
00:07:16sous l'emprise de stupéfiants en récidive. Sur place pour ces news, Marie-Victoire Dieudonné.
00:07:21Et bien écoutez, Christophe De Chavannes a été condamné en milieu d'après-midi à 1200 euros
00:07:27d'amende notamment, mais ce qu'il faut savoir c'est que son avocat a décidé de faire appel
00:07:32de cette décision. Nous avons pu échanger avec lui, il nous a expliqué les raisons de cet appel,
00:07:38des erreurs de droit, mais également des erreurs dans l'appréciation des faits. Selon lui, cet
00:07:44avocat avait demandé la relaxe de son client, notamment en invoquant l'impossibilité de se
00:07:51garantir ou en tout cas de s'assurer de l'authenticité et de prouver la conformité des
00:07:58tests de dépistage salivaire qui avaient été effectués lors des faits en août dernier. Et
00:08:03l'avocat nous a également confié néanmoins une satisfaction, celle d'avoir entendu le ministère
00:08:08public reconnaître que son client n'était pas un consommateur habituel de cocaïne, puisque cet
00:08:14avocat avait tout au long de l'après-midi plaidé pour une consommation dite passive de cocaïne.
00:08:20L'hypothèse serait celle d'un Christophe De Chavannes qui aurait embrassé une femme qui elle
00:08:27aurait consommé de la cocaïne lors de son interrogatoire. Néanmoins, l'animateur avait
00:08:32d'abord avoué cette consommation avant de se rétracter. Et puis dans l'actu, Média note
00:08:39également que Glorian Catambo, qui était acheteur emblématique de l'émission de France 2,
00:08:42affaire conclue, est décédé à l'âge de 57 ans. Il avait intégré l'émission en janvier 2021. C'est
00:08:48la production qui l'annonce dans un communiqué. Son expertise en tant que marchand d'art spécialisé
00:08:53dans le 19e siècle lui avait permis de rejoindre les fins lignées du programme d'enchaire de France
00:08:582. Tout de suite les tops et les flops d'audience d'hier soir, c'est avec Kevin Vattreau.
00:09:02En access, Nagui a encore frôlé hier soir la barre des 3 millions et est resté largement en
00:09:09tête. Le 19-20 de France 3 est passé devant le feuilleton de TF1. Demain nous appartient. Mais
00:09:14les deux programmes restent sous les 2 millions et demi. Quant à la meilleure boulangerie sur
00:09:18M6, elle reste devant cette avoue sur France 5. Mais les deux émissions sont quasiment à égalité.
00:09:22A 20h, Gilles Boulot sur TF1 a perdu un peu de terrain frôlant les 5 millions. Mais la
00:09:28une reste très largement en tête devant le 20h de France 2 présenté par Anne-Sophie Lapix qui
00:09:33rencontre quelques difficultés depuis plusieurs jours en étant hier soir à 3 millions 8. Mais
00:09:38surtout le score est très haut pour TPMP sur C8 à 1 million 7. Elle se place ainsi quatrième chaîne
00:09:43de télé en France et bien sûr première chaîne de la TNT. A 21h, TPMP a une nouvelle fois tout
00:09:50explosé. Cyril Hanouna a rassemblé près de 2 millions 700 000 téléspectateurs. Il n'y a que TF1
00:09:55et France 2 qui font mieux. C'est une série hors norme pour l'animateur qui bat tous les soirs des
00:10:00records depuis plusieurs jours. Les téléspectateurs faisant ainsi un véritable pied donné à la
00:10:04décision de l'ARCOM et du Conseil d'État. En première soire, TF1 est arrivé en tête grâce
00:10:09à sa série à succès Mademoiselle Holmes incarnée par Lola Dauer et Tom Villa en rassemblant plus
00:10:14de 3 millions et demi de téléspectateurs. France 3 est deuxième avec la fiction Roche-Noire qui
00:10:19réalise un score correct. France 2 et MC sont quant à elles faibles. Le magazine envoyé spécial
00:10:24et Pékin Express n'ont pas attiré les foules à moins d'un million et demi. A noter le carton
00:10:30d'audience sur C8 du documentaire consacré à Jordane Bardella produit par Guillaume Janton
00:10:34qui était hier l'invité de Mandini Live. Ce documentaire qui montrait le vrai visage de
00:10:38Jordane Bardella a été regardé par plus d'un million de téléspectateurs. Soit un record
00:10:43pour un documentaire diffusé sur la TNT et une semaine de la fin de C8. Mister audience vous
00:10:47dit à lundi. Voilà gros carton pour ce documentaire dont on vous a montré des extraits inédits hier
00:10:53dans cette émission. André Bercoff bonjour. Bonjour. Merci d'être avec nous journaliste,
00:10:57présentateur, journaliste, présentateur sur Sud Radio. Karim Maloum bonjour. Bonjour. Directeur
00:11:02de la publication de Rupture. Claude Butin bonjour. Merci d'être avec nous. Magistrat,
00:11:07ancien vice-président du tribunal judiciaire de Rouen. Il y a ce livre qui s'appelle de la
00:11:12dépendance de la justice quand les juges... 40 pages. 40 pages devraient y arriver en une
00:11:17semaine. Il n'y a pas de souci. Et puis Jean-Christophe Gallien. Il y a les crayons de couleur. On peut
00:11:22colorier. Merci également d'être avec nous. Bonjour. Pour commencer cette émission on parlera
00:11:27d'Israël dans un instant mais je voulais qu'on commence avec la France avec ce qui s'est passé
00:11:31hier à Ayange parce que c'est un véritable drame qui s'est passé. Une femme qui a été massacrée au
00:11:35couteau par un OQTF. Alors je vous le dis il y a une vidéo qui circule. On a décidé de pas vous
00:11:40la montrer parce qu'elle est terrible. On entend les cris de cette femme qui hurle donc on a fait
00:11:44juste deux captures de cette photo de cet homme sous OQTF qui est son ancien compagnon qui
00:11:50la massacre de 14 coups de couteau donc plusieurs coups de couteau dans le visage. Ça s'est passé
00:11:56dans le centre-ville d'Ayange. Elle est aujourd'hui entre la vie et la mort cette dame. Un témoin
00:12:01courageux d'ailleurs qui a tenté de lui venir en aide a également été gravement blessé. L'agresseur
00:12:06présumé est l'ex compagnon de la victime. Il est toujours recherché par les forces de l'ordre. Je
00:12:11voudrais qu'on regarde le profil de cet homme qui est recherché parce que c'est intéressant aussi de
00:12:15voir qui est cet homme. C'est un homme qui est de nationalité roumaine. Il est âgé de 39 ans. C'est
00:12:21l'ancien compagnon de la victime. Il est placé sous OQTF et il est considéré comme ayant un casier
00:12:28judiciaire chargé. C'est ce qu'a indiqué la mairie d'Ayange et on est justement avec le maire d'Ayange
00:12:34qui est Fabien Engelmann. Bonjour. Merci beaucoup monsieur le maire d'être en direct avec nous.
00:12:38Qu'est-ce que vous savez sur ce qui s'est passé hier ? Alors déjà beaucoup de colère de notre part
00:12:44avec ce qui s'est passé hier. Évidemment c'est insupportable de s'en prendre
00:12:49comme ça à une femme en pleine rue. Donc vers 16h30 la police a été tout de suite contactée
00:12:56par des passants puisque un individu, son ex compagnon, lui a asséné plusieurs coups de
00:13:03couteau directement dans le visage. Je tiens à remercier et à féliciter un passant qui a
00:13:09porté secours à cette personne et qui malheureusement a reçu également quelques coups de couteau. Donc
00:13:15lui son pronostic vital n'est pas engagé. Il est hospitalisé à Thionville et je dois lui téléphoner
00:13:22tout de suite après notre entrevue pour prendre de ses nouvelles. Qu'est-ce qu'on sait aujourd'hui
00:13:29sur l'homme qui est le suspect, qui est l'agresseur ? Alors son ex compagnon est placé
00:13:36sous OQTF comme vous venez de le dire avec un casier judiciaire très chargé. Il était parti
00:13:41en Italie et il est revenu en France depuis déjà quelques jours. Donc on le voit avec nos caméras
00:13:48de vidéosurveillance tourner un petit peu sur Ayange et se diriger vers le supermarché du secteur
00:13:56pour en découdre avec son ex compagne. Moi ce qui m'énerve au plus haut point c'est que nous
00:14:05essayons nous les maires d'avoir de la police municipale, de renforcer la police municipale,
00:14:11d'installer de la vidéosurveillance mais on a un manque criant de policiers nationaux. L'état
00:14:16nous abandonne. Nous n'avons déjà pas la liste des personnes sous OQTF dans nos communes respectives.
00:14:22On pourrait la voir, on le demande avec notre député du secteur Laurent Jacobelli déjà depuis
00:14:27plusieurs mois et moins quelques années et nous ne l'avons toujours pas. Moi ça m'énerve au plus
00:14:35haut point parce qu'on aurait pu éviter ce drame si cette personne avait quitté le territoire.
00:14:39Oui parce que c'est une personne qui était placée sous OQTF, c'est ce qui vous énerve,
00:14:43c'est ce que vous disiez. Dans le communiqué que vous avez fait à la mairie, vous avez indiqué
00:14:47qu'il avait un casier judiciaire chargé. Est-ce que vous savez quels sont les éléments qu'on lui
00:14:52reproche globalement, bien évidemment sans entrer dans le détail, mais ce sont plutôt des violences
00:14:56et des petits vols, c'est quoi ? Un mélange de tout, violences, vols, etc. Je ne l'ai pas sous
00:15:02les yeux, je ne peux pas vous donner exactement les détails mais il a évidemment un casier
00:15:07judiciaire très chargé et on aurait pu encore une fois éviter ce drame. J'espère qu'elle va s'en
00:15:13sortir, ça va être compliqué parce que le pronostic vital est très engagé, donc évidemment
00:15:18nos pensées vont vers cette dame, toute sa famille et également ses enfants puisqu'elle a trois
00:15:25enfants. Et dernière chose sur le plan un peu plus politique, vous disiez que vous réclamez
00:15:30d'avoir la liste des OQTF, c'est-à-dire que vous aimeriez que l'État vous communique régulièrement
00:15:36la liste des personnes qui sont sous OQTF et qui sont dans votre ville, c'est ça ? Mais évidemment,
00:15:41au moins avoir cette liste évidemment qui resterait en interne pour que la nationale et la police
00:15:47municipale puissent travailler ensemble et surveiller un petit peu ces personnes parce
00:15:54que d'après certaines informations que nous avons de la police nationale, dans notre secteur,
00:15:59le secteur de Thionville, nous avons des dizaines et des dizaines de personnes sous OQTF. Donc ce
00:16:05qui pose quand même problème. On dirait que le préfet ne fait pas confiance, le préfet ne fait
00:16:11pas confiance aux maires de Moselle, c'est quand même incroyable. Donc à chaque fois qu'on a ce
00:16:17genre de problématique, puisqu'on a déjà eu un féminicide il y a quelques années sur Ayange,
00:16:21avec un Kosovar qui avait pu sortir de prison avec un bracelet électronique et qui avait le jour même,
00:16:30vous imaginez, également assassiné son ex-compagne. Donc c'est bien de mettre des numéros de téléphone
00:16:37en ligne pour les femmes battues, etc. Mais il faut quand même qu'il y ait du suivi parce que si vous
00:16:41n'avez pas de suivi, vous n'avez pas un renfort de la police nationale et que le préfet ne fait pas
00:16:45confiance aux maires du département, eh bien ça pose ce genre de problème. Donc évidemment nous
00:16:50sommes très en colère. Merci beaucoup Fabien Guelman, maire de Ayange. Merci d'avoir été en
00:16:55direct avec nous pour agir donc à ce drame qui s'est déroulé chez vous. Claude Butin, vous qui
00:17:00êtes magistrat, comment vous analysez-vous le fait qu'on n'arrive pas à renvoyer les OQTF chez eux ?
