La destitution du président de la République par LFI est-elle une stratégie intelligente ? Inutile ?

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Transcript

00:00LFI poursuit sa stratégie de la formule qui chamboule.

00:04Mélenchon, Panot, Bompard et quelques autres appellent à la destitution d'Emmanuel Macron

00:10s'il ne nomme pas Lucie Castet à Matignon.

00:13Les leaders du parti socialiste, pourtant alliés de LFI au sein du Nouveau Front Populaire,

00:19ont failli s'étouffer.

00:20La proposition reste de toute façon irréalisable, vu l'actuel profil de nos assemblées.

00:26Nous évoquons ce thème et vous posons la question tout de suite sur le compte X de Sud Radio.

00:32La destitution du président de la République par LFI est-elle une stratégie suicidaire,

00:38intelligente ou inutile ?

00:40C'est le thème du coup de projecteur.

00:47Justement, Nicolas Corato, vous qui réfléchissez à gauche,

00:53répondez comme aurait dit Jean-Pierre Elkabach.

00:57Qu'est-ce qui se passe ?

00:59Là, LFI, en faisant cette déclaration et qui voit l'EPS se désolidariser,

01:05c'est quoi ? Il veut casser le Nouveau Front Populaire ou pas ?

01:08Je ne vais pas esquiver ma réponse ni votre question,

01:11mais ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'on est à plus d'un mois du deuxième tour des élections législatives

01:17et que le président de la République n'a toujours pas nommé de Premier ministre.

01:22Avec une parenthèse olympique.

01:24Il n'y a pas de parenthèse olympique dans la Constitution.

01:26Les Jeux Olympiques ne sont pas dans la Constitution.

01:28C'est le bon sens.

01:30C'est peut-être votre bon sens, votre définition du bon sens.

01:35Je remarque qu'un mois après des élections qu'il a convoquées en connaissance de cause,

01:40puisqu'il a bien convoqué des élections avant les Jeux Olympiques, donc il savait ce qu'il faisait,

01:44le président n'en a toujours pas tiré des conséquences institutionnelles.

01:48Voilà ce qui se passe.

01:50A gauche, il y a différentes méthodes ou stratégies.

01:54Moi je ne suis pas étonné.

01:56Le but c'était d'avoir une méthode unique.

01:58Jusqu'à présent, ce nouveau front populaire qui ne devait pas exister, existe.

02:02Ce nouveau front populaire qui ne devait pas se mettre d'accord sur des investitures, s'est mis d'accord sur des investitures.

02:07Ce nouveau front populaire qui ne devait pas se mettre d'accord sur un programme, s'est mis d'accord sur un programme.

02:11Ce nouveau front populaire qui devait perdre les élections, les a en tout cas est arrivé en tête.

02:15Et cinquièmement, ce nouveau front populaire qui n'était pas capable de se mettre d'accord sur un nom de Premier ministre,

02:19s'est mis d'accord sur un nom de Premier ministre.

02:21Moi je considère qu'en termes de cohérence, pardonnez-moi, si je me compare, je me rassure,

02:25quand je regarde dans d'autres champs de la vie politique française,

02:28et dans d'autres camps, pardon Jessie,

02:30c'est quand même un des camps qui s'est le mieux organisé.

02:33On peut critiquer, on peut ne pas être d'accord.

02:35Alors, qui a mis du temps aussi à s'organiser ?

02:37Ensuite, il y a sur la forme et sur les méthodes, les tactiques, des approches différentes.

02:42Quelle FI utilise le rapport de force permanent, ça ne doit pas nous surprendre, ça ne doit plus nous surprendre.

02:47Ça fait des décennies qu'on connaît Jean-Luc Mélenchon et ses équipes.

02:50Moi je ne partage pas cette méthode, je pense qu'elle est inutile.

02:54Je ne dis pas qu'elle est mortifère, ça ne sert à rien.

02:57Mais qu'ils se disent, il faut tendre le rapport de force avec le Président de la République

03:01pour le pousser à nommer un Premier ministre.

03:03Bon, ils remplissent leur rôle, entre guillemets, d'animateur ou d'agitateur.

03:09Sauf que...

03:10Je ne suis pas persuadé que ce soit néficace.

03:13Et par ailleurs, je vais vous dire, moi ce qui m'inquiète le plus...

03:16Donc vous dites inutile.

03:17Je dis inutile.

