Avec Nathalie Janson, économiste, enseignante-chercheuse à Néoma, spécialiste de la banque libre et de la régulation bancaire.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-12-10##
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NewsTranscription
00:00Callos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.
00:03Soutenez l'artisanat patriote et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com.
00:10Callos présente...
00:11Ici Sud Radio.
00:17Les Français parlent au français.
00:20Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:23Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:26Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:29Un argentin disait il est fou, il est fou.
00:33Mais nous en avons assez des meufs vieux politiciens qui disent qu'ils vont régler les problèmes
00:37et qu'ils ne le font jamais.
00:38Nous avons foi qu'un fou peut changer l'Argentine.
00:41Ah bon ? Et qui est ce fou ? Et qu'est-ce qu'il a fait en un an exactement ?
00:45On en parle tout de suite.
00:48Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:50Le fait du jour.
00:51Un argentin a écouté et qui n'a pas vu.
00:54Un des argentins sapés en train de danser le tango n'a rien vu.
00:59C'est quand même extraordinaire.
01:00L'art de l'Argentine.
01:01Mais là, on n'est pas là pour parler d'art ni de danse, on est là pour parler de quelqu'un
01:06que tout le monde considérait comme un clown qui a pris le pouvoir il y a un an et qui
01:11a fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses quand même en un an.
01:14Rien n'est réglé.
01:15Mais quand on sait dans quel abîme gisait l'Argentine, on peut se poser des questions
01:19et justement on va s'en poser tout de suite.
01:23Avec Nathalie Janson, vous êtes enseignante chercheuse à Néoma, vous êtes économiste
01:34et vous spécialisez la régulation bancaire et la banque libre.
01:37Alors écoutez, quand on voit justement, je me demandais, merci d'être là, parce
01:42qu'on voudrait comprendre nous ici comment en un an, alors évidemment on n'est pas
01:46sorti de l'auberge argentine, mais quand même, comment on est passé de 26% l'inflation,
01:55taux d'inflation mensuel, 26% en décembre dernier, à 2,7% en octobre.
02:01Donc décembre 2023, octobre 2024, et puis tout le reste, le PESO et compagnie.
02:07Quelle est effectivement la méthode qu'a adoptée Javier Melei ?
02:13Alors la méthode de Javier Melei, en fait, c'est surtout une grande détermination par
02:18rapport à un programme économique très très précis.
02:20En fait, comme Melei l'a souligné dernièrement, il avait un long caveat dans The Economist,
02:27il a lavé plus blanc que le FMI, c'est-à-dire qu'en fait il a fait plus que le FMI demande
02:32en général à des pays qui sont dans ces abîmes de déficit et de dette et d'hyperinflation.
02:39Il a fait plus fort, et pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est un fervent tenant du libéralisme économique,
02:45donc il se revendique lui-même anarcho-capitaliste, donc très libéral.
02:50Oui, anarcho-capitaliste, intéressant, ouais.
02:52Oui, donc c'est un ultra-libéral plus qu'ultra-libéral sur la scène politique française,
02:57et je dirais que c'est presque un toucher, c'est un punk toucher, c'est-à-dire qu'en fait il a la même détermination qu'elle,
03:06il est persuadé qu'il faut absolument enlever l'état de l'économie, parce que l'état est omniprésent,
03:13et a corrompu en fait le système. Il faut comprendre qu'en fait, c'est l'accumulation de dizaines d'années de péronisme
03:19qui a entretenu un système de clientélisme, et qui en fait a complètement corrompu le système,
03:27et il veut en fait libérer l'économie privée argentine, c'est son but principal.
03:32Alors justement, Nathalie Jansson, écoutez, on l'a vu, on l'a tous vu effectivement sur les réseaux sociaux et aux télévisions,
03:38où il était avec une espèce de... devant un tableau où il y avait des affichages, des postes, comme ça, des postis,
03:44et des affichages, et il disait ceci.
03:47Ministère de Tourisme et de Sport, à l'extérieur !
03:50Ministère de Culture, à l'extérieur !
03:52Ministère de l'Ambiance et du Développement Sustenable, à l'extérieur !
03:55Ministère des Femmes et du Généreux et de la Diversité, à l'extérieur !
03:58Ministère des Affaires Publiques, à l'extérieur !
