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Avec Les chevaliers du fiel

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-12-10##

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Transcription
00:00Le 10h30, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour à nos invités, voilà, ça va faire plaisir à nos auditeurs.
00:11Éric Carrière et Francis Ginibre, les chevaliers du fiel, ils sont avec nous, bonjour, bonjour, bonjour.
00:17Et en direct, et en direct par nos studios, c'est bien, c'est tellement rare le direct aujourd'hui.
00:23Souvent vous êtes à distance quand on vous a eus, vous étiez en Zoom, c'était Covid ou je ne sais plus pourquoi, c'est ça ?
00:30On a fait beaucoup de Zoom pendant le Covid.
00:32Mais là vous êtes en tournée dans toute la France, au Palais des Sports de Paris, les 12 et 23, du 12, non c'est les 12 et 13 avril, merci Gilles.
00:42Il a écrit 12 et 23, je vous ai dit c'est bizarre.
00:45J'ai fait un papier collé de la tachette presse.
00:47Il est là, il va vous fouetter, 12 et 13 avril 2025, prenez vos places, les municipaux la revanche.
00:54Et puis on va vous retrouver vendredi à 21h20 sur C8 avec une fiction inédite, les chevaliers du fiel, moustiques et plans de chasse.
01:03C'est bien, c'est tout un programme, puis par les temps qui courent, on a envie de moustiquer de plans de chasse.
01:08C'est vrai, c'est vrai.
01:10Ouais, c'est quoi ?
01:11En fait les titres on les trouve comme ça, c'est-à-dire on voulait tourner dans le sud et en Camargue, parce que c'est intéressant, c'est beau.
01:20C'est souvent sous-exploité la Camargue, c'est magnifique.
01:23Et donc je cherchais un titre et un matin je me suis dit, ah mais oui, moustiques et plans de chasse, ça sonne.
01:28L'histoire de deux couples qui se rencontrent dans un camping.
01:31Nus ? Non.
01:32Non, non, c'est pas le Cap d'Agde.
01:34C'est pas le Cap d'Agde.
01:36On a été reçus magnifiquement par des gens qui sont contents de voir des gens.
01:40Et donc tout ça c'est déjà, pour un tournage, tout ça est très important.
01:44Et voilà, et donc on a fait cette folie, moustiques et plans de chasse, pour C8.
01:49On va en reparler avec vous.
01:51Sachant qu'en face, vous avez ce que vous avez en face, vous avez la Starac.
01:55Ouais, mais on s'en fout.
01:56Qui est vendredi, parce que comme il y a miso à sentir.
01:57Ça fait très longtemps qu'on nous met des gros trucs en face.
01:59C'est vrai, et à chaque fois vous gagnez.
02:01Pas on gagne, mais on s'en est quand même souvent très bien sortis.
02:04Là on dit pas qu'on va battre la Starac, parce qu'il y a une chaîne de la TNT,
02:07qui pour le moment est sur la TNT, contre TF1.
02:11Mais non, on a eu très souvent des super résultats.
02:14C'est bien pour ça que ça fait...
02:15Ça marche pas très bien la Starac, pour tout vous dire.
02:17Oh, comme vous êtes !
02:19La quotidienne, oui, mais parce qu'il y avait la messe.
02:21Ça marche pas.
02:22Moi j'arrive pas à accrocher à ça, regardez ça.
02:24Je pense que c'est pas le même public non plus.
02:26Ça demande, bien sûr.
02:28Surtout que vous chantez mieux.
02:30Ouais, Francis il chante bien.
02:32On passe au zapping.
02:38Oui, ils ont chanté.
02:40Oui, mais là on a le zapping.
02:42C'est incroyable.
02:44Après la révolution...
02:46Après la révolution syrienne, une question se pose l'après.
02:51Comment et avec qui ?
02:53Du coup, les chaînes d'info ont toutes dégainé le portrait du nouveau leader syrien,
02:58comme le vainqueur de TF1.
03:01Il est accueilli en héros cet après-midi à Damas.
03:04Abou Mouhamad al-Djoulani pénètre dans la célèbre mosquée des Omeyad.
03:08Ses premiers mots sont contre le dictateur Bachar al-Assad qu'il vient de faire tomber.
03:13Il a transformé la Syrie en une ferme pour les ambitions iraniennes.
03:18Il y a répandu le sectarisme et il a divisé les communautés syriennes.
03:23Le chef d'Ayat Tahrir al-Sham, HTS, se pose lui en rassembleur
03:28et promet de protéger tous les Syriens, aux antipodes de ses débuts.
03:32Le voici à 24 ans.
03:34Il est alors membre de l'Etat islamique.
03:36Les Etats-Unis viennent de l'arrêter.
03:38Il passera 5 ans en prison.
03:40A sa sortie, la guerre civile éclate en Syrie.
03:42Il rejoint les rangs d'Al-Qaïda et crée le tristement célèbre front al-Nusra.
03:47Mais en 2016, virement à 180 degrés,
03:50sur cette vidéo, le voici qui dissout son mouvement
03:53et tourne le dos aux islamistes djihadistes.
03:56On verra si un homme peut changer l'histoire.
04:00C'est écrit en direct.
04:02Il y a une petite blague sur Internet, sur X, qui m'a fait sourire.
04:06Mais c'est une blague ?
04:07Non, c'est pas une blague.
04:08Quand j'écoute les médias, on voit Trump égale Hitler,
04:12Mélanie égale Mussolini,
04:15et Al-Jouhari égale Gandhi.
04:18C'est un peu ça en ce moment.
04:21Il est pas comme ça.
04:23Oui, il faut attendre quand même.
04:25Il faut attendre un petit peu.
04:27On a parlé hier, tous les deux, de ça.
04:30Les réseaux n'en finissent pas, évidemment, de se moquer des tenues colorées
04:34des religieux qui ont officialisé à la réouverture de Notre-Dame
04:38des robes qui ont été à l'origine de Jean-Charles Castelbajac.
04:44TF1 a été voir Jean-Charles Castelbajac pour lui montrer les critiques,
04:48et il a réagi.
04:50Vous avez vu les très nombreux détournements humoristiques,
04:53vos tenues colorées.
04:54Mais tout à fait.
04:55C'est pas simplement un Uno, ou les couleurs de Google Chrome.
04:57C'est plus profond que ça.
04:58Oui, Uno, doué, très.
05:01Mais bien sûr, parce que la vie doit retrouver sa dimension ludique.
05:05On doit avoir Google Chrome, on doit avoir peut-être Windows,
05:09ou des choses ainsi.
