• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Jean Petaux, politologue.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-04##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03C'est officiel, Édouard Philippe est candidat à l'élection présidentielle de 2027.
00:08Entre deux consultations avec Emmanuel Macron pour tenter de trouver un nouveau Premier ministre,
00:13Édouard Philippe surprend adversaire et partenaire avec cette annonce de candidature.
00:17Je trouve que c'est d'une indécence totale.
00:19Je veux dire, c'est pas ce qu'on attendait d'un ancien Premier ministre de la France
00:23dans la crise que nous vivons aujourd'hui.
00:25À gauche, la patronne des écologistes Marine Tondelier moque le sens du timing et des priorités.
00:30Mais là, le timing, j'y vais, pardon, il est pourri.
00:32Pourquoi ?
00:33Parce qu'on n'en a rien à se tirer.
00:37La France ne trouve pas de Premier ministre,
00:39mais elle a déjà un aspirant président de la République.
00:41Édouard Philippe a donc annoncé sa candidature hier soir,
00:43en pleine crise politique suite à la dissolution de cet été.
00:46Alors, est-ce que cette annonce est pour vous un synonyme de présidentielle anticipée ?
00:52Est-ce qu'Édouard Philippe ne veut pas finalement faire table rase du macronisme
00:55en s'imposant dans la majorité ?
00:57Et à cette question, candidature d'Édouard Philippe,
00:59est-ce le bon timing ?
01:00Vous dites non à 89%.
01:02Les vrais voix attendent vos appels,
01:04ainsi qu'au 0826 300 300.
01:06Et le politologue Jean Petau est avec nous.
01:08Merci d'avoir accepté notre invitation à Sud Radio,
01:12Philippe Bilger, cette candidature
01:14qui tombe à un moment donné
01:16où l'actualité se percute.
01:18Alors, pardon,
01:21je pense que malgré les apparences,
01:24ça n'est pas un si mauvais timing qu'on le dit.
01:27D'abord, il me semble que c'est le,
01:31non pas l'ultime,
01:33mais le plus important coup de pied de l'âme,
01:36et je ne fais pas référence à Thierry Baudet,
01:39que Édouard Philippe
01:41porte à Emmanuel Macron.
01:43Depuis quelque temps, il mène une guerre subtile,
01:46sournoise,
01:48à l'encontre du président,
01:50et je vois d'abord cela
01:52comme une attaque forte.
01:54Deuxième élément,
01:56il faut bien voir que
01:58lorsqu'il indique qu'il est candidat
02:00pour 2027, et même avant,
02:02très clairement,
02:04il anticipe une élection présidentielle,
02:07et il précipite peut-être,
02:10dans le néant,
02:12la pratique présidentielle
02:15d'Emmanuel Macron,
02:17et il la fragilise.
02:19Troisième élément,
02:21j'en ai plus que deux,
02:23c'est qu'il décide
02:26d'annoncer sa candidature
02:29dans un climat politique
02:31qui, bizarrement, va lui donner du sens.
02:34Ça n'est pas absurde
02:36de l'annoncer alors qu'on attend
02:38un premier ministre et dernier élément.
02:40Il faut aussi penser
02:42au fait que s'annonçant tout de suite,
02:44il prend date
02:48et évitera peut-être
02:50tous les coups qu'il aurait eu
02:52s'il était demeuré virtuel.
02:54Françoise Debois.
02:55Oui, je pense que c'est une très bonne stratégie,
02:57c'est extrêmement disruptif
02:59dans le bon sens du terme,
03:01mais c'est surtout qu'Édouard Philippe réfléchit,
03:03comme beaucoup de gens,
03:05et qu'on est en train d'anticiper
03:07une présidentielle anticipée.
03:09Vous comprenez bien que,
03:11quel que soit le nom qui sort ce soir,
03:13il sera censuré.
