Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sandrine Pégand
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-18##
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NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19h, Philippe David.
00:05Retour des Vraies Voix avec Philippe Billiger, Françoise Degoy et Sandrine Peigan.
00:10C'est l'heure du Grand Débat du jour.
00:12Les Vraies Voix Sud Radio, le Grand Débat du jour.
00:16Michel Barnier avait promis de présenter cette semaine son gouvernement.
00:21La semaine est bien entamée puisque nous sommes mercredi et qu'il est pile 17h31.
00:25Il n'y a toujours rien, pas de fumée blanche du côté de la rue de Varennes.
00:29Le Premier ministre vient même de reporter une réunion avec les députés macronistes.
00:32Il était censé négocier leur éventuelle entrée au gouvernement et trouver un accord,
00:36tant sur les questions budgétaires que fiscales.
00:38Alors parlons vrai, croyez-vous à la formation d'un gouvernement d'ici dimanche ?
00:42Et est-ce qu'en cas d'impossibilité, Macron ne devrait pas tirer les conséquences et démissionner ?
00:47Et à cette question, former un gouvernement, mission impossible ?
00:50Vous dites oui à 77% avec nous comme experts ce soir,
00:54Julien Arnaud, journaliste politique et histoire sur TF1 et chroniqueur dans l'émission Bonjour.
00:59On fait un tour de table rapide et on vous donne la parole parce que de toute façon,
01:03ils vont vous couvrir de questions.
01:05Philippe Bilger, mission impossible ?
01:07J'espère que non tout de même, mais on commence à battre des records de lenteur.
01:13Le Premier ministre, la compression du gouvernement qui n'est pas encore là
01:18et probablement je ferai un pari sans doute stupide,
01:22ça durera bien après dimanche.
01:25Ce qui me frappe, c'est que la dissolution induit en permanence des effets catastrophiques.
01:33C'est comme si le poison qui avait été instillé par Emmanuel Macron
01:38par cette décision absurde continue d'engendrer des effets
01:43qui font tourner la politique cue par des sutettes.
01:47Et en même temps, je me dis, je serai Michel Barnier,
01:51au lieu de m'abandonner en prétendant consulter
01:55et dialoguer de manière respectueuse avec le Président
01:59et toutes les forces sauf la gauche et l'extrême gauche, je trancherai.
02:04Au fond, il s'abandonne avec une sorte de volupté à du dialogue stérile,
02:10à des consultations sans aboutissement
02:13et au fond, comme si en réalité, il préférait discuter les jeux d'appareils
02:21plutôt que trancher et choisir des ministres pour leurs compétences.
02:26J'ai dans la tête, pardon je suis trop long, je me dis que
02:30en réalité, s'il voulait choisir quelqu'un pour la santé,
02:35il aurait dû prendre Philippe Juvin.
02:38Ça prend cinq minutes et puis c'est réglé.
02:42Moi, je pense d'abord que ce n'est pas des discussions inutiles
02:45parce que c'est la cohésion du cercle.
02:47Il est obligé de faire ça, Michel Barnier.
02:49En plus, il y a ce qu'on voit et puis il y a celle qu'on ne voit pas,
02:51les coups de fil qui passent et croyez-moi, les téléphones chauffent.
02:54En gros, même si vous avez eu votre carte OPS pendant une semaine
02:58dans les 20 dernières années, vous avez eu une chance d'avoir un coup de fil de Michel Barnier.
03:01Parce que le problème de Barnier, c'est que son gouvernement, pour le moment,
03:04c'est le bureau national, si tu veux, des Républicains réduit aux ackets.
03:09Donc personne n'y va.
03:11Moi, ce que je trouve très troublant aujourd'hui,
03:15c'est l'accélération visible de la dégradation des relations
03:18entre Michel Barnier et Emmanuel Macron.
03:20Jamais je n'ai vu un Premier ministre nommé depuis 15 jours,
03:24dont le gouvernement n'est même pas nommé,
03:27exprimer publiquement ses craintes sur les données publiques.
03:32Ça veut dire qu'il envoie aussi aux parlementaires
03:35que les lettres de plafond qu'il retient, ce n'est pas sa faute.
03:38C'est absolument la faute d'Emmanuel Macron et du directeur général du Trésor.
03:41C'est ça aussi qu'il envoie.
