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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00 [Générique]
00:00:04 - Mardi 23 avril 2024, Morandini Live numéro 1425, bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:10 Tout d'abord, trois visages ce matin, les trois visages des trois otages français encore détenus par le Hamas.
00:00:17 C'est aujourd'hui leur 200e jour de détention.
00:00:20 Il faut absolument continuer à penser à eux, à ne pas oublier le calvaire qu'ils vivent au quotidien.
00:00:27 Ces trois otages français font partie des 101 otages qui sont encore retenus.
00:00:32 C'est un otage de toute nationalité qui manque encore aujourd'hui à leur famille, à leurs proches.
00:00:38 Nous pensons très fort à eux ce matin.
00:00:42 Dans le reste de l'actualité, nous irons dès le début de Morandini Live en direct à Bordeaux,
00:00:46 où l'enquête concernant Kenji Jirac se poursuit et beaucoup de questions sur la version donnée par le chanteur
00:00:51 concernant sa grave blessure par arme à feu.
00:00:53 D'ailleurs, c'est une enquête pour homicide volontaire qui a été ouverte.
00:00:57 Homicide volontaire et non pas accident, nous ferons le point en direct.
00:01:01 Les équipes de France 2 de leur côté se sont rendues sur les lieux du drame
00:01:04 pour tenter de trouver des témoignages sur cette soirée.
00:01:07 Mais sur place, c'est la loi du silence.
00:01:10 Absolument personne ne veut répondre aux journalistes.
00:01:13 La zone est restée bouclée toute la journée par les gendarmes qui ont commencé sur place leurs investigations
00:01:18 et retrouvé dans un buisson un pistolet de type Colt 45 comme celui-ci.
00:01:23 C'est avec une arme du même modèle que l'artiste dit s'être blessé en la manipulant.
00:01:28 Mais les enquêteurs n'écartent aucune piste.
00:01:31 Et de son côté, TF1 est allé à 200 kilomètres de là, en Dordogne, près de Bergerac,
00:01:35 dans le camp où le chanteur a grandi.
00:01:37 Ou comme on peut l'imaginer, l'émotion est très forte depuis hier matin.
00:01:41 Alors forcément, ici, beaucoup d'émotion à l'annonce de son hospitalisation.
00:01:47 On a eu de la peine, on a eu très peur ce matin.
00:01:49 Oui, on a grandi ensemble ici, on a fait pas mal de choses.
00:01:52 Et bon, j'espère que c'est pas fini encore quand même.
00:01:55 Et j'espère qu'on va le revoir surtout, au plus vite, il sera sorti de l'affaire.
00:01:58 On est tout coeur avec toi, Kenji !
00:02:01 Voilà, on y revient en direct dans un instant en particulier sur l'enquête
00:02:04 pour tenter de comprendre ce qui s'est vraiment passé.
00:02:07 Jean-Luc Mélenchon était hier soir en meeting à Sciences Po,
00:02:09 si les choses se sont bien passées dans l'amphi.
00:02:11 À l'extérieur, la situation était plus tendue.
00:02:13 Des militantes du collectif Nemesis sont venues brandir des panneaux
00:02:16 avec écrit "voile = soumission" et elles scandaient des slogans
00:02:21 "tout le monde déteste les islamistes"
00:02:23 et en face des militants insoumis, leur ont répondu avec des slogans
00:02:27 qui disaient "abat les fascistes".
00:02:30 Les Mélicistes ce sont les mêmes !
00:02:33 Dégage ! Et les filles, ta gueule !
00:02:35 Ce sont les mêmes !
00:02:36 Vous détestez les femmes, vous les défendez sur toi,
00:02:39 vous aussi, vous ne représentez pas les femmes !
00:02:42 Ils sont les mêmes !
00:02:43 Vous avez délaissé la somme de femmes !
00:02:45 Les Mélicistes ce sont les mêmes !
00:02:45 Ils avaient enlevé la forme de nos femmes !
00:02:48 Ils sont les mêmes !
00:02:50 Lâche-moi !
00:02:52 Lâche-moi !
00:02:54 Tu fais quoi ?
00:02:56 Tu fais quoi ?
00:02:58 Tu fais quoi là ?
00:03:00 C'est mon pote !
00:03:02 Voilà, Yalice Cordier que vous venez de voir sur ces images
00:03:05 du collectif Nemesis sera en direct avec nous dans cette émission.
00:03:08 La violence des jeunes qui revient dans l'actualité avec Gabriel Attel
00:03:11 qui a décidé de remettre justement l'autorité à l'ordre du jour.
00:03:14 Alors où sont les parents de ces jeunes et que font-ils ?
00:03:17 Quotidien sur TMC est allé hier soir à la rencontre de ces jeunes à Viry-Châtillon
00:03:21 en leur demandant si les parents étaient au courant des violences
00:03:25 et des affrontements qui se déroulaient parfois entre eux.
00:03:28 Moi personnellement, ma mère, je pense qu'elle est au courant.
00:03:32 Moi, pour mon cas, à moi, ouais.
00:03:33 Qu'est-ce qu'elle fait pour vous empêcher de vous bagarrer ?
00:03:36 Elle me fait la morale, des fois elle me prouve de sortie.
00:03:38 Quand ma mère elle parle, moi j'écoute.
00:03:40 Certains, il y a certains qui racontent.
00:03:42 Oui, il y en a qui n'écoutent pas, mais moi quand ma mère elle me parle, j'écoute, c'est important.
00:03:44 Qu'est-ce qui déclenche justement la violence ?
00:03:46 Soit ça commence sur les réseaux, soit ils frappent un pote à nous, ça dépend.
00:03:50 Ça ne veut pas dire du tout.
00:03:52 Alors la solution est-elle le couvre-feu pour que les jeunes dans ces quartiers restent chez eux ?
00:04:05 C'est en tout cas la solution choisie par Robert Ménard à Béziers
00:04:08 où le couvre-feu est en place depuis cette nuit, BFM ce matin.
00:04:12 Là on est sur un secteur où il y a des mineurs de moins de 13 ans
00:04:16 et qui servent régulièrement pour le trafic de drogue.
00:04:18 Mais la nuit dernière, les rues sont désertes.
00:04:21 Ce soir, ce n'est pas la fin de semaine, ce n'est pas vendredi,
00:04:24 donc il y a peu de jeunes dans les rues, beaucoup moins que d'habitude.
00:04:29 Le maire de Béziers était également sur le terrain cette nuit.
00:04:32 En 2014, il avait instauré un couvre-feu similaire,
00:04:35 invalidé par le Conseil d'État dix ans plus tard.
00:04:38 Selon Robert Ménard, le contexte a changé.
00:04:41 Robert Ménard, vous l'entendrez dans cette émission.
00:04:44 Un couvre-feu, c'est également la méthode choisie en Guadeloupe
00:04:47 pour rétablir l'ordre et le préfet explique pourquoi cette décision est efficace.
00:04:51 Un couvre-feu qui commence ce soir à 20h, qui concerne l'ensemble des mineurs.
00:04:56 Attention, mineurs non accompagnés.
00:04:58 Entre 20h et 5h du matin, les bornes horaires sont parfaitement justifiées
00:05:03 parce qu'on constate que près de la moitié des faits de délinquance
00:05:07 commis par les mineurs le sont entre 20h et 22h.
00:05:09 Le jeune qui sera interpellé ou qui sera reconnu dans la rue
00:05:14 par les forces de police entre 20h et 5h
00:05:17 sera ou ramené chez lui s'il est à quelques mètres de son domicile
00:05:20 ou ramené au commissariat de police où on appellera ses parents
00:05:23 pour qu'ils viennent le chercher.
00:05:25 En toute logique, de moins en moins de gens veulent aller travailler
00:05:27 dans ces quartiers difficiles.
00:05:29 C'est le cas par exemple des concierges qui sont souvent menacés
00:05:32 dans ces quartiers et qui ne veulent plus aller dans ces cités.
00:05:36 Gardien d'immeuble, un métier à risque dans certains quartiers.
00:05:39 Au premier rang, pour observer les délinquances,
00:05:42 un concierge a récemment été victime d'une agression
00:05:44 dans ce logement social du Val d'Oise.
00:05:46 J'ai eu des voisins à qui j'ai parlé, ils m'ont dit
00:05:49 "vous avez entendu la bagarre hier ?"
00:05:51 J'ai dit "non, j'ai entendu crier sur le parking"
00:05:54 et après ils m'ont dit "ah, parce qu'ils ont agressé le gardien"
00:05:57 et tout ça, ils lui ont arraché les cheveux.
00:05:59 Métier physiquement difficile, peur des représailles, coups,
00:06:02 les concierges sont de moins en moins nombreux en France.
00:06:05 Pour le maire de Franconville, c'est un phénomène inquiétant.
00:06:08 On a de moins en moins de gardiens d'immeuble.
00:06:10 Il n'y en a plus beaucoup aujourd'hui, on est plutôt confronté
00:06:13 à des personnes qui passent une journée ou une demi-journée
00:06:16 ou une journée et demie dans une résidence,
00:06:18 puis changent de ville, puis changent de résidence.
00:06:20 Alors quel avenir pour les jeunes dans ces quartiers ?
00:06:22 Les professeurs de Sainte-Saint-Denis estiment ne pas avoir
00:06:25 les moyens de leur donner un enseignement correct
00:06:28 et ils ont manifesté hier à Paris au Trocadéro.
00:06:31 Le plus jeune, le plus pauvre de la France hexagonale
00:06:34 et que nos élèves n'ont pas droit à la même chose
00:06:38 que sur l'ensemble de la France.
00:06:40 Comment font des élèves deux secondes pour prendre une spécialité scientifique
00:06:43 quand ils n'ont pas eu cours pendant six mois dans cette discipline-là en secondes ?
00:06:47 C'est impossible. On est en train tout simplement de sacrifier
00:06:51 une partie du territoire français.
00:06:53 Il peut y avoir des classes qui, pendant des mois,
00:06:56 n'ont pas d'enseignant dans certaines matières
00:06:59 et ça met vraiment en difficulté la réussite des élèves.
00:07:02 Parce que la réalité de la Seine-Saint-Denis c'est quoi ?
00:07:05 Ce sont des établissements dont les plafonds s'effondrent,
00:07:08 où il y a des infiltrations, des écoles qui sont infestées, nuisibles.
00:07:12 C'est aussi 60% des établissements au début de l'année
00:07:15 qui affichent au moins un enseignant, une enseignante qui n'est pas remplacée.
00:07:18 Voilà, et à propos des écoles, notez que c'est aujourd'hui
00:07:21 que s'ouvre le procès de l'homme jugé pour avoir menacé
00:07:24 le professeur au lycée Maurice Ravel et on connaît parfaitement désormais
00:07:28 le profil de cet individu qui maîtrise les réseaux sociaux.
00:07:32 Le profil de l'homme jugé pour menace de mort
00:07:35 contre le proviseur du lycée Maurice Ravel se précise.
00:07:39 Selon les informations du Parisien, il est âgé de 26 ans
00:07:42 et affirme être titulaire d'un BTS et d'un DUT.
00:07:45 Il dit avoir travaillé pour SNCF Réseau et le Paris Saint-Germain
00:07:49 comme agent d'accueil événementiel.
00:07:51 Devant les enquêteurs, l'homme s'est également présenté
00:07:54 comme un militant pro-palestinien et a déploré qu'en France
00:07:57 il n'y ait quasiment pas d'école musulmane
00:07:59 où les élèves puissent vivre pleinement leur religion.
00:08:02 Selon l'avocat du proviseur, le suspect avait donc pleinement conscience
00:08:06 de la portée de ces menaces.
00:08:08 Il a fait des études secondaires et il prétend même pouvoir
00:08:13 être un spécialiste dans le domaine de l'informatique.
00:08:16 Il connaît parfaitement le fonctionnement des réseaux sociaux
00:08:20 et par conséquent, nous sommes tout à fait pantois, inquiets.
00:08:24 Et puis dans le domaine des médias, à noter le malaise en direct
00:08:27 hier soir d'Anne-Élisabeth Lemoyne dans "C'est à vous" sur France 5.
00:08:30 Elle rentrait de vacances mais visiblement elle a eu un coup de chaud
00:08:33 et elle a dû quitter le plateau.
00:08:35 Tout s'est fait hors antenne, on a vu uniquement son retour.
00:08:38 Le 5/5 de Laurence Sénéchal.
00:08:41 Excusez, oui je vous prie de m'excuser monsieur le gouverneur,
00:08:52 j'ai eu un petit coup de chaud.
00:08:54 Mais j'ai monsieur Rquin qui est en coulisses
00:08:56 et je ne suis pas la seule apparemment.
00:08:58 Voilà, et elle va bien, c'est ça le principal.
00:09:00 Lui, il vit en permanence avec ses coups de chaud,
00:09:02 c'est Mister Audience, il laisse Kevin Vattre.
00:09:04 Hier soir en Axess, Nagui a conservé sa place de leader sur France 2
00:09:09 mais sous les 3 millions.
00:09:10 Le feuilleton de TF1, "Demain nous appartient" fait 450 000 téléspectateurs de moins.
00:09:14 Le 19/20 de France 3 n'est pas très loin derrière la une
00:09:16 et reprend un peu de couleur.
00:09:18 Sur M6, la meilleure boulangerie de France stagne
00:09:20 avec une audience correcte à 1,4 million
00:09:22 et reste devant Cetavou sur France 5
00:09:24 qui n'a pas souffert du malaise en direct d'un Elisabeth Lemoine
00:09:26 que l'on vient de voir dans le Zap de l'Actu.
00:09:28 Du côté des talk-show quotidiens sur TMC,
00:09:33 "Touche par mon poste" sur C8 sont très hauts.
00:09:35 Yann Barthez et Cyril Hanouna sont tous les deux à près de 2,4 millions
00:09:39 et c'est même un record de la saison pour Cyril Hanouna.
00:09:41 Sur France 5, Cetavou la suite repasse au-dessus du million
00:09:44 et au jeu citoyen sur France 3.
00:09:49 En prime time, France 2 décroche la place de leader
00:09:52 avec sa série "Meurtre au paradis" avec pourtant une audience moyenne à 3,1 millions.
