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Les Vraies Voix avec Guillaume Bernard, politologue.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-11-19##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire est pour moi une règle numéro une lorsqu'on souhaite être parlementaire de la République.
00:10Ah bon ?
00:10Attendez, attendez, attendez.
00:12Ah la boulette !
00:12Si Marine Le Pen est condamnée ?
00:13Ah oui, j'ai fait la boulette !
00:15Ça veut dire que si Marine Le Pen est condamnée, même s'il n'y a pas d'inéligibilité, même s'il n'y a pas d'exécution provisoire, il n'y a pas de candidature possible pour Marine Le Pen.
00:22Je vous en prie, restez concentré.
00:24Si au début de l'année, les juges décident de condamner, peu importe la condamnation, il y aura un appel.
00:29Très bien, l'appel vous rend plus blanc que blanc.
00:31Il y a des moments, j'ai vraiment l'impression que vous prenez pour un imbécile.
00:34Et si l'appel confirme la première sanction ?
00:37Mais l'appel ne confirmera pas puisque Marine Le Pen est totalement innocente.
00:40Mais vous venez d'édicter une position de principe qui est de dire qu'il n'y a pas de candidature.
00:45Et ça vaut pour tout le monde, on est d'accord.
00:46Et moi, je sens que je vais devenir fou !
00:50Bravo à Maxime, le candidateur.
00:52Bravo, bravo.
00:53Il est fort ce Maxime.
00:54Il est très fort.
00:55Il est très fort.
00:56Il est costaud.
00:57Et vous l'avez compris, ce n'est pas le coup de projecteur des vraies voix.
00:59Bien entendu, c'est le grand débat du jour.
01:00Alors, on vient revenir sur ce casier judiciaire vierge.
01:03C'est la règle numéro 1 pour être candidat RN à une élection.
01:06C'est ce qu'a affirmé Jordan Barlel dès l'IA.
01:08En tout cas, c'est ce qu'on a essayé de comprendre dans cette recontextualisation.
01:12Le président RN évoquait les investitures des candidats méconnus aux élections législatives.
01:17Il ne parlait explicitement pas forcément de Marine Le Pen, dont il affirme encore l'innocence.
01:22Mais en plein procès sur les assistants redéputés, sa déclaration interroge.
01:28Je vais y arriver.
01:29Alors, parlons vrai.
01:30Est-ce que l'après Marine Le Pen, en cas d'inéligibilité, a déjà débuté au RN ?
01:35Est-ce que Bardella est le candidat naturel du RN en 2027 si jamais elle était empêchée ?
01:40Et à cette question exigeante d'un casier vierge pour les candidats aux élections,
01:44les propos de Bardella sont pour 43% d'entre vous un coup politique,
01:48pour 40% une bourde et pour 17% une attaque voilée contre Marine Le Pen,
01:53vous les réagir, le 0826 300 300.
01:56Et avec un petit peu de sérieux, Guillaume Bernard est avec nos politologues auteurs du livre
01:59« La guerre à droite aura bien lieu, le mouvement d'extraugir ».
02:02Merci d'avoir accepté cette invitation à Sud Radio.
02:05Philippe Bilger.
02:07Alors, je me demande, malgré, comme d'habitude, la pertinence des interrogations de Sud Radio,
02:14je me demande si on n'hypertrophie pas le propos de Jordane Bardella.
02:19Pour moi, ça n'est pas un coup politique, ça n'est pas un coup fourré contre Marine Le Pen,
02:25c'est tout simplement, quand on écoute l'émission comme je l'ai fait,
02:30avec des journalistes que j'ai trouvés très partiaux et discutables,
02:34à l'égard de Jordane Bardella, c'est une sorte de piège auquel il n'a pas su souffrir.