00:17:05En tant que magistrat, quel est votre regard là-dessus ? C'est un drame puisque c'est toujours
00:17:09le même problème. On est au niveau de l'exécution des décisions, que ce soit une décision de justice
00:17:14ou une OQTF. Qui est chargé de l'exécution en l'espèce ? C'est le pouvoir exécutif par le préfet.
00:17:19Alors on prend des décisions et puis on laisse les choses en état. Moi je rebondis sur ce que
00:17:24vient de dire le maire. Il demande la liste des OQTF pour surveiller. Mais qu'est-ce qu'il va
00:17:28surveiller quoi ? Qu'est-ce qu'il va faire ? Est-ce qu'il a les moyens de surveiller les OQTF ? Il n'est
00:17:32pas chargé pour ça. Que chacun reste dans son rôle. Chacun assume ses fonctions.
00:17:36Mais là il y a des gens qui n'assument pas leurs fonctions visiblement. En tout cas, ceux qui doivent
00:17:40renvoyer chez eux les OQTF n'assument pas leurs fonctions. Donc il faut trouver des palliatifs peut-être ?
00:17:45Je sais que notre ministre de l'Intérieur s'occupe du sujet. J'espère qu'il va réussir. C'est pas
00:17:50évident. Mais on a eu une expérience avec cet expulsé qui nous a été renvoyé.
00:17:54Il y en a eu plusieurs. Il n'y a pas qu'un.
00:17:56Rendre des décisions c'est facile. Ce qu'il faut c'est les exécutifs.
00:18:00En fait, j'ai vu cette vidéo.
00:18:02La vidéo est terrible.
00:18:04Et surtout les cris de cette femme qui hurle « ne fais pas ça, ne fais pas ça ! »
00:18:08Vous croyez ? Vraiment, ça m'a donné peur. C'est choquant cette scène. Et puis si on découvre une nouvelle fois,
00:18:14c'est quelqu'un qui t'obligeait de quitter le territoire. Ce qu'on appelle les OQTF.
00:18:18J'aime pas ce mot parce qu'ils quittent jamais le territoire. Ils sont toujours sur le territoire.
00:18:21Ils sont abandonnés. Voilà. Et on a ce gouvernement, parce que vous avez raison de dire, c'est la responsabilité
00:18:28du gouvernement et pas du maire, bien entendu.
00:18:30Ce n'est pas que ce gouvernement. Les autres gouvernements d'avant aussi.
00:18:33On n'arrive pas à sanctionner les pays qui ne veulent pas récupérer les OQTF.
00:18:38Ils ne se gênent pas. Ils refusent de laisser passer.
00:18:40Même le cas de l'Algérie, les impôts des papiers.
00:18:43En Algérie, un deuxième papier, même si c'est un Algérien qui a été arrêté avec son passeport ici pour être rentré chez lui,
00:18:51la compagnie d'Algérie refuse. On ne prend aucune sanction.
00:18:55On laisse faire et les gens continuent.
00:18:57Effectivement, le laxisme de l'État, je n'arrête pas de le dire, depuis une trentaine d'années,
00:19:01le laxisme de l'État, on le pègue aujourd'hui et on tue les gens.
00:19:06Mais il faut le reconnaître.
00:19:08Donc le laxisme existe à tous les étages, soit à la justice, soit à la police, etc.
00:19:14Il y a des gens qui font leur boule. Quand je dis à tous les étages, je ne dis qu'à Sarkozy.
00:19:18Il va défendre la justice pendant toute l'émission.
00:19:20Préparez-vous parce que je le connais un peu. Vous allez voir, il va défendre la justice toute l'émission.
00:19:26On peut faire toute l'émission sur la justice et à un moment, c'est pas le jour.
00:19:31Les élus au QTF ne peuvent rien affaire en France.
00:19:33– La justice est formidable. André Mercoff.
00:19:35– Alors c'est intéressant, encore une fois.
00:19:37On aurait envie vraiment de ricaner, de peur d'être obligé d'en pleurer.
00:19:42C'est encore un miroir.
00:19:44En fait, Jean-Marc, depuis que je viens dans cette émission et même avant ce renseignement,
00:19:48on a, tous les jours ou presque toutes les semaines, le miroir.
00:19:52On peut aller au QTF ou autre.
00:19:54Et alors, trois choses sont intéressantes.
00:19:56D'abord, effectivement, ce n'est plus fait d'hiver ou fait de société, c'est un fait quotidien.
00:20:00Voilà, presque quotidien.
00:20:02Deuxièmement, chose intéressante.
00:20:04Effectivement, vous en avez parlé, le maire dit, on aimerait avoir l'Asie des Hauts-QTF.
00:20:08Mais déjà, il dit, le préfet ne la communique pas.
00:20:10Ce qui est extraordinaire, c'est non seulement ce laxisme, mais cet abandon.
00:20:14C'est-à-dire, on parle, tout le monde parle.
00:20:16Depuis 40 ans, et ça c'est vrai, c'est pas nouveau.
00:20:18Tout le monde parle, mais c'est l'abandon le plus total.
00:20:20Et on dit, oui, mais écoutez, on verra jusqu'au prochain.
00:20:24Et puis, troisièmement, et surtout quand même, c'est quand ils demandent des effectifs, la police et tout ça,
00:20:30nous revenons à avoir les sanctions.
00:20:32Quelles sanctions ? À tous les niveaux.
00:20:34Tant qu'il n'y aura pas de sanctions, tant qu'il n'y aura pas une espèce de laxisme,
00:20:38qu'il soit judiciaire, qu'il soit policier, qu'il soit surtout, et vous parlez de la volonté, vous avez raison,
00:20:42mais la volonté, elle est à tous les étages.
00:20:44Et surtout, elle est politique.
00:20:46Absolument.
00:20:48Comme il n'y a pas de volonté politique, tout le reste suit dans la démission.
00:20:50On peut augmenter le nombre de policiers, on peut arrêter autant de personnes en Occitanie,
00:20:52mais ils restent toujours sur le territoire.
00:20:54Et je voudrais rajouter un quatrième point, si vous permettez à ce que vous le dites.
00:20:58Moi, je dirais, c'est aussi le fait qu'on s'y habitue.
00:21:00C'est qu'on s'y habitue.
00:21:02Vous nous avez dit, c'est tous les jours, et c'est vrai,
00:21:04mais on s'y habitue.
00:21:06À Yange, moi j'en ai entendu parler nulle part ce matin, nulle part.
00:21:08J'ai regardé toutes les chaînes, personne n'a parlé de ce qui s'est passé à Yange.
00:21:12Vous avez une femme qui reçoit 14 coups de couteau.
00:21:14Certains dans le visage.
00:21:16Elle est entre la vie et la mort.
00:21:18Vous avez un homme qui est formidable, qui tente de l'aider,
00:21:20qui se prend des coups de couteau à son tour.
00:21:22On n'en parle plus.
00:21:24C'est terrible.
00:21:26Il y a une banalisation totale, Jean-Christophe.
00:21:28C'est une nouvelle normalité.
00:21:30Si vous creusez, vous allez prendre les pages de la PQR,
00:21:32dans chacune des régions qui existent encore.
00:21:34Vous avez des cas qu'on ne peut pas, évidemment,
00:21:36même malgré le travail de Jean-Marc Morandini dans son émission,
00:21:40on ne peut pas relever malheureusement toutes ces agressions.
00:21:42Effectivement, ça c'est du quotidien.
00:21:44Ce n'est plus rien d'autre que ça.
00:21:46Mais ce quotidien, dans le cas présent de l'OQTF,
00:21:48je ne vois pas pourquoi c'est une difficulté.
00:21:50La Roumanie est dans Schengen.
00:21:52D'abord, c'est un pays européen depuis 2005.
00:21:54La Roumanie est dans Schengen depuis le 1er janvier.
00:21:56Aujourd'hui, raccompagner quelqu'un
00:21:58qui d'ailleurs se promène comme il veut,
00:22:00puisqu'on est dans Schengen en Roumanie,
00:22:02vous n'avez pas de difficulté pour le ramener.
00:22:04Il n'y a pas besoin de laisser passer consulat,
00:22:06vous allez le ramener en Roumanie, ça ne pose aucun problème.
00:22:08Il n'y a pas besoin d'un monsieur Teboun qui dit
00:22:10« Macron, je ne veux pas travailler avec lui, ils ne sont pas sérieux,
00:22:12les Français, on s'en fout », et ainsi de suite.
00:22:14Là, c'est dans la réalité française de pouvoir porter quelqu'un
00:22:16tranquillement, puisque vous n'avez pas besoin,
00:22:18vous avez une voiture de police qui peut se déplacer,
00:22:20aller porter ce jeune assassin aujourd'hui
00:22:22là-bas en Roumanie.
00:22:24Donc là, on peut le faire.
00:22:26L'exécution dont vous parlez, elle n'est sans difficulté aucune.
00:22:28Donc elle fait preuve, ça veut dire quoi ?
00:22:30C'est-à-dire qu'il n'y a pas de volonté politique.
00:22:32Il n'y a pas de volonté politique aujourd'hui
00:22:34d'aller dans ce sens-là.
00:22:36C'est dans notre espace européen
00:22:38et c'est dans Schengen depuis le 1er janvier.
00:22:40Donc ça, c'est un point.
00:22:42– Donc il n'y a pas de volonté, mais c'est terrible.
00:22:44– Et pire, allons-y plus loin,
00:22:46c'est-à-dire que vous avez un maire RN,
00:22:48alors je ne sais pas si dans les autres affaires,
00:22:50c'était des maires PS, des maires républicains,
00:22:52mais là, en l'occurrence,
00:22:54on a la certitude qu'il n'y a pas de communication.
00:22:56Et moi, je pense qu'on ne peut pas ne pas avoir
00:22:58de communication sur ces sujets,
00:23:00parce que le maire Lédyl est quand même engagé
00:23:02sur l'aspect sécurité par rapport à ses citoyens.
00:23:04– Mais non, mais lui, il est obligé,
00:23:06il incarne, il a une délégation, il est là,
00:23:08il doit défendre, il doit faire son rôle.
00:23:10Donc on doit avoir, pour que ça marche bien,
00:23:12une collaboration et une confiance
00:23:14entre les services de l'État,
00:23:16et la décentralisation,
00:23:18sinon ça ne marchera pas.
00:23:20Et aujourd'hui, ça ne marche pas,
00:23:22parce que les préfets gardent pour eux,
00:23:24gardent pour eux,
00:23:26et ne considèrent absolument pas,
00:23:28ni le maire, ni le président de l'agglomération,
00:23:30ni le président du conseil départemental,
00:23:32ni les services sociaux, pourtant ils sont vraiment là-dessus,
00:23:34et ensuite les régions qui sont un peu plus éloignées.
00:23:36Mais vraiment, les deux aspects sont là.
00:23:38– Claude Boutin, vous vouliez répondre à ce que disait Jean-Claude Boutin ?
00:23:40– Non, je disais que le rôle du maire là-dedans,
00:23:42il a des pouvoirs limités, juridiquement je parle,
00:23:44administrativement, qu'est-ce qu'il peut faire ?
00:23:46Il peut informer.
00:23:48Il peut informer le préfet en disant,
00:23:50– Il demande d'avoir l'avis, c'est pas mal d'avoir l'avis quand même.
