Les Vraies Voix avec Charles Alloncle, député de l'Hérault et porte-parole de l'UDR.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-22##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-22##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04A chaque fois que l'Etat reçoit 1000 euros, il en dépense 1380.
00:09Nous ne pouvons plus continuer à être asphyxiés, donc il faut diminuer ces dépenses.
00:14Sacré Éric Ciotti est loco des Nissans.
00:17Des propositions très simples, il n'y aura plus qu'une, la commune et une autre collectivité.
00:22Plus d'ARS, plus de rectorat.
00:25Il y a 400 000 normes en France, elles nous font perdre 4 points de croissance.
00:29Javier Milei a taillé violemment dans les dépenses publiques et les normes.
00:34A court terme, il a plongé le pays dans la récession à 2,8% en 2024.
00:39Mais le gouvernement vient d'annoncer un excédent budgétaire, le premier en 14 ans.
00:46Éric Ciotti s'affiche avec une tronçonneuse inspirée du président argentin.
00:50Le président de l'UDR propose une loi pour élaguer les dépenses publiques
00:54avec suppression notamment des départements, des régions et des métropoles.
00:57Alors parlons vrai, est-ce qu'Afuera va devenir le mot à la mode pour la préparation du budget ?
01:02Et à cette question, dépenses publiques, comme dit Éric Ciotti, faut-il une loi tronçonneuse ?
01:07Vous dites oui à 86%.
01:09Vous les réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
01:14Charles Alloncle est avec nous, député de Lirault et porte-parole de l'UDR.
01:17Monsieur le député, merci d'être avec nous, bonjour.
01:19Merci à vous.
01:20Bonsoir, Philippe Ligère.
01:21Alors ça n'est pas la radicalité du projet d'Éric Ciotti qui m'inquiète.
01:27Moi, je pense que l'état de la France est tel aujourd'hui
01:32qu'une radicalité intelligente et opératoire serait souhaitable.
01:38Ma deuxième incertitude vient du fait que j'ai l'impression que nous sommes tout de même dans un pays,
01:48je dirais presque saturé de démocratie, avec des instances, des pouvoirs, des contre-pouvoirs, des juridictions,
01:56et je ne parle même pas de l'Europe.
01:58Et troisième élément, ce qui me semble rendre ce projet impossible,
02:04malgré de très bonnes idées dedans, c'est le fait que nous n'avons pas,
02:09dans notre classe politique, et je ne veux pas être fonfant à l'égard d'Éric Ciotti,
02:15qui a des qualités, il l'a démontré en ayant le courage de s'allier avec le rassemblement national,
02:21nous n'avons pas un Trump. Nous n'avons pas un Trump français.
02:25Par ailleurs, ce n'est pas parce qu'il y a Trump que ça marchera aux États-Unis.
02:29Donc ça, c'est le premier point.
02:30On va tous se calmer.
02:32Il n'a pas réussi son premier mandat à Trump.
02:34Pourquoi est-ce qu'il l'a fait ?
02:36Il a réussi à relancer.
02:38Mais jusqu'au Covid.
02:40Mais il n'était pas parti d'aussi loin sur l'inflation.
02:42Mais vous allez voir, vous allez voir la question de la vie chère.
02:45Nous ne sommes pas d'accord.
02:46Par ailleurs, deuxièmement, j'en ai un peu marre qu'on nous sorte Ravir Milaïs.
02:50L'Argentine n'est pas la France.
02:52Les droits sociaux de modèle social de l'Argentine n'ont jamais été ceux de la France.
02:56Ce n'est pas la même dimension. Ce n'est pas le même pays.
02:58Ce n'est pas la même production.
03:00Ça n'est pas la même échelle.
03:01Et Ravir Milaïs a foutu l'Argentine.
03:03Je peux en parler.
03:04La moitié de ma famille est argentine.
03:06Sur la paille, avec des logements, une dérégulation du prix des loyers.
03:10Bien sûr, ils peuvent avoir un excédent budgétaire, évidemment, quand vous coupez tout.
03:13Donc, écoutez, je veux bien qu'on surfe sur ce qui semble être la folie et l'énergie masculiniste de Donald Trump.
03:20Il ne faut pas raconter n'importe quoi.
03:22Vous supprimez l'électorat ? Vous savez à quoi ça sert l'électorat ?
03:25Vous supprimez les ARS ?
03:27Les ARS, malgré tout ce qu'on en a dit, ont été très utiles pendant la crise du Covid.
03:31Vous ne pouvez pas déréguler un pays comme vous le faites en Argentine.