03:18Et je reviens à la responsabilité du Président de la République.

03:21Parce que moi je pense que chaque jour qui passe, décrédibilise l'intégralité de la classe politique.

03:26L'intégralité de la classe politique.

03:28Ça on l'a vu, d'où l'intérêt de la trêve olympique d'ailleurs.

03:30Sauf le Rassemblement National.

03:32Et je pense que chaque jour qui passe, dans cette tragique comédie institutionnelle

03:35mise en scène par le Président de la République,

03:37fait gagner des voix au Rassemblement National,

03:39qui est le seul créancier et profiteur de la crise politique dans laquelle nous sommes aujourd'hui.

03:44Les auditeurs de Sud Radio.

03:46Vous répondez donc à cette question.

03:48Selon vous, la menace de destitution du Président de la République par LFI

03:53est-elle une stratégie insuicidaire ?

03:55Vous dites oui à 10%.

03:57Deux, intelligente.

03:59Vous dites oui à 24%.

04:01Et trois, inutile comme vous Nicolas Corato.

04:03Vous dites oui à 66%.

04:06Est-ce que, quelque part,

04:08Jessy Claude, LFI, n'a pas la volonté de faire exploser ce nouveau front populaire ?

04:14Parce que personne n'est d'accord là.

04:16Alors, je ne pense pas que cette décision des Insoumis

04:20a eu pour objectif de dynamiter la coalition.

04:26Je ne pense pas.

04:27Le but ce n'était pas de diviser encore plus le groupe.

04:29C'était de dire, je pense, au Président

04:31OK, les JO sont finis.

04:33La trêve olympique est partiellement passée.

04:36Maintenant, on reparle de politique.

04:37Qu'en est-il ?

04:38D'accélérer le mouvement.

04:39Exactement, je pense que c'était ça.

04:41Sauf qu'il l'accélère.

04:43C'est le premier secrétaire du Parti Socialiste

04:47qui dit lui-même qu'il l'accélère d'une manière pas très républicaine.

04:51Je ne dirais pas pas très républicaine

04:53dans la mesure où, si cette mesure existe,

04:55ils ne l'ont pas inventée.

04:57Le problème, c'est que ce n'est pas la bonne

04:59et ce n'est pas le bon moment.

05:00Je ne pense pas qu'on peut demander de la stabilité.

05:03On peut demander du calme.

05:05On peut demander une feuille de route

05:08en disant qu'on va aller faire la révolution.

05:11On va complètement destituer le Président.

05:13Et après ?

05:14Qu'est-ce qui se passe ?

05:16Déjà, il y a le sujet.

05:17Est-ce que c'est utile ou pas ?

05:18Deuxièmement, on a vu avec l'article 68 de la Constitution

05:21qu'il faut deux tiers des voix des deux chambres.

05:23Donc ce serait potentiellement impossible.

05:25Imaginons qu'il fallait ne serait-ce que 10 %.

05:26On destitue le Président.

05:27Qu'est-ce qui se passe ?

05:28On ne déstabilise pas encore plus la situation politique.

05:32On va re-rentrer dans d'autres élections

05:33alors que ce qu'on cherche à faire,

05:34c'est donner un cap de la stabilité

05:36et de monter un gouvernement.

05:38Vous diriez donc, vous, Jésus-Claude,

05:39également à la réponse qu'on demande,

05:42inutile, d'une certaine manière.

05:44Je veux quand même vous rappeler,

05:45avant de donner la parole à Morada et Tabouche,

05:47qu'une demande de destitution du Président de la République,

05:50c'est lié à l'article 68 de la Constitution.

05:53Elle doit être déposée par un dixième des députés

05:55puis votée par les deux tiers.

05:57Et c'est là que ça devient problématique.

05:59Alors, déposer un cas de manquement à ses devoirs,

06:02manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat.

06:05On en est bien loin, Morada et Tabouche.

06:07En fait, la question aujourd'hui, c'est le Front Populaire.

06:10Est-il unanime ?

06:12Depuis le début, c'est vrai que c'est une question qu'on a posée.

06:14Est-ce qu'ils vont réussir ?

06:15Parce que les challenges étaient nombreux,

06:17les défis étaient nombreux.

06:18Dans tous les partis, quels qu'ils soient,

06:20il y a des fractures.

06:21On l'a vu à LR, on l'a vu au PS,

06:23on le voit partout.

