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L'Assemblée nationale s'apprête ce mercredi 4 décembre, à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire.

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Transcription
00:00Et le budget que nous rejetons aujourd'hui ne fait pas que renier vos promesses.
00:06Il ne comporte ni cap ni vision.
00:09C'est un budget technocratique qui continue à dévaler la pente
00:14en se gardant bien de toucher au totem qu'est l'immigration hors contrôle,
00:18en s'abstenant de s'attaquer à la vie chère en métropole comme en outre-mer,
00:24en refusant de s'attaquer aux causes
00:27plutôt que de parler des conséquences de la vertigineuse glissade sécuritaire et criminelle que connaît le pays.
00:37Permettez-moi de m'arrêter un instant sur les outre-mer, si chères à mon cœur.
00:44Manifestement, vous n'avez pas pris la mesure de leur désespoir.
00:47Crise sociale due à la vie chère, accès à l'eau potable,
00:51insécurité et immigration clandestine, sur tout cela vous n'avez rien entrepris.
00:57Le budget que nous rejetons aujourd'hui apparaît clairement comme le contraire d'une politique pensée et pesée.
01:05Il n'est qu'une comptabilité froide, issue de logiques bureaucratiques,
01:09de choix d'habitude ou de routines dépensières,
01:13sans se soucier des postes et des personnes,
01:16en ayant à l'esprit que le mandat que nous ont confié nos électeurs
01:20est le sens de l'intérêt national.
01:22Nous avions éclairé le chemin qui mène au compromis avec trois balises.
01:26Immigration, pouvoir d'achat, sécurité.
01:30Ces balises, le gouvernement n'a pas voulu les voir,
01:33comme s'il était pour lui déshonorant de chercher en ces circonstances les voies de la conciliation nationale.

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