03:34Ce n'est pas vrai.
03:35En tout cas, on ne peut pas le déréguler à grands coups de tronçonneuse.
03:38Ça, c'est sûr. Ça fait peut-être un peu beaucoup.
03:41Et je pense que dans le contexte actuel, ce fameux millefeuille administratif et territorial également
03:49est compliqué à gérer pour la plupart des citoyens.
03:53Mais je pense qu'on peut peut-être, par étape, ce que vous disiez, Philippe,
03:58et ce que vous sous-tendez de toute façon également, Françoise,
04:01on peut peut-être par étape se poser certaines questions.
04:04Mais peut-être que vous allez nous répondre.
04:06Alors et vous, au 0826 300 300, venez nous redire pourquoi vous voulez faire de la fouella
04:11pour les comités théodules, pour les échelons administratifs.
04:14Autre vous attend.
04:16Vous n'avez même pas donné le numéro.
04:18Mais c'est au 0826 300 300 au début.
04:20Ça veut dire que vous ne l'écoutez pas.
04:22Il faut le faire à la fin. Vous cassez toutes vos habitudes.
04:27On y va, on y va. On vous laisse la parole.
04:29Monsieur le député, vous les avez entendus.
04:31Aujourd'hui, on en est où ?
04:34C'est-à-dire qu'on veut vraiment tout sabrer.
04:36C'est quoi ? On parle de quoi exactement ?
04:38Déjà, autour de la table, je me rends compte
04:40qu'il y a peut-être des représentants de 13% des auditeurs
04:43qui sont contre ces mesures.
04:45Et alors ?
04:4614.
04:47Vous n'avez pas des auditeurs qui votent.
04:49Il faut partir d'un constat.
04:53La France, c'est le pays des 400 000 normes.
04:55400 000 normes, ça pèse à peu près, dans le 100 milliards par an,
04:584% de notre PIB.
05:00La moyenne des pays européens, c'est 0,5%.
05:03La France, c'est le pays où le code du travail
05:05contient 10 000 articles de loi.
05:07Petite comparaison, en Suisse et dans les pays nordiques,
05:09c'est entre 200 et 300.
05:11La France, c'est le pays où on a 1 200 opérateurs d'État
05:14qui bien souvent reprennent des compétences
05:16déjà assurées par l'État lui-même.
05:19La France, c'est le pays aussi où vous avez
05:214 niveaux de collectivité territoriale
05:23entre l'État et les communes elles-mêmes.
05:26La France, enfin, c'est le pays où vous avez
05:2857% de PIB de dépenses publiques,
05:32record du monde.
05:34Et pourtant, je pense que personne autour de la table
05:36ne pourra dire qu'on a des services publics
05:38qui s'améliorent, que ce soit la justice,
05:40que ce soit l'hôpital, que ce soit l'éducation,
05:42notre sécurité.
05:44On voit qu'en fait, il est temps de couper
05:46drastiquement dans ces dépenses nuisibles.
05:49Alors nous, on a fait des propositions,
05:51on a fait 30 propositions très claires avec 3 axes
05:53et je serais ravi de les détailler.
05:55Mais je pense que vu à quel point
05:57les signaux sont massivement rouges,
05:59il est temps de prendre des mesures
06:01comme Philippe Bilger le disait, radicales.
06:03La France, c'est le pays où,
06:05quel que soit votre revenu,
06:07vous êtes soigné pour un cancer
06:09du foie ou du pancréas ou n'importe quoi.
06:11Que vous soyez pauvre ou misérable.
06:13Oui, je pense que c'est vrai.
06:15Non, non, s'il vous plaît.
06:17Moi, j'en ai marre d'entendre ce réquisitoire
06:19sur la France qui serait...
06:21Mais écoutez, j'ai le droit de dire...
06:23Mais n'allez pas chercher tout de suite le misérabilisme.
06:25Non, mais je ne cherche pas le misérabilisme.
06:27Est-ce que vous avez lu tous les papiers
06:29venant de la campagne américaine
06:31et des Etats-Unis
06:33sur la façon dont sont soignés les malades aujourd'hui ?
06:35La sorcière n'est pas du misérabilisme.
06:37Quand vous n'avez pas d'argent aux Etats-Unis,
06:39quand vous êtes un ouvrier de la Belte,
06:41de la Green Belt ou de la Rust Belt,
06:43et bien vous ne pouvez pas vous soigner.
06:45Donc justement, nous ne sommes pas misérabilistes.