00:23:52– Voilà, il s'intéresse,
00:23:54il a son rôle, etc.
00:23:56– Il faut qu'il ait la police, surveiller.
00:23:58– Il faut qu'il y ait une police municipale aussi.
00:24:02– Les moyens, il y en a 36 000 communes en France.
00:24:04– Oui, les personnes ont les moyens, c'est ça le problème aujourd'hui.
00:24:06La police nationale n'a plus les moyens parce qu'il n'y a pas assez d'hommes.
00:24:08La justice n'a pas les moyens.
00:24:10– Le maire c'est le premier magistrat de la ville.
00:24:12Tant que le premier magistrat peut travailler…
00:24:14– Un dernier mot sur ce dossier.
00:24:16– C'est normal.
00:24:18– Un dernier mot, quand vous dites qu'il n'y a pas de volonté politique,
00:24:20on le dit tous ici, s'il y a une volonté politique.
00:24:22Vous avez vu, Emmanuel Macron va aller chez Trump,
00:24:24lui expliquer ce que c'est que la volonté politique.
00:24:26– En le tutoyant.
00:24:28– Il va aller lui dire…
00:24:30– Il n'y a pas de volonté politique.
00:24:32– Il n'y a pas de volonté politique.
00:24:34– Il n'y a pas de volonté politique.
00:24:36– Il n'y a pas de volonté politique.
00:24:38– On ne se moque pas, on va faire le CNews Info
00:24:40et ensuite on vous parlera de ce qui se passe en Israël
00:24:42parce que ce qui se passe en Israël, c'est terrible
00:24:44ce qui s'est passé avec ce corps qui a été rendu
00:24:46et qui n'est pas celui de la maman des enfants bibas.
00:24:48C'est une horreur absolument,
00:24:50on en parle juste après la pause.
00:24:52À tout de suite.
00:24:54– Vous allez…
00:24:58Dans un instant, j'emmarque,
00:25:00le corps de Chiri Bibas pourrait avoir été,
00:25:02je cite, mélangé par erreur avec d'autres.
00:25:04Ce justifie un responsable du Hamas.
00:25:06Mais pour Israël,
00:25:08la non-restitution de la dépouille
00:25:10est une violation cruelle de la trêve
00:25:12et nous veillerons à ce que le Hamas
00:25:14en paie le prix, promet déjà Benyamin Netanyahou.
00:25:16Je vous rappelle que les travaux
00:25:18d'identification menés par
00:25:20l'Institut Médico-Légal de Tel Aviv hier
00:25:22ont permis d'identifier formellement
00:25:24Ariel Ekfir, mais pas celui de leur mère.
00:25:26Mise en place
00:25:28de fouilles inopinées des sacs
00:25:30des élèves à partir du printemps,
00:25:32annonce ce matin d'Elisabeth Borne,
00:25:34la ministre de l'Éducation,
00:25:36qui ajoute que
00:25:38c'est un objectif
00:25:40de lutter contre les violences à l'école
00:25:42ou aux abords des établissements scolaires.
00:25:44Et puis,
00:25:46Bruno Retaillot, en déplacement dans la Drôme
00:25:48sur le thème de la sécurité du quotidien,
00:25:50a mené rencontre
00:25:52avec les mères de Valence et de Romand-sur-Isère
00:25:54et présentation de son plan pour restaurer
00:25:56la sécurité.
00:25:58Cet après-midi, le ministre de l'Intérieur
00:26:00ira à la rencontre des familles de victimes,
00:26:02dont celle de Thomas, tué à Crépole en 2023.
00:26:08Merci à Somaya Labidi pour ces news
00:26:10infos. Dans un instant, on va aller en direct
00:26:12en Israël pour essayer de voir un peu
00:26:14comment tout ce qui se passe est perçu.
00:26:16Parce qu'à chaque fois, on a l'impression qu'on repousse un peu
00:26:18au mythe de l'horreur. Mais sur ce sujet,
00:26:20j'aimerais qu'on commence par écouter Maude Bréjon,
00:26:22qui était ce matin sur ces news
00:26:24et qui s'est exprimée sur les Insoumis,
00:26:26en particulier sur Rima Hassan.
00:26:28Elle a expliqué que, selon elle,
00:26:30Rima Hassan était la porte-parole
00:26:32du Hamas.
00:26:34C'est la porte-parole du Hamas à Bruxelles,
00:26:36porte-parole de l'antisémitisme
00:26:38en France. Elle a été élue
00:26:40parce que la France insoumise l'a permis,
00:26:42parce que la France insoumise
00:26:44fait de cet antisémitisme
00:26:46parfois
00:26:48un peu voilé pour éviter
00:26:50les ennuis judiciaires,
00:26:52une stratégie électorale.
00:26:54Et au regard de ce qui est en train
00:26:56de se passer en Israël,
00:26:58notamment au regard de ce qu'on a vu cette nuit,
00:27:00au regard de la douleur des familles, des otages,
00:27:02au regard de la douleur d'un peuple, de nos compatriotes,
00:27:04de confessions juives en France,
00:27:06ce qui s'est passé,
00:27:08son élection et le positionnement
00:27:10d'un parti politique,
00:27:12d'un grand parti politique français, quoi qu'on en pense,
00:27:14qui fait des scores importants
00:27:16lors des dernières échéances électorales,
00:27:18doit nous questionner
00:27:20sur
00:27:22la tournure
00:27:24que prend parfois le débat français.
00:27:26Karim Aloum, c'est bien d'entendre votre région
00:27:28dire ça, quand même.
00:27:30Ça fait plaisir d'entendre dire qu'effectivement
00:27:32Rima Hassan est
00:27:34les partisans du chaos,
00:27:36elle représente le Hamas au Parlement européen,
00:27:38elle représente les terroristes,
00:27:40les barbares islamistes en France,
00:27:42et elle a été choisie par qui ?
00:27:44Par M. Mélenchon. Pourquoi M. Mélenchon
00:27:46a toujours cherché le chaos dans ce pays ?
00:27:48Il l'a théorisé, il a pris une personne
00:27:50qui va importer le conflit israélien-palestinien
00:27:52en France, et il l'a réussi
00:27:54et une façon de capter aussi
00:27:56l'électorat islamiste, l'électorat
00:27:58qui déteste la République, qui déteste la démocratie,
00:28:00cette femme, effectivement,
00:28:02je le rappelle, qui a voté
00:28:04même au Parlement européen contre la libération
00:28:06de Boualem-Sensal, et je dis,
00:28:08cette femme, elle est représentante
00:28:10du Hamas. Le Hamas, c'est quoi ?
00:28:12C'est une organisation barbare
00:28:14qui, on l'a vu aujourd'hui,
00:28:16hier, ils ont remis même des corps.
00:28:18Et comme ils se moquent des palestiniens,
00:28:20ils se moquent des israéliens. Ils ont
00:28:22déterré un corps, ils l'ont mis dans une...
00:28:24Voilà. C'est pas trop ce qui s'est passé. Alors, eux,
00:28:26ils expliquent, le Hamas a fait un communiqué il y a quelques instants,
00:28:28ils disent qu'il y a pu y avoir une erreur.
00:28:30C'est une horreur.
00:28:32Le Hamas est capable...
00:28:34Jean-Marc Randini,
00:28:36le Hamas est capable de tout,
00:28:38d'une organisation barbare.
00:28:40Quand je dis qu'ils se moquent des israéliens,
00:28:42des palestiniens, ils se moquent des lettres humaines.
00:28:44Donc, ils sont capables de mettre
00:28:46une autre personne...
00:28:48On va en parler dans un instant, mais je voudrais qu'on reste sur votre région
00:28:50et ce qu'elle dit, parce qu'elle ose le dire quand même,
00:28:52Rima Hassan est la porte-parole du Hamas. André Bercoff, elle a raison.
00:28:54Écoutez, je crois que
00:28:56le Hamas avait déjà quelques autres portes-paroles.
00:28:58Moi, je ne dirais pas ça. Moi, je dirais que
00:29:00c'est plus grave que ça. C'est cette
00:29:02justification absolue, par exemple,
00:29:04c'est intéressant, ce matin, il y avait
00:29:06dans une autre station,
00:29:08il y avait
00:29:12la...
00:29:14Manon Aubry.
00:29:16Manon Aubry.
00:29:18Et c'est très intéressant. On lui disait, voilà,
00:29:20sur ce radio, et on lui disait
00:29:22est-ce que vous êtes prêts
00:29:24à dire quand même que vous n'êtes pas d'accord
00:29:26avec Rima Hassan ?
00:29:28Non, elle ne pouvait pas dire qu'elle n'était pas d'accord.
00:29:30C'est-à-dire qu'il y a une espèce de consensus
00:29:32dans ce parti et dans cette
00:29:34mouvance, en disant, oui, mais attendez,
00:29:36on va vous parler des soixante mille morts de Gaza.
00:29:38Ce n'est pas convenant. Bien sûr
00:29:40qu'il y a eu des choses terribles, mais
00:29:42je veux dire, cette espèce
00:29:44d'incapacité
00:29:46ou de non-volonté absolue
00:29:48de dire que, par exemple, le Hamas, c'est un mouvement terroriste.
00:29:50Non, parce qu'ils disent
00:29:52que c'est un mouvement de résistance.
00:29:54Mais que Manon Aubry, Rima Hassan
00:29:56ou M. Mélenchon
00:29:58nous disent que le Hamas
00:30:00ou le djihad islamique, c'est un mouvement de résistance.
00:30:02Un mouvement de résistance.
00:30:04Parce qu'ils résistent. Non, c'est pas un mouvement
00:30:06de résistance. C'est un mouvement islamique.
00:30:08C'est un mouvement terroriste. Ils disent tous la même chose.
00:30:10Donc ils sont en solidaire entre eux. Ils sont en solidaire
00:30:12dans l'infamie.
00:30:14Oui, elle dit aussi
00:30:16ce que nous décrivons depuis des mois
00:30:18que c'est un instrument de conquête
00:30:20politique et électorale. C'est vraiment du développement politique.
00:30:22Bien sûr
00:30:24qu'elle est porte-parole. Bien sûr qu'elle est militante.
00:30:26Elle est députée française au Parlement européen.
00:30:28Il faut se rappeler quand même. Donc c'est la France qui parle aussi
00:30:30en soutien du Hamas au Parlement européen
00:30:32parmi d'autres représentants européens
00:30:34dans l'enceinte démocratique
00:30:36de ce continent, de cette union
00:30:38de 27 pays. Maintenant, ce qui est
00:30:40plus grave pour moi encore, c'est que
00:30:42s'il y a cette stratégie de LFI,
00:30:44s'il y a cette volonté de coller
00:30:46au basque du Hamas
00:30:48à décrire finalement
00:30:50que ce parti est un pari. Enfin, que ce mouvement
00:30:52est un mouvement de résistance face à
00:30:54terrible Israël. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que
00:30:56ça parle à la clientèle politique
00:30:58électorale en France.
00:31:00Donc à des Français qui vont
00:31:02voter à des élections, qui ont déjà voté des élections
00:31:04pour la France insoumise en partie, mais pas seulement.
00:31:06Et qui sont là potentiellement
00:31:08pour la France insoumise. Des gens
00:31:10qui expriment ça aussi. Qui ont de la
00:31:12haine pour les Juifs. Qui ont de la haine pour Israël.
00:31:14Si LFI n'a aucun intérêt
00:31:16à se coller à cette bulle, si ça lui rapporte rien.
00:31:18Et ils ne transmettent que la réalité
00:31:20de la société française.
00:31:22Qu'ils vont agiter encore plus.
00:31:24Parce que leur objectif, c'est quoi ?
