• le mois dernier
Les Vraies Voix avec Éric Henry, délégué national du syndicat Alliance Police nationale.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-11-15##

Category

🗞
News
Transcription
00:00VRAIE VOIX SUD RADIO, LE GRAND DÉBAT DU JOUR.
00:03On est quand même dans un pays où on peut mourir parce qu'on est policier, parce qu'on
00:07est professeur, parce qu'on prend un verre sur une terrasse.
00:10Moi j'ai l'impression que ça a toujours été comme ça.
00:12En tant qu'une femme qui prend le métro tous les jours, je suis assez souvent confrontée
00:15à ce genre de choses.
00:16Ce qui m'inquiète, c'est pas cette insécurité, c'est l'inquiétude qu'elle génère et c'est
00:20plus ce sentiment d'insécurité qui m'inquiète qu'un véritable danger qu'on courrait à
00:24se promener aujourd'hui en France.
00:26L'insécurité, ce n'est pas ressenti.
00:28C'est une réalité vécue.
00:30C'est complètement hallucinant qu'on utilise encore ce terme de sentiment d'insécurité.
00:34Dans ce cas-là, pourquoi on manque de places de prison ?
00:36Le sentiment d'insécurité augmente en France sur un an au résultat d'une étude annuelle
00:42de l'INSEE et du service statistique du ministère de l'Intérieur.
00:4540% d'insécurité ressentie dans les transports, 14% à son nom de domicile, un sentiment encore
00:50plus marqué chez les jeunes femmes.
00:51Alors parlons vrai, comme disait Roger Gickel il y a quelques années, est-ce que la France
00:55a peur ?
00:56Vous-même, vous avez été victime, vous constatez que la sécurité se dégrade en
01:01France.
01:02Venez témoigner au 0826 300 300 et à cette question, vous sentez-vous de moins en moins
01:07en sécurité en France ?
01:08Vous dites oui à 93%.
01:09Notre invité pour en débattre, Éric Henry, délégué national du syndicat Allianz Police
01:14Nationale.
01:15Bonsoir.
01:16Merci d'être avec nous sur Sud Radio.
01:19Philippe Bilger, insécurité ou sentiment d'insécurité ?
01:21Non, mais il est évident qu'aujourd'hui il y a de l'insécurité.
01:26Il y a quelques années, il y avait Éric Dupond-Moretti, ça vient d'être rappelé,
01:31avait parlé d'un sentiment d'insécurité, il a vite changé.
01:35C'est d'un fantasme.
01:36Il a vite changé et il y avait le syndicat de la magistrature qui à l'époque le disait
01:42et qui continue à le dire, il n'y a pas d'insécurité mais un sentiment.
01:46C'est ridicule, il y a une insécurité, je dirais, récemment un procureur de Lyon
01:53a osé dire que la société aujourd'hui était plus sûre que jamais.
01:57Je ne sais pas si Lyon est un micro-climat, en tout cas en France, il est clair que le
02:03citoyen, sans avoir besoin de statistique, soit besoin de statistique, le sergent Michel
02:12peut percevoir clairement que la société est victime d'une insécurité croissante.
02:19Et les classes privilégiées auxquelles nous appartenons, d'une certaine manière, ne le
02:25ressentent pas de la même manière.
02:26J'ai le plus grand apitoiement pour les classes modestes qui souffrent les premières de cette insécurité.
02:36– Virginie Kalmez.
02:37– Alors en tant que femme, peut-être plus très jeune, mais jeune quand même dans sa tête,
02:41je veux quand même corroborer cette étude.
02:48C'est au-delà du sentiment, il y a un vrai sujet, ce sujet il est sur plusieurs thèmes.
02:55Le premier c'est que, pardon, il ne fait pas bon être juif en France aujourd'hui.
02:59Donc ce n'est pas un sentiment non plus, si, le sujet majeur de l'antisémitisme
03:06contribue à augmenter les chiffres de cette insécurité ressentie et réelle.
03:11Le deuxième point, me semble-t-il, c'est cette flambée du trafic de drogue.
03:17J'habite à Paris, pas dans le pire des quartiers, je vous assure qu'on n'a pas besoin de...
03:24je veux dire à des heures qui ne sont même pas dingues, mais dès qu'il fait un peu nuit,
03:30le trafic de drogue se met en route et vous le voyez.