02:41À partir du moment où on l'a questionné beaucoup sur les candidats qu'il avait acceptés,
02:47et il a répondu « Je ne pouvais pas vérifier la moralité de tous les candidats aux législatives »,
02:54il s'est trouvé coincé lorsqu'on lui a demandé « Mais si Marine Le Pen est condamnée ? »
03:00Et comme en réalité, il devait affirmer, même en sachant que c'est faux,
03:06qu'elle était innocente puisqu'elle sera vraisemblablement condamnée en appel,
03:11il était littéralement coincé. Mais je ne vois aucun mauvais dessin derrière tout cela.
03:17— Jean Dorido. — Alors, j'aurais tendance à dire exactement le contraire.
03:21— Très bien. Vous me rassurez. — C'est justement les trois.
03:26C'est à la fois un coup politique, à la fois un petit scud vers la patronne
03:31et en même temps, effectivement, une erreur de jeunesse. Il fait les trois en même temps.
03:36Il fait un strike, Jordan Bardella. J'aurais tendance à rejoindre Philippe Bilger
03:40sur l'attitude des journalistes très hostiles. Maintenant, bon, c'est un peu leur job aussi, quoi.
03:44Ils sont là quand même pour challenger, pour le dire en bon français, la personne en question.
03:50Et en fait, oui, c'est les trois en même temps. C'est vrai qu'ils se prennent les pieds dans le tapis.
03:54Ils vont le chercher sur... Il y avait des personnes quand même au profil
03:58qui laissaient plus qu'à désirer lors des précédentes élections.
04:02Donc il a plus blanc que blanc. Et paf, il a évidemment le boomerang sur... Voilà, la boulette.
04:08— Farid Temsamani. — Moi, je pense qu'à ce niveau-là, il savait pertinemment
04:12qu'on l'interrogerait sur Marine Le Pen. Ça me paraît complètement logique.
04:16Alors il a initialement pas forcément voulu en faire un coup politique.
04:19Il en fait finalement un coup politique. Mais je pense que si on interrogeait
04:23Marine Le Pen elle-même, je pense qu'elle dirait exactement la même chose.
04:27Le Rassemblement national, c'est un parti qui a toujours prôné que finalement,
04:31ils étaient complètement différents des autres, du PS, de l'UMP, des Républicains notamment.
04:36Donc moi, ça me paraît complètement logique.
04:38Effectivement, les candidats qu'ils ont investis lors des dernières législatives
04:42parfois prêtaient en tout cas à la discussion pour être gentils.
04:47— Un minima. — Exactement. Mais moi, ça me paraît complètement logique.
04:51Ensuite, je pense qu'ils forment – je suis pas dans le secret des dieux –
04:55entre les deux finalement une sorte de couple politique relativement sain.
05:00Alors je vous rappelle qu'aux dernières législatives, Marine Le Pen mettait en avant
05:04Jordan Bardella pour être le futur Premier ministre du pays.
05:08Et moi, ça me rappelle que si Marine Le Pen est effectivement condamnée,
05:11on aurait peut-être une situation à la Russe où, à une époque, Medvedev,
05:16si je dis pas de bêtises, est devenu président le temps que...
05:19— Que Poutine soit nouveau éligible. — Exactement.
05:22— Guillaume Bernard, vous avez notamment écrit « Le mouvement d'extraugir,
05:26c'est comment la politique française tourne à droite ».
05:28Alors est-ce que vous êtes plutôt bilgériste, doridotiste, dans la ligne médiane,
05:33thèmesamaniste – vous connaissez pas encore le mot – ?
05:36— C'est pas mal, c'est pas mal. — Qu'est-ce que vous en pensez ?
05:38Alors il y a l'erreur de jeunesse. Mais est-ce qu'il peut y avoir
05:41un petit peu d'arrière-pensée, ce qui n'arrive jamais chez les politiques,
05:44soit dit en passant ? — Bien sûr.
05:46— Ça se saurait.
05:48— Sincèrement, non, sincèrement, qu'il n'ait pas préparé une réponse
05:54me paraît tout à fait incompréhensible. À ce niveau de responsabilité,
06:00ayant été premier ministrable au moins dans son camp politique,
06:04il est évident qu'il fallait qu'il prépare quelque chose.