00:31:26C'est de faire sortir aujourd'hui
00:31:28de l'abstention électorale
00:31:30des gens qui pensent exactement pareil.
00:31:32Mais qui veulent peut-être demain venir aux élections.
00:31:34Donc c'est vraiment un marketing
00:31:36politique électoral très précis.
00:31:38Extrêmement bien conduit. Parce qu'on le voit
00:31:40au Parlement européen. Mais ils le font
00:31:42dans la rue. Ils le font dans la rue digitale.
00:31:44Juste Karim André ensuite.
00:31:46Ce sera très rapide. Au fait, dans leur stratégie
00:31:48stigmatise les musulmans. Ils considèrent les musulmans
00:31:50c'est des gens qui sont incapables de comprendre
00:31:52que les islamistes c'est des
00:31:54haineux, que les terroristes du Hamas
00:31:56c'est des gens violents. Ils considèrent
00:31:58les musulmans des gens incapables de comprendre.
00:32:00Ils les prennent pour des bébés, pour des enfants.
00:32:02Et ça, je pense que c'est de la responsabilité
00:32:04aux gens, des gens qui votent pour la France insoumise.
00:32:06Moi je m'adresse à des musulmans,
00:32:08des professions musulmanes. Je leur dis,
00:32:10voter pour la France insoumise, c'est accepter
00:32:12d'être insulté tous les jours
00:32:14parce qu'on vous prend pour des gens
00:32:16incapables de comprendre.
00:32:18Et que la majorité des musulmans qui vivent en France
00:32:20ils sont contre la violence, ils sont contre l'âme.
00:32:22Parce qu'il y a l'islam de France
00:32:24et il y a les islamistes en France.
00:32:26A qui s'adresse la France insoumise ?
00:32:28Aux islamistes de France.
00:32:30C'est aux musulmans de se démarquer.
00:32:32C'est aux musulmans de se démarquer.
00:32:34Aux musulmans de les dénoncer,
00:32:36de ne pas voter pour eux.
00:32:38C'est de leur responsabilité.
00:32:40Les musulmans de France ont une responsabilité aujourd'hui.
00:32:42C'est de se démarquer,
00:32:44de considérer que la France insoumise n'est pas
00:32:46un parti républicain, n'est pas un parti démocratique.
00:32:48Les musulmans, il faut le faire,
00:32:50il faut le dire, il faut s'adresser.
00:32:52Moi je m'adresse à mes compatriotes d'origine
00:32:54de Confession musulmane.
00:32:56Nous supposions, parce qu'il y a ceux qui ne le sont pas, mais il faut le considérer.
00:32:58Mais assumons
00:33:00notre responsabilité devant l'histoire.
00:33:02On ne peut pas accepter
00:33:04de vivre dans un pays démocratique,
00:33:06un pays laïque. Nous sommes venus en France.
00:33:08On a été accueillis, on est heureux.
00:33:10J'adore ce pays.
00:33:12Je me battrai pour ce pays.
00:33:14Il ne faut pas voter pour les gens qui veulent détruire la République
00:33:16et qui votent pour la démocratie
00:33:18et qui votent
00:33:20et qui disent que les barbares du Hamas
00:33:22je m'adresse à la communauté algérienne.
00:33:24Vous avez vu ce qu'il s'est passé dans votre pays.
00:33:26Plus de 200 000 morts.
00:33:28Plus de 200 000 morts.
00:33:30Il n'y a pas une seule famille qui n'a pas
00:33:32une victime de terrorisme en Algérie.
00:33:34Ne votez pas pour ces gens-là.
00:33:36Ils font honte à la République, ils font honte à la France
00:33:38et ils vous insultent.
00:33:40Il est fort le discours
00:33:42de Carnavalo.
00:33:44Franchement, bravo.
00:33:46C'est courageux parce qu'on imagine
00:33:48les répercussions pour vous à titre personnel.
00:33:50En plus, on connaît ça.
00:33:52Je voudrais suivre ce discours
00:33:54tout à fait cohérent et courageux
00:33:56pour nous adresser
00:33:58aussi à ces politiques
00:34:00qui mettent de l'huile sur le feu.
00:34:02A ceux dont vous avez parlé.
00:34:04Mais qui sont là et qui sont là
00:34:06pour des raisons à la fois
00:34:08purement électoralistes mais aussi
00:34:10pour des raisons politiques.
00:34:12Pour des raisons idéologiques.
00:34:14Ça veut dire, nous sommes effectivement
00:34:16nous la France, on s'en fout, on est internationaliste
00:34:18on veut la révolution mondiale.
00:34:20Donc qui est aujourd'hui la révolution mondiale ?
00:34:22Hier c'était les vietnamiens, avant hier c'était les africains
00:34:24aujourd'hui c'est les palestiniens.
00:34:26Donc on joue avec, on se prend
00:34:28un objet et on en fait
00:34:30un objet de conquête électorale
00:34:32alors vraiment, sans aucun
00:34:34scrupule, avec un cynisme total.
00:34:36Ce sont les islamo-gauchistes.
00:34:38Et c'est ceux-là
00:34:40aussi qu'il faut combattre.
00:34:42Je pense qu'on a tort de transférer
00:34:44les problèmes qui se passent en Palestine
00:34:46avec des répercussions
00:34:48sur des questions politiques
00:34:50pour savoir qui ont...
00:34:52Moi j'ai une pensée
00:34:54toute simple pour les victimes.
00:34:56Ça fait 500 jours que ces gens-là
00:34:58sont pris en otage
00:35:00dans des conditions qu'on ignore totalement.
00:35:02On attend encore la libération de 70 ans.
00:35:04On sait un peu déjà, il y a eu une procédure.
00:35:06Il y aurait officiellement une trentaine de morts.
00:35:08On commet des erreurs
00:35:10sur la restitution des corps.
00:35:12Non, on ne commet pas des erreurs.
00:35:14Excusez-moi, je n'appelle pas ça des erreurs.
00:35:16Je reprends le mot, la terminologie.
00:35:18Oui, mais moi je ne reprends pas la terminologie du Hamas.
00:35:20Excusez-moi, je ne reprends pas la terminologie du Hamas.
00:35:22C'est notre responsabilité de ne pas reprendre ça.
00:35:24C'est notre responsabilité de ne pas reprendre ça.
00:35:26C'est honteux.
00:35:28Alors justement, sur ce corps
00:35:30et sur ce drame terrible
00:35:32parce que déjà c'est un drame, on l'a vécu en direct hier.
00:35:34On a vécu cette restitution.
00:35:36Si vous étiez avec nous, on a vu le chemin
00:35:38qui a été pris par les véhicules
00:35:40qui rentraient en Israël.
00:35:42On avait froid dans le dos en regardant ça
00:35:44et on apprend donc ce matin que le corps
00:35:46qui devait être celui de Chiri Bibas
00:35:48n'est pas ce corps-là.
00:35:50Les analyses ADN l'ont montré, c'est le corps
00:35:52d'aucun otage israélien.
00:35:54Ensuite, on va en Israël en direct.
00:35:56L'horreur semblait avoir atteint son paroxysme.
00:35:58Il n'en est rien.
00:36:00Selon les autorités israéliennes,
00:36:02le corps de Chiri Bibas
00:36:04n'a pas été restitué à l'état hébreu hier
00:36:06comme ce devait être le cas.
00:36:08Cette dépouille n'appartient
00:36:10à aucun otage israélien enlevé
00:36:12le 7 octobre 2023.
00:36:14L'état hébreu accuse également
00:36:16les terroristes d'avoir tué les enfants
00:36:18en Bibas en captivité, quelques jours à peine
00:36:20après leur enlèvement.
00:36:22Selon l'évaluation des autorités compétentes
00:36:24et sur la base des renseignements disponibles,
00:36:26Ariel et Kfir Bibas ont été brutalement tués
00:36:28en captivité en novembre 2023
00:36:30par des terroristes palestiniens.
00:36:32Contrairement aux précédentes libérations,
00:36:34le pays qui a retrouvé les siens
00:36:36a laissé place à l'effroi pour le peuple israélien hier.
00:36:38Le pays est fou de rage,
00:36:40a martelé le premier ministre Benyamin Netanyahou
00:36:42après ses mises en scène
00:36:44abjectes du Hamas.
00:36:46Mises en scène qui pourraient remettre sérieusement
00:36:48en question les négociations
00:36:50sur une deuxième phase de l'accord
00:36:52entre les terroristes et l'état hébreu.
00:36:54Le Hamas doit libérer demain
00:36:56six nouveaux otages vivants
00:36:58contre des prisonniers palestiniens.
00:37:00On part tout de suite en direct en Israël.
00:37:02Fabrice Selsner, envoyé spécial de CNews
00:37:04avec les images de Sacha Robin.
00:37:06Fabrice Selsner, on parle de colère
00:37:08et de sidération quand même
00:37:10place des otages par rapport à ce qui se passe.
00:37:14Oui Jean-Marc, on voulait
00:37:16vous montrer cette image avec Sacha Robin
00:37:18qui résume un peu cette nouvelle apprise
00:37:20dans la nuit. Ces trois portraits,
00:37:22Ariel Bibas, Kfir Bibas et Odette Lipschitz
00:37:24exposés depuis ce matin
00:37:26sur la place des otages.
00:37:28Il manque Chiri Bibas dont le corps n'a pas été
00:37:30reconnu à l'institut médico-légal.
00:37:32Et quand on interroge les gens dans la rue,
00:37:34on peut ressentir la colère et la stupeur des Israéliens.
00:37:36C'est une réponse qui n'amène
00:37:38que des questions, m'a dit une femme
00:37:40qui partait à son travail ce matin.
00:37:42Et à l'instant, on a rencontré Keren,
00:37:44une mère de famille, venue déposer des fleurs
00:37:46sous ses portraits. Je vais vous citer ses propos.
00:37:48C'est une tragédie, j'ai des enfants
00:37:50qui ont le même âge, je n'arrive pas à y croire.
00:37:52Même en arrivant en Israël,
00:37:54ils ne sont pas avec leur mère.
00:37:56Alors vous voyez ici sur cette place des otages
00:37:58où des milliers de personnes étaient réunies
00:38:00hier soir, le monde attend
00:38:02une réponse quant au sort
00:38:04de Chiri Bibas.
00:38:06Merci beaucoup Fabrice Elsner, en direct de la place des otages
00:38:08à Tel Aviv avec les images de Sacha Robin.
00:38:10On ne va pas très loin d'où vous êtes,
00:38:12à 30 kilomètres au nord de Tel Aviv.
00:38:14On va retrouver David Antonelli qui est
00:38:16président de l'association Corse Israël
00:38:18et consultant stratégique.
00:38:20Bonjour, merci d'être avec nous David.
00:38:22C'est une horreur absolue.
00:38:24Ce matin, je pense que vous êtes
00:38:26comme nous tous, c'est-à-dire
00:38:28c'est entre la colère et le dégoût au fond.
