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Les sénateurs ont voté pour reconnaître les « souffrances physiques et morales » subies par les femmes qui ont avorté illégalement. Dans l’hémicycle, l’autrice du texte Laurence Rossignol a convoqué l’histoire, cinquante ans après l’adoption de la loi Veil, mais aussi l’actualité, avec le retour de Donald Trump au pouvoir. 

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Transcription
00:00Le deuxième point essentiel est que cette loi est une reconnaissance mais pas un mécanisme d'indemnisation.
00:09Dans le dispositif du texte, la commission des lois a remplacé le terme « préjudice » par les termes « souffrance » et « traumatisme » pour éviter toute confusion.
00:19En effet, qui serait indemnisé ? Toutes celles qui ont souffert, c'est évidemment impossible.
00:26Toutes celles qui ont été condamnées pour avoir subi un avortement clandestin peuvent elles-mêmes être retrouvées. Et pourquoi seulement elles ?
00:35Alors aussi toutes celles et ceux qui ont pratiqué des avortements clandestins.
00:40Mais est-il légitime de compenser ceux qui agissaient par humanité et ceux qui faisaient commerce abusant de la souffrance des femmes ?
00:50Pas plus qu'elle ne peut déterminer les bons et les méchants de l'histoire, la loi ne peut pas choisir les bonnes victimes.
01:01Ce serait là un choix en décalage complet avec la volonté commune de faire face à la réalité historique de l'avortement clandestin.

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