03:42Il se dédouane en disant, je n'y suis pour rien,
03:44je ne connais pas la situation budgétaire.
03:46Moi, je n'ai jamais vu, si vous voulez, une prise de parole comme ça.
03:49Mon sentiment est quand même que le torchon brûle à vitesse accélérée
03:54entre Macron et son Premier ministre.
03:56Sandrine Fégon.
03:57On parle de ce futur gouvernement Le Mirage ?
03:59Oui.
04:00Bien évidemment, Le Graal.
04:02Non, je pense que sincèrement, pour Monsieur Barnier,
04:04c'est un vrai défi pour lui,
04:05puisqu'il veut ouvrir le plus possible son gouvernement.
04:08Il faut concilier les contraires.
04:10Il faut satisfaire une opinion publique qui est le pénisé.
04:13Et c'est sûr que, je pense peut-être que c'est à tort,
04:17qu'il faut donner le sentiment de faire du neuf avec du vieux
04:20ou de ne pas faire du neuf avec du vieux.
04:22On va voir.
04:23Je trouve que c'est un vrai défi.
04:26Il l'avait dit la semaine dernière.
04:28Il avait dit que je consulterai et je ferai les choses soigneusement et méthodiquement.
04:33Là, en tout cas, c'est le cas.
04:35Vous avez été la plus courte.
04:36Bravo.
04:37Alors que vous êtes la plus novice.
04:38Julien Arnaud, est-ce que, quelque part,
04:40le terme quadrature du cercle a été utilisé ?
04:42Je crois que c'est Françoise de Gaulle qui l'a utilisé.
04:44Est-ce que là, ce n'est même plus la quadrature du cercle ?
04:47Ce n'est même plus Le Graal ?
04:48C'est vraiment quelque chose allé sur Mars ?
04:51C'est le Loch Ness, en fait.
04:52Tu vois, c'est le truc qui n'existe pas.
04:54C'est un mix entre le Loch Ness, l'Arlesienne, Mission Impossible.
04:57On peut citer plein de choses.
04:59Je suis d'accord avec Françoise sur le côté.
05:01Michel Barnier a raison de prendre le temps.
05:03C'est vrai, il y a un constat.
05:05Il doit faire un état des lieux, de la situation,
05:07même si des rapports, on l'a vu, sur l'état du déficit,
05:10des dépenses de la dette, il y en a eu pléthore.
05:13Donc voilà, il a quand même quelques éléments en main.
05:15Après, la difficulté, c'est effectivement,
05:17par issue des Républicains,
05:18un parti qui n'a pas gagné, qui a perdu les législatives anticipées,
05:22dans les ministres potentiellement restants, démissionnaires,
05:25ils sont plus ou moins tous issus du parti des Républicains.
05:27Dans ceux qui veulent entrer, ils sont issus du parti des Républicains.
05:30C'est un bureau national LR, UMP, même RPR, pour certains.
05:34Quand ils consultent, ce sont des anciens...
05:38Et même UDR, parce que Vargas, il est resté,
05:40c'est même pas encore l'UPR.
05:42On peut recompter, effectivement.
05:44Quand ils consultent, c'est un certain Jean-Louis Borloo
05:46qui passe une heure à Matignon.
05:48Les idées qui sont sur la table, on nous dit,
05:50tiens, le grand emprunt, ça nous remet aussi du côté de Nicolas Sarkozy.
05:53Donc on peut dire qu'il n'y a pas vraiment d'idées nouvelles.
05:56Aujourd'hui, Michel Barnier, son problème, c'est la gauche.
05:59Car s'il doit offrir un portefeuille à un ministère,
06:02il faut le négocier, il faut qu'il y ait un prix.
06:04Mais les gens qu'il rencontre, ils lui disent,
06:06OK, Monsieur le Premier ministre, j'accepte,
06:08mais je suis là combien de temps ?
06:10Je ne peux pas vous le dire.
06:11Un mois, deux mois, trois mois ?
06:13C'est trop aléatoire et avec une échéance trop petite,
06:16pour dire bancaux, pour qu'un socialiste,
06:18qu'un élu qui avait sa carte,
06:20tape dans la main du Premier ministre.
06:22Vous voulez réagir ?
06:23Vous pensez qu'on n'aura pas de gouvernement d'ici dimanche ?
06:26Ou vous pensez que oui ?