00:09:56 Avec sa série "Les Bracelets Rouges", TF1 fait un demi-million de téléspectateurs de moins.
00:10:00 M6 arrive troisième avec "Marie au premier regard" qui réalise un score correct.
00:10:04 En revanche, la comédie de France 3 "Yaow" n'a pas du tout marché
00:10:07 avec moins d'un million et demi de téléspectateurs.
00:10:10 Mister Audience vous dit à demain.
00:10:12 Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:16 - Fabien Cotarac, bonjour. - Bonjour.
00:10:17 - Merci d'être avec nous, porte-parole du Rassemblement National
00:10:19 et président du groupe Rassemblement National d'Auvergne-Rhône-Alpes.
00:10:22 Fabien Lequeuvre, bonjour. - Bonjour.
00:10:24 - Merci d'être là, vous êtes là pour la première partie de cette émission
00:10:26 puisqu'on va parler de Kandji Girac.
00:10:28 Rachida Kaut, bonjour. - Bonjour.
00:10:29 - Conseillère municipale Renaissance, d'Ivry-sur-Seine et puis Rost, bonjour.
00:10:32 Président de Banlieue Active et réalisateur.
00:10:35 Kandji Girac, donc on va commencer parce que les choses sont en train d'évoluer
00:10:39 et cette question "Le chanteur a-t-il été en réalité victime du tentative de meurtre ?"
00:10:44 La question se pose sérieusement puisqu'une enquête a été ouverte hier soir
00:10:48 pour tentative d'homicide volontaire.
00:10:51 Volontaire, le mot est important, le rappel des faits.
00:10:54 Et puis juste après, on ira en direct à Bordeaux.
00:10:56 - Après des premiers témoignages confus et malgré la cause accidentelle évoquée par le chanteur,
00:11:01 la justice ouvre une enquête pour tentative d'homicide volontaire.
00:11:05 Ce lundi au petit matin, les gendarmes sont appelés sur cette aire d'accueil
00:11:09 pour Jean Duvoyage à Biscarrosse.
00:11:11 Le chanteur à succès, Kandji Girac, présente une plaie par balle au niveau du thorax.
00:11:16 Le projectile serait ressorti par son dos.
00:11:19 Conscient, il est transporté à l'hôpital à Pessac, en périphérie de Bordeaux.
00:11:24 L'artiste évoque auprès des enquêteurs à l'hôpital un tir accidentel
00:11:28 qu'il aurait lui-même causé alors qu'il manipulait un pistolet automatique
00:11:32 acheté dans une brocante.
00:11:34 Une arme retrouvée après les faits, dans un fossé, vidé de son chargeur.
00:11:40 Une thèse de l'accident soutenue également par des témoins sur place,
00:11:44 se prétendant comme proche du chanteur.
00:11:47 Pas d'informations en revanche sur les circonstances de l'achat de cette arme
00:11:51 et sur les raisons qui l'auraient conduite à la manipuler au milieu de la nuit.
00:11:55 Kandji Girac est sorti du bloc opératoire dans la soirée ce lundi.
00:11:59 Il devrait être entendu par les enquêteurs dès que son état de santé le permettra dans la journée.
00:12:05 Alors on part tout de suite en direct près de Bordeaux où se trouve Augustin Donadu,
00:12:09 envoyé spécial de CNews avec les images de Florian Paume.
00:12:11 Bonjour Augustin.
00:12:13 Tout d'abord, est-ce qu'on a des infos sur l'audition de Kandji Girac ?
00:12:17 Parce que certains disent que ce sera peut-être cet après-midi.
00:12:20 Est-ce qu'il y a une confirmation ou pas du tout pour l'instant ?
00:12:23 Non, aucune confirmation du parquet de Mont-de-Marsan
00:12:28 qui a indiqué hier soir dans son communiqué que l'audition de Kandji Girac
00:12:32 aura lieu seulement lorsque son état de santé le lui permettra.
00:12:37 Alors, est-ce qu'il est en bonne santé ?
00:12:39 En tous les cas, selon ses proches, oui, il va mieux.
00:12:42 Il est sorti d'affaires selon leurs mots à la sortie de l'hôpital hier soir.
00:12:46 Nous avons pu échanger brièvement avec son agent et sa mère,
00:12:50 avec Florian Paume derrière la caméra.
00:12:52 Et à leur sortie de l'hôpital, ils étaient rassurés.
00:12:55 Il est bien, il va bien, il est sorti d'affaires, ce sont leurs mots,
00:12:58 puisque Kandji Girac a été opéré.
00:13:01 On rappelle que cette balle a transpercé son thorax,
00:13:04 abîmant son diaphragme, ce sont encore ses proches qui le disent.
00:13:09 La balle est ressortie dans son dos et est passée à seulement 2 mm de sa colonne vertébrale.
00:13:14 Donc on imagine évidemment les dégâts,
00:13:17 c'est quel potentiel que le chanteur pourrait avoir,
00:13:20 et donc le temps de convalescence qu'il lui faudra pour récupérer des forces,
00:13:24 est entendu par les enquêteurs.
00:13:26 À ce stade, nous ne savons pas s'il sera auditionné aujourd'hui ou dans les prochains jours.
00:13:30 Quelle est l'ambiance sur place ?
00:13:32 On a vu que du côté du camp dans lequel il vivait, ça avait l'air un peu compliqué,
00:13:35 en tout cas pour les journalistes d'y aller, pour les journalistes de travailler.
00:13:38 C'est ce que vous ressentez également sur place ?
00:13:41 Écoutez, hier, tous ses proches, toute sa famille était à son chevet,
00:13:46 toute la journée c'était véritablement un défilé de gens du voyage
00:13:50 qui venaient avec les enfants, avec les personnes un peu plus âgées,
00:13:53 lui rendre visite. Ce matin, à notre grande surprise, personne.
00:13:57 Avec nos confrères, nous n'avons vu aucun membre de sa famille.
00:14:01 Alors sont-ils auditionnés à l'heure à laquelle on se parle par les enquêteurs ?
00:14:04 Nous l'ignorons pour le moment, mais il est vrai qu'hier,
00:14:07 c'est véritablement la loi du silence qui règne parmi cette communauté.
00:14:11 Tout le monde se refusait à commenter l'état de santé de Kenji Girac.
00:14:16 Nous avons simplement eu des bribes d'informations,
00:14:19 comme je vous les ai transmises à l'instant,
00:14:21 avec quelques informations disséminées,
00:14:25 mais sans grands détails donnés par la famille,
00:14:27 et encore moins sur le déroulé de cette soirée.
00:14:30 Ce que je peux vous dire, en revanche, c'est qu'un jeune individu
00:14:34 appartenant à la communauté des gens du voyage,
00:14:37 que l'on a rencontré très tôt dans la matinée hier,
00:14:41 nous a confié, évidemment sous anonymat, il a refusé de parler à la caméra,
00:14:46 il ne faisait pas partie de la famille de Kenji Girac,
00:14:50 mais il s'est entretenu avec son frère par téléphone,
00:14:53 et il nous a dit que dans cette nuit de dimanche à lundi,
00:14:57 l'alcool coulait à flot et qu'il y avait une certaine tension sur le camp.
00:15:02 C'est ce qu'il nous a dit, mais très rapidement,
00:15:04 il a commencé à donner une autre version,
00:15:07 peut-être pensant faire une erreur en nous donnant cette information.
00:15:12 Donc véritablement, c'est la loi du silence qui prédomine,
00:15:15 avec des versions différentes, puisque je vous le rappelle,
00:15:17 Kenji Girac, lui, n'a donc pour le moment pas encore été entendu par les enquêteurs,
00:15:20 mais selon ce qu'il aurait dit aux policiers qui sont venus lui rendre visite,
00:15:24 et aux pompiers, c'est qu'il aurait manipulé cette arme tout seul,
00:15:27 et qu'il s'agirait d'un tir accidentel.
00:15:30 Alors cette arme, a priori, elle aurait été retrouvée par les enquêteurs
00:15:33 dans un buisson, sans chargeur, sans munitions, dans la chambre de l'arme.
00:15:38 C'est véritablement une hypothèse, c'est un scénario peu probable
00:15:45 pour les enquêteurs qui travaillent à pied d'œuvre aujourd'hui,
00:15:48 encore une fois, pour tenter de dénouer le vrai du faux.
00:15:51 – Merci beaucoup Augustin Denadu, envoyé spécial dans la région de Bordeaux
00:15:54 avec les images de Florian Paume, on va parler de l'enquête, justement, Fabien Lequeuvre.
00:15:58 C'est vrai qu'hier, moi je vous ai entendu, on s'est parlé d'ailleurs en direct dans cette émission,
00:16:01 vous aviez l'air plutôt de croire, Kenji Girac, vous disiez spontanément,
00:16:05 – Évidemment, naturellement.
00:16:07 – Ça devrait être la vérité, mais honnêtement, plus les heures passent,
00:16:10 alors je ne dis pas qu'il ment, pas du tout, et ce n'est pas du tout à moi d'essayer,
00:16:13 mais plus les heures passent, on va dire que plus il y a de questions.
00:16:15 – Oui, évidemment, alors la première, la première version,
00:16:18 la toute première version hier matin, c'était évidemment l'accident domestique.
00:16:22 Bon, alors, pourquoi pas, ça peut arriver, on manipule une arme, ça peut arriver,
00:16:25 c'est arrivé plein de fois les annonces de chasse.
00:16:27 Après, on ne savait plus, on a tout entendu, c'est-à-dire qu'on entendait le guet-apens,
00:16:32 le règlement de compte, l'adultère, enfin on a tout entendu sur ces versions.
00:16:36 Maintenant, personne ne peut se prononcer.
00:16:38 – On a même parlé de tentative de suicide à certains moments.
00:16:41 – Absolument.
00:16:42 – C'était au début de la matinée, on va dire les choses parce qu'on ne l'a pas dit,
00:16:45 mais c'est ce qui nous était dit et rapporté, c'était tentative de suicide,
00:16:49 mais ça aussi, ça semble s'éloigner, a priori.
00:16:51 – Oui, alors on ne sait pas, pour le moment, moi j'ai tendance à croire l'artiste, évidemment,
00:16:54 je me dis, Kenji Girac, je connais cet homme, c'est un homme bien.
00:16:57 Bon, maintenant, la police va éclaircir les choses, à mon sens,
00:17:00 parce qu'il y a des preuves matérielles qui vont faire
00:17:03 que ça ne peut pas forcément être un accident domestique.
00:17:06 – On va parler avec vous dans un instant de l'émotion qui a déclenché cette annonce hier,
00:17:11 l'enquête d'abord, parce que c'est important de faire le point sur l'enquête.
00:17:13 Je vous propose d'écouter Michel Marie, il est journaliste, il était hier dans TPMP,
00:17:16 il a expliqué qu'il y avait au moins deux éléments qui ne collaient pas
00:17:19 dans la version de Kenji Girac concernant cet accident domestique,
00:17:23 oui parce que c'est comme ça, mais c'est-à-dire en manipulant cette arme
00:17:26 qu'il aurait achetée la veille, il se serait tiré une balle.
00:17:29 Écoutez, c'est intéressant et ensuite on en parle avec Julie Rigoulet,
00:17:31 rédactrice en chef au Nouveau Détective.
00:17:33 – Il a acheté, soit disant, cette arme, soit disant, la veille,
00:17:37 dans un vide-grenier ou dans une brocante, on n'est pas obligé de le croire,
00:17:42 mais c'est possible, dans la vie tout est possible,
00:17:46 mais moi j'ai fait pas mal de brocantes dans ma vie,
00:17:48 j'ai jamais vu d'arme à feu avant, mais peu importe.
00:17:51 On ne retrouve effectivement pas le chargeur, on retrouve l'arme cachée,
00:17:56 donc moi il y a un truc que je ne comprends pas,
00:17:59 c'est si c'est un accident, s'il se tire dessus accidentellement,
00:18:02 l'arme tombe à ses pieds et on la retrouve à ses pieds.
00:18:07 Je ne vois pas l'intérêt d'aller cacher l'arme,
00:18:09 c'est en tout cas pas lui qui a été la cacher,
00:18:11 donc il y a un truc qui ne va pas déjà à ce niveau-là.
00:18:14 Effectivement, Gilles le disait tout à l'heure, il y avait des munitions,
00:18:19 mais sur un pistolet automatique on ne voit pas,
00:18:22 s'il y a des munitions, ce n'est pas comme un revolver,
00:18:24 où on peut voir de face s'il y a les ogives qui dépassent du barillet,
00:18:28 là un pistolet automatique c'est dans le manche de l'arme,
00:18:32 dans la crosse de l'arme, qu'il se trouve le chargeur.
00:18:35 Après il raconte ce qu'il veut.
00:18:38 Il raconte ce qu'il veut, effectivement,
00:18:40 puisque c'était sa première version à priori donnée aux pompiers,
00:18:43 ce n'était même pas aux forces de l'ordre.
00:18:45 Julie Rigoulet, bonjour, rédactrice en chef au Nouveau Détective,
00:18:48 merci d'être en direct avec nous.
00:18:50 Qu'est-ce qu'on sait à l'heure qu'il est de l'enquête
00:18:52 et où en sont les enquêteurs sur ce dossier ?
00:18:55 Alors écoutez, les enquêteurs continuent de procéder
00:18:59 aux examens techniques, balistiques,
00:19:01 à auditionner tous les témoins présents sur les lieux au moment du drame.
00:19:06 On sait qu'il y avait 80 caravanes, il y a une vingtaine de témoins au moins.
00:19:10 On sait donc qu'effectivement, ce soir-là, cette nuit-là,
00:19:14 il y a eu une fête sur le camp.
00:19:19 Alors effectivement, on ne sait toujours pas, tout reste très confus,
00:19:23 c'est d'ailleurs pour ça qu'une enquête pour tentative d'homicide volontaire a été ouverte.
00:19:28 Dans ce genre de blessure par balle, on ouvre souvent au plus important
00:19:33 pour après, lorsqu'il y a une requalification,
00:19:35 il vaut mieux que ce soit moins important,
00:19:38 on commence par le plus important.
00:19:41 C'est important ce que vous êtes en train de nous dire,
00:19:43 ça veut dire que le fait que l'enquête soit ouverte
00:19:45 pour tentative d'homicide volontaire, ça ne veut pas dire forcément
00:19:49 qu'ils sont convaincus, les enquêteurs, que c'est une tentative de meurtre.