06:24Donc, aujourd'hui,

06:25le Front Populaire n'échappe pas à la règle.

06:27Donc, il y a des fractures.

06:28Le problème aujourd'hui,

06:29c'est la fracture de la société française.

06:31Et là, qui est responsable aujourd'hui de cette fracture ?

06:34C'est le Président Macron.

06:36Donc, aujourd'hui,

06:37je trouve la manœuvre, entre guillemets,

06:39d'LFI inutile,

06:41mais elle pose quand même,

06:43et c'est la seule vertu de cette,

06:45comment dire,

06:47de cette intervention de LFI,

06:49elle pose sur la table

06:51le fait que depuis un mois,

06:53il y a eu des résultats aux élections

06:55et il n'y a toujours pas de Premier ou de Première Ministre.

06:58Ça, c'est la vraie question.

06:59Ça, c'est la vraie question.

07:00Ça veut dire qu'il n'y a pas, aujourd'hui,

07:01de gouvernement qui gouverne.

07:03On a le budget.

07:05On doit absolument,

07:06je crois que c'est octobre,

07:071er octobre.

07:081er mardi d'octobre.

07:09Exactement.

07:10Ça va arriver.

07:11Ça va arriver très, très vite.

07:12Donc, il va bien falloir à un moment

07:13que les ministères et leur budget

07:15puissent décider.

07:17Là, on n'a que des ministres,

07:18des missionnaires

07:19qui ne peuvent rien faire.

07:20Qui attendent ?

07:21Ils attendent quoi ?

07:22D'ailleurs, les équipes aussi des ministères attendent.

07:24Ils attendent qu'il y ait un nouveau gouvernement.

07:27D'abord, pour partir en vacances

07:28et aussi pour commencer,

07:30comment dire,

07:31à transmettre les dossiers

07:32pour qu'on puisse travailler.

07:33La vraie question, aujourd'hui,

07:34on l'a vu depuis quelques mois,

07:37c'est la fracture dans la société française.

07:39C'est ça qu'il faut réussir à régler.

07:41D'où le choix très précis

07:44d'un Premier ministre

07:45qui va essayer de colmater la fracture

07:47et qui ne va pas l'amplifier.

07:49Nicolas Corato.

07:51Mais institutionnellement,

07:52je suis d'accord avec ce que vient de dire Mourad,

07:54mais je rajoute un élément.

07:56Je pense qu'il y a une fracture aussi

07:57institutionnelle.

07:58Et moi, ce qui m'inquiète beaucoup,

07:59c'est la manière dont le Président de la République

08:01s'immisce dans le champ législatif.

08:05Institutionnellement,

08:06la mission du Président de la République,

08:08c'est de nommer un Premier ministre.

08:10Et ensuite, il appartient à ce Premier ministre

08:12qui devient chef d'une majorité,

08:14de créer sa majorité

08:15et de tenir à l'Assemblée.

08:17Ce n'est pas au Président de la République

08:19de créer une majorité de toutes pièces.

08:22Lui, il doit prendre en compte

08:24le résultat des élections

08:25qui sont certes illisibles,

08:27incompréhensibles pour tout le monde.

08:28Mais enfin, c'est lui qui a des sous,

08:29ce n'est pas nous.

08:30Et il doit nommer un Premier ministre.

08:32Ensuite, ce Premier ministre,

08:33ce sera à lui de faire des preuves

08:35devant le pouvoir législatif,

08:37devant le Parlement,

08:38qu'il peut exercer,

08:39gouverner,

08:40avoir une majorité

08:42et tenir un certain nombre de projets,

08:44de programmes.

08:45Et notamment, le premier étant

08:46de voter le budget.

08:47Ce n'est pas l'affaire

08:48du Président de la République, ça.

08:49Le Président de la République,

08:50c'est le pouvoir exécutif.

08:52Ce n'est pas le pouvoir législatif.

08:53Et il faut faire très attention

08:54à cette confusion des pouvoirs.

08:56Bon.

08:57Oui, Jésus-Claude.

08:58Je pense effectivement

08:59qu'il y a un vrai sujet,

09:00un sujet de temps.

09:01Dans le sens où on a

09:02Gabriel Attal qui envoie un courrier

09:04aux différents présidents de groupe

09:06pour définir un petit peu

09:07le budget en disant

09:08on va avoir une économie

09:09de 10 milliards

09:10et qu'il va falloir

09:11revoir les crédits.