05:10Mais c'est les couleurs de l'arc-en-ciel,
05:12c'est les couleurs des blasons, de l'héraldisme,
05:14c'est les couleurs des drapeaux.
05:15Je voudrais vous montrer une œuvre que je pense du XVe siècle,
05:18où les couleurs primaires sont omniprésentes.
05:21Le vert de l'espérance, c'est le bleu de Marie, c'est le bleu de l'eau,
05:25c'est le rouge du sang du Christ, le rouge de la passion, le rouge de l'amour.
05:29Et surtout, la couleur est un langage universel.
05:32C'est l'histoire de ma vie.
05:34Vous aviez été surpris de ces tenues ?
05:36Moi j'ai adoré.
05:37Oui, on a regardé.
05:38Mais c'est coloré, au moins.
05:39C'est bien.
05:40Mais les gens veulent un monde triste, où il ne se passerait jamais rien.
05:43Vous avez regardé l'inauguration de...
05:45Oui, par hasard.
05:47Moi j'étais coincé dans un hôtel, j'étais même pas au courant qu'il y avait ça.
05:50J'étais à l'étranger, j'ai appelé, je suis tombé là-dessus.
05:54Et vous avez regardé ?
05:55Oui, ça m'a intéressé.
05:56Je trouvais ça beau, ça a l'air magnifique.
05:58C'est très beau.
05:59Alors on vous connaît dans les rôles des municipaux,
06:02évidemment, on va en parler ensemble après.
06:04Et dans le Sud, que vous connaissez bien, plus précisément,
06:07à Mandelieu-Lenapoule, il y a des municipaux qui sont très heureux.
06:11Vous savez pourquoi ?
06:12Non.
06:13Vous savez pas pourquoi à Mandelieu-Lenapoule...
06:14Parce qu'ils ont un jour de vacances de plus ?
06:16Non, c'est parce qu'ils vont rouler en Tesla.
06:18Et c'est la police municipale...
06:20Alors adaptez votre spectacle.
06:21Je me dis que ça peut être un début de sketch.
06:24Oui, c'est classe.
06:25Parce qu'ils sont très heureux d'être en Tesla.
06:27Reportage dans le 20h de TF1.
06:29Depuis hier ici, les policiers municipaux roulent dans des voitures électriques Tesla, flambant neuf.
06:36C'est un choix écologique.
06:37Pour nous, c'était d'avoir des voitures qui soient suffisamment spacieuses
06:40et qui aient aussi une autonomie suffisante.
06:42Une autonomie de deux jours au moins pour ces véhicules
06:44qui se rechargeront à tour de rôle dans le garage.
06:47Si la mairie a choisi Tesla, une marque américaine,
06:50c'est qu'aucun constructeur français n'aurait répondu à l'appel d'offres.
06:53Et même si ces voitures coûtent 50 000 euros une fois toutes équipées,
06:56passer à l'électrique serait aussi un choix économique.
07:00Là, avec les véhicules thermiques que nous avions avant,
07:02la moyenne mensuelle, c'est 650 euros de carburant par voiture.
07:06On espère diviser par 10 ce montant.
07:08Incroyable quand même.
07:09Génial.
07:10Surtout, on ne les entendra pas repartir.
07:12C'est ça.
07:14Pour eux qui trouvent le chargeur surtout.
07:16Imaginez, vous tombez en panne d'électricité en pleine poursuite.
07:20Mais à part ça, c'est pareil, c'est bien que ça se bouge de ce côté-là aussi.
07:26Bravo.
07:27Vous pourrez aller voir les municipaux.
07:30Je vais rajouter un sketch.
07:33C'est quand même pas mal.
07:34C'est aspirant, ça.
07:35Déjà, ils ont une excuse.
07:36La rallonge était trop courte.
07:37On n'a pas le souvenir.
07:40Voilà.
07:41Ça fuse.
07:42Ça fuse.
07:43Un moment toujours efficace en télé, Valérie, c'est le fourrir.
07:47Alors, ça va être la saison des bêtisiers de Noël.
07:49On va en voir beaucoup de fourrir.
07:51Ils pourront rajouter celui d'hier.
07:52Je ne sais pas si vous l'avez vu sur BFM.
07:54C'est savoureux parce que c'est parti de pas grand-chose.
07:58Elle fait face à celui qu'elle accuse de l'avoir agressé alors qu'elle n'était encore qu'une enfant.
08:02Merci beaucoup, Vincent Rondiguem, avec Amélie Pateron.
08:07Alexandra González, on en vient à cette information BFM TV.
08:12Pardon.
08:13Pierre Palmade qui est en détention.
08:17Pardon.
08:18Pierre Palmade qui est en détention depuis 5 ans à la prison de Bordeaux.
08:23Et là, vous me laissez enchaîner.
08:26Donc, Pierre Palmade, on reprend nos esprits.
08:29Excusez-moi.
08:30Pierre Palmade, effectivement, est arrivé ce matin à la prison de Bordeaux-Gradignan.
08:41C'est terrible.
08:42Vous êtes arrivé sans devoir.
08:44Et sur scène aussi.
08:45Oui, sur scène aussi.
08:46Mais à la radio, on a fait quand même des années et des années de radio en direct.
08:50Et on en a pris des énormes fourrirs, des trucs inarrêtables.
08:54Et on ne peut pas s'arrêter.
08:55Non, c'est ça.
08:56C'est nerveux.
08:57Plus on a envie de s'arrêter et moins on y arrive.
08:59On est sujet à ça.
09:00Parce que nous, au départ, déjà, on raconte des conneries.
09:02Donc forcément, on dérape.
09:04C'est toujours efficace.
09:06On en a eu un mémorable avec Valéry qui était assez fort.
09:11Bon, je vous ai réalisé votre vœu, Valéry, hier lors de la cérémonie.
09:16On a remarqué, avant-hier, on a remarqué Trump, Zelensky, les couleurs.
09:22Et qu'est-ce qui a fait également parler ?
09:24Les orgues.
09:25L'orgue.
09:26Ah oui, oui.
09:27Alors ça, par contre, j'étais moins fan de cette espèce de délire.
09:30Ah mais franchement, t'as pas vu la Française ?
09:33C'était même plus du free jazz.
09:35C'était que des accords tchécoslovaques.
09:38Je vous en ai mis un petit bout.
09:40Ah bah super.
09:55C'est marrant.
09:59Voilà.
10:00Je vous ai mis là, Valéry.
10:02Il paraît que nous sommes des béhossiens.