00:19:54 Ils ont ouvert le plus large possible et ensuite ils vont resserrer,
00:19:57 c'est ça ce que vous nous expliquez.
00:19:58 C'est ça d'une part, et d'autre part, pour l'instant tout est très confus.
00:20:01 Effectivement, Kenji a dit aux pompiers dans l'ambulance
00:20:06 que c'était lui, le coup était accidentel, qu'il était parti.
00:20:09 Effectivement, on va le vérifier très vite, c'est facile à vérifier.
00:20:13 On va vérifier l'angle de tir, on va vérifier la distance entre l'arme
00:20:18 et l'impact sur le corps de Kenji.
00:20:23 Donc effectivement, si c'est lui qui s'est tiré dessus accidentellement,
00:20:29 on va le voir très vite.
00:20:31 On regarde aussi s'il y a des résidus de poudre
00:20:33 et sur ses mains et sur ses vêtements, parce qu'effectivement
00:20:36 les résidus de poudre, c'est quelque chose de très volatile,
00:20:39 donc il peut partir très rapidement sur les mains,
00:20:41 mais ça reste sur les vêtements.
00:20:42 Donc on va analyser aussi les vêtements de Kenji
00:20:45 et des témoins qui étaient présents au moment du drame.
00:20:47 Et du coup, on va pouvoir refermer des portes très vite, comme ça.
00:20:51 – C'est beaucoup, je vais rigoler, rédactrice en chef au Nouveau Détective
00:20:53 pour ses précisions.
00:20:54 On va dire les choses, Fabien Le Keub, c'est que dans toutes les rédactions,
00:20:58 il y a depuis hier une version qui circule qu'on ne va pas donner,
00:21:01 mais il y a une version qui circule de la soirée.
00:21:04 Et on va dire les choses, ce n'est pas celle de Kenji qui se tire dessus.
00:21:08 C'est la version qui circule, il y a une hypothèse très claire
00:21:12 qui nous est donnée, mais on ne la donnera pas,
00:21:14 c'est aux enquêteurs de la donner.
00:21:16 Mais voilà, en tout cas on est une version.
00:21:18 Il y a eu beaucoup d'émotions après cette annonce hier,
00:21:20 parce que Kenji, il ne faut pas l'oublier,
00:21:22 c'est un des chanteurs les plus populaires du moment.
00:21:24 – C'est une vraie star de sa génération en tout cas.
00:21:26 Ses 5 millions de disques vendus, ses 6 albums sortis, dont un live d'ailleurs.
00:21:31 C'est des millions de disques, les concerts sont remplis partout là où il passe.
00:21:35 Là, il préparait d'ailleurs cette tournée du fameux 10e anniversaire de sa carrière,
00:21:39 puisque je le rappelle, il a commencé en 2014 en gagnant le concours The Voice.
00:21:43 Donc c'est-à-dire que c'est un type important dans le cœur du public.
00:21:46 Les gens l'aiment et l'émotion, on la sentait, elle était palpable hier matin.
00:21:50 Dès qu'on a annoncé qu'il avait été blessé par balle,
00:21:53 la dernière fois, le dernier meurtre on va dire important sur la planète par balle,
00:21:57 c'est John Lennon.
00:21:58 On est le 8 décembre 1981, il prend 3 balles.
00:22:00 Et encore une fois de plus, c'est parce qu'on retrouve les balles de Lennon,
00:22:04 quand John Lennon est mort, on a retrouvé 2 sur les 3 balles d'ailleurs, sur John Lennon.
00:22:08 On explique, on peut savoir l'angle de qui a tiré, qui a tiré en tout cas et de quelle manière.
00:22:12 Et c'est vrai qu'hier matin, on s'est demandé s'il allait survivre aussi.
00:22:15 Kenji, c'est aussi pour ça que l'émotion était très forte.
00:22:18 Alors il y avait eu, je le rappelle quand même, en 2016,
00:22:20 il y a une participante à The Voice aux Etats-Unis qui a été assassinée comme ça.
00:22:24 Dans un concert, on lui a tiré dessus.
00:22:26 Elle est morte.
00:22:27 C'était à Orlando.
00:22:28 Voilà, et il y avait un chanteur brésilien qui s'est fait tirer aussi sur scène.
00:22:31 Tout le monde a pensé à tous les scénarios possibles d'ailleurs dans cette histoire.
00:22:35 Et ce qui est revenu partout, alors chez tous les gens qui connaissent ce garçon,
00:22:38 c'est sa gentillesse, ouverture d'esprit.
00:22:42 Ça revient tout le temps.
00:22:44 C'est peut-être pour ça aussi que les gens sont très choqués par ce qui se passe.
00:22:46 Oui, parce que malgré la réussite, la gloire, l'argent, les millions de disques vendus,
00:22:51 ce garçon est toujours resté dans son statut familial, c'est-à-dire avec sa famille.
00:22:56 Bon, il était papa depuis janvier 2021 d'une petite Eva dont il a si bien chanté d'ailleurs.
00:23:01 Il est toujours.
00:23:02 Il est toujours.
00:23:03 Vous avez dit "il était".
00:23:04 Pardonnez-moi.
00:23:05 Il est toujours papa de cette petite Eva, etc.
00:23:08 Donc non, je pense qu'il avait gardé ce cocon familial, un peu comme Goldman
00:23:12 qui n'a jamais voulu finalement montrer l'argent, la réussite, la gloire, le succès, les millions de disques, etc.
00:23:18 Et il retournait vivre avec tous les gens avec qui il avait grandi.
00:23:22 Totalement.
00:23:23 Il était dans cette caravane.
00:23:24 Voilà.
00:23:25 Et il n'était pas dans un hôtel luxueux qu'il aurait pu prendre et qu'il aurait pu se payer sans aucun problème
00:23:28 parce qu'il a beaucoup de succès.
00:23:30 J'ai parlé souvent avec lui.
00:23:31 C'est une belle mentalité.
00:23:32 C'est vraiment un artiste majeur de talent aujourd'hui.
00:23:35 Et je pense que c'est essentiel.
00:23:37 Voilà.
00:23:38 C'est pour ça que tout le monde est abasourdi de cette nouvelle.
00:23:41 Effectivement.
00:23:42 Comment est-ce possible ?
00:23:43 Et surtout, que s'est-il passé ?
00:23:45 C'est vraiment ce matin, puisqu'on sait qu'il est sorti d'affaires, ce qui était la première question.
00:23:49 Ce matin, c'est que s'est-il passé ? Tentative de meurtre ou accident ?
00:23:53 On devrait avoir les réponses assez vite.
00:23:54 Merci beaucoup Fabien Lequeuvre, spécialiste de la chanson française.
00:23:57 Vous allez être remplacé dans un instant par Alice Cordier.
00:23:59 Autre style, autre genre.
00:24:00 Alice Cordier qui va nous rejoindre avec nous pour parler de ce qui s'est passé hier soir à Sciences Po.
00:24:05 Puisqu'elle était à la tête de ce groupe de femmes qui est allé devant Sciences Po protester contre LFI,
00:24:10 contre la présence de Mélenchon.
00:24:12 Ça, c'est un peu tendu.
00:24:13 Vous verrez les images dans un instant.
00:24:14 Vous restez avec nous tout de suite.
00:24:15 Le C News Info, et c'est avec Mickaël Dorian.
00:24:17 Selon Christian Estrosi, le couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans est une bonne mesure.
00:24:24 Interrogé par nos confrères d'RMC, le maire de Nice assure qu'il envisage de l'appliquer dans sa commune
00:24:29 et qu'il songe même à la durcir dans certains quartiers.
00:24:32 Le CNIL a enregistré un record de plaintes en 2023.
00:24:36 L'année 2024 devrait être également très dense selon la Commission nationale informatique et liberté.
00:24:42 Ces derniers mois ont notamment été marqués par les cyberattaques ayant visé France Travail
00:24:47 et deux opérateurs de tir payant via Médis et Alméris.
00:24:50 Et puis le Conseil de l'Europe et l'ONU appellent Londres à revenir sur son projet de loi
00:24:55 concernant l'expulsion de migrants illégaux vers le Rwanda.
00:24:58 Un projet approuvé cette nuit par le Parlement britannique après deux ans de débats.
00:25:02 Les premières expulsions devraient avoir lieu au mois de juillet.
00:25:06 Alice Cordier, directrice du collectif Némesis, nous a rejoint en direct.
00:25:11 Bonjour Alice, merci d'être avec nous.
00:25:13 Jean-Luc Mélenchon était donc en meeting hier soir à Sciences Po.
00:25:15 Alors les choses se sont bien passées dans l'amphi.
00:25:17 A l'extérieur, la situation était un peu plus tendue puisque des militants de votre collectif,
00:25:22 Alice, sont venus brandir des panneaux.
00:25:24 Vous étiez d'ailleurs en criant "voile = soumission".
00:25:27 Il y avait l'Uni d'ailleurs également qui était avec vous, le syndicat Uni.
00:25:30 Vous scandiez "tout le monde déteste les islamistes".
00:25:33 Et en face, vous aviez des militants insoumis qui vous ont répondu par "Abbas les fascistes".
00:25:38 Regardez.
00:25:39 [Cris de la foule]
00:26:00 [Cris de la foule]
00:26:11 On voit des images.
00:26:12 À la fin, ça a été un peu tendu.
00:26:14 Il y a eu d'autres moments de tension ?
00:26:16 Ça a été assez musclé.
00:26:18 On ne s'attendait pas à une telle violence.
00:26:20 Parce que nous, on est vraiment arrivés de façon pacifique, de façon audible certes.
00:26:23 Mais de façon totalement pacifique.
00:26:25 Parce que nous, on s'opposait au fait que Mélenchon puisse aller à Sciences Po,
00:26:28 qui est un endroit quand même de neutralité, de savoir,
00:26:30 où très peu d'hommes politiques ont le droit de venir, à part lui visiblement.
00:26:34 Et on est venus rappeler aussi qu'il y a encore quelques années,
00:26:37 pour lui, la burqa et le voile sonnaient comme obscénité ou soumission.
00:26:41 Et que du coup, selon un électorat, il adapte un petit peu son discours et le change.
00:26:45 On a vu cette évolution-là.
00:26:47 Donc nous, on est venus vraiment mettre ça en avant.
00:26:50 Et on a été confrontés en effet à des jeunes extrêmement vile-rulants,
00:26:54 des jeunes de la France Insoumise, mais pas que.
00:26:56 Il y avait aussi des jeunes d'associations pro-Palestine,
00:26:59 qui étaient là pour venir écouter Mélenchon.
00:27:02 Ce n'étaient même pas des étudiants de Sciences Po.
00:27:04 Et qui étaient d'une extrême violence à notre égard.
00:27:07 Tout simplement parce qu'on a remis en question le fait qu'au sein de la France Insoumise,
00:27:10 on ne reconnaisse pas, ou on a du mal à reconnaître d'abord les viols du Hamas.
00:27:14 Et le Hamas comme association terroriste.
00:27:16 Et nous, c'est quelque chose qui nous gêne.
00:27:18 Étant donné que Jean-Luc Mélenchon vient tenir une conférence,
00:27:20 moi je considère que c'est un métier politique en période électorale.
00:27:23 Mais en tout cas, elle a eu lieu à des jeunes, notamment à des jeunes femmes.
00:27:27 Alors qu'ils ont une position sur la question féminine et féministe
00:27:30 qui est extrêmement ambiguë en fonction du profil des agresseurs.
00:27:34 Donc nous, on est venus dire ça.
00:27:36 Comme je vous dis, et les vidéos l'ont prouvé, on est arrivés de façon pacifique.
00:27:40 On est dans une démocratie.
00:27:42 Alors que ça ne plaise pas à la France Insoumise qu'il y ait des gens qui ne sont pas d'accord avec eux.
00:27:46 C'est une chose. En revanche, on respecte les adversaires.
00:27:48 Et là, on a été confrontés à des hommes
00:27:51 qui ont commencé à être violents, à nous pousser, à nous bousculer de plus en plus fort.
00:27:55 Et s'il n'y avait pas eu, je vous le dis, les médias,
00:27:58 c'est-à-dire que là il y avait CNews, Europe 1, TF1, voilà, il y avait plein de médias qui filmaient,
00:28:02 je pense qu'en effet, cela serait soldé de façon bien plus violente que cela.
00:28:06 Voire même avec des militantes à l'hôpital, ça ne m'aurait absolument pas étonnée.
00:28:09 Donc on a été assez choqués de cette violence de leur part.
00:28:13 - Rose, qu'est-ce que vous pensez de l'action du comité Nemesis hier soir ?
00:28:16 - Moi, je n'en ai rien à faire en fait. Je m'en tape complètement.
00:28:19 - C'est-à-dire que leur message ne vous intéresse pas ?
00:28:22 - Non, mais ce n'est pas ça. Ce sont des gens qui sont dans la provocation permanente.
00:28:24 On est en France aujourd'hui, la démocratie, elle doit s'exprimer.
00:28:27 Chacun a le droit de s'exprimer.
00:28:28 - Mais c'est de la provoque ce qu'ils font, c'est ce que vous voulez dire ?
00:28:30 - Evidemment. Ils le savent très bien. Ils le savent très bien.
00:28:33 Ils sont dans la provocation permanente.
00:28:35 - Non, non, Rose, pour le coup, vous ne pouvez pas dire que c'est de la provocation.
00:28:37 - Ecoutez, je ne vous ai pas coupé, je vous ai laissé parler.
00:28:39 - Ils ne reconnaissent pas le Hamas comme un mouvement terroriste.
00:28:42 Ce n'est pas de la provocation.
00:28:44 Vous avez votre lecture des choses, il y en a d'autres qui ont d'autres lectures.
00:28:49 Après, chacun est libre d'avoir sa lecture des choses.
00:28:52 Moi, j'entends la plupart des gens que je rencontre,
00:28:55 qui ont cette tendance "mélenchoniste" ou quoi,
00:29:01 moi, c'est rare quand j'entends des gens qui me disent
00:29:04 "moi, je ne condamne pas ce qui s'est passé".