09:12Donc comment on fait

09:13lorsqu'on doit faire avancer le bateau

09:16en disant on doit donner un cap

09:18et on doit permettre aux Français

09:20de se projeter avec un futur gouvernement

09:22qui n'est pas encore nommé,

09:23qui n'est pas encore installé.

09:24Donc on a l'impression

09:25qu'on avance un peu à deux vitesses.

09:26Il y a ce qu'on doit faire la réalité

09:28et il y a ce sur quoi

09:29on doit se projeter

09:30mais qui n'est pas encore là

09:31et qui du coup patine.

09:32Et c'est là où j'ai l'impression

09:33que la machine est un petit peu enrayée.

09:34C'est comment avancer

09:35avec une réalité

09:36qui aujourd'hui

09:37est complètement invisible,

09:38illisible en fait pour les Français.

09:39Bon alors,

09:40oui, Nicolas.

09:41Pourquoi est-ce que

09:42ce n'est pas uniquement artificiel

09:43ce qu'on est en train de dire ?

09:44Parce qu'on pourrait dire

09:45ça c'est de la tambouille politicienne.

09:46Parce que ça concerne

09:47la vie des Français.

09:48Il y a des gens

09:49qui gèrent des EHPAD aujourd'hui

09:50qui voudraient savoir

09:51comment ils seront financés

09:52l'année prochaine,

09:53s'ils peuvent créer

09:54des postes d'aides soignantes

09:55pour que nos personnes âgées soient bien.

09:56Il y a des gens dans les hôpitaux

09:57qui veulent savoir

09:58s'ils peuvent recruter.

09:59Il y a des gens

10:00dans les entreprises privées

10:01qui vivent des commandes publiques,

10:02je pense par exemple

10:03aux travaux publics,

10:04qui voudraient savoir

10:05s'il y aura des nouveaux chantiers

10:06de financés,

10:07s'ils peuvent recruter.

10:08Ça va concerner

10:09des millions et des millions

10:10de situations quotidiennes.

10:11Et aujourd'hui,

10:12on est dans l'expectative

10:13et on met tout un pays,

10:14toute une société civile

10:15dans l'invisibilité

10:16de ce qui est

10:17de l'avenir immédiat.

10:18La question que nous posons,

10:19c'est est-ce que

10:20cette déclaration de LFI,

10:21on le rappelle,

10:22c'est dans la tribune de dimanche,

10:23ça a donc été déclaré hier,

10:24parmi les signataires,

10:25bien sûr,

10:26Jean-Luc Mélenchon,

10:27Mathilde Pannot

10:28et d'autres,

10:29l'idée c'est de dire

10:30on met la pression

10:31avec cette proposition

10:32de destitution.

10:33C'est-à-dire

10:34qu'il y a

10:35des gens

10:36qui veulent savoir

10:37s'ils peuvent recruter.

10:38On met la pression

10:39avec cette proposition

10:40de destitution.

10:41Simplement,

10:42moi quand je vous entends,

10:43vous dites

10:44il y a urgence,

10:45il y a urgence.

10:46L'urgence c'est quoi ?

10:47C'est de trouver un compromis

10:48pour que quelqu'un puisse

10:49essayer de gouverner.

10:50Encore une fois,

10:51il faut respecter

10:52les règles

10:53et la loi.

10:54Aujourd'hui,

10:55le président regarde

10:56le résultat des élections

10:57et nomme le parti

10:58qui est arrivé en tête.

10:59Le parti

11:00qui peut avoir

11:01la majorité relative

11:02sur ce qu'il va proposer.

11:03S'il n'a pas la majorité

11:04relative sur ce qu'il va proposer.

11:05S'il n'a pas la majorité relative

11:06sur ce qu'il va proposer.

11:07S'il n'a pas la majorité relative,

11:08comment il pourra gouverner ?

11:09Non mais, pardon.

11:10D'abord,

11:11il donne

11:12la possibilité

11:13au parti arrivé en tête

11:14de choisir

11:15un premier

11:16ou une première ministre.

11:17Lucie Castet,

11:18en l'occurrence.

11:19Évidemment,

11:20Lucie Castet

11:21a charge,

11:22pour ce parti,

11:23de trouver

11:24une majorité.

11:25Parce qu'autrement,

11:26qu'est-ce qui va se passer

11:27au moment du budget ?