10:05Non mais le mec, il a des tubes neufs.
10:08Il les essaie quand même.
10:09On dirait un enfant de 5 ans à qui on confie un piano.
10:12C'est le passage du ténèbre à la lumière.
10:16C'est ça.
10:17Un spécialiste disait que l'improvisation est la partie la plus essentielle de la liturgie.
10:23Ce n'est pas pour rien que nous sont parvenus des messes d'orgue et des hymnes qui alternaient avec nos chants.
10:28Donc l'improvisation.
10:29Mais c'est vrai que c'était un peu...
10:31Et puis la tête des gens.
10:33Les gros plans.
10:35Trump qui avait un sourcil levé.
10:37Merci.
10:38On se retrouve dans un instant avec les Chevaliers du Fiel.
10:42Peut-être qu'on peut lancer notre jeu du grand sapin de Noël.
10:45Ah oui.
10:46Il y a un sapin de Noël ?
10:48Vous m'avez vu l'immense sapin de Noël à l'entrée de Sud Radio avec plein de jolis cadeaux.
10:530826 300 300 pour tenter votre chance.
10:56Vous gagnerez peut-être une carte cadeau d'un montant de 50 euros chez Etam.
11:01Un coffret de la marque Maricor.
11:03Ça vous plairait ça.
11:04Contenant des produits de beauté d'une valeur de 120 euros.
11:07Il y a plein plein de cadeaux.
11:08Hier il y a eu des magnifiques bracelets qui ont été gagnés.
11:11Donc vous pouvez jouer 0826 300.
11:14On pourrait rajouter deux places au spectacle.
11:16Allez on met deux places au Palais des Sports.
11:18Allez.
11:19Deux places au Palais des Sports.
11:210826 300 300.
11:22Et nous prendrons le dixième appel.
11:24A tout de suite.
11:37Ben non.
11:38Il y en a deux.
11:39Ce sont les invités du jour.
11:41Ils sont deux.
11:42Ce sont les Chevaliers du Fiel.
11:44Avec nous Éric Carrière et Francis Ginibre.
11:47On va vous retrouver vendredi soir sur C8 pour une fiction inédite.
11:51Les Chevaliers du Fiel.
11:52Moustiques et plein de charme.
11:53On va en parler dans un instant.
11:55Déjà c'est tout un programme.
11:56Et puis vous serez en tournée dans toute la France à partir du 18 janvier.
12:01C'est ça ?
12:02Oui.
12:03Un peu partout.
12:04Toulouse, Montpellier.
12:05La Bretagne.
12:06L'Est.
12:07Le Sud-Est.
12:08On est pas partout.
12:09On fait le tour de France.
12:10Et Paris.
12:11Et Paris évidemment.
12:13Palais des Sports de Paris.
12:14Immense salle.
12:15Il faut dire que vous remplissez des salles de plus de 5000 personnes.
12:17Oui.
12:18Ça marche bien.
12:19Ça fait des années.
12:20C'est dingue.
12:21Quand le vent s'est marré.
12:22C'est génial.
12:23C'est un miracle.
12:24Chaque année.
12:25C'est un miracle pour lequel on travaille aussi.
12:28Et puis les gens, personne ne les oblige à venir.
12:30Donc c'est que ça leur plaît.
12:31C'est que ça leur plaît.
12:32On joue différemment devant 5000 personnes que dans un théâtre de 800 personnes ?
12:36Alors...
12:37Au tout début oui.
12:38Au tout début oui.
12:39Parce qu'il faut se faire la grandeur des plateaux.
12:43Mais il y a des écrans.
12:44Il y a des écrans.
12:45Ce qui fait qu'en fait les gens nous voient de plus près que dans un théâtre.
12:49Parce qu'il y a des gros plans.
12:50Il y a des gros plans.
12:51Et donc on s'est rendu compte que les toutes petites mimiques qu'on faisait plus dans
12:54les Zéniths parce qu'on se disait bah les gens ils sont...
12:56Et bien en fait si.
12:57Les gens les voient beaucoup et très bien.
13:00Donc bon.
13:01Et donc à Paris ça va être un show différent ?
13:04Non.
13:05Non quoi ?
13:06Non non.
13:07Je vous pose la question.
13:08C'est toujours le même spectacle ? La même mise en scène ?
13:10Ouais.
13:11Alors nous qu'on a il n'y a pas pété à Montréal ou à Paris ou à Reims et ou à
13:15Toulouse.
13:16On joue exactement le même show.
13:17Le même spectacle.
13:18D'accord.
13:19Et vous ne changez pas les textes par rapport à la ville ? Par rapport aux textes ?
13:22On rajoute un peu.
13:23Il y a des impros forcément.
13:24On part en live.
13:25Un peu.
13:26C'est sûr que quand on joue à Bordeaux on les chambre pour le rugby.
13:30Ça c'est sûr.
13:31Quand on joue à Nantes on les chambre pour la Bretagne.
13:34Bon évidemment.
13:36On en profite pour citer le maire de la ville où on joue.
13:39Voilà.
13:40À Bordeaux par exemple on parle du sapin en plastique du maire.
13:43Du maire écologiste.
13:44Votre aventure elle a commencé il y a combien de temps ?
13:47Trente et quelques années.
13:48Et c'est un humour qui rencontre toujours son public.
13:53C'est la chance d'avoir cette notoriété.
13:57C'est vrai que le public quand il arrive déjà il applaudit quand on rentre.
14:01Donc je veux dire on a déjà un public acquis.
14:03Et puis nous on est content de les voir parce qu'on ne peut pas citer de nom.
14:07Mais il y a des artistes qui sont des bons artistes.
14:09Mais qui n'aiment pas spécialement les gens.
14:11Il faut aimer les gens.
14:13Et les gens on ne peut pas les voler là-dessus.
14:15Ils savent si on les aime.
14:17Vous pensez que quand on fait ce métier on doit aimer le public normalement ?
14:21On devrait.
14:22Ce n'est pas le cas.
14:23Parce que moi ceux que je connais qui montent sur scène c'est un truc.
14:26Ils aiment les gens.
14:27Ils ont envie de retrouver le public.
14:29Mais il y a quand même des gens.
14:30Par exemple je ne sais pas nous quand on a démarré,
14:32quand on a rempli des petites salles,
14:34on restait toujours à la fin pour parler avec les gens.
14:39Et encore jusqu'il y a quelques années.
14:41Même dans les zéniths on dédicacait pendant.
14:43Et puis on l'a arrêté parce que ça a duré jusqu'à...
14:45Bon.