04:01Alors c'était vraiment un jeu de massacre.
04:03Ministère de ceci, ministère de cela, allez, à l'extérieur, dehors, dehors, dehors.
04:08Il a carrément... En fait, il a quoi ? Il a fait beaucoup plus que dégraisser le mammouth, comme demandait notre cher Claude Allègre.
04:15Lui, il l'a presque rendu éthique, le mammouth.
04:19Exactement. Donc en fait, il a commencé par effectivement réduire drastiquement le nombre de ministères,
04:24il est passé de 18 à 9, donc voilà, c'est très clair.
04:27Il a donc priorisé l'action de l'État, et il a coupé sévèrement dans le budget,
04:34puisqu'en effet, ils étaient à un rythme de quasiment 6% de déficit budgétaire,
04:39bon, finalement, on n'est pas si loin que ça chez nous,
04:41et là, il est en surplus primaire, il a accumulé des surplus maintenant depuis plusieurs mois,
04:47il est à peu près à 1,7% de surplus primaire, et en fait, il a fait ça en...
04:54Par exemple, un point noir de l'Argentine, c'était l'argent public qui était transféré aux provinces.
05:00Donc ça, c'était un mal endémique depuis des décennies, et il a décidé de couper, tout simplement.
05:07Donc, des provinces comme celle de l'Ariora, qui en fait vivaient sous perfusion de subventions,
05:14enfin, de fiscalité qui venait de l'État central, et qui employaient 70% de ses employés,
05:22étaient des employés, en fait, des fonctionnaires,
05:25eh bien, en effet, ils se sont retrouvés du jour au lendemain, en fait, avec plus d'argent.
05:30Donc, bien évidemment, ce sont des problématiques importantes,
05:34et c'est pour ça aussi que le taux de pauvreté a continué à progresser depuis l'arrivée au pouvoir de Mileï,
05:40mais il était déjà à plus de 40%, donc c'est pas Mileï qui a fait exploser de la pauvreté à 53%.
05:47Lui, évidemment, il n'a pas empêché qu'il baisse pour le moment, puisqu'on ne peut pas tout faire en même temps,
05:52mais, en effet, il a vraiment été droit au but, c'est-à-dire qu'il a coupé les vivres aux provinces
05:57qui vivaient, en fait, au crochet de l'État central,
06:01et il a, en particulier aussi, réduit, il a coupé tous les contrats temporaires,
06:08donc les fonctionnaires qui n'avaient pas de contrat à vie,
06:12il a éliminé tous ces contrats-là, donc c'est plus de 20 000 qui ont été éliminés,
06:17du jour au lendemain, il ne les a pas reconduits, en d'autres termes,
06:21voilà, c'est ce que ça signifie, et effectivement, par contre, il a maintenu quelques budgets qu'il jugeait essentiels,
06:27et notamment, il n'a pas coupé dans l'aide sociale en particulier à l'enfance,
06:32parce qu'effectivement, il était conscient que...
06:35– Oui, les budgets qu'il considérait comme essentiels, enfin, les domaines qu'il considérait comme essentiels, c'est ça.
06:39– Exactement, donc évidemment, ce n'est pas parfait, mais effectivement, il a été,
06:44en tout cas, il avait une méthode pour considérer ce qui était superflu de ce qui était essentiel,
06:51et en même temps, il a bien évidemment déréglementé,
06:54puisque l'économie argentine était complètement sclérosée,
06:57c'est typique d'une économie qui est clientéliste, elle était sclérosée et fermée,
07:03et donc, en fait, il a déréglementé les secteurs pour, effectivement, retrouver de la concurrence,
07:07et donc redonner vie, en fait, à cette activité économique qui était étouffée par la subside publique.
07:14En fait, c'était une économie totalement sous emprise d'argent public qui s'étouffait, en fait, tout simplement.
07:22Donc, en fait, il a essayé de redonner vie à tout ça, pour que les coupes budgétaires massives
07:28soient compensées par une reprise de l'activité économique, évidemment, qu'on souhaite, le plus rapidement possible.
07:35– Bien sûr, mais justement, Nathalie Janson, est-ce que, par exemple,
07:39on sait que le PESO, la monnaie argentine, est dans une situation critique,
07:44est-ce qu'elle a repris des couleurs, est-ce que déjà, de ce point de vue,
07:51bon, on a vu avec l'inflation, c'est quand même extrêmement spectaculaire, ce qui s'est passé en un an ?