03:15Je ne sais pas quel est le conseiller
03:17qui peut faire croire à Emmanuel Macron
03:19que Xavier Bertrand aura des voix socialistes,
03:21pas plus que Bernard Cazeneuve
03:23aura des voix de droite.
03:25Il a compris, Édouard Philippe,
03:27parce qu'il connaissait très bien
03:29la psyché d'Emmanuel Macron
03:31et surtout son manque de savoir-faire politique.
03:33Emmanuel Macron se retrouve dans une situation
03:35dont il est le seul responsable.
03:37C'était assez simple,
03:39il suffisait de dire
03:41« je vous appelle, hop, on censure,
03:43et hop, on passe à autre chose ».
03:45Il a été incapable de faire ça, en réalité,
03:47parce qu'il n'a pas le sens politique
03:49que tout le monde et tous les turiféraires
03:51lui ont prêté depuis sept ans.
03:53On se retrouve à l'os de ce qu'est vraiment Emmanuel Macron.
03:55En réalité, c'est un bleu en politique.
03:57Et la réalité,
03:59elle est là, profondément,
04:01et moi je trouve qu'Édouard Philippe,
04:03la seule chose que dit cette interview,
04:05la seule chose qu'elle dit,
04:07c'est qu'il a une analyse de la situation
04:09et qu'il pense vraiment
04:11qu'on a une présidentielle anticipée
04:13avant la fin de l'année.
04:15Je trouve qu'Édouard Philippe, sur le plan du territoire politique,
04:17a cranté.
04:19C'est un bon marqueur, cette communication.
04:21Maintenant, j'ai une interrogation
04:23sur la manière dont l'opinion publique,
04:25les citoyens, peuvent percevoir cette déclaration.
04:27Est-ce que vous pensez
04:29qu'il va y avoir une présidentielle anticipée,
04:31que le deuxième quinquennat Macron
04:33n'ira pas jusqu'à son terme,
04:35ou est-ce que vous pensez que ça relève du fantasme
04:37de Jean Petau, 0826-300-300 ?
04:39Jean Petau, que faut-il penser de cette candidature
04:41déclarée ?
04:43Écoutez,
04:45je vais dire que je suis un peu embêté,
04:47parce que je suis complètement d'accord avec ce qui vient d'être dit.
04:49Génial !
04:51Allez-y, développe !
04:53Donc,
04:55je pense que
04:57c'est effectivement
04:59un bon moment.
05:01Le tempo est bon.
05:03Le temps est un peu au vintage,
05:05dans ce qui a constitué, j'allais dire,
05:07la droite
05:09gaulo-pompidolo-chiracienne
05:11des soixante dernières années
05:13en France, et je mets d'ailleurs
05:15Édouard Philippe
05:17parmi les héritiers de celle-là.
05:19Dimanche dernier, moi je m'attendais,
05:21j'en voulais un peu au cadreur,
05:23qui avait pris les images de Ciotti
05:25dans son meeting,
05:27je m'attendais à ce qu'une déesse noire soit
05:29sous l'estrade, un peu,
05:311958,
05:33la constitution de la cinquième,
05:35dans ce barnum extraordinaire
05:37que Général de Gaulle et Malraux
05:39avaient mis en scène à Place de la République.
05:41Je voulais voir une déesse noire
05:43façon Pompidou,
05:45elle n'est pas sortie, alors que c'était bien
05:47la réinvention de l'UDR, quand même,
05:49par la bouche de M. Ciotti.
05:51Et puis là,
05:53effectivement, tout le monde pense
05:55à la déclaration de Rome de Pompidou
05:57en janvier 1969,
05:59si Dieu le veut,
06:01je serai candidat à la présidentielle.
06:03Et c'est d'ailleurs intéressant au niveau du timing,
06:05parce que, souvenez-vous,
06:07en 1969, le Général de Gaulle
06:09a été élu pour la première fois
06:11au suffrage universel, en 1965,
06:13et le septennat doit l'amener
06:15jusqu'en 1972.
