• il y a 19 heures
Ce mardi, Frédéric Valletoux, député Horizons de Seine-et-Marne, ancien ministre de la Santé, était invité de la matinale de Public Sénat. Au lendemain de l’engagement de la responsabilité du gouvernement par Michel Barnier, et à la veille du vote d’une motion de censure, il est revenu sur la méthode adoptée par le Premier ministre depuis sa nomination. Il pointe notamment un manque de dialogue entre les députés du socle commun et le gouvernement. 

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Transcription
00:00– Ce soir, il sera aux 20h de TF1 et de France 2,
00:02Michel Barnier, qu'est-ce qu'il peut dire, qu'est-ce qu'il doit dire selon vous ?
00:05– Je pense qu'il doit dire et répéter, ce qu'il a d'ailleurs déjà dit,
00:08mais peut-être en trouvant des mots plus forts pour dire aux Français
00:11que ces oppositions nous conduisent dans une impasse totale.
00:14Alors je n'irai pas jusqu'au catastrophisme de certains
00:16qui vous expliquent que la carte vitale ne marcherait pas.
00:18Je pense qu'il faut être sérieux et surtout pas raconter…
00:19– C'est Élisabeth, on en a fait trop.
00:21– Il faut être sérieux et ne pas dire des carabistouilles aux Français.
00:25Je pense que, par contre, leur dire et leur expliquer
00:29que ces oppositions nous conduisent dans une impasse,
00:31ça c'est une vérité, pourquoi ?
00:33Pour une chose simple, c'est que finalement, la logique de la censure,
00:36c'est de censurer un gouvernement pour présenter une alternative.
00:40La logique parlementaire, c'est si un bloc doit être remis en question
00:50et doit être condamné, c'est quelle est l'alternative ?
00:52Aujourd'hui, l'alternative c'est un ralliement, une association,
00:56une coalition du Rassemblement National et de l'extrême-gauche.
00:59Je ne le crois pas, et eux-mêmes ne le souhaitent pas,
01:01et eux-mêmes ne l'envisagent absolument pas.
01:03Et c'est normal, c'est le jour et la nuit, le blanc et le noir.
01:05Mais simplement, qu'est-ce qu'ils ont comme alternative pour le pays ?
01:08Aucune. Et c'est ça qui est dangereux,
01:10c'est qu'en fait, ils jouent avec les institutions,
01:12ils jouent avec l'humeur du temps,
01:13ils jouent, en tout cas pour le Rassemblement National,
01:15de manière très claire, avec le Premier ministre depuis quelques jours,
01:18à dire finalement, je prends, je ne prends pas, je demande ceci,
01:21puis je demande, en fait, j'avais autre chose à demander, on l'a vu,
01:24ils ont obtenu la suppression de la taxe sur l'augmentation de la taxe sur l'électricité.
01:28– Ça veut dire que Michel Barnier est rentré dans le jeu,
01:30il n'aurait pas dû rentrer dans le jeu ?
01:31– Écoutez, à partir du moment où on dit qu'on est un Premier ministre qui dialogue,
01:33il faut dialoguer avec tout le monde.
01:35Peut-être que ce qui a péché, c'est que ces discussions-là,
01:37il fallait les avoir le plus en amont possible,
01:40et pas attendre les dernières 48 heures.
01:42La vérité, on doit la vérité de dire qu'il y a peut-être eu dans ce marathon,
01:49ce moment budgétaire depuis fin septembre,
01:52on a manqué pendant de longues semaines d'une méthode
01:55qui nous aurait permis peut-être de trouver des points d'appui le plus en amont possible,
01:59et plutôt que d'attendre les dernières 48 heures pour accélérer les discussions.
02:02– Donc il a mal négocié, il a mal géré Michel Barnier.
02:05– En tous les cas, très clairement, quand on a commencé le PLFSS,
02:08et il faut lui reconnaître qu'il n'a eu qu'un jour ou trois semaines pour le faire,
02:12ce qui était une mission impossible, et pourtant il l'a fait.
02:14C'était une copie qui méritait d'être réécrite, lui-même l'a dit.
02:16Sauf que dans la réécriture, on a attendu de longues semaines
02:19pour que les choses s'enclenchent.
02:20Moi je l'ai vécu comme président de la commission des affaires sociales
02:22à l'Assemblée nationale, où c'est vrai que pendant longtemps,
02:26les remarques que faisaient les uns les autres,
02:27le groupe d'Ensemble pour la République sur les exonérations de charges sociales,
02:33d'autres sur d'autres sujets, on a mis de longues semaines
02:36avant d'avoir des interlocuteurs ou une réaction de la part du gouvernement.

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