Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.
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00:00qui était le fait que la France ne dépende plus de personne,
00:03après le fait nouveau qui est le positionnement de M. Trump
00:07qui fait que c'est quand même difficile de se dire qu'on est totalement alliés
00:11avec les États-Unis par rapport à d'autres adversaires potentiels,
00:17ce en quoi je suis d'accord, mais après c'est dans quel objectif ?
00:21Il faut partir de là.
00:22Moi je pense que si l'objectif c'est défendre le territoire français,
00:25nous on sera à rendez-vous pour savoir quelles sont les armes nécessaires,
00:29comment on peut sortir, parce que c'est encore trop important,
00:33j'allais dire des États-Unis et de la manière dont aujourd'hui
00:39nous sommes dépendants d'eux au niveau militaire.
00:41Mais si c'est pour créer un espèce de nouveau bloc économique et politique
00:47qui se fixe comme adversaire, comme l'avait fait M. Lecornu hier,
00:50la Russie, Téhéran, la Corée du Nord et comme le dit le livre blanc européen,
00:55et donc de s'armer en conséquence en provision d'une guerre froide,
00:58je ne suis pas d'accord, je ne pense pas que ça soit ça qu'il faut d'une façon.
01:01Donc les objectifs ne sont pas les mêmes et à partir de là,
01:03les chiffres mis sur la table ne sont pas les mêmes.
01:05Tout le problème commence là, de ce point de vue-là.
01:07Donc déjà, je vous le dis, je pense qu'aujourd'hui,
01:10la question, à mon avis, de l'urgence pour la France,
01:12c'est plutôt de savoir remédier à la crise du logement social,
01:16c'est plutôt la crise écologique, c'est plutôt notre système social,
01:21plutôt que de sur-armer.
01:23– Parce que vous considérez qu'aujourd'hui la Russie n'est pas une menace pour la France,
01:25comme le dit le chef de l'État ?
01:27– Je pense que la Russie n'est pas une menace pour le territoire français.
01:30La Russie est manifestement une menace pour les Ukrainiens
01:32et on a raison de soutenir les Ukrainiens.
01:33– Pas pour le reste de l'Europe et pas pour la France.
01:35– Pas plus par exemple aujourd'hui que M. Trump,
01:38qui nous mène une guerre internationale,
01:39qui vient de refouler un scientifique français des États-Unis
01:46parce que sur Internet, celui-ci critiquait son obscurantisme
01:50et qui menace d'envahir, en tout cas d'annexer le Groenland.
01:54Pour nos intérêts français, je ne dis pas que…
01:57Je pense qu'on a tout de suite nous condamné
02:00et qu'on continue à condamner l'agression de l'Ukraine.
02:03Nous disons même que d'ailleurs, s'il y a accord de paix,
02:06ça ne peut se faire, j'allais dire,
02:08en annexant les territoires ukrainiens par la force,
02:11comme ça a été fait et puis on passe à autre chose.
02:13Donc là-dessus, il n'y a pas de…
02:15Mais sur nos intérêts propres, non, je ne pense pas que demain,
02:18la Russie menace Berlin et Paris, comme je l'ai entendu dire.