00:38:32C'est exactement ça, c'est-à-dire qu'il y a
00:38:34une grande colère aujourd'hui
00:38:36et d'ailleurs, comme l'a expliqué
00:38:38votre journaliste lorsqu'il a
00:38:40interviewé cette jeune femme
00:38:42à Tel Aviv, c'est-à-dire qu'on pouvait
00:38:44s'imaginer que l'horreur, il y avait des limites dans l'horreur
00:38:46mais là, c'est-à-dire que le Hamas
00:38:48a dépassé
00:38:50ce qui était encore
00:38:52pour nous quelque chose
00:38:54qui était inimaginable, c'est-à-dire de voir rentrer
00:38:56après
00:38:58des mois et des mois de guerre
00:39:00et 500 jours de captivité
00:39:02les corps du petit Kfir
00:39:04et de son frère Ariel, tout d'abord
00:39:06qui n'ont même pas finalement, dans l'horreur
00:39:08eux qui ont été, en plus
00:39:10c'est confirmé par l'armée, par l'institut
00:39:12médico-légal de Tel Aviv
00:39:14ils ont été massacrés
00:39:16par les terroristes du Hamas
00:39:18donc un petit enfant de 9 mois
00:39:20et son frère de 3 ans. Imaginez un petit peu
00:39:22dans l'horreur, c'est-à-dire qu'on pensait
00:39:24que le nazisme, finalement, on avait tourné une page
00:39:26avec un degré dans l'horreur
00:39:28c'est-à-dire que le Hamas continue
00:39:30sur la même ligne des nazis
00:39:32c'est-à-dire qu'il n'y a pas de limites
00:39:34dans l'horreur et le cynisme
00:39:36et pour couronner le tout
00:39:38Shiri n'est pas rentré, c'est-à-dire que là
00:39:40Jean-Marc, ce qui est grave, c'est qu'il y a deux options
00:39:42et pour le Hamas qui a confirmé justement
00:39:44avoir volontairement, tout à l'heure il y avait
00:39:46un intervenant sur votre plateau qui a dit que c'était une erreur
00:39:48c'est pas d'erreur, le Hamas a confirmé
00:39:50il a vendu le corps de Shiri volontairement
00:39:52parce que celle-ci, tout simplement, Jean-Marc
00:39:54a été massacrée, certainement
00:39:56et donc, eux, dans leur stratégie
00:39:58de mise en scène théâtrale
00:40:00comme ils font depuis quelques semaines
00:40:02avec chaque fois des parties d'otages
00:40:04qui reviennent, et il faut cette mise en scène
00:40:06théâtrale de ces monstres
00:40:08donc, bien entendu, c'était un problème
00:40:10de rendre un corps certainement
00:40:12j'ose même pas imaginer
00:40:14j'ose même pas imaginer le corps de Shiri
00:40:16qui passe aujourd'hui, Jean-Marc, dans quel état peut-être
00:40:18se trouver, on n'a pas encore plus d'informations
00:40:20là-dessus, mais on en aura certainement très bientôt
00:40:22ça c'est le premier point
00:40:24une des questions que j'ai envie de vous poser quand même
00:40:26c'est quand on voit cette manipulation
00:40:28déjà, enfin, moi je suis très choqué
00:40:30je le dis depuis hier et je comprends qu'on ait envie
00:40:32de récupérer les corps de ces enfants
00:40:34et de cette maman
00:40:36mais moi je suis très choqué qu'on échange
00:40:38des corps contre des prisonniers
00:40:40qui sont accusés, qui sont condamnés
00:40:42et qui sont vivants, mais voilà, après ça c'est
00:40:44un choix
00:40:46c'est un choix politique, j'ai envie de dire
00:40:48et je comprends aussi que retrouver
00:40:50les corps c'est important dans la religion
00:40:52juive, mais est-ce qu'il faut continuer
00:40:54à dialoguer avec ces gens-là, est-ce qu'il faut
00:40:56continuer à faire ces échanges, quand on voit
00:40:58quel point ils
00:41:00méprisent
00:41:02les otages, ils méprisent
00:41:04le respect, ils méprisent la mort
00:41:06ils méprisent les corps, ils méprisent la vie
00:41:08ils sont contre la vie
00:41:10est-ce qu'il faut continuer, David, à parler
00:41:12avec ces gens-là, et à échanger
00:41:14Non, Jean-Marc, je suis totalement d'accord
00:41:16avec vous, absolument, bien entendu
00:41:18que non, et moi d'ailleurs je faisais partie
00:41:20des voix qui sont majoritaires en Israël
00:41:22qui ont jamais justement voulu, malgré tout
00:41:24ce que vous avez évoqué, bien entendu, dans le judaïsme
00:41:26cette... on fait passer la vie
00:41:28avant tout, mais lorsqu'on a affaire
00:41:30à des monstres, à des barbares, à un moment donné
00:41:32il faut savoir changer de logiciel parce que sinon
00:41:34bien entendu on s'en sortira jamais, mais aujourd'hui
00:41:36je peux vous dire une chose
00:41:38il y a eu des mots très forts du
00:41:40ministre de la Défense, M. Israël Katz
00:41:42qui a parlé de vengeance, M. Netanyahou aussi
00:41:44qui a dit que finalement
00:41:46là on ne sait même pas s'il y aura la phase 2
00:41:48parce que là ça allait beaucoup trop loin
00:41:50et en réalité, Jean-Marc, là il faudrait une punition
00:41:52aujourd'hui Israël n'est même plus dans le devoir
00:41:54comme on dit toujours de se défendre, on n'est même plus là
00:41:56parce que ça, bien évidemment, on a besoin de l'autorisation de personnes
00:41:58pour le faire, mais on a le devoir
00:42:00aujourd'hui Israël a le devoir d'éradiquer
00:42:02les gens qui ont commis ces monstruosités
00:42:04et je rappelle, Jean-Marc, que
00:42:06souvent on focalise sur le Hamas
00:42:08mais la famille Bibas
00:42:10a été capturée par des civils
00:42:12la population civile de Gaza est en symbiose
00:42:14avec le Hamas et devra payer aussi le prix
00:42:16alors le plan Trump sera peut-être la punition
00:42:18parce qu'à un moment donné, cette population doit payer
00:42:20les atrocités, l'horreur
00:42:22et on sait que nos soldats, chaque fois
00:42:24qu'ils sont rentrés dans des maisons à Gaza, non seulement
00:42:26ils ont participé au kidnapping
00:42:28ils ont aidé et en plus on sait
00:42:30à quel point l'idéologie, justement, est
00:42:32barbare et monstrueuse puisqu'on trouvait des livres de
00:42:34Mein Kampf un petit peu sur toutes les tables de nuit
00:42:36de ces familles palestiniennes
00:42:38donc ils devront devoir payer le prix
00:42:40aujourd'hui Israël est dans le devoir de faire payer ces monstruosités
00:42:42et on ira jusque là
00:42:44David, je me permets juste de relativiser un peu
00:42:46ce que vous dites, même si je comprends la colère
00:42:48qu'il y a aujourd'hui en Israël, certaines familles
00:42:50sont coupables, une partie de la population
00:42:52est coupable, on ne peut pas juste
00:42:54jeter tout le monde, et c'est notre rôle
00:42:56et c'est mon rôle de modérateur dans cette émission
00:42:58d'apporter cette précision et quand on y va
00:43:00On va modifier ça, c'est sûr
00:43:02Voilà, mais juste
00:43:04c'est compliqué, vous comprenez que c'est compliqué
00:43:06tout le monde est coupable
00:43:08c'est juste ça
00:43:10c'est mon rôle et je suis là pour ça aussi
00:43:12pour apporter cette petite modération
00:43:14Merci en tout cas David, c'est très clair
00:43:16ce que vous dites et on sent que ce qui s'est passé
00:43:18ce qui se passe ce matin
00:43:20ce n'est pas neutre et ça risque de faire basculer
00:43:22aussi les choses dans la suite
00:43:24du processus et on comprend pourquoi
00:43:26Je vous en prie
00:43:28Justement par rapport à ça, merci
00:43:30parce qu'on ne l'a pas évoqué, mais ce qui risque de se passer
00:43:32par rapport à certaines sources que j'ai
00:43:34au niveau sécuritaire, c'est que là on a vraiment un gros problème
00:43:36avec la phase 2, parce que pourquoi
00:43:38parce que d'ailleurs il y a eu ce qui vient de se passer
00:43:40ce qui est au delà de l'entendement dans l'horreur
00:43:42déjà, d'une, et surtout
00:43:44par rapport aux ces fameux intermédiaires
00:43:46qui sont dans les négociations
00:43:48le Qatar et l'Egypte, si le Qatar et l'Egypte
00:43:50Jean-Marc aujourd'hui ne comprennent pas
00:43:52que dans les étapes suivantes
00:43:54le Hamas devra à un moment donné
00:43:56ne plus être là à Gaza et qu'il n'y aura plus de force armée
00:43:58même intermédiaire, il ne peut plus
00:44:00avoir de discussion avec qui que ce soit
00:44:02donc Israël devra aller jusqu'au bout
00:44:04Merci beaucoup, David Antonelli
00:44:06toujours très intéressant de vous avoir et d'avoir
00:44:08votre analyse, parce que
00:44:10vous l'analysez, vous parlez avec vos tripes
00:44:12également puisque vous vivez en Israël
00:44:14merci beaucoup d'avoir été avec nous
00:44:16Karim Maloung, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:44:18Oui, parce que ces scènes obscènes qu'on a vues
00:44:20de la remise des dépouilles
00:44:22montrent une seule chose, le vrai visage
00:44:24de l'islamisme
00:44:26le vrai visage du Hamas
00:44:28le vrai visage, pas uniquement du Hamas
00:44:30le vrai visage du Hamas, du djihad islamique, de Hezbollah
00:44:32tous les islamistes qu'il y a dans cette zone
00:44:34et dans le monde, se comportent de cette manière
00:44:36ils ne respectent pas les morts
00:44:38ils ne respectent pas les vivants
00:44:40ça c'est un point, le deuxième point, hier il y a eu
00:44:42des attentats aussi sur les autobus
00:44:44mais pourquoi il y a
00:44:46au moment où il y a un cessez-le-feu
00:44:48allez-y, on va voir les images
00:44:50des attentats pendant que vous en parlez
00:44:52Pourquoi, en période de cessez-le-feu
00:44:54que l'Occident
00:44:56les Etats-Unis
00:44:58l'Egypte, le Qatar ont imposé
00:45:00pour libérer les otages parce que c'est une responsabilité
00:45:02morale de libérer les otages
00:45:04ils ont fait des attentats
00:45:06parce que les islamistes considèrent
00:45:08un cessez-le-feu comme motif de
00:45:10frustration, ils ne savent faire que
00:45:12la guerre, le Hamas ne fera
00:45:14que la guerre, il ne fera absolument rien
00:45:16on ne peut pas transformer
00:45:18des islamistes
00:45:20terroristes en mouvements pacifistes
00:45:22démocratiques, non, leur objectif
00:45:24c'est la destruction d'Israël
00:45:26et de tuer le maximum de juifs
00:45:28et toute personne et tout Etat
00:45:30qui souhaite discuter avec eux
00:45:32ils vont se mordre les doigts, tout simplement
00:45:34la seule solution, c'est la destruction
00:45:36du Hamas et des islamistes
00:45:38à Gaza, il n'y a pas de paix
00:45:40il n'y aura pas de démocratie
00:45:42il n'y aura pas de sécurité dans cette zone
00:45:44tant que le Hamas, il y a des islamiques
00:45:46ils sont dans la bande de Gaza
00:45:48Voilà, on voit les images, je vous l'ai demandé il y a 10 minutes, elles arrivent enfin
00:45:50les images de cet attentat
00:45:52qui a eu lieu hier, justement avec
00:45:54ces bus qui ont explosé
00:45:56heureusement, ça a explosé alors que les bus étaient vides
00:45:58puisque normalement c'est des bombes qui devaient exploser
00:46:00ce matin, Jean-Christophe
00:46:02Là, il n'y a pas de bouclier antimissile, on est dans l'acte terroriste
00:46:04on a des producteurs de la terreur, ce qui fait référence
00:46:06à ce qu'on disait tout à l'heure, nous on a des commerçants
00:46:08politiques de la haine
00:46:10mais ça s'appuie sur cette production
00:46:12de la terreur, cette production de la terreur
00:46:14elle a besoin d'exister en permanent, je suis assez d'accord
00:46:16si le fil est rompu
00:46:18il faut retrouver, on le disait tout à l'heure
00:46:20le puits de l'horreur n'a pas de fond
00:46:22là pour le coup, cette fois-ci, on invente un nouveau corps
00:46:24mais évidemment que c'est stratégisé
00:46:26évidemment que c'est un acte géopolitique
00:46:28évidemment que c'est quelque chose qui vient
00:46:30rompre le processus
00:46:32parce qu'on est dans du rapport de force, mais c'est un rapport de force
00:46:34qui a pour objectif, effectivement
00:46:36de continuer cette espèce de combat
00:46:38qui est celui de la haine des uns
00:46:40contre les autres, et celui de la destruction en tout cas
00:46:42pour le Hamas, l'Etat d'Israël
00:46:44ça pose la question aujourd'hui
00:46:46très concrètement, ça veut dire que dans un contexte
00:46:48où déjà on est très déboussolé dans la zone
00:46:50d'ailleurs, sur les rapports géopolitiques
00:46:52vous avez un effort qui est fait par le monde arabe
00:46:54en ce moment, qui se réunit
00:46:56à plusieurs reprises pour trouver une solution et un plan
00:46:58qui rappelle l'idée qu'il faut un
00:47:00Etat palestinien avec l'Etat israélien
00:47:02mais qui en même temps, dans ce contexte-là, celui de
00:47:04le Hamas, c'est pas son intérêt, son intérêt c'est
00:47:06de continuer à troubler la situation
00:47:08et le faire de manière tellement
00:47:10horrible, si vous voulez, que vous sidérez, parce que
00:47:12là où c'est intéressant, c'est que la communauté musulmane
00:47:14dans son ensemble, évidemment, ne suit
00:47:16pas ça, mais malgré tout
00:47:18il y a un acte d'impulsion
00:47:20et il y a un écho extrêmement puissant
00:47:22pas en Europe, mais en Asie, pas seulement
00:47:24en Europe, je veux dire, mais en Asie et partout ailleurs
00:47:26où le monde musulman est présent, en faveur,
00:47:28si vous voulez, de cette technique et cette stratégie
00:47:30Alors attendez,
00:47:32Claude Butin et André Bercoff
00:47:34Claude Butin et André Bercoff, on fera la conclusion
00:47:36Moi je pense qu'il faut
00:47:38l'horreur à ses limites aussi
00:47:40Avant, on parlait d'une phase 1
00:47:42et d'une phase 2, avant de passer
00:47:44à la phase 2 maintenant, il faut être monté
00:47:46On est dans un système de surenchère
00:47:48Il faut exiger
00:47:50immédiatement la libération
00:47:52de tous les otages détenus
00:47:54par le Havas, je sais pas, ils sont à peu près
00:47:56environ 70, d'après ce que
00:47:58j'ai vu, et avant d'entreprendre
00:48:00quoi que ce soit, parce que c'est fini ces libérations
00:48:02au compte goût, ce cinéma
00:48:04Maintenant, si on veut passer à la phase
00:48:062, il faut exiger la libération
00:48:08de tous les otages
00:48:10Ça sera très insuffisant
00:48:12Je vais faire l'interdiction
00:48:14Quelqu'un qui arrive à faire taire
00:48:16André Bercoff ?