07:55– Oui, tout à fait, c'est relativement inédit, et bon, il y avait eu un précédent en Argentine,
08:02lorsqu'il a trié le currency board avec Ménem, malheureusement, ça n'a pas duré trop longtemps,
08:07mais c'est vrai que la stabilité des prix retrouvés, et d'ailleurs, ce qui est mis à son actif par la population argentine,
08:16c'est qu'enfin, ils ont une forme de stabilité.
08:18Effectivement, ce PESO, il a réussi à le stabiliser parce qu'il a arrêté la machine à financement public,
08:24puisque le financement public n'était plus que financé par la monétisation de la dette,
08:31c'était en fait la Banque Centrale qui imprimait des billets qui permettaient à la dépense publique d'être effectuée.
08:37– Vous voulez dire que c'était la planche à billets qui fonctionnait ?
08:39– Complètement, oui, ça fonctionnait à plein régime, et en fait, comme il a coupé ce financement public,
08:48eh bien, il a réussi en fait à ralentir la création monétaire de la Banque Centrale,
08:53donc c'est pour ça qu'effectivement, le cours officiel du PESO s'est rapproché du taux du marché,
09:00ça s'est opéré assez rapidement, il a fait cette vérité des prix lorsqu'il a pris le pouvoir en décembre 2003,
09:10donc il y a eu un premier réalignement assez sévère à cette époque-là,
09:15et aujourd'hui, il réaligne à peu près de 2% par mois pour éviter qu'il y ait un écart trop grand.
09:22La raison pour laquelle il existe toujours un écart, c'est parce qu'il y a toujours un contrôle d'échange,
09:26donc ça c'est un peu l'étape importante pour lui à venir, c'est un challenge important,
09:31c'est de rétablir effectivement, de libéraliser le taux de change complètement,
09:38pour ne pas avoir ces deux prix en fait pour le dollar.
09:42– Donc si on comprend bien, Nathalie Janson, réduction des dépenses publiques,
09:48ça il y est allé au Karcher, enfin beaucoup plus qu'au Karcher,
09:51privatisation accélérée effectivement, allègements fiscales,
09:56c'est encore parmi les plus élevés de la région, il est en train de travailler là-dessus évidemment,
10:01ça fait un an, nous ne l'oublions pas, un an, et justement, où est-ce que ça en est actuellement ?
10:09Est-ce qu'on peut dire, on ne peut pas encore dire qu'il est sorti effectivement de l'auberge,
10:13mais que ça va quand même nettement mieux en un an ?
10:16– Oui, il est clair qu'il y a des points clairs d'amélioration,
10:20aussi un point que je n'ai pas mentionné mais qui est aussi une belle expérimentation,
10:24c'était la réforme du marché de la location immobilière,
10:28qui était complètement à l'arrêt en raison d'un contrôle des loyers
10:34qui avait été instauré, qui avait été renforcé en 2020,
10:37et là aussi on a des résultats absolument incroyables,
10:41puisqu'il y avait plus d'un logement sur sept à Buenos Aires qui n'était pas loué,
10:46et aujourd'hui on a un regain de plus de 30% d'offres de biens locatifs,
10:51avec une baisse des prix de 20%.
10:53– Avec une baisse des prix de 20% ? C'est très important ça.
10:57– Oui, puisque de toute façon, comme maintenant il y a des biens à louer,
11:00les biens effectivement, le prix des biens baisse.
11:04Alors évidemment, tout ça prend du temps,
11:07on ne peut pas non plus avoir des effets qui soient tout de suite réalisés dans tous les domaines,
11:13et là c'est les résultats les plus rapides on va dire,
11:15et c'est là en fait où le timing est important,
11:18et où le challenge pour Milan va être important,
11:21c'est qu'en fait il faut que l'activité reparte,
11:23et pour ça il faut du financement.
11:25Et le fait qu'il n'ait toujours pas libéralisé le marché d'échange,
11:30c'est-à-dire qu'il y a toujours un contrôle des capitaux,
11:33c'est un problème, puisque pour pouvoir prendre le relais au niveau du financement,
11:38il faut ouvrir aux capitaux étrangers.
