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Le gouvernement Barnier survivra-t-il à la semaine qui s'ouvre? L'Assemblée nationale se prononce ce lundi 2 décembre sur le très sensible budget de la Sécurité sociale, avec la possibilité d'un recours au 49.3 et déjà la perspective d'une motion de censure de la part de la gauche et du Rassemblement national.

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Transcription
00:00Il reste moins 600 millions d'euros prévus par Barnier, par le Premier ministre Barnier l'année prochaine pour tout ce qui concerne la santé publique.
00:08Et s'il ne le prend pas sur le déremboursement des médicaments, et bien ce sera pris pour dérembourser les consultations,
00:15ce sera pris pour encore un peu plus détruire les hôpitaux publics et leur enlever des moyens.
00:20Donc vraiment, stop à cette comédie. Et je le dis aussi, le Rassemblement national nous fait perdre du temps.
00:27Il est temps maintenant de dire non à ce gouvernement, non à ce budget d'austérité qui fait tant de mal aux Français.
00:35Il n'y a aucune hésitation à avoir pour, évidemment, protéger la santé des Français.
00:40Parce que pour bien comprendre Aurélie Trouvé, il y a une économie qui est prévue dans ce cadre de ce budget de financement de la Sécurité sociale.
00:45Et ensuite, le gouvernement peut choisir cette enveloppe budgétaire. Est-ce qu'il la retire aux médicaments ? Est-ce qu'il la retire aux hôpitaux ?
00:50C'est ça ce que vous êtes en train de nous expliquer.
00:53Ça veut dire que, pour vous, ce geste, en quelque sorte, présenté comme tel par Matignon, ne vous fait pas bouger ou changer de ligne ?
01:00Pour vous, c'est toujours non, ce budget ?
01:01Ça n'est aucunement un geste. Il reste une cure d'austérité de 600 millions d'euros sur le dos des Français, sur leur santé publique,
01:10au lieu d'aller prendre cet argent dans les poches des ultra-riches et des multinationales.
01:14Sans compter également ce qui est toujours prévu, c'est-à-dire une baisse des retraites, une baisse des pensions de retraite.
01:21Il reste encore, évidemment, la hausse des prix de l'électricité à travers la hausse de la taxe sur l'électricité.
01:28Bref, il reste encore un budget terrible pour le quotidien des Françaises et des Français.
01:33Donc, il faut faire tomber absolument ce budget. Et le seul moyen, c'est de faire tomber ce gouvernement, donc la motion de censure.
01:40Et je m'étonne d'ailleurs que certains hésitent encore à voter cette motion de censure.
01:45Parmi ceux qui hésitent, le Rassemblement national.
01:47Tout à l'heure, l'un des porte-parole du Rassemblement national, Philippe Ballard, était à ce micro et il disait « On va réfléchir, on va réfléchir. »
01:54Son groupe est actuellement en réunion de groupe. Qu'est-ce que vous leur dites au Rassemblement national s'ils ne font pas chuter Michel Barnier ? »
02:00Ça veut dire quoi ? Qu'ils acceptent que vous présentez comme une cure d'austérité ?
02:04Vous les appelez à voter à vos côtés pour rejeter ce texte ou pour faire chuter le Premier ministre ?
02:09Des semaines que le Rassemblement national est la béquille du gouvernement, ce gouvernement ne reste en place qu'à cause du Rassemblement national.
02:18Nous, nous sommes droit, cohérent, solide. Oui, il faut voter la motion de censure.
02:23Et si le Rassemblement national persiste dans cette voie, eh bien, ce sera encore plus clair pour tout le monde qu'il est tout sauf une opposition.
02:31Il est en fait en train de construire un pacte clair et net avec ce gouvernement et la politique d'Emmanuel Macron.
02:38Parce que c'est ça dont il est question. C'est du président Macron, au fond, qui s'accroche au pouvoir pour continuer une politique macroniste absolument terrible pour les Françaises et les Français,
02:47dont les Français ne veulent plus, je le rappelle, ils ont par leur vote au mois de juillet, lors des législatives, rejeté massivement la politique macroniste.

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