11:28Le budget va être rejeté

11:29s'ils n'ont pas

11:30la majorité

11:31au Parlement.

11:32Donc, il faut

11:33évidemment trouver

11:34quelqu'un

11:35qui soit suffisamment

11:36consensuel

11:37pour qu'une fois

11:38que le budget arrive

11:39à l'Assemblée nationale,

11:40il soit voté.

11:41N'est-ce pas

11:42ce que la gauche

11:43était en train

11:44d'essayer de faire

11:45et ce qui a été

11:46totalement brisé

11:47par LFI

11:48qui fait exploser

11:49ce nouveau front ?

11:50Mais ce n'est pas au Président,

11:51pardon Frédéric,

11:52ce n'est pas au Président

11:53avec sa petite baguette

11:54de décider

11:55aujourd'hui

11:56nos institutions,

11:57nos règles

11:58sont faites

11:59pour être

12:00d'abord

12:01et avant tout

12:02comment dire

12:03acceptés par tous.

12:04Le Président

12:05ne peut pas

12:06décider

12:07la vendredi

12:08il va recevoir

12:09tout le monde.

12:10Non, il faut

12:11impérativement

12:12que le parti,

12:13donc le Front Populaire,

12:14décide.

12:15Mais ce n'est pas un parti,

12:16c'est une coalition de partis

12:17et il se trouve

12:18que les différents partis

12:19viennent de montrer

12:20qu'ils n'étaient pas d'accord.

12:21Jesse Claude,

12:22c'est un peu embêtant,

12:23vous nous appelez

12:24au 0826-300-300

12:25les auditeurs

12:26de Sud Radio,

12:27dites-nous

12:28ce que vous en pensez

12:29parce que

12:30que cherche à faire LFI ?

12:31Dites-le nous,

12:320826-300-300

12:33Jesse Claude.

12:34Ce que je remarque un peu

12:35c'est qu'on met

12:36beaucoup en avant

12:37les erreurs d'LFI

12:38pour dire

12:39oui mais comme LFI fait ça

12:40on ne peut pas avancer

12:41avec eux.

12:42Le sujet

12:43ce n'est pas tant LFI

12:44et c'est ce que vous disiez

12:45juste avant,

12:46le sujet

12:47c'est les Français.

12:48C'est les Français,

12:49qu'est-ce qu'on leur dit ?

12:50On est en train d'essayer

12:51de construire quelque chose

12:52et c'est fait par le nouveau

12:53Front Populaire

12:54mais LFI

12:55fait tout exploser.

12:56C'était dans le but

12:57des Français.

12:58Je pense que cette stratégie

12:59de demander

13:00à la décision

13:01du Président

13:02c'était maladroit

13:03et puis le calendrier

13:04a fait que

13:05c'est quasiment passé

13:06un peu inaperçu

13:07et les gens s'en sont plus moqués

13:08qu'autre chose

13:09ce qui est dommage pour eux

13:10mais bon c'est pas grave.

13:11Le vrai sujet

13:12c'est de dire

13:13comment on va commencer

13:14à faire des compromis.

13:15Le fait que le Président

13:16reçoive les chefs de parti

13:17pour moi ce n'est pas tant

13:18que c'est embêtant

13:19parce que s'il ne les recevait pas

13:20on dirait qu'il n'a pas l'oreille

13:21et qu'il ne discute pas

13:22avec ceux qui aujourd'hui

13:23peuvent proposer des solutions.

13:24Depuis un mois

13:25il les méprise beaucoup

13:26ou non ?

13:27C'est une question.

13:28Alors je ne sais pas

13:30Aujourd'hui on est le 17

13:31il y a un mois

13:32on était encore

13:33dans la préparation des JO

13:34donc le sujet

13:35et quand même aussi

13:36de regarder l'actualité

13:37comme elle est

13:38on a passé

13:39une grosse période olympique

13:40ça a fait du bien

13:41à tout le monde

13:42depuis qu'on en parle

13:43un petit peu quand même

13:44et honnêtement

13:45je ne peux pas

13:46reprocher au Président

13:47de nous avoir

13:48les vraies voix.

13:49Vous restez là

13:50il va y avoir une réaction

13:510 826 300 300

13:52les auditeurs

13:53dites-le nous

13:54que cherche à faire LFI ?