06:47Et si nous avons des dépenses sociales
06:49justement pour nous permettre ça,
06:51pour nous permettre d'avoir cette...
06:53Mais c'est une catastrophe.
06:55François, les hôpitaux en France aujourd'hui,
06:57il y a des gens qui attendent dans des grand-gars
06:59en pleine épidémie.
07:01Monsieur le député,
07:03qu'est-ce que vous appelez...
07:05Quel est votre critère
07:07pour distinguer les dépenses nuisibles
07:09des dépenses utiles ?
07:11Je vais vous donner un exemple très simple.
07:13On parlait des hôpitaux.
07:15La France est l'un des seuls pays où, par exemple,
07:17les hôpitaux entiers des fonctionnaires
07:19de hôpitaux, c'est du personnel administratif.
07:21C'est pas des gens qu'ils sont là pour soigner.
07:23C'est des gens qui sont là pour remplir
07:25de la paperasse, des formulaires,
07:27faire des synthèses,
07:29des compte-rendus.
07:31L'éducation nationale, c'est pareil.
07:33On a 350 000 fonctionnaires
07:35sur 1 200 000 qui ne sont pas
07:37devant des élèves.
07:39Tout le drame de la France,
07:41c'est qu'on a de la bureaucratie,
07:43on a de la suradministration,
07:45on a du personnel administratif.
07:47L'intelligence artificielle est un formidable levier
07:49pour rationaliser tout ça.
07:51Moi, je viens du monde du privé.
07:53J'ai monté une boîte, c'était une banque en ligne.
07:55J'ai fait ça sur les 7 dernières années.
07:57L'intelligence artificielle a déjà apporté
07:59beaucoup de solutions, beaucoup d'optimisation
08:01dans le privé. Pourquoi on n'appliquerait pas
08:03ces méthodes aussi dans le public ?
08:05Mais ma question alors...
08:07C'est l'intelligence artificielle
08:09qui va décider.
08:11Quelques réponses.
08:13Nuisibles utiles.
08:15Dans l'administration, ces personnels administratifs,
08:17on voudrait caper,
08:19mettre un seuil à 20%
08:21de personnel administratif.
08:23Dans une administration, il faut que 80%
08:25des fonctionnaires soient missionnés
08:27de services publics, soit devant des patients,
08:29soit devant des Français.
08:31Ça déjà, c'est une première mesure.
08:33Le sujet fait beaucoup réagir
08:35au 0 826 300 300.
08:37On commence déjà avec notre auditeur du jour, Sylvain,
08:39qui est chef d'entreprise. Bonsoir, Sylvain.
08:41Re-bonsoir, Sylvain.
08:43On vous laisse réagir.
08:49Allez-y, allez-y, Sylvain.
08:51On n'a pas beaucoup de temps.
08:53Moi, je suis tout à fait d'accord avec le député.
08:55La seule chose que je vais
08:57rajouter à ce qu'il a dit, c'est qu'il faut le faire,
08:59en fait. Il ne faut pas en parler, il faut le faire.
09:01Ça fait 40 ans qu'on dit
09:03que l'État est obèse
09:05et qu'on dépense beaucoup trop d'argent.
09:07Ça fait 40 ans que nous, citoyens,
09:09on l'entend, mais quelles réformes ont été faites ?
09:11La RGPP,
09:13Sarkozy, 2008,
09:15qui a été un désastre.
09:17Un désastre avec les flics.
09:19Oui, mais on recule
09:21de 5. On avance de 2 pas, on recule de 5.
09:23Au bout d'un moment, il faut avoir le courage,
09:25il faut l'assumer. Ça ne va pas faire plaisir
09:27à tout le monde. L'État n'a plus d'argent.
09:29C'est comme une entreprise.
09:31Au bout d'un moment, il va falloir couper
09:33dans les dépenses, arrêter
09:35le millefeuille administratif qui nous...
09:37Moi, je ne suis pas patron d'entreprise, ça me rend fou.
09:39Je vous jure, ça me rend fou.
09:41C'est 50% de mon temps d'activité.
09:43Le millefeuille administratif.
09:45On n'est pas productif et on ne rapporte rien.
09:47Restez avec nous. Paul, qui est avec nous, agriculteur.
09:49Bonsoir, Paul.
09:51Oui, bonsoir à tous.
09:53Mon auditeur précédent a résumé en partie.
09:55Nous, le problème qu'on a, c'est cette suradministration.
09:57On a des gens qui contrôlent
09:59tout et qui ne servent pas à rien.
10:01On a des fonctionnaires,
10:03par exemple, dans les soignants, il y en manque.