03:34C'est-à-dire que ce n'est pas, là il n'y a pas un sentiment, il y a un réel et il est là.
03:39Et derrière, vous avez vu le nombre, et Beauvau le cite, le nombre de balles perdues,
03:45de gens qui ont été tués ou blessés, uniquement, et on n'est pas dans du règlement de compte,
03:52on est dans des gens, des honnêtes gens qui dorment chez eux et qui prennent une balle perdue.
03:56Donc pardon, mais les gens qui parlent de sentiment d'insécurité c'est horripilant
04:01parce qu'en fait les médias n'arrivent plus à suivre, tellement il y en a tous les jours,
04:05et en fait on n'est pas au courant de la totalité de ce qui tombe à Beauvau tous les jours.
04:11On a tendance à banaliser aujourd'hui.
04:13– Jean-Michel Fauvergne, cette grande échec de Macron, l'insécurité ?
04:16– La délinquance existe, elle a toujours existé.
04:18– Il n'a pas répondu à votre question.
04:20– La délinquance existe, elle a toujours existé, et on a des statistiques là-dessus,
04:26et le ministère de l'Intérieur donne des statistiques là-dessus.
04:29La deuxième chose c'est qu'on est en train de parler du sentiment d'insécurité,
04:32certains disent que ça existe, d'autres disent que ça n'existe pas.
04:36Pourquoi fait-on des sondages dessus, et en particulier le ministère de l'Intérieur,
04:40sur le sentiment d'insécurité, s'il n'existe pas ? Bien sûr qu'il existe.
04:43Maintenant il faut savoir utiliser les mots, et les mots on leur donne n'importe quoi.
04:48Sur ce mot « sentiment », on peut dire à un certain moment,
04:51le sentiment d'insécurité, on peut le dire de la manière dont l'a dit l'ancien garde des Sceaux,
04:56c'est pour dire « l'insécurité elle n'existe pas, c'est juste un sentiment,
05:01allez, il n'y a plus rien à voir, etc. »
05:02Ça c'est pas vrai, le sentiment d'insécurité c'est quelque chose de très fort,
05:06qui est dû à l'insécurité, et qui va faire que les gens se sentent véritablement agressés,
05:12et donc c'est de ce point de vue-là qu'il faut les prendre.
05:15— Mais est-ce le grand échec de Macron ?
05:16— L'insécurité, sur le régalien, on n'a pas été bons.
05:20Sur le régalien on n'a pas été bons, mais ça n'est pas l'échec que de Macron.
05:25Depuis à peu près 30 ans, on n'est pas bons sur l'insécurité.
05:28Sachons-le, sur le régalien, on n'est pas bons depuis 30 ans.
05:31Mais arrêtons de dire que c'est l'échec de Macron, c'est l'échec de Macron,
05:35c'est l'échec de Michel, il y a une dérive, c'est la société qui dérive.
05:39— Il est sûr qu'on a peut-être perdu en insouciance, ça c'est certain.
05:43— Ah ça c'est certain.
05:44— On va en parler d'ailleurs, on va aller sur le terrain avec Éric Enrouy,
05:48délégué national du syndicat Alliance Police Nationale,
05:50bonsoir, merci d'être avec nous.
05:53Vous êtes sur le terrain, donc en comptabilisant les arrestations,
05:57on voit bien qu'il y a une délinquance en hausse,
06:01ce qui dit en hausse, c'est l'insécurité, certainement.
06:05— Il y a effectivement de l'insécurité, c'est clair.
06:08Mais ça a été déjà reconnu par Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur,
06:13qui parlait d'ensauvagement de la société.
06:15C'est reconnu par le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
06:18Nous, Alliance Police Nationale, nous avions alerté par le biais d'une lettre ouverte
06:23le 29 novembre 2023, appelant un choc d'autorité notamment,
06:27et on constatait cette brutalisation.
06:29Nous avions appelé cela la brutalisation de la société.
06:33Quand vous avez 1 000 agressions par jour, 1 500 actes de vandalisme par jour,
06:37600 cambriolages par jour, des itèmes en augmentation d'année en année,
06:42on est pleinement dans l'insécurité.