06:07Donc l'explication la plus simple, c'est celle de dire que c'est une maladresse.
06:11Mais ça n'exclut pas, effectivement, le coup de billard à plusieurs bandes.
06:15Et ce coup de billard, il me semble qu'il n'est pas totalement à exclure
06:19dans la mesure où on sait très bien que Marine Le Pen a déjà fait 3 campagnes.
06:26Ce serait sa quatrième campagne présidentielle.
06:29C'est quelque chose d'épuisant. Elle l'a elle-même dit.
06:33Et honnêtement, je crois qu'aucun d'entre nous ne serait véritablement capable
06:37de tenir physiquement et nerveusement une telle expérience.
06:41Et donc on peut comprendre qu'elle ne soit pas nécessairement absolument
06:44partante pour y retourner. De l'autre côté, Jordan Bardella
06:47a incontestablement pris de la confiance.
06:50Certains diraient peut-être pris un peu la grosse tête.
06:53Et donc par conséquent, que certains ORN puissent envisager qu'il faille
06:58un visage neuf, un visage plus jeune, un visage, je dirais, d'un RN
07:03qui n'est pas du tout et en aucune manière l'héritier de l'ancien Front national,
07:08ça ne me paraît pas totalement à exclure.
07:11Et ce, d'autant plus que si c'est Marine Le Pen qui est candidate,
07:15il est clair qu'il y aura à nouveau, comme ça a été le cas en 2022
07:19avec Éric Zemmour, il y aura à nouveau des candidatures concurrentes
07:23dans ce que j'appelle le clan national populiste.
07:27C'est-à-dire qu'il y a des gens qui considèrent que Marine Le Pen
07:30n'est pas à la hauteur, notamment des débats de l'entre-deux-tours,
07:34et que par conséquent, il faut tenter sa chance,
07:37il faut présenter d'autres candidats.
07:39Alors que Jordan Bardella, je ne dis pas qu'il serait en capacité
07:42de faire mieux que Marine Le Pen, mais en revanche,
07:45il apparaît comme étant celui ou l'un de ceux qui seraient prêts
07:49à négocier, à trouver des accords pour éviter des candidatures parasitaires
07:54pour ensuite, effectivement, élargir le spectre politique.
07:59Je crois que c'est peut-être cela qu'il y a derrière,
08:02mais évidemment, je ne suis pas dans la conscience ni de Bardella
08:05ni de ses conseillers.
08:06— Ça fait beaucoup réagir aux 0, 826, 300, 300.
08:09Déjà, notre vraie voix du jour, Franck de Marseille,
08:11qu'est-ce que vous en pensez ?
08:13— Eh bien, écoutez, moi, je pense que Jordan Bardella est dans son rôle,
08:16parti différent des autres, parti propre, c'est ce qu'il veut incarner.
08:20Et moi, je vous pose la question de savoir,
08:22et s'il tentait de peser sur la décision des juges,
08:24je veux dire par là que s'il dit aux juges
08:27« Attention, les réquisitions, si vous les suivez »,
08:29ça veut dire que Marine Le Pen sera empêchée de pouvoir se présenter,
08:33sinon vous prenez le risque d'avoir 14 millions d'électeurs
08:36qui seront extrêmement mécontents.
08:38Et quelque part, ça peut être aussi un jeu à trois bandes
08:41qui tente de peser sur la décision des juges.
08:43Moi, je le vois un petit peu comme ça.
08:45— Allez, Thomas qui est avec nous.
08:46Merci beaucoup, Franck.
08:47Bougez pas.
08:48Thomas qui nous appelle des envies.
08:49Bonsoir.
08:50— Oui, bonsoir.
08:51— Bonsoir.
08:52— Bien, alors moi, pour moi, il nous a fait une pardonne,
08:55il nous a fait une petite bourre en fait, Jordan.