11:40– Bien sûr, et pour le moment il n'a pas pu le faire.
11:42– Et pour le moment, effectivement, ce n'est pas possible.
11:45Donc là c'est vraiment le challenge,
11:47et c'est là où certains de ses proches avaient eu une divergence avec lui,
11:52puisque certains avaient préconisé la dollarisation immédiate
11:55avec la suppression de la Banque Centrale,
11:57c'était en particulier Emilio Ocampo qui est économiste,
12:02qui avait travaillé à ses côtés,
12:05mais qui n'est plus dans son équipe puisqu'il n'a pas dollarisé immédiatement.
12:08Pour eux c'était un point essentiel pour justement
12:11permettre ce retour du financement de l'économie argentine,
12:15et donc avoir contrebalancé les effets négatifs de ces coupes
12:20par un regain d'activité privée le plus rapidement possible.
12:23– On va voir si effectivement l'arrivée de Trump le 20 janvier,
12:27l'équipe Trump au pouvoir va changer la donne, y compris pour l'Argentine,
12:30mais surtout l'intelligence sont restées avec nous,
12:33parce qu'on va comparer, on va un peu parler de la France,
12:35parce que quand on a regardé la description d'Argentine,
12:39évidemment on n'est pas du tout, du tout, du tout sur le même plan,
12:42et heureusement pour nous, mais quand même,
12:44mais quand même du point de vue de l'État, beaucoup de choses à dire,
12:47on se retrouve tout de suite après cette petite pause.
12:50– Et bien entendu si vous voulez réagir ou poser votre question,
12:53n'hésitez pas à nous appeler au 0 826 300 300.
12:57– SUDRADIO. – PARLONS VRAI.
13:00– SUDRADIO. – PARLONS VRAI.
13:01– Le Calos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.
13:06Soutenez l'artisanat patriote et offrez un cadeau qui a du sens
13:10sur calos-france.com.
13:12Calos présente…
13:14– SUDRADIO Bercov dans tous ses états.
13:19– Et nous sommes toujours avec Nathalie Jansson,
13:22l'économiste Nathalie Jansson, enseignante chercheuse à Nioma,
13:26pour parler de ce phénomène d'aucun, le traite de tous les noms,
13:33le fou, etc. Et d'autres effectivement regardent et se disent,
13:36cet anarcho-capitaliste, ce libertarien, il fait quand même des choses,
13:42Ravi Emilei, le président de l'Argentine.
13:45Mais moi je voudrais, Nathalie Jansson justement,
13:48puisque nous parlions de l'État, de la toute-puissance de l'État,
13:51des ministères, des fonctionnaires,
13:54ça ne vous rappelle pas certains pays
13:59que nous habitons et qui nous habitent, Nathalie Jansson ?
14:03– Oui, évidemment, il y a quelques parallèles à faire
14:06avec effectivement l'importance de l'État et sans doute
14:13un peu le clientélisme qui peut aussi parfois
14:17caractériser certains modes de fonctionnement
14:21de l'État français. C'est clair qu'on est dans des similitudes
14:27au niveau du rôle de l'État.
14:28– Et surtout Nathalie Jansson, les dépenses publiques.
14:31On parle de renier les dépenses publiques et vous avez remarqué
14:34que tous les gouvernements, y compris celui de Michel Barnier,
14:37on ne sait pas qui va arriver après,
14:38oui, on dit on va faire, on va faire,
14:40et puis les dépenses publiques, rien, le néant.
14:44– Oui, complètement, et c'est là où on voit en fait
14:47qu'on a besoin d'un cadre, d'une orientation en fait
14:53politico-économique qui, comme je le disais en introduction,
14:58était très caractéristique par exemple de Margaret Thatcher
15:01qui avait comme une ligne directrice,
15:03mais une ligne directrice économique en plus du politique.
15:06Et Millet effectivement lui ressemble de ce point de vue-là,
15:10même si on ne peut pas l'aimer,
15:12c'est parce que d'ailleurs on ne demande pas à l'aimer spécialement,
15:15mais en fait ce qui le caractérise c'est qu'en fait il a une ligne,
15:19il a une ligne et il n'en déroge pas,
15:21il a dit, enfin il n'en déroge pas, c'est un politicien,
15:24mais disons que sa ligne majeure il la conserve,
15:27et d'ailleurs la raison pour laquelle il est toujours soutenu
15:29c'est qu'il a dit, il a fait ce qu'il a promis,
15:32il avait dit qu'aussi il y aurait du sang et des larmes,
15:35que les résultats positifs n'allaient pas être immédiats,
15:38et on voit qu'en fait c'est pour ça que les gens continuent à le soutenir.