00:48:18Il y a deux choses
00:48:20Il y a deux choses quand même
00:48:22qui vont nous relier
00:48:24à Ayange, mais d'abord
00:48:26il faut quand même pas oublier, et c'est vraiment le problème
00:48:28on était tous, c'est moi le premier
00:48:30pour les deux états, il y a un
00:48:32état palestinien et il y a un état à côté
00:48:34d'Israël, mais
00:48:36qu'il n'y aura pas d'état palestinien
00:48:38sans que le monde arabe n'ait reconnu
00:48:40de façon sûre l'existence d'Israël
00:48:42Il n'y aura pas effectivement de paix
00:48:44sans qu'il y ait un état palestinien, mais aujourd'hui
00:48:46il y a un autre problème, c'est que
00:48:48à partir du moment où on estime que
00:48:50il n'y a pas de sanction totale
00:48:52aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ?
00:48:54C'est l'enseignement de la haine, non pas
00:48:56l'enseignement du mépris, qui date de
00:48:58Hassan el-Banna et des frères musulmans
00:49:00À partir du moment où vous avez, et non pas
00:49:02tout l'islam, loin de là, mais l'islamisme
00:49:04politique qui a dit, n'oubliez pas
00:49:06pas un centimètre carré
00:49:08de terres non arabes et non musulmanes
00:49:10Pourquoi ? Mais c'est pas nouveau
00:49:12On oublie le
00:49:147ème siècle, ça a
00:49:16toujours existé, il y a des volontés
00:49:18de conquête. La volonté de
00:49:20conquête aujourd'hui, elle est monopolisée
00:49:22par les islamistes. Beaucoup de gens
00:49:24ne sont pas là-dessus, d'ailleurs, vous parlez de ce qui se passe
00:49:26dans le monde arabe, mais si on oublie
00:49:28que pour un certain nombre de gens
00:49:30il n'est pas question
00:49:32Je vous rappelle qu'hier, à la République démocratique
00:49:34du Congo, il y a eu 70 chrétiens
00:49:36décapités dans une église que personne
00:49:38ne parle. En RDC,
00:49:40soixante mille personnes
00:49:42et il y a eu ça. Bon, ça veut dire
00:49:44qu'il y a un problème, il y a ce problème
00:49:46là, qui est ce problème de
00:49:48l'un. Non pas de la haine, mais du
00:49:50rejet de l'autre.
00:49:52Et puis...
00:49:54Et enfin,
00:49:56franchement, et là on revient à Iange
00:49:58ça n'a rien à voir, c'est pas
00:50:00en qualité, en quantité. Mais encore une fois
00:50:02où sont les sanctions ? Si on ne
00:50:04va pas jusqu'au bout d'éliminer
00:50:06la haine, évidemment qu'il y a des dommages
00:50:08des dommages terribles, des dommages civils
00:50:10mais enfin, écoutez, à un moment donné
00:50:12si vous vous prêchez la haine
00:50:14et la tentation de la haine et la culture
00:50:16de la mort, et on a connu ça dans les années
00:50:1830, dans les années 40, bien avant,
00:50:20et bien voilà.
00:50:22On avance, parce qu'on ne va pas y aller.
00:50:24On a beaucoup de sujets à faire. On va revenir en France
00:50:26si vous voulez bien, et on va parler de drogue
00:50:28et on va parler de sanctions, justement. Alors, là on a trouvé
00:50:30une façon de sanctionner, c'est sanctionner
00:50:32plus durement les consommateurs
00:50:34Ça se passe à Strasbourg, et c'est les consommateurs
00:50:36qui sont ciblés. Comme on n'arrive pas
00:50:38à prendre les réseaux, comme on n'arrive
00:50:40pas à sanctionner assez fortement les réseaux, on s'attaque
00:50:42aux consommateurs. Ça se passe à Strasbourg
00:50:44avec des patrouilles qui vont chercher les consommateurs
00:50:46et qui leur mettent des amendes à 20 balles
00:50:48Enfin non, un peu plus, mais regardez.
00:50:50Prise en flagrant délit
00:50:52d'usage de stupéfiants, cet individu
00:50:54n'a pas échappé à la vigilance
00:50:56des policiers et devra payer
00:50:58une amende de 200 euros.
00:51:00À Strasbourg, les forces de l'ordre
00:51:02se déploient épisodiquement pour
00:51:04confronter et réculpabiliser les consommateurs
00:51:06de drogue. L'idée, c'est d'avoir une
00:51:08réponse qui concerne à la fois les vendeurs
00:51:10de produits stupéfiants et les consommateurs
00:51:12puisque c'est de leur montrer que
00:51:14s'il n'y a pas de consommateurs, il n'y a pas de trafic
00:51:16donc ils sont aussi responsables et qu'à ce titre
00:51:18ils encourt une sanction pénale.
00:51:20Responsabiliser les consommateurs
00:51:22pour limiter le nombre de dégâts et de victimes
00:51:24causés par le narcotrafic.
00:51:26Tel est l'enjeu de ces patrouilles.
00:51:28Selon les derniers chiffres de l'Observatoire français
00:51:30des drogues et des tendances addictives
00:51:32publiés en janvier, 50% des 18-64 ans
00:51:34ont déjà consommé du cannabis
00:51:36et 900 000 personnes
00:51:38en consomment quotidiennement.
00:51:40Il y a une augmentation pour tout type
00:51:42de produits stupéfiants, de plus de 10%
00:51:44pour le cannabis et face à cette augmentation
00:51:46on se doit de réagir
00:51:48pour que les consommateurs
00:51:50prennent conscience qu'en achetant
00:51:52ils alimentent des trafics
00:51:54qui occasionnent énormément de dégâts.
00:51:56D'après la Cour des comptes,
00:51:58cinq ans après son lancement,
00:52:00le plan national anti-stupéfiants présente
00:52:02des résultats mitigés.
00:52:04Les habitants, souvent désabusés
00:52:06de ces quartiers gangrénés par le trafic,
00:52:08craignent que ces patrouilles ponctuelles
00:52:10ne changent pas grand chose.
00:52:12Claude Butin, est-ce que sanctionner
00:52:14les consommateurs c'est la solution pour vous ?
00:52:16Je vais vous dire pourquoi.
00:52:18Parce que ça va être encore un problème
00:52:20au niveau de l'exécution.
00:52:22Il va falloir demander aux policiers
00:52:24de distinguer les consommateurs
00:52:26et de donner un lien correctionnel.
00:52:28Le système de défense consiste à
00:52:30tous ceux qu'on interpelle en possession de drogue
00:52:32à dire c'est pour ma consommation personnelle.
00:52:34Moi je suis un consommateur,
00:52:36je ne suis pas un trafiquant.
00:52:38En fait ça va être très difficile à mettre en application.
00:52:40C'est toujours au niveau de l'exécution
00:52:42des décisions de justice.
00:52:44Excusez-moi Claude Butin,
00:52:46c'est aussi parce que vous ne sanctionnez pas assez.
00:52:48C'est aussi parce que le petit chouf
00:52:50qui commence le deal,
00:52:52vous ne sanctionnez pas assez,
00:52:54si vous tapiez dès le début
00:52:56et si vous tapiez fort dès le début,
00:52:58peut-être que les gens feraient un peu plus attention.
00:53:00Alors là c'est encore un autre débat.
00:53:02On a commencé en première année
00:53:04de licence en droit.
00:53:06Ce n'est pas en étant plus sévère qu'on va régler le problème.
00:53:08Ah bon ?
00:53:10Alors on ne risque pas de le régler
00:53:12parce qu'on est loin d'être plus sévère.
00:53:14En attaquant les causes.
00:53:16Je prends un exemple.
00:53:18Les policiers ils n'arrêtent même plus les petits jeunes qui font les chouf
00:53:20parce que vous les remettez en liberté tout de suite,
00:53:22on a voulu
00:53:24arrêter la prostitution en pénalisant
00:53:26les clients, les prostituées.
00:53:28Mais je suis d'accord avec vous.
00:53:30Je suis d'accord.
00:53:32C'est pour ça qu'il faut attaquer ceux qui font le deal,
00:53:34il faut attaquer ceux qui travaillent contre ces gens-là
00:53:36et pas les consommateurs.
00:53:38Mais alors, vous savez,
00:53:40vous parlez,
00:53:42vous parlez avec les policiers, vous les connaissez les policiers.
00:53:44Ils vous disent tous la même chose.
00:53:46Les petits choufs, les petits dealers, on ne les arrête même plus
00:53:48parce que les juges les remettent en liberté tout de suite.