14:46Et qu'il faut savoir que dans un zénith quand on dépasse l'horaire
14:48on paye des heures supplémentaires.
14:49Et de dédicacer ça nous coûte 10 000 euros.
14:52Mais non !
14:53Même si vous vous mettez sur le trottoir.
14:55Ah oui rien à faire.
14:56Il faut la service de sécurité, les vigiles, tout un machin.
14:59Donc au bout d'un moment bon.
15:00Bref.
15:01Les gens on leur parle.
15:0210 000 euros pour des autographes.
15:04Oui bien sûr si on dépasse l'horaire.
15:05Si on dépasse l'horreur.
15:06Comme tous les gens veulent une photo.
15:08Une fois à Pau on est parti à 3h du matin.
15:11Et ça nous a coûté un bras.
15:13Et donc bon.
15:15Mais nous on est comme ça.
15:17Mais c'est le plaisir aussi de les rencontrer.
15:19Parce qu'il y a un tel échange justement avec les gens.
15:23Les gens aiment ça bien sûr.
15:24Quand on assiste.
15:25Et puis nous aussi.
15:26On est content de les voir en vrai.
15:27Alors qu'il y a quelques artistes dont on ne s'y trompe pas.
15:30Moi je sais.
15:32De source très très sûre.
15:33Qu'au moment des rappels.
15:34C'est à un moment où les gens gueulent pour rappeler.
15:36Ils sont déjà dans la voiture.
15:37Ils sont à 15 bornes.
15:38Déjà.
15:39Et ça c'est un truc.
15:40On est bien content d'avoir évité ce défaut majeur.
15:43Ce n'est pas dans votre nature.
15:44Non pas du tout.
15:45Comment vous vous renouvelez ?
15:46Comment vous faites de nouveaux spectacles ?
15:48Ça c'est un nouveau spectacle qu'on va voir ?
15:50Moi j'écris tout le temps.
15:51Tous les jours.
15:52On a vu.
15:53Ça vous vient.
15:54C'est des figurants.
15:56À l'époque de nos débuts à la radio.
15:59On est resté des années à Sud Radio.
16:02On est resté des années à SMC.
16:04Moi j'écrivais jusqu'à 9 sketches par jour.
16:06C'est un truc de malade.
16:08Et ça donne une habitude quand même d'écriture quotidienne.
16:13C'est pour ça qu'on fait des nouveaux spectacles.
16:15Il a toujours un ou deux spectacles d'avance.
16:17C'est vrai.
16:18Là j'écris le prochain qu'on va créer en novembre.
16:21Donc dans un an.
16:23Je suis en train de l'écrire.
16:25Je m'éclate bien.
16:26Est-ce que vous diriez que vous avez la carte ou pas ?
16:28Je ne vous ai jamais vu aux Enfoirés par exemple.
16:31Là on ne l'a pas.
16:32On ne cherche pas non plus à l'avoir.
16:35En fait c'est aussi...
16:37C'est un long débat ça entre nous.
16:40Sont pris ceux qui se présentent aussi.
16:42Qui cherchent à y rentrer.
16:44Nous on n'est pas prêts à...
16:46Par exemple des choses humanitaires on en fait.
16:48On n'a jamais pensé qu'on devait l'écrire dans le journal.
16:50Après chacun son truc.
16:53On ne sait pas ce que vous faites là-dessus.
16:55Oui.
16:56Mais bon c'est un problème individuel.
16:59Après il y a des œuvres fort connues et caritatives
17:03qui sont plus ou moins caritatives.
17:05C'est-à-dire si tout le monde se sert avant de partager les bénéfices,
17:08on peut dire qu'il y a des bénéfices.
17:10Nous on a quand même essayé d'éviter ça.
17:12Et puis après avoir la carte.
17:14Quelle carte quoi ?
17:16Parce qu'aujourd'hui toutes les belles émissions de télé et de radio
17:20d'ailleurs on est ici.
17:22Qu'on a envie de faire, on l'a fait.
17:24On peut faire un petit coucou.
17:26Enfin un petit coucou.
17:28On peut rendre hommage à Franck Sorat qui est mort il y a deux ans.
17:31Qui était le roi des variétés.
17:33Avec qui on a beaucoup travaillé.
17:35Depuis la disparition de Franck Sorat,
17:37les émissions avec des comiques,
17:39il n'y en a presque plus.
17:41On peut citer Paris Première avec la revue de presse.
17:43Mais il n'y a plus beaucoup d'endroits où vous pouvez vous exprimer
17:46ou faire vos sketches.
17:48On aime beaucoup Sébastien et Edouard Drucker.
17:50Bon Drucker a moins d'émissions.
17:52Et Sébastien il n'en a plus.
17:54Nous on a C8 qui nous soutient.
17:58Et qui propose des spectacles dans l'intégralité.
18:01Dans l'intégralité.
18:03Et donc racontez-nous un petit peu ce qu'on va voir vendredi
18:06dans cette fiction.
18:09Vous n'êtes pas seul.
18:11Vous avez des camarades.
18:13On a deux qui nous accompagnent.
18:15C'est un couple qui a gagné un grand concours de ravioli.
18:19Donc à l'épicerie du coin, ils ont gagné le concours.
18:22Et son rêve, c'était de partir sur la côte en vacances.
18:28C'était le grand prix du concours de ravioli.
18:30Et de voler en parachute derrière un aérobord.
18:32Parce qu'elle voulait se faire tirer par une vedette.
18:34D'accord.
18:36Et donc ils partent.
18:38Et ils arrivent en Camargue.
18:40Dans un immense camping de mobilhome.
18:44Et ils ont des voisins proches qui sont des Marseillais.
18:46Et eux sont bordelais.
18:48Il faut savoir que bordelais et Marseillais, c'est pas...
18:50Et donc ils se retrouvent voisins de proximité.
18:54Proches.
18:56Et c'est la vie. La vie de tous les jours.
18:58En fait, la seule chose qui nous inspire, nous,
19:00c'est la vie de tous les jours.
19:02Moi, je n'irais jamais écrire un truc sur machin, sur chose,
19:04sur les couettes de chez-là.
19:07C'est ce que vous voyez.
19:09C'est ce que vous voyez, ce qui vous inspire.
19:11Les municipaux, c'était ça ?
19:13Les municipaux, on a quand même fait deux longs-métrages,
19:15un téléfilm et quatre spectacles.
19:17On en apprend tous les jours.
19:19Le dernier jour du tournage, on faisait la fête du tournage du film.
19:23Et il y a des employés municipaux de la ville à côté qui sont venus.