06:27Vous pensez que oui ?
06:28Et qui voulez-vous voir ?
06:29À quel ministère ?
06:30On attend vos appels au 0800 86 300 300.
06:32Le problème n'est pas simplement de la durée.
06:34Julien, j'entends ce que vous dites.
06:36C'est un des éléments.
06:37Il y a un des éléments.
06:38Mais la réalité, c'est tout simplement le programme.
06:40Parce que vous avez des gens...
06:41Comment voulez-vous, quand vous avez été élu,
06:43je sais bien qu'il y a plein de copains à moi,
06:45députés Nouveau Front Populaire, qui sont contactés.
06:47Mais comment voulez-vous aller dans un gouvernement
06:50qui va prolonger la politique d'Emmanuel Macron,
06:53qui va probablement la durcir ?
06:54Et c'est ça le combat avec Emmanuel Macron.
06:56Macron ne veut pas augmenter les impôts.
06:57Barnier est en train de nous préparer à une augmentation massive.
07:00Comment voulez-vous que Marine Le Pen vote avec la base sociale,
07:05un budget ?
07:06C'est impossible.
07:07Elle va être obligée de le lâcher.
07:09Et la gauche ne peut pas aller dans un gouvernement
07:11qui est sous tutelle du Front National.
07:12Mais sans aller chercher Mili à 14h.
07:13Françoise, un ministre démissionnaire des Transports,
07:15ancien maire de Dunkerque, socialiste.
07:18Comment voulez-vous qu'il s'assoie à côté
07:20à la table du conseil ministre ?
07:21Laurent Wauquiez, par exemple.
07:22Ou avec Retaillon.
07:23C'est impossible.
07:24Tout de même, Julien,
07:26là, je vais continuer dans une forme de naïveté
07:29qui ne m'est que trop naturelle en politique,
07:32mais est-ce qu'il n'est pas frappant
07:37de voir quelqu'un comme Charles de Courson,
07:40qui dit, on lui a proposé, il a dit non,
07:44et j'ai l'impression qu'à aucun moment
07:47dans ces gens qu'on a surestimés,
07:49tout de même, à aucun moment,
07:51l'intérêt de la France ne vient au premier plan.
07:54Je veux dire, un Charles de Courson
07:56pourrait tout de même, au lieu de dire
07:58qu'est-ce que je vais y faire,
08:00pourrait se dire, ministre,
08:02je tenterai de faire ce que je peux
08:04parce que l'intérêt du pays est en jeu.
08:07Est-ce que vous me jugez complètement naïf, mon cher Julien ?
08:11Non, je ne vous juge pas naïf.
08:12Sur le papier, j'aurais tendance à dire,
08:13oui, vous avez raison, allons-y.
08:15Mais encore une fois, avec la réalité des faits,
08:17l'intérêt de la France, mais pourquoi faire ?
08:20Certes, il peut dire, moi j'ai envie,
08:21j'ai peut-être toujours rêvé d'être ministre,
08:22mais pour l'intérêt de la France aussi, je veux y aller.
08:24Mais avec quelle échéance, quelle perspective,
08:26et quelle marge de manœuvre je vais pouvoir avoir
08:29si Charles de Courson est à Bercy, par exemple ?
08:31C'est ça la question.
08:32Julien, moi je me pose une question,
08:34parce que là, depuis tout à l'heure,
08:35on est en train de parler que c'est des députés démissionnaires
08:37qui finalement pourraient être à nouveau nommés, etc.
08:39Donc pourquoi faire du neuf avec du vieux ?
08:41Est-ce que le gouvernement, c'est une question que je me pose,
08:43pourrait pas être ouvert à des personnalités
08:45qui seraient issues de la société civile ?
08:47Pourquoi repartir encore sur le monde politique ?
08:49Est-ce que ça serait possible ?
08:50C'est possible, et je pense que c'est ce que cherche aussi Michel Barnier.
08:53La réponse est toujours la même,
08:55difficulté de faire venir.
08:57Si vous êtes de la société civile,
08:58et on l'a vu chez les députés, simplement,
09:00si vous êtes dans une grande entreprise,
09:02si vous avez une fonction,
09:03vous dites, je pars pour un mois, deux mois,
09:06et je sais pas après si je vais pouvoir retrouver ce job.
09:08Oui, mais on œuvre quand même pour les valeurs de la République.