00:29:06 Tout le monde te dit "moi, je condamne".
00:29:07 Par contre, on n'oublie pas une chose,
00:29:09 c'est les raisons qui font qu'à un moment donné,
00:29:11 on est encore dans cette situation en 2024.
00:29:14 C'est-à-dire que le problème global qui se passe au Proche-Orient,
00:29:17 c'est le discours que j'entends.
00:29:18 Moi, je n'entends pas ce que vous entendez vous, soi-disant.
00:29:21 - Mais elles n'ont pas parlé que de ça.
00:29:23 Par exemple, un des slogans, c'était "voile = soumission".
00:29:26 Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
00:29:27 - C'est ce que disait Mélenchon il y a quelques années.
00:29:29 - C'est leur point de vue.
00:29:30 - Est-ce que vous êtes d'accord ? Oui, c'est bien sûr leur point de vue.
00:29:31 Mais est-ce que vous êtes d'accord ?
00:29:32 - Mais, monsieur Morandini, on a le droit de revendiquer ce qu'on veut en France.
00:29:37 - On est sur un plateau où on débat.
00:29:39 Est-ce que vous êtes d'accord avec "voile = soumission" ?
00:29:41 - Mais moi, je ne suis pas pour dire que chacun doit être libre de faire ce qu'il veut.
00:29:45 - Vous êtes très emmerdé pour répondre à ça.
00:29:46 - Bah oui, parce que...
00:29:47 - Voile = soumission, oui ou non ?
00:29:48 - Non, mais attendez, mais pourquoi ?
00:29:49 Vous croyez que la vie, c'est binaire ? C'est blanc ou noir ?
00:29:52 - On répond oui ou non. On prend des positions dans la vie.
00:29:54 - Non, mais on prend des positions.
00:29:55 - Il n'y a pas de chinois, il n'y a pas d'indien, il n'y a pas de...
00:29:56 Non, la vie, ce n'est pas ça.
00:29:57 Ce n'est pas tout blanc ou tout noir.
00:29:58 - Entre vous et moi, c'est blanc ou noir, oui.
00:30:00 - Oui, oui, mais enfin...
00:30:01 Non, mais ce que je veux dire, c'est que moi, je suis pour qu'on respecte la loi, c'est-à-dire dans les espaces publics...
00:30:08 - Est-ce que "voile = soumission" ?
00:30:09 - Et bien, pas pour moi.
00:30:10 - Voilà, c'est tout, c'est votre avis.
00:30:12 - Moi, je n'ai pas ce discours-là.
00:30:14 - C'était l'avis de Mélenchon il y a quelques années.
00:30:15 - Non, mais moi, je n'ai pas ce discours-là, parce que j'estime que chacun est libre dans l'espace privé, je le précise bien, de faire ce qu'il veut.
00:30:22 - Mais le voile, c'est d'autre.
00:30:23 - Dans l'espace public, je ne suis pas d'accord.
00:30:25 - Dans la rue, on ne porte pas le voile.
00:30:26 - Voilà, c'est tout.
00:30:27 - Donc, dans la rue, on ne porte pas le voile.
00:30:28 - Non, mais on respecte la loi.
00:30:29 - Dans la rue, on ne porte pas le voile.
00:30:30 - Par rapport à la loi, on respecte la loi, et bien ça, c'est tout.
00:30:33 - Rachida Kaout.
00:30:34 - C'est tout.
00:30:35 - Rachida Kaout, et qu'est-ce que vous pensez de ce qu'elle fait, mesdames et messieurs ?
00:30:36 - Vous savez que je vous défends d'ailleurs pour l'interdiction du voile dans les écoles, dans les truies, vous le savez très bien.
00:30:39 - Rachida Kaout, qu'est-ce que vous pensez de l'action de Nemesis hier ? C'était de la fauveur libre.
00:30:54 - Alors, moi, ce que je déplore et ce que je relève, c'est cette importation du conflit israélo-palestinien en France.
00:30:55 Et pour moi, en fait, l'action de Nemesis n'avait pas lieu d'être parce qu'en fait, on alimente encore, si vous voulez.
00:30:59 - C'est eux qui vont faire des conflits.
00:31:00 - Ils alimentent en fait.
00:31:01 - Ils font un meeting à Sciences Po.
00:31:02 - Ils alimentent.
00:31:03 - Ils font un meeting à Sciences Po.
00:31:04 - Ils alimentent.
00:31:05 - On a un leader de la France insoumise.
00:31:06 - Attendez, je termine mes propositions.
00:31:07 - Et mettons le discours à ce niveau-là.
00:31:09 - Et surtout, vous creusez encore plus, si vous voulez, ce terreau où on a à choisir entre un camp et un homme.
00:31:18 - Non, non.
00:31:19 - Alors, vous ne pouvez pas choisir entre un gagant ou un fasciste ou bien pro-israélien.
00:31:23 - Donc, pour vous, on ne doit pas condamner les actions du Hamas.
00:31:25 - Non, je suis désolée.
00:31:26 - Vous arrivez et vous êtes là, en fait, en train de brandir, si vous voulez, des pancartes que je vois et qui sont sincèrement, vraiment,
00:31:32 est-ce que mettre "Bourqa = soumission" voient...
00:31:34 - C'était les propos de Mélenchon.
00:31:35 - Vous attaquez ouvertement une communauté qui, justement, ne vous a rien demandé.
00:31:41 - Mais oui.
00:31:42 - Et en même temps, ce que je déplore, c'est aussi, comme aux Etats-Unis, ces établissements scolaires...
00:31:47 - On parlera des Etats-Unis dans un instant.
00:31:49 - On va en parler.
00:31:50 - ... qui aujourd'hui, par audition, alors que la neutralité est de rigueur aujourd'hui.
00:31:55 - Alice Cordier vous dit que vous n'avez rien compris.
00:31:56 - C'est important de travailler ces sujets quand on vient sur un plateau et là, vous ne l'avez pas travaillé.
00:31:59 - Je suis désolée.
00:32:00 - En fait, nous, ce qu'on a dit là, on a repris les propos de Mélenchon.
00:32:02 - J'aurais dû venir avec une pancarte.
00:32:03 - Vous auriez dû travailler vos sujets.
00:32:05 - En fait, quand on vient... Nous, on est venus, là, sur ces pancartes-là, c'était les propos de Mélenchon en 2010.
00:32:10 - Oui, bien sûr.
00:32:11 - Voilà. Donc, on n'est pas venus avec nos propres positions.
00:32:13 - On les partage, celle-là de Mélenchon en 2010, mais là, ce n'était pas le sujet.
00:32:17 - Là, on est venu lui rappeler qu'en l'espace de quelques années, il a totalement retourné sa veste
00:32:22 et que c'est assez marrant de voir qu'en fonction de son audience et de son électorat,
00:32:28 il est capable d'avoir des positions aux antipodes de ce qu'il disait avant.
00:32:31 Et nous, à aucun moment, on ne dit que la burqa égale obscénité, c'est-à-dire qu'il est allé encore plus loin que nos propres positions.
00:32:36 Alors que nous, on est vraiment venus...
00:32:38 - Andréa Cotarra qui ne s'est pas exprimé encore sur ce sujet.
00:32:40 - De quoi les émotions ? C'est ce que Métron dit.
00:32:42 - Moi, je connais bien Mélenchon, puisque j'étais 12 ans avec lui, avant d'arriver...
00:32:45 - Vous étiez à LFI avant, il faut le rappeler.
00:32:47 - ...et c'est celui de l'assistant parlementaire de Marine Le Pen et de porte-parole du RN.
00:32:49 - Et effectivement, Jean-Luc Mélenchon...
00:32:51 - Non, je vais vous expliquer. Jean-Luc Mélenchon a changé radicalement.
00:32:56 - Comme vous, en fait.
00:32:58 - Mélenchon...
00:32:59 - En fait, c'est comme vous.
00:33:00 - Laissez-moi parler juste une phrase, ce serait bien.
00:33:01 - Vous avez fait le marc à tôt.
00:33:02 - Merci.
00:33:03 Mélenchon, en 2010, nous explique que le voile est un acte de soumission de la femme vis-à-vis de l'homme.
00:33:08 C'était sur Kato TV.
00:33:10 Jean-Luc Mélenchon, sur France 24, nous explique que le voile intégral est une pratique obscène.
00:33:15 C'est lui qui le dit.
00:33:17 Jean-Luc Mélenchon, dans Le Monde, en 2010, nous explique que le burkini est un affichage militant,
00:33:21 c'est-à-dire non pas des musulmans, madame, mais des islamistes.
00:33:24 Quelle est la différence entre les musulmans et les islamistes ?
00:33:26 Un musulman, il croit en Dieu, il respecte les autres.
00:33:28 Un islamiste, il croit en Dieu, il massacre les autres.
00:33:30 Jean-Luc Mélenchon, aujourd'hui, qui était le défenseur de la République, le défenseur de la laïcité,
00:33:35 va manifester avec le CCIF, une organisation dissoute pour radicalisme islamiste.
00:33:40 - Donc vous soutenez ce qu'a fait Liscordia hier et avec son mouvement némésiste ?
00:33:45 - Non, on ne parle même pas de l'importation du conflit israélo-pastien.
00:33:48 On parle de l'islamisme en Palestine, vous avez des chrétiens, comme en Israël, vous avez des arabes musulmans.
00:33:53 Donc en fait, ce n'est pas le sujet.
00:33:55 Moi, je suis pro-français, franco-français, et je trouve inacceptable que dans notre pays,
00:33:59 un concept constitutionnel comme la laïcité ne soit pas défendu par tous.
00:34:03 Au contraire, Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise ou la France islamiste
00:34:06 est en train de le détruire, c'est-à-dire de détruire le sens commun et un avenir en commun.
00:34:10 - Ce qui est intéressant également, c'est ce qui se passe dans les universités,
00:34:12 parce que ça, ça s'est passé à Sciences Po, et c'est intéressant aussi de regarder ce qui se passe aux Etats-Unis,
00:34:16 parce que, hélas, souvent, ça arrive chez nous après.
00:34:18 Et ce week-end, des manifestations pro-palestiniennes ont tourné au harcèlement des étudiants juifs,
00:34:23 des étudiants juifs qui ont été victimes de propos antisémites très virulents.
00:34:26 Sur place, aux Etats-Unis, Elisabeth Guedel, correspondante de CNews à New York.
00:34:30 - L'ambiance est très tendue sur le campus de la prestigieuse université new-yorkaise.
00:34:35 Il y a quelques jours, la police était intervenue pour déloger des manifestants,
00:34:39 et ce week-end, les manifestations pro-palestiniennes ont tourné au harcèlement des étudiants juifs,
00:34:45 ont été la cible de propos antisémites très virulents,
00:34:48 au point que l'un des rabbins de l'université appelle les étudiants juifs de Columbia
00:34:52 à rester chez eux, à ne pas revenir sur le campus tant que leur sécurité n'est pas assurée.
00:34:58 Le maire de New York, Eric Adam, s'est dit horrifié et dégoûté par cet antisémitisme ambiant à Columbia.
00:35:05 Même la Maison-Blanche a réagi dans un communiqué qualifiant d'inadmissible et de dangereux
00:35:10 les appels à la violence et les intimidations physiques visant les étudiants juifs.
00:35:15 Du côté de la direction de Columbia, on affirme faire tout pour assurer la sécurité de tous les étudiants,
00:35:22 y compris évidemment des 5000 étudiants juifs du campus.
00:35:26 La présidente de l'université s'était engagée à le faire lors de son audition devant le Congrès la semaine dernière.
00:35:32 Aujourd'hui, certains parlementaires parlent d'échec et appellent à sa démission.
00:35:37 Elisabeth Guédel, correspondante de CNews à New York, Alice Cordier, est-ce que c'est ça aussi une des craintes que vous avez ?
00:35:43 C'est de voir les facs en France se transformer en bastions pro-palestiniens ?
00:35:48 Déjà, ça ressemble un petit peu plus à des meetings politiques qu'à des véritables conférences.
00:35:52 Je vais vous dire, je pense qu'il y a une véritable stratégie de la France insoumise,
00:35:56 notamment dans un certain nombre de facs, de vouloir venir importer des meetings et non pas des véritables conférences dans des endroits de savoir.
00:36:06 Donc là, on est sur des lignes idéologiques.
00:36:08 C'est ce qui me gêne particulièrement sur ce tour de France de Jean-Luc Mélenchon, mais pas que Jean-Luc Mélenchon,
00:36:14 il y a un certain nombre de députés qui le font aussi.
00:36:16 Et oui, en effet, on voit Jean-Luc Mélenchon qui excite finalement les communautés aussi.
00:36:21 Et ça ne loupe pas, là, on a encore aussi...
00:36:23 Pour vous, il devrait être interdit d'aller dans les facs, par exemple ?
00:36:26 Je pense qu'en période électorale, ça devrait être interdit, mais pas que pour lui.
00:36:28 Je veux dire pour toutes les personnalités.
00:36:30 Sauf que, il y a beaucoup de personnalités qui se font interdire l'accès à certaines facs et pas lui.
00:36:34 Donc là, je suis assez contente qu'à Lille, ça a été interdit de mon côté.
00:36:37 Il y a des endroits où justement, ils ont été interdits, mais bon.
00:36:39 À Lille, oui, tout récemment.
00:36:40 Moi, je pense qu'on est en France et qu'on parle de liberté d'expression.
00:36:43 À un moment donné, elle ne peut pas être avarée.
00:36:45 Je ne suis pas à Jean-Luc Mélenchon.
00:36:47 Je ne l'ai pas, mais en période de meetings politiques...
00:36:50 Justement, en fait, vous savez, en faisant ça, vous rendez les gens...
00:36:56 C'est ce que j'ai fait.
00:36:57 Non, mais pas vous.
00:36:58 Non, mais ce n'est pas vous.
00:37:00 On est en débat, donc je vous regarde.
00:37:03 Mais vous savez, en faisant ça, on donne encore plus d'arguments à des gens qui étaient, entre guillemets, sur la crête.
00:37:13 Je vous le dis, parce que je l'entends, je le vois, de basculer de l'autre côté.
00:37:17 C'est-à-dire qu'ils vous disent...
00:37:18 C'est quoi, l'autre côté ?