00:53:50Quand vous avez
00:53:52quelques grammes de cannabis, condamner quelqu'un,
00:53:54ça va dépendre du casier judiciaire,
00:53:56ça va dépendre des circonstances, ça va dépendre
00:53:58de la situation, de la personnalité.
00:54:00Du temps, s'il pleut,
00:54:02s'il fait froid dehors.
00:54:04Les éléments matériels, les éléments intentionnels de l'infraction
00:54:06et puis il se prononce, il apprécie, encore il a la liberté
00:54:08d'apprécier.
00:54:10C'est le laxisme judiciaire que tout le monde dénonce.
00:54:12Vous savez, ça dépend
00:54:14de quel côté on se place, du côté de la barre.
00:54:16C'est laxisme pour
00:54:18les victimes qui n'ont jamais assez.
00:54:20Et puis c'est trop simple.
00:54:22– Il n'y a pas de laxisme de la justice.
00:54:24– Ah non, je ne suis pas d'accord.
00:54:26Regardez l'état des prisons, regardez les gens
00:54:28qui sont condamnés, regardez le nombre
00:54:30de condamnations, il n'y a pas de laxisme.
00:54:32– Il n'y a pas de laxisme de la justice.
00:54:34Écoutez-moi, ce qu'on va faire,
00:54:36c'est qu'on va faire une pause et on va reparler après.
00:54:38Parce qu'il n'y a pas de laxisme de la justice, ça je vous entends.
00:54:40Ça, ça m'intéresse vraiment.
00:54:42Alors on va faire la pub, on fait le CNews Info
00:54:44et puis Claude Butin-Magistrat va venir sur ce plateau
00:54:46les yeux dans les yeux nous dire
00:54:48qu'il n'y a pas de laxisme de la justice.
00:54:50À tout de suite.
00:54:55Lors du jugement pour l'institut Trisque
00:54:57qui avait frappé l'une de ses élèves de 3 ans à Paris,
00:55:00la vidéo dévoilée en septembre dernier
00:55:02a suscité une vague d'indignation.
00:55:04L'accusé qui dit regretter son geste
00:55:06risque jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
00:55:104 ans renouvelables en prison de haute sécurité,
00:55:12généralisation des visioconférences
00:55:14pour éviter les sorties,
00:55:16fouilles systématiques au parloir
00:55:18et prison coupée de toute communication
00:55:20avec l'extérieur.
00:55:22C'est le plan de Gérald Darmanin
00:55:24pour lutter contre le narcotrafic.
00:55:26Plan dévoilé à nos confrères du Figaro
00:55:28et qui fera l'objet d'un débat au Parlement
00:55:30le 17 mars prochain.
00:55:32Et puis les députés adoptent la taxe Zucman.
00:55:34Ce texte à l'initiative des écologistes
00:55:36vise à instaurer un impôt plancher
00:55:38sur le patrimoine
00:55:40des 0,01% des contribuables
00:55:42les plus riches de France.
00:55:44Une mesure qui devra ensuite recevoir
00:55:46le feu vert du Sénat.
00:56:12En fait, sérieusement,
00:56:14d'abord il ne faut pas généraliser
00:56:16évidemment on ne dit pas tous les magistrats sont laxistes
00:56:18toute la justice est laxiste
00:56:20toute façon la généralisation est abusive
00:56:22et fausse. Mais quand même
00:56:24vous le savez très très bien
00:56:26monsieur le magistrat, vous le savez très très bien
00:56:28pour des raisons X et Y
00:56:30encore une fois, qu'il y a un certain
00:56:32nombre de choses, je ne parle pas seulement de la consommation
00:56:34de drogue, on parle de la criminalité
00:56:36etc.
00:56:38Très sincèrement, il n'y a pas
00:56:40vous interrogez n'importe qui
00:56:42il n'y a pas un problème
00:56:44où on ne sait pas, et ce n'est pas que les policiers
00:56:46qui vous le disent, les maires, etc.
00:56:48qu'il y a des gens qui sont arrêtés
00:56:50et on leur dit
00:56:52travaux d'intérêt général
00:56:54etc. alors qu'ils ont tabassé
00:56:56alors qu'ils ont violé, etc.
00:56:58Attention, je ne parle pas ce qui se passe
00:57:00à Angleterre et en Allemagne.
00:57:02Je vais prendre deux exemples, si vous voulez, moi il y a deux exemples en vous écoutant
00:57:04on va être concret.
00:57:06Un jeune en moto qui fonce
00:57:08sur un policier, ça s'est passé la semaine dernière
00:57:10le jeune
00:57:12il ressort, il n'a rien
00:57:14c'est honteux
00:57:16c'est honteux
00:57:18alors que le policier
00:57:20est tombé, le policier est allé à l'hôpital, il n'a rien
00:57:22un médecin qu'on avait en direct
00:57:24dans cette émission il y a une semaine, il se fait casser la gueule
00:57:26par un patient
00:57:28le mec qui lui a cassé la gueule, il a 15 jours
00:57:30de travaux d'intérêt général, c'est pas du laxisme ça ?
00:57:32Si, il y a des aberrations
00:57:34j'emmarque moi en tant que professionnel
00:57:36du droit, j'ai siégé pendant
00:57:38j'ai jugé des milliers de...
00:57:40Non mais vous êtes corporatiste, vous défendez votre profession, mais bien sûr
00:57:42mais il peut y avoir
00:57:44disons entre guillemets
00:57:46le mot, je reprends le mot, erreur
00:57:48mais notre système de droit est bien fait, lorsqu'on n'est pas
00:57:50content, lorsqu'on n'est pas satisfait d'une décision
00:57:52de justice, on a des voies de recours
00:57:54si le magistrat s'est trompé
00:57:56parce que, alors, se prononcer sur un dossier
00:57:58quand on n'en a pas eu connaissance, moi je veux avoir les pièces du kit
00:58:00excusez-moi un mec qui se fait casser la gueule
00:58:02excusez-moi un médecin qui se fait casser la gueule
00:58:04qui a le visage démonté
00:58:06et le mec qui se prend 15 jours de travaux d'intérêt généraux
00:58:08j'ai pas besoin de dossier
00:58:10moi j'ai pas besoin de dossier
00:58:12et le dossier c'est quoi ?
00:58:14vous allez lui trouver quoi comme excuse ?
00:58:16monsieur le magistrat, vous allez lui trouver quoi comme excuse au mec ?
00:58:18ah mais je trouve pas d'excuses à personne
00:58:20bon bah alors donc c'est pas 15 jours
00:58:22quand on casse la gueule à quelqu'un
00:58:24et un médecin, excusez-moi
00:58:26parle sur le fond du problème
00:58:28moi je vais vous poser la question
00:58:30qui juge les juges ?
00:58:32pourquoi il n'y a pas de
00:58:34contre-pouvoir, il n'y a pas
00:58:36non, non, non, vous le savez très bien
00:58:38l'affaire Dutrot, le juge Burgot
00:58:40quand il y a eu l'affaire Dutrot, je prends une gueule
00:58:42qui n'a rien à voir, tout le monde la connait l'affaire Dutrot
00:58:44il a été transféré
00:58:46attendez, le juge qui offrait
00:58:48sa fille de 12 ans aux internautes
00:58:50pour qu'il la viole
00:58:52il a eu quoi comme sanction ?
00:58:54il y a des recours maintenant, vous savez qu'on peut saisir
00:58:56le conseil supérieur de la magistrature
00:58:58n'importe quel justiciable
00:59:00aussi le comportement
00:59:04pour moi, cher Claude, ce qui est terrible
00:59:06alors parlons pas de corporation, mais cette communauté
00:59:08si vous voulez, qui est un des
00:59:10espaces du régalien, qui est défendue
00:59:12qui est protégée, heureusement, heureusement
00:59:14qui est protégée dans le sens où la justice est indépendante
00:59:16maintenant c'est la justice qui est rendue
00:59:18le juge est là comme un intermédiaire du peuple
00:59:20en république, il est intermédiaire du peuple
00:59:22il doit penser à représenter
00:59:24et à rendre la justice pour le peuple
00:59:26pas pour, et au nom du peuple
00:59:28c'est les deux, parce que si vous voulez
00:59:30on est dans un contexte aujourd'hui où on a professionnalisé
00:59:32oui d'accord, on a idéologisé
00:59:34en partie, il faut le dire, on n'est pas
00:59:36généralisé, c'est aussi
00:59:38une réalité, il y a aujourd'hui des études
00:59:40qui sont faites très concrètement sur le personnel
00:59:42judiciaire, et vous le faites sur les
00:59:44positionnements idéologiques, politiques
00:59:46les comportements, on le connait, on le sait
00:59:48c'est renseigné, documenté, c'est pas une accusation
00:59:50tout le monde a le droit d'être de gauche, de droite, de faire ce qu'il veut
00:59:52évidemment, mais ça oriente quand même
00:59:54une partie des décisions de justice
00:59:56parce que là, pour le coup, on peut généraliser
00:59:58la réalité c'est que la majorité du contexte
01:00:00est quand même pour une version de la société
01:00:02ça c'est pas juste, si vous voulez, vous pouvez pas être
01:00:04juge et politique, vous devez être
01:00:06juge et défenseur des sociétés françaises
01:00:08et du peuple français, et ça c'est la dérive du moment
01:00:10on peut pas être juge et parmaçon, on peut pas être juge et tout ça
01:00:12vous entendez normalement
01:00:14la justice elle est rendue au nom des français
01:00:16on est d'accord
01:00:18c'est sur la formule
01:00:20donc comment vous expliquez qu'aujourd'hui les français disent
01:00:22la justice est laxiste, les policiers
01:00:24disent la justice est laxiste
01:00:26il n'y a que vous, les juges, qui dites
01:00:28oh non, nous on est durs
01:00:30comment vous expliquez ce décalage ?
01:00:32de l'intérieur je vois que la justice n'est pas laxiste
01:00:34je suis scandalisé notamment par des décisions
01:00:36qui ont été rendues, alors autant dans un sens
01:00:38vous avez cité des affaires là c'est scandaleux
01:00:40je le dis franchement, mais autant aussi des fois
01:00:42je me dis mais attendez, là ils ont forcé
01:00:44là ils ont incarné
01:00:46vraiment dans le sens inverse
01:00:48qu'est-ce qu'il s'est passé, qu'est-ce qu'il y a dans le dosier
01:00:50pour qu'on arrive à de telles aberrations
01:00:52mais si on n'est pas content d'une décision de justice
01:00:54on peut alors
01:00:56si un magistrat a confortablement
01:00:58qui ne correspond pas
01:01:00à sa fonction
01:01:02il peut toujours saisir le conseil supérieur de la magistration
01:01:04il risque quoi le magistrat ?