15:42– Et la population le soutient, c'est ça qui est étonnant
15:44avec tout ce qu'il a fait.
15:45– Il a surtout le soutien populaire d'ailleurs,
15:48c'est ce qui caractérise son action,
15:51et c'est là où on voit la grande différence avec la France
15:53puisque aujourd'hui chaque gouvernement qui arrive
15:56ne se pose jamais la question du rôle du périmètre de l'État
16:00et donc n'adopte pas de ligne directrice pour dire
16:04je coupe là et je garde là,
16:06et tant qu'on en est dans un espèce d'inventaire comptable
16:09de tiens est-ce que je peux prendre un peu ici,
16:12ou remettre un peu là, on ne s'en sortira pas bien évidemment.
16:15– Quand on demande, tiens écoutez, travailler 7 heures gratuitement,
16:19ça va vous faire du bien,
16:20quand on fait des espèces de petites coupures
16:23qui n'arrangent rien,
16:25c'est-à-dire, comme dit l'autre, j'ai labouré la mer,
16:28vous savez on assèche l'océan avec une cuillère à café,
16:32c'est un peu ça non l'intelligence ?
16:34– Oui c'est tout à fait ça,
16:35c'est-à-dire qu'on voit bien qu'aujourd'hui
16:38on a besoin d'urgence, de réformes structurelles
16:41puisque nous devons avoir une action
16:44sur la courbe de l'évolution de la dette,
16:50donc on doit bien trouver une solution
16:52pour essayer de changer l'allure de cette augmentation de la dette
16:57et on sait très bien que ce sont des réformes structurelles
16:59dont on a besoin et pour ça,
17:01il faut avoir une stratégie sur l'action de l'État,
17:04on ne peut pas faire à moins,
17:06il faut savoir ce que l'État aujourd'hui
17:08doit faire vis-à-vis de l'économie
17:10et effectivement là où il doit se retirer
17:13et en fait, jamais aucun gouvernement
17:17qui a été dernièrement au pouvoir
17:19ne s'est vraiment posé cette question.
17:20– Oui, ce qui est quand même ce qui en dit long
17:23sur le fait qu'ils se disent,
17:24vous savez cette phrase immortelle d'un ancien président,
17:28ce n'est pas cher, c'est l'État qui paye.
17:31– Oui c'est ça, c'est tout à fait ça,
17:32oui c'était d'ailleurs Margaret Thatcher
17:34je crois avait repris cette phrase,
17:36l'État socialiste ça marche tant que c'est les autres qui payent, voilà.
17:39– En tout cas on va suivre,
17:42merci beaucoup,
17:43on va suivre effectivement ce qui se passe avec Rami Emileï,
17:46expérience intéressante,
17:47mais on se dit peut-être que de temps en temps
17:50il faut des gens peut-être pas des fous quand même
17:52mais des hors normes pour changer drastiquement la situation.
17:57Vous ne pensez pas Nathalie Janson peut-être que…
17:59– Oui, je pense qu'il faut quelqu'un
18:01qui soit extrêmement déterminé,
18:02je pense que ce qu'on appelle fou,
18:05je crois qu'il n'est pas si fou,
18:06c'est un extravagant c'est certain,
18:08mais il est clairement,
18:10enfin à nouveau c'est comme Margaret Thatcher ou Donald Trump,
18:13ce sont des gens qui sont extrêmement déterminés
18:16et en fait qui ne regardent pas autre chose
18:19que ce qu'ils pensent qu'ils doivent faire,
18:21ils sont convaincus qu'ils font investi d'une mission,
18:24par contre c'est certain.
18:25– C'est très clair,
18:27et bien écoutez je nous souhaite des gens
18:29qui soient investis d'une mission,
18:31on n'en voit pas beaucoup,
18:32mais tous les espoirs sont permis, merci.
18:34– Exactement, merci beaucoup.