00:37:19 C'est le côté anti-républicain.
00:37:20 Oui, exactement.
00:37:21 Oui, oui, à un moment donné, de passer de l'autre côté.
00:37:23 C'est-à-dire d'avoir des discours d'une violence extrême en disant qu'on ne peut pas, en fonction de la position qu'on a, on ne peut pas s'exprimer.
00:37:32 Et c'est ça, le problème.
00:37:33 Mais si, on ne peut pas museler...
00:37:35 Andréa Cotarac.
00:37:36 On ne musèle pas la liberté.
00:37:37 Quand vous muselez la liberté, c'est la violence qui prend le dessus.
00:37:41 Vous tombez à élise deux pieds joints dans le piège de Mélenchon.
00:37:44 D'accord, si vous voulez.
00:37:45 Parce qu'en réalité, même aux États-Unis, je veux dire, Berkeley, Harvard, Collège de Washington, c'était des temples du savoir.
00:37:53 Ils étaient en tête partout dans les classements.
00:37:55 Et en fait, aujourd'hui, on a, à force de wokisme, à force de relativisme, à force de remise en cause de la science...
00:38:02 Il y a peut-être des raisons.
00:38:03 Une des raisons, aux États-Unis, c'est peut-être le financement aussi de ces universités.
00:38:05 Aussi, on peut en parler aussi.
00:38:06 On ne peut pas l'oublier.
00:38:07 On peut en parler.
00:38:08 Mais du coup, ce wokisme a transformé ces temples du savoir où l'étudiant est devenu un militant.
00:38:11 Et monsieur, pardonnez-moi, ce n'est pas Mélenchon qui lance le débat de la liberté d'expression dans les facs.
00:38:16 Monsieur Finkielkraut a été interdit à Sciences Po Paris.
00:38:19 Pourtant, je ne suis pas un partisan à 100% de Monsieur Finkielkraut, mais c'est un académicien.
00:38:23 Il a le droit d'aller parler.
00:38:24 Eh bien, l'extrême gauche l'en a empêché par la violence.
00:38:26 Moi, à Lyon, les antifas ont attaqué...
00:38:28 C'est vrai que l'extrême droite ne le fait pas.
00:38:30 Les antifas, non.
00:38:31 Non, pour tout le reste, l'extrême droite ne le fait pas.
00:38:34 Vous irez parler à quelqu'un d'extrême droite, moi, je ne le sais pas.
00:38:36 Par ailleurs, à Lyon, à l'université Lyon 2, des antifas ont attaqué, tabassé un syndicaliste étudiant qui n'était juste pas d'accord avec lui.
00:38:43 À Lyon 2, à Grenoble, c'est la même chose.
00:38:46 Qui aujourd'hui sème la terreur, le totalitarisme et remplace les étudiants par des militants ?
00:38:51 Ce n'est pas l'extrême droite.
00:38:52 Ça a toujours été, hein.
00:38:53 Non, mais aucune fois.
00:38:54 Non, pardon, madame Lele, ça n'a pas été.
00:38:55 Rachez la caoutche.
00:38:56 Allez voir ce qui s'est passé en Australie, là.
00:38:57 C'est vrai que ce sont les antifas, les lyandeux.
00:38:59 Oui, oui, c'est plutôt justement des gens qui ont des idéologies, les idéologies que vous défendez, vous, qui ont assassiné les gens, là, récemment.
00:39:08 Alors, arrêtez un peu.
00:39:09 Dans les écoles, c'est pareil.
00:39:10 Regardez les massacres qu'il y a aux États-Unis, dans les trucs, ce ne sont pas des gens qui se font des mélangeonistes.
00:39:16 Non, ce sont des gens qui défendent des idéologies.
00:39:18 Les massacres, c'est souvent dans les facs, c'est des flousseaux, des jeunes qui sont déséquilibrés.
00:39:21 Alors, à un moment donné aussi, il faut remettre les choses au...
00:39:23 Andréa Cotarac, vous répond.
00:39:24 Ça, c'est la gauche qui parle.
00:39:25 Oui, évidemment.
00:39:26 C'est-à-dire qu'ils se sentent comme des...
00:39:27 Évidemment, évidemment.
00:39:28 Est-ce que je peux dire un mot ?
00:39:29 Évidemment.
00:39:30 C'est une insulte d'être de gauche ?
00:39:31 Laissez-moi finir ma question.
00:39:32 Non, mais évidemment, évidemment.
00:39:33 Vous vous considérez comme un Américain, comme un Australien, etc.
00:39:36 Moi, je suis Français, Monsieur.
00:39:37 Ben oui, mais enfin...
00:39:38 Et ce qui m'inquiète aujourd'hui, c'est que ces idéologies...
00:39:39 On parlait des États-Unis, vous parliez à l'instant des États-Unis.
00:39:42 Je ne parle pas.
00:39:43 Cette idéologie et ce concept américain du wokeisme est en train de métastaser nos universités françaises.
00:39:48 Ah oui.
00:39:49 Ces idéologies-là, notamment l'islamisme, est en train de faire un antrisme dans nos écoles.
00:39:52 Je vous rappelle, je ne vous parle pas d'Australie, qu'en France, il y a deux professeurs qui ont été assassinés par des islamistes.
00:39:57 Je vous rappelle qu'en France, c'est des centaines de personnes qui ont été tuées sur des terrasses, au Bataclan.
00:40:02 Enfin, je veux dire, ça, c'est la France, Monsieur.
00:40:04 D'accord ?
00:40:05 Donc, aujourd'hui, en France, on applique la loi, on applique la légalisation.
00:40:08 Vous mélangez tout, mais bon, bref, après, c'est...
00:40:10 C'est vous qui nous parlez de l'Australie et de l'États-Unis.
00:40:12 Il n'y a aucun exemple.
00:40:13 On parle des États-Unis.
00:40:14 Vous venez de nous parler des États-Unis.
00:40:15 Moi, je parle de la France.
00:40:16 Vous parlez d'idéologie qui...
00:40:18 Allez, Scordia, un mot encore et on va changer de sujet.
00:40:21 Dans ces pays, ce qui assassine le plus, c'est l'extrême droite.
00:40:23 C'est tout.
00:40:24 Il n'y a pas que l'extrême droite.
00:40:25 Non, il n'y a pas que l'extrême droite.
00:40:26 Dans ces pays-là, aux États-Unis et aux États-Unis en Australie, ce sont justement vos idéologies qui assassinent.
00:40:34 C'est assez grave, ce que vous dites.
00:40:35 Mais oui, je vous le dis.
00:40:36 C'est l'extrême droite qui assassine.
00:40:37 Parce qu'en France, il y a zéro mort, d'accord ?
00:40:38 Alors, arrêtez.
00:40:39 Là, vous êtes en train de parler de la gauche, vous dites "je ne sais pas quoi de cette affaire".
00:40:42 Les téléspectateurs, à mon avis, comprendront que vous dites la même chose.
00:40:45 Ils sont ravis de toute façon, à chaque fois, en regardant chacun d'entre vous.
00:40:48 Juste Alice Cordier, en partant de Sciences Po hier, Jean-Luc Mélenchon a tweeté.
00:40:51 Dans son tweet, il dit "c'est un moment à l'honneur de la pensée en mouvement dans un univers figé dans les certitudes barbares".
00:40:58 Alors, je ne sais pas qui sont les certitudes barbares.
00:41:00 Ça devait être nous.
00:41:01 Et de qui il parle.
00:41:03 Non, mais...
00:41:04 Il y avait un côté d'inquisite.
00:41:06 Vous aviez un côté d'inquisite.
00:41:08 Alors, la démocratie, c'est de ne pas le d'accord.
00:41:10 Non, non, il y a une tradition dans les facultés.
00:41:14 J'ai vu des échos en bas de figure, justement, votre venue.
00:41:17 Et on m'a dit qu'effectivement, vous étiez vraiment dans la provocation.
00:41:20 Vous étiez en fait dans des slogans qui...
00:41:22 Mais non, mais sincèrement, vous étiez dans des slogans justement pour provoquer, si vous voulez, les personnes qui étaient présentes sur place.
00:41:28 Non, je vous dis, c'est ce que m'a rapporté.
00:41:30 Moi, je n'étais pas là.
00:41:31 Vous n'étiez pas là, donc ne parlez pas de choses que vous ne connaissiez pas.
00:41:33 Après, maintenant, je vois aussi les pancartes, les images que vous venez de nous montrer.
00:41:36 Et effectivement, je suis désolée, mais ça corrobore un petit peu ce qu'on m'a rapporté.
00:41:39 Donc en France, on a une élue de la majorité qui nous explique qu'aujourd'hui, des mouvements féministes qui viennent expliquer que là, maintenant...
00:41:47 Pour moi, un mouvement féministe pacifiste doit apporter des solutions positives et pas opposer les en hauts.
00:41:54 Mais moi, j'ai des solutions extrêmement positives et efficaces pour lutter contre les violences.
00:41:57 Non, je te parle de ce qui vient de se passer là. Là, regardez.
00:42:00 Ça, c'est de la provoque pour vous ?
00:42:02 Mais il n'y a pas que ça. À ce qui parait, il y a des slogans très pro-féministe.
00:42:06 Je vous pose une question. Je suis là pour poser des questions.
00:42:08 Parce que ça, c'est pas de la provoque.
00:42:09 Je suis là pour poser des questions. C'est moi qui les pose, les questions.
00:42:11 Non, mais quel slogan ? Je veux dire, vous êtes là, on m'a dit que...
00:42:14 Non, non, j'ai des sources qui me disent que...
00:42:16 J'ai des étudiants de 100 ans. Les slogans qu'on avait, c'était des paroles de Jean-Luc Mélenchon d'il y a quelques années.
00:42:22 C'est "Burqa = obscénité".
00:42:26 Bon, allez, un dernier mot, Rachida Khaout et ensuite, on change de sujet.
00:42:30 J'aimerais bien rajouter quelque chose.
00:42:31 Madame Cordier, quand je vois cette vidéo et que je vous vois avec une casquette, un t-shirt, une casquette et un t-shirt...
00:42:39 Attendez, attendez. Je veux savoir jusqu'où elle va.
00:42:43 C'est très intéressant. Avec aussi accompagné de personnes masquées.
00:42:48 Vous voulez savoir pourquoi ?
00:42:49 Je me dis...
00:42:50 Vous voulez savoir ce que les femmes risquent ?
00:42:51 Répondez juste à ma question.
00:42:53 Est-ce que c'est une manifestation pacifiste pour dénoncer, si vous voulez, ce que vous revendiquez au quotidien ?
00:42:59 Non mais je ne vous parle pas de ça.
00:43:01 C'est qu'il y a un accoutrement qui, justement, pousse à la réflexion sur la finalité de vos gestes et de vos actions.
00:43:09 Je précise que j'ai une casquette tous les week-ends et je ne vais pas casser qui que ce soit.
00:43:13 Vous avez commencé à prendre la casquette.
00:43:17 Je vous rassure sur un point. Sur les 10 pauvres petites jeunes femmes d'une vingtaine d'années qui étaient là...
00:43:23 Rassurez-moi.
00:43:24 Pourquoi masquer ? Répondez à la question.
00:43:26 Nous étions 500 masques. Moi, je suis à visage découvert tous les jours.
00:43:30 Vous savez les risques qu'on prend en militant chez nous ?
00:43:32 On risque de perdre notre travail parce qu'on a des journalistes telles que Street Press, Mediapart,
00:43:35 qui prennent un malin plaisir à aller décortiquer tous les endroits où on travaille,
00:43:39 qui appellent nos patrons pour dire "regardez ce qu'elles font".
00:43:41 Ça, c'est pas faux.
00:43:42 Et ça, c'est inadmissible.
00:43:43 Vous passez à la télé tous les jours.
00:43:44 Non mais moi, c'est mon métier. J'ai des militantes qui ont perdu leur travail récemment, justement, pour des actions similaires.
00:43:49 Donc maintenant, si elles se masquent, si vous voulez, ce n'est pas du tout dans un but de Black Blocs ou dans ce genre...
00:43:54 J'ai l'impression.
00:43:56 Oui, mais c'est interdit dans les baniques.
00:43:57 C'est simplement... Elles ont juste une écharpe montée.
00:44:00 C'est pas des cagoules.
00:44:02 C'est simplement parce qu'elles ne veulent pas perdre leur travail.
00:44:05 Elles ne veulent pas se faire retrouver en bas de chez elles.
00:44:07 Elles ne veulent pas qu'on aille les chercher en bas de leur travail par des nervis d'extrême gauche, de mouvements extrêmement virulents.
00:44:12 Je dis pas qu'on n'a pas les mêmes à l'extrême droite.
00:44:14 Je dis juste, simplement, que vous ne pouvez pas du tout comparer la violence...
00:44:18 Juste Andra, je voudrais dire un mot. J'ai un message à faire passer aux étudiants.
00:44:23 N'importe pas les conflits.
00:44:25 Trop tard.
00:44:27 Débattez.
00:44:29 Et viens débattre.
00:44:31 L'association peut apporter justement un mouvement positif en débattant avec ses étudiants.
00:44:35 Les slogans comme ça, les étudiants...
00:44:37 En France, en fait, c'est la liberté qui prime. Vous avez raison.
00:44:40 On interdit une réunion lorsqu'il y a un risque, un trouble à l'ordre public.
00:44:44 Quand je vois ces images, pardon, si c'est pas un trouble à l'ordre public...
00:44:47 Mais qui est venu provoquer ?
00:44:49 Deuxièmement, deuxièmement, si vous pouvez...
00:44:51 Mais non, mais qui est venu provoquer ?
00:44:52 Voilà, c'est un peu...
00:44:54 C'est lourd de débattre avec vous.
00:44:56 Donc il faut affirmer la liberté.
00:44:58 Il est sympa, lui.
00:44:59 La liberté et l'égalité.
00:45:00 La liberté, c'est la liberté de pouvoir s'exprimer pour Jean-Luc Mélenchon,
00:45:03 mais aussi pour M. Ficke-Lecroute, mais aussi pour M. Bardella.
00:45:05 J'aimerais bien voir M. Bardella à l'université Rennes 2.
00:45:08 On en reparlera.
00:45:09 Et deuxièmement, c'est l'égalité.