01:01:06il risque des sanctions
01:01:08c'est comme moi, moi je suis
01:01:10alors là vous me faites mal parce que c'est moi
01:01:12qui ai écrit un livre sur ne faites jamais confiance
01:01:14à la justice
01:01:16rendez-vous la défendée
01:01:18je suis seul dans mon procureur
01:01:20Paris
01:01:22on va parler des ventes à la sauvette
01:01:24à Paris, sur le champ de Mars
01:01:26vous savez il y a des ventes à la sauvette
01:01:28ça s'est calmé pendant les Jeux Olympiques, c'était formidable
01:01:30c'était beau Paris, il y avait des policiers partout
01:01:32c'était formidable, les Jeux Olympiques
01:01:34c'est terminé, tout le monde est revenu sur le champ de Mars, regardez
01:01:50contre la vente à la sauvette, une activité illicite
01:01:52qui porte atteinte à l'ordre public
01:01:54nuit à l'économie locale et met en péril
01:01:56la sécurité des consommateurs
01:01:58des ventes illégales
01:02:00une occupation de l'espace public qui l'est tout autant
01:02:02et qui dérange particulièrement les riverains
01:02:04aujourd'hui il y a
01:02:06beaucoup plus de policiers
01:02:08mais les vendeurs sont toujours présents
01:02:10et les joueurs de bento sont aussi présents tous les jours
01:02:12donc en fin de compte, qu'est-ce qui a bougé depuis les JO
01:02:14mais depuis un an, deux ans, trois ans
01:02:16pas grand chose, c'est le jeu
01:02:18du chat et la souris
01:02:20qu'est-ce que vous pouvez faire, quand ils sont là
01:02:22ça fait le ménage, dès qu'ils ont le dos tourné
01:02:24les gens sont là
01:02:26et encore plus nombreux, si vous ne fermez pas
01:02:28le champ de Mars et que vous mettez un policier
01:02:30tout le temps, c'est insoluble
01:02:32une situation bien comprise par les forces
01:02:34de l'ordre qui ne se limite pas à la répression
01:02:36la préfecture de police précise
01:02:38que des dispositifs d'accompagnement
01:02:40sont mis en place pour les personnes
01:02:42en situation de précarité
01:02:44on est en direct avec Fabien Bauguet
01:02:46délégué Alliance Police 75
01:02:48bonjour, merci d'être en direct avec nous
01:02:50est-ce qu'au fond, il y a de l'impuissance
01:02:52par rapport à ce qui se passe
01:02:54et ces vendeurs à la sauvette ?
01:02:56Alors de l'impuissance
01:02:58je ne dirais pas ça, nos collègues
01:03:00que ce soit du 7e arrondissement
01:03:02ou des équipages périphériques
01:03:04et renforts amenés par la préfecture de police
01:03:06luttent à longueur de journée
01:03:08et ce H24
01:03:10avec tous les moyens qui sont mis en oeuvre
01:03:12nous avons été confrontés
01:03:14à un souci
01:03:16suite, si vous voulez
01:03:18à la piétonnisation du pont
01:03:20qui se trouve juste devant ce secteur là
01:03:22ce qui fait que ça nous amène
01:03:24à un flux important de touristes
01:03:26un afflux
01:03:28forcément conséquent
01:03:30de délinquants et une certaine
01:03:32frange de délinquance sur le secteur
01:03:34et bien évidemment, tous les vendeurs sauvettes
01:03:36se sont installés là puisque c'est là
01:03:38que la population qui peut acheter
01:03:40leurs produits se trouve en plus grand nombre
01:03:42mais est-ce qu'il ne suffit pas de faire...
01:03:44vous voyez les images là
01:03:46ce sont des images tournées en plein jour
01:03:48vous avez vu dans notre reportage des images tournées la nuit
01:03:50en fait, ils sont partout
01:03:52ils sont tout le temps
01:03:54et je pense qu'il y a un problème de moyens parmi les forces de l'ordre
01:03:56il ne s'agissait pas de mettre en cause
01:03:58les forces de l'ordre et le travail qu'elles font
01:04:00il y a un problème de moyens, il y a un problème d'effectifs
01:04:02mais ça paraît incroyable
01:04:04qu'on n'arrive pas à contrôler ça
01:04:06on est au pied de la tour Eiffel
01:04:08le monument le plus visité de France
01:04:10il y a des milliers, des millions de touristes
01:04:12qui viennent chaque année et on leur dit
01:04:14clairement qu'on est incapable d'arrêter ces ventes à la sauvette
01:04:16avec ces tours Eiffel par terre
01:04:18c'est terrible en fait
01:04:20alors qu'il suffirait de mettre des policiers sur place
01:04:24alors effectivement on a eu l'effet Jio
01:04:26où on avait une
01:04:28population
01:04:30professionnelle en nombre
01:04:32très très exhaustif
01:04:34par rapport à la normalité
01:04:36j'ai envie de vous dire du quotidien
01:04:38mais évidemment
01:04:40malgré le travail acharné
01:04:42de nos collègues
01:04:44le volume de ces vendeurs sauvettes
01:04:46le passage et le turnover
01:04:48de ces vendeurs causent évidemment
01:04:50tous ces troubles et oui
01:04:52au niveau moyen il faudrait qu'on retrouve
01:04:54un nombre
01:04:56de fonctionnaires de police
01:04:58égal à celui qu'il y avait pendant les Jeux Olympiques
01:05:00pour pouvoir réellement bloquer le secteur
01:05:02oui évidemment
01:05:04Merci beaucoup Fabien Boguet délégué Allianz Police 75
01:05:06d'avoir été avec nous
01:05:08Karim Aloum
01:05:10ce n'est pas des vendeurs à la sauvette
01:05:12ce sont des mafias
01:05:14ce sont des entreprises qui fonctionnent
01:05:16ils sont à Montmartre, à Versailles, Champs de Mars
01:05:18le Louvre, ils sont partout
01:05:20ce n'est pas des individus qui veulent gagner leur vie
01:05:22c'est des mafias comme le trafic de drogue
01:05:24ils sont partout, la même marchandise
01:05:26les mêmes personnes
01:05:28des esclaves, vous avez raison
01:05:30des esclaves
01:05:32ce sont des étrangers, ce sont des gens
01:05:34de la population irrégulière
01:05:36quelque part on assiste, on tolère
01:05:38une forme d'esclavage en France
01:05:40sur les quartiers
01:05:42où il y a des touristes
01:05:44je dirais autre chose, ce n'est pas le plus grand problème
01:05:46de la violence ou bien le plus grand problème
01:05:48des français, c'est très facile
01:05:50il suffit de mettre 2-3 policiers
01:05:52au Champs de Mars
01:05:54il faut arrêter de dire que c'est facile, on ne le fait pas
01:05:56il faut le faire
01:05:58pourquoi pendant les Jeux Olympiques
01:06:00on n'a plus entendu parler
01:06:02de l'autorité
01:06:04l'autorité
01:06:06alors moi je vais vous dire
01:06:08je me mettrais un bébol
01:06:10très sincèrement
01:06:12je ne mettrais pas sur le même plan
01:06:14le Fintanil et la Tour Eiffel
01:06:16je ne mettrais pas sur le même plan
01:06:18les vendeurs sur lesquels on ne fait rien
01:06:20je préfère que la police soit au fait
01:06:22qu'une jeune fille veuille aller à Paris
01:06:24dans les grandes villes, circuler, sans se faire tabasser
01:06:26ou violer
01:06:28excusez-moi
01:06:30mais on a un sentiment d'insécurité
01:06:32mais on ne met pas tout sur le même plan
01:06:34mais en même temps vous vous rendez compte que c'est un peu la pagaille
01:06:36partout, on a le sentiment que rien n'est respecté
01:06:38dans toutes les villes du monde, les villes touristiques
01:06:40ils ont des vendeurs à la sauvette
01:06:42partout
01:06:44dans toutes les villes du monde
01:06:46c'est pas vrai
01:06:48on lutte contre ça alors
01:06:50ils ont qu'on autorise les vendeurs à la sauvette
01:06:52leur puissance étant totale
01:06:54on se concentre là-dessus
01:06:56et ben voilà
01:07:00cher André
01:07:02désolé de vous contredire mais c'est pas vrai dans toutes les grandes capitales du monde
01:07:04et même en Europe
01:07:06c'est vrai, vous allez à Londres
01:07:08j'étais à Venise
01:07:10j'étais à Venise
01:07:12c'est un tel marché
01:07:14c'est une île touristique
01:07:16Londres c'est une ville comparable à celle de Paris
01:07:18vous avez dans d'autres pays du monde des cas où c'est tout à fait maîtrisé
01:07:20et complètement maîtrisé
01:07:22parfois c'est un peu loin, c'est compliqué pour ces dites mafias
01:07:24et moi c'est ça qui m'interpelle
01:07:26c'est qu'on est dans un système
01:07:28qui certes est moins important
01:07:30que le trafic de drogue ou de personnes
01:07:32mais c'est du trafic de personnes aussi
01:07:34c'est du trafic de personnes
01:07:36parce qu'en réalité ces gens-là ils n'ont pas le choix
01:07:38c'est l'exploitation de la misère
01:07:40et on le laisse faire chez nous devant nos plus beaux monuments
01:07:42devant notre patrimoine, devant l'endroit où on dit
01:07:44nous on est la capitale des droits de l'homme et ainsi de suite
01:07:46c'est pas acceptable
01:07:48et qui plus est, en plus derrière tout ça
01:07:50il y a aussi une criminalité dont on ne parle pas
01:07:52c'est une enquête qui attaque autour de ces endroits-là
01:07:54parce que c'est dans un endroit où on s'arrête
01:07:56ça crée une ambiance en fait
01:07:58ça crée une capacité d'eux, mais je vous le redis pour moi
01:08:00le scandale c'est ce pays qui accepte
01:08:02ces trafics d'êtres humains
01:08:04parce que c'est aussi un trafic d'êtres humains
01:08:06qui fait recette
01:08:08sur notre patrimoine
01:08:10c'est mondial
01:08:12c'est pas seulement
01:08:14c'est mondial, il faut l'accepter
01:08:16il ne faut pas l'accepter
01:08:18moi qui voyage beaucoup
01:08:20c'est pas mondial, c'est faux
01:08:22laissez le parler
01:08:24laissez parler le magistrat
01:08:26laissez parler la justice
01:08:28qui voyage
01:08:30moi je voyage pas mal
01:08:32je vois, c'est un peu partout
01:08:34sauf dans
01:08:36sauf dans certains pays
01:08:38en Europe complètement
01:08:40c'est un touriste
01:08:42vous allez à Dubaï
01:08:44vous allez à Oman
01:08:46vous allez dans ces pays-là
01:08:48c'est pas comparable à Paris
01:08:50c'est pas comparable à Paris
01:08:52c'est horizontalisé
01:08:54c'est occidental, c'est européen
01:08:56Londres ça n'existe pas
01:08:58tu l'as pas
01:09:00tu l'as pas
01:09:02je vous paye le voyage
01:09:04Christophe, je vous paye le voyage à Londres
01:09:06on y va tous les deux
01:09:08il veut payer
01:09:10il a raison, il n'y a pas les monuments
01:09:12il n'y a pas les gens par terre
01:09:14il n'y a pas les gens par terre à Londres
01:09:16il y a un mois, à Hyde Park
01:09:18il y a les vendeurs à la sauvette
01:09:20vous n'avez pas les grands monuments
01:09:22à Piccadilly
01:09:24écoutez, franchement
01:09:26on vient de parler de Haïange, je ne parle pas d'Israël
01:09:28et compagnie, vous voyez ce qui se passe
01:09:30là on est en train de passer un quart d'heure
01:09:32non mais c'est du trafic d'êtres humains
01:09:34ah oui, mais vous
01:09:36vous interdisez notre immigration
01:09:38vous savez quoi André Bercoff, le problème c'est que vous commencez
01:09:40vous commencez par accepter ça
01:09:42vous acceptez ça
01:09:44vous vous dénoncez le laxisme
01:09:46vous dénoncez le laxisme et vous parlez de la vie
01:09:48il est laxiste
01:09:54attendez, c'est extraordinaire
01:09:56vous commencez par Haïange, vous êtes là tous en train de lui dire
01:09:58c'est pas possible, vous parlez de nos classes
01:10:00et puis vous parlez
01:10:02demandons de nous tout réfléchir
01:10:04c'est le quotidien
01:10:06bon week-end à tous
01:10:08on se retrouve lundi
01:10:10à lundi, silencieux et prudent