19:25J'ai dit, oui, on voudrait vous voir parce qu'on a une idée pour vous.
19:28Le tournage, je les ai arrêtés tout à l'heure.
19:30Mais dites toujours l'idée.
19:32Et le mec, il me dit, demain, on fait un pot de départ en congé maladie.
19:35J'ai dit, mais comment on ne l'a pas su avant ça ?
19:39C'est magnifique.
19:42Et là, c'est pareil au camping où nous étions en Camargue.
19:46La directrice nous a dit qu'en fait, ce qu'on relatait dans le film, dans le téléfilm...
19:50Dans toute la réalité ?
19:52C'est exactement ça.
19:53C'est-à-dire que les gens se retrouvent en vacances dans ces mobilhommes
19:56et ils retrouvent les mêmes problèmes de voisinage qu'ils ont dans les banlieues.
20:00Mais bon, c'est la vie.
20:03En même temps, l'ambiance, il y est...
20:05Moi, j'ai été épaté de la vraie ambiance des vrais gens là-dedans.
20:08Il y a 15 000 vacanciers.
20:10Et les gens, ils claquent de bonheur, vraiment.
20:13Moi, ce qui m'a surpris aussi, on peut les citer.
20:15Il y a Angélique Penchery, Sandra Jouet, Yves Pujol, Erwann Le Berre et Ludovic Mérou.
20:21Ce ne sont pas forcément des gens très connus.
20:23La chaîne ne vous a pas imposé d'avoir un tel ou un tel.
20:26C'est vrai que dans ce genre de fiction, quand c'est sur TF1 ou une autre chaîne,
20:30en règle générale...
20:31Il y a un cahier des charges.
20:32Il y a plein de guests.
20:33Oui, il y a plein de guests.
20:34Et moi, j'ai trouvé ça très bien que ce soit des comédiens anonymes
20:37que vous mettez à l'honneur et qu'on ne retrouve pas Chantal Latzou.
20:40J'adore Chantal.
20:41On parle beaucoup de C8, mais ça fait 9 ans qu'on travaille à C8
20:45et qu'on fait des productions pour eux.
20:46Alors d'abord, on ne nous a jamais imposé quoi que ce soit.
20:49On ne nous a jamais enlevé un mot de quoi que ce soit.
20:51Or, on a fait des trucs trash.
20:53Quand Jésus se fait choper par le Saint-Esprit ou qu'il sert des tendoirs à linge,
20:57c'est quand même assez bon.
20:58Et bien, jamais on nous a dit ne faites pas ça, enlevez ça.
21:01Je ne sais pas quoi, c'est la vérité.
21:03Après, là, on ne nous a pas dit non plus de jouer avec machin au truc.
21:06On a une idée, c'est Moustique et Planchat.
21:08C'est ça, et ça, et ça.
21:09Ils disent bon coup, on le fait.
21:10On travaille en confiance, c'est bien.
21:12Ça, c'est vendredi, donc je le rappelle.
21:15Spectacle fiction inédite sur C8, 21h, Moustique et Planchat.
21:21On va retrouver notre gagnante.
21:26Caroline, bonjour Caroline.
21:28Bonjour à tous.
21:29Bonjour.
21:30Vous nous appelez de Bordeaux.
21:32Oui, c'est ça.
21:34Vous connaissez les Chevaliers du Fiel ?
21:36Oui, très bien, oui.
21:38Vous les appréciez, vous les aimez ?
21:40Oui, bien sûr.
21:41Ils sont très drôles.
21:42Alors, ils vous offrent deux plats.
21:44Je ne sais pas si vous irez à Bordeaux.
21:45Pas cette année.
21:46Pas cette année.
21:47J'étais l'an dernier.
21:48À l'aréna, on a joué à l'aréna des Bordeaux.
21:50New York, ça fait un peu loin.
21:52Vous savez quoi ?
21:53Ça vous intéresse quand même d'avoir les places ?
21:55Enfin, je dis quand même à Paris.
21:57Oui, bien sûr.
21:58Est-ce que vous viendriez à Paris au Palais des Sports les 12 et 13 avril ?
22:03Oh là là !
22:04Oui, avec grand plaisir.
22:06Ce sera l'occasion de monter.
22:07C'est formidable.
22:0812 et 13 avril.
22:10Les Chevaliers du Fiel et Notre-Dame, vous faites.
22:12Il faut vous inscrire maintenant.
22:14Mais surtout, il y a un cadeau.
22:16Un autre cadeau au pied du sapin.
22:19Au pied du sapin Sud Radio.
22:21Votre carte cadeau d'un montant de 200 euros chez Maison Scarlett.
22:25La marque française numéro 1.
22:27Des boîtes à bijoux.
22:28J'espère que vous avez des bijoux.
22:30Des boîtes à montres jolies, pratiques et accessibles.
22:33Il y en a des grandes, des petites.
22:35En léopard, en moumoute.
22:36En moumoute ?
22:37Oui, en moumoute.
22:38Il va nous trouver quelque chose.
22:40Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.
22:43Je peux avoir la boîte à moumoute.
22:45Vous retrouverez cela sur le site maison-scarlett.fr.
22:50Bravo.
22:51Merci beaucoup.
22:52Vous avez commencé à préparer les fêtes, Caroline ?
22:55Oui, c'est bon, je suis en place.
22:57Vous êtes en place.
22:58Vous avez acheté les cadeaux ?
22:59A tout effet, il y en a déjà.
23:01Je n'en ai plus qu'un.
23:02Je suis impatiente à chaque fois.
23:04J'adore cette période.
23:05Super.
23:06Merci de votre fidélité à Sud Radio.
23:09On vous attend à la capitale.
23:12Merci énormément.
23:13Passez de grandes fêtes, de belles fêtes tout le temps que vous êtes.
23:16Très belles fêtes à vous en famille.
23:18Les Chevaliers du Fiel vous invitent au Palais des Sports le 12 ou le 13 avril.
23:24Vous avez le temps de vous organiser.
23:26Visiblement, vous êtes une femme organisée.
23:28On se retrouve dans un instant toujours avec Éric Carrière et Francis Ginibre
23:32pour parler de leur actualité, cette tournée un petit peu partout en France
23:36et puis la fiction sur C8.
23:38A tout de suite.
23:48Le Supplément Média, toujours avec les Chevaliers du Fiel,
23:52Éric Carrière et Francis Ginibre.
23:55Je vous rappelle, vendredi, sur C8, 21h20, une fiction inédite.
23:58Les Chevaliers du Fiel, moustiques et plein de chats.