06:44Et le comportement de cette insécurité, c'est le sentiment d'impunité des auteurs
06:50qui ne sont pas suffisamment sanctionnés et qui, malheureusement,
06:54après, continuent leurs défaits et ce qui altère la cohésion nationale.
06:58– Vous avez parlé de sentiment d'impunité, c'est comme le sentiment d'insécurité.
07:02Il y a de l'insécurité, mais il y a aussi beaucoup d'impunité, non ?
07:05Ce n'est pas qu'un sentiment l'impunité.
07:07– C'est quelque chose de réel.
07:10– Allez-y Corrie, pardon.
07:13– Les auteurs de crimes et délits qui sont insuffisamment sanctionnés,
07:20souvent ils sont sanctionnés au bout d'un parcours délinquant extrêmement long,
07:26durant ce temps-là, juste avant d'être sanctionnés par la justice,
07:30ils continuent leur périple, leur schéma délinquant criminel
07:33et ce qui notamment met en exergue cette impunité et cette puissance qui est la leur
07:38puisqu'ils ne sont pas sanctionnés à un moment donné.
07:42C'est là le réel problème sur lequel il faut absolument lutter.
07:46La fonction pénale, la certitude de la peine, dès l'entrée dans un schéma délinquant.
07:51– Éric Henry, même parfois la police se dit elle-même en insécurité,
07:56c'est-à-dire que vu le nombre, vu la façon dont ils sont armés en face,
08:00vu ce qui se passe, j'imagine que ça doit être aussi compliqué pour vous,
08:04vous n'avez pas la même maîtrise qu'avant.
08:06– Malheureusement oui, il y a une réalité, on le voit régulièrement,
08:11je pourrais donner de nombreux exemples, vous les connaissez aussi bien que moi,
08:15il est très difficile d'intervenir, voire impossible d'intervenir en petit nombre,
08:20dans certains endroits il faut intervenir en nombre,
08:23à amener la cavalerie comme on dit,
08:25et ça démontre bien qu'il y a un affaissement de l'autorité de l'État,
08:29une surpuissance de ces individus qu'il faut régner leur loi,
08:32la loi de la tyrannie, la loi du plus fort,
08:35et c'est en ce sens que ça altère les fondements de notre République,
08:39justement il faut revenir à ces fondamentaux et les arrêter,
08:44arrêter cet affaissement de l'autre pays.
08:46– Est-ce qu'à votre avis il n'y a pas eu un changement radical,
08:50je ne saurais pas dire l'année en question,
08:53où longtemps évidemment des délinquants résistaient à la police,
08:58ça a toujours existé, mais à partir d'une certaine année,
09:02on a vu des délinquants non seulement ne plus résister à la police,
09:07mais prendre l'initiative de l'attaquer,
09:09prendre des rendez-vous pour qu'elle vienne,
09:12et pour la frapper, la brûler et même la tuer,
09:15est-ce que vous avez remarqué ce changement radical d'attitude ?
09:20– Ça a été crescendo à partir des années 1990,
09:24et encore une fois face à l'absence d'unité nationale
09:28pour soutenir les forces de l'ordre,
09:31ces individus ont prospéré et ont continué leur funeste attitude
09:38envers les forces de sécurité intérieure.
09:42Lorsque vous avez une certaine classe politique,
09:44une certaine classe médiatique, des associations qui clouent au pilori
09:50la police nationale, qui disent que la police tue,
09:52qui ne la soutiennent pas, et un minima les méprisent,
09:56comment voulez-vous que derrière ces individus
10:00ne se sentent pas jouir d'une impunité ?
10:02Et là la réalité c'est qu'on doit être à l'unisson
10:05derrière les forces de sécurité intérieure
10:07parce que la sécurité c'est la première des libertés
10:09et c'est l'obligation d'un état de droit.
10:10– Exactement.
10:11– Allez, direction 0826-300-300, Bouches-du-Rhône avec Olivier,
10:16votre réaction Olivier sur ce sentiment ou cette sensation ?
10:21– Vous Eric, c'est dans les Alpies,
10:22c'est théoriquement plus calme que Marseille,
10:24que vous n'êtes pas très loin de…
10:25– Oui mais tu vois l'image que tu viens de donner,
10:27c'est ça le vrai problème,
10:29c'est que la discussion qu'on a tous autour de la table,
10:31vous êtes autour de la table et nous en vous écoutant,
10:34il n'y a plus de sentiment.