09:10C'est exactement ce que disait Philippe,
09:11et c'est exactement l'intérêt de la France.
09:13Mais certains se disent, bah non,
09:14parce que je sais pas ce que je vais pouvoir faire.
09:16On peut compéter par le fait que la société civile,
09:18c'est toujours le fantasme et le serpent de mer.
09:20La réalité, c'est que la société civile
09:23échoue toujours, que ce soit les ministres
09:26de grands exercices de la société civile,
09:28ou les députés, on l'a vu avec la majorité Macron
09:31sur le premier quinquennat.
09:33Ce moment politique appelle des tempéraments forts,
09:36et appelle aussi, c'est pas sale,
09:38d'être un professionnel de la politique.
09:40C'est pas sale, c'est pas un mauvais mot,
09:42pas plus être un idéologue qu'un professionnel de la politique.
09:45Ce gouvernement appelle des tempéraments forts,
09:48et qui savent faire.
09:49Pitié, pas de société civile,
09:51que vous cramez comme ce pauvre...
09:52Mais qui savent faire, qui savent faire,
09:53on voit aussi que malheureusement,
09:54ça n'a pas d'intégrité.
09:55Mais qui savent faire, comme on a cramé
09:56ce pauvre ministre de l'éducation nationale
09:58qui a fini sous les vasistas.
10:00Non mais lui, pardon, il n'avait pas de charisme.
10:02Mais tu les prends tous, de la société civile,
10:05à part que Sine Lagarde n'y a pas un qui a réussi.
10:07On part au 0826 300 300,
10:09bonsoir Julien.
10:11Bonsoir.
10:12Alors, vous avez des questions,
10:13une remarque pour votre homonyme d'ailleurs,
10:15Julien Arnault.
10:16Et je vous demande, allez-y, réagissez,
10:18en étant s'il vous plaît, moins naïf que Philippe Bilger.
10:20Oui, qui fait 100 ans d'être naïf.
10:22Je pense qu'effectivement, il a raison,
10:24c'est que là, le gouvernement Barnier
10:26commence très très mal,
10:27puisqu'il commence avec une passation
10:28de 30 milliards de dollars de dettes.
10:30C'est impossible de reprendre quelque chose
10:32de manière saine,
10:33avec un départ pareil.
10:34Moi je pense qu'il faudrait
10:36prendre tous les responsables signataires
10:38de toutes ces dettes,
10:39et les envoyer directement dans les pays
10:41concernés par les dettes en question,
10:42et leur dire, voilà,
10:43voilà la personne responsable des dettes,
10:44débrouillez-vous avec cette personne.
10:46Nous, le peuple français,
10:47on n'est pas responsable de ces dettes.
10:49Alors, vrai sujet,
10:51est-ce que ça, c'est pas le nœud gordien ?
10:53Certaines rumeurs disent
10:55qu'Emmanuel Macron a dissous,
10:57il en avait parlé à son père
10:59deux mois auparavant,
11:00c'est une indiscrétion qu'on a eue
11:01au début de l'été,
11:02enfin au milieu de l'été ou en juillet,
11:04parce que le budget 2025
11:06était radicalement infaisable,
11:08Julien Arnault.
11:09C'est LE sujet aujourd'hui,
11:11budget, dettes, déficits.
11:13Mais dans ces cas-là,
11:14il fallait laisser le Rassemblement National gagner,
11:15il était atomisé au bout de deux mois.
11:16Mais c'est pour ça,
11:17je pense qu'il a voulu refiler
11:18le budget pourri au Rassemblement National,
11:20le problème c'est que ça s'est pas passé
11:22comme il avait espéré,
11:24comme il avait envisagé.
11:26Mais c'est un vrai sujet,
11:27on vous sort toujours la date de 1974,
11:29dernier budget en équilibre
11:32avec Valéry Giscard d'Estaing,
11:33très bien,
11:34les augmentations,
11:36le creusement du déficit de la dette,
11:38il suffit de regarder,
11:39c'est pas seulement la gauche,
11:40il suffit de reprendre,
11:41vous diffusiez tout à l'heure François Fillon,
11:43en 2011, à la quasi-fin du quinquennat
11:45de Nicolas Sarkozy,
11:47François Fillon,
11:48c'était ça,
11:49il y avait de la regenre,
11:50il y avait de la dette,
11:51il y avait eu la crise de 2008,
11:52bien évidemment,
11:53mais il y avait un état des finances
11:55qui n'était pas forcément
11:57le plus beau
11:59et le plus simple.