24:01C'est ce dont on a besoin en ce moment.
24:04On a envie de rire.
24:06Vous l'avez tournée pendant l'été, j'imagine.
24:08On l'a tournée en octobre.
24:10En se disant qu'il ferait beau là-bas.
24:12Pour une fois, il n'a pas fait beau.
24:16On avait une scène où on était dans l'eau à faire de la chasse sous-marine.
24:19Et tous les jours, comme il faisait vraiment un temps pourri,
24:21on repoussait cette scène.
24:23Puis on a fini par la tournée.
24:25Oui, il a fait beau.
24:26Est-ce que vous irez à Albi ? Demande Martine.
24:29Non, pas cette année.
24:30Pas cette année, donc l'année prochaine.
24:32On a Toulouse au mois de mars, le Zénith.
24:34Il faut se dépêcher parce que c'est presque plein.
24:36Ça veut dire un Zénith incroyable.
24:405000 personnes.
24:42Oui, c'est top.
24:44On a des records comme ça.
24:46Le Palais des Sports à Paris, une année, on l'a rempli 13 fois en consécutive.
24:50L'Arena de Bordeaux, la dernière fois, deux soirs.
24:52Deux soirs, ça fait 11 000 personnes.
24:54Qu'est-ce qui fait que ça plaît, que ça dure aussi longtemps ?
24:58On fait des choses nouvelles.
25:00Il faudrait demander au public, mais je pense que s'il revient,
25:03comme disait Eric tout à l'heure, personne n'efforce.
25:06C'est aussi que pas mal d'artistes changent l'affiche, mais pas le spectacle.
25:10Ils redonnent un autre nom.
25:12Alors que vous, ce sont vraiment des nouveaux spectacles.
25:15Et puis une forme d'humour populaire, au bon sens du terme.
25:20Oui, ce dont on parlait tout à l'heure, c'est-à-dire que nous, on a cassé la barrière.
25:23En fait, on est très proche des gens et ils le sentent aussi.
25:26Il y a une empathie du côté.
25:28Et puis ils se reconnaissent quelque part dans ce que vous racontez.
25:31Comme disait tout à l'heure Francis, on est dans du vécu ou dans de l'observation.
25:37C'est du vrai.
25:38Du quotidien des gens.
25:40Par exemple, dans « Moustique et planchage », moi je joue le rôle d'un prof de technologie des collèges.
25:45Donc un mec qui ne se prend pas pour une merde.
25:48Et dont la femme dit qu'il a tout raté.
25:50Moi, je suis d'une famille de profs.
25:53J'y suis né.
25:54Et je ne dis rien de méchant contre eux, parce que je les adore.
25:57Mais en même temps, je connais leur travers.
25:59Notamment l'égocentrisme permanent.
26:02Le fait qu'ils pensent qu'ils sont vraiment les plus forts du monde.
26:05C'est un petit défaut, mais c'est un défaut.
26:07Comme les municipaux, on ne pense pas qu'ils sont tous feignants.
26:10D'ailleurs, on est potes.
26:11Il n'y a pas un camion poubelle qui sort en France qui ne nous klaxonne pas.
26:15Ils auront bien compris qu'on les aimait bien.
26:19Vous êtes potes tous les deux, vraiment ?
26:21Comment on vit 30 ans ensemble ?
26:24On ne couche pas ensemble, déjà.
26:26On évite ces problèmes-là.
26:28Même si vous avez été presque les premiers drag queens.
26:31Moi, je joue Madame Lambert en drag queen.
26:34C'est vrai, on a joué des rôles de femmes très souvent.
26:37C'est une amitié qui dure, qui tient.
26:40Il n'y a jamais d'engueulades ?
26:42Non.
26:43C'est une confiance.
26:44Non, c'est parce qu'on se concentre sur l'essentiel,
26:48c'est-à-dire ce qui nous rassemble, pas ce qui nous divise.
26:50C'est comme ça qu'on dure.
26:52Vous êtes plus souvent ensemble qu'avec vos compagnes ?
26:55Pendant très longtemps.
26:57La nuit, moins.
26:59La nuit, quand même moins.
27:01C'est vrai qu'on part des fois 200 jours en tournée,
27:05ou qu'on part loin en tournée, des tournages, tout ça.
27:09Par exemple, et ça c'est frappant,
27:11on a fait des films,
27:13et quand on doit jouer avec d'autres comédiens qu'on adore,
27:16parce qu'on connaît plein de comédiens qu'on adore,
27:18dès qu'on se retrouve à jouer tous les deux,
27:20on dit, on est quand même mieux.
27:21On est mieux tous les deux.
27:22Qu'est-ce que vous auriez fait, demande Stéphane, un auditeur,
27:25si la vie ne vous avait pas rassemblée ?
27:27Alors ça, c'est très difficile de répondre.
27:30Moi, j'étais musicien.
27:31Eric faisait déjà du one man show,
27:33donc je pense qu'il aurait continué sa voix.
27:35Pas de doute.
27:36Et moi, la mienne, ou je sais pas,
27:38on aurait rencontré d'autres personnes.
27:39De toute façon, tout ça, c'est...
27:40Oui, c'est difficile de dire,
27:42mais vous étiez de toute façon...
27:43Sur scène.
27:44Sur scène, tous les deux.
27:45Oui, c'était notre vie.
27:46Il n'y en avait pas un qui voulait être charcutier,
27:47et l'autre un peu municipal.
27:50On ne savait pas exactement ce qu'on allait faire,
27:52mais on savait tout ce qu'on ne voulait pas faire.
27:54Et en fait, c'était notre choix de...
27:56On a eu chacun des opportunités sérieuses
27:58d'aller faire autre chose ailleurs.
28:00Et moi, on m'a proposé souvent d'écrire pour le cinéma,
28:03pour plein de trucs, tout ça.
28:04Et en fait, on est tellement bien à faire ça,
28:07et puis franchement, ça marche.
28:09Oui, c'est ça qui est bien.
28:10Est-ce qu'on vous a proposé Danser avec les Stars ?
28:12Oui, oui, c'est joli ça.
28:14Ah oui, oui, Danser avec les Stars.
28:16J'aurais aimé vous voir danser avec les stars.
28:18Oui, mais nous, non.
28:21Non, chacun son métier.
28:23Oui, mais enfin, Jean-Marie Bigard l'avait fait, d'ailleurs.
28:25Je lui ai expliqué qu'il n'était pas...
28:27Est-ce qu'on est obligés de faire tout ce qu'a fait Jean-Marie Bigard ?