13:55Et puis surtout

13:56cette question

13:57que nous vous posons

13:58est-ce que

13:59c'est trois possibilités ?

14:00On vous le rappelle

14:01c'est quoi les trois possibilités ?

14:03Suicidaire

14:04Je les ai perdu

14:05Oui

14:06Est-ce que c'est inutile

14:07suicidaire

14:08ou intelligent ?

14:09Ou intelligent

14:10Voilà

14:11C'est ça

14:12Le reporté

14:13la nomination du Premier Ministre ?

14:14Non, non, non

14:15ne modifiez pas la question

14:16chère Nicola Corato

14:17elle est très précise

14:18vous répondez au 0 826 300 300

14:21on revient dans un instant

14:23Sud Radio

14:24Parlons vrai

14:25Parlons vrai

14:26Sud Radio

14:28Les vraies voix Sud Radio

14:2917h

14:3019h

14:31Frédéric Brindel

14:33Ils appellent à la destitution

14:35d'Emmanuel Macron

14:36dans la tribune du dimanche

14:37publié hier

14:39Les leaders de LFI

14:40menacent le Président

14:41de la République

14:42en le saumant

14:43de nommer Lucie Castet

14:44à Matignon

14:45Une démarche isolée

14:46et repoussée

14:47par les autres partis

14:48du Nouveau Front Populaire

14:49Olivier Faure

14:50pour le PS

14:51se désolidarise

14:52en appelant

14:53au respect

14:54de la tradition républicaine

14:55Une nouvelle fois

14:56Jean-Luc Mélenchon

14:57et les siens transgressent

14:58aussi pour ce coup

14:59de projecteur

15:00donc nous vous posons

15:01la question

15:02sur le compte X

15:03de Sud Radio

15:04La destitution

15:05du Président

15:06de la République

15:07par LFI

15:08est-elle une stratégie

15:09suicidaire

15:10intelligente

15:11ou inutile ?

15:12Pour l'instant

15:13la tendance

15:14nous vous la redonnons

15:15elle était plutôt

15:16à l'avantage

15:17d'inutile

15:1867%

15:19intelligente

15:20à 24%

15:21suicidaire

15:22à 9%

15:23Pour y répondre

15:24nos vraies voix

15:25Clément-Claude

15:26conseiller régional

15:27centriste

15:28d'Ile-de-France

15:29Nicolas Corato

15:30président du Syntank

15:31Place de la République

15:32qui est ouvertement

15:33de gauche

15:34je m'en précise

15:35et puis

15:36Maura Daïtabou

15:37journaliste spécialiste

15:38du climat

15:39et vice-président

15:40du syndicat

15:41des agences

15:42indépendantes

15:43de presse audiovisuelle

15:44Une réponse Nicolas Corato ?

15:45Nicolas Corato

15:46Exactement

15:47mais comme Stellar

15:48il avait dit

15:49à peu près

15:50donc je pense

15:51qu'il a pris

15:52plus de liberté

15:53maintenant

15:54donc

15:55vous nous dites

15:56ce que vous en pensez

15:57parce que pour l'instant

15:58la tendance est à l'inutile

15:59mais pas tant que ça

16:00moi j'aimerais quand même

16:01Maura Daïtabou

16:02parce que vous ne l'avez pas encore

16:03vraiment dit

16:04c'est quoi

16:05la volonté

16:06des gens

16:07d'LFI

16:08et plus particulièrement

16:09de Jean-Luc Mélenchon

16:10pour vous ?

16:11C'est

16:12je laisse

16:13si je ne suis pas

16:14dans le coeur

16:15de Jean-Luc Mélenchon

16:16ne posez pas en touche

16:17soyez courageux

16:18vous êtes

16:19un observateur

16:20privilégié

16:21est-ce que

16:22quelque part

16:23ils en veulent

16:24vraiment

16:25de cette place

16:26à Matignon

16:27maintenant

16:28ce qui peut les amener

16:29finalement

16:30à se retrouver

16:31en face d'une

16:32d'une assemblée

16:33qui dit non

16:34à tout ce qu'ils proposent ?