12:01Donc il y a un vrai sujet,
12:02que faire ?
12:03Moi j'attends de voir ce que vont faire les LR,
12:04c'est très intéressant,
12:05parce que souvenez-vous,
12:06ce sont eux qui avaient dit
12:07on verra à l'automne
12:08si on dépose une motion
12:09sur le budget,
12:10la question du budget,
12:11aujourd'hui ce sont eux
12:12qui vont être en manette
12:13avec Amatignon
12:14et un certain nombre de ministres.
12:15Qu'est-ce qui va être fait ?
12:16Soyons clairs quand même sur le budget,
12:18je redis,
12:19il est possible aussi
12:20que Michel Barnier,
12:21c'est la petite musique qui monte,
12:23depuis hier soir d'ailleurs,
12:25Michel Barnier peut aussi décider
12:27à un moment donné
12:28de nous faire une Chirac
12:2925 août 76,
12:30c'est-à-dire Chirac 25 août 76,
12:32il fait une conférence de presse,
12:34je n'ai pas les moyens nécessaires
12:36de ma politique,
12:37je veux dire,
12:38je ne pense pas,
12:39je ne fais pas de la politique fiction,
12:41on n'est pas là pour faire
12:42des séries de Netflix,
12:43mais la réalité aussi
12:44c'est qu'à un moment donné,
12:45si Michel Barnier
12:46se cogne au refus
12:47d'Emmanuel Macron
12:48de faire ce que lui pense nécessaire
12:50pour redresser les comptes du pays
12:52et au refus,
12:53ben non,
12:54on pensait qu'il y aurait des problèmes
12:56avec qu'il fallait acheter
12:57la gentillesse des lupinistes,
12:58mais en réalité,
12:59le problème de Barnier aujourd'hui,
13:00c'est d'acheter la gentillesse
13:01des macronistes,
13:02voilà,
13:03et ça c'est un problème.
13:04Est-ce que,
13:05moi je n'ai pas trouvé
13:07l'attitude d'Emmanuel Macron
13:09absurde,
13:10quand il refusait
13:11de faire venir
13:12le nouveau Front Populaire
13:13en disant
13:14il sera renversé
13:16dès le lendemain,
13:17mais est-ce qu'au fond,
13:19est-ce qu'au fond,
13:20s'il avait respecté,
13:22selon certains,
13:23cette majorité,
13:25est-ce qu'on ne serait pas
13:27aujourd'hui dans de meilleures conditions,
13:29au moins politiques ?
13:31Politiques,
13:32certainement qu'il y aurait
13:33un respect,
13:34ou certains emploieront
13:35le terme de légitimité,
13:36de légitimité
13:37des urnes et politiques,
13:39mais c'est ce que disent
13:40certains macronistes aujourd'hui,
13:41ils disent,
13:42mais si Emmanuel Macron avait laissé
13:43une personnalité
13:44du nouveau Front Populaire,
13:45alors qu'elle soit issue
13:46du Parti Socialiste
13:47ou des Insoumis,
13:48on aurait vu,
13:49motion de censure ou pas,
13:50si le gouvernement tombe,
13:51et après,
13:52il pourrait être aujourd'hui
13:53avoir de meilleures conditions,
13:54peut-être qu'on serait dans la situation
13:55avec un Michel Barnier
13:56à l'heure actuelle,
13:57mais le récit,
13:58le scénario au préalable
13:59n'aurait pas été le même.
14:01Julien,
14:02par rapport au scénario
14:03dont faisait état Françoise,
14:04est-ce que vous le voyez,
14:05Michel Barnier,
14:06démissionnaire,
14:07est-ce que vous ne pensez pas,
14:08au contraire,
14:09qu'il est plutôt déterminé
14:10et qu'il a envie de montrer
14:11de quoi il est capable ?
14:12Je n'ai pas dit ça,
14:13je n'ai pas dit
14:14qu'il est démissionnaire.
14:15Non, non, non,
14:16que face au refus de Macron,
14:17qu'au bout d'un moment,
14:18il se dise,
14:19voilà,
14:20je n'ai pas les moyens
14:21de ma politique
14:22et du coup,
14:23je démissionne.