28:28Non, pas du tout, pas du tout.
28:30Et bim !
28:32C'est un copain, mais...
28:33C'est un copain, mais on n'est pas pareil.
28:35Et puis c'est aussi...
28:37Je pense qu'il y a des choix artistiques
28:39qui sont vachement dictés par les impôts qu'on a à payer.
28:42Donc voilà, on avait pas ces problèmes non plus.
28:46On n'avait pas besoin.
28:49Et Ma Singer, on vous a proposé ?
28:51Oui, oui, oui, tous les ans.
28:52Tous les ans, on nous propose ça.
28:53Même la première émission,
28:54parce qu'on connaît très bien le producteur.
28:56Parce que c'est toujours pareil.
28:58Nous, on aime bien être à notre place.
29:00Et notre place, on la voit pas spécialement là,
29:02même si on aime chanter et tout ça.
29:04Mais voilà, c'est pas tout.
29:05Ça vous apporte quoi ?
29:06Oui, sans jugement.
29:07Sans jugement sur le jeu.
29:08Quand on a des vraies tournées,
29:09avec des vraies salles remplies de gens qui payent,
29:11pas des trucs de communication, des trucs vrais.
29:14Quand on a tout ça,
29:15avec une maison de production à gérer,
29:18deux ou trois théâtres et tout ça, machin à gérer.
29:20Vous êtes en train de dire que c'est des losers qui acceptent ça ?
29:22Pas que, mais il y en a aussi.
29:24Non, mais c'est ce que vous entendez.
29:25Non, mais on n'a pas de jugement là-dessus.
29:27Mais non, mais quand on a mieux à faire.
29:29Moi, je vous aurais bien vu dans un piment d'Espelette.
29:33Par contre, le côté déguisement, c'était marrant.
29:35Ça aurait été drôle.
29:36Mais être jugé pour ce qu'on sait pas faire, c'est terrible.
29:39Moi, je sais que je ne suis même pas un piètre danseur.
29:42C'est scandaleux d'être mauvais à ce point.
29:44Donc, je me voyais, mais alors vraiment pas me ridiculiser,
29:48appeler la France entière en disant
29:49« Regardez comme je suis mauvais en train de faire ça. »
29:51Et en revanche, les comiques qui sont à la mode,
29:54qui sont dans l'aul, ça, on vous propose pas.
29:56Ah, dans l'aul, on nous a pas proposé ?
29:58Je pense qu'ils pensent qu'on est trop cher.
30:02Alors, vous allez être sur scène, justement,
30:04donc on en parlait au Palais des Sports de Paris,
30:07les 12 et 13 avril.
30:09Vous allez être les municipaux,
30:10et je vous propose d'écouter deux municipaux qui discutent.
30:14Allez.
30:15Tu sais, Christian, j'ai lu dans Pelle et Pioche.com
30:19qu'il y a un type qui a pris sa retraite à 31 ans.
30:22Mais arrête, c'est des conneries, c'est des fake news tout ça.
30:25Non, non, non.
30:26Non, ce que c'est qui est vrai,
30:28c'est qu'il y a un type, et c'est le record,
30:30sa femme, elle travaille à la ville,
30:32lui, il pilote des TGV,
30:34ils ont une fils de 14 ans qui est déjà rentré en EDF.
30:37Ça leur fait des points.
30:39Là, il prend sa retraite à 36 ans.
30:41Putain, là, le mec, il est en pleine forme,
30:43il peut aller bosser au black.
30:44Chut, putain, tu le dis pas, ça.
30:46On le fait, mais on le dit pas.
30:49En fait, c'est parler de la politique
30:51sans parler de la politique.
30:53C'est-à-dire que vous prenez un chemin de côté
30:55pour parler de la politique
30:57sans faire du stand-up, en fait.
30:59On essaye d'être du côté du bon sens
31:01en évitant le mauvais sens.
31:03Mais tout ça vous intéresse, évidemment.
31:05Mais alors là,
31:07j'ai plus accro, complètement, à ça.
31:09Je lis trois journaux
31:11à l'aube, tous les matins.
31:13Non, non, moi, c'est ma ouille.
31:15C'est votre nourriture, entre guillemets.
31:17On se nourrit de ça.
31:19C'est formidable.
31:21Après, on n'est jamais tombé, nous, dans le poujadisme
31:23primaire et tout ça, à dire
31:25tous pourris, faut pas d'hommes politiques.
31:27Non, non, non.
31:29Moi, je suis allé dans des mairies voir comment ils bossent les mecs
31:31pour des salaires de misère, les responsabilités qu'ils ont.
31:33C'est ce que ça dit aussi.
31:35Et ça, nous, on dit ça aussi, parce que c'est vrai.
31:37Mais toujours avec une bienveillance
31:39qui fait que, comme nous le disait Plantu,
31:41on a la chance de pouvoir
31:43parler des syndicats ou des trucs comme ça.
31:45On a des propos dans notre spectacle
31:47qui, lui, lui vaudraient une censure immédiate
31:49s'il faisait des caricatures.
31:51Même les curés pervers,
31:53on en fait à chaque fois.
31:55Les curés, ça les fait marrer.
31:57Vous avez un autre petit extrait.
31:59Oui, un autre petit extrait.
32:01Les municipaux sont toujours en train
32:03de discuter.
32:05T'es sous pression, toi.
32:07Je suis chef d'équipe.
32:09Un chef d'équipe, ça se repose jamais.
32:11D'un chef d'équipe, il y a chef et il y a équipe.
32:13Tu vas chercher tout ça.
32:15D'un chef d'équipe, il y a chef et équipe.
32:17Tu l'as bien résumé.
32:19D'un chef d'équipe, il y a chef et équipe.
32:21Et puis tu peux y aller, ça marche pour tous.
32:23T'es un chef de gare.
32:25T'es un chef et tu as la gare.
32:27T'es un chef et tu as le lieu.
32:29T'es un chauffage central.
32:31Tu as le chauffage.
32:33Je sais, je réfléchis trop.
32:35C'est mon problème.
32:37Voilà ce que vous verrez sur scène.
32:39C'est les municipaux, la revanche.
32:41Ils sont là.
32:43C'est la revanche de quoi ?
32:45Ils ont été syndicalistes
32:47toute leur vie.
32:49Et là, ils ont une option incroyable.
32:51Le système des poubelles de Marseille
32:53fait faillite.
32:55Et pour un euro, ils peuvent reprendre la boîte.
32:57Donc, ils la prennent
32:59et deviennent des patrons.