16:35Historiquement

16:36jamais un Premier ministre

16:37n'a été élu

16:38dans la foulée

16:39Président de la République

16:40on peut parler

16:41de Lionel Jospin

16:42on peut parler

16:43d'Edouard Balladur

16:44donc ça sera

16:45une mauvaise idée

16:46qu'LFI

16:47prenne le Premier Ministère

16:48donc là-dessus

16:49ça paraît très clair

16:50maintenant encore une fois

16:51moi je ne suis pas

16:52du tout dans le cerveau

16:53de Jean-Luc Mélenchon

16:54Dieu m'en préserve

16:55je le disais

16:56parce que

16:57clairement

16:58aujourd'hui

16:59la seule vertu

17:00finalement

17:01de cette demande

17:02de destitution

17:03c'est de

17:04relancer un débat

17:05politique

17:06c'est vrai que

17:07le Président Macron

17:08a le temps

17:09de choisir

17:10pour le coup

17:11la loi

17:12lui permet

17:13de prendre

17:14son temps

17:15le seul problème

17:16et on en parlait

17:17hors antenne

17:18un instant avec Nicolas

17:19c'est tous ceux

17:20qui aujourd'hui

17:21attendent

17:22des décisions

17:23dans leur profession

17:24et ça

17:25c'est le pire

17:26des décisions

17:27qui sont

17:28aussi financières

17:29parce qu'on en parle

17:30beaucoup du pouvoir d'achat

17:31mais si demain

17:32dans le personnel hospitalier

17:33à qui on promet

17:34des primes

17:35ces gens-là

17:36n'obtiennent pas ces primes

17:37ça va être

17:38difficile

17:39Eh bien

17:40Morad Haïtabouch

17:41nous avons au 0826 300 300

17:42Julien

17:43qui lui est agriculteur

17:44et il

17:45franchement

17:46alors il vient

17:47totalement appuyer

17:48ce que vous venez de dire

17:49bonsoir Julien

17:50Oui bonsoir

17:51Vous habitez où exactement ?

17:52Moi je suis dans le Pays Basque

17:54Ah le Pays Basque

17:55on peut dire la ville

17:56ou pas ?

17:57Enfin le village peut-être ?

17:58Entre Saint-Paul et Bidache

18:00D'accord

18:01Bon

18:02Vous

18:03quand Morad

18:04dit bien sûr

18:05au-delà de tout cela

18:06la stratégie

18:07il y a l'urgence

18:08vous sentez l'urgence

18:09d'un point de vue agriculteur ?

18:10Ah oui oui

18:11l'urgence là

18:12je pense que

18:13vous avez pas mal

18:14de témoignages

18:15maintenant de céréaliers

18:16qui par rapport

18:17à le récolte de blé

18:18tout ça

18:19parce que nous

18:20les éleveurs

18:21on est en alerte

18:22depuis le début de l'année

18:23étant donné que rien

18:24n'a trop bougé

18:25mis à part

18:26des cacahuètes

18:27qu'on nous donne

18:28comme la détaxation

18:29du général

18:30sachant que c'est

18:31une avance

18:32qu'on nous fait

18:33voilà

18:34qu'on nous fait

18:35habituellement quoi

18:36à part ça

18:37il n'y a aucune mesure

18:38qui a été mise en place

18:39et

18:40on a les maladies

18:41comme la MHE

18:42la FCO

18:43et tout ça

18:44qui sont en train

18:45d'exposer partout

18:46donc c'est une profession

18:47qui aura besoin

18:48d'un gouvernement

18:49compétent

18:50rapidement

18:51et

18:52avec des annonces

18:53qui tiennent à la route

18:54sinon à partir de la rentrée

18:55ça va être très très chaud

18:56pour eux je crois

18:57Alors donc vous

18:58vous nous dites oui

18:59on sent l'urgence

19:00voilà une réponse concrète

19:01Julien

19:02depuis le Pays Basque

19:03nous dit oui

19:04il y a urgence

19:05il faut vite

19:06donc on est tous d'accord

19:07ici

19:08autour de la table

19:09puisque c'est ce que

19:10vous venez de dire

19:11juste un mot

19:12sur la stratégie

19:13de LFI

19:14Julien

19:15vous

19:16quand

19:17vous avez

19:18dit

19:19que c'était

19:20un peu

19:21suicidaire

19:22pour le camp

19:23de la gauche

19:24c'est intelligent

19:25parce que

19:26ça fait avancer

19:27le mouvement

19:28ou c'est inutile

19:29parce que

19:30ça ne change rien ?