14:24Je pense qu'il est déterminé,
14:25alors,
14:26tous son entourage
14:27vous referont la métaphore
14:28et l'image du montagnard
14:29qui ravit,
14:30voilà,
14:31qui est Yali Malaya,
14:32il fonce,
14:34c'est l'appui de musique
14:35qui montait,
14:36on en discutait avec Françoise
14:37en dehors,
14:38tout à l'heure,
14:39certains, ce soir,
14:40se disent,
14:41eh tiens,
14:42et si Michel Barnier
14:43allait dire,
14:44moi je ne peux pas,
14:45Monsieur le Président,
14:46je ne peux pas,
14:47je n'y arrive pas.
14:48Donc, la suite,
14:49a priori,
14:50Michel Barnier a rencontré
14:51il y a quelques instants
14:52le Président
14:53de la République.
14:54Michel Barnier,
14:55vous disiez,
14:56qui a annulé une réunion
14:57avec les macronistes,
14:58avec Gabriel Attal,
14:59qui a annulé sa réunion
15:00avec les républicains,
15:01qu'il devait rencontrer
15:02et qu'il finit aussi.
15:03Et donc,
15:04normalement,
15:05c'est entretenu
15:06avec le Président de la République.
15:07Est-ce que ça va accoucher
15:08de quelque chose ?
15:09Est-ce que tout va s'accélérer
15:10et finalement,
15:11la date de dimanche soir
15:12sera respectée ou avancée ?
15:13On verra.
15:14En tout cas,
15:15on sent qu'il y a
15:16quelque chose.
15:17On sent qu'il y a du rapport de force.
15:18Julien Arnaud,
15:19une dernière question,
15:20il nous reste une minute.
15:21Si jamais,
15:22ça échouait,
15:23pas de gouvernement Barnier,
15:24est-ce que quelque part
15:25ou d'un certain temps,
15:26Emmanuel Macron ne devrait pas
15:27se poser la question
15:28du fait qu'il reste ou pas
15:30Il a déjeuné
15:31avec des parlementaires
15:32et en étant
15:33un petit trou de souris,
15:34il n'avance pas
15:35cette idée du tout
15:36de la démission.
15:37Il y a une deuxième cartouche.
15:38C'est-à-dire qu'il fait
15:39la chose à l'envers.
15:40C'est-à-dire qu'il repart
15:41vers la social-démocratie.
15:42Mais si la deuxième cartouche
15:43ne marche pas ?
15:44C'est-à-dire que comme
15:45il est en train de passer
15:46à l'attendrisseur,
15:47forcément que la troisième
15:48cartouche, c'est lui.
15:49Paradoxalement,
15:50je pense que
15:51Matignon 2
15:52serait plus facile
15:53que Matignon 1.
15:54Je ne sais pas,
15:55Julien,
15:56ce que tu en penses ?
15:57Oui, je suis d'accord
15:58avec Françoise.
15:59Merci beaucoup,
16:00Julien Arnaud,
16:01journaliste politique
16:02et histoire sur TF1,
16:03chroniqueur dans l'émission
16:04Bonjour.
16:05Julien, vous restez
16:06avec nous.
16:07Julien Arnaud,
16:08est-ce que vous connaissez
16:09le Qui c'est Qui
16:10qu'il a dit ?
16:11C'est le quiz politique
16:12le plus évolué.
16:13Il vient de rentrer
16:14dans les examens d'entrée
16:15en civilisation française
16:16à Harvard.
16:17Je suis obligé
16:18de rester pour écouter.
16:19Vous restez là,
16:20je peux vous dire
16:21que c'est du très bon.
16:22Vous avez oublié
16:23les hautes études
16:24en sciences sociales.
16:25Vous avez oublié
16:26l'université.
16:27Vous avez oublié
16:28l'université.
16:29Vous avez oublié
16:30l'université.
16:31Vous avez oublié
16:32l'université.
16:33Vous avez oublié
16:34l'université.
16:35Vous avez oublié
16:36l'université.
16:37Vous avez oublié
16:38l'université.
16:39Vous avez oublié
16:40l'université.
16:41Vous avez oublié
16:42l'université.
16:43Vous avez oublié
16:44l'université.
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16:48l'université.
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16:50l'université.
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16:52l'université.
16:53Vous avez oublié