08:57Souvenez-vous, il y a quelques mois,
08:59quand on était à la recharge d'un Premier ministre,
09:02Gabriel Attal l'a gentiment amené sur le terrain des binationaux
09:06qui ne pouvaient pas occuper de postes à responsabilité,
09:09Jordan Bardella se met dans la brèche,
09:12et boum, derrière, on lâche le nom de Mme...
09:17— Valobel-Kassem.
09:18— Valobel-Kassem, l'ancien ministre de l'Éducation, etc.
09:21— Alors ça, et puis surtout, lui a lui-même une assistante
09:24qui a une binationalité russe.
09:26Et il tombe dans le panneau à chaque fois, en fait, Jordan Bardella.
09:29C'est un enfant politique.
09:31Je pense qu'il a un costume qui est beaucoup trop grand pour ses épaules.
09:34Il n'a pas les compétences, pas encore l'intelligence,
09:37ou du moins peut-être pas encore...
09:39Enfin, la compétence n'est pas l'intelligence,
09:41pour quoi que ce soit, en ce moment, actuellement, pour nous.
09:45— Restez avec nous, Thomas-Philippe Bilger.
09:47— Je croyais être le seul centriste authentique de ce plateau,
09:51mais tout le monde est centriste.
09:53Parce que les questions de Sud Radio,
09:55on n'ose pas dire qu'il faut en choisir une.
09:58On dit ces trois.
10:00Je ne crois pas une seconde à l'entreprise de Jordan Bardella
10:04contre Marine Le Pen.
10:06Il a été piégé. Il a eu tort de l'être.
10:09Il aurait dû préparer probablement cette question.
10:13Mais je crois qu'il faut arrêter en permanence,
10:16devant des questions toutes simples,
10:18de leur prêter des arrières-pensées considérables.
10:22— J'aurais tendance à aller dans le sens de Philippe Bilger,
10:25d'autant que l'analyse de Thomas est tout à fait juste.
10:27C'est un fait. Le piège sur les binationaux,
10:29il est tombé dedans.
10:31— Il l'a dit. Il l'a dit.
10:33— Et c'est le pansement du capitaine Haddock.
10:35C'est le truc. C'est le sparadrap.
10:36Il n'arrive pas à s'en défaire.
10:37Ça lui retombe dessus à chaque fois.
10:39— Après, les journalistes l'ont emmené sur ce terrain-là,
10:41sachant tellement...
10:42— Ils font leur job.
10:43— Il en a reparlé hier, d'ailleurs.
10:45— Absolument.
10:46— Moi, je pense que l'intelligence de Marine Le Pen...
10:51Et là, je souscris notamment sur le fait
10:53qu'elle ait été candidate trois fois.
10:55Je pense qu'il y a un plafond de verre.
10:57On l'a vu notamment sur ce fameux barrage républicain.
10:59— Qui s'effrite.
11:00— Qui s'effrite complètement.
11:02Mais demain, vous avez un candidat
11:04qui ne porte pas le nom Le Pen.
11:07Je pense qu'en réalité, l'effort en termes d'élection,
11:12en fait, sera beaucoup plus facile,
11:14beaucoup plus simple pour ce parti-là.
11:15— Mais il fera beaucoup moins qu'elle.
11:17— Guillaume Bernard.
11:19— Moi, je pense sincèrement que de toute manière,
11:21bourde ou pas bourde, en tout cas,
11:23impréparation est donc preuve
11:25qu'il n'est pas totalement au niveau.
11:27La formule de Bardella
11:30et la situation judiciaire de Marine Le Pen
11:33ouvrent de toute façon la question de savoir
11:36qui sera candidat ou qui seront les candidats potentiels
11:41pour représenter le camp national populiste
11:43à la prochaine présidentielle.
11:45Et que, d'une certaine manière,
11:47est-ce que Bardella n'ouvre pas peut-être involontairement
11:51tout simplement la possibilité de dire
11:53qu'il faut une primaire,
11:55il faut que ce camp s'organise
11:57pour qu'il puisse présenter un candidat
11:59capable de rassembler au-delà du Rassemblement national
12:03et éviter effectivement le plafond de verre.