06:17Entre 1969 et 1972, il y a trois ans.
06:19Et aujourd'hui, entre
06:212024 et 2027,
06:23il y a aussi trois ans, même si on est passé
06:25d'un septennat à un quinquennat.
06:27Avec cette différence, qui est quand même substantielle,
06:29c'est qu'il était fort probable,
06:31effectivement, que le Général de Gaulle ne se représente pas,
06:33évidemment, en 1972, tout comme on sait
06:35que Macron ne peut pas le faire
06:37en 2027, mais il était aussi
06:39dans la tête de Pompidou,
06:41potentiellement tout à fait possible,
06:43qu'après le choc de mai 68, le Général
06:45n'aille pas au bout. Et pourquoi
06:47je fais cette comparaison, qui, évidemment, en matière
06:49d'histoire et de politique est souvent
06:51irraisonnable, mais quand même déraisonnable,
06:53c'est que, là aussi,
06:55ça veut bien dire, et je rejoins ce qu'a dit
06:57aussi bien Philippe
06:59que François, ça revient à dire
07:01qu'Édouard Philippe ne pense
07:03pas que
07:05Macron va aller au bout de ce quinquennat,
07:07contrairement à ce que
07:09Macron a dit lui-même imprudemment,
07:11car il indique en politique,
07:13à mon sens, comme en matière de dissuasion nucléaire,
07:15il ne faut surtout pas le dire,
07:17et dire qu'on va utiliser
07:19éventuellement
07:21la démission comme arme
07:23suprême, comme la dissuasion,
07:25ça va sans le dire. Or, Macron
07:27a fait une fois de plus encore l'imprudence de dire
07:29j'irai jusqu'au bout.
07:31A votre avis, Jean Petaud,
07:33comme vous avez fait référence à
07:35Georges Pompidou, est-ce que
07:37on pourrait dire que
07:39l'annonce présidentielle
07:41d'Édouard Philippe va
07:43fragiliser autant
07:45la présidence
07:47d'Emmanuel Macron,
07:49avec d'autres atteintes qui sont
07:51imminentes, peut-être,
07:53à l'époque, celle de
07:55Charles de Gaulle avec Pompidou ?
07:57Oui, je ne sais pas,
07:59Philippe, on pourrait en discuter longtemps. Je ne sais pas si
08:01la déclaration de Rome de Pompidou a fragilisé
08:03de Gaulle. Je pense que c'est plutôt
08:05le comportement de Giscard
08:07au référendum de 69
08:09qui a emporté
08:11de Gaulle dans
08:13la victoire du nom, au passage d'ailleurs.
08:15Comparons les deux
08:17attitudes d'un de Gaulle qui part
08:19qui fait savoir à minuit
08:21le soir du dimanche soir
08:23du référendum qu'il partira le lendemain
08:25à midi. Ce n'est pas tout à fait l'annonce d'une
08:27dissolution après une
08:29des européennes plus ou moins loupée.
08:31Je reviens
08:33quand même dans
08:35la relation effectivement
08:37actuelle
08:39entre Macron et
08:41Philippe, son ancien Premier ministre.
08:43Vous disiez, Philippe, que
08:45Édouard Philippe mène
08:47une guerre subtile et
08:49sournoise. Elle n'est pas si sournoise que ça.
08:51Elle est assez claire, je pense.
08:55Il y a manifestement
08:57une vraie rupture
08:59entre
09:01les deux. Ce qui est
09:03d'ailleurs un peu surprenant, c'est que tout cela
09:05ne s'appuie pas d'ailleurs vraiment
09:07sur des programmes très
09:09différents. Moi, j'aimerais
09:11savoir quelle est véritablement la différence
09:13programmatique entre Édouard Philippe
09:15et ce que fait
09:17Emmanuel Macron
09:19depuis qu'il est élu.