00:45:11 Si Mélenchon peut s'exprimer là-bas, alors tous les autres peuvent le faire en pleine période électorale.
00:45:15 M. Ross, vous savez très bien que la réalité...
00:45:18 M. Ross, vous savez très bien que la réalité, c'est qu'on ne sera jamais invité dans ce temple-là.
00:45:23 Bon, allez.
00:45:24 C'est pas égalitaire.
00:45:25 Voilà ce qu'on pouvait dire, voilà.
00:45:27 Allô ?
00:45:28 Voilà ce qu'on pouvait dire sur le face-à-face hier, tendu,
00:45:30 entre LFI et les féministes, et également l'Uni, qui était...
00:45:35 Non, pas les féministes !
00:45:36 Pas les féministes ?
00:45:37 Ah non, non, non !
00:45:38 Dites "Némésis", pas les féministes !
00:45:40 Non, non, non.
00:45:41 Moi, j'ai des amis qui sont féministes.
00:45:42 Si vous leur dites ça, elles vont...
00:45:44 Mais elles vont se jeter...
00:45:46 Pourquoi ? Parce qu'elle n'est pas féministe ?
00:45:48 Non, mais...
00:45:49 Elle n'est pas féministe ?
00:45:50 Non, elles se revendiquent.
00:45:51 Elles se revendiquent du féministe.
00:45:53 Mais elles se revendiquent, elles le sont ou elles ne le sont pas ?
00:45:55 Non, non, non, c'est pas ça.
00:45:56 Ne dites pas "les féministes", avec "Némésis", qui est un mouvement féministe.
00:46:00 Ah, ne pas tous en même temps, s'il vous plaît.
00:46:02 Non, non, ne faites pas de généralité.
00:46:04 Mais bien sûr, mais...
00:46:05 Donc qui c'est qui est féministe ou pas ?
00:46:07 Excusez-moi, excusez-moi, juste un mot.
00:46:08 Quand on parle des féministes de gauche, on peut dire "féministes".
00:46:10 Mais non, pas du tout !
00:46:11 Dès que c'est des féministes à droite, on peut pas employer le mot "féministes".
00:46:13 J'ai pas vu dans l'ictionnaire "féministes", mot associé aux militants de gauche.
00:46:17 Mais non, mais monsieur Macron, dites-le moi !
00:46:19 C'est associé aux femmes, c'est pas associé aux militants de gauche.
00:46:21 Il y a certains hommes, d'ailleurs. Ils sont féministes aussi.
00:46:23 Une féministe est une féministe. Il y a rien de droit, de vie de gauche, c'est pas raciste.
00:46:26 Parlez du mouvement Némésis.
00:46:28 Féministes, féministes, c'est pas réservé à la gauche, Ross, vous en déplaise.
00:46:31 Mais j'ai pas dit ça !
00:46:32 Non, mais c'est ce que vous me dites ! Quand on parle des féministes de gauche, il n'y a pas de souci !
00:46:35 Ah mais si, il n'y a pas de souci, parce que vous savez qu'il y en a à gauche qui se dissuadent.
00:46:39 Mais on peut être de gauche une féministe et de droite une féministe, excusez-moi !
00:46:43 Allez, dernier mot, là, Kodak, ça fait que 25 fois que je vous dis que c'est le dernier mot.
00:46:46 Allez-y !
00:46:47 Non, non, vous, vous y remettez pas !
00:46:49 Allez-y !
00:46:50 Ross se comporte comme un véritable commissaire politique, c'est-à-dire qu'il explique aux gens comment considérer les militants.
00:46:55 Mais vous, vous êtes fatigué, arrêtez un peu !
00:46:57 Vous vous êtes couché, là, parce que vous êtes fatigué !
00:46:59 Mais non, mais ça suffit, arrêtez !
00:47:01 Mais ça veut dire quoi, ça ? Pourquoi vous attaquer aux gens ?
00:47:03 On est entre personnes polies, d'accord ?
00:47:05 Mais pourquoi vous vous attaquer aux gens ?
00:47:06 Mais non, mais arrêtez un peu !
00:47:07 Alors dites votre idée !
00:47:08 Arrêtez de faire... Arrêtez, arrêtez !
00:47:10 J'arrête !
00:47:11 Arrêtez, arrêtez !
00:47:12 Vous débattez sur le fond politique !
00:47:13 C'est pas vous qui commandez le plateau !
00:47:15 Alors dites ce que vous avez à dire et arrêtez de raconter des conneries !
00:47:17 Vous débattez sur le fond politique, vous restez courtois et polis, d'accord ?
00:47:20 Vous n'avez pas d'argument, vous vous lisez et la portez là-bas !
00:47:22 Mais... Mais vous avez un problème !
00:47:24 On est dans la politesse, il n'y a pas eu d'insultes !
00:47:26 Il n'y a pas eu d'insultes pour l'instant, et les insultes, je ne les arrête pas sur le plateau !
00:47:30 Vous le savez !
00:47:31 Arrêtez de rancher !
00:47:32 Vous débattez simplement sur le traitement !
00:47:34 C'est ça, l'extrême droite !
00:47:35 Quand on n'est pas d'accord avec vous, tout de suite, les gens doivent dégager !
00:47:38 C'est vous qui dites que je ne suis pas féministe !
00:47:40 Tu peux les mettre à côté, aussi, parce que peut-être ça divise un petit peu un petit...
00:47:44 Allez, on va avancer ! On va parler de Christian Estrosi, ce matin, le maire de Nice,
00:47:50 qui a annoncé qu'il allait mettre un couvre-feu dans sa ville.
00:47:54 Vous savez que Robert Ménard l'a fait à Béziers, on va l'entendre dans un instant.
00:47:57 Christian Estrosi, maire de Nice, a annoncé qu'il allait le remettre en place dans les jours qui viennent, un couvre-feu.
00:48:02 Alors, il l'avait déjà fait avant la période du Covid, et ça avait été retoqué par le Conseil d'État.
00:48:07 Là, visiblement, il dit maintenant, c'est le moment de le remettre.
00:48:10 Écoutez, il était ce matin chez le confrère de BFM.
00:48:12 Nous sommes en train de renouveler l'arrêté de 2009, pour qu'il puisse poursuivre le rôle qu'il a joué de 2009 à 2020,
00:48:21 et qu'il puisse aujourd'hui, où nous sommes confrontés à cette violence, bien sûr, pour les moins de 13 ans.
00:48:26 C'est la catégorie d'âge que vous visez ?
00:48:29 C'est une catégorie d'âge que je vise, mais je suis en train de regarder,
00:48:33 même si sur les moins de 14 ou 15 ans, nous ne pouvons pas le mettre en œuvre, ou en tout cas dans certains quartiers.
00:48:40 Alors, on est en train de régler ses comptes en plateau.
00:48:44 Donc voilà, le calme revient tranquillement, et on parle du sujet qui nous intéresse.
00:48:49 Tout se fait dans le respect, c'est un échange d'idées sur ce plateau, tout le monde se respecte.
00:48:53 Et il n'y a pas d'insultes, et il n'y en a pas eu, encore une fois.
00:48:56 Non, mais il vient de dire qu'il retire ce qu'il a dit, et je respecte.
00:49:00 Je vous demande, en échange, de me laisser parler, qu'on débatte, tout simplement, sereinement.
00:49:04 Moi, je suis pour qu'on débatte.
00:49:06 Je vous demande de vous arrêter.
00:49:08 - Béziers, donc, avec ce couvre-feu, on va en parler, est-ce que c'est la solution ?
00:49:14 Rachida Kahout, est-ce que vous, qui êtes la plus calme de ce plateau, vous ne savez pas peu dire ?
00:49:18 - Je sais. - Enfin !
00:49:20 - C'est pour ça que je dis la plus calme du plateau.
00:49:22 - Bien, je sais.
00:49:24 Oui, alors, pour parler plus sérieusement, parce que là, ça se chamaille, ça se chamaille,
00:49:29 et on a des sujets, quand même, qui sont très graves.
00:49:31 - Le couvre-feu interdit aux moins de 13, 14, voire 15 ans de sortir, est-ce que c'est la solution pour vous ?
00:49:36 - Ça fait partie du dispositif, des solutions à apporter, pour lutter contre cette délinquance qui gangrène notre quotidien,
00:49:44 qui, aujourd'hui, pourrisse la vie de nombreuses familles, et je pense que le couvre-feu peut être une solution.
00:49:49 - Le seul problème, c'est que le Conseil d'État l'a retoqué plusieurs fois,
00:49:52 et tout à coup, le Conseil d'État est peut-être en train de se dire "Ah bah oui, en réalité, on a eu tort".
00:49:56 - Mais c'est normal, Monsieur Morandini. - Mais non, c'est pas normal.
00:49:58 - Quand vous voyez les chiffres qui sont, justement, grandissants.
00:50:01 - Non, mais c'est pas normal que c'était retoqué avant, c'est ça que je veux dire.
00:50:03 - C'est normal qu'aujourd'hui, ce soit accepté, mais c'est pas normal que ce soit retoqué avant.
00:50:06 - Ah oui, non, mais avant, parce qu'on avait pas... - Juste attendez, Rachida Kaouti, il y a deux solutions.
00:50:09 - Soit le Conseil d'État, il est là pour vérifier que tout est conforme à la loi, que tout est conforme au texte, soit c'est de l'idéologie.
00:50:15 - Donc je vois pas comment ce qui était pas autorisé en 2019, c'est autorisé en 2024.
00:50:20 - C'est une question... - Donc soit c'est de l'idéologie...
00:50:22 - Heureusement, Monsieur Morandini, heureusement qu'on ne reste pas figé sur ce qui existait.
00:50:26 - Non, le Conseil d'État, il est pas là pour donner un avis sur ses idées à lui.
00:50:30 - Non, non, c'est pas ça, en fait. L'associative évolue, les problématiques évoluent, et aujourd'hui, on a un vrai problème au niveau...
00:50:38 - Je suis d'accord. - Au sein de nos quartiers, au sein des familles, et il y a un problème, il faut le gérer.
00:50:43 Maintenant, le Président de la République avait déjà parlé de plusieurs actions à mener pour lutter contre cette délinquance de nos jeunes,
00:50:50 qui aujourd'hui sont en pleine perdition, je l'ai dit à plusieurs reprises sur ce plateau.
00:50:53 - Oui, je suis d'accord. - Et je dis que... - Je dis juste qu'il faut...
00:50:55 - On voit ce que le Conseil d'État a changé d'avis. - Mais heureusement qu'il a changé d'avis.
00:50:58 - Non, mais le Conseil d'État, il est pas là pour donner un avis, normalement, il est là pour vérifier que c'est conforme au texte et que c'est conforme à la...
00:51:03 - Entièrement d'accord, sauf qu'aujourd'hui, la société évolue, et nous avons un dispositif fort.
00:51:08 - On va à Cotarac. Est-ce que c'est l'idéologie, le Conseil d'État ?
00:51:11 - Théoriquement, il devrait pas l'être, mais quand j'entends même le Conseil constitutionnel au-dessus,
00:51:16 M. Fabius, qui nous explique que lui, il défend l'État de droit face au Rassemblement national, on peut quand même se poser des questions.
00:51:21 - Oui, bon, on est passé au sujet. - Sur le coup de refeu, le sujet, c'est quoi, madame ?
00:51:24 - C'est l'échec, tout simplement, de la politique d'Emmanuel Macron.
00:51:28 - Un par un, s'il vous plaît. - C'est l'échec de la politique d'Emmanuel Macron.
00:51:30 - C'est pas moi qui le dis, c'est M. Attal. Il nous explique que pour les 13-17 ans, pour les personnes entre 13 et 17 ans,
00:51:36 il y a un mis en cause sur 10 pour coups et blessures qui sont entre 13 et 17 ans en France,
00:51:42 un sur 5 dans les trafics de drogue, un sur 3 pour les vols avec arme.
00:51:46 Donc c'est M. Attal qui explique lui-même, après 7 années au pouvoir, qu'il y a un échec.
00:51:50 Sur les couvre-feu, moi je pense que c'est le pouvoir du maire qui peut prendre un arrêté,
00:51:56 parce qu'il a des circonstances qui le justifient, dans le temps et dans l'espace.
00:51:58 Donc je suis pas pour une généralisation. - Mais que chaque maire puisse décider.
00:52:02 - Mais ça prouve une chose, c'est qu'on a une multiplication aujourd'hui des couvre-feu,
00:52:06 ce qui prouve qu'on a un véritable problème national dans notre pays de la délinquance des mineurs.
00:52:10 - On va écouter Robert Ménard, maire d'Yverdroit-de-Béziers, qui ce matin expliquait sur CNews
00:52:14 pourquoi lui avait décidé d'imposer ce couvre-feu qui en vigueur depuis 7 nuits.
00:52:18 Couvre-feu pour les moins de 13 ans.
00:52:20 - Des gosses, enfin je sais pas, vous avez des enfants, est-ce que vous croyez qu'un minot qui a 9 ans, 10 ans ou 11 ans,
00:52:27 il arrête tout seul en pleine nuit dans la ville ? Bien sûr que non.
00:52:30 D'abord quand ils sont en bande, ils sont souvent des dangers, et quand ils sont tout seuls, ils sont en danger.
00:52:36 Et donc c'est pour ça que je l'avais fait il y a 10 ans.
00:52:38 Il y a 10 ans, on avait été poursuivi, vous vous en souvenez peut-être, par la Ligue des droits de l'homme,
00:52:43 comme si elle avait rien d'autre à foutre que de s'occuper de ça.
00:52:47 Je lui en donnerais d'autres sujets.
00:52:49 Et ensuite ça avait été du coup cassé par le Conseil d'État.
00:52:52 Ce que je pense, c'est qu'aujourd'hui on n'est plus exactement dans la même position.
00:52:55 D'abord les mentalités ont évolué, regardez au même moment où je fais ça,
00:52:59 le ministre de l'Intérieur fait au fond la même chose, en Guadeloupe, c'est difficile de me dire,
00:53:04 en Guadeloupe le ministre a raison de le faire, et vous, vous n'avez pas raison de le faire à Béziers.
00:53:08 Donc je pense que les choses ont changé.