10:36Autour de votre table, faisons un petit sondage très simple,
10:38est-ce qu'il y en a un de vous qui aurait pu imaginer
10:41qu'on allait décapiter un prof d'histoire ou de français
10:43dans notre pays de France ?
10:45– Non, il n'y en a eu deux, c'est un rangement de termes.
10:48– Et un autre petit exemple,
10:50est-ce qu'il y en a un de vous qui trouve anormal
10:52qu'on ne puisse pas tenir un match de football
10:54tranquillement, sereinement chez nous ?
10:55Ça s'est passé il y a quelques jours,
10:57est-ce que vous trouvez normal qu'un président de la République
10:59à la suite d'une intervention d'un policier
11:02sur quelqu'un qui n'a pas de permis de conduire,
11:04qui roule à tombeau ouvert dans les rues,
11:06se permette de dire juste après ce drame
11:10que le policier c'est inacceptable ce qu'il a fait
11:13alors qu'on n'a même pas encore jugé cet homme-là.
11:15Donc je vous garantis qu'il y a des choses,
11:18excusez-moi M. le Président,
11:19ce n'est pas pour dénigrer M. Macron,
11:20j'ai l'impression que vous avez un peu de mal à...
11:22– Pas grave.
11:23– Non, non, mais dites ce que vous pensez Olivier, c'est pas grave.
11:25– Quand le président de la République,
11:26la plus haute autorité de l'État se permet ça,
11:30qu'est-ce que vous voulez que la police fasse derrière ?
11:31Quand les policiers peuvent même plus,
11:33osent même plus sortir leur arme pour défendre le citoyen lambda.
11:37Mais il n'y a pas une question d'Alpi où c'est calme, c'est pas calme.
11:41Venez chez moi, je vais vous montrer où est-ce qu'il y a du trafic de drogue.
11:444 500 habitants.
11:45– Oui, c'est ça.
11:46– Voilà, et j'ai mon meilleur pote qui n'est pas très discu,
11:49qui me raconte des trucs de dingue.
11:50Et un jour il m'appelle et me dit
11:51« Olivier, j'ai un moment lié chez toi. »
11:52Je dis « Mais tu bosses pas ? »
11:53Il me dit « Si, si, si, on a une petite intervention. »
11:55Voilà, donc je vous assure c'est partout maintenant, c'est partout.
11:59On avait la Bretagne qui était peut-être un peu préservée.
12:02Regardez ce qui s'est passé à Rennes et à Nantes.
12:04Voilà, donc on peut débattre si vous voulez encore pendant des heures de tout ça.
12:08On a des abrutis qui militent pour éradiquer la police de France.
12:15– Oui, mais Olivier, vous avez raison.
12:17– Elle est là la police de France.
12:19– Vous avez tout à fait raison, mais je crois que plus que certains hommes politiques,
12:25pas tous, parce que je suis complètement d'accord
12:28avec ce qui a été dit contre l'extrême-gauche en particulier,
12:34la police tue, etc. c'est scandaleux.
12:36Mais plus que ça, je pense que ce que craignent les policiers,
12:40tout simplement, c'est que quand ils sont en intervention
12:42et quand ils doivent rétablir l'ordre,
12:45ils risquent plus pénalement que ceux qui sont en face d'eux.
12:47Et ça, ça s'est vu et ça s'est démontré, en particulier lors des émeutes.
12:51Quand on a eu des gens du Raid et d'autres équipes
12:55qui ont été mis en garde à vue, au lieu de mettre en garde à vue
12:59ceux qui sont en face, là on a un vrai gros problème.
13:01C'est ça ce problème que j'ai généré.
13:03– Je vous dirais qu'ils voulaient réagir.
13:04– Oui, je voudrais rendre hommage quand même
13:05à ce que Bruno Retailleau est en train d'essayer de faire.
13:08Alors, j'ai déjà considéré que le tandem avec Migaud
13:12était quand même un peu baroque et c'est dommage
13:14parce qu'on parle beaucoup justement des peines et de toute la chaîne pénale.