12:06Dans tous les cas, qu'il est ou non comme une bourde
12:09ou qu'il cherche justement à mettre un coup de patte à sa patronne,
12:13dans tous les cas, de toute façon,
12:15la question de la désignation du candidat
12:18du camp national populiste
12:20à la prochaine présidentielle se pose
12:22parce que c'est un bloc politique
12:25qui représente des millions d'électeurs
12:27qui ne peut évidemment pas se retrouver
12:29avec pas de candidat
12:31et qui nécessite effectivement
12:33qu'il n'y ait pas un candidat
12:34qui soit avec une épée de Damoclès
12:36au-dessus de la tête.
12:38Par conséquent, je crois que la situation, dans le fond,
12:40est compliquée pour le RN
12:42mais finalement elle lui rend service.
12:44Elle lui offre la possibilité
12:46d'ouvrir les portes à une primaire,
12:48à une alternative.
12:50Allez, ça réagit encore au 0826-300-300.
12:53Bonsoir Richard.
12:54Bonsoir Richard.
12:55Oui, bonsoir.
12:56Alors, un point de vue qui va sûrement vous faire parler,
12:59c'est, et si avec les temps qui vont devenir difficiles
13:03et exigeants pour les Français,
13:05et si les Français ne supportaient plus
13:07ces gens qui sont condamnés
13:09et qui reviennent sans cesse,
13:11et si ça finissait en proposition de loi
13:13pour que certaines condamnations
13:15empêchent les personnes de se présenter,
13:18et quelque part,
13:20est-ce que ça ne pourrait pas finir par une majorité
13:22avec des gens plus jeunes dans les partis
13:24qui pourraient se débarrasser
13:26de gens qui empilent les condamnations
13:30les unes après les autres
13:31et sont toujours là ?
13:32Alors, ça dépend des condamnations déjà, Richard.
13:34Et puis surtout,
13:36moi j'en rêverais d'une France comme celle
13:38qu'évoque notre auditeur
13:40mais on a constaté dans l'histoire
13:42et dans le passé, évidemment,
13:44que les Français sont totalement indifférents
13:47à l'éthique judiciaire.
13:49Ils ont voté,
13:51ils ont élu des gens
13:53qui ont été condamnés.
13:55Ça ne leur pose aucun problème.
13:57Regardez Cahuzac.
13:59Vous êtes trop jeunes, ma chère Cécile,
14:02mais il y a beaucoup de gens
14:04qui ont été condamnés,
14:06ils ont été confirmés sans aucun problème.
14:08Un exemple,
14:10Alain Juppé a été condamné
14:12pour emploi fictif
14:14et il ne sait pas pour autant
14:16qu'il est revenu.
14:18Il a été ministre, effectivement,
14:19d'Alcanier, par exemple.
14:20Condamné en un mot, on est d'accord.
14:22Oh, joli, Cécile de Ménibus.
14:24Bah oui, c'est pour ça,
14:26on ne parlait pas de la même chose.
14:28Guillaume Bernard, merci beaucoup
14:29d'avoir été avec nous.
14:30Politologue, auteur de ce livre,
14:32« La guerre à droite aura bien lieu,
14:34le mouvement d'extraterrestres ».
14:37Ah, votre micro ne marche plus.
14:39J'ai perdu Cécile de Ménibus.
14:40C'est bon là, votre micro remarche.
14:41Ah d'accord, il refonctionne, super.
14:43Donc dans un instant, avec nous,
14:45Franck de Marseille,
14:47et on fera le « Qui c'est qui qui l'a dit ».
14:49Vous êtes prêts ?
14:50Allez, on y va.
14:51On fait une petite pause, à tout de suite.
14:53Sud Radio, votre avis fait la différence.
14:56Vous êtes auditrice de Sud Radio
14:57depuis longtemps ou pas ?
14:58Depuis plusieurs années,
15:00depuis que je me suis rendue compte
15:02qu'on ne nous disait pas tout
15:03à la télévision.
15:04Sud Radio, parlons vrai.

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