00:53:10 Et puis ces dernières semaines, vous vous en rendez compte sur CNews tout le temps,
00:53:14 vous avez vu le nombre d'affaires, je ne veux pas employer le mot fédéraire,
00:53:17 le nombre de faits de société, de violence, qui sont le fait d'enfants de plus en plus jeunes
00:53:22 et de plus en plus violents.
00:53:24 Ce n'est pas la réponse, le couvre-feu, à toutes ces questions, mais c'est un début de réponse.
00:53:29 – Ross, je vous ai vu réagir quand on disait qu'il y avait la Ligue des droits de l'homme
00:53:33 qui avait attaqué, vous disiez "oui c'est normal".
00:53:35 – Mais non, parce que, en fait, c'est ce qu'on disait tout à l'heure,
00:53:38 les situations évoluent, la société évolue, et quand…
00:53:42 – On attend que ce soit la pagaille pour agir.
00:53:44 – Mais non, mais…
00:53:45 – C'est-à-dire qu'il y a 4 ans ou 5 ans ou 10 ans, on sentait que ça arrivait, on sent monter,
00:53:50 comme on sent que dans 10 ans, la situation, si on ne fait rien, elle sera catastrophique,
00:53:54 on le sent, on sent que ça arrive, Ross.
00:53:56 – Vous prêchez un convaincu, c'est le discours que j'ai toujours tenu chez vous.
00:54:00 Parce qu'on voit les réalités sur le terrain tous les jours,
00:54:03 on sait qu'il fallait faire des choses, mais par contre,
00:54:05 sachez que ce n'est pas en mettant en place juste des couvre-feux…
00:54:09 – C'est un point de départ.
00:54:10 – C'est exactement ce qu'il vient de dire, c'est un point de départ.
00:54:14 – C'est que, on dit depuis très longtemps, tous les travailleurs sociaux,
00:54:21 toutes les personnes qui accompagnent les jeunes sur le terrain,
00:54:24 disent toujours tous la même chose, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures
00:54:29 qu'il faut mettre en place, et moi je ne suis pas opposé à l'histoire du couvre-feu,
00:54:33 je le vois dans certains quartiers où tu as tous ces gamins-là qui sont là,
00:54:37 on se demande d'ailleurs ce qu'ils foutent là à cette heure-là,
00:54:42 mais on sait aussi qu'il y a des situations "de famille" qui sont complexes…
00:54:47 – Ah ça y est, votre grande théorie de l'excuse, il y avait longtemps.
00:54:50 – Pourquoi ?
00:54:51 – La mère célibataire…
00:54:52 – Pourquoi l'excuse ?
00:54:53 – La mère seule qui n'arrive pas à contrôler ses enfants…
00:54:55 – Donc quand on vous explique les choses, ce sont des excuses alors ?
00:54:57 – Vous le savez Roselyne, je le débat 200 fois, à chaque fois que vous trouvez des excuses…
00:55:02 – Mais…
00:55:03 – À 12 ans votre gamin il est dehors ?
00:55:05 – Mais…
00:55:06 – Et vous ne savez pas où il est ? À 12 ans votre gamin il est dehors à minuit ?
00:55:09 Excusez-moi, dans quel pays ?
00:55:10 – Alors, monsieur Morandini, allez voir certaines situations de certaines familles
00:55:14 et vous allez comprendre.
00:55:16 Mais c'est très bien d'être dans certains quartiers, dans des beaux quartiers,
00:55:19 et de donner des leçons au monde entier, et à dire que tout va bien,
00:55:23 et que les gens sont irresponsables, c'est très facile.
00:55:26 Allez voir les réalités de tout terrain pour certaines personnes.
00:55:28 – Excusez-moi, c'est irresponsable de laisser son gamin de 12 ans dehors à minuit.
00:55:30 – Je n'ai pas dit ça, je n'ai pas dit ça.
00:55:31 – Moi je vous le dis, c'est irresponsable.
00:55:32 – Mais il y a des réalités parfois…
00:55:33 – C'est irresponsable.
00:55:34 – Moi c'est irresponsable.
00:55:35 Quand on est parent, on est responsable.
00:55:36 – Alors qu'est-ce que vous faites lorsque vous n'avez pas d'autorité sur vos enfants ?
00:55:39 – À 12 ans vous n'avez pas d'autorité sur vos enfants ?
00:55:41 – Eh bien oui.
00:55:42 – Il ne fallait pas être parent, excusez-moi, si à 12 ans vous ne contrôlez pas votre enfant,
00:55:45 il ne faut pas être parent.
00:55:47 – C'est une famille là.
00:55:48 – Excusez-moi, à 12 ans, on parle d'enfants de 12 ans.
00:55:50 Je ne vous parle pas d'un ado, je vous parle d'un enfant de 12 ans.
00:55:52 Vous n'avez pas de responsabilité, vous faites ça à la base.
00:55:55 – On ne fait pas d'enfant.
00:55:56 – Allez, on va faire une pause.
00:55:57 – Et quand vous vous séparez, vous avez choisi, on ne fait pas d'enfant.
00:56:00 Les femmes qui se retrouvent toutes seules avec leurs enfants, vous leur dites "vous ne faites pas d'enfant" ?
00:56:04 – Non mais à 6, 8, moi j'en vois à 23 heures, une nuit, ils ont 8 ans, ils sont dehors avec des bandes de petits copains.
00:56:13 – Vous ne faites pas d'enfant.
00:56:14 – Si on ne sait pas gérer ni éduquer, c'est…
00:56:18 – C'est une femme qui vous dit.
00:56:19 – Mais quand vous vous retrouvez toutes seules avec vos enfants, comment vous faites ?
00:56:23 – C'est pour ça qu'il faut qu'on mette en place des dispositions.
00:56:25 – Mais c'est un cas exceptionnel.
00:56:27 Bon allez, on fait une pause, pardon, il est 11h35 déjà, je suis super à la bourge, je vais me faire engueuler encore.
00:56:31 11h35, on va faire la pub, on va faire le CNews Info et puis on va parler après de deux affaires.
00:56:37 La première, c'est une affaire qui est encore…
00:56:39 alors voilà, ça me fout en colère mais bon, ce n'est pas grave,
00:56:41 c'est ce chauffeur VTC sous OQTF sans permis qui a été condamné pour agression sexuelle,
00:56:45 simplement on l'a laissé dehors avant son procès, il n'est pas venu dans son procès, il a disparu,
00:56:49 on ne sait pas où il est et puis on parlera également de cet homme qui est lui aussi sous OQTF,
00:56:55 qui a voulu être marié, Ménard n'a pas voulu le marier, résultat Ménard est devant la justice.
00:56:59 Voilà, allez, à tout de suite.
00:57:01 – Ça vous plaît ça ?
00:57:03 [Générique]
00:57:07 – Gabriel Attal souhaite simplifier les démarches administratives,
00:57:11 le Premier ministre vient de s'exprimer depuis Sceau et a détaillé sa feuille de route pour une,
00:57:15 je cite, "déburocratisation de la France", il souhaite notamment placer
00:57:19 l'intelligence artificielle au service des Français.
00:57:21 UFC que choisir alerte sur l'efficacité de plus d'un tiers des crèmes solaires présentes sur le marché,
00:57:27 des produits qui selon l'association n'assurent pas le niveau de protection affiché.
00:57:31 UFC que choisir a donc saisi les autorités pour qu'elles sanctionnent les marques concernées.
00:57:35 Et puis la province la plus peuplée de Chine est en alerte rouge après des pluies diluviennes,
00:57:40 des intempéries qui ont déjà fait au moins 4 morts
00:57:43 et entraîné des dizaines de milliers d'évacuations dans le sud du pays.
00:57:46 Les autorités ont mis en garde contre un risque de crues très élevés.
00:57:50 – 38, merci d'être avec nous, on dirait que sur CNews…
00:57:58 – Il a beugué !
00:57:59 – J'attendais qu'on revienne à l'antenne, après le CNews Info de Michael Dorian.
00:58:04 On va revenir donc sur ces deux sujets, alors je vous ai dit, moi c'est vraiment des sujets,
00:58:08 je trouve ça surréaliste quand on en est encore là, mais bref,
00:58:11 vous allez peut-être me donner votre avis qui sera différent et on est là pour ça.
00:58:14 Cette histoire de chauffeur VTC sous OQTF et sans permis,
00:58:17 qui a été condamné vendredi pour agression sexuelle d'une jeune femme,
00:58:20 simplement il n'était pas là puisqu'il ne s'est pas présenté.
00:58:23 L'effet remonte à la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2023.
00:58:27 C'est une jeune femme qui revient d'une soirée privée à Paris.
00:58:30 La jeune femme de 27 ans monte dans un véhicule, un chauffeur de VTC,
00:58:35 de l'application Bolt, en direction de Boulogne-Billet-en-Cours.
00:58:38 Ce qu'elle ne sait pas, c'est que cet homme est en situation irrégulière,
00:58:41 visée par une OQTF, il roule sans permis de conduire et il usurpe le compte d'une autre personne.
00:58:47 Elle va perdre connaissance pendant le trajet, elle va se réveiller au matin
00:58:52 avec cet homme, nu à côté d'elle, dans un lit, en train de lui toucher l'entrejambe.
00:58:57 Choquée, paniquée, elle lui demande de quitter l'appartement.
00:59:01 L'homme a été placé en garde à vue le 3 novembre.
00:59:04 Il a été alors demandé à ce qu'il soit mis en détention provisoire par le parquet de Nanterre,
00:59:10 mais le juge des libertés et de la détention a refusé
00:59:13 et donc a remis cet homme en liberté sous contrôle judiciaire.
00:59:16 Donc lors du procès, vendredi, il ne s'est pas présenté, il a disparu.
00:59:20 On ne sait pas où on est. Écoutez le témoignage de cette femme.
00:59:23 Je me suis rendue à une soirée et de là, black out, je me réveille à 8h40,
00:59:30 nu dans mon lit avec un homme nu qui était en train de me toucher, de m'agresser.
00:59:34 Moi, sur le coup, j'ai été choquée, paniquée, je lui ai dit de partir.
00:59:39 Je lui ai dit "je suis désolée, mais il va falloir partir, j'arrivais même pas à le regarder".
00:59:42 Il y a eu la confrontation, etc. et en fait, il a été placé,
00:59:45 déférié au tribunal de Nanterre et à ce moment-là, il n'a pas été placé en détention provisoire.
00:59:50 Si un jour, il est contrôlé et qu'on voit qu'il est sur un fichier,
00:59:54 dans ce cas-là, il va potentiellement avoir la peine,
00:59:57 et jusque-là, parce qu'il n'a pas été placé en détention provisoire, il n'aura rien.
01:00:02 Je trouve ça hyper décevant et frustrant.
01:00:05 L'enquête a été hyper bien menée, il y a vraiment des preuves à l'appui,
01:00:09 il y a tout ce qu'il faut, mais parce qu'il n'a pas été en détention provisoire,
01:00:13 il ne va rien se passer.
01:00:15 - Donc voilà, l'enquête a été bien menée, la personne a été interpellée, interrogée,
01:00:20 vous avez vu qu'elle a été condamnée mandrini, simplement, elle n'est pas là,
01:00:23 parce que cette personne a disparu à l'escortier.
01:00:26 - Oui, cette personne est rentrée au pays, tranquillement,
01:00:29 c'est ce qu'il dit dans l'article, plus ou moins, en Tunisie.
01:00:32 Et alors, en fait, c'est ça qui est insupportable.
01:00:34 Première chose, vous êtes sous le QTF en France, déjà, vous avez le droit de travailler,
01:00:38 vous êtes en situation irrégulière dans le pays, il travaille, il était chez vous.
01:00:42 - Oui, mais il avait volé un droit, il avait usurpé, c'est pas pareil.
01:00:45 - Non, non, c'est-à-dire qu'il y a des entreprises telles que Bolt,
01:00:47 qui permettent ce genre de situation, première chose, par un manque de contrôle,
01:00:51 qui permettent à des personnes en situation irrégulière de travailler,
01:00:53 alors même que ces personnes sont potentiellement dangereuses.
01:00:55 C'est-à-dire que si vous êtes frappé d'une QTF, c'est qu'on n'a pas renouvelé votre titre de séjour,
01:00:58 ou potentiellement aussi, dans pas mal de cas d'ailleurs,
01:01:01 c'est que vous avez pu avoir un passé délinquant.
01:01:03 Première chose.
01:01:04 Deuxième chose, donc, c'est-à-dire que tous les jours, quand vous rentrez de soirée,
01:01:07 ou voilà, ça se trouve, vous êtes avec des potentielles personnes dangereuses
01:01:09 qui vous conduisent chez vous, quand même.
01:01:11 Deuxième chose, vous pouvez violer une femme, être sous au QTF,
01:01:15 rester dans le pays tant que vous voulez, vous balader tant que vous voulez,
01:01:19 rentrer chez vous pour ne pas appliquer la peine,
01:01:21 c'est-à-dire que là, le procès a eu lieu, il a été condamné sans sa présence.
01:01:25 Monsieur n'était pas là.
01:01:26 Donc on a une femme victime, non seulement d'un manquement de l'Etat,
01:01:29 c'est-à-dire qu'il avait une obligation de quitter le territoire français,
01:01:32 l'obligation n'a pas été appliquée.
01:01:34 Je rappelle qu'on est un des pays qui applique le moins possible de QTF,
01:01:36 c'est-à-dire qu'on doit être à 6% de QTF appliqué en France.
01:01:39 Il y a 46 femmes qui ont été violées ou tuées par une personne sous au QTF en 2023,
01:01:43 donc 46 femmes qui auraient pu être épargnées si l'Etat faisait son travail,
01:01:47 mais comme d'habitude, sur ça, il ne le fait jamais,
01:01:49 pour des raisons... ce n'est pas qu'il ne fait pas ses visas.
01:01:52 Parce qu'on finance aussi des associations...
01:01:54 L'Etat finance aussi des associations telles que la CIMET
01:01:58 qui permettent à des gens sous au QTF de rester en France en faisant des recours.
01:02:02 En tout cas, ce qui est clair, c'est que cet homme a été condamné à 2 ans de prison avec mandat d'arrêt,
01:02:06 10 ans d'interdiction du territoire français et qu'on ne sait pas où il est.