13:19Néanmoins, je ne sais pas si vous avez écouté ces propositions,
13:24je crois que c'était hier, en tout cas, il y a plus de 110 000 individus
13:28qui sont recherchés parce qu'ils n'ont jamais exécuté leur peine.
13:32Et donc là, il y a une volonté, et le ministre de l'Intérieur s'en est saisi,
13:37vraiment de cesser cette impunité et de mettre les moyens pour aller les chercher.
13:43De la même façon, sur un certain nombre de sujets,
13:47notamment la récidive sur des mineurs,
13:50de supprimer ce qui était en fait l'excuse de minorité pour les plus de 16 ans.
13:56Voilà, on sent quand même chez Bruno Retailleau cette volonté.
14:00Et quand Jean-Michel Fauguevergue, avec beaucoup de lucidité,
14:04dit que sur le régalien on n'a pas été bon, le gouvernement Macron,
14:08on sent là quand même, et je pense que Bruno Retailleau
14:10joue un rôle clé dans ce nouveau gouvernement,
14:14on sent un dur... Oui, Gérald Darmanin avait aussi, c'est vrai,
14:17Gérald Darmanin s'était saisi des problèmes,
14:21et Gérald Darmanin était seul, et aujourd'hui Bruno Retailleau
14:24est quand même assez seul aussi, mais il a le courage
14:27de déployer, en plus de mon point de vue, des choses qui semblent,
14:32et je parle sous le contrôle de Jean-Michel, faciles à mettre en oeuvre.
14:35– Le petit mot de la fin, on a 28 secondes pour notre invité quand même,
14:40le petit mot de la fin d'Hégory.
14:42– Oui, j'entends tout ce qu'il dit là, mais Bruno Retailleau,
14:46vous voudrez que les 110 000 personnes recherchées soient interpellées,
14:49mais comment on fait ? Avec quel effectif ?
14:52– Exactement, c'est le problème.
14:54– Je rappelle que nous sommes 120 000 policiers, tout grade confondu,
14:58un corps de conception, commissaire, officier, grade et des gardiens,
15:01comment on fait pour pouvoir gérer ces 110 000 ?
15:03Sachant que nous nous sommes sollicités en permanence,
15:07rien ne peut se faire en France sans la police,
15:10je dis bien sans la police, n'importe quelle manifestation,
15:12sans les policiers, c'est la chienlit, excusez-moi,
15:15je ne veux pas paraphraser De Gaulle, mais c'est la chienlit.
15:19Rien ne se fait sans nous, encore hier.
15:21– Mais la raison, dans toutes les manifestations, les matchs…
15:23– 4 000 forces de l'ordre, pour 16 000 spectateurs.
15:27– Et puis surtout, une fois qu'on les a arrêtés, qu'est-ce qu'on en fait ?
15:29À un certain moment, c'est la justice, on les remet à la justice,
15:32qui va les remettre dans une situation de l'espoir ?
15:34– On est sur tous les fronts, on fait ce qu'on peut,
15:38on est en première ligne, mais on a l'impression souvent,
15:40décoper l'eau de la mer avec une cuillère.
15:44– Avec une petite cuillère, oui c'est ça.
15:44– Et il faut qu'absolument, ce soit une volonté nationale,
15:47une priorité, ce truc contre la délinquance et la criminalité,
15:52parce que c'est notre état de droit qui est en danger.
15:54– Merci beaucoup pour cette parole, et merci beaucoup Eric Henry
15:58d'avoir été avec nous, délégué national du syndicat Alliance Police Nationale,
16:02et dans un instant, je vais devoir, je pense, faire la police
16:04avec le qui-sait-qui qui l'a dit, je vais mettre des contraventions.
16:07Je vous le dis, Olivier ? – Oui ?
16:09– On est au taquet pour le qui-sait-qui qui l'a dit, on sent qu'il y a du lourd.
16:14– Je pense qu'il y a du lourd. – Moi je suis pour Olivier.
16:15– Moi aussi. – Moi aussi.
16:17– Ah oui, c'est ça, allez on fait une pause, on revient dans un instant.
16:20Bougez pas Olivier, on arrive. – Moi je ne suis pas pour moi.
16:22– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
16:25– Vos émissions sont toujours très riches,
16:27quand je ne peux pas écouter le direct, je me fais le podcast le soir.
16:29– Sud Radio, parlons vrai.

Recommandations