09:21Une réflexion que je
09:23partage avec vous, Jean, c'est que
09:25il y a deux choses. D'abord,
09:27le caractère implacable
09:29des institutions fait que de toute façon
09:31la disparition d'Emmanuel Macron, elle est programmée
09:33et elle commence déjà. Il s'est même à se demander
09:35s'il n'a pas appuyé sur le
09:37bouton dissolution pour continuer à
09:39entretenir l'idée qu'il est le maître des horloges.
09:41Ça, c'est le premier point parce que
09:43aucun président n'accepte ça.
09:45Si vous regardez la fin de Mitterrand
09:47et celle de Jacques Chirac, c'est normal, c'est la logique
09:49d'institution. Vous ne pouvez pas vous représenter,
09:51vous comptez de moins en moins dans le rapport de force.
09:53Et lui veut occuper ce terrain.
09:55Le deuxième point, c'est que vraiment
09:57Édouard Philippe et Emmanuel
09:59Macron, c'est une histoire terminée depuis
10:01longtemps en réalité.
10:03Et moi, je pense
10:05pour la philosophie
10:07politique et pour
10:09la santé démocratique de ce pays,
10:11plus les jours passent, plus je pense
10:13que, je vous le soumets à mes camarades
10:15de table, nous ne pourrons pas
10:17faire l'économie d'une présidentielle anticipée.
10:19Il faut purger le
10:21processus jusqu'au bout.
10:23Nous ne pourrons pas bricoler
10:25une sorte de
10:27gouvernement qui passera à chaque
10:29fois à une ou deux voix près,
10:31ou qui ne passera pas, qui sera censuré
10:33comme ça pendant un an. Il faut
10:35aller au bout du processus pour purger.
10:37Qu'en pensez-vous ?
10:39Réponse de Joana Marseille.
10:41926, 300, 300.
10:45Jean Petau.
10:47J'ai bien compris que Françoise
10:49me posait la question.
10:51C'est un point
10:53qui est tout à fait
10:55important, parce que
10:57de toute façon, la carte
10:59de la dissolution, on sait
11:01qu'elle est impossible avant
11:03le 10 juin
11:052025. Il ne faut pas
11:07oublier que ce qui retient les éducés
11:09de ne pas faire tomber un
11:11gouvernement, c'est la menace de la
11:13dissolution. Or, à partir de
11:15maintenant, les députés sont en stabulation
11:17libre, si je puis dire.
11:198 juin 2025. C'est-à-dire qu'ils peuvent faire
11:21tomber tout ce qu'ils veulent. Ils n'ont plus
11:23aucunement la menace de l'article 12.
11:25C'est, en gros, open bar
11:27en matière de censure.
11:29Et on n'aura pas
11:31à dire, mais regardez, tel groupe mêle ses
11:33voix avec tel autre groupe.
11:35Pendant ce scandale, les gouvernements
11:37vont tomber au fur et à mesure que le temps
11:39va passer. Et c'est vrai que,
11:41quelque part, c'est pour ça que je pointais du doigt
11:43l'imprudence sémantique
11:45d'Emmanuel Macron.
11:47Moi, de dire, je resterai
11:49quoi qu'il en coûte,
11:51c'est, encore une fois,
11:53mal joué de sa part.
11:55Et je pense que, je ne sais pas
11:57si,
11:59comme dit François de Gaulle,
12:01il manque
12:03de surface politique depuis longtemps.
12:05En tous les cas, je pense
12:07qu'il ne sait plus jouer
12:09dans la surface adverse.
12:11Il est un peu atteint d'hombapisme,
12:13si j'ai bien compris.
12:15Je vais m'arranger du côté
12:17d'Hombapé, si j'ai bien compris
12:19les résultats.
12:21Une réflexion, Johan ?
12:23Je ne suis pas du tout
12:25en accord avec ce qui a été dit.