01:02:11 En plus, 2 ans de prison pour une agression sexuelle, excusez-moi,
01:02:13 c'est quand même sacrément se moquer des femmes et des victimes aujourd'hui
01:02:17 de violences sexistes et sexuelles en France.
01:02:18 Vous ne connaissez pas le dossier.
01:02:19 Pardon, mais c'est quand même assez hallucinant.
01:02:21 Et à ce titre, qu'il ne fera potentiellement jamais ?
01:02:24 Non, jamais.
01:02:25 Qu'il ne fera potentiellement jamais ?
01:02:26 Rose, c'est intéressant parce que Rose a envie de réagir.
01:02:30 Non, mais parce que j'entends cette colère et je la partage, évidemment.
01:02:35 Je me mets à la place de cette jeune femme pour qui la justice ne peut passer.
01:02:40 Parce que tant qu'il n'y a pas de justice, on n'est jamais en paix.
01:02:42 Donc ça, c'est un truc que j'entends.
01:02:44 Et après, il faut faire attention à une chose, vous voyez,
01:02:47 à chaque fois qu'il y a un événement dramatique, on s'en sert pour condamner tout le monde.
01:02:54 La grande, la très grande majorité...
01:02:56 On condamne les OQTF, oui.
01:02:57 Non, mais la très grande majorité des gens que ces associations dont vous parlez,
01:03:01 l'Assema, défendent, ce ne sont pas des gens de ce type-là.
01:03:05 Non, non, mais on parle des OQTF, là. On vous parle des OQTF.
01:03:07 Non, mais justement, non, mais parce que...
01:03:08 Regardez, c'est bien écrit dans le titre sur l'image, regardez, agression sexuelle.
01:03:11 C'est pas de tel on parlait, mais est-ce que vous avez entendu ce qu'elle a dit ou pas ?
01:03:13 On n'a pas dit "l'étranger, le migrant a disparu", on a dit "l'OQTF a disparu".
01:03:18 Je lui réponds, je lui réponds par rapport à ce qu'elle vient de dire.
01:03:21 Moi, je ne trouve pas ça normal que des assos soient subventionnés pour aider des personnes
01:03:24 sous obligation de quitter le territoire français à rester sur le territoire, par nos impôts.
01:03:27 Moi, je ne trouve pas ça normal.
01:03:28 Mais parce que vous avez des situations, parfois, ce sont des gens qui sont en danger,
01:03:31 parfois dans leur pays, et qui se retrouvent.
01:03:34 Mais non, mais...
01:03:35 Là, ils sont sous OQTF, c'est-à-dire que leur titre n'a pas été renouvelé.
01:03:38 Alors, est-ce que vous savez comment ça se passe, la procédure ?
01:03:39 On va revenir en bas.
01:03:40 On va passer à la procédure de l'OQTF.
01:03:41 C'est pas normal.
01:03:42 Attendez, attendez, s'il vous plaît, tous les deux.
01:03:43 C'est pas normal.
01:03:44 S'il vous plaît, allô, allô.
01:03:45 Une obligation.
01:03:46 Une OQTF.
01:03:47 Alice, Rost, vous êtes d'accord que cette situation-là, revenons au dossier, cette
01:03:52 situation-là, cet OQTF, quand même, qui est accusé, qui est soupçonné dans le premier
01:03:56 temps, parce que jusqu'au moment où il n'est pas jugé, il n'est pas considéré
01:03:58 comme coupable, mais il est soupçonné fermement d'une agression sexuelle, il est sous OQTF,
01:04:04 on le remet en liberté, et le mec, il se barre.
01:04:07 On est chez les dingues, on est chez les dingues.
01:04:09 - Monsieur Morantini, on est tous d'accord là-dessus.
01:04:12 - Voilà, c'est ce que je voulais vous entendre dire.
01:04:13 - On partage tous la même chose par rapport à la justice et à cette femme.
01:04:17 - Autre affaire, on va voir si on est d'accord également.
01:04:19 Robert Ménard sera auditionné aujourd'hui par la police judiciaire pour avoir refusé
01:04:23 de marier un homme, lui aussi sous OQTF, c'était en juillet dernier à la mairie de Béziers.
01:04:28 Alors si vous étiez déjà avec nous en juillet dernier dans cette émission, en fait, on
01:04:30 était nous en direct de la mairie de Béziers à ce moment-là, on avait suivi cette affaire
01:04:34 puisque Robert Ménard avait annoncé qu'il ne voulait pas le marier, on savait que l'homme
01:04:37 allait se présenter, vous allez voir cette séquence, puisque alors qu'on était en direct
01:04:41 dans cette émission à la mairie de Béziers, l'homme a pris la parole et il nous dit
01:04:45 "si il ne veut pas me marier, j'irai me marier à l'étranger et je reviendrai".
01:04:48 Voilà, c'est... écoutez.
01:04:51 - Le fait qu'on vous accuse de procéder à un mariage blanc, comment vous le recevez ?
01:04:56 - Je trouve ça dégueulasse, on est très amoureux avec ma femme, on habite ensemble,
01:05:00 ça fait plus de 7 mois, je trouve ça dégueulasse, monsieur.
01:05:05 - Ils ne veulent pas que vous vous mariez ? Ils ont dit quoi à Monsieur Ménard ?
01:05:08 - Il a dit qu'ils ne voulaient pas nous marier, madame.
01:05:10 - Vous allez faire quoi ?
01:05:12 - Franchement, je ne sais pas, madame.
01:05:15 Tant que ma femme est avec moi, je m'en fous de Ménard, et même si je me marierais ailleurs,
01:05:21 je vais le faire.
01:05:23 - Vous avez dit quoi ?
01:05:24 - Même si je me marie ailleurs, je peux aller en Algérie me marier, vous inquiétez pas, madame.
01:05:29 Et je reviendrai en France avec mes papiers.
01:05:31 - Voilà, je l'avais dit, mais qui est là qui se marie en Algérie dans ce cas-là ?
01:05:34 - Non mais c'est une discrimination aussi.
01:05:37 - Qu'est-ce qu'une discrimination ?
01:05:39 - Il y a effectivement des mariages blancs, d'accord ?
01:05:49 C'est très difficile, mais il y a des enquêtes qui sont menées,
01:05:52 et heureusement d'ailleurs, au sein de toutes les mairies de France.
01:05:55 Après, maintenant, moi ce qui me choque dans cette affaire, c'est que je ne suis pas d'accord
01:06:00 sur justement ce soupçon qu'il y avait, ou pas, de M. Ménard.
01:06:04 - Rachida Khaoutz, cet homme est sous EQTF, et on demande à un maire de le marier ?
01:06:12 - De discriminer une personne.
01:06:15 - Non mais répondez à ma question, s'il vous plaît.
01:06:17 - Et ce sont, vous l'entendez, qui sont amoureux de sa femme.
01:06:20 - Très bien qu'il aille se marier en Algérie avec elle.
01:06:22 - Monsieur Morandini, que prévoit la loi ?
01:06:24 - Refuser de le marier pourquoi ?
01:06:26 - Mais Rachida Khaoutz, essayez de répondre à ma question.
01:06:29 - Très très grave.
01:06:30 - Essayez de répondre à ma question.
01:06:31 Vous trouvez normal qu'un homme qui est sous EQTF, donc qui a obligation de quitter le territoire,
01:06:35 décision judiciaire, on ne le veut pas en France, mais on dit au maire,
01:06:39 vous le recevez dans la mairie, en grande pompe, dans la salle des fêtes,
01:06:43 et vous allez le marier. Vous trouvez ça normal ?
01:06:45 - Moi ça ne me dérange absolument pas, dans la mesure où c'est deux choses complètement différentes.
01:06:49 - Il ne doit pas être sur le territoire français, on demande au maire de le recevoir.
01:06:52 - En fait quand ça vous arrange, la loi, vous la respectez, mais quand ça ne vous arrange pas, vous ne la respectez pas.
01:06:56 Donc c'est un géométrie variable.
01:06:58 - Juste quand j'ai le droit de...
01:06:59 - Quand ça vous arrange...
01:07:00 - Non, simplement j'ai un avis. Vous savez, Rost, j'ai un avis,
01:07:02 et il n'y a pas que vous sur ce plateau qui avez le droit d'avoir un avis.
01:07:04 J'ai un avis, et mon avis c'est que je ne trouve pas ça normal.
01:07:07 - C'est votre pro-droit.
01:07:08 - Voilà, si c'est mon droit, je l'exprime, Rost.
01:07:10 - Mais il est hors la loi.
01:07:12 - Je ne vous dis pas qu'il était hors la loi, je vous dis juste qu'il y a quelque chose qui ne colle pas.
01:07:16 - Ça ne colle pas. Qui a sa vie sociale ? Le QTF ?
01:07:18 - Ah bah oui, tout à fait.
01:07:20 - Mais qui rentre chez lui ! Mais enfin, qui rentre chez lui !
01:07:22 - Il devrait avoir une famille, un emploi.
01:07:24 - Mais qui rentre chez lui ! Excusez-moi, c'est un de nos QTF.
01:07:26 - La procédure d'expulsion, justement, ne continue pas son cours.
01:07:28 - Je pense qu'avec vous, on n'avancera jamais.
01:07:31 - Avec vous deux, on s'en sortira jamais.
01:07:34 - Non mais vous vous rendez compte ?
01:07:36 - On est en train d'entraver les libertés.
01:07:38 - Mais la liberté, c'est qui doit être...
01:07:40 - On va s'en sortir avec l'extrême droite, vous avez bien raison, monsieur.
01:07:43 - Mais en quoi c'est l'extrême droite de dire qu'il est sous au QTF ?
01:07:46 - On parle tous en même temps, on n'entend rien.
01:07:48 - En quoi c'est l'extrême droite de dire qu'il est sous au QTF et qu'il doit quitter le pays ?
01:07:51 - En quoi c'est l'extrême droite ?
01:07:53 - En quoi c'est l'extrême droite, ce que j'ai dit ?
01:07:55 - Non mais vous êtes en train de dire avec vous "on s'en sortira jamais".
01:07:58 - Ça ne veut rien dire. Vous deux, ça ne vous rend pas en sortir à jamais.
01:08:00 - Moi, je vous dis simplement qu'un homme sous au QTF doit rentrer dans son pays.
01:08:03 - Est-ce que c'est l'extrême droite de dire ça ?
01:08:05 - Écoutez-moi.
01:08:07 - Est-ce que c'est l'extrême droite de dire qu'un homme sous au QTF doit rentrer dans son pays ?
01:08:11 - Monsieur Morandini, il y a la loi.
01:08:14 - Répondez-moi.
01:08:16 - Il y a la loi, soit on respecte la loi, soit on ne la respecte pas.
01:08:18 - Donc vous ne répondez pas.
01:08:20 - Un homme sous au QTF, la première chose qu'il doit respecter, c'est la loi, et donc quitter le pays et ne pas se marier.
01:08:26 - Mais je suis désolé, mais monsieur le maire doit respecter la loi.
01:08:30 - On ne s'en sortira pas.
01:08:31 - Oui, on ne s'en sortira pas.
01:08:32 - Non, on ne s'en sortira pas. On est foutus.
01:08:34 - Avec des gens comme vous, on est foutus.
01:08:35 - Mais on s'en sortira, ne vous inquiétez pas.
01:08:37 - Andréa Clotarac.
01:08:39 - L'immigration, c'est un thème qui crée de l'émotion, mais en fait, il faut réagir à froid.
01:08:45 C'est une compétence régalienne de l'État de savoir qui rentre, qui sort, qui est accepté, qui est refusé sur le territoire.
01:08:52 Monsieur Macron, votre leader, avait promis en 2019 100% d'exécution des obligations de quitter le territoire français.
01:09:00 Vous savez quel est le dernier chiffre ?
01:09:02 - Non.
01:09:03 - Vous savez quel est le dernier chiffre ?
01:09:05 - 6,4%.
01:09:07 - Donc, il n'y a pas une obsession des étrangers ou de je ne sais quoi.
01:09:10 Il y a une obsession d'appliquer la loi et d'appliquer l'ordre républicain dans notre pays.
01:09:14 Et ne dites pas que c'est une exception française ou je ne sais quoi.
01:09:17 Les Allemands ont plus de 50% d'exécution de l'OQTF.
01:09:20 Nous, 6%.
01:09:21 Le Royaume-Uni a permis aux sous-traités d'expulser leurs candidats.
01:09:27 - On a beaucoup dit 6%.
01:09:29 - Rachid Akaoud.
01:09:30 - Les OQTF doivent être respectés.
01:09:32 - Exactement.
01:09:33 Donc, il doit rentrer chez lui.
01:09:34 - Ce sont deux choses différentes.
01:09:35 - Mais ce n'est pas différent.
01:09:36 - Je suis en train de vous dire qu'il y a une personne qui veut se marier.
01:09:39 Elle est effectivement sous le coup d'un OQTF.
01:09:42 - Donc, il ne doit pas être là.
01:09:43 - Mais oui, mais c'est la norme, si vous voulez, et la loi.
01:09:46 - Mais la loi et la loi, donc, ils partent.
01:09:48 - Un maire se doit de marier deux personnes qui s'aiment.
01:09:50 Je suis désolée.
01:09:51 - La première des lois, il est sous OQTF, il n'est pas là.
01:09:54 Point.
01:09:55 - Oui, mais il faut l'appliquer maintenant.
01:09:56 - Mais ça, c'est votre boulot.
01:09:57 - Oui, mais c'est pas si facile que ça.
01:09:58 - Oui, mais c'est votre boulot, c'est pas bien, ça.
01:09:59 - C'est votre boulot.
01:10:00 - Les Français en ont...
01:10:01 - Impérativement, là-dessus, trouver des solutions.
01:10:02 - Les Français, madame, en ont plus qu'assez de voir que des entreprises comme Vols embauchent
01:10:07 des clandestins, ils en ont plus qu'assez de voir que les OQTF doivent recevoir les honneurs
01:10:12 d'un maire et d'une mairie.
01:10:13 - Sonia Mabroux est dans un instant sur le programme en direct à partir de 10h35 à
01:10:17 demain.
01:10:18 Et d'ici là, soyez prudents.
01:10:19 - C'est pas vrai ! - C'est pas vrai !