33:01Mais ils ont les nouveaux problèmes
33:03des patrons.
33:05Et donc, très vite, on voit dans le spectacle
33:07qu'ils vont tout faire pour se faire pistonner, pour retourner à la ville.
33:09C'est génial.
33:11C'est revenir ce qu'on était.
33:13C'est de la sociologie
33:15qui se comprend.
33:17Il y a un auditeur, Stéphane,
33:19qui dit que je rêve de vous voir
33:21en armure clink-clink
33:23ou les chevaliers en espion.
33:25Vous avez tellement de potentiel pour faire ça.
33:27Oui, c'est vrai.
33:29Vous l'avez imaginé ?
33:31En costume ?
33:33Mon grand rêve avec Francis, c'est de monter
33:35vraiment une grande saga qui serait
33:37la guerre de Cent Ans à deux.
33:39A deux, sans
33:41rien d'autre que nous.
33:43Et faire vraiment toute la guerre de Cent Ans.
33:45Mais en fait, le problème majeur,
33:47quand on fait de l'humour, je trouve,
33:49c'est qu'il faut être un dénominateur commun
33:51des préoccupations des gens.
33:53Or, si moi je fais la guerre de Cent Ans,
33:55ça va faire rire vraiment des gens
33:57qui ont ces références, qui ont envie, etc.
33:59Mais pas forcément tout le monde.
34:01Alors que les employés municipaux, on peut dire des trucs
34:03assez fins.
34:05C'est une référence commune.
34:07Avec un vecteur commun.
34:09Il y en a qui se sont fâchés ou pas ?
34:11Une seule fois.
34:13Sur des milliers et des milliers.
34:15Un militant de la CGT.
34:19Alors qu'il y en a plein qui viennent.
34:21Et il y en a un,
34:23je faisais un sketch où j'avais
34:25un poster de Marie-Georges Buffet.
34:27Et ils n'arrivaient pas à les vendre.
34:29Dans le sketch, le mec n'arrive pas à les vendre
34:31donc il baisse les prix sans arrêt.
34:33Et moi, Marie-Georges Buffet, on n'a rien contre elle,
34:35elle est gentille.
34:37Oui, achetez le poster de Marie-Georges Buffet.
34:39Le mec, il est dans la salle, d'un coup,
34:41ça dépasse son potentiel d'humour.
34:43Il se lève et il fait
34:45c'est pas possible !
34:47Dans la salle ?
34:49Parce que le mec, il devait être fan de Marie-Georges Buffet.
34:51Tout le monde rigolait.
34:53Nous, on est descendus dans la salle.
34:55J'ai dit, tu t'appelles comment Jean-Paul ?
34:57Reste avec nous Jean-Paul.
34:59On lui a chanté l'international.
35:01Pour s'y le faire rester.
35:03Il est resté ?
35:05Non, il est parti.
35:07Il a dit, excusez-moi,
35:09ça m'est monté d'un coup.
35:11C'est incroyable.
35:13Est-ce que vous avez toujours votre théâtre à Toulouse ?
35:15Vous aidez tellement de jeunes,
35:17tellement de jeunes comiques.
35:19Les gens ne savent pas que vous êtes producteur.
35:21On n'est pas obligé de raconter partout
35:23tout ce qu'on fait.
35:25On a un théâtre à Avignon qui s'appelle
35:27Le Paris, on en a un à Toulouse qui s'appelle
35:29La comédie de Toulouse.
35:31Il y a une grande salle et une petite salle.
35:33Il y a quoi en ce moment pour nos amis toulousains ?
35:35Il y a une petite salle de musique
35:37qui est cartonnée.
35:39On a une salle de musique
35:41qui marche tous les week-ends
35:43et qui est je crois le plus gros succès
35:45de la ville de Toulouse.
35:47Ça s'appelle Le Rex.
35:49Il y a des concerts et beaucoup de DJ qui passent.
35:51C'est génial.
35:53On est éclectique.
35:55On vous retrouve donc sur C8
35:57vendredi pour cette fiction
35:59Les Chevaliers du Fiel, moustiques et plein de chats.
36:01Et puis en tournée dans toute la France
36:03à partir de janvier
36:05et le Palais des Sports, très important,
36:0712 et 13 avril.
36:09Vous pouvez déjà réserver les places.
36:11Les municipaux, la revanche.
36:13On a entendu quelques extraits.
36:15On est ravis de vous avoir reçus ce matin
36:17sur Sud Radio.
36:19Ah ben oui, là c'est le Camille.
36:21L'inévitable.
36:23L'inévitable, absolument.
36:25Nos éditeurs étaient ravis.
36:27On pourrait faire la Tesla maintenant.
36:29C'est trop bien qu'ils fassent ça.
36:31Alors, il y a un éditeur qui me dit
36:33je me souviens d'eux, quand à une époque
36:35ils animaient les soirées au bac à reste 66.
36:37Ah ouais.
36:39Avec leur sketch.
36:41Voilà.
36:43Ils ont prévu un nouveau film des municipaux.
36:45Tout le monde nous propose.
36:47On discute. Peut-être une série.
36:49On nous propose une série.
36:51Une série Netflix.
36:53Les Chevaliers du Fiel sur Netflix.
36:55Vous avez des flaires.
36:57Juste une dernière question.
36:59Depuis 8 ans, vous êtes sur C8.
37:01C8 va peut-être fermer.
37:03J'aimerais bien avoir votre sentiment sur cette décision
37:05prise par l'ARCOM.
37:07C'est criminel.
37:09C'est criminel.
37:11Quoi qu'on dise, c'est criminel
37:13d'empêcher quelqu'un de parler.
37:15C'est aussi simple que ça.
37:17Oui, ça ne se discute pas.
37:19Parce qu'on empêcherait quelqu'un de parler.
37:21Ils penseraient plus ce qu'ils pensent.
37:23Ils font ce qu'ils veulent.
37:25Nous, on y fait ce qu'on veut.
37:27C'est intéressant de parler de ça.
37:29Comment on peut dire à quelqu'un...
37:31C'est comme si vous, quelqu'un,
37:33un jour dit à Sud Radio
37:35oui, d'accord, c'est bien, ça marche,
37:37mais ça s'arrête.
37:39Parce que ça ne s'arrête pas.
37:41Merci à tous les deux.
37:43Merci d'avoir accepté notre invitation.
37:45Et vous reviendrez
37:47en avril
37:49pour reparler du spectacle.
37:51Vous êtes gentille, notre titrice.
37:53Ah oui.
37:55À suivre sur Sud Radio.
37:57Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.

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