10:05Dans les forces de l'ordre, il y en manque.
10:07Je pense qu'il faut redéployer les moyens de l'État.
10:09On ne demande pas moins d'État,
10:11on demande mieux d'État.
10:13Et aujourd'hui, la paresse intellectuelle,
10:15c'est de toujours augmenter les préalablements
10:17et les impôts. Ça suffit.
10:19Ça suffit.
10:21On supprimera l'OFB.
10:23Pour tous les agriculteurs, l'OFB, c'est innuisible.
10:25C'est l'Office français de la biodiversité.
10:27Ils viennent contrôler en armes les agriculteurs.
10:29Ils ne sont pas là pour les aider. Ils sont là pour être une sorte de police
10:31absolument scandaleuse. Ça, c'est une dépense nuisible.
10:33On la supprimera.
10:35Je pense qu'effectivement, ce que vous disiez, Sylvain,
10:37est très juste, c'est-à-dire qu'il faut faire mieux,
10:39mais je pense qu'il faut faire
10:41plus aussi. Parce que moi,
10:43en tant que chef d'entreprise,
10:45et que ce soit du reste à Paris ou en région,
10:47je trouve qu'il y a
10:49des strates administratives
10:51qui ne servent pas à grand-chose. Ça ne veut pas dire
10:53que ceux qui sont en charge de ces fonctions
10:55ne servent à rien,
10:57mais c'est la fonction elle-même qu'il faut revoir.
10:59Donc probablement qu'il y a un travail,
11:01mais qui ne se fera pas. Vous qui voulez que ça se fasse
11:03rapidement, ça ne se fera pas rapidement.
11:05Parce que, comme vous le disiez très justement,
11:07ça fait 60 ans que ça dure.
11:09Je voudrais juste préciser, parce que je suis en ultra-minorité
11:11à 13%, donc des gens qui
11:13nous écoutent et qui réagissent...
11:15Je suis désolé, on est passé à 12%.
11:17En plus, je m'en fous complètement, parce que la réalité,
11:19c'est que dans la réalité des urnes, ça ne marche pas.
11:21Éric Ciotti, il fait 3%.
11:23Je dis juste,
11:25mais soyez sérieux, je dis juste que
11:27tous les gens, ils ont raison.
11:29Moi, je pense que sur l'idée du mieux d'État,
11:31je pense qu'effectivement,
11:33il faut mieux rationaliser.
11:35Mais la France est aussi un très grand pays.
11:37Il faut arrêter avec l'apocalyptique
11:39sur la France.
11:41C'est la sixième ou cinquième puissance du monde.
11:43Nous sommes exceptionnels dans
11:45bien des domaines. Si la France est aussi
11:47à cette puissance-là,
11:49c'est aussi parce qu'elle a cette haussature
11:51de l'État. Là, c'est tout.
11:53Allez donc voir comment ça se passe en Grande-Bretagne.
11:55Allez donc voir.
11:57On prend la plate partout. Tous les ordinateurs sont au rouge.
11:59On est le seul pays
12:01de l'Union Européenne à être en déficit
12:03budgétaire depuis 3 ans.
12:05Tous les indicateurs sont au rouge.
12:07On est le seul pays depuis
12:093 ans à cumuler, à augmenter
12:11nos déficits.
12:17Le critère
12:19que vous avez évoqué
12:21tout à l'heure est très pertinent
12:23puisque beaucoup de Français partagent
12:25le fait qu'on donne de l'argent
12:27et que les services publics
12:29à l'évidence marchent mal.
12:31D'où vient cela, votre avis ?
12:33Parce que je pense que c'est un peu
12:35comme les impôts. Trop d'impôts tue l'impôt.
12:37À un moment donné, il y a un niveau de dépenses publiques où quand on met trop
12:39de dépenses publiques, trop de fonctionnaires devant certains services,
12:41trop de comités théodules,
12:43trop de collectivités territoriales,
12:45trop d'agences et d'opérateurs de l'État,
12:47en fait, ça ne marche plus.
12:49L'enchevêtrement des compétences, c'est pas moi
12:51qui le dit, c'est un macroniste qui le dit.
12:53Le maire de Charleville-Mézières,
12:55l'année dernière, a remis un rapport au gouvernement.
12:57C'est 7,5 milliards
12:59de coûts chaque année.
13:01Moi, je suis un élu de terrain. Pour un sujet
13:03très précis, par exemple, d'aménagement du territoire,
13:05autour de la table, il y aura le préfet,
13:07les services de l'État,
13:09il y aura la région, le département,
13:11des intercommunalités, des EPCI,
13:13des syndicalistes.