12:27Pour moi, ce n'est pas du tout le moment
12:29d'annoncer ça.
12:31Je trouve que,
12:33stratégiquement, tant
12:35en termes de timing, par rapport au
12:37moment et par rapport même à ce qu'il va faire,
12:41pour moi, ça n'a pas de sens.
12:43D'abord, par rapport à ce qu'Edouard Philippe
12:45veut faire, il veut se présenter
12:47à la présidentielle de 2027, ok, parfait.
12:49Jusqu'à présent,
12:51et sauf erreur de ma part,
12:53l'histoire a montré que, bien souvent,
12:55ceux qui se déclaraient trop tôt, ce n'étaient pas forcément
12:57ceux qui arrivaient en tête.
12:59Peut-être que la séquence est particulière.
13:01Restez avec nous, Johan. Laurent de Bordeaux
13:03est avec nous. Bonsoir, Laurent.
13:05Oui, bonsoir à tous.
13:07Je vais me permettre, en effet,
13:09de vouloir intervenir.
13:11Contrairement à ce que j'ai pu entendre,
13:13pour moi, je pense qu'Emmanuel Macron va rester
13:15jusqu'à la fin.
13:17De toute manière, il n'a pas le choix
13:19et il partira que si on lui demande.
13:21Ça lui permettra de mettre
13:23en place un gouvernement technique
13:25qui fera fin de ne pas diriger
13:27mais qui pourra diriger de loin.
13:29Il aura toujours le bouton
13:31pour changer de Premier ministre.
13:33Pour l'instant, pour lui,
13:35j'ai l'impression que tout roule.
13:37J'y suis, j'y reste, c'est ça.
13:39J'y suis, j'y reste jusqu'à la fin.
13:41Par contre, ça va faire le chou-gras des journaux, des commentateurs pendant des mois.
13:43Mais passez à un autre sujet parce que Macron
13:45sera toujours là.
13:47Il sera toujours là jusqu'à la fin.
13:49Par contre, bien sûr, il va y avoir des personnes qui vont vouloir se présenter,
13:51animer le débat pendant deux ans.
13:53Comme ils ont dit, c'est tout à fait normal.
13:55Mais Macron va rester jusqu'à la fin
13:57avec un gouvernement technique.
13:59Il va garder son semi-pouvoir jusqu'à la fin.
14:01Ne vous inquiétez pas.
14:03De toute manière, c'est l'Europe qui dirige avec le gouvernement de la Bourse.
14:05On ne va surtout pas continuer
14:07à ajouter du chaos sur du chaos.
14:09Macron préfère rester sur un demi-chaos
14:11que basculer à France dans un chaos total.
14:13C'est mon avis.
14:15D'accord.
14:17On va garder cette prédiction, Laurent.
14:19On vous appellera avant trois ans.
14:21On verra si
14:23vous soutenez toujours cette hypothèse.
14:25Merci en tout cas, Laurent,
14:27de nous avoir appelé de Bordeaux.
14:29Merci beaucoup, Jean Petau.
14:31Même si vous avez dit la même chose que nos vrais voix,
14:33vous l'avez dit autrement.
14:35On a appelé les auditeurs pour faire le contraire.
14:37On se rend compte qu'on a eu raison.
14:39Après, on se rend compte que les auditeurs
14:41faisaient le contraire.
14:43Non, mais par rapport à Jean Petau,
14:45il a légitimé ce qu'on pensait.
14:47Pour qu'on ait Jean Petau dans le studio,
14:49je pense qu'il va falloir qu'on se déplace
14:51tous chez lui.
14:53Au revoir à du Bordeaux.
14:55Au revoir à du Bordeaux.
14:57Merci beaucoup.
14:59Dans un instant, avec Johan de Marseille.
15:01Le qui sait qui qui l'a dit ?
15:03Mais oui !
15:05En tout cas, ce n'est pas moi, tout de suite.

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