19:31Moi

19:32personnellement

19:33LFI

19:34ce n'est pas

19:35ma transité

19:36et

19:37bon

19:38on leur a accordé

19:39le bénéfice

19:40d'avoir gagné

19:41les élections

19:42personnellement

19:43je n'ai pas voté

19:44pour eux

19:45mais je pense

19:46par rapport aux députés

19:47et tout ça

19:48pour ne pas que

19:49le Rassemblement National

19:50ait deux postes clés

19:51je pense que

19:52voilà

19:53ce gouvernement

19:54c'est

19:55c'est

19:56enfin

19:57c'est manqué un peu

19:58de pas mal de monde

19:59qui a voté pour

20:00le Rassemblement National

20:01je pense

20:02Oui

20:03vous rappelez ça

20:04alors merci

20:05pour votre témoignage

20:06au 0826 300 300

20:07Julien

20:08sur ce que dit Julien

20:09bon

20:10il le dit

20:11LFI

20:12ce n'est pas ma tasse de thé

20:13Jessy

20:14Claude

20:15si on est le Président

20:16de la République

20:17on a

20:18effectivement

20:19un courant politique

20:20le Nouveau Front Populaire

20:21qui a eu

20:22le plus de voix

20:23mais on a un parti

20:24qui est majoritaire

20:25qui est le Rassemblement National

20:26on a une nécessité

20:27d'une coalition

20:28qui forcément

20:29doit s'appuyer

20:30sur le centre

20:31en fait

20:32tout le monde peut revendiquer

20:33quelque chose

20:34dans cette histoire

20:35Jessy Claude

20:36effectivement

20:37je pense que tout le monde

20:38peut revendiquer

20:39quelque chose

20:40dans le sens

20:41où chacun

20:42des partis politiques

20:43a relevé un défi

20:44et ils ont réussi

20:45à se mettre d'accord

20:46le Rassemblement National

20:47qui a quand même réussi

20:48à gagner un bon nombre

20:49de députés

20:50ce sur quoi

20:51beaucoup de personnes

20:52n'avaient pas misé

20:53après c'est vrai

20:54que les partis

20:55qui ont été assez touchés

20:56et mis en difficulté

20:57sont bien évidemment

20:58Renaissance et LR

20:59qui ont perdu

21:00je crois une bonne quinzaine

21:01de députés

21:02c'est assez embêtant

21:03mais

21:04vous savez

21:05avant Macron

21:06il y avait deux blocs

21:07et maintenant

21:08après Macron

21:09c'est trois blocs

21:10voire même un peu plus

21:11et ces blocs-là

21:12qui aussi ont des blocs sous-jacents

21:13donc la question

21:14qu'on doit se poser

21:15c'est comment composer

21:16on ne peut plus dire

21:17parce que j'ai plus de députés

21:18j'ai raison ou tu as tort

21:19c'est plus le nombre

21:20et je pense que ces élections

21:21ont révélé le fait

21:22que ce n'est plus

21:23le nombre qui fait la force

21:24mais c'est le fait

21:25de pouvoir essayer

21:26de se mettre d'accord

21:27et je vous comprends tout à fait monsieur

21:28parce qu'aujourd'hui

21:29là vous en tant qu'agriculteur

21:30vous cherchez à avoir des solutions

21:31sur des problématiques réelles

21:32que vous avez

21:33donc les rendez-vous

21:34que peut prendre le président

21:35ou autre

21:36ça, ça ne vous concerne pas

21:37ce qu'il vous concerne

21:38c'est votre réalité

21:39Il y a urgence

21:40sur ce sujet

21:41suicidaire à 9%

21:42pour vous

21:43intelligente à 25%

21:44et inutile à 67%

21:45voilà

21:46vous les auditeurs de Sud Radio

21:47ce que vous avez dit

21:48sur le compte X

21:49à cette question

21:50selon vous

21:51la menace de la destitution

21:52du président de la République

21:53par LFI

21:54est-elle une stratégie ?

21:55J'aimerais vous remercier

21:56les trois vrais voix

21:57vous avez été exceptionnels

21:58dans une émission

21:59on a eu des impondérables

22:00des retards

22:01des absences

22:02vous étiez là

22:03magnifique Nicolas Corato

22:04Moradei Tabouch

22:05et pour sa première

22:06exceptionnelle

22:07Jessy Claude

22:08qui la prochaine fois

22:09sera dans le bon parking

22:10quand elle arrivera

22:11merci dans un instant

22:12les infos

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