13:15C'est quoi des EPCI ?
13:17C'est des métropoles. Vous aurez les
13:19communes et vous aurez le député.
13:21La communauté de communes.
13:2315 acteurs autour de la table
13:25pour résoudre un sujet qui
13:27pourrait être résolu, peut-être, par deux
13:29acteurs politiques. Nous, typiquement,
13:31dans les propositions qu'on fait, j'entendais le premier
13:33auditeur qui disait, il faut en finir avec ce millefeuille
13:35territorial, on diviserait
13:37le nombre d'élus par trois, on supprimerait
13:39les régions et les départements pour
13:41créer une nouvelle collectivité, la province,
13:43qui viendrait récupérer toutes ses compétences.
13:45Y compris le social, par exemple.
13:47Y compris le social, absolument.
13:49Et aujourd'hui, le partage entre
13:51les régions et les départements, personne n'y comprend rien.
13:53Les métropoles s'ajoutent à ça,
13:55on n'y comprend rien. C'est
13:5720 milliards pour les régions de frais de fonctionnement,
13:5970 milliards pour les départements.
14:01À l'heure où on cherche entre
14:0330 et 50 milliards, les mesures, nous,
14:05qu'on a chiffrées, c'est 120 milliards de réductions
14:07de la dépense publique pour libérer entre 3
14:09à 4 points de croissance. Donc les mesures,
14:11elles sont là, il faut juste un peu de volontarisme.
14:13Mais est-ce que vous ne croyez pas que ça fait des années
14:15qu'on parle de la réforme de l'État,
14:17qu'au lieu de supprimer des échelons,
14:19on en a ajouté, et que c'est l'arlésienne ?
14:21On en parle toujours, mais comme disait
14:23je ne sais plus qui, c'est comme les niches fiscales,
14:25il y a toujours un chien prêt à mordre derrière chacune.
14:27– Oui, parce qu'il y a des postes en face de ces gens-là.
14:29– Et il y a des postes qu'on n'a pas envie de perdre.
14:31– Je pense que la droite, moi j'ai appartenu
14:33à l'UMP aux Républicains, et j'en suis parti
14:35pour une raison, c'est parce qu'il y a eu une paresse intellectuelle
14:37qui a miné notre mouvement depuis qu'elle est
14:39dans l'opposition, depuis à peu près 12 ans.
14:41La droite a toujours tourné autour d'une marotte,
14:43c'est la suppression du nombre de fonctionnaires.
14:49Et elle n'a jamais abouti, chiffré, concret,
14:51pour pointer ou porter cette réduction.
14:53– Non, ça ne l'est jamais.
14:55– Exactement, donc nous ce qu'on propose,
14:57ce n'est pas juste des grandes annonces
14:59sur des chiffres, des nombres à 6 chiffres
15:01de réduction du nombre de fonctionnaires,
15:03c'est exactement où est-ce qu'on va les supprimer.
15:05On a publié par exemple une liste de 100 opérateurs d'État
15:07prioritaires qu'on supprimerait dès la première année.
15:09Donc tout ça pour dire la simplification,
15:11je pense que la droite en a beaucoup parlé,
15:13elle ne s'est jamais mise à bosser sérieusement
15:15sur le sujet, nous on l'a fait,
15:17ça nous a pris des mois, c'est l'ADN
15:19de notre reliagement politique et on ira jusqu'au bout.
15:21– Merci beaucoup Charles Allonc d'avoir été avec nous,
15:23député Niveau. – On n'est pas d'accord,
15:25mais il a des convictions.
15:27– Moi j'adore discuter avec la droite,
15:29j'ai des convictions.
15:31– Et moi je pense que le député
15:33ne doit pas être mauvais au qui sait qui qu'il a dit.
15:35– Ah oui ? Ah, gardons-le.
15:37– Ah non, non, on n'a aucune chance.
15:39– Gardons-le.
15:41– Vous voulez faire le quiz de l'actu ?
15:43– J'en serais ravi, j'ai toute ma soirée.
15:45– La cour d'école est terminée.
15:47À partir de maintenant, on va passer aux choses sérieuses.
15:49Pour l'instant, le qui sait qui qui l'a dit.
15:51– Voilà.
15:53– Sud Radio,
15:55votre attention est notre plus belle récompense.
15:57– Merci de nous donner toujours la parole
15:59dans cette année difficile.
16:01Pour ça, Sud Radio championne.
16:03– Sud Radio, parlons vrai.