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L'Assemblée nationale s'apprête ce mercredi 4 décembre, à partir de 16 heures, à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire.

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Transcription
00:00J'ai eu beaucoup de chefs d'entreprise de ma circonscription, de Montpellier notamment, je pense au secteur de l'hygiène, je pense à la restauration, je pense au secteur du bâtiment.
00:07C'est ce qu'ils nous disent à l'entête de BFMTV.
00:09Mais ils n'ont eu de cesse de m'appeler pour me dire que, par exemple, la réduction des allégements de charges, par exemple, la réduction des aides sur l'apprentissage,
00:16toutes les mesures d'augmentation du coût du travail qui étaient intégrées dans ce projet de loi de finances, en fait, étaient néfastes pour eux, pour l'économie d'une façon générale.
00:26Donc, je sens qu'il y a quand même une forme de soulagement de la part de beaucoup de chefs d'entreprise.
00:30Je pense qu'il y a eu aussi un certain nombre de mensonges, de fake news qui ont été propagés par d'éminents responsables.
00:36Je pense à Madame Borne, qui a été Premier ministre, qui, il y a quelques jours, nous expliquait qu'à partir de janvier, les cartes vitales, ça se rend peut-être de fonctionner.
00:45Donc, je pense qu'aussi, il y a eu énormément de confusion, énormément de mensonges qui ont été proférés, y compris sur certains plateaux.
00:51Il convient de rétablir une forme de vérité.
00:53Et je pense que le secteur économique, d'une façon générale, s'en sortira bien mieux avec cette censure et une nouvelle mouture de budget à laquelle on commencera à travailler.
01:02Donc, l'arithmétique commence à être plutôt claire depuis quelques heures.
01:05Michel Barnier, avec l'addition de toutes ces voix qui voteront la motion de censure, ne sera vraisemblablement plus Premier ministre ce soir.
01:11Il se passe quoi, après, à Londres ?
01:13Il se passera... Écoutez, la terre continuera à tourner. Les fonctionnaires continueront à être payés.
01:19C'est un saut dans le vide, dit le gouvernement.
01:21Non, ce n'est pas un saut dans le vide.
01:22C'est un saut dans le vide depuis 1962.
01:24Absolument, mais ce qui va se passer, c'est simplement un changement de casting.
01:27Au fond, on aura un nouveau Premier ministre ou une nouvelle Première ministre.
01:30On aura des nouveaux ministres.
01:31Alors, il y a quelques noms qui circulent.
01:33Je ne suis pas dans le secret des lieux.
01:34Je ne suis pas dans l'entourage d'Emmanuel Macron.
01:35Mais au fond, en fait, on voit que tout ça va être une énième question de casting.
01:40Nous, à l'UDR, avec nos alliés du Rassemblement national, ce qui nous importe, ce n'est pas tant le casting, ce n'est pas tant qui remplacera Michel Barnier.
01:47C'est quelle ligne sera apportée, quel nouveau budget sera esquissé.
01:52Que demanderez-vous précisément au futur Premier ministre ?
01:54Les mêmes lignes rouges que celles que j'ai pu exprimer à la tribune de l'Assemblée il y a trois mois.
01:57Aucune hausse d'impôts et de taxes.
02:01L'indexation des retraites ?
02:02Absolument.
02:03Donc, les dernières lignes rouges qu'Alex Sothier et Marine Le Pen ont pu émettre.
02:06Je pense notamment aux jeunes entreprises novantes.
02:08Moi, j'ai été chef d'entreprise d'une start-up sur les sept dernières années.
02:11Et elles étaient vraiment le parent pauvre, même le vilain petit canard de ce budget,
02:16puisqu'eux ont réduit de 300 millions d'euros les aides